Rapport final de 2024
Préparé pour le Centre de la sécurité des télécommunications Canada
Nom du fournisseur : Phoenix SPI
Numéro de contrat : CW2346933
Date d’attribution du contrat : 2024-01-23
Valeur du contrat : 81 085,41 $ (incluant les taxes applicables)
Date de présentation du rapport : 2024-03-31
Numéro d’enregistrement : POR no 119-23
Pour plus d’information sur le présent rapport, veuillez communiquer avec le CST à l’adresse : media@cse-cst.gc.ca.
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage en ligne mené par Phoenix SPI auprès de 2 222 Canadiens et Canadiennes de 18 ans et plus pour le compte du Centre de la sécurité des télécommunications (CST) entre le 29 février et le 19 mars 2024.
This publication is also available in English under the title : Get Cyber Safe Awareness Tracking Survey
Cette publication ne peut être reproduite qu’à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue du CST. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec le CST à l’adresse suivante : media@cse-cst.gc.ca.
Numéro de catalogue :
D96-17/2024F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-72843-8
Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR no 119-23) :
Numéro de catalogue : M144-294/2024E-PDFLe Centre de la sécurité des télécommunications (CST) a chargé Phoenix Strategic Perspectives Inc. (Phoenix SPI) de réaliser le sondage de suivi biennal en ligne sur la connaissance de la campagne Pensez cybersécurité.
Le CST est l’organisme national de cryptologie chargé de préserver, pour le gouvernement du Canada, la sécurité des technologies de l’information et de recueillir du renseignement électromagnétique étranger. Dans le cadre de ses activités axées sur la cybersécurité, le CST exploite le Centre pour la cybersécurité, qui est la source unifiée d’avis, de conseils, de services et de soutien spécialisés en matière de cybersécurité pour la population canadienne. Depuis 2018, le CST dirige la campagne nationale de sensibilisation du public Pensez cybersécurité, qui a été créée pour renseigner les Canadiens et les Canadiennes au sujet de la cybersécurité et des mesures simples qu’ils peuvent prendre pour se protéger en ligne.
À l’appui de la campagne Pensez cybersécurité, le CST a mené une recherche sur l’opinion publique (ROP) axée sur les attitudes et les comportements des Canadiens et des Canadiennes en ligne. La ROP a d’abord pris la forme d’un sondage téléphonique national en 2020, suivi d’un sondage national en ligne en 2022 (pour suivre les changements au fil du temps). Auparavant, Sécurité publique Canada avait mené une ROP pour la campagne Pensez cybersécurité en 2011, 2017 et 2018. Les deux enquêtes ont été conçues dans le but de recueillir des données sur les connaissances et les attitudes de la population canadienne en ligne à l’égard de la cybersécurité dans le contexte de la campagne de sensibilisation du public Pensez cybersécurité.
Au printemps 2022, le CST a également effectué un sondage distinct à titre de contribution au rapport intitulé Oh Behave! Rapport annuel sur les attitudes et comportements en matière de cybersécurité, qui n’était auparavant mené qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le rapport Oh Behave! est un rapport de recherche annuel qui vise à mieux comprendre les attitudes et les comportements des gens en matière de sécurité. Un volet canadien a été ajouté pour l’enquête de 2022, qui mettait l’accent sur le facteur humain du cyberrisque, en particulier les comportements de cybersécurité de base, comme la création et la gestion de mots de passe, l’application de l’authentification multifactorielle (AMF), l’installation des plus récentes mises à jour, la vérification de la légitimité des messages, la reconnaissance et le signalement des tentatives d’hameçonnage et la sauvegarde des données.
Pour cette itération de l’enquête, le sondage de 2022 du CST sur la campagne Pensez cybersécurité et le sondage Oh Behave! de 2024 ont été fusionnés en vue de créer un questionnaire complet qui permettrait de faire ce qui suit :
La ROP de cette année éclairera l’orientation de la campagne Pensez cybersécurité, ainsi que d’autres communications et messages publics du CST. Les résultats de la recherche seront utilisés à deux fins. Ils aideront la campagne Pensez cybersécurité à sensibiliser la population canadienne à la sécurité en ligne, en plus de soutenir les futures activités de politique et de communication du Centre pour la cybersécurité et du CST.
Un sondage en ligne de 15 minutes a été mené auprès de 2 222 Canadiens et Canadiennes en ligne de 18 ans et plus. Entre autres, 619 parents d’enfants de moins de 18 ans y ont répondu, tout comme 301 personnes qui sont propriétaires ou gestionnaires d’une petite et moyenne entreprise comptant un effectif d’au plus 100 personnes.
L’échantillon est tiré de l’échantillon populationnel aléatoire d’Advanis, qui a été développé à l’aide d’un recrutement fondé sur les probabilités, plus précisément de la méthode de composition aléatoire par l’entremise de la réponse vocale interactive et d’entrevues téléphoniques assistées par ordinateur (ETAO) en direct. Ce panel de plus de 600 000 personnes peut être considéré comme représentatif du grand public au Canada.
Les résultats ont été pondérés pour refléter la répartition réelle des Canadiens et des Canadiennes selon la région, l’âge et le genre. La marge d’erreur pour un échantillon de cette taille est de ±2 %, 19 fois sur 20. Les marges d’erreur sont plus grandes pour les résultats relatifs aux sous-groupes de l’échantillon total. Le travail sur le terrain a été effectué du 29 février au 19 mars 2024. De plus amples renseignements sur la méthodologie se trouvent à l’annexe Spécifications techniques.
La grande majorité des Canadiens et des Canadiennes en ligne (86 %) ont déclaré qu’ils prenaient des précautions pour protéger leurs comptes en ligne et dans les médias sociaux, ainsi que leurs appareils et réseaux. Les deux tiers (65 %) ne supposent pas que leurs appareils sont automatiquement sécurisés.
Huit personnes sur 10 (81 %) savent comment installer les plus récentes mises à jour de logiciels et d’applications sur leurs appareils. Parmi ces répondants, près de neuf personnes sur 10 (88 %) le font régulièrement et près de la moitié (48 %) le font toujours lorsqu’ils sont avisés que des mises à jour sont disponibles. Les personnes qui installent régulièrement des mises à jour ont tendance à le faire immédiatement : 51 % ont activé la fonction des mises à jour automatiques et 19 % procèdent à la mise à jour dès qu’ils reçoivent une notification à cet effet.
En plus d’installer des mises à jour, les Canadiens et les Canadiennes en ligne sont au courant des mesures possibles pour sécuriser leurs comptes et ont tendance à les utiliser. Neuf répondants sur 10 (90 %) ont entendu parler de l’authentification multifactorielle (AMF) et la plupart des personnes qui connaissent l’AMF (87 %) savent comment l’activer et l’utilisent régulièrement. Les gens qui n’utilisent pas régulièrement l’AMF doivent être convaincus de l’utilité de cette mesure de sécurité supplémentaire. Quatre non-utilisateurs sur 10 (39 %) ne croient pas que l’AMF mettra un terme aux activités des cybercriminels, 24 % ne voient aucun avantage à utiliser l’authentification multifactorielle, 21 % considèrent que cela n’est pas nécessaire si leur appareil fonctionne et 19 % ne comprennent tout simplement pas comment l’utiliser. Parmi les personnes qui n’utilisent plus l’authentification multifactorielle, la plus grande proportion (29 %) d’entre elles ont indiqué que l’authentification multifactorielle prend trop de temps.
En ce qui concerne les mots de passe, un peu plus des trois quarts (76 %) des Canadiens et des Canadiennes en ligne optent pour des mots de passe complexes en utilisant une combinaison de lettres, de chiffres et de symboles. De plus petites proportions de répondants utilisent un mot de passe unique pour chaque compte (35 %), un gestionnaire de mots de passe (30 %) ou un mot de passe de quatre à 15 caractères (27 %). Pour les comptes en ligne importants, la moitié des personnes se servent de mots de passe uniques en tout temps (31 %) ou la plupart du temps (27 %).
Alors que de nombreux Canadiens et des Canadiennes adoptent des pratiques qui aideront à protéger leurs comptes en ligne, certains ont déclaré que certaines mesures pourraient mettre leur compte en danger : 39 % permettent aux navigateurs ou aux applications d’inscrire automatiquement leurs mots de passe, 36 % prennent en note leurs mots de passe, 31 % utilisent le même mot de passe pour plusieurs comptes, 10 % optent pour des mots de passe simples et faciles à retenir et 2 % divulguent leur mot de passe.
De plus, les Canadiens et les Canadiennes prennent des mesures pour vérifier la légitimité d’un site Web. La majorité des répondants analysent l’aspect général du site Web (58 %) ou vérifient si la barre d’adresse (54 %) contient « https ». Bon nombre de personnes vérifient également si la barre d’adresse du site Web renferme un cadenas verrouillé (45 %) ou mènent des recherches pour valider la légitimité d’un site Web (42 %). La plupart des Canadiens et des Canadiennes en ligne reconnaissent également les signes de tentatives d’hameçonnage, y compris des allégations au sujet de comptes qu’ils n’ont pas ou des livraisons inattendues (89 %), des demandes de renseignements de nature délicate (88 %) et des messages contenant des adresses de courriel incorrectes, des liens inconnus ou des fautes d’orthographe ou de grammaire (86 %). Un nombre presque tout aussi important reconnaît que les messages proposant des offres trop bonnes pour être vraies (83 %) et renfermant des pièces jointes inattendues ou inutiles (79 %) sont également des signes de tentatives d’hameçonnage.
Plus des trois quarts (78 %) des Canadiens et des Canadiennes en ligne n’ont jamais été victimes d’une arnaque en ligne qui leur a fait perdre de l’argent ou des données. Cela dit, jusqu’à environ le quart des Canadiens ont été victimes d’autres types de cyberattaques : 28 % d’un courriel frauduleux, 25 % d’une attaque de la part d’un logiciel malveillant, 24 % d’une fraude par texto, 20 % d’une arnaque par hameçonnage, 15 % d’un piratage de compte de médias sociaux et de 6 % d’un vol d’identité. Bien que la fréquence des cyberattaques ne soit pas élevée, les deux tiers (65 %) des Canadiens et des Canadiennes en ligne s’inquiètent de la cybercriminalité liée à l’intelligence artificielle (IA); la moitié (51 %) craignent d’être victimes de la cybercriminalité en général et un quart (24 %) pensent qu’il est probable qu’ils seront victimes d’au moins une des nombreuses cybermenaces au cours de la prochaine année : une cybermenace qui compromet la sécurité de leurs renseignements personnels (19 %), qui cause la perte de fichiers ou de photos (8 %) ou qui entraîne des pertes financières (7 %).
Lorsqu’on leur a demandé quels types de cybermenaces les inquiètent le plus, 76 % des Canadiens et des Canadiennes en ligne ont mentionné le vol d’identité. En outre, environ six personnes sur 10 sont préoccupées d’abord et avant tout par les pertes financières (63 %) ainsi que les virus, les logiciels espions et les logiciels malveillants (59 %). La moitié (49 %) craignent les atteintes à la vie privée, 44 % les attaques par rançongiciel, 43 % la perte de données personnelles et 39 % la perte d’informations ou de fichiers. Les Canadiens et les Canadiennes sont moins susceptibles d’être préoccupés par les tentatives d’hameçonnage; 35 % ont déclaré que c’est le type de menace qui les préoccupe le plus. Les niveaux plus faibles d’inquiétude peuvent être attribuables à la confiance qu’ont les Canadiens et les Canadiennes en ligne en leur capacité à identifier une tentative d’hameçonnage ou un lien malveillant. Près des trois quarts (73 %) sont convaincus qu’ils peuvent y parvenir.
En ce qui concerne les attaques par rançongiciel, 2 % des personnes sondées ont été victimes d’une telle attaque, 4 % pensent qu’il est probable qu’elles soient victimes d’une telle attaque au cours de la prochaine année et 24 % pensent qu’elles sont vulnérables à ce type d’attaque. Si elles étaient victimes d’une attaque par rançongiciel, la majorité des personnes en ligne réinitialiseraient leurs mots de passe (56 %), prendraient une photo du message du rançongiciel (54 %) ou le signaleraient à la police locale (52 %).
La majorité des Canadiens et des Canadiennes en ligne ont déclaré être assez (44 %) ou bien (27 %) préparés pour faire face aux cybermenaces. Le quart (26 %) ont dit qu’ils ne se sentaient pas préparés et ont principalement invoqué deux raisons : la futilité (il n’est pas possible de se protéger en ligne) et le manque de connaissances (ne pas savoir où obtenir cette information, ne pas connaître les différentes menaces et ne pas avoir d’information simple à sa disposition).
Sept Canadiens et Canadiennes sur 10 (70 %) sont convaincus qu’ils peuvent se protéger en ligne s’ils disposent de renseignements fiables concernant les mesures à prendre. Près des deux tiers (63 %) estiment savoir comment trouver de l’information pratique pour assurer leur protection en ligne et exactement la moitié (50 %) jugent qu’ils disposent de suffisamment d’information sur les mesures à prendre pour se protéger contre les cybermenaces.
Soixante et un pour cent des Canadiens et des Canadiennes préféreraient obtenir de l’information pour se protéger contre les cybermenaces au moyen de sites Web. Quatre sur 10 ont exprimé une préférence pour les listes de choses à faire (41 %) et les vidéos didactiques (41 %). Environ le tiers (35 %) seraient intéressés par des fiches d’information ou des infographies.
Très peu de gens (4 %) ont entendu parler de la campagne Pensez cybersécurité. Parmi les personnes qui étaient au courant de la campagne lorsqu’on faisait un rappel assisté (11 %), un peu plus du tiers (36 %) ont indiqué avoir lu quelque chose à ce sujet dans les médias sociaux. Environ le quart ont vu un segment aux nouvelles ou dans le journal (27 %), en ont entendu parler dans une émission de radio ou un balado (25 %) ou ont visionné une vidéo en ligne (25 %). Un nombre moins important de personnes ont visité le site Web de pensezcybersecurite.ca (16 %) ou ont entendu parler de la campagne par une autre personne (8 %).
Plus des trois quarts des propriétaires et gestionnaires ou superviseurs d’entreprise (78 %) ont déclaré que leur entreprise avait pris des mesures pour se protéger contre les cybermenaces. Au moins la moitié des personnes sondées ont indiqué que leur entreprise exigeait une protection par mot de passe sur tous les appareils (57 %), qu’elle effectuait les mises à jour de logiciels de sécurité sur tous les ordinateurs (55 %) et qu’elle se servait d’un mot de passe ou de l’authentification de l’utilisateur pour l’accès sans fil et à distance (51 %).
Lorsqu’il s’agit de protéger leur entreprise contre les cybermenaces, environ quatre personnes sur 10 ont déclaré que leur organisation pourrait tirer parti de directives pour réagir à une cyberattaque (44 %), d’une liste des types de menaces qui existent et des signaux à surveiller (42 %) ou des mesures pour protéger les appareils mobiles dans un lieu public (38 %).
En ce qui a trait aux activités courantes de leur entreprise, près du quart des entreprises sondées sont préoccupées par les interruptions de travail (23 %) et presque autant s’inquiètent des atteintes à la réputation de l’organisation (22 %) ou des pertes financières (22 %). Seize pour cent craignent que les données de leur entreprise ne soient détenues en vue d’obtenir une rançon.
Six entreprises sur 10 sont au moins modérément préparées à se défendre contre les attaques par rançongiciel. Les mesures mises en œuvre par au moins un tiers des entreprises pour se protéger contre ce type d’attaque comprennent l’utilisation de logiciels antivirus (52 %), la mise à jour des systèmes d’exploitation, des logiciels et des applications (50 %), l’utilisation de l’AMF (46 %), la sauvegarde de fichiers (46 %) et la sauvegarde de fichiers à l’extérieur du Web (36 %). Bien qu’ils soient préparés dans une certaine mesure, un peu plus de la moitié des propriétaires et des gestionnaires d’entreprise prévoient qu’il faudrait déployer des efforts (38 %) pour se remettre d’une attaque par rançongiciel ou qu’il serait difficile (17 %) de s’en remettre.
Comme nous l’avons mentionné, la présente étude comprenait un suréantillonnage des parents. Les parents ont tendance à différer des Canadiens et des Canadiennes en ligne qui n’ont pas d’enfants en ce qui concerne leur niveau perçu de connaissances en matière de sécurité en ligne et le rôle qu’ils jouent dans le soutien des autres personnes branchées. Les parents sont plus susceptibles de se décrire comme étant branchés à Internet tout le temps, possédant un niveau avancé de connaissances concernant la sécurité en ligne et agissant à titre de soutien pour les membres de leur famille en matière de sécurité en ligne.
Malgré leurs connaissances, les parents ont moins tendance à prendre des précautions pour protéger leurs comptes en ligne, à installer les plus récentes mises à jour de logiciels ou d’applications et à utiliser un mot de passe unique pour chaque compte. Cela dit, lorsqu’il s’agit d’éviter les sites Web dangereux et de repérer les messages d’hameçonnage, les parents sont plus enclins à vérifier le sceau de confiance de site Web et d’analyser l’aspect général du site Web. Ils ont aussi plus conscience que les offres trop belles pour être vraies, les pièces jointes inattendues et la conception graphique non professionnelle sont des signes de tentatives d’hameçonnage. Comme on pouvait s’y attendre, les parents sont également plus confiants dans leur capacité à identifier une tentative d’hameçonnage ou un lien malveillant et ils sont moins susceptibles de s’inquiéter de la cybercriminalité liée à l’IA.
En général, une grande majorité de la population canadienne prend des précautions pour assurer sa sécurité en ligne, la plupart des gens installant régulièrement des mises à jour et utilisant l’authentification multifactorielle. Bon nombre des personnes sondées se servent la plupart du temps de mots de passe uniques pour des comptes en ligne importants et de mots de passe complexes. Voici les observations finales :
La valeur du contrat était de 81 085,41 $ (incluant les taxes applicables).
En ma qualité de cadre supérieure de Phoenix Strategic Perspectives, je certifie par la présente que les produits livrés sont en tout point conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique qui sont décrites dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits finaux ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote aux élections, les préférences de partis politiques, les positions vis-à-vis de l’électorat ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son dirigeant.
(Original signé par)
Alethea Woods
Présidente
Phoenix Strategic Perspectives Inc.
On a demandé aux répondants d’indiquer dans quelle mesure ils étaient d’accord ou en désaccord avec huit énoncés concernant des préoccupations en matière de cybersécurité. Pour ce faire, ils devaient utiliser une échelle de 10 points, où 1 signifiait « fortement en désaccord » et 10, « entièrement d’accord ». Les deux tiers (65 %) des Canadiens et des Canadiennes en ligne ont indiqué qu’ils s’inquiétaient de la cybercriminalité liée à l’intelligence artificielle (IA) (cotes de 7 à 10 sur l’échelle de 10 points) et la moitié (51 %) craignent d’être victimes d’un acte de cybercriminalité en général. En outre, beaucoup se considèrent comme une cible probable (56 % étaient en désaccord avec l’affirmation « Je suis peu susceptible d’être la cible d’un cybercrime »).
Lorsqu’il s’agit de se protéger en ligne, les Canadiens et Canadiennes avaient une opinion mitigée par rapport à ce qui suit : « me protéger complètement en ligne coûte cher » (37 % étaient d’accord, 27 % se disaient ni d’accord ni en désaccord et 36 % étaient en désaccord), « la plupart des informations sur les moyens de rester en sécurité en ligne portent à confusion » (32 % étaient d’accord, 28 % se disaient ni d’accord ni en désaccord et 40 % étaient en désaccord) et « je trouve facile d’être en sécurité quand je suis en ligne » (27 % étaient d’accord, 37 % se disaient ni d’accord ni en désaccord et 36 % étaient en désaccord). Un nombre relativement faible de personnes présument que leurs appareils sont automatiquement sécurisés (15 %) et ne voient pas l’intérêt d’essayer de protéger leurs renseignements, car ces derniers sont déjà en ligne (12 %).
D'accord (7-10) | Ni d'accord ni en désaccord (5-6) | En désaccord (1-4) | |
---|---|---|---|
Je m’inquiète de la cybercriminalité liée à l’intelligence artificielle (IA). | 65 % | 19 % | 16 % |
Je m’inquiète à l’idée d’être victime d’un cybercrime. | 51 % | 23 % | 26 % |
Me protéger complètement en ligne coûte cher. | 37 % | 27 % | 36 % |
La plupart des informations sur les moyens de rester en sécurité en ligne portent à confusion. | 32 % | 28 % | 40 % |
Je trouve ça facile d’être en sécurité quand je suis en ligne. | 27 % | 37 % | 36 % |
Je suis peu susceptible d’être la cible d’un cybercrime. | 19 % | 26 % | 56 % |
Je suppose que tous mes appareils sont automatiquement sécurisés. | 15 % | 20 % | 65 % | Je ne comprends pas pourquoi je devrais mieux me protéger, car mes renseignements sont déjà en ligne. | 12 % | 16 % | 72 % |
QCS1a-k. À quel point êtes-vous d’accord avec les énoncés suivants sur la cybersécurité? Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
Voici les différences dignes de mention entre les sous-groupes :
Un peu plus d’une personne sur 10 (15 %) a indiqué qu’elle comptait sur d’autres personnes, comme sa famille ou ses collègues, pour assurer sa sécurité en ligneFootnote 1. On a demandé aux gens d’indiquer dans quelle mesure ils étaient d’accord ou en désaccord, en utilisant une échelle de 10 points, avec l’énoncé « Je compte sur d’autres personnes (p. ex., ma famille, mes collègues) pour assurer ma sécurité en ligne ».
En ce qui concerne l’aide ou les conseils en matière de cybersécurité en général, un peu plus de la moitié des Canadiens et des Canadiennes en ligne comptent sur les entreprises de TI (31 %) ou leur famille (26 %). Deux personnes sur 10 comptent sur des amis (10 %) ou des collègues de travail (10 %), tandis que moins d’une personne sur 10 (8 %) se tourne vers le gouvernement, comme les sites Web du gouvernement. Six pour cent ont dit spontanément qu’ils géraient leur propre cybersécurité et qu’ils ne comptaient sur personne pour obtenir de l’aide ou des conseils.
Neuf pour cent des personnes sondées ont mentionné d’autres sources d’aide ou de conseils. Les types de réponses dans la catégorie « autre » comprenaient entre autres des experts en sécurité, des applications de sécurité, des médias sociaux (YouTube, Reddit), des émissions de radio et de télévision, des logiciels antivirus, Google, Internet (sans précisions supplémentaires) et diverses ressources en ligne.
Des entreprises de TI | 31 % | Ma famille | 26 % | Mes amis | 10 % | Mes collègues de travail | 10 % | Le gouvernement | 8 % | Moi-même/je ne compte sur personne (réponse spontanée) | 6 % | Autre | 9 % |
QCS2. Sur qui comptez-vous le plus pour obtenir de l’aide ou des conseils en matière de cybersécurité? Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
Les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus susceptibles de déclarer qu’elles comptent le plus sur leur famille pour obtenir de l’aide ou des conseils en matière de cybersécurité, tandis que celles âgées de 18 à 34 ans ont plus tendance à compter sur des amis pour obtenir de tels conseils et se tournent moins vers des entreprises de TI.
Lorsqu’on examine les différences générationnelles, la génération Z est la plus susceptible de déclarer qu’elle compte sur ses amis, tandis que les milléniaux et la génération X sont plus enclins que la génération Z et les baby-boomers à se fier à leurs collègues de travail. La génération X et les baby-boomers ont plus tendance que les milléniaux et la génération Z à compter sur les entreprises de TI pour obtenir de l’aide ou des conseils en matière de cybersécurité.
Les personnes possédant des connaissances de base en matière de sécurité en ligne sont plus susceptibles de compter sur leur famille.
On a demandé aux répondants dans quelle mesure ils comptaient sur d’autres personnes pour obtenir de l’aide dans l’exécution de différentes tâches informatiques et de cybersécurité. Ils devaient pour ce faire utiliser une échelle de 10 points, où 1 signifiait « pas fiable du tout » et 10 « tout à fait fiable ». Plus de la moitié des Canadiens et des Canadiennes en ligne ont déclaré qu’ils ne comptaient pas sur d’autres personnes pour effectuer des tâches informatiques et de cybersécurité (cotes de 1 à 4 sur une échelle de 10 points). Les autres se fient au moins dans une certaine mesure à d’autres personnes (cotes de 5 à 10).
Pour ce qui est du soutien, 36 % des Canadiens et des Canadiennes se tournent au moins un peu vers d’autres personnes pour obtenir des conseils et des informations sur les moyens de rester en sécurité en ligne. Ils demandent également l’aide d’autres personnes pour vérifier, mettre à jour ou installer la dernière version d’un logiciel (24 %), pour sauvegarder leurs données (24 %), pour détecter de possibles escroqueries en ligne ou des messages d’hameçonnage (23 %), pour vérifier ou ajouter des paramètres de sécurité à leurs appareils (21 %), pour récupérer un mot de passe (17 %) et pour les aider à créer des comptes en ligne (14 %).
Reliant (7-10) | Somewhat reliant (5-6) | Not reliant (1-4) | |
---|---|---|---|
Obtenir des conseils et de l’information sur les moyens de rester en sécurité en ligne | 17 % | 19 % | 64 % |
Vérifier, mettre à jour ou installer la dernière version d’un logiciel | 14 % | 10 % | 77 % |
Sauvegarder des données | 13 % | 11 % | 76 % |
Vérifier ou ajouter des paramètres de sécurité sur mes appareils | 12 % | 9 % | 79 % |
Détecter des possibles escroqueries en ligne ou des messages d’hameçonnage | 11 % | 12 % | 76 % |
Récupérer un mot de passe | 10 % | 7 % | 83 % |
Créer des comptes en ligne | 7 % | 7 % | 86 % |
QCS3. Dans quelle mesure comptez-vous sur d’autres personnes (p. ex., des ami(e)s ou membres de famille) pour vous aider à faire ce qui suit? Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :
Trois personnes en ligne sur quatre (73 %) ont confiance en leur capacité à identifier un message d’hameçonnage ou un lien malveillant. De plus, 16 % se sentent plutôt confiantes. En revanche, une personne sur 10 (11 %) n’est pas convaincue qu’elle serait en mesure d’identifier un message d’hameçonnage ou un lien malveillant.
Confiant(e) (7-10) | 73 % |
Plutôt confiant(e) (5-6) | 16 % |
Pas confiant(e) (1-4) | 11 % |
QCS5. À quel point avez-vous confiance en votre capacité à identifier un message d’hameçonnage ou un lien malveillant? Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
Les différences dignes de mention entre les sous-groupes sont les suivantes :
Plus de huit personnes en ligne sur 10 (86 %) ont déclaré prendre des précautions pour protéger leurs comptes en ligne, leurs comptes de médias sociaux, leurs appareils et leurs réseaux. Très peu (8 %) ne le font pas. La proportion de Canadiens et de Canadiennes en ligne qui prennent des précautions a très peu changé depuis la réalisation du sondage de référence en 2018.
2024 (n=2 222) | 2022 (n=2 050) | 2020 (n=2 710) | 2018 (n=2 072) | |
---|---|---|---|---|
Oui | 86 % | 88 % | 88 % | 89 % |
Non | 8 % | 6 % | 6 % | 5 % |
QBEH1. Prenez-vous des précautions pour protéger vos comptes en ligne, vos comptes de médias sociaux, vos appareils ou vos réseaux? Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
La probabilité de prendre des précautions pour protéger ses comptes en ligne, ses comptes dans les médias sociaux, ses appareils et ses réseaux est plus élevée chez les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan que chez les résidents du Québec et de l’Alberta; les personnes âgées de 45 ans et plus comparativement aux répondants entre 18 et 34 ans; les baby-boomers; les diplômés universitaires; et les personnes qui gagnent plus de 40 000 $ par année. Les parents sont moins enclins que les personnes en ligne qui n’ont pas d’enfants de moins de 18 ans à avoir pris des précautions pour protéger leurs comptes en ligne, leurs comptes dans les médias sociaux, leurs appareils ou leurs réseaux.
En plus de prendre des précautions pour protéger leurs comptes en ligne, huit personnes sur 10 (81 %) savent comment installer les plus récentes mises à jour de logiciels et d’applications sur leurs appareils et déclarent le faire. De plus, 10 % savent comment installer les mises à jour, mais ne le font pas. Très peu (9 %) ont déclaré qu’ils ne savaient pas comment s’y prendre.
Je sais comment le faire et je le fais. | 81 % |
Je sais comment le faire, mais je ne le fais pas. | 10 % |
Je ne sais pas comment le faire. | 9 % |
QBEH2. Savez-vous comment installer les plus récentes mises à jour de logiciels et d’applications pour tous vos appareils (p. ex., ordinateur et cellulaire)? Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
Les groupes suivants de Canadiens et de Canadiennes en ligne sont moins susceptibles de savoir comment installer des mises à jour et de le faire : les personnes âgées de 65 ans et plus, les femmes, les membres de ménages dont le revenu annuel est inférieur à 40 000 $, les personnes qui ont fait des études secondaires ou collégiales, celles qui utilisent Internet quelques fois par semaine ou moins, et celles qui possèdent un niveau de connaissances de base en matière de sécurité en ligne. Les membres de la génération Z sont plus susceptibles de dire qu’ils savent comment installer les plus récentes mises à jour de logiciels et d’applications, mais ne le font pas réellement.
Parmi les personnes qui savent comment installer les plus récentes mises à jour de logiciels et d’applications (n=1 813), la grande majorité (88 %) le fait régulièrement, y compris près de la moitié (48 %) qui le font « toujours » lorsqu’elles sont avisées que des mises à jour sont disponibles. Relativement peu de répondants (11 %) installent « parfois » des mises à jour sur leurs appareils, et presque personne (1 %) n’a déclaré le faire que « rarement ».
Toujours | 48 % |
Très souvent | 40 % |
Parfois | 11 % |
Rarement | 1 % |
QBEH3. À quelle fréquence installez-vous les dernières mises à jour et versions des logiciels après avoir été avisé(e) qu’elles sont disponibles? Base de référence : n=1 813; répondants qui savent comment installer les plus récentes mises à jour de logiciels et d’applications.
La probabilité d’installer « toujours » les plus récentes mises à jour de logiciels ou d’applications après avoir reçu une notification augmente généralement avec l’âge et le revenu annuel du ménage. Elle est plus élevée chez les personnes possédant un niveau avancé de connaissances en matière de sécurité en ligne. La génération Z est la moins susceptible de toujours installer des mises à jour. De plus, les parents ont moins tendance que les autres personnes à toujours installer des mises à jour lorsqu’ils reçoivent une notification.
Parmi les personnes qui installent « souvent » des mises à jour de logiciels sur leurs appareils (n=1 800), sept sur 10 (70 %) installent ces mises à jour immédiatement. Plus précisément, 51 % ont activé les mises à jour automatiques et 19 % installent les mises à jour immédiatement après avoir reçu une notification. Parmi les autres, 16 % n’installent les mises à jour qu’après avoir cliqué sur « me rappeler plus tard » à quelques reprises et 14 % ne le font que lorsqu’elles sont loin de leur appareil ou ne l’utilisent pas.
J’ai activé les mises à jour automatiques. | 51 % |
Immédiatement lorsque je reçois la notification. | 19 % |
Après avoir cliqué quelques fois sur « Me le rappeler plus tard ». | 16 % |
Chaque fois que je m’éloigne de mon appareil ou que je ne l’utilise pas. | 14 % |
QBEH4. Quand installez-vous généralement les mises à jour sur vos appareils? Base de référence : n=1 800; répondants qui installent souvent les mises à jour.
Les différences de comportement fondées sur l’âge sont évidentes. Plus précisément, plus l’âge augmente, plus il est probable que les Canadiens et Canadiennes en ligne aient activé les mises à jour automatiques. En revanche, les personnes âgées de 18 à 34 ans sont plus susceptibles que celles de 35 ans et plus d’installer les mises à jour après avoir utilisé la fonction « me le rappeler plus tard » à quelques reprises ou chaque fois qu’elles s’éloignent de leur appareil ou qu’elles ne l’utilisent pas. Les membres de la génération Z ont plus tendance à dire qu’ils installent des mises à jour seulement après avoir cliqué sur « me rappeler plus tard » à quelques reprises.
Neuf personnes sur 10 (90 %) ont entendu parler de l’authentification multifactorielle (AMF), aussi connue sous le nom d’authentification à deux facteurs ou de vérification en deux étapes.
A entendu parler de l'AMF | 90 % |
N'a pas entendu parler de l'AMF | 10 % |
QBEH6. Avez-vous déjà entendu parler de l’authentification multifactorielle (AMF)? On l’appelle également l’authentification à deux facteurs ou la vérification en deux étapes. Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
Les résidents du Québec sont plus susceptibles de déclarer n’avoir jamais entendu parler de l’AMF. Plus le niveau de scolarité et le revenu annuel du ménage sont élevés, plus les gens ont tendance à savoir ce que c’est. Il en va de même pour les jeunes Canadiens et Canadiennes et les parents. La probabilité de ne pas savoir ce qu’est l’AMF est plus élevée chez les personnes qui possèdent des connaissances de base en matière de sécurité en ligne.
Chez les personnes qui savent ce qu’est l’AMF (n=1 987), la plupart d’entre elles (87 %) savent comment l’utiliser et le font régulièrement. De plus, 10 % savent comment utiliser l’AMF, mais ne le font pas (5 %) ou ont cessé de le faire (5 %). Très peu (3 %) ont déclaré ne pas savoir comment utiliser l’AMF.
Je sais comment l’utiliser et je l’utilise régulièrement. | 87 % |
Je sais comment l’utiliser, mais je ne le fais pas. | 5 % |
Je sais comment l’utiliser, mais j’ai cessé de l’utiliser. | 5 % |
Je ne sais pas comment l’utiliser. | 3 % |
QBEH7. Vous avez indiqué avoir entendu parler de l’authentification multifactorielle (AMF). Savez-vous comment l’utiliser? Base de référence : n=1 987; répondants ayant entendu parler de l’AMF.
Les personnes âgées de 18 à 34 ans et de 35 à 44 ans sont plus susceptibles que celles de 65 ans et plus de savoir comment utiliser l’AMF et de s’en servir régulièrement. De plus, à mesure que le niveau de scolarité et le revenu du ménage augmentent, la probabilité de savoir comment utiliser l’AMF et de s’en servir régulièrement s’accroît également. Les Canadiens ayant un niveau avancé de connaissances en matière de sécurité en ligne sont plus susceptibles de savoir comment utiliser l’AMF et de le faire régulièrement.
Les personnes qui n’utilisent pas régulièrement l’authentification multifactorielle (n=255) ne croient pas que cela freinera les cybercriminels (39 %) ou n’ont pas le temps de l’utiliser (35 %). Un quart (24 %) ne voient aucun avantage à utiliser l’authentification multifactorielle, tandis que deux personnes sur 10 considèrent qu’elle n’est pas nécessaire si leur appareil fonctionne (21 %) ou ne comprennent pas comment l’utiliser (19 %). En outre, 17 % ne font pas confiance aux logiciels d’authentification multifactorielle, 11 % n’ont aucune confiance en leur capacité à l’utiliser et 7 % pensent que de tels logiciels nuisent à leurs applications et craignent qu’ils ne « brisent » leur appareil.
On a demandé aux répondants d’indiquer dans quelle mesure ils étaient d’accord ou en désaccord avec divers énoncés sur l’AMF à l’aide d’une échelle de 10 points, où 1 signifie « fortement en désaccord » et 10, « fortement d’accord ». Le graphique ci-dessous présente le pourcentage de répondants qui étaient d’accord avec chaque énoncé (cotes de 7 à 10 sur l’échelle).
J’utiliserais l’authentification multifactorielle (AMF), mais... | |
---|---|
...l’utilisation de l’AMF ne freinera pas les cybercriminels | 39 % |
...je n’ai pas le temps d’utiliser l’AMF | 35 % |
...l’utilisation de l’AMF ne présente pas d’avantages | 24 % |
...je ne crois pas que c’est nécessaire d’utiliser l’AMF si mon appareil fonctionne comme il faut | 21 % |
...je ne comprends pas comment utiliser l’AMF | 19 % |
...je ne fais pas confiance aux logiciels d’AMF | 17 % |
...je doute d’être capable d’utiliser l’AMF | 11 % |
...cela crée de l’interférence avec mes applications | 7 % |
QBEH9a-j. Veuillez indiquer à quel point vous êtes d’accord avec les énoncés suivants : « J’utiliserais l’authentification multifactorielle (AMF), mais… ». Base de référence : n=255; répondants qui n’utilisent pas régulièrement l’AMF.
Les personnes qui n’utilisent pas, ou n’utilisent plus, l’authentification multifactorielle (n=194) ont invoqué plusieurs raisons. La plus grande proportion de répondants (29 %) a indiqué que l’authentification multifactorielle prend trop de temps. Par ailleurs, 16 % ne pensent pas que l’authentification multifactorielle confère une protection supplémentaire, et 15 % n’ont pas leur téléphone avec eux en tout temps, ce qui est une exigence pour l’utilisation de l’authentification multifactorielle.
Parmi les raisons invoquées par de plus petites proportions de répondants, mentionnons la perception que leur mot de passe est suffisamment robuste (7 %), qu’ils n’ont pas de téléphone fiable ou de service sans fil fiable en tout temps (5 %) et qu’ils perdent régulièrement l’appareil configuré pour l’authentification multifactorielle (1 %).
Près de deux personnes sur 10 (17 %) n’ont aucune raison en particulier de ne pas utiliser (ou de ne plus utiliser) l’authentification multifactorielle.
L’AMF prend trop de temps | 29 % |
Je n’ai pas constaté de protection supplémentaire avec l’AMF | 16 % |
Je n’ai pas mon téléphone tout le temps sur moi pour pouvoir vérifier | 15 % |
Mon mot de passe est suffisamment robuste | 7 % |
Je n’ai pas un téléphone fiable ou un bon service sans fil en tout temps pour pouvoir vérifier | 5 % |
Je perds régulièrement l’appareil que j’utilise pour la vérification de l’AMF | 1 % |
Autre | 10 % |
Aucune raison particulière | 17 % |
QBEH8. Quelle est la principale raison pour laquelle vous n’utilisez pas (ou que vous avez cessé d’utiliser) l’authentification multifactorielle (AMF)? Base de référence : n=194; répondants qui savent comment utiliser l’AMF, mais qui choisissent de ne pas le faire.
En ce qui concerne leurs mots de passe, un peu plus des trois quarts (76 %) des Canadiens et des Canadiennes choisissent des mots de passe complexes en utilisant une combinaison de lettres, de chiffres et de symboles. De plus, 35 % (contre 41 % en 2022) se servent d’un mot de passe différent et unique pour chaque compte, 30 % (contre 25 % en 2022) font appel à un gestionnaire de mots de passe et 27 % (contre 16 % en 2022) utilisent un mot de passe ayant entre quatre et 15 caractères.
D’autres répondants prennent des mesures qui pourraient mettre leur compte en danger : 39 % (contre 44 % en 2022) permettent aux navigateurs ou aux applications de « se souvenir » ou d’inscrire automatiquement leurs mots de passe, 36 % prennent en note leurs mots de passe, 31 % (contre 35 % en 2022) utilisent le même mot de passe pour plusieurs comptes, 10 % ont des mots de passe simples et faciles à retenir et 2 % divulguent leur mot de passe.
Si l’on compare d’une année à l’autre, la plus grande proportion de Canadiens et de Canadiennes en ligne continue d’opter pour des mots de passe complexes. De plus, cette année, un moins grand nombre de personnes en ligne permettent aux navigateurs ou aux applications de se souvenir de leurs mots de passe et utilisent le même mot de passe pour plusieurs comptes, tandis que beaucoup plus de gens se servent d’un mot de passe contenant entre 4 et 15 caractères.
2024 (n=2 200) | 2022 (n=2 050) | 2020 (n=2 710) | 2018 (n=1 880) | |
---|---|---|---|---|
Mots de passe complexes | 77 % | 79 % | 70 % | 82 % | Permettre au fureteur ou à une application de se rappeler ou de stocker les mots de passe | 39 % | 44 % | 35 % | 38 % | Prendre en note les mots de passe | 36 % | 36 % | 37 % | 43 % | Utilisation d'un mot de passe différent et unique pour chaque compte | 35 % | 41 % | 32 % | -- | Utilisation du même mot de passe pour plusieurs comptes | 31 % | 35 % | 41 % | 46 | Utilisation d'un gestionnaire de mots de passe | 30 % | 25 % | 16 % | 16 % |
Mot de passe contenant au moins 4 mots et 15 caractères | 28 % | 16 % | 14 % | -- |
Mots de passe simples et faciles à mémoriser | 10 % | 12 % | 16 % | 15 % |
Partage d'un mot de passe avec d'autres personnes | 2 % | 3 % | 3 % | 3 % |
Autre | 4 % | 5 % | 3 % | 3 % |
Aucune de ces options | 1 % | 1 % | 1 % | 2 % |
QBEH15. Lorsque vient le temps de choisir vos mots de passe, lesquelles des mesures suivantes prenez-vous? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : tous les répondants; n=2 200. Ne sait pas : 1 %.
Les différences fondées sur l’âge sont prononcées et suivent une tendance claire. Les personnes âgées de 18 à 44 ans sont plus susceptibles que les répondants plus âgés de permettre à leur navigateur ou à leur application de se souvenir ou de stocker leur mot de passe, de faire appel à un gestionnaire de mots de passe, de se servir du même mot de passe pour plusieurs comptes, d’utiliser un mot de passe contenant entre 4 et 15 caractères et d’opter pour des mots de passe complexes avec une combinaison de lettres, de chiffres et de symboles. Les personnes âgées de 65 ans et plus étaient plus susceptibles d’avoir pris en note leur mot de passe.
En ce qui concerne le genre, les hommes sont plus susceptibles que les femmes d’utiliser un gestionnaire de mots de passe et des mots de passe uniques, tandis que les femmes ont plus tendance à garder leurs mots de passe simples et faciles à retenir, à utiliser le même mot de passe pour plusieurs comptes, à prendre en note leurs mots de passe et à permettre aux navigateurs ou aux applications de stocker leurs mots de passe.
Voici d’autres différences notables entre les sous-groupes :
La moitié des personnes en ligne utilisent des mots de passe uniques pour leurs comptes en ligne importants « tout le temps » (31 %) ou « la plupart du temps » (27 %). De plus, un tiers le font « la moitié du temps » (18 %) ou une « parfois » (18 %). Très peu (6 %) ont déclaré ne pas utiliser de mots de passe uniques.
Tout le temps | 31 % | La plupart du temps | 27 % |
La moitié du temps | 18 % |
Parfois | 18 % |
Jamais | 6 % |
QBEH17. À quelle fréquence utilisez-vous des mots de passe uniques pour vos comptes en ligne importants? Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
Les personnes âgées de 45 ans et plus sont plus susceptibles que les Canadiens et Canadiennes de 18 à 34 ans de dire qu’ils utilisent des mots de passe uniques « tout le temps » ou « la plupart du temps ». La génération Z est la génération la plus encline à utiliser des mots de passe uniques pour ses comptes importants « la moitié du temps ». Les hommes ont plus tendance que les femmes à utiliser des mots de passe uniques « tout le temps ». Les Canadiens détenant au plus un diplôme d’études secondaires sont plus susceptibles de dire qu’ils se servent de mots de passe uniques « parfois » pour leurs comptes en ligne importants. Les personnes qui possèdent un niveau avancé de connaissances en matière de sécurité en ligne sont plus enclines à utiliser des mots de passe uniques « tout le temps ».
La longueur des mots de passe varie, les deux tiers des répondants déclarant utiliser entre sept et huit caractères (20 %) ou entre 9 et 11 caractères (47 %). Parmi les autres personnes, un tiers optent pour des mots de passe plus longs (26 % utilisent des mots de passe de 12 à 15 caractères et 7 % choisissent des mots de passe de plus de 16 caractères). Pour se souvenir de plusieurs mots de passe, environ un quart d’entre eux les écrivent dans un bloc-notes (23 %) ou font appel à une application de gestion de mots de passe, telle que 1Password, LastPass ou iCloud Keychain (24 %). Une personne sur cinq (21 %) a déclaré se souvenir de son mot de passe sans le prendre en note.
Les deux tiers (66 %) des personnes qui utilisent rarement, voire jamais, des mots de passe uniques pour leurs comptes en ligne (n=512) disent qu’elles ont de la difficulté à se souvenir de mots de passe différents. D’autres sont d’avis que cela exige trop d’efforts (9 %), que cela prend trop de temps (4 %) ou qu’elles ne savent pas comment les créer (1 %). Dix-sept pour cent n’utilisent des mots de passe uniques que pour des comptes particuliers où il est préférable d’accroître la sécurité.
Ils sont trop difficiles à retenir | 66 % | Je les utilise seulement pour les comptes dont je veux renforcer la sécurité | 17 % |
Cela exige trop d’efforts | 9 % |
Cela prend trop de temps pour les créer | 4 % |
Je ne sais pas comment les créer | 1 % |
Autre | 3 % |
QBEH18. Vous avez indiqué que vous utilisez rarement des mots de passe uniques pour vos comptes en ligne ou que vous n’en utilisez jamais? Base de référence : n=512; répondants qui ne créent pas de mots de passe uniques.
Pour vérifier la légitimité d’un site Web, un peu plus de la moitié des Canadiens et Canadiennes en ligne analysent l’aspect général du site Web (58 %) ou vérifient si « https » figure dans la barre d’adresse (54 %, ce qui représente une hausse par rapport à 46 % en 2022). Environ quatre personnes sur 10 regardent si la barre d’adresse du site Web contient le symbole du cadenas verrouillé (45 % contre 42 % en 2022), mènent des recherches pour vérifier la légitimité du site Web (42 % contre 34 % en 2022) ou lisent des commentaires sur la protection des renseignements personnels ou la réputation du site Web (37 % contre 13 % en 2022). Un peu plus du quart vérifient s’il y a un crochet ou un sceau qui confirme la légitimité du site Web (28 %, ce qui constitue une baisse par rapport à 33 % en 2022).
2024 (n=2 222) | 2022 (n=2 050) | 2020 (n=2 710) | |
---|---|---|---|
J’analyse l’aspect général du site Web | 58 % | -- | -- | Je vérifie si la barre d’adresse contient « https: » | 54 % | 46 % | 43 % | Je vérifie s’il y a le symbole du cadenas verrouillé dans la barre d’adresse | 45 % | 42 % | 39 % | J'effectue des recherches pour vérifier sa légitimité | 42 % | 34 % | 24 % | Je lis les commentaires sur d’autres sites Web concernant son respect de la confidentialité ou sa réputation | 37 % | 13 % | 11 % | Je vérifie s’il y a un crochet ou un sceau qui confirme la légitimité du site Web | 28 % | 33 % | 32 % | Autre | 11 % | 4 | 2 % |
QBEH12. Quelles mesures prenez-vous pour vérifier la légitimité d’un SITE WEB? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : tous les répondants.
Les Canadiens et Canadiennes de moins de 65 ans sont plus susceptibles que les personnes de 65 ans et plus d’avoir pris toutes les mesures énumérées pour vérifier la légitimité d’un site Web. Les différences entre les genres ne ressortent que pour deux mesures : les hommes ont plus tendance que les femmes à mener leurs propres recherches pour vérifier la légitimité d’une page Web et à vérifier la présence de l’élément « https ». Parmi les différences régionales notables, mentionnons les suivantes : les personnes du Québec sont plus susceptibles de s’assurer de la présence du symbole du cadenas et plus enclines que celles du Canada atlantique et de la Colombie-Britannique à vérifier si « https » figure dans la barre d’adresse. Les personnes qui possèdent un niveau avancé de connaissances en matière de sécurité en ligne et celles qui sont toujours branchées à Internet ont plus tendance à prendre toutes ces mesures pour vérifier la légitimité d’un site Web.
Si l’on établit des comparaisons d’une année à l’autre, on observe en général qu’un plus grand nombre de Canadiens et de Canadiennes en ligne déclarent adopter certaines mesures pour vérifier la légitimité des sites Web. Plus précisément, la proportion des personnes qui mènent leurs propres recherches est passée de 24 % en 2020 à 34 % en 2022 et à 42 % en 2024. La recherche de commentaires sur d’autres sites Web pour confirmer la réputation a considérablement augmenté, passant de 11 % et 13 % en 2020 et 2022 à 37 % en 2024. La recherche du symbole du cadenas a connu de légères augmentations d’une année à l’autre, passant de 39 % en 2020 à 42 % en 2022 et à 45 % en 2024. Il en va de même pour la proportion de personnes qui vérifient la présence de l’élément « https » (de 43 % en 2020, à 46 % en 2022 et à 54 % en 2024).
La grande majorité des Canadiens et des Canadiennes en ligne reconnaissent les signes de tentatives d’hameçonnage, y compris les allégations au sujet de comptes qu’ils n’ont pas ou les livraisons inattendues (89 %), les demandes de renseignements sensibles (88 %) et les messages contenant des adresses de courriel incorrectes, des liens inconnus ou des fautes d’orthographe ou de grammaire (86 %). Un nombre presque aussi important de ces personnes reconnaissent que les messages contenant des offres trop belles pour être vraies (83 %) et des pièces jointes inattendues ou inutiles (79 %) sont également des signes de tentatives d’hameçonnage. Les trois quarts (74 %) reconnaissent que l’emploi d’un langage insistant ou menaçant est révélateur d’une tentative d’hameçonnage, tandis que les deux tiers (65 %) trouvent que les messages dont la conception graphique manque de professionnalisme sont une indication d’hameçonnage.
Les résultats du sondage sont pratiquement identiques à ceux de 2022.
2024 (n=2 222) | 2023 (n=2 135) | |
---|---|---|
Prétend porter sur des comptes que vous n’avez pas ou sur des livraisons que vous n’attendez pas | 89 % | 90 % | Demande des informations sensibles, comme des renseignements financiers ou identificatoires | 88 % | 88 % | Contient des adresses de courriel d'expéditeur incorrectes, des liens inconnus, ou des fautes d'orthographe ou de grammaire | 86 % | 87 % | Transmet une offre qui est trop belle pour être vraie | 83 % | 85 % | Comprend des pièces jointes inattendues ou inutiles, qui peuvent avoir des noms de fichiers étranges ou des types de fichiers peu courants | 79 % | 80 % | Utilise un langage insistant ou menaçant | 74 % | 75 % | Utilise une conception graphique non professionnelle, avec des images pixélisées ou un formatage médiocre | 65 % | 67 % |
QBEH13. D’après ce que vous savez, quels sont les signes d’une tentative d’hameçonnage? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : tous les répondants. Ne sait pas : 2 %.
Les Canadiens et Canadiennes en ligne de moins de 45 ans sont plus susceptibles que les personnes plus âgées de désigner tous ces éléments comme des signes potentiels de tentatives d’hameçonnage. À mesure que le niveau de scolarité augmente, la probabilité de les identifier comme tels s’accroît également. De plus, lorsque le revenu du ménage diminue, il en va de même pour la probabilité d’identifier de tels messages comme des signes de tentative d’hameçonnage. Les personnes déclarant gagner moins de 40 000 $ par année ont plus de difficulté à cerner de telles tentatives. Les parents sont plus susceptibles que les personnes sans enfants de signaler que les offres trop belles pour être vraies, les pièces jointes inattendues et la conception graphique non professionnelle représentent des signes d’hameçonnage. Les personnes qui possèdent un niveau avancé de connaissances en matière de sécurité en ligne et celles qui sont toujours branchées à Internet sont plus susceptibles d’être conscientes de bon nombre de ces signes d’hameçonnage.
La plupart des Canadiens et Canadiennes en ligne vérifient « toujours » (50 %) ou « très souvent » (33 %) les messages, y compris les courriels, les textes ou les médias sociaux, pour repérer des signes de tentative d’hameçonnage avant de cliquer sur des liens ou de répondre aux messages. De plus, 11 % effectuent parfois une vérification, tandis que très peu (6 %) examinent les messages « rarement » ou « jamais » dans ce but.
Toujours | 50 % | Très souvent | 33 % | Parfois | 11 % | Rarement | 4 % | Jamais | 2 % | Je ne sais pas comment identifier les messages qui sont des tentatives d’hameçonnage. | 1 % |
QBEH14. À quelle fréquence vérifiez-vous les messages (p. ex., courriels, textos ou médias sociaux) pour détecter des tentatives d’hameçonnage avant de cliquer sur un lien ou de répondre au message? Base de référence : tous les répondants; n=2 222.
Les groupes suivants sont plus susceptibles de vérifier « toujours » les messages pour détecter les signes de tentatives d’hameçonnage : les résidents de l’Ontario comparativement au Canada atlantique et au Québec; les hommes; les milléniaux; les personnes dont le revenu annuel du ménage totalise entre 100 000 $ et un peu moins de 150 000 $ comparativement aux personnes dont le revenu annuel est inférieur à 100 000 $; et les diplômés des universités et des collèges. Les personnes qui possèdent un niveau avancé de connaissances en matière de sécurité en ligne et les personnes toujours branchées à Internet sont également plus susceptibles de toujours vérifier les messages pour y détecter des signes de tentatives d’hameçonnage.
Plus des trois quarts (78 %) des répondants n’ont jamais été victimes d’une arnaque en ligne qui leur a fait perdre de l’argent ou des données. Un nombre de personnes relativement faible n’a pas eu cette chance : 9 % ont déclaré avoir été victimes d’hameçonnage, 5 %, d’un vol d’identité et 2 %, d’une arnaque amoureuse en ligne.
Les descriptions suivantes ont été fournies aux répondants :
Tentative d’hameçonnage (par courriel ou message texte) | 9 % |
Vol d'identité | 5 % |
Arnaque amoureuse en ligne | 2 % |
Autre | 10 % |
Je n'ai pas été victime d'une arnaque en ligne | 78 % |
QCCE1. Avez-vous subi personnellement une perte d’argent ou de données à cause d’activités nuisibles en ligne? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
La probabilité d’être victime d’une escroquerie en ligne, qu’il s’agisse d’hameçonnage, d’une arnaque amoureuse en ligne ou d’un vol d’identité, est plus élevée chez les ménages dont le revenu annuel est inférieur à 40 000 $ que chez les ménages ayant un revenu annuel de plus de 100 000 $.
Plus de huit personnes sur 10 (83 %) ayant été victimes d’une arnaque en ligne (n = 193) l’ont signalée ou mentionnée à quelqu’un. La majorité (58 %) a communiqué avec la banque ou la société émettrice de carte de crédit. En outre, 24 % en ont parlé au fournisseur de services ou d’applications par l’entremise desquels ils ont perdu de l’argent ou des données, et 21 % l’ont signalée à la police ou à un autre organisme gouvernemental pertinent. Douze pour cent l’ont dit à leur famille, qui a ensuite pris des mesures en leur nom. Le diagramme 20 présente toute la gamme des mesures.
Banque/société émettrice de carte de crédit | 58 % |
Fournisseur des services/applications | 24 % |
Police, organisme gouvernemental ou autre organisation | 21 % |
Famille, qui a ensuite pris des mesures en mon nom | 12 % |
Personne ou service désigné au travail/établissement d'enseignement | 10 % |
Fournisseur de messagerie ou de recherche en ligne | 7 % |
Fournisseur de logiciel, de large bande, de téléphonie ou de réseau | 6 % |
Fournisseur des services de sécurité en ligne | 4 % |
Ne l'a pas signalé ni mentionné à personne | 17 % |
QCCE2. Vous avez mentionné avoir subi une perte d’argent ou de données à cause d’une tentative d’hameçonnage. L’avez-vous signalé à quelqu’un? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : n=193; répondants ayant été victimes d’hameçonnage.
Les personnes ayant été victimes d’une escroquerie par hameçonnage et qui l’ont déclarée (n=161)Footnote 2 l’ont fait pour deux raisons principales : pour éviter que cela leur arrive de nouveau ou que d’autres personnes deviennent des victimes (47 %) ou pour récupérer leur argent (41 %).
Les personnes n’ayant pas signalé l’arnaque par hameçonnage (n=32)Footnote 3 ont fait mention notamment des raisons suivantes : elles ne savaient pas à qui le signaler ou comment le faire, elles avaient l’impression qu’il serait inutile de le signaler parce qu’aucune mesure ne serait prise, elles éprouvaient de la honte et elles étaient d’avis que le montant de la perte n’était pas assez important.
En hausse par rapport à 8 % en 2022, 24 % des Canadiens en ligne estiment probable qu’ils soient touchés par au moins l’une des quatre cybermenaces au cours de la prochaine année. Deux personnes sur 10 (19 %, soit une hausse par rapport à 16 % en 2022) estiment probable qu’ils soient touchés par une cybermenace pouvant compromettre leurs renseignements personnels. Conformément aux résultats des années précédentes, un nombre relativement faible de répondants croient qu’ils seront confrontés à une menace entraînant la perte de fichiers ou de photos (8 %), des pertes financières (7 %) ou la conservation de leurs données jusqu’au versement d’une rançon (4 %).
Improbable (1-2) | Moyennement probable (3) | Probable (4-5) | 2022 % Probable (n=2 050) | 2020 % Probable (n=2 710) | |
---|---|---|---|---|---|
Compromettre ses renseignements personnel | 36 % | 40 % | 19 % | 16 % | 17 % |
Perte de fichiers/photos | 54 % | 32 % | 8 % | 7 % | 7 % |
Pertes financières | 61 % | 27 % | 7 % | 6 % | 7 % |
Rançongiciel | 65 % | 23 % | 7 % | 4 % | -- |
QCT1a-d. Au cours de la prochaine année, à quel point avez-vous l’impression qu’il est probable que vous soyez victime d’une cybermenace? Base de référence : n=2 222; tous les répondants. Ne sait pas : 5 % à 6 %.
Plus l’âge diminue, plus s’accroît la probabilité de penser qu’on ne sera pas touché par l’un de ces quatre types de cybermenaces. La génération Z et la génération Y sont plus susceptibles que les autres générations de penser qu’elles ne seront pas touchées par l’une de ces cybermenaces. Il en va de même pour les personnes ayant un niveau avancé de connaissances en matière de sécurité en ligne.
La majorité des personnes qui pensent qu’il est peu probable qu’elles soient touchées par une cybermenace (n=634) ont déclaré qu’elles prennent des mesures pour se protéger en ligne (67 %, soit une hausse par rapport à 63 % en 2024), évitent les comportements risqués en ligne (55 %, ce qui représente une baisse par rapport à 58 % en 2022) ou se tiennent à l’affût des dernières nouvelles et des virus (52 %, soit une hausse par rapport à 40 % en 2022). Un tiers des répondants (34 %, soit une baisse par rapport à 39 % en 2022) se sentent peu susceptibles d’être touchés parce que les risques sont tout simplement très faibles, tandis qu’un peu plus du quart (27 %, une hausse par rapport à 23 % en 2022) pensent qu’ils courent moins de risques parce qu’ils utilisent le système d’exploitation d’Apple qui n’est pas aussi vulnérable face aux virus. Le diagramme 22 présente toute la gamme des raisons.
2024 (n=634) | 2022 (n=1 694) | 2020 (n=1 941) | 2018 (n=492) | Je prends des mesures pour me protéger | 67 % | 63 % | 62 % | 73 % |
---|---|---|---|---|
Je ne fais rien de risqué en ligne | 55 % | 58 % | 58 % | 67 % |
Je reste à jour au sujet des renseignements et des virus | 52 % | 40 % | 41 % | -- |
Le risque me semble être très mince | 34 % | 39 % | 27 % | 42 % |
J'utilise Apple/iOS | 27 % | 23 % | 26 % | -- |
Je travaille dans le domaine de l'informatique/TI | 16 % | 11 % | 11 % | -- |
Je n'utilise pas un système d'exploitation de Microsoft | 8 % | 9 % | 9 % | -- |
Les menaces ne s'appliquent qu'aux entreprises et gens qui ont beaucoup d'argent | 7 % | 9 % | 3 % | 6 % |
J'utilise Linux | 4 % | 3 % | 3 % | 1 % |
Autre | 5 % | 2 % | 2 % | -- |
QCT2. Pourquoi ne croyez-vous pas qu’il est probable que vous soyez victime d’une cybermenace? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : répondants croyant qu’il est peu probable qu’ils soient victimes d’une cybermenace. Ne sait pas : 1 % à 2 %.
Les répondants plus jeunes (c.-à-d. les personnes âgées de 44 ans et moins), les hommes, ainsi que les diplômés de collèges et d’universités sont plus susceptibles de prendre des mesures pour se protéger. Les personnes âgées de 44 ans et moins ont également plus tendance à dire qu’elles ne font rien de risqué en ligne et que les risques d’être touchées par une cybermenace sont tout simplement faibles.
À l’instar des années précédentes, les trois quarts (76 %) des personnes en ligne sont préoccupées par le vol d’identité. De plus, environ six personnes sur 10 s’inquiètent des pertes financières (63 %) ainsi que des virus, des logiciels espions et des logiciels malveillants (59 %). La moitié (49 %) des répondants craignent les atteintes à leur vie privée, 44 % les attaques par rançongiciel, 43 % la perte de données personnelles et 39 % la perte d’informations ou de fichiers. Un peu plus du tiers (35 %) sont préoccupés par les tentatives d’hameçonnage lorsqu’ils pensent aux cybermenaces.
Au fil du temps, la proportion de Canadiens et de Canadiennes en ligne préoccupés par les tentatives d’hameçonnage a augmenté, passant de 29 % en 2020 à 35 % en 2024. Après une légère augmentation en 2022 (jusqu’à 47 %), la proportion de gens s’inquiétant de la perte de données personnelles a diminué à 43 %. Toutes les autres préoccupations n’ont pas augmenté ou diminué de plus de 3 % entre 2022 et 2024.
2024 (n=2 222) | 2023 (n=2 050) | 2020 (n=2 710) | |
---|---|---|---|
Vol d'identité | 76 % | 78 % | 76 % |
Pertes financières | 63 % | 60 % | 63 % |
Virus, logiciels espions et logiciels malveillants | 59 % | 62 % | 58 % |
Atteintes à la vie privée | 49 % | 48 % | 44 % |
Données personnelles ou financières conservées pour rançon | 44 % | 45 % | 35 % |
Données personnelles effacées, modifiées, perdues | 43 % | 47 % | 43 % |
Perte de renseignements ou de fichiers | 39 % | 38 % | 37 % |
Tentatives d'hameçonnage | 35 % | 31 % | 29 % |
Autre | 2 % | 2 % | 2 % |
QCT3. Quels types de cybermenaces vous préoccupent le plus? Base de référence : tous les répondants. Ne sait pas : 2 %.
Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :
La majorité des Canadiens et des Canadiennes en ligne ont déclaré être assez (44 %) ou bien (27 %) préparés à faire face aux cybermenaces. Le quart (26 %) ne se sentent pas préparés. Au fil du temps, la proportion de personnes qui estiment être bien préparées a augmenté, passant de 19 % en 2020 à 22 % en 2022 et à 27 % en 2024.
2024 (n=2 222) | 2023 (n=2 050) | 2020 (n=2 710) | Non préparé(e) (1-2) | 26 % | 28 % | 27 % |
---|---|---|---|
Assez préparé(e) (3) | 44 % | 43 % | 45 % |
Préparé(e) (4-5) | 27 % | 22 % | 19 % |
QCT4. À quel point êtes-vous bien préparé(e) pour faire face aux cybermenaces? Base de référence : tous les répondants. Ne sait pas : 4 %.
Les résidents du Québec sont plus susceptibles que les gens du reste du Canada à s’estimer non préparés à faire face aux cybermenaces. Il en est de même pour les personnes qui gagnent moins de 40 000 $ par année, les femmes, les personnes de 65 ans et plus et les Canadiens et Canadiennes en ligne ayant fait des études secondaires.
Les personnes qui ne s’estiment pas prêtes à faire face à une cybermenace (n=544) sont plus susceptibles d’invoquer les deux raisons suivantes : la perception qu’on ne peut jamais se protéger en ligne (39 %) et le fait de ne pas savoir où obtenir de l’information (39 %, ce qui représente une hausse par rapport à 26 % en 2022). En outre, environ trois personnes sur 10 ont mentionné un manque de temps (31 %, soit une hausse par rapport à 20 % en 2022) et des connaissances insuffisantes concernant les différents types de menaces (28 %, une hausse comparativement à 19 % en 2022). Près du quart ont déclaré que l’information n’était pas simple (23 %, soit une hausse par rapport à 18 % en 2022). La liste complète des raisons invoquées par les répondants se trouve dans le diagramme 25.
En regroupant les raisons invoquées pour justifier l’absence de préparation, deux thèmes sont ressortis : la futilité (il n’est pas possible de se protéger en ligne) et le manque de connaissances (ne pas savoir où obtenir cette information, ne pas connaître les différentes menaces et ne pas avoir d’information simple à sa disposition).
Au fil du temps, les raisons liées au manque de connaissances ont augmenté de façon constante depuis le sondage de référence en 2020.
2024 (n=544) | 2023 (n=1 453) | 2020 (n=1 959) | |
---|---|---|---|
Vous ne pouvez jamais vraiment vous protéger en ligne | 39 % | 41 % | 44 % |
Je ne sais pas où obtenir des renseignements | 39 % | 26 % | 23 % |
Je n'ai pas le temps | 31 % | 20 % | 18 % |
Je n'ai pas le temps ou je ne me penche jamais sur ce problème | 28 % | 19 % | 22 % |
Les renseignements ne sont pas assez simples | 23 % | 18 % | 18 % |
Je ne pense pas qu'il est probable que cela m'arrive | 16 % | 26 % | 18 % |
Il est inutile d'essayer de se protéger | 7 % | 3 % | 4 % |
J'ai une copie sauvegardée et je peux m'en remettre | 6 % | 35 % | 31 % |
Rien | 2 % | 2 % | 2 % |
Autre | 3 % | 2 % | 3 % |
QCT5. Pourquoi n’étiez-vous pas bien préparé(e) pour faire face aux cybermenaces? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : répondants qui ne sont pas préparés pour faire face aux cybermenaces.
Les répondants âgés de 65 ans et plus sont plus susceptibles que les jeunes Canadiens et Canadiennes en ligne d’attribuer leur manque de préparation à des ressources ou des connaissances insuffisantes. Plus précisément, ils ne se sentent pas préparés parce qu’ils ne savent pas où obtenir ce type d’information ni quelles sont les différentes menaces. Ils trouvent également que l’information à leur disposition n’est pas simple. Les parents sont plus enclins que les personnes sans enfants de moins de 18 ans à dire qu’ils ne sont pas préparés parce qu’ils n’ont pas le temps de prendre des mesures pour se protéger.
Quarante et un pour cent des Canadiens et Canadiennes en ligne ont déclaré qu’ils n’avaient jamais été victimes d’une cyberattaque (il s’agit d’une baisse par rapport à 50 % en 2022). Les victimes d’une cyberattaque ont le plus souvent été touchées par un courriel frauduleux (28 % contre 24 % en 2022), une attaque par un logiciel malveillant sur leur ordinateur (25 %) ou une fraude par texto (24 %, soit une hausse par rapport à 14 % en 2022). Deux personnes sur 10 (20 %) ont été victimes d’hameçonnage et 15 % ont subi un piratage de compte sur les médias sociaux. Un nombre relativement faible de répondants ont été victimes d’un vol d’identité (6 %) ou d’une attaque par rançongiciel (2 %).
Au fil du temps, la fréquence des courriels frauduleux et des fraudes par texto a augmenté. Pour ce qui est des fraudes par texto, on observe une augmentation considérable. La proportion de Canadiens et de Canadiennes en ligne ayant été victimes d’une attaque par un virus, un logiciel espion ou un logiciel malveillant sur leur ordinateur continue d’être inférieure à celle du sondage de référence, alors que 39 % des répondants déclaraient avoir été victimes d’une telle attaque.
2024 (n=2 222) | 2023 (n=2 050) | 2020 (n=2 710) | |
---|---|---|---|
Courriel frauduleux | 28 % | 24 % | 26 % |
Virus, logiciels espions, logiciels malveillants sur votre ordinateur | 25 % | 26 % | 39 % |
Fraude par texto | 24 % | 14 % | 13 % |
Hameçonnage | 20 % | 18 % | -- |
Piratage de comptes de médias sociaux | 15 % | -- | -- |
Vol d'identité | 6 % | 5 % | 8 % |
Rançongiciel | 2 % | 3 % | -- |
Aucune de ces attaques | 41 % | 50 % | 40 % |
QCT6. Avez-vous déjà été victime de l’une des cyberattaques suivantes? Base de référence : tous les répondants. Ne sait pas : 5 %.
Les résidents du Québec sont plus susceptibles que les personnes vivant ailleurs au pays d’avoir été victimes d’un courriel frauduleux. La probabilité d’être victime d’une telle arnaque et d’hameçonnage est plus élevée chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir été victimes d’un courriel frauduleux ou d’une fraude par texto et d’un piratage de compte sur les médias sociaux. Les hommes sont plus susceptibles d’avoir été victimes d’une attaque au moyen d’un virus, d’un logiciel espion ou d’un logiciel malveillant et d’un vol d’identité. Les Canadiens et Canadiennes ayant un niveau avancé de connaissances en matière de sécurité en ligne avaient plus tendance à n’avoir jamais été victimes d’une cyberattaque.
Si les répondants savaient ou soupçonnaient qu’ils ont été victimes d’une cyberattaque, la majorité d’entre eux changeraient leurs mots de passe (80 %), communiqueraient avec leur banque (68 %) et supprimeraient le matériel suspect (54 %). Près de la moitié (48 %) mettraient à jour leur logiciel de sécurité, 38 % déconnecteraient tous les périphériques de leur réseau, 35 % communiqueraient avec les principales agences de crédit du Canada et 30 % éteindraient leur ordinateur. Un peu plus du quart d’entre eux communiqueraient avec un spécialiste en TI (27 %) ou appelleraient la police (27 %) pour se protéger. Deux personnes sur 10 (22 %) communiqueraient avec un ami ou un membre de la famille pour obtenir de l’aide si elles croyaient avoir été victimes d’une cyberattaque.
Au fil du temps, on observe peu de changements par rapport à plusieurs mesures qui seraient prises par les Canadiens et Canadiennes en ligne pour se protéger. Parmi les exceptions notables cette année, mentionnons la fermeture de l’ordinateur; un nombre beaucoup plus faible de personnes ont indiqué qu’ils prendraient cette mesure (30 % comparativement à 40 % en 2022). On constate également une légère diminution pour ce qui est de la communication avec les principales agences de crédit du Canada (35 % cette année comparativement à 41 % en 2020 et 2022). De plus, cette année, la proportion de Canadiens et de Canadiennes en ligne qui communiqueraient avec un spécialiste en TI ou qui appelleraient la police a continué de diminuer.
2024 (n=2 222) | 2022 (n=2 050) | 2020 (n=2 710) | |
---|---|---|---|
Je changerais mes mots de passe | 80 % | 82 % | 79 % |
Je communiquerais avec ma banque | 68 % | 71 % | 69 % |
Je supprimerais du matériel suspect | 54 % | 56 % | 58 % |
Je mettrais mon logiciel de sécurité à jour | 48 % | 52 % | 50 % |
Je déconnecterais tous les périphériques connectés à mon réseau | 38 % | 42 % | -- |
Je communiquerais avec les principales agences de crédit du Canada | 35 % | 41 % | 41 % |
J'éteindrais mon ordinateur | 30 % | 40 % | 38 % |
Je communiquerais avec un(e) spécialiste des TI | 27 % | 30 % | 32 % |
J'appellerais la police | 27 % | 30 % | 32 % |
Je communiquerais avec un(e) ami(e) ou un membre de ma famille pour obtenir de l'aide | 22 % | 24 % | 22 % |
Autre | 3 % | 3 % | 4 % |
QCT7. Si vous saviez ou pensiez avoir été victime d’une cyberattaque, quelles mesures prendriez-vous pour vous protéger? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : tous les répondants. Ne sait pas : 2 %.
Voici les différences dignes de mention entre les sous-groupes :
Le quart (24 %) des Canadiens et des Canadiennes en ligne pensent qu’ils sont vulnérables à une attaque par rançongiciel, tandis que près de la moitié (48 %) se sentent vulnérables. Les autres (29 %) ne savent pas s’ils sont vulnérables à une telle attaque.
Oui, je suis vulnérable à une attaque par rançongiciel | 24 % |
Non, je ne suis pas vulnérable | 48 % |
Je ne sais pas si je suis vulnérable | 29 % |
QCT8. Croyez-vous être vulnérable à une attaque par rançongiciel? Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
Les groupes suivants sont plus susceptibles de penser qu’ils sont vulnérables à une attaque par rançongiciel : les résidents de la Saskatchewan, les hommes, les membres de ménages dont le revenu annuel s’élève à plus de 100 000 $ et les propriétaires d’entreprise. Les Canadiens et Canadiennes ayant un niveau avancé de connaissances en matière de sécurité en ligne sont plus susceptibles que les gens moins bien informés de croire qu’ils ne sont pas vulnérables à une attaque par rançongiciel.
En ce qui concerne l’âge, les personnes de 35 à 64 ans ont plus tendance que les jeunes Canadiens et Canadiennes à penser qu’elles sont vulnérables à une attaque par rançongiciel, tandis que les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus susceptibles de ne pas savoir si elles sont vulnérables à une telle attaque.
La majorité des Canadiens et des Canadiennes en ligne réinitialiseraient leur mot de passe (56 %), prendraient une photo du message du rançongiciel (54 %) et le signaleraient à la police locale (52 %) s’ils étaient victimes d’une attaque par rançongiciel. De plus, 44 % déconnecteraient leur appareil d’Internet et 41 % effectueraient des recherches pour trouver une solution. Trente-huit pour cent des répondants déconnecteraient leurs dispositifs de stockage externes et procéderaient à l’exécution d’un logiciel antivirus. Environ un tiers d’entre eux éteindraient leur connexion Internet (32 %) et appelleraient une entreprise spécialisée dans le soutien technique (32 %). Le quart (25 %) se tourneraient vers un ami ou un membre de la famille pour de l’aide.
Réinitialiser tous mes mots de passe | 56 % |
Prendre une photo du message du rançongiciel | 54 % |
Signaler l’attaque à la police locale | 52 % |
Déconnecter mon appareil d’Internet | 44 % |
Effectuer des recherches pour trouver une solution | 41 % |
Déconnecter les dispositifs de stockage externes | 38 % |
Exécuter un logiciel antivirus | 38 % |
Éteindre ma connexion Internet | 32 % |
Appeler une entreprise spécialisée dans le soutien technique | 32 % |
Appeler un(e) ami(e) ou un membre de la famille pour de l’aide | 25 % |
Autre | 3 % |
QCT9. Si vous étiez victime d’une attaque par rançongiciel, que feriez-vous? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : n=2 222; tous les répondants. Ne sait pas : 7 %.
Les personnes âgées de 45 ans et plus sont plus susceptibles que les jeunes Canadiens et Canadiennes de dire qu’elles signaleraient l’attaque à la police locale, qu’elles déconnecteraient leur appareil d’Internet et qu’elles appelleraient une entreprise spécialisée en technologies de l’information. Les personnes en ligne âgées de 18 à 34 ans et celles de 65 ans et plus ont plus tendance que les répondants de 35 à 64 ans à dire qu’elles se tourneraient vers un ami ou un membre de leur famille pour obtenir de l’aide. La probabilité d’effectuer elles-mêmes des recherches pour trouver une solution est plus élevée chez les personnes âgées de 18 à 34 ans.
Alors que les hommes sont plus susceptibles que les femmes de mener leurs propres recherches, les femmes sont plus enclines à prendre une photo du message, à signaler l’incident à la police et à demander de l’aide à un ami ou à un membre de la famille (35 % par rapport à 18 %) ou à une entreprise spécialisée dans le soutien technique (38 % contre 31 %).
Le tiers (32 %) des personnes en ligne utilisent des outils d’intelligence artificielle (IA), comme ChatGPT, CoPilot, DALL-E, à la maison ou au travail. Quatorze pour cent se servent des outils d’IA à la maison seulement et 5 % les utilisent uniquement au travail. Les autres (13 %) y ont recours au travail et à la maison. En revanche, les deux tiers (68 %) ne se tournent vers aucun outil d’IA.
Oui, à la maison seulement. | 14 % |
Oui, à la maison et au travail. | 13 % |
Oui, au travail seulement. | 5 % |
Non, je n’utilise pas d’outils de l’IA. | 68 % |
QAI1: Utilisez-vous des outils de l’intelligence artificielle (IA)* à la maison ou au travail? Base de référence : n=2 222; tous les répondants.
L’utilisation des outils d’IA diminue à mesure que l’âge augmente, et l’utilisation à domicile des outils d’IA est plus élevée chez les répondants de 18 à 34 ans. Les personnes de moins de 45 ans sont plus nombreuses que les membres des autres groupes à se servir des outils d’IA au travail et à la maison. La génération Z est plus susceptible d’utiliser des outils d’IA à la maison, tandis que les baby-boomers et la génération silencieuse ont plus tendance à ne pas recourir à des outils d’IA. Les personnes dont le revenu du ménage est supérieur à 150 000 $ sont plus enclines à utiliser l’IA au travail et à la maison que celles dont le revenu du ménage s’élève à moins de 80 000 $.
Vingt-deux pour cent des Canadiens et des Canadiennes en ligne ont déclaré avoir confiance en leur capacité de reconnaître du contenu généré par l’IA, comme des messages, des photos, des vidéos ou des hypertrucages. De plus, 36 % se disent assez confiants. Les autres (40 %) n’ont pas confiance en leur capacité d’identifier du contenu généré par l’IA.
Pas confiant(e) (1-3) | 40 % |
Plutôt confiant(e) (4-6) | 36 % |
Confiant(e) (7-10) | 22 % |
QAI3. Dans quelle mesure avez-vous confiance en votre capacité de reconnaître du contenu généré par l’IA (p. ex., messages, photos, vidéos, hypertrucages)? Base de référence : n=2 222; tous les répondants. Ne sait pas : 3 %.
Les jeunes et les hommes en ligne sont plus susceptibles d’avoir confiance en leur capacité de reconnaître du contenu généré par l’IA. C’est la même chose pour les personnes qui possèdent un niveau avancé de connaissances en matière de sécurité en ligne. Le niveau de confiance est plus élevé au sein des membres de la génération Z, suivis des milléniaux et de la génération X.
Sept Canadiens et Canadiennes en ligne sur 10 (71 %, soit une hausse par rapport à 67 % en 2022) sont convaincus qu’ils peuvent se protéger en ligne s’ils disposent de renseignements fiables sur les mesures à prendre. Près des deux tiers (63 %, une baisse comparativement à 65 % en 2022) estiment qu’ils savent comment trouver des renseignements pratiques pour se protéger en ligne et exactement la moitié (50 %, soit une baisse par rapport à 53 % en 2022) croient détenir suffisamment d’informations sur la façon de prendre des mesures pour se protéger contre les cybermenaces. Ils sont moins nombreux (34 %, ce qui représente une baisse par rapport à 39 % en 2022) à être d’avis que les entreprises et les autres organisations disposent de mesures de protection adéquates pour protéger leurs renseignements personnels. Les résultats de cette année sont similaires à ceux de 2022; les différences d’une année à l’autre ne dépassent pas 5 %.
% en accord | 2024 (n=2 200) | 2022 (n=2 050) | 2020 (n=2 710) | 2020 (n=2 072) |
---|---|---|---|---|
J'ai confiance de pouvoir me protéger en ligne si je dispose de renseignements fiables sur les mesures à prendre. | 71 % | 67 % | 65 % | 66 % |
J’ai confiance que je saurai comment trouver des renseignements pratiques que je peux utiliser pour me protéger en ligne. | 63 % | 65 % | 62 % | 58 % |
Je suis assez bien renseigné(e) sur les mesures à prendre pour me protéger et pour protéger mes appareils contre les cybermenaces. | 50 % | 53 % | 49 % | -- |
J’ai confiance que les entreprises et les autres organisations disposent de mesures de protection adéquates pour protéger mes renseignements personnels. | 34 % | 39 % | 39 % | 39 % |
QINFO1. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec les énoncés ci-dessous. Base de référence : n=2 222; tous les répondants. Ne sait pas : 2 %.
Les Canadiens et Canadiennes de moins de 45 ans ont plus tendance à croire qu’ils disposent de suffisamment d’informations pour prendre des mesures assurant leur protection en ligne. Les personnes de moins de 45 ans sont également plus susceptibles d’être convaincues qu’elles peuvent se protéger en ligne si elles disposent de renseignements fiables et qu’elles peuvent trouver des renseignements pratiques à cette fin.
Les hommes ont plus tendance que les femmes à croire qu’ils disposent de suffisamment d’information sur les mesures pouvant les protéger contre les cybermenaces et à être confiants qu’ils peuvent trouver des renseignements pratiques pour se protéger en ligne. Les femmes sont plus susceptibles de croire que les entreprises et les autres organisations ont mis en place des mesures de sécurité adéquates pour protéger les renseignements personnels.
Les personnes dont le ménage touche un revenu annuel plus élevé (150 000 $ et plus) sont plus enclines à croire qu’elles ont suffisamment d’informations pour se protéger et protéger leurs appareils. Elles ont en outre confiance qu’elles peuvent se protéger en ligne si elles disposent de renseignements fiables et qu’elles peuvent trouver des informations pratiques pour assurer leur protection en ligne.
Les baby-boomers et la génération silencieuse ont le plus besoin d’information : ils sont plus susceptibles de ne pas avoir confiance en leur capacité de trouver des informations pratiques et de se protéger en ligne grâce à des renseignements fiables et ils ont plus tendance à croire qu’ils ne disposent pas d’informations suffisantes pour assurer leur protection en ligne.
Soixante et un pour cent des Canadiens et des Canadiennes en ligne préféreraient obtenir de l’information pour se protéger contre les cybermenaces au moyen de sites Web. Quatre personnes sur 10 ont exprimé une préférence pour les listes de choses à faire (41 %) et les vidéos didactiques (41 %). Environ le tiers (35 %) aimeraient des fiches d’information ou des infographies. Le diagramme 33 présente toute la gamme de moyens.
Les deux mêmes moyens demeurent en tête de liste d’une année à l’autre : les informations sur les sites Web et les listes de choses à faire. Cette année, cependant, un plus grand nombre de personnes ont indiqué une préférence pour chacun d’eux : les sites Web (61 % par rapport à 53 %) et les listes de choses à faire (41 % par rapport à 35 %). En effet, une plus grande proportion de répondants ont choisi chacun des moyens et les vidéos didactiques affichent l’augmentation la plus notable au fil du temps : cette année, 41 % ont exprimé une préférence pour ce moyen comparativement à 26 % en 2022. Viennent ensuite les médias sociaux : 27 % ont dit cette année préférer obtenir de l’information par l’entremise de ces plateformes, comparativement à 19 % en 2022.
2024 (n=2 222) | 2022 (n=2 050) | |
---|---|---|
Renseignements sur des sites Web | 61 % | 53 % |
Listes de choses à faire | 41 % | 35 % |
Vidéos didactiques | 41 % | 26 % |
Fiches d'information ou infographies | 35 % | 29 % |
Histoires sur la façon dont les gens ont été touchés | 28 % | 23 % |
Médias sociaux | 27 % | 19 % |
Bulletins d'information | 22 % | 19 % |
Balados | 15 % | 10 % |
Brochures imprimées | 15 % | 13 % |
Blogues | 14 % | 9 % |
Aucun de ces moyens | 3 % | 6 % |
QINFO2. Comment préférez-vous obtenir de l’information pour vous protéger contre les cybermenaces? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : n=2 022; tous les répondants. Ne sait pas/refus de répondre : 6 %.
Les différences notables entre les sous-groupes sont les suivantes :
Très peu (4 %) de répondants ont affirmé être en mesure de nommer la campagne de sensibilisation du gouvernement du Canada créée pour renseigner la population canadienne sur la cybersécurité et les mesures simples que les gens peuvent prendre pour se protéger en ligne. Parmi les personnes ayant déclaré connaître la campagne, seulement 2 % l’ont correctement nommée. Une proportion un peu plus importante (11 %) de répondants ont déclaré être au courant de la campagne Pensez cybersécurité lorsqu’on leur a fourni le nom de la campagne.
2024 (n=2 222) | 2022 (n=2 050) | 2020 (n=2 050) | |
---|---|---|---|
Rappel non assisté | 4 % | 3 % | 2 % |
Rappel assisté | 11 % | 9 % | 8 % |
QGCS1. Une campagne de sensibilisation du gouvernement du Canada a été créée pour informer les Canadiens et les Canadiennes sur la cybersécurité et sur les mesures simples qu’ils et qu’elles peuvent prendre pour se protéger en ligne. Pouvez-vous nommer cette campagne? Base de référence : tous les répondants. Ne sait pas : 8 %. /QGCS3. Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit du gouvernement du Canada avec le titre « Pensez cybersécurité » qui abordait les menaces en ligne et la façon de vous en protéger? Base de référence : tous les répondants. Ne sait pas : 8 %.
Environ un tiers des répondants disent connaître la campagne grâce aux médias sociaux.
Parmi les personnes au courant de la campagne Pensez cybersécurité (n=234), un peu plus du tiers (36 %) ont déclaré avoir lu quelque chose à ce sujet dans les médias sociaux. Environ le quart des répondants ont vu un segment aux nouvelles ou dans le journal (27 %), en ont entendu parler dans une émission de radio ou un balado (25 %) ou ont visionné une vidéo en ligne (25 %). De plus petites proportions ont visité le site Web Pensezcybersecurite.ca (16 %) et ont entendu parler de la campagne par une autre personne (8 %).
Comparativement à 2022, un plus grand nombre de Canadiens et de Canadiennes qui étaient au courant de la campagne ont déclaré en 2024 en avoir entendu parler dans une émission de radio ou un balado (25 % par rapport à 17 %), tandis que la proportion des personnes qui ont vu un segment dans les nouvelles ou les journaux a diminué cette année (de 36 % en 2022 à 27 % en 2024). Pour tous les autres changements observés au fil du temps, l’écart n’était pas supérieur à 3 %.
2024 (n=234) | 2022 (n=180) | 2020 (n=210) | |
---|---|---|---|
Je l'ai vu dans les médias sociaux | 36 % | 34 % | 31 % |
J'ai vu un segment sur les nouvelles ou dans le journal | 27 % | 36 % | 28 % |
J'en ai entendu parler à une émission de radio ou dans une baladodiffusion | 25 % | 17 % | 19 % |
J'ai vu une vidéo en ligne | 25 % | 28 % | 19 % |
J'ai visité le site Web pensezcybersecurite.gc.ca | 16 % | 17 % | 18 % |
Quelqu'un m'en a parlé | 8 % | 11 % | 16 % |
QGCS4. Où l’avez-vous vu, lu ou entendu? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : n=234; personnes au courant de la campagne Pensez cybersécurité. Ne sait pas : 7 %.
Les questions de cette section du rapport n’ont été posées qu’aux Canadiens et Canadiennes en ligne qui possèdent une entreprise ou qui gèrent des employés d’une petite entreprise (n=301). En tout, 39 % des répondants étaient propriétaires d’une petite entreprise et 61 % étaient des gestionnaires ou des superviseurs.
Aux fins de la présente étude, les petites entreprises comptent jusqu’à 100 employés. Un peu plus du tiers (35 %) des entreprises de l’échantillon emploient moins de cinq personnes. Parmi les autres, 14 % ont de cinq à neuf employés, 35 % de 10 à 49 employés et 16 % de 500 à 100 employés.
Pour ce qui est de la responsabilité des technologies de l’information (TI), 28 % des entreprises sondées ont déclaré que leur entreprise confie le soutien informatique à un sous-traitant, 27 % en assument personnellement la responsabilité et 25 % ont mandaté un employé pour s’en charger. Un répondant sur 10 a déclaré qu’un autre employé (un employé qui n’est pas affecté aux TI) est responsable (9 %) ou que personne dans son organisation n’est responsable des TI de l’entreprise (9 %).
Au fil du temps, de moins en moins de propriétaires et de gestionnaires d’entreprise assument la responsabilité de l’informatique de leur entreprise. On a observé un sommet en 2020, à 47 %, puis une diminution à 35 % en 2022 et à 27 % en 2024. Le recours à des fournisseurs de services externes est pratiquement inchangé cette année, après avoir doublé entre 2020 (14 %) et 2022 (30 %). Le soutien informatique à l’interne est demeuré constant depuis 2020, tandis que la proportion d’entreprises confiant le soutien informatique à un autre employé (plutôt qu’à un employé se consacrant exclusivement à l’informatique) a diminué cette année (de 15 % en 2022 à 9 % cette année) après avoir considérablement augmenté de 2020 à 2022 (de 4 % à 15 %).
2024 (n=301) | 2022 (n=301) | 2020 (n=356) | 2018 (n=533) | |
---|---|---|---|---|
Moi | 27 % | 35 % | 47 % | 38 % |
Firme de TI en sous-traitance | 28 % | 30 % | 14 % | 19 % |
À l'interne (un(e) employé(e) qui se consacre aux TI) | 25 % | 24 % | 23 % | 30 % |
À l'interne (un(e) autre employé(e)) | 9 % | 15 % | 4 % | 5 % |
Personne | 9 % | 6 % | 5 % | -- |
QBUS1. Qui est responsable des TI pour votre société? Base de référence : répondants qui sont des entreprises; n=301. Ne sait pas/refuse de répondre : 7 %.
Plus des trois quarts des personnes sondées (78 %) ont déclaré que leur entreprise avait pris des mesures pour se protéger contre les cybermenaces. Parmi les autres, 6 % n’ont mis en œuvre aucune mesure de protection contre les cybermenaces et 16 % ne savaient pas si leur entreprise avait pris ou non de telles mesures.
Au moins la moitié des propriétaires et gestionnaires d’entreprise sondés ont indiqué que leur entreprise exige une protection par mot de passe sur tous les appareils (57 %), qu’elle effectue les mises à jour des logiciels de sécurité sur tous les ordinateurs (55 %) et qu’elle utilise un mot de passe ou une authentification d’utilisateur pour l’accès sans fil et à distance (51 %). La liste complète des mesures prises se trouve dans le diagramme 37.
À une exception près, la proportion d’entreprises qui adoptent de telles mesures a diminué depuis 2022. La formation sur les pratiques exemplaires en matière de cybersécurité est l’exception. Il n’y a eu aucun changement au fil du temps dans le nombre d’entreprises mettant en œuvre cette mesure pour se protéger contre les cybermenaces.
2024 (n=301) | 2022 (n=301) | 2020 (n=360) | 2018 (n=533) | |
---|---|---|---|---|
Exiger que l’accès à tous les appareils soit protégé par mot de passe | 57 % | 69 % | 57 % | 71 % |
Tenir à jour les logiciels de sécurité sur tous les appareils | 55 % | 63 % | 51 % | 69 % |
Utiliser un mot de passe ou une authentification d’utilisateur pour l’accès sans fil et à distance | 51 % | 60 % | 52 % | 67 % |
Sauvegarder l’information sur tous les appareils | 42 % | 58 % | 49 % | 60 % |
Établir des filtres de pourriels | 40 % | 49 % | 39 % | 54 % |
Utiliser un logiciel de cryptage | 31 % | 34 % | 23 % | 36 % |
Suivre les protocoles de suppression de l’information lorsque les employés quittent l’organisation | 27 % | 28 % | 18 % | 37 % |
Adopter une politique en matière de cybersécurité à l’intention des employé(e)s | 25 % | 32 % | 18 % | -- |
Offrir aux employé(e)s une formation sur les pratiques exemplaires en matière de cybersécurité | 24 % | 24 % | 15 % | -- |
Ne pas utiliser de compte d’administrateur pour l’accès au Web | 14 % | 24 % | 15 % | 25 % |
Aucune de ces mesures | 6 % | 5 % | 9 % | 5 % |
Ne sait pas | 16 % | 8 % | 10 % | 5 % |
QBUS2. Quelles mesures parmi les suivantes votre entreprise a-t-elle prises pour se protéger contre les cybermenaces? [Plusieurs réponses acceptées.] Base de référence : répondants qui sont des entreprises; n=301. Refuse de répondre : 2 %.
Lorsqu’il s’agit de protéger leur entreprise contre les cybermenaces, environ quatre propriétaires et gestionnaires d’entreprise sur 10 ont déclaré que leur organisation pourrait tirer profit de directives pour réagir à une cyberattaque (44 %, soit une baisse par rapport à 50 % en 2022), d’une liste des types de menaces existantes et de signaux à surveiller (42 %, une baisse comparativement à 49 % en 2022) ou de mesures pour protéger les appareils mobiles dans un lieu public (38 %, une baisse par rapport à 44 % en 2022). La gamme complète des renseignements jugés avantageux par les répondants se trouve dans le tableau ci-dessous.
2024 (n=301) | 2022 (n=301) | 2020 (n=360) | 2018 (n=533) | |
---|---|---|---|---|
Directives pour réagir à une cyberattaque | 44 % | 50 % | 40 % | 46 % |
Liste de types de menaces qui existe et signaux à rechercher | 42 % | 49 % | 41 % | 47 % |
Mesures pour protéger les appareils mobiles dans un lieu public | 38 % | 44 % | 39 % | 40 % |
Directives pour mettre en place des règles relatives à la politique d’utilisation sécuritaire des courriels | 35 % | 40 % | 28 % | 39 % |
Pratiques exemplaires sécuritaires en informatique en nuage | 34 % | 43 % | 36 % | 35 % |
Conseils et ressources pour le type de logiciel ou matériel permettant de sécuriser des réseaux | 33 % | 41 % | 29 % | 36 % |
Ressources sur la façon de crypter des ordinateurs, portables et dispositifs de stockage | 33 % | 41 % | 34 % | 37 % |
Pratiques exemplaires sur la façon pour les employé(e)s de gérer les mots de passe | 32 % | 44 % | 29 % | 37 % |
Pratiques exemplaires pour l’utilisation de dispositifs de stockage | 31 % | 39 % | 34 % | 40 % |
Conseils pour communiquer aux employé(e)s l’importance de suivre des politiques de cybersécurité | 28 % | 35 % | 25 % | 32 % |
Mesures pour gérer les renseignements liés au travail que possèdent les employé(e)s qui quittent l’organisation | 27 % | 33 % | 22 % | 33 % |
Directives sur l’utilisation de dispositifs personnels au travail | 27 % | 42 % | 31 % | 40 % |
Pratiques exemplaires pour une politique d’utilisation d’Internet claire | 26 % | 38 % | 27 % | 37 % |
Directives sur la façon d’établir une politique en matière de médias sociaux | 22 % | 28 % | 26 % | 37 % |
Autre | 3 % | 4 % | 3 % | 4 % |
Aucune de ces mesures | 5 % | 5 % | 9 % | 8 % |
Ne sait pas | 12 % | 11 % | 13 % | 12 % |
QBUS3. De quels types de renseignements parmi les suivants croyez-vous que votre organisation tirerait profit pour se protéger contre les cybermenaces? Base de référence : répondants qui sont des entreprises; n=301. Refuse de répondre : 6 %.
En pensant aux activités courantes de leur entreprise, près d’un quart des propriétaires et des gestionnaires d’entreprise se disent préoccupés par les interruptions de travail (23 %) et presque autant craignent une atteinte à la réputation de l’organisation (22 %) ou les pertes financières (22 %) (cotes de 5 à 7 sur une échelle de 7 points). Seize pour cent s’inquiètent du risque que les données de leur entreprise soient conservées en vue d’obtenir une rançon.
Les préoccupations par rapport à chacun de ces aspects ont diminué depuis 2022. Cependant, si l’on tient compte des répondants qui se disent « modérément » préoccupés (cotes de 4), il y a une légère augmentation de la proportion de propriétaires et de gestionnaires d’entreprise qui craignent au moins modérément les interruptions de travail (62 % en 2024 par rapport à 57 % en 2022).
En ce qui concerne les diverses préoccupations liées aux activités quotidiennes de votre organisation, à quel point êtes-vous préoccupé(e) par le fait qu’une cybermenace puisse... | 2024 (n=301) | 2022 (n=301) | 2020 (n=360) |
---|---|---|---|
...causer des interruptions de travail | 23 % | 31 % | 27 % |
...porter atteinte à la réputation de votre organisation | 22 % | 25 % | 27 % |
...causer des pertes financières | 22 % | 30 % | 23 % |
...conserver des données de votre entreprise en vue d'obtenir une rançon | 16 % | 25 % | -- |
La majorité des propriétaires et des gestionnaires d’entreprise ont déclaré que leur entreprise est modérément (32 %) ou très bien (29 %) préparée à se défendre contre les attaques par rançongiciel. Un quart (24 %) des répondants affirment ne pas être préparés et les autres (11 %) ne savaient pas comment évaluer le niveau de préparation actuel de leur entreprise par rapport aux attaques par rançongiciel.
7 - Extrêmement préparée | 5 % |
6 | 12 % |
5 | 12 % |
4 - Moyennement préparée | 32 % |
3 | 8 % |
2 | 9 % |
1 - Pas du tout préparée | 7 % |
Ne sais pas | 11 % |
QBUS5. Selon vous, dans quelle mesure votre entreprise est-elle préparée actuellement pour se défendre contre des attaques par rançongiciel? Base de référence : répondants qui sont des entreprises; n=301. Refuse de répondre : 4 %.
La moitié des propriétaires et des gestionnaires d’entreprise ont déclaré que leur entreprise utilise des logiciels antivirus (52 %) et effectue les mises à jour des systèmes d’exploitation, des logiciels et des applications (50 %). Une proportion semblable d’entreprises utilisent l’AMF (46 %) et sauvegardent régulièrement les fichiers de l’entreprise (46 %). Un peu plus du tiers (36 %) stockent des copies de fichiers à l’extérieur du Web, tandis qu’environ trois sur 10 renseignent les employés (31 %) et empêchent ces derniers d’installer et d’exécuter des logiciels (28 %). Environ le quart (26 %) limitent l’accès des employés aux logiciels. Un nombre relativement faible (8 %) d’employés exécutent des simulations d’attaques par rançongiciel. Notamment, 17 % des propriétaires et des gestionnaires d’entreprise ne savent pas si leur entreprise a pris des mesures pour se protéger contre les attaques par rançongiciel.
Utiliser un logiciel antivirus | 52 % |
Tenir à jour les systèmes d’exploitation, les logiciels et les applications | 50 % |
Utiliser l’authentification multifactorielle (AMF) | 46 % |
Sauvegarder régulièrement les fichiers de l’entreprise | 46 % |
Stocker des copies de fichiers à l’extérieur du Web | 36 % |
Sensibiliser les employé(e)s | 31 % |
Interdire aux employé(e)s d’installer et d’exécuter des logiciels | 28 % |
Restreindre l’accès aux logiciels | 26 % |
Exécuter des simulations d’attaques par rançongiciel | 8 % |
Autre | 2 % |
Aucune de ces mesures | 5 % |
Ne sais pas | 17 % |
QBUS6. Qu’a fait, s’il y a lieu, votre entreprise pour se protéger contre les attaques par rançongiciel? Base de référence : répondants qui sont des entreprises; n=301. Refuse de répondre : 6 % ou moins.
Un peu plus de la moitié des propriétaires et des gestionnaires d’entreprise (55 %, soit une hausse par rapport à 48 % en 2022) prévoient qu’il faudrait déployer des efforts (38 %) pour se remettre d’une attaque par rançongiciel ou qu’il serait difficile (17 %) de s’en remettre. Le quart des répondants (24 %, soit une baisse par rapport à 32 % en 2022) croient que leur entreprise s’en remettrait relativement facilement, avec des conséquences minimes.
2024 (n=301) | 2022 (n=301) | |
---|---|---|
Facile (5-7) | 24 % | 32 % | Un certain effort (4) | 38 % | 34 % | Difficile (1-3) | 17 % | 14 % | Ne sais pas | 22 % | 19 % |
QBUS7. Dans quelle mesure votre entreprise serait-elle en mesure de se remettre d’une attaque d’un rançongiciel? Base de référence : répondants qui sont des entreprises; n=301. Refuse de répondre : 3 %.
Les tableaux ci-dessous présentent un profil des répondants au sondage (à l’aide de données pondérées). Au total, 80 % des sondages ont été réalisés en anglais et 20 % en français.
Région | % |
---|---|
Canada atlantique | 7 % | Québec | 23 % | Ontario | 39 % | Manitoba | 4 % |
Saskatchewan | 3 % |
Alberta | 11 % |
Colombie-Britannique et territoires | 14 % | Âge | % |
18 à 24 ans | 11 % |
25 à 34 ans | 17 % |
35 à 44 ans | 16 % |
45 à 54 ans | 17 % |
55 à 64 ans | 16 % |
65 ans et plus | 22 % | Génération | % |
Génération Z : 1997 à 2006 | 13 % |
Milléniaux : 1981 à 1996 | 25 % |
Génération X : 1965 à 1980 | 24 % |
Baby-boomers : 1946 à 19644 | 30 % |
Génération silencieuse : 1928 à 1945 | 2 % |
Aucune réponse | 7 % | Genre | % |
Homme | 47 % |
Femme | 49 % |
Autre genre | 2 % |
Aucune réponse | 2 % | Études | % |
École primaires ou moins | <1 % |
École secondaire | 8 % |
Un peu d’études postsecondaires | 11 % |
Collège, école technique ou de métier | 25 % |
Programme universitaire de premier cycle | 27 % |
Programme universitaire de 2e ou 3e cycles, ou professionnel | 27 % |
Aucune réponse | 2 % | Statut d’emploi | % |
Emploi à temps plein | 46 % |
Emploi à temps partiel | 8 % |
Travail autonome | 10 % |
Sans emploi, mais à la recherche de travail | 2 % |
Aux études à temps plein | 6 % |
À la retraite | 22 % |
À l’extérieur de la population active | 3 % |
Autre | 2 % |
Aucune réponse | 1 % | Revenu du ménage | % |
Moins de 20 000 $ | 4 % |
De 20 000 $ à moins de 40 000 $ | 9 % |
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ | 9 % |
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ | 12 % |
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ | 14 % |
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ | 21 % |
150 000 $ et plus | 17 % |
Aucune réponse | 14 % | Parent | % |
Oui | 28 % |
Non | 72 % |
Aucune réponse | 1 % | Âge des enfants | % |
Moins de 5 ans | 39 % |
5 à 8 ans | 29 % |
9 à 12 ans | 32 % |
13 à 15 ans | 29 % |
16 ou 17 ans | 21 % | Fréquence de l’utilisation d’Internet | % |
Quelques fois par mois | <1 % |
Quelques fois par semaine | 2 % |
Quelques fois par jour | 2 % |
Je suis toujours branché(e) | 69 % | Moyenne d’heures passées en ligne par semaine | % |
Moins de 10 heures | 15 % |
10 heures ou plus | 83 % |
Je ne sais pas | 3 % | Niveau de connaissances sur la sécurité en ligne | % |
Avancé | 20 % |
Intermédiaire | 45 % |
Base | 31 % |
Novice/débutant | 4 % |
Je n’ai pas de connaissances concernant la sécurité en ligne | 1 % |
Les spécifications suivantes s’appliquaient au sondage :
Les données de l’enquête ont été pondérées selon l’âge, le genre et la région à l’aide des données démographiques tirées des données du recensement de 2021 de Statistique Canada. Tous les répondants qui refusaient de fournir leur genre se sont vu accorder une pondération neutre afin de ne pas fausser les proportions de pondération. Les tableaux ci-dessous présentent les proportions non pondérées et pondérées pour les variables utilisées aux fins de la pondération.
Genre | % pondérées | % non pondérées |
---|---|---|
Homme | 49 % | 52 % |
Femme | 51 % | 48 % |
Région | % pondérées | % non pondérées |
Canada atlantique | 7 % | 7 % |
Québec | 23 % | 23 % |
Ontario | 39 % | 36 % |
Manitoba | 3 % | 4 % |
Saskatchewan | 3 % | 3 % |
Alberta | 11 % | 12 % |
Colombie-Britannique et territoires | 14 % | 16 % |
Âge | % pondérées | % non pondérées |
18 à 24 ans | 11 % | 8 % |
25 à 34 ans | 16 % | 18 % |
35 à 44 ans | 16 % | 16 % |
45 à 54 ans | 17 % | 17 % |
55 à 64 ans | 16 % | 17 % |
65 ans ou plus | 23 % | 23 % |
Une analyse a été effectuée pour évaluer le biais potentiel de non-réponse. La non-réponse au sondage peut biaiser les résultats lorsqu’il existe des différences systématiques entre les répondants au sondage et les non-répondants. L’échantillon de l’étude (les pourcentages non pondérés dans les tableaux ci-dessus) reflétait très fidèlement la répartition démographique (les pourcentages pondérés dans les tableaux ci-dessus). Par conséquent, la non-réponse a probablement entraîné un très faible biais, voire aucun.
Nous vous remercions d’avoir accepté de participer à ce court sondage mené par Phoenix SPI au nom du gouvernement du Canada. If you prefer to take part in this survey in English, please click on ‘English’ in the top right corner.
Le présent sondage est conçu pour recueillir des informations sur les questions liées à la sécurité en ligne. Vous devriez avoir besoin d’au plus 15 minutes pour y répondre, et votre participation est volontaire et entièrement confidentielle. Les renseignements fournis seront gérés conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Vos réponses ne seront pas utilisées pour vous identifier, et aucune de vos opinions ne vous sera attribuée personnellement de quelque manière que ce soit. Pour consulter la politique de confidentialité de Phoenix SPI, cliquez
Ce sondage est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien. Le code de vérification du projet est 20240202-PH841. Cliquez
S1. Quelle est l’année de votre naissance?
S2. [SI S1=2006] Avez-vous au moins 18 ans?
A3. [SI S1=02] À quelle catégorie d’âge appartenez-vous?
S4. À quelle fréquence faites-vous une utilisation active d’Internet? Cela veut dire une utilisation d’applications ou de sites Web à l’aide d’un appareil connecté à Internet. [CAB24; Q1]
S5. En moyenne, combien d’heures par semaine passez-vous en ligne? On veut dire le temps que vous passez à utiliser des applications ou des sites Web sur un appareil connecté à Internet.
S6. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous actuellement?
S7. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation d’emploi actuelle? Vous êtes...?
S8. [SI S7=01,02] Combien d’employés compte votre entreprise?
S9. [SI S8=01-04] Êtes-vous le/la propriétaire de l’entreprise?
S10. [SI S9=02,03] Vous a-t-on confié l’une ou l’autre des responsabilités suivantes?
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[QUOTA DES ENTREPRISES : SI S8=01-04 ET S9=01 OU S10=01-03]
S11. Est-ce que des enfants de moins de 18 ans habitent actuellement sous votre toit?
S12. [IF S11=01] What are the ages of children in the home?
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
S13. Quel est votre niveau de connaissances de la sécurité en ligne? [CAB24; Q3]
[TOUS]
Les prochaines questions portent sur la sécurité en ligne, qu’on appelle souvent « cybersécurité ».
QCS1. À quel point êtes-vous d’accord avec les énoncés suivants sur la cybersécurité? [CAB24; Q4-Q7]
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉNONCÉS]
[NE PAS ALTERNER L’ORDRE DES ÉNONCÉS SUIVANTS; LES PRÉSENTER TOUJOURS EN DERNIER]
[CHOIX DE RÉPONSE]
QCS2. Sur qui comptez-vous le plus pour obtenir de l’aide ou des conseils en matière de cybersécurité? [CAB24; Q8]
QCS3. QCS3. Dans quelle mesure comptez-vous sur d’autres personnes (p. ex., des ami(e)s ou membres de famille) pour vous aider à faire ce qui suit? [CAB24; Q10]
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
[CHOIX DE RÉPONSE]
QCS5. À quel point avez-vous confiance en votre capacité à identifier un message d’hameçonnage ou un lien malveillant? [CAB24; Q25]
[TOUS]
Les prochaines questions portent sur les mesures relatives à la cybersécurité.
QBEH1. Prenez-vous des précautions pour protéger vos comptes en ligne, vos comptes de médias sociaux, vos appareils ou vos réseaux? [Cyber22; Q1-KPI]
QBEH2. Savez-vous comment installer les plus récentes mises à jour de logiciels et d’applications pour tous vos appareils (p. ex., ordinateur et cellulaire)? [CAB24; Q29]
QBEH3. [SI QBEH2=03] À quelle fréquence installez-vous les dernières mises à jour et versions des logiciels après avoir été avisé(e) qu’elles sont disponibles? [CAB24; Q60]
QBEH4. [SI QBEH3=03-05] Quand installez-vous généralement les mises à jour sur vos appareils? [CAB24; Q61]
QBEH6. Avez-vous déjà entendu parler de l’authentification multifactorielle (AMF)? [CAB24; Q17]
On l’appelle également l’authentification à deux facteurs ou la vérification en deux étapes.
QBEH7. [SI QBEH6=01] Vous avez indiqué avoir entendu parler de l’authentification multifactorielle (AMF). Savez-vous comment l’utiliser? [CAB24; Q18]
QBEH8. [QBEH7=02, 03] Quelle est la principale raison pour laquelle vous n’utilisez pas (ou que vous avez cessé d’utiliser) l’authentification multifactorielle (AMF)? [CAB24; Q19]
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
QBEH9 [QBEH7=01, 02, 03] Veuillez indiquer à quel point vous êtes d’accord avec les énoncés suivants : [CAB24; Q23]
« J’utiliserais l’authentification multifactorielle (AMF), mais… »
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
[CHOIX DE RÉPONSE]
QBEH12. Quelles mesures prenez-vous pour vérifier la légitimité d’un SITE WEB? [ [CAB24; Q27]
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
QBEH13. D’après ce que vous savez, quels sont les signes d’une tentative d’hameçonnage? [Cyber22; B11B]
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
QBEH14. À quelle fréquence vérifiez-vous les messages (p. ex., courriels, textos ou médias sociaux) pour détecter des tentatives d’hameçonnage avant de cliquer sur un lien ou de répondre au message? [CAB24; Q62]
QBEH15. Lorsque vient le temps de choisir vos mots de passe, lesquelles des mesures suivantes prenez-vous? [Cyber22; Q5-02,03,05,09=KPIs]
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
QBEH17. À quelle fréquence utilisez-vous des mots de passe uniques pour vos comptes en ligne importants (p. ex., sites de paiement, comptes de médias sociaux et comptes professionnels)? [CAB24; Q52] « Uniques » veut dire complètement différents, pas seulement le changement d’un caractère ou deux.
QBEH18.[SI QBEH17=04,05] Vous avez indiqué que vous utilisez rarement des mots de passe uniques pour vos comptes en ligne ou que vous n’en utilisez jamais. [CAB24; Q53]
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
[QUOTA DES ENTREPRISES : SI S8=01-04 ET S9=01 OU S10=01-03, PASSER À LA PROCHAINE SECTION; TOUS LES AUTRES, CONTINUER]
QBEH21. Combien de caractères comptent les mots de passe que vous créez habituellement? [CAB24; Q59]
QBEH22. Quelle est la méthode que vous privilégiez pour vous souvenir de plusieurs mots de passe? [CAB24; Q66]
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
[TOUS]
Les prochaines questions portent sur la cybercriminalité.
QCCE1. Avez-vous subi personnellement une perte d’argent ou de données à cause d’activités nuisibles en ligne? [CAB24; Q31]
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
Ajouter des cases pour du texte lorsque la souris pointe le mot :
QCCE2. [SI QCCE1=01] Vous avez mentionné avoir subi une perte d’argent ou de données à cause d’une tentative d’hameçonnage. L’avez-vous signalé à quelqu’un? Si vous avez subi une perte d’argent ou de données plus d’une fois, veuillez penser à la plus récente fois où cela s’est produit. [CAB24; Q32]
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
QCCE3. [SI QCCE2=01-08] Quelle est la principale raison pour laquelle vous avez signalé une tentative d’hameçonnage? Si vous avez subi une perte d’argent ou de données plus d’une fois, veuillez penser à la plus récente fois où cela s’est produit. [CAB24; Q33]
QCCE4. [SI QCCE2=09] Quelle est la principale raison pour laquelle vous n’avez pas signalé la tentative d’hameçonnage? [CAB24; Q34]
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
[TOUS]
Les prochaines questions portent sur les cybermenaces. Une cybermenace est une activité visant à compromettre la sécurité d’un ordinateur.
QCT1. Au cours de la prochaine année, à quel point avez-vous l’impression qu’il est probable que vous soyez victime d’une cybermenace... [Cyber22; Q11A-D]
[ALTERNER LES CHOIX DE RÉPONSE A À C COMME UN BLOC]
[CHOIX DE RÉPONSE]
QCT2. [SI QCT1A-D=01, 02] Pourquoi ne croyez-vous pas qu’il est probable que vous soyez victime d’une cybermenace? [Cyber22; K8A]
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
QCT3. Quels types de cybermenaces vous préoccupent le plus? [Cyber22; Q15]
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
QCT4. À quel point êtes-vous bien préparé(e) pour faire face aux cybermenaces? [Cyber22; Q16-KPI]
QCT5. [SI QCT4=01,02] Pourquoi n’étiez-vous pas bien préparé(e) pour faire face aux cybermenaces? [Cyber22; Q17]
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
QCT6. Avez-vous déjà été victime de l’une des cyberattaques suivantes? [Cyber22; Q18]
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
QCT7. Si vous saviez ou pensiez avoir été victime d’une cyberattaque, quelles mesures prendriez-vous pour vous protéger? [Cyber22; Q19]
Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes
[ALTERNER L’ORDRE DES ÉLÉMENTS]
QCT8. Croyez-vous être vulnérable à une attaque par rançongiciel? [NOUVELLE]
Ajouter une case pour du texte lorsque la souris pointe le mot : « Attaque par rançongiciel » : Un rançongiciel est un type de logiciel malveillant qui bloque l’accès de la victime à ses données personnelles jusqu’à ce qu’une somme d’argent (une rançon) soit payée.
QCT9. Si vous étiez victime d’une attaque par rançongiciel, que feriez-vous? [NOUVELLE]
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[TOUS]
Les prochaines questions portent sur l’intelligence artificielle (IA).
QAI1: Utilisez-vous des outils de l’intelligence artificielle (IA)* à la maison ou au travail? [CAB24; Q72]
*Par exemple : ChatGPT, CoPilot, DALL-E.
QAI3. Dans quelle mesure avez-vous confiance en votre capacité de reconnaître du contenu généré par l’IA (p. ex., messages, photos, vidéos, hypertrucages)? [CAB24; Q77]
[ENTREPRISE : SI S8=01-04 ET S9=01 OU S10=01-03]
Pour ce qui est de votre travail,
QBUS1. Qui est responsable des TI pour votre société? [Cyber22; QBUS4]
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QBUS2. Quelles mesures parmi les suivantes votre entreprise a-t-elle prises pour se protéger contre les cybermenaces? [Cyber22; BUS1]
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QBUS3. De quels types de renseignements parmi les suivants croyez-vous que votre organisation tirerait profit pour se protéger contre les cybermenaces? [Cyber22; QBUS3]
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QBUS4. En ce qui concerne les diverses préoccupations liées aux activités quotidiennes de votre organisation, à quel point êtes-vous préoccupé(e) par le fait qu’une cybermenace puisse... [Cyber22; QBUS5A1-4]
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[CHOIX DE RÉPONSE]
QBUS5. Selon vous, dans quelle mesure votre entreprise est-elle préparée actuellement pour se défendre contre des attaques par rançongiciel? [NOUVELLE]
QBUS6. Qu’a fait, s’il y a lieu, votre entreprise pour se protéger contre les attaques par rançongiciel? [NOUVELLE]
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QBUS7. Dans quelle mesure votre entreprise serait-elle en mesure de se remettre d’une attaque d’un rançongiciel? [Cyber22; BUSBA42]
[TOUS]
Vous avez presque terminé de répondre au sondage. Merci de nous avoir fait part de vos opinions.
QINFO1. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec les énoncés ci-dessous. [Cyber22; QA13, 111B, 118, A120; C=KPI]
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[CHOIX DE RÉPONSE]
QINFO2. Comment préférez-vous obtenir de l’information pour vous protéger contre les cybermenaces? [Cyber22; Q20]
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[TOUS]
QGCS1. Une campagne de sensibilisation du gouvernement du Canada a été créée pour informer les Canadiens et les Canadiennes sur la cybersécurité et sur les mesures simples qu’ils et qu’elles peuvent prendre pour se protéger en ligne. Pouvez-vous nommer cette campagne? [Cyber22; Q23-KPI]
QGCS2. [SI QGCS1=01] Quel est le nom de cette campagne?
[OUVERT]
QGCS3. Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit du gouvernement du Canada avec le titre « Pensez cybersécurité » qui abordait les menaces en ligne et la façon de vous en protéger? [Cyber22; GOCAD-KPI]
QGCS4. [SI QGCS3=01] Où l’avez-vous vu, lu ou entendu? [Cyber22; GOCADA]
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[TOUS]
Les dernières questions que voici sont à votre sujet et les renseignements serviront uniquement à des fins statistiques, pour comprendre les résultats du sondage.
D1. À quel genre vous identifiez-vous?
D2. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
D3. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu global de votre ménage, c’est-à-dire, le revenu de toutes les personnes qui composent votre ménage, avant impôts?
Le sondage est terminé. Il a été mené au nom du Centre de la sécurité des télécommunications. Au cours des prochains mois, un rapport contenant les résultats de l’étude sera disponible auprès de Bibliothèque et Archives Canada. Merci à toutes les personnes qui ont participé au projet. Nous l’apprécions beaucoup.
************QCS1m. À quel point êtes-vous d’accord avec les énoncés suivants sur la cybersécurité? Base de référence : n=2 222 ; tous les répondants.
QCCE3. Quelle est la principale raison pour laquelle vous avez signalé une tentative d’hameçonnage? Si vous avez subi une perte d’argent ou de données plus d’une fois, veuillez penser à la plus récente fois où cela s’est produit. Base de référence : répondants ayant signalé une tentative d’hameçonnage.
QCCE4. Quelle est la principale raison pour laquelle vous n’avez pas signalé la tentative d’hameçonnage?