Sondage 2023-2024 sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons (vague IV) - Rapport final

Préparé à l’intention d’Agriculture et Agroalimentaire Canada

Fournisseur : Environics Research
Numéro du contrat : CW2330863
Valeur du contrat : 94 835,25 $ (TVH incluse)
Date d’attribution du contrat : 20 septembre 2023
Date de livraison : 26 février 2024
Numéro d’enregistrement : POR 052-23

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Agriculture et Agroalimentaire Canada à l’adresse : aafc.info.aac@agr.gc.ca.

This report is also available in English.

Nom du fournisseur : Environics Research
Mars 2024

Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage réalisé par Environics Research pour le compte d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Le projet de recherche s’est déroulé de décembre 2023 à janvier 2024.

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Agriculture et Agroalimentaire Canada, à l’adresse : aafc.info.aac@agr.gc.ca.

Direction générale des affaires publiques
Agriculture et Agroalimentaire Canada
1341, chemin Baseline
Ottawa (Ontario)  K1A 0C5

Numéro de catalogue : A22-625/2024F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-70213-1
Numéro d’Agriculture et Agroalimentaire Canada : 13189E
Publications connexes (numéro d’enregistrement) : POR 052-23

This publication is also available in English under the title: 2023-2024 Strategic Issues Survey of Food and Beverage Processors (Wave IV) – Final report

Numéro de catalogue : A22-625/2024E-PDF (rapport final, en anglais)
ISBN 978-0-660-70212-4
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, 2024.

Table des matières

Résumé du rapport

Environics Research (Environics) a le plaisir de présenter à Agriculture et Agroalimentaire Canada le présent rapport, qui contient les constatations tirées de la quatrième vague du sondage sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons.

Contexte et objectifs

La transformation des aliments et des boissons est le plus important secteur manufacturier au pays et l’un des principaux groupes d’intervenants d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Globalement, ce secteur représente 2 % du produit intérieur brut (PIB) national, fournissant de l’emploi à environ 323 000 Canadiens et Canadiennes.

Cette étude constitue la quatrième vague du sondage d’AAC sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons; les vagues précédentes ont été menées en 2017-2018, en 2018-2019 et en 2021-2022. Le sondage cherche à obtenir des renseignements essentiels sur les opinions des transformateurs canadiens, de même que sur les enjeux et défis auxquels ils font face. Les résultats serviront à l’élaboration de politiques, de programmes et d’initiatives visant à mieux servir le secteur.

Cette vague du sondage s’appuie sur des questions de suivi tirées des vagues précédentes pour dégager des tendances au fil du temps, tout en fournissant des renseignements sur des sujets nouveaux et changeants qui intéressent AAC. Elle s’est notamment penchée sur les domaines d’intérêt suivants :

Le questionnaire de cette vague a également été conçu de façon à recueillir des données sur les entreprises, comme la région, la taille de l’entreprise, le nombre d’années en activité, le chiffre d’affaires, la propriété et la certification biologique. La valeur du contrat pour ce projet de recherche s’élève à 94 835,25 $ (TVH comprise).

Méthodologie

Pour atteindre les objectifs fixés, Environics a réalisé un sondage téléphonique de 15 minutes auprès de 500 représentants et représentantes d’entreprises canadiennes de transformation ou de fabrication d’aliments ou de boissons sélectionnés à partir d’une liste de 7 127 entreprises. Le sondage s’est déroulé en français et en anglais, du 18 décembre 2023 au 24 janvier 2024. Plus précisément, le sondage a été mené auprès d’adultes canadiens âgés de 18 ans et plus qui travaillent dans l’industrie de la transformation des aliments et des boissons et qui sont responsables de la stratégie commerciale ou des activités. Aucun quota n’a été établi en fonction des caractéristiques des entreprises. Les données définitives du sondage ont été pondérées en fonction de la région et de la taille des entreprises de façon à correspondre aux pourcentages de la liste source. La marge d’erreur pour cet échantillon est de plus ou moins 4,2 %.

De plus amples renseignements quant à la méthodologie utilisée pour cette étude se trouvent à l’annexe A.

Principales constatations

Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Société responsable de la recherche :

Environics Research (Environics)
Numéro du contrat : CW2330863
Date d’attribution du contrat : 20 septembre 2023

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieure d’Environics Research, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique sur les communications et l’image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.

Signature : Signature - Stephanie Coulter

Date : 26 février 2024

Stephanie Coulter
Associée principale en recherche, Affaires générales et publiques
Environics Research

Introduction

Contexte

Environics Research (Environics) a le plaisir de présenter à Agriculture et Agroalimentaire Canada le présent rapport, qui contient les constatations tirées de la quatrième vague du sondage sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons.

La transformation des aliments et des boissons est le plus important secteur manufacturier au pays et l’un des principaux groupes d’intervenants d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). Globalement, ce secteur représente environ 2 % du produit intérieur brut (PIB) national, fournissant de l’emploi à environ 323 000 Canadiens et Canadiennes. Il existe au pays environ 7 800 établissements de transformation des aliments et des boissons avec employés. De ces établissements, 91 % comptent moins de 100 employés, 8 % en comptent entre 100 et 500, et environ 1 % en ont plus de 500. Des vagues de ce sondage ont déjà été menées en 2017-2018, en 2018-2019 et en 2021-2022.

Objectifs de l’étude

La quatrième vague du sondage d’AAC sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons cherche à obtenir des renseignements essentiels sur les opinions des transformateurs canadiens de même que sur les enjeux et les défis auxquels ils font face. Les résultats serviront à l’élaboration de politiques, de programmes et d’initiatives visant à mieux servir le secteur. Cette vague du sondage s’appuie sur des questions de suivi tirées des vagues précédentes pour dégager des tendances au fil du temps, tout en fournissant des renseignements sur des sujets nouveaux et changeants qui intéressent AAC. Elle s’est notamment penchée sur les domaines d’intérêt suivants :

Le questionnaire de cette vague a également été conçu de façon à recueillir des données sur les entreprises, comme la région, la taille de l’entreprise, le nombre d’années en activité, le chiffre d’affaires, la propriété et la certification biologique. La valeur du contrat pour ce projet de recherche s’élève à 94 835,25 $ (TVH comprise).

Méthodologie

Environics a mené un sondage téléphonique auprès de 500 adultes canadiens qui travaillent dans l’industrie de la transformation et de la fabrication d’aliments et de boissons et qui sont responsables de la stratégie commerciale ou des activités, soit des chefs de la direction, des propriétaires ou exploitants, des présidents, des vice-présidents, des directeurs ou des responsables des opérations. Le sondage s’est déroulé du 18 décembre 2023 au 24 janvier 2024 et durait en moyenne 15 minutes.

L’échantillon a été sélectionné à partir d’une liste d’entreprises appartenant à des codes du SCIAN pertinents achetée auprès d’un fournisseur commercial (Dun & Bradstreet), qui tient des listes régulièrement mises à jour d’entreprises canadiennes. La même source d’échantillonnage avait été utilisée pour les vagues précédentes. Les données ont été pondérées en fonction de la région et de la taille des entreprises de façon à correspondre à la composition de la liste complète de Dun & Bradstreet utilisée pour l’échantillonnage.

Puisque le sondage se veut une tentative de recensement d’une population connue (environ 7 800 entreprises admissibles), il est possible de calculer la marge d’erreur. La marge d’erreur pour un échantillon de 500 membres de cette population est de plus ou moins 4,2 points de pourcentage (avec un niveau de confiance de 95 %).

Le présent rapport présente tout d’abord un résumé des principales constatations et conclusions observées, suivi d’une analyse détaillée des données quantitatives du projet. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions du sondage, en fonction de caractéristiques comme l’emplacement du siège social, la taille de l’entreprise et le type d’activité, de même que de caractéristiques des répondants et répondantes, comme le sexe et la langue.

Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l’arrondissement. Pour les questions où plus d’une réponse était permise, les catégories sans réponse ne sont pas présentées. Les résultats de suivi, lorsqu’ils sont indiqués, s’appuient sur les vagues précédentes du sondage menées en 2018-2019 (n = 400) et en 2021-2022 (n = 501). Les changements par rapport aux années précédentes sont indiqués en points de pourcentage.

De plus amples renseignements sur la méthodologie se trouvent à l’annexe A.

Remarques sur l’analyse des sous-groupes

Les entreprises qui mettent en œuvre au moins deux initiatives environnementales à la question 6 (« Parmi les initiatives ou programmes suivants, lesquels votre entreprise a-t-elle mis en œuvre? ») sont définies comme étant soucieuses de l’environnement pour les besoins de l’analyse des sous-groupes.

Les entreprises certifiées biologiques sont combinées avec celles qui sont en voie d’obtenir la certification pour les besoins de l’analyse des sous-groupes, en raison de l’échantillon limité dans ce dernier groupe.

Aux fins de l’analyse des sous-groupes, les entreprises sont réparties en six grandes catégories en fonction du type de produit transformé. Ce regroupement crée des échantillons de plus grande taille qui permettent certaines comparaisons entre les groupes suivants :

  1. Les produits céréaliers, y compris la transformation d’aliments pour animaux, la mouture de céréales et de graines oléagineuses, la fabrication de pâte et de nouilles et les produits de boulangerie.
  2. Les fruits et les légumes.
  3. Les boissons, y compris la transformation de boissons alcoolisées et non alcoolisées.
  4. Les produits laitiers.
  5. Les protéines, y compris la transformation de la viande, de la volaille et des fruits de mer et l’extraction de graisses.
  6. Les autres produits comprennent le sucre et les confiseries, le sirop d’érable, les sauces et les produits divers non inclus dans les cinq autres catégories.

II. Constatations détaillées

1. Priorités et initiatives des entreprises

Priorités des entreprises au cours des deux dernières années – suivi

Les deux principales priorités des entreprises au cours des deux dernières années consistent à tenir compte de la confiance du public, un résultat largement inchangé par rapport à 2022, et à stabiliser le coût des aliments.

Des huit priorités générales présentées, la confiance du public et la stabilisation du coût des aliments ont été les plus souvent mentionnées, considérées comme des priorités élevées par les deux tiers des transformateurs d’aliments et de boissons (67 % et 66 %). L’importance de réduire le gaspillage alimentaire a augmenté de 6 points depuis 2022, passant de 59 % à 65 %. Les problèmes de la chaîne d’approvisionnement (62 %, en baisse de 4 points) et les questions de main-d’œuvre (58 %, en baisse de 2 points) sont toujours considérés comme une priorité élevée par une majorité des entreprises, bien qu’ils revêtent une importance moindre qu’en 2022. Comme au cours de la vague précédente, l’amélioration de la durabilité environnementale (46 %) et l’équité en milieu de travail (44 %) sont les moins prioritaires des huit enjeux.

Priorités au cours des deux dernières années
Priorité Priorité élevée Priorité moyenne Priorité faible Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre Priorité élevée en 2022 (points de variation)

Prendre en compte la perception, l’image et la confiance du public

67 %

18 %

13 %

2 %

66 % (+1)

S’efforcer de stabiliser le coût des aliments pour les consommateurs

66 %

22 %

9 %

3 %

Nouveauté

Réduire le gaspillage et les déchets alimentaires qui découlent de la transformation

65 %

20 %

13 %

2 %

59 % (+6)

Résoudre les problèmes de la chaîne d’approvisionnement

62 %

24 %

13 %

2 %

66 % (-4)

Aborder les questions de main-d’œuvre, notamment la capacité et le maintien en poste

58 %

22 %

18 %

2 %

60 % (-2)

S’occuper de la santé mentale du personnel

48 %

31 %

19 %

2 %

Nouveauté

Améliorer la durabilité environnementale

46 %

35 %

17 %

2 %

47 % (-1)

Promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion

44 %

31 %

20 %

5 %

43 % (+1)

Q5. En ce qui concerne les deux dernières années, veuillez me dire si chacun de ces éléments a été considéré comme une priorité élevée, moyenne ou faible pour votre entreprise. Échantillon : La totalité des répondants et répondantes (2024 : n = 500; 2021 : n = 501).

Certains sous-groupes accordent plus d’importance que d’autres à certaines priorités :

Programmes et initiatives

Lorsque questionnés au sujet des initiatives en place, presque tous les répondants et répondantes (92 %) indiquent que leur entreprise a mis en œuvre des programmes visant à accroître la confiance du public. Près de neuf entreprises sur dix (87 %) ont mis en œuvre au moins un type d’initiative liée à l’environnement.

On a demandé aux transformateurs d’aliments et de boissons d’indiquer, à partir d’une liste, les programmes et initiatives mis en œuvre au sein de leur entreprise; les mesures individuelles les plus souvent mentionnées sont la communication sur la salubrité des aliments (78 %), le système de traçabilité (76 %, en baisse de 4 points), la réduction du gaspillage alimentaire (62 %) et les programmes d’emballages écologiques (60 %, en hausse de 3 points).

Regroupées par sujet, les mesures se rapportant à la confiance du public sont dans l’ensemble les plus courantes, la grande majorité des entreprises (92 %) déclarant en avoir mis en œuvre au moins une, un résultat largement inchangé depuis 2022. Comparativement à 2022, les initiatives environnementales (87 %) sont mentionnées plus souvent, en hausse de 4 points dans l’ensemble. La préservation de l’eau (55 %), en particulier, a connu une hausse de 7 points. Comme c’était le cas en 2022, sept entreprises sur dix (71 %) ont mis en œuvre au moins une initiative visant à régler les problèmes de main-d’œuvre, tandis que six sur dix (62 %) ont mis en place des mesures visant à réduire le gaspillage alimentaire.

Si l’on se penche sur des mesures précises liées à la confiance du public et aux questions de main-d’œuvre, on remarque quelques changements par rapport à 2022, notamment les systèmes d’assurance (46 %, en baisse de 8 points) et de traçabilité (76 %, en baisse de 4 points), ainsi que les politiques de maintien en poste et d’absentéisme (54 %, en baisse de 4 points). Comme des changements ont été apportés au questionnaire, les résultats regroupés des mesures sur la confiance du public et les questions de main-d’œuvre ne peuvent être comparés directement à ceux de 2022.

Les entreprises qui ont mis en œuvre au moins deux initiatives environnementales sont définies comme « soucieuses de l’environnement » et sont présentées comme un sous-groupe distinct dans le présent rapport; ce groupe comprend plus des deux tiers (67 %) des entreprises, un pourcentage semblable à celui de 2022 (65 %).

Des versions de cette question sur les initiatives ont déjà été posées dans les vagues de 2017 et de 2018 du sondage, mais d’autres initiatives ont été ajoutées à la liste et, dans certains cas, la formulation des éléments a été révisée. Les résultats de suivi sont indiqués lorsque possible.

Programmes et initiatives mis en œuvre par les entreprises
Programmes et initiatives 2024
(n = 500)
2022
(n = 501)
2019
(n = 400)
2018
(n = 376)

Confiance du public

92 %

94 %

Communication ou messages sur la salubrité des alimentsNote de bas de page 1

78 %

Système de traçabilité

76 %

80 %

Meilleur contenu nutritionnel/ingrédients sains

56 %

59 %

75 %

Systèmes d’assurance comme les produits biologiques, casher ou provenant de sources durables

46 %

54 %

Pratiques améliorées pour assurer le bien-être des animauxNote de bas de page 2

20 %

24 %

64 %

26 %

Environnement

87 %

83 %

Programmes d’emballages écologiques

60 %

57 %

58 %

49 %

Mesures visant à préserver l’eau

55 %

48 %

62 %

40 %

Installation de technologies plus écoénergétiques, comme des refroidisseurs écoénergétiquesNote de bas de page 3

42 %

43 %

60 %

49 %

Programmes de gestion de l’environnement

37 %

40 %

60 %

39 %

Programmes de transport durable

25 %

22 %

34 %

27 %

Stratégie d’adaptation au climatNote de bas de page 4

24 %

22 %

30 %

22 %

Utilisation d’énergie propre, comme l’énergie éolienne ou solaire, pour effectuer vos activités

9 %

9 %

Questions liées au travail

71 %

71 %

Politiques en matière de maintien en poste et d’absentéisme des employés

54 %

58 %

Programme en matière de diversité, d’équité et d’inclusion de la main-d’œuvreNote de bas de page 1

45 %

Initiatives concernant la santé mentale de la main-d’œuvreNote de bas de page 1

45 %

Gaspillage et pertes alimentaires

62 %

63 %

Programmes pour réduire le gaspillage et les déchets alimentairesNote de bas de page 5

62 %

63 %

58 %

49 %

Q6. Parmi les initiatives ou programmes suivants, lesquels votre entreprise a-t-elle mis en œuvre? Si un élément ne s’applique pas à votre entreprise, veuillez le mentionner.

Plusieurs programmes et initiatives varient en fonction du chiffre d’affaires, les entreprises dont le revenu est plus élevé (un million de dollars et plus par année) étant plus susceptibles que celles gagnant un revenu moindre de les mettre en œuvre. Cette constatation s’applique aux systèmes d’assurance et de traçabilité, à l’utilisation d’énergie propre et aux politiques de maintien en poste du personnel.

En outre, la taille des entreprises influe sur la probabilité de mettre en œuvre certains programmes et initiatives, les plus grandes (comptant 10 employés ou plus) étant plus nombreuses à mettre en œuvre des initiatives telles que des communications sur la salubrité des aliments, un système de traçabilité, des politiques de maintien en poste du personnel et des programmes d’équité en milieu de travail. Les entreprises comptant 50 employés et plus (57 %) sont quant à elles plus susceptibles que celles dont le personnel est moindre de mettre en œuvre des programmes de gestion de l’environnement. Ces tendances témoignent des ressources que les grandes entreprises peuvent investir dans de telles initiatives, mais aussi de leur capacité à cibler des enjeux qui vont au-delà des activités quotidiennes.

La mise en œuvre des programmes ou des initiatives différait dans certains cas en fonction des sous-groupes suivants :

Avantages économiques découlant des mesures environnementales

Une entreprise sur trois (34 %) a constaté des avantages économiques découlant de la mise en œuvre de mesures de gérance de l’environnement.

Le tiers (34 %) des entreprises ont constaté des avantages économiques découlant de la mise en œuvre de mesures de gérance de l’environnement, alors que ce n’est pas le cas de trois entreprises sur cinq (60 %). Comme le nombre d’initiatives environnementales a généralement augmenté au cours des deux dernières années (87 %, en hausse de 4 points), il est possible que plusieurs entreprises n’aient pas encore obtenu d’avantages économiques de ces investissements en capital. Il se peut aussi que, dans certains cas, les entreprises mettent en œuvre de telles initiatives en raison de pressions de la part de la population ou de la réglementation, et qu’elles ne s’attendent pas à en tirer des avantages économiques directs.

Avantages économiques découlant des mesures de gérance de l’environnement
L’entreprise a-t-elle constaté des avantages économiques? 2024
(n = 187)

Oui

34 %

Non

60 %

Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

6 %

Q17. [Si « Oui » à Q6 01] Votre entreprise a-t-elle constaté des avantages économiques découlant de la mise en œuvre de mesures de gérance de l’environnement? (n = 187)

Les sous-groupes plus enclins à avoir constaté des avantages économiques découlant de la mise en œuvre de mesure de gérance de l’environnement sont les suivants :

Mesures en place pour réduire les emballages de plastique

La moitié des entreprises (50 %) prennent ou comptent prendre des mesures de réduction du plastique.

Alors que la moitié des entreprises ayant pris part au sondage (50 %) prennent ou comptent prendre des mesures de réduction du plastique, plus d’une sur quatre (27 %) n’a pas l’intention de le faire, tandis qu’un pourcentage légèrement plus faible (22 %) n’utilise pas du tout de plastique.

Mesures de réduction du plastique en place ou prévues
Prend ou compte prendre des mesures pour réduire le plastique 2024
(n = 500)

Oui

50 %

Non

27 %

N’utilise pas de plastique

22 %

Q7. Votre entreprise prend-elle ou compte-t-elle prendre des mesures visant à réduire ou à modifier ses emballages de plastique?

Les entreprises suivantes sont parmi les plus susceptibles d’indiquer ne pas utiliser de plastique :

Les entreprises suivantes sont plus enclines à prendre ou à planifier des mesures de réduction du plastique :

Mesures pour réduire les emballages de plastique

Pour ce qui est des mesures précises de réduction du plastique qui sont prévues ou mises en œuvre, plus d’une entreprise sur trois (37 %) indique passer à un autre matériau.

Parmi les entreprises qui ont mis en œuvre des mesures visant à réduire leurs emballages de plastique ou qui comptent le faire (50 %), la mesure la plus courante, mentionnée par plus du tiers (37 %), consiste à passer à un autre matériau. Trois entreprises sur dix (29 %) indiquent passer à un autre type de plastique. La réduction du volume de plastique et l’élimination complète du plastique ont chacune été sélectionnées par une entreprise sur cinq (21 % et 18 %, respectivement).

Mesures visant à réduire les emballages de plastique
Mesures 2024
(n = 251)

Passer à un autre matériau

37 %

Passer à un autre type de plastique

29 %

Réduire la quantité de plastique

21 %

Éliminer le plastique complètement

18 %

Intégrer du contenu recyclé

12 %

Intégrer des emballages réutilisables

12 %

Autre

10 %

Je ne sais pas/aucune réponse

5 %

Q8. [SI « Oui » à Q7] Quelles mesures avez-vous prises ou prendrez-vous?

Certains types de fabricants sont plus susceptibles que d’autres de mettre en œuvre des mesures précises de réduction du plastique. Les entreprises de fabrication de boissons (46 %) sont plus enclines à passer à un autre matériau, tandis que celles du secteur de la viande, de la volaille et des fruits de mer (38 %) choisissent plus souvent de réduire le volume de plastique utilisé.

La mise en œuvre des mesures de réduction du plastique diffère dans certains cas en fonction des sous-groupes :

Facteurs incitant à réduire les emballages de plastique

Moins de la moitié des entreprises (46 %) sont motivées à prendre des mesures pour réduire leurs emballages de plastique principalement pour atténuer leurs répercussions sur l’environnement, ce qui représente le double des entreprises qui le font pour se conformer aux exigences (22 %).

La principale raison de réduire son utilisation du plastique consiste à atténuer ses répercussions sur l’environnement, moins de la moitié des entreprises (46 %) mentionnant ce facteur. Cette raison se démarque au haut de la liste, puisqu’elle a été choisie plus de deux fois plus souvent que tout autre facteur. Une entreprise sur cinq le fait pour se conformer aux exigences gouvernementales (22 %) ou pour réduire les coûts (21 %). Parmi les autres raisons choisies, notons le fait de répondre aux demandes des consommateurs (15 %) ou parce qu’il s’agit de la bonne chose à faire (15 %).

Raisons de réduire les emballages de plastique
Facteurs de motivation 2024
(n = 251)

Pour atténuer les répercussions sur l’environnement

46 %

Pour nous conformer aux exigences gouvernementales

22 %

Pour réduire les coûts

21 %

Pour répondre aux demandes ou céder aux pressions de la population

15 %

Parce que nous croyons qu’il s’agit de la bonne chose à faire

15 %

Pour répondre aux demandes des consommateurs

6 %

Pour nous conformer à un guide de conception ou à un engagement

2 %

Pour obtenir ou conserver notre accès au marché

2 %

Pour obtenir un avantage concurrentiel

1 %

Autre

4 %

Je ne sais pas/aucune réponse

4 %

Q9. [SI « Oui » à Q7] Quels ont été les principaux facteurs vous incitant à planifier ou à prendre ces mesures?

Les raisons de réduire les emballages de plastique diffèrent dans certains cas en fonction des sous-groupes :

Les obstacles à la réduction des emballages de plastique

Près de la moitié (48 %) des entreprises estiment qu’aucun obstacle ne les empêche de réduire leurs emballages de plastique.

Près de la moitié (48 %) des entreprises ne font face à aucun obstacle pour ce qui est de réduire leurs emballages de plastique. Une entreprise sur quatre mentionne la disponibilité des autres options d’emballages (24 %) et une sur cinq cite l’augmentation des coûts (21 %). Seule une entreprise sur dix (10 %) juge que la disponibilité d’autres matériaux constitue un obstacle.

Obstacles à la réduction des emballages de plastique
Obstacles 2024
(n = 500)

Disponibilité d’emballages de rechange remplissant les mêmes fonctions

24 %

Augmentation des coûts

21 %

Disponibilité de matériaux de rechange

10 %

Incapacité à utiliser des matériaux de rechange

6 %

Spécifications du détaillant pour l’emballage

4 %

Problèmes liés au commerce

2 %

Absence de systèmes de réutilisation-remplissage au détail

1 %

Capacités de la main-d’œuvre

1 %

Autre

4 %

Aucun obstacle

48 %

Q10. S’il y a lieu, quels sont les obstacles à la réduction des emballages de plastique à usage unique dans votre entreprise?

Les obstacles à la réduction des emballages de plastique diffèrent dans certains cas en fonction des sous-groupes :

Changements dans la chaîne d’approvisionnement

Plus de la moitié (55 %) des répondants et répondantes n’ont pas été en mesure de nommer de changements dans la chaîne d’approvisionnement qui pourraient aider leur entreprise à réduire les emballages de plastique.

Lorsqu’on a demandé aux répondants et répondantes quels changements dans la chaîne d’approvisionnement pourraient aider à réduire les emballages de plastique, plus de la moitié (55 %) ne savaient pas quoi dire ou ont préféré ne pas répondre. Parmi les changements précis qui ont été mentionnés, ceux qui sont revenus le plus souvent concernaient les canaux d’approvisionnement (15 %), les politiques et pratiques des détaillants (13 %) ainsi que les pratiques de transport, de distribution et de stockage (12 %).

Changements dans la chaîne d’approvisionnement pour aider à réduire les emballages de plastique
Changements dans la chaîne d’approvisionnement 2024
(n = 500)

Changements dans les canaux d’approvisionnement

15 %

Changements dans les politiques et pratiques des détaillants

13 %

Modifications des pratiques de transport, de distribution et de stockage

12 %

Mise en œuvre de systèmes normalisés de réutilisation-remplissage à grande échelle

7 %

Changements dans le comportement des consommateurs quant aux emballages à usage unique

6 %

Changements dans la réglementation gouvernementale (par exemple, les lois, les taxes)

3 %

Autre

1 %

Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

55 %

Q10B. Quels changements dans la chaîne d’approvisionnement pourraient aider à réduire l’emballage à usage unique dans le secteur de la transformation de produits alimentaires?

Les entreprises en activité depuis moins de cinq ans sont plus susceptibles de mentionner des changements aux politiques des détaillants (26 %) et la mise en œuvre de systèmes normalisés de réutilisation-remplissage (21 %). Celles en activité depuis plus de cinq ans (56 %), quant à elles, sont plus susceptibles que les plus récentes de ne pas savoir quoi répondre ou de préférer s’abstenir.

Voici d’autres différences entre les sous-groupes :

Causes du gaspillage alimentaire

Pour la majorité des entreprises, les problèmes d’équipement (60 %) et de qualité (53 %, en baisse de 8 points) sont les principales causes du gaspillage alimentaire dans le cadre de la transformation. 

On a présenté aux répondants et répondantes huit causes courantes de gaspillage alimentaire pouvant survenir durant les activités de transformation; pour trois entreprises sur cinq (60 %), les problèmes d’équipement contribuent un peu ou beaucoup au gaspillage, ce qui concorde avec les résultats de 2022. Plus de la moitié (53 %) des gens mentionnent les produits de mauvaise qualité, quoique cette cause soit en baisse de 8 points depuis 2022. L’inexactitude des prévisions (40 %, en baisse de 10 points) se classe au troisième rang des facteurs qui contribuent un peu ou beaucoup au gaspillage alimentaire, à égalité avec l’incapacité de réutiliser les produits (40 %, en baisse de 4 points) et les modifications apportées à la chaîne de production (40 %).

Ces résultats pourraient laisser entendre que les problèmes de qualité et de prévisions, même s’ils sont toujours des causes majeures du gaspillage alimentaire, ne se sont pas fait aussi gravement ressentir en 2024, comparativement à la situation au cœur de la pandémie de COVID-19.

Causes du gaspillage alimentaire
Causes du gaspillage alimentaire NET : contribue beaucoup/
un peu
Contribue beaucoup Contribue un peu Ne contribue pas Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 2022 (NET) : contribue (points de variation)

Problèmes ou bris d’équipement

60 %

14 %

45 %

39 %

1 %

59 % (+1)

Article de mauvaise qualité/rejet en raison des normes de qualité

53 %

13 %

40 %

46 %

2 %

61 % (-8)

Inexactitude des prévisions en matière d’offre et de demande

40 %

12 %

28 %

58 %

2 %

50 % (-10)

Incapacité de réutiliser ou de réintégrer les produits non conformes

40 %

9 %

31 %

57 %

3 %

44 % (-4)

Modifications de la chaîne de production

40 %

9 %

31 %

58 %

2 %

39 % (+1)

Manque de personnel ou problèmes de dotation en personnel

35 %

12 %

23 %

63 %

1 %

Nouveauté

Retards d’expédition

34 %

9 %

25 %

64 %

2 %

Nouveauté

Rejet en raison de problèmes réglementaires

34 %

7 %

26 %

65 %

1 %

Nouveauté

Q11. Je vais nommer différentes causes du gaspillage alimentaire qui découle de la transformation. Pour chacune d’entre elles, dites-moi si elle contribue beaucoup, contribue un peu ou ne contribue pas du tout au gaspillage et aux pertes alimentaires dans le cadre des activités de votre entreprise. Échantillon : La totalité des répondants et répondantes (2024 : n = 500; 2022 : n = 501).

L’examen des causes qui contribuent beaucoup au gaspillage alimentaire en fonction des sous-groupes révèle les enjeux qui touchent davantage certains types de transformateurs :

Pratiques visant à réduire le gaspillage et les pertes alimentaires

L’optimisation des processus ou l’évaluation du gaspillage sont toujours les stratégies de réduction du gaspillage alimentaire les plus courantes, mentionnées par un peu plus d’une entreprise sur trois (35 %), bien que l’on constate une baisse significative de 13 points par rapport à 2022.

Lorsqu’on demande aux répondants et répondantes, dans une question ouverte, comment leur entreprise gère ou réduit le gaspillage alimentaire dans le cadre de ses activités, un peu plus d’une personne sur trois (35 %, en baisse de 13 points) dit optimiser les processus ou réaliser des évaluations du gaspillage. Cette pratique est suivie du développement de nouveaux produits ou ingrédients (15 %) et d’une meilleure formation du personnel (15 %, en hausse de 10 points). Un peu plus d’une entreprise sur cinq (21 %) affirme que rien n’a été fait pour gérer ou réduire le gaspillage alimentaire.

La plupart des pratiques étaient les mêmes en 2022 et en 2024; cependant, la baisse significative de 13 points pour ce qui est de la mesure et de l’optimisation et l’augmentation semblable de 10 points de la formation du personnel pourraient signifier un changement dans les attitudes à l’égard de ce problème et dans les approches utilisées pour y remédier.

Pratiques visant à réduire le gaspillage et les pertes alimentaires dans les activités
Pratiques 2024 2022
(points de variation)

Mesure et suivi, optimisation des processus ou évaluations du gaspillage

35 %

48 % (-13)

Développement de nouveaux produits alimentaires ou ingrédients (par exemple, recyclage à gain de valeur)

15 %

Nouveauté (ne s’applique pas)

Meilleure formation des employés

15 %

5 % (+10)

Détournement vers les produits alimentaires pour animaux

6 %

8 % (-2)

Don des surplus de nourriture ou de produits (par exemple, à des refuges)

6 %

Nouveauté (ne s’applique pas)

Compostage

5 %

6 % (-1)

Mise en œuvre d’une nouvelle technologie (par exemple, traçabilité des aliments)

4 %

6 % (-2)

Optimisation de la chaîne logistique (réduction du temps de transport)

3 %

4 % (-1)

Entreposage frigorifique amélioré

3 %

4 % (-1)

Diffusion d’information aux consommateurs pour les aider à éviter le gaspillage alimentaire (par exemple, conseils d’entreposage, recettes)

2 %

Nouveauté (ne s’applique pas)

Emballage durable

2 %

3 % (-1)

Biocarburants, produits biochimiques et biomatériaux (y compris les biodigesteurs)

1 %

moins de 1 % (0)

Autre

4 %

2 % (+2)

Rien n’a été fait pour gérer ou réduire le gaspillage alimentaire

21 %

21 % (0)

Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

7 %

7 % (0)

Q12. Quelles pratiques, le cas échéant, votre entreprise a-t-elle mises en place pour gérer ou réduire le gaspillage et les pertes alimentaires? Échantillon : La totalité des répondants et répondantes (2024 : n = 500; 2021 : n = 501).

Plusieurs des pratiques mentionnées diffèrent en fonction de la taille des entreprises, de la région et du chiffre d’affaires.

Deux autres pratiques sont plus souvent citées par certains types de fabricants : les entreprises du secteur des boissons procèdent plus souvent au détournement vers des produits alimentaires pour animaux (11 %), tandis que celles du secteur des aliments pour animaux, des céréales, des produits de boulangerie, de la pâte et des nouilles font plus souvent don des surplus de nourriture ou de produits (13 %).

Raisons de ne pas avoir mis en œuvre de mesures de réduction du gaspillage alimentaire

Lorsqu’on a demandé aux répondants et répondantes pourquoi leur entreprise n’a rien fait pour réduire le gaspillage alimentaire, les trois quarts (76 %) ont indiqué que de telles pratiques ne sont pas nécessaires ou que le gaspillage ne représente pas un problème.

La majorité des entreprises n’ayant rien fait pour réduire le gaspillage alimentaire indiquent que de telles pratiques ne sont pas nécessaires ou que le gaspillage ne constitue pas un problème (76 %). Moins d’une entreprise sur dix (6 %) n’a pris aucune mesure à cet égard en raison de sa taille.

Raisons de ne pas avoir mis en œuvre de mesures de réduction du gaspillage alimentaire
Raisons 2024
(n = 98)

Ce n’est pas nécessaire/le gaspillage et les pertes alimentaires ne constituent pas un problème

76 %

Taille de l’entreprise/petite entreprise

6 %

Autre

9 %

Je ne sais pas/aucune réponse

9 %

Q13. [Si Q12 est égal à  98, rien n’a été fait] Pourquoi votre entreprise n’a-t-elle mis en œuvre aucune pratique pour gérer le gaspillage et les pertes alimentaires?

On observe très peu de différences significatives entre les sous-groupes :

Obstacles aux mesures de réduction du gaspillage alimentaire

Le principal obstacle aux efforts de réduction du gaspillage alimentaire est de nature financière (17 %), mais plus de la moitié des entreprises ne font face à aucune difficulté à cet égard (55 %).

Lorsqu’on leur demande, dans une question ouverte, ce qui les empêche de mettre en œuvre de nouvelles pratiques pour gérer le gaspillage alimentaire, les répondants et répondantes mentionnent le plus souvent les obstacles financiers (17 %) et les problèmes de dotation en personnel (10 %). D’autres obstacles comme les infrastructures insuffisantes (7 %), le manque de temps (7 %) et les obstacles réglementaires (5 %) sont mentionnés moins souvent. Plus de la moitié (55 %) des entreprises ne font face à aucun obstacle.

Obstacles à la mise en œuvre de mesures de réduction du gaspillage alimentaire
Obstacles 2024
(n = 402)

Obstacles financiers / pas assez d’argent / coût élevé de l’investissement

17 %

Manque de personnel / problèmes de dotation en personnel

10 %

Infrastructure insuffisante

7 %

Manque de temps / prend trop de temps / pas de temps pour apprendre

7 %

Obstacles réglementaires

5 %

Gaspillage inhérent à la nature du produit ou du processus / le processus ne crée tout simplement pas beaucoup de déchets

5 %

Manque d’expertise au sein de l’entreprise / manque de connaissances / ne sait pas comment

3 %

Autre

4 %

Aucun obstacle

55 %

Je ne sais pas/aucune réponse

1 %

Q14. [SI Q12 n'est pas égal à 98] Quels sont, le cas échéant, les obstacles à la mise en œuvre de nouvelles pratiques dans votre entreprise pour gérer et réduire le gaspillage et les pertes alimentaires?

Bien que les obstacles à la gestion du gaspillage alimentaire mentionnés soient relativement semblables d’un sous-groupe à l’autre, quelques différences sont dignes de mention :

2. Partenariat canadien pour une agriculture durable

Connaissance et impression du Partenariat canadien pour une agriculture durable

En 2024, une entreprise sur cinq (21 %) connaît le Partenariat canadien pour une agriculture durable, un pourcentage semblable à celui de 2022. Toujours en 2024, plus de la moitié (56 %, en baisse de 19 points) des entreprises connaissant le Partenariat en ont une opinion positive.

Le Partenariat canadien pour une agriculture durable est un investissement sur cinq ans des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux qui vise à renforcer la compétitivité, l’innovation et la résilience du secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des produits agro-industriels. En 2024, une personne sur cinq (21 %) en a entendu parler, et plus de la moitié de ce groupe (56 %, en baisse de 19 points) en a une opinion positive. Le niveau de connaissance global du Partenariat canadien pour une agriculture durable est semblable à celui de 2022 (20 %), même si le nom du programme a changé entre les deux vagues de l’étude (auparavant, le Partenariat canadien pour l’agriculture).

Plus de la moitié (56 %) des gens ont une impression très (12 %, en baisse de 17 points) ou assez (44 %, en baisse de 2 points) positive du programme, des résultats en baisse depuis 2022, où les trois quarts des répondants et répondantes (75 %) avaient une opinion globalement positive du programme. Le pourcentage d’opinions positives demeure toutefois plus élevé que les résultats de 2019, où un peu plus de deux personnes sur cinq (42 %) voyaient le partenariat favorablement. Selon le rapport de 2022, la nette augmentation des impressions positives observées à l’époque découlait peut-être d’une certaine confusion avec les programmes d’aide créés pour aider les entreprises à faire face aux difficultés engendrées par la pandémie. En 2024, bien après le plus fort des mesures de soutien liées à la COVID-19, le pourcentage d’opinions positives a peut-être diminué en partie parce que les gens ne confondent plus le partenariat avec ces autres programmes.

Connaissance du Partenariat canadien pour une agriculture durable
Connaît le Partenariat canadien pour une agriculture durable 2024
(n = 500)
2022
(n = 501)
2019
(n = 400)

Oui

21 %

20 %

26 %

Non

78 %

80 %

74 %

Q15. Avez-vous vu, entendu ou lu quelque chose au sujet du Partenariat canadien pour une agriculture durable? Remarque : Les réponses « Je ne sais pas » ont été supprimées à des fins de comparaison avec les données antérieures.


Suivi des impressions du Partenariat canadien pour une agriculture durable
Impression du Partenariat canadien pour une agriculture durable 2024
(n = 103)
2022
(n = 84)
2019
(n = 101)

NET : Positive

56 %

75 %

42 %

Très positive

12 %

29 %

16 %

Assez positive

44 %

46 %

26 %

Ni positive ni négative

35 %

20 %

37 %

Assez négative

4 %

5 %

15 %

Très négatives

2 %

0 %

6 %

Q16. Quelle est votre impression générale du Partenariat canadien pour une agriculture durable? Remarque : Les réponses « Je ne sais pas » ont été supprimées à des fins de comparaison avec les données antérieures.

Le niveau de connaissance du Partenariat canadien pour une agriculture durable est relativement le même dans tous les sous-groupes. La seule différence digne de mention est qu’il est plus élevé au Québec (25 %). Chez les répondants et répondantes ayant entendu parler du programme, la taille des échantillons ne permet pas de réaliser une comparaison significative des impressions entre les sous-groupes.

3. Profil des transformateurs d’aliments et de boissons

Emplacement et taille des entreprises

Plus de trois entreprises sur cinq (63 %) ont leur siège social en Ontario ou au Québec. La plupart sont de faible envergure : près de trois sur quatre (73 %) comptent moins de 25 employés à temps plein (ou l’équivalent), des résultats semblables à ceux de 2022.

Les résultats entre les vagues demeurent stables, puisque les données des deux années ont été pondérées en fonction des régions et des catégories de taille d’entreprise d’après la même source d’échantillonnage.

Région
Emplacement du siège social 2024
(n = 500)
2022
(n = 501)
2019
(n = 400)
2018
(n = 376)

Colombie-Britannique

17 %

17 %

17 %

17 %

Alberta

8 %

8 %

6 %

8 %

Saskatchewan

2 %

3 %

4 %

4 %

Manitoba

3 %

3 %

2 %

3 %

Ontario

34 %

36 %

36 %

36 %

Québec

29 %

25 %

27 %

25 %

Île-du-Prince-Édouard

1 %

1 %

1 %

1 %

Nouveau-Brunswick

2 %

2 %

2 %

2 %

Nouvelle-Écosse

3 %

3 %

4 %

4 %

Terre-Neuve-et-Labrador

1 %

1 %

1 %

2 %

Q1. Dans quelle province ou quel territoire est situé le siège social de votre entreprise?


Taille de l’entreprise
Nombre d’employés au Canada 2024
(n = 500)
2022
(n = 501)
2019
(n = 400)
2018
(n = 376)

NET : Moins de 100

93 %

94 %

91 %

86 %

Jusqu’à 24

73 %

73 %

De 25 à 49

14 %

15 %

De 50 à 74

5 %

4 %

De 75 à 99

2 %

2 %

De 100 à 249

2 %

3 %

5 %

3 %

NET : 250 et plus

2 %

1 %

2 %

11 %

De 250 à 499

1 %

1 %

2 %

De 500 à 999

moins de 1 %

moins de 1 %

moins de 1 %

1 000 ou plus

moins de 1 %

moins de 1 %

moins de 1 %

Je ne sais pas/aucune réponse

2 %

2 %

moins de 1 %

moins de 1 %

Q20. Combien d’employés travaillent pour votre entreprise au Canada? Veuillez inclure les employés à temps partiel comme des équivalents temps plein.

Chiffre d’affaires et nombre d’années en activité

La majorité des entreprises ayant indiqué leur chiffre d’affaires génèrent moins de 5 millions de dollars par année. Plus des trois quarts (77 %, en hausse de 10 points) exercent leurs activités depuis au moins 10 ans.

En 2024, la question sur le revenu est devenue ouverte, plutôt que de demander aux gens d’indiquer le chiffre d’affaires de leur entreprise à partir d’une liste d’options. Cette année, près de la moitié des répondants et répondantes ont indiqué ignorer le chiffre d’affaires généré (45 %). Lorsqu’on retire les réponses « Je ne sais pas » ou « Aucune réponse » de l’analyse, les résultats de 2024 sont sensiblement les mêmes que ceux de 2022, plus de la moitié (52 %) des entreprises générant moins d’un million de dollars par année.

Plus des trois quarts des entreprises (77 %, en hausse de 10 points) exercent leurs activités depuis au moins 10 ans, tandis que plus de la moitié (53 %, en hausse de 4 points) sont en activité depuis 20 ans ou plus. Les entreprises du secteur des boissons sont plus nombreuses que les autres à être en activité depuis 5 à 20 ans (58 %), tandis que celles du secteur de la viande, de la volaille et des fruits de mer sont plus susceptibles d’exercer leurs activités depuis 30 ans ou plus.

Chiffre d’affaires annuel
Chiffre d’affaires total au dernier exercice financier 2024
(n = 500)
2022Note de bas de page 1
(n = 501)
2024
(retrait des « Je ne sais pas »/ « Aucune réponse »)
2022Note de bas de page 1
(retrait des « Je ne sais pas »/ « Aucune réponse »)

NET : Moins de 1 million de dollars

30 %

47 %

52 %

55 %

Moins de 250 000 $

11 %

18 %

19 %

21 %

De 250 000 $ à moins de 500 000 $

8 %

12 %

14 %

14 %

De 500 000 $ à moins de 750 000 $

7 %

10 %

12 %

12 %

De 750 000 $ à moins de 1 million de dollars

4 %

7 %

7 %

8 %

NET : 1 million de dollars ou plus

27 %

37 %

48 %

44 %

De 1 million à moins de 5 millions de dollars

15 %

24 %

26 %

29 %

De 5 millions à moins de 10 millions de dollars

4 %

5 %

7 %

6 %

De 10 millions à moins de 25 millions de dollars

4 %

4 %

7 %

5 %

De 25 millions à moins de 50 millions de dollars

2 %

2 %

4 %

2 %

De 50 millions à moins de 100 millions de dollars

1 %

1 %

2 %

1 %

100 millions de dollars ou plus

1 %

1 %

2 %

1 %

Je ne sais pas/aucune réponse

45 %

17 %

Ne s’applique pas

Ne s’applique pas

Q21. Au cours du dernier exercice financier, à combien s’élevait le total des revenus de votre entreprise?


Chiffre d’affaires annuel – suivi (sans les réponses « Je ne sais pas »/« Aucune réponse »)
Chiffre d’affaires total au dernier exercice financier 2024
(n = 500)
2022Note de bas de page 1
(n = 501)
2019Note de bas de page 1
(n = 400)
2018Note de bas de page 1
(n = 376)

Moins de 10 millions de dollars

85 %

90 %

86 %

82 %

10 millions de dollars ou plus

15 %

10 %

15 %

19 %

Q21. Au cours du dernier exercice financier, à combien s’élevait le total des revenus de votre entreprise?


Nombre d’années en activité
Nombre d’années en activité 2024
(n = 500)
2022
(n = 501)
2019
(n = 400)
2018
(n = 376)

Moins de 1 an

1 %

1 %

moins de 1 %

moins de 1 %

De 1 an à moins de 5 ans

7 %

15 %

11 %

9 %

De 5 ans à moins de 10 ans

16 %

17 %

14 %

11 %

De 10 ans à moins de 20 ans

24 %

18 %

23 %

21 %

De 20 ans à moins de 30 ans

20 %

19 %

23 %

25 %

30 ans ou plus

33 %

30 %

29 %

35 %

Je ne sais pas/aucune réponse

0 %

moins de 1 %

1 %

0 %

Q3. Depuis environ combien de temps votre entreprise œuvre-t-elle dans le secteur de la transformation des aliments et des boissons?

Type de transformation

Plus d’une entreprise sur quatre (27 %) mène ses activités dans la fabrication de boissons alcoolisées.

Les entreprises ayant pris part au sondage mènent leurs activités dans un large éventail de secteurs, la fabrication de boissons alcoolisées (27 %) de même que la mise en conserve de fruits et de légumes et la fabrication de spécialités alimentaires (9 %) étant les plus courants.

Pour la majorité des types de fabrication, le pourcentage d’entreprises est demeuré constant entre 2022 et 2024; les variations d’une année à l’autre pourraient être dues à l’ajout de codes d’activités économiques plus précis pour la transformation du sirop d’érable et des produits céréaliers qui n’étaient pas utilisés lors des vagues précédentes.

Dans la vague de 2019, la moitié des entreprises (50 %) appartenaient à une catégorie « autre » non définie. Depuis la vague de 2022, les catégories ont été élargies, et les entreprises sélectionnant la catégorie « Autre » ont été invitées à préciser le type d’activité auquel elles s’adonnent. Le pourcentage relativement élevé d’entreprises appartenant à la catégorie des boissons alcoolisées en 2022 et en 2024 se trouvait probablement dans la catégorie « Autre » non définie en 2019. Cette question n’a pas été posée dans la vague de 2017.

Type de transformation
Type de transformation 2024
(n = 500)
2022Note de bas de page 1
(n = 501)
2019Note de bas de page 1
(n = 400)

Fabrication de boissons alcoolisées

27 %

25 %

Ne s’applique pas

Mise en conserve de fruits et de légumes et fabrication de spécialités alimentaires

9 %

5 %

Ne s’applique pas

Fabrication de sucre et de confiseries

8 %

8 %

8 %

Boulangeries et fabrication de tortillas

8 %

11 %

11 %

Production de sirop d’érable et d’autres produits de l’érable

7 %

3 %

Ne s’applique pas

Fabrication d’aliments pour animaux

6 %

6 %

5 %

Fabrication de boissons non alcoolisées

5 %

5 %

Ne s’applique pas

Mouture de céréales et de graines oléagineuses

5 %

5 %

9 %

Abattage d’animaux (sauf la volaille)

4 %

6 %

4 %

Fonte et transformation de la viande provenant de carcasses

4 %

4 %

3 %

Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer

4 %

6 %

4 %

Fabrication de produits laitiers

4 %

5 %

6 %

Fabrication de pâtes alimentaires sèches, de nouilles, de pâte et de mélanges de farine

3 %

1 %

Ne s’applique pas

Fabrication de sauces

3 %

1 %

Ne s’applique pas

Transformation de la volaille

3 %

2 %

1 %

Autre

7 %

9 %

50 %

Transformation ou fabrication de produits alimentaires (en général)

5 %

4 %

Ne s’applique pas

Q4. Quels types d’aliments ou de boissons votre entreprise transforme-t-elle ou fabrique-t-elle?

Comme on pouvait s’y attendre, le type de transformation dépend de la région, les produits céréaliers et les aliments pour animaux étant en grande partie transformés en Alberta (37 %), tandis que les produits de la mer sont traités dans les provinces de l’Atlantique (36 %). En outre, les entreprises du secteur du sucre, du sirop d’érable et des sauces sont davantage concentrées au Québec (36 %), tandis que celles appartenant à la catégorie des boissons se retrouvent davantage en Colombie-Britannique (37 %) et dans les provinces de l’Atlantique (43 %).

Aux fins de l’analyse des sous-groupes, ces secteurs ont été regroupés en six grandes catégories : les produits céréaliers, les fruits et légumes, les boissons, les produits laitiers, les protéines et les autres produits. Elles sont définies dans la section « À propos du rapport ».

Certification biologique

Plus de quatre entreprises sur cinq (83 %) ne sont ni certifiées biologiques ni en voie d’obtenir la certification.

La plupart des entreprises ne sont pas certifiées biologiques (83 %, en hausse de 3 points); quelques-unes sont en voie d’obtenir cette certification (3 %), tandis qu’un peu plus d’une sur dix (13 %, en baisse de 3 points) est certifiée biologique. Le pourcentage de certification biologique est stable depuis 2022.

Transformation certifiée biologique
Certifiée biologique ou certification en voie d’obtention 2024
(n = 500)
2022
(n = 501)

Oui – certifiée biologique

13 %

16 %

Oui – en voie d’obtenir la certification biologique

3 %

3 %

Non

83 %

80 %

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

1 %

1 %

Q22. Votre entreprise de transformation est-elle certifiée biologique ou en voie de l’être?

La certification biologique est plus courante au sein des entreprises du Québec (27 %) et chez celles qui génèrent annuellement un chiffre d’affaires se situant entre un et cinq millions de dollars.

Propriété des entreprises par des membres de groupes en quête d’équité

Plus du tiers (35 %) des entreprises canadiennes de transformation d’aliments et de boissons sont détenues à majorité par des membres de groupes en quête d’équité, le plus souvent des femmes (27 %).

Au total, plus d’une entreprise sur trois (35 %) est détenue à majorité par une ou des personnes qui s’identifient comme membres d’au moins un groupe en quête d’équité. Cela comprend les entreprises détenues par des femmes (27 %, en baisse de 2 points), des membres de groupes racisés (7 %), des personnes qui se définissent comme 2ELGBTQI+ (3 %), des Autochtones (2 %) et des personnes handicapées (2 %). Ces pourcentages sont semblables à ceux de 2022.

Propriété par identité / groupe en quête d’équité
Identité des propriétaires 2024
(n = 500)
2022
(n = 501)

NET : Entreprises détenues par un membre d’au moins un groupe en quête d’équité

35 %

35 %

Autochtones, c’est-à-dire membres des Premières Nations ou des communautés métisses ou inuites

2 %

1 %

Personnes handicapées

2 %

1 %

Groupes racisés

7 %

8 %

Femmes

27 %

29 %

Personnes qui se définissent comme 2ELGBTQI+

3 %

2 %

Aucune de ces réponses

61 %

60 %

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

4 %

5 %

Q23. Cette entreprise est-elle détenue à majorité (51 % ou plus) par une ou plusieurs personnes appartenant à l’un des groupes suivants?

Les entreprises détenues par des membres de groupes en quête d’équité sont plus souvent de petite taille, comptant moins de 25 employés (38 %), ou dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à cinq millions de dollars (42 %).

4. Profil des répondants et répondantes

Les caractéristiques des personnes qui ont répondu au sondage sont présentées ci-dessous. Le profil des répondants et répondantes correspond généralement à celui de la vague de 2022.

Langue du sondage
Langue du sondage 2024
(n = 500)
2022
(n = 501)

Anglais

73 %

76 %

Français

27 %

24 %

Langue de l’entrevue.


Poste au sein de l’entreprise
Poste 2024
(n = 500)
2022
(n = 501)

PDG/propriétaire/président (NET)

54 %

56 %

Président et chef de la direction (PDG)

5 %

4 %

Propriétaire/exploitant

39 %

38 %

Président

9 %

13 %

Vice-président (NET)

2 %

3 %

Vice-président, Opérations

1 %

3 %

Vice-président, Stratégie commerciale

0 %

moins de 1 %

Vice-président, Marketing

1 %

moins de 1 %

Directeur/opérations/autre (NET)

44 %

41 %

Directeur (par exemple, finances, marketing)

6 %

11 %

Opérations (par exemple, superviseur, gestionnaire)

37 %

28 %

Autre

1 %

2 %

Je ne sais pas/aucune réponse

0 %

moins de 1 %

Q2. Quel est votre poste au sein de l’entreprise?

III. Conclusion

Les résultats du sondage démontrent que les transformateurs canadiens d’aliments et de boissons continuent de composer avec des priorités concurrentes, avec toutefois certains changements dignes de mention depuis 2022. Certains enjeux qui se faisaient tout particulièrement ressentir au cours de la vague précédente, comme les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement et à la main-d’œuvre, semblent aujourd’hui moins importants, tandis que les conditions découlant de la pandémie de COVID-19 se sont résorbées. La stabilisation du coût des aliments et la réduction du gaspillage alimentaire sont quant à elles devenues deux des trois principales priorités de 2024, démontrant clairement que l’inflation touche profondément les entreprises et leurs clients.

De nouvelles questions sur les emballages de plastique, posées pour la première fois cette année, laissent entendre que, même si la majorité des entreprises comptent réduire leurs emballages de plastique (ou le font déjà), certaines ont du mal à trouver des moyens viables de le faire, tandis que d’autres sont limitées par les coûts. Alors qu’elles subissent de plus en plus de pressions pour réduire ou éliminer les emballages de plastique, les entreprises pourraient avoir besoin d’aide pour y arriver.

Ces résultats utiles révèlent la façon dont les transformateurs canadiens d’aliments et de boissons prennent d’importantes décisions d’affaires et arrivent à concilier diverses priorités. Une étude qualitative pourrait toutefois les approfondir, en permettant de mieux comprendre comment se déroule cette prise de décisions sur le terrain tout en mettant en lumière d’autres enjeux qui ne sont pas actuellement abordés par le sondage.

IV. Annexe A : méthodologie

Environics Research a réalisé un sondage téléphonique auprès de 500 transformateurs ou fabricants canadiens d’aliments ou de boissons sélectionnés à partir d’une liste de 7 127 entreprises. Plus précisément, le sondage a été mené auprès d’adultes (18 ans et plus) travaillant au sein de telles entreprises et qui sont responsables de la stratégie commerciale ou des activités. Le taux de réponse au sondage était de 10,3 % et la marge d’erreur pour cet échantillon est de plus ou moins 4,2 %.

Conception de l’échantillon, pondération et profil des répondants et répondantes

Environics a réalisé un sondage téléphonique de 15 minutes du 18 décembre 2023 au 24 janvier 2024. La méthode d’échantillonnage utilisée a été conçue de manière à mener des entrevues auprès d’au moins 500 représentants et représentantes d’entreprise, en fonction des taux de réponse prévus.

L’échantillon de cette étude a été sélectionné à partir d’une liste de transformateurs d’aliments et de boissons provenant de Dun & Bradstreet Canada. Les transformateurs admissibles ont été définis comme des entreprises dont le siège social est situé au Canada et dont les activités s’inscrivent dans le code 20 de la Classification type des industries (CTI). Une fois les doublons et les entrées désuètes supprimés, la liste comptait 7 127 dossiers admissibles. Une liste complète des codes CTI admissibles est présentée ci-dessous :

Code CTI Description

3111

Fabrication d’aliments pour animaux

3112

Mouture de céréales et de graines oléagineuses

3113

Fabrication de sucre et de confiseries

3114

Mise en conserve de fruits et de légumes et fabrication de spécialités alimentaires

3121

Fabrication de boissons non alcoolisées

31212

Fabrication de boissons alcoolisées [brasseries]

31213

Fabrication de boissons alcoolisées [vineries]

31214

Fabrication de boissons alcoolisées [distilleries]

3115

Fabrication de produits laitiers

311611

Abattage d’animaux (sauf la volaille)

311614

Fonte et transformation de la viande provenant de carcasses

311615

Transformation de la volaille

3117

Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer

3118

Boulangeries et fabrication de tortillas

111994

Production de sirop d’érable et d’autres produits de l’érable

311824

Fabrication de pâtes alimentaires sèches, de nouilles, de pâte et de mélanges de farine

311941

Fabrication de sauces

3119

Fabrication d’autres aliments

Aucun quota n’a été établi en fonction des caractéristiques ou de l’emplacement des entreprises. Le sondage était ouvert aux répondants et répondantes de toutes les régions du Canada, mais l’échantillon n’a pu recruter personne dans les territoires.

Les données définitives du sondage ont été pondérées en fonction de la région et de la taille des entreprises de façon à correspondre aux pourcentages de la liste source. Il convient de noter que dans la liste initiale, le pourcentage d’entreprises sans données sur la taille était de plus de 15 %, alors que celui de l’échantillon non pondéré était de 2 %. Pour les besoins de la pondération, le pourcentage « sans données » a été maintenu à 2 % et les autres pourcentages ont été rajustés en conséquence.

La répartition suivante a été obtenue pour le sondage :
Variable Pourcentage de la population
(liste source)
Pourcentage de l’échantillon Nombre réel
non pondéré
Nombre réel
pondéréNote de bas de page 1

Emplacement du siège social

Atlantique

8

9

43

36

Québec

27

37

183

143

Ontario

36

32

160

170

Manitoba/Saskatchewan

6

4

22

25

Alberta

7

6

30

42

Colombie-Britannique

17

12

62

83

Canada

100

100

500

500

Taille de l’entreprise (nombre d’employés)

Moins de 100

93

89

446

468

De 100 à 249

3

5

27

11

De 250 à 499

1

1

7

5

De 500 à 999

moins de 1

moins de 1

1

2

1 000 et plus

moins de 1

1

7

2

Sans données

1

2

12

12

Total

100

100

500

500

Conception du questionnaire

Le questionnaire de la quatrième vague était largement basé sur celui de la troisième vague. AAC a fourni à Environics certains nouveaux sujets souhaités, qui ont été intégrés aux questions. Une fois le questionnaire en anglais approuvé, Environics a fait appel à des traducteurs professionnels pour le traduire en français.

Les analystes de données d’Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l’enchaînement des questions et les intervalles valides).

Avant de régler les derniers détails du sondage pour que celui-ci puisse être utilisé sur le terrain, une préenquête (prélancement) a été menée en anglais et en français. La préenquête a permis d’évaluer les questionnaires en ce qui a trait à la formulation et à l’enchaînement des questions, à la réactivité des répondants et répondantes à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Des questions préliminaires standards du gouvernement du Canada ont également été posées. Puisqu’aucun changement ne s’est avéré nécessaire après la préenquête, les dix réponses ont été prises en compte dans l’ensemble de données définitif.

La version définitive du questionnaire se trouve à l’annexe B.

Travail sur le terrain

Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement d’entrevue téléphonique assistée par ordinateur (ETAO) doté de toutes les fonctions requises. Les entrevues ont duré en moyenne 14,6 minutes.

Tous les répondants et répondantes ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. L’ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages téléphoniques et les normes reconnues par le secteur, de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Une fois recueillies, les données tirées de ce sondage ont été pondérées en fonction de la région et de la taille des entreprises de façon à correspondre aux pourcentages de la liste source.

Taux de réponse

Les taux de réponse sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Répartition des communications
Nombre total de numéros composés 7 127

Inadmissibles (non valides)

1 175

Cas non résolus (NR)

3 066

Pas de réponse/répondeur

3 066

Admissibles sans réponse (IS)

736

Barrière linguistique

35

Incapacité à répondre

27

Rappels manqués (personnes non disponibles)

674

Nombre total de personnes sollicitées

2 150

Refus

1 506

Interruptions

29

Admissibles avec réponse

615

Entrevues achevées

500

Non admissibles – Répondant n’étant pas une entreprise du secteur de la transformation des aliments et des boissons

115

Taux de refus

71,40 %

Taux de réponse

10,33 %

Incidence (globale)

81,30 %

V. Annexe B : questionnaire

Sondage 2023-24 sur des enjeux stratégiques touchant les transformateurs d’aliments et de boissons (vague IV)

Introduction

Bonjour/Hello. Je m’appelle [nom de l’intervieweur]. Je communique avec vous au nom d’Environics, une maison de recherche sur l’opinion publique. Préférez-vous que je continue en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French? Nous réalisons un sondage pour le compte d’Agriculture et Agroalimentaire Canada auprès des transformateurs d’aliments et de boissons sur d’importants enjeux qui touchent le secteur agricole et alimentaire dans l’ensemble du Canada.

Langue de l’entrevue – [Inscrire sans demander]

  1. Anglais
  2. Français

Pouvez-vous confirmer que cette entreprise appartient bien au domaine de la transformation ou la fabrication des aliments ou des boissons?

Puis-je parler à la personne de votre entreprise qui est chargée de la stratégie commerciale ou des opérations? Est-ce que ce serait vous ou une autre personne?

Le sondage prendra 15 minutes de votre temps. Votre participation est volontaire et votre décision d’y répondre ou non n’aura aucune incidence sur vos rapports avec le gouvernement du Canada. Nous respecterons votre anonymat et la confidentialité de vos réponses. Les renseignements que vous fournirez seront gérés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et aux autres lois applicables en matière de protection de la vie privée.

Puis-je continuer?

Notes à l’intention de l’intervieweur :

Note : Si un répondant vous pose des questions au sujet de la légitimité de ce projet ou s’il désire formuler une plainte ou un commentaire concernant le projet, il peut composer le numéro 1-800-XXX-XXXX.

Note : Si un répondant demande de s’entretenir avec un responsable de l’étude d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, veuillez prendre en note son nom et son numéro de téléphone et lui indiquer qu’Alexandra Bray d’Agriculture et Agroalimentaire Canada communiquera avec lui.

Profil de l’entreprise

Pour commencer :

  1. Dans quelle province ou quel territoire est situé le siège social de votre entreprise? [Ne pas lire la liste; accepter 1 réponse]
    1. 01. Terre-Neuve-et-Labrador
    2. 02. Nouvelle-Écosse
    3. 03. Île-du-Prince-Édouard
    4. 04. Nouveau-Brunswick
    5. 05. Québec
    6. 06. Ontario
    7. 07. Manitoba
    8. 08. Saskatchewan
    9. 09. Alberta
    10. 10. Colombie-Britannique
    11. 11. Territoires du Nord-Ouest
    12. 12. Yukon
    13. 13. Nunavut
    14. 14. Le siège social n’est pas au Canada  Remercier/mettre fin à l’entretien
    15. 99. Ne sait pas/aucune réponse
  2. Quel est votre poste au sein de l’entreprise? [Ne pas lire la liste; accepter 1 réponse]
    1. 01. Vice-président, Opérations
    2. 02. Vice-président, Stratégie commerciale
    3. 03. Vice-président, Marketing
    4. 04. Président et chef de la direction (PDG)
    5. 05. Propriétaire/exploitant
    6. 06. Président
    7. 07. Directeur (par exemple, finances, marketing)
    8. 08. Opérations (par exemple, superviseur, gestionnaire)
    9. 88. Autre (veuillez préciser) [Intervieweur, inscrire la réponse]
  3. Depuis environ combien de temps votre entreprise œuvre-t-elle dans le secteur de la transformation des aliments et des boissons? [Ne pas lire la liste; accepter 1 réponse]
    1. 01. Moins d’une année
    2. 02. De 1 an à moins de 5 ans
    3. 03. De 5 ans à moins de 10 ans
    4. 04. De 10 ans à moins de 20 ans
    5. 05. De 20 ans à moins de 30 ans
    6. 06. 30 ans ou plus
    7. 99. Ne sait pas/aucune réponse
  4. Quels types d’aliments ou de boissons votre entreprise transforme-t-elle ou fabrique-t-elle? [Ne pas lire la liste, réponse multiple]
    1. 01. Fabrication d’aliments pour animaux (3111)
    2. 02. Mouture de grains céréaliers et de graines oléagineuses (3112)
    3. 03. Fabrication de sucre et de confiseries (3113)
    4. 04. Mise en conserve de fruits et de légumes et fabrication de spécialités alimentaires (3114)
    5. 05. Fabrication de boissons non alcoolisées (3121)
    6. 06. Fabrication de boissons alcoolisées [brasseries] (31212)
    7. 07. Fabrication de boissons alcoolisées [vineries] (31213)
    8. 08. Fabrication de boissons alcoolisées [distilleries] (31214)
    9. 09. Fabrication de produits laitiers (3115)
    10. 10. Abattage d’animaux [sauf les volailles] (311611)
    11. 11. Fonte de graisses animales et transformation de la viande provenant de carcasses (311614)
    12. 12. Transformation de la volaille (311615)
    13. 13. Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer (3117)
    14. 14. Boulangeries et fabrication de tortillas (3118)
    15. 15. Production de sirop d’érable et d’autres produits de l’érable (111994)
    16. 16. Fabrication de pâtes alimentaires sèches, de nouilles, de pâte et de mélanges de farine (311824)
    17. 17. Fabrication de sauces (311941)
    18. 88. Fabrication d’autres aliments (3119), veuillez préciser [Intervieweur, inscrire la réponse]
    19. 99.  Ne sait pas/aucune réponse
  5. En ce qui concerne les deux dernières années, veuillez me dire si chacun de ces éléments a été considéré comme une priorité élevée, moyenne ou faible pour votre entreprise. [Alterner l’ordre des choix de réponse]
    1. Prendre en compte la perception, l’image et la confiance du public. La confiance du public désigne la confiance des consommateurs envers des enjeux comme la salubrité des aliments, le bien-être des animaux et la fiabilité et la compétence du secteur.
    2. Résoudre les problèmes de la chaîne d’approvisionnement
    3. Aborder les questions de main-d’œuvre, notamment la capacité et le maintien en poste
    4. Réduire le gaspillage et les déchets alimentaires qui découlent de la transformation
    5. Améliorer la durabilité environnementale
    6. Promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion
    7. S’occuper de la santé mentale du personnel
    8. S’efforcer de stabiliser le coût des aliments pour les consommateurs
      1. 01. Priorité faible
      2. 02. Priorité moyenne
      3. 03. Priorité élevée
      4. 99. Ne sait pas/préfère ne pas répondre (Spontanément)

Confiance du public

  1. Parmi les initiatives ou programmes suivants, lesquels votre entreprise a-t-elle mis en œuvre? Si un élément ne s’applique pas à votre entreprise, veuillez le mentionner. [Alterner l’ordre des choix de réponse et lire la liste]

    Environnement [Ne pas lire]

    1. 01. Programmes de gestion de l’environnement
    2. 02. Mesures visant à préserver l’eau
    3. 03. Programmes d’emballages écologiques ou de réduction de l’usage du plastique
    4. 04. Installation de technologies plus écoénergétiques, comme des refroidisseurs écoénergétiques
    5. 05. Utilisation d’énergie propre, comme l’énergie éolienne ou solaire, pour effectuer vos activités
    6. 06. Programmes de transport durable
    7. 07. Stratégie d’adaptation au climat

    Gaspillage et pertes alimentaires [Ne pas lire]

    1. 08. Programmes pour réduire le gaspillage et les déchets alimentaires

    Questions liées au travail [Ne pas lire]

    1. 09. Programme en matière de diversité, d’équité et d’inclusion de la main-d’œuvre
    2. 10. Politiques en matière de maintien en poste et d’absentéisme des employés
    3. 11. Initiatives concernant la santé mentale de la main-d’œuvre

    Confiance du public [Ne pas lire]

    1. 12. Pratiques améliorées pour assurer le bien-être des animaux
    2. 13. Meilleur contenu nutritionnel/ingrédients sains
    3. 14. Système de traçabilité
    4. 15. Systèmes d’assurance ou certifications comme les produits biologiques, casher ou provenant de sources durables
    5. 16. Communication ou messages sur la salubrité des aliments
      1. 01. Oui
      2. Non 
      3. Ne s’applique pas

    Emballages de plastique

  2. Votre entreprise prend-elle ou compte-t-elle prendre des mesures visant à réduire ou à modifier ses emballages de plastique?
    1. 01. Oui
    2. 02. Non
    3. 03. L’entreprise n’utilise pas de plastique [Ne pas lire]
  3. [Si oui : » à Q7] Quelles mesures avez-vous prises ou prendrez-vous? [Ne pas lire la liste, réponse multiple]
    1. 01. Réduire la quantité de plastique
    2. 02. Éliminer le plastique complètement
    3. 03. Passer à un autre matériau
    4. 04. Passer à un autre type de plastique (par exemple, plus facilement recyclable, compostable ou fabriqué à partir de la biomasse)
    5. 05. Intégrer du contenu recyclé
    6. 06. Intégrer des emballages réutilisables (sans égard au matériel)
    7. 88. Autre [Intervieweur, inscrire la réponse]
  4. [Si oui : » à Q7] Quels ont été les principaux facteurs vous incitant à planifier ou à prendre ces mesures? [Ne pas lire la liste, réponse multiple]
    1. 01. Pour répondre aux demandes des consommateurs ou céder aux pressions de la population
    2. 02. Pour répondre à la demande de nos entreprises clientes
    3. 03. Pour obtenir ou conserver notre accès au marché
    4. 04. Parce que nous croyons qu’il s’agit de la bonne chose à faire
    5. 05. Pour éviter des réactions négatives, une couverture médiatique défavorable ou une autre exposition publique nuisible
    6. 06. Pour obtenir un avantage concurrentiel au sein de notre secteur
    7. 07. Pour atténuer les répercussions sur l’environnement
    8. 08. Pour réduire les coûts
    9. 09. Pour nous conformer à un guide de conception ou à un engagement multilatéral (comme le Pacte canadien sur les plastiques)
    10. 10. Pour nous conformer aux exigences gouvernementales
    11. 11. Parce que la conception actuelle ne permet pas de recycler efficacement nos emballages
    12. 88. Autre [Intervieweur, inscrire la réponse]
  5. S’il y a lieu, quels sont les obstacles à la réduction des emballages de plastique à usage unique dans votre entreprise? [Ne pas lire la liste, réponse multiple]
    1. 01. Disponibilité d’emballages de rechange remplissant les mêmes fonctions (par exemple, conservation des aliments)
    2. 02. Augmentation des coûts
    3. 03. Absence de systèmes de réutilisation-remplissage au détail (par exemple, les denrées en vrac, les produits secs)
    4. 04. Spécifications du détaillant pour l’emballage
    5. 05. Incapacité à utiliser des matériaux de rechange
    6. 06. Disponibilité de matériaux de rechange
    7. 07. Capacités de la main-d’œuvre
    8. 08. Problèmes liés au commerce
    9. 09. Autre [Intervieweur, inscrire la réponse]
    10. 10. Aucun obstacle [Exclusif]

    10B. Quels changements dans la chaîne d’approvisionnement pourraient aider à réduire l’emballage à usage unique dans le secteur de la transformation de produits alimentaires? [Ne pas lire la liste, réponse multiple]

    1. 01. Mise en œuvre de systèmes normalisés de réutilisation-remplissage à grande échelle
    2. 02. Modifications des pratiques de transport, de distribution et de stockage
    3. 03. Changements dans les canaux d’approvisionnement (par exemple, chaînes d’approvisionnement plus courtes)
    4. 04. Changements dans le comportement des consommateurs quant aux emballages à usage unique
    5. 05. Changements dans les politiques et pratiques des détaillants (par exemple, spécifications d’emballage, relations fournisseur-détaillant)
    6. 06. Autre [Intervieweur, inscrire la réponse]
    7. 07. Je ne saurais dire/je préfère ne pas répondre [Non suggéré]

Gaspillage alimentaire

Nous aimerions connaître la réflexion de votre entreprise au sujet du problème de gaspillage alimentaire et les solutions qu’elle met en place pour le résoudre.

  1. Je vais nommer différentes causes du gaspillage alimentaire qui découle de la transformation. Pour chacune d’entre elles, dites-moi si elle contribue beaucoup, contribue un peu ou ne contribue pas du tout au gaspillage et aux pertes alimentaires dans le cadre des activités de votre entreprise. [Alterner l’ordre des choix de réponse]
    1. Retards d’expédition ou liés au transport
    2. Problèmes ou bris d’équipement
    3. Incapacité de réutiliser ou de réintégrer les produits non conformes
    4. Inexactitude des prévisions en matière d’offre et de demande
    5. Modifications de la chaîne de production
    6. Manque de personnel ou problèmes de dotation en personnel
    7. Article de mauvaise qualité/rejet en raison des normes de qualité
    8. Rejet en raison de problèmes réglementaires (par exemple, étiquetage inadéquat, rappels)
      1. 01. Contribue beaucoup
      2. 02. Contribue un peu
      3. 03. Ne contribue pas du tout au gaspillage alimentaire
      4. 04. Ne sait pas/préfère ne pas répondre (Spontanément)
  2. Quelles pratiques, le cas échéant, votre entreprise a-t-elle mises en place pour gérer ou réduire le gaspillage et les pertes alimentaires? [Ne pas lire la liste, réponse multiple]
    1. 01. Compostage
    2. 02. Développement de nouveaux produits alimentaires ou ingrédients (par exemple, recyclage à gain de valeur)
    3. 03. Détournement vers les produits alimentaires pour animaux
    4. 04. Biocarburants, produits biochimiques et biomatériaux (y compris les biodigesteurs)
    5. 05. Mesure et suivi, optimisation des processus ou évaluations du gaspillage
    6. 06. Mise en œuvre d’une nouvelle technologie (par exemple, traçabilité des aliments)
    7. 07. Emballage durable
    8. 08. Optimisation de la chaîne logistique (réduction du temps de transport)
    9. 09. Entreposage frigorifique amélioré
    10. 10. Meilleure formation des employés
    11. 11. Don des surplus de nourriture ou de produits (par exemple, à des refuges)
    12. 12. Diffusion d’information aux consommateurs pour les aider à éviter le gaspillage alimentaire (par exemple, conseils d’entreposage, recettes)
    13. 88. Autre [Intervieweur, inscrire la réponse]
    14. 99. Rien n’a été fait pour gérer ou réduire le gaspillage et les pertes alimentaires
  3. [Si Q12 est égal à 98, rien n’a été fait] Pourquoi votre entreprise n’a-t-elle mis en œuvre aucune pratique pour gérer le gaspillage et les pertes alimentaires? [Réponse ouverte]
  4. [Si Q12 n'est pas égal à 98] Quels sont, le cas échéant, les obstacles à la mise en œuvre de nouvelles pratiques dans votre entreprise pour gérer et réduire le gaspillage et les pertes alimentaires? [Ne pas lire; réponse multiple]
    1. 01. Obstacles financiers / pas assez d’argent / coût élevé de l’investissement
    2. 02. Infrastructure insuffisante
    3. 03. Manque de personnel / problèmes de dotation en personnel
    4. 04. Manque d’expertise au sein de l’entreprise / manque de connaissances / ne sait pas comment
    5. 05. Manque de temps / prend trop de temps / pas de temps pour apprendre
    6. 06. Ce n’est pas une priorité pour le moment
    7. 07. Obstacles réglementaires
    8. 08. Gaspillage inhérent à la nature du produit ou du processus / le processus ne crée tout simplement pas beaucoup de déchets
    9. 98. Aucun obstacle
    10. 88. Autre [Intervieweur, inscrire la réponse]

Initiatives d’AAC

Changeons de sujet…

  1. Avez-vous vu, entendu ou lu quelque chose au sujet du Partenariat canadien pour une agriculture durable?
    1. 01. Oui
    2. 02. Non [Passer à Q17]
    3. 03. Je ne saurais dire [Passer à Q17]
    4. 99. Aucune réponse [Passer à Q17]
  2. Quelle est votre impression générale du Partenariat canadien pour une agriculture durable? [Lire la liste]
    1. 01. Très positive
    2. 02. Assez positive
    3. 03. Ni positive ni négative
    4. 04. Assez négative
    5. 05. Très négative
    6. 99.  [Ne pas lire] : Ne sait pas/préfère ne pas répondre
  3. [Poser seulement si « oui » à Q6 01] Votre entreprise a-t-elle constaté des avantages économiques découlant de la mise en œuvre de mesures de gérance de l’environnement?
    1. 01. Oui
    2. 02. Non
    3. 03. Ne sait pas/préfère ne pas répondre

Démographie de l’entreprise

Enfin, nous voulons vous poser quelques questions au sujet de votre entreprise.

  1. Combien d’employés travaillent pour votre entreprise au Canada? Veuillez inclure les employés à temps partiel comme des équivalents temps plein.

    [Inscrire un nombre]
    99. Ne sait pas/aucune réponse

  2. Au cours du dernier exercice financier, à combien s’élevait le total des revenus de votre entreprise?

    [Inscrire un nombre]
    99. Ne sait pas/aucune réponse

  3. Votre entreprise de transformation est-elle certifiée biologique ou en voie de l’être? [Coder une réponse]
    1. 01. Oui – certifiée biologique
    2. 02. Oui – en processus d’obtenir la certification biologique
    3. 03. Non
    4. 99. Ne sait pas/préfère ne pas répondre
  4. Cette entreprise est-elle détenue à majorité (51 % ou plus) par une ou plusieurs personnes appartenant à l’un des groupes suivants? [Ne pas lire la liste, réponse multiple]
    1. 01. Autochtones, c’est-à-dire membres des Premières Nations ou des communautés métisses ou inuites
    2. 02. Personnes handicapées
    3. 03. Groupes racisés
    4. 04. Femmes
    5. 05. Jeunes (35 ans et moins)
    6. 06. Personnes qui se définissent comme 2SLGBTQ2I+
    7. 07. Non [Non suggéré; réponse exclusive]
    8. 99. Ne sait pas/préfère ne pas répondre

Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre au sondage. Les résultats de la recherche seront rendus publics au cours des prochains mois sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada.