GROUPES DE DISCUSSION SUR LE DÉPÔT DU BUDGET
Préparé pour Finances Canada
Nom du fournisseur : Léger Marketing Inc.
Numéro de contrat : CW2294070
Valeur du contrat : 69 972,99$
Date d’octroi : 9 mars 2023
Date de livraison : 31 mars 2023
Numéro d’enregistrement : POR-144-22
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec le ministère des Finances Canada : Heather.Mustoe@fin.gc.ca.
This
report is also available in English.
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique donne les résultats issus de groupes de discussion en ligne menés par Léger Marketing Inc. pour le compte du gouvernement du Canada. L’étude a été menée auprès de 31 Canadiennes et Canadiens le 28 mars 2023.
This report is also available in English under the name: Budget Day Focus Groups
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales uniquement. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue de la part du ministère des Finances Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Finances Canada à l’adresse por-rop@gc.ca.
Ministère
des Finances Canada
90, rue Elgin
Ottawa (Ontario) K1A 0G5
Numéro de
catalogue :
F2-291/2022F-PDF
Numéro
international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-42782-9
Publications connexes (numéro d’enregistrement POR-081-19) :
F2-291/2022E-PDF
978-0-660-42780-5
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par
la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, 2023.
Table des matières
1.2 Méthodologie – Recherche qualitative
1.4 Remarques sur l’interprétation des conclusions
1.5 Déclaration de neutralité politique et coordonnées
2.1 Analyse sociodémographique des résultats du sondage en temps réel
2.2 Résultats du sondage et discussion
2.2.1 Adultes anglophones de moins de 40 ans
2.2.2 Canadiens anglophones de 40 ans ou plus
2.2.3 Adultes francophones de moins de 40 ans
2.2.4 Adultes francophones de 40 ans ou plus
La firme de sondage Léger est heureuse de présenter au ministère des Finances Canada ce rapport sur les résultats des groupes de discussion qualitatifs en ligne conçus pour connaître les opinions et les perceptions de la population canadienne sur le discours du budget fédéral du 28 mars 2023.
Ce rapport a été préparé par la firme Léger à la suite de l’octroi d’un contrat par le ministère des Finances Canada (contrat no CW2294070 octroyé le 9 mars 2023).
La recherche qualitative donne un aperçu des opinions d’une population ou d’un groupe, plutôt qu’une mesure en pourcentage des opinions exprimées, comme le ferait une étude quantitative. Les résultats de ce type de recherche doivent être considérés comme purement indicatifs. Aucune conclusion quant à la population générale ne peut être déduite en s’appuyant sur les résultats de cette recherche.
Groupes de discussion en ligne et technique de l’évaluation continue
La firme Léger a recruté des participants par téléphone, en s’appuyant sur un processus de sélection rigoureux, et les personnes qui se sont qualifiées ont été invitées à participer à un groupe de discussion en ligne d’une durée de deux heures. La firme Léger a recruté 40 participants, et chaque groupe de discussion était formé de 10 participants. Deux groupes ont été menés en anglais, et deux, en français. Les séances en ligne et l’analyse du sondage en temps réel ont été réalisées à l’aide de la plateforme et de la technologie Mercury Analytics. Cette recherche comprenait l’utilisation de la technique de l’évaluation continue intégrée à l’environnement des groupes de discussion en ligne.
Les participants ont répondu à des questions d’introduction pendant la présentation du budget (afin de vérifier qu’ils n’avaient pas regardé le budget avant l’évaluation continue) avant de fournir une rétroaction en temps réel au moyen de la technique de l’évaluation continue. Cette dernière a permis aux participants d’évaluer le discours sur le budget en temps réel. Les participants ont indiqué leur réponse émotionnelle sur une échelle qualitative tout en regardant l’enregistrement vidéo du discours. L’échelle de mesure utilisée allait de très négatif à très positif.
Population cible |
Nombre de participants |
Jeunes adultes (moins de 40 ans), anglais |
8 |
Adultes plus âgés (40 ans ou plus), anglais |
9 |
Jeunes adultes (moins de 40 ans), français |
8 |
Adultes plus âgés (40 ans ou plus), français |
6* |
TOTAL |
31 |
* Un des participants a été déconnecté avant la fin du groupe de discussion en raison d’un problème technique.
Les réactions au troisième budget présenté par l’honorable Chrystia Freeland ont été plutôt positives pour la plupart des participants aux groupes de discussion. Si les avis étaient en général plus positifs que négatifs, de nombreux participants n’étaient toujours pas certains, à la fin du discours, que les annonces auraient une incidence sur eux ou sur leur ménage. Plusieurs participants ont eu tendance à penser que le discours ne contenait pas d’annonces ou d’initiatives concrètes s’adressant à eux ou à leur famille et que ce qui avait été annoncé manquait de détails pour bien en comprendre l’incidence.
Bien que le ton et le contenu du discours aient été rassurants, les participants ont eu du mal, après le discours, à se souvenir de moments positifs précis dans le discours lui-même, au-delà des soins dentaires. Si les discussions préalables au discours sur le budget ont été dominées par les enjeux liés à l’abordabilité, ce thème est celui sur lequel les participants sont restés le plus souvent déçus par le contenu du discours lui-même.
Les résultats du sondage en temps réel ont été relativement positifs. Les quatre groupes ont attribué des notes moyennes supérieures à 50 sur 100. En général, les anglophones ont donné des notes plus basses (moyenne de 54) que les francophones (moyenne de 60). Cela est toutefois principalement attribuable à la note moyenne de 70 chez le groupe d’adultes francophones plus âgés (moyenne de 53 à 55 pour les trois autres groupes).
Des participants ont ressenti un certain écart entre le ton modérément optimiste du discours sur l’inflation et la situation actuelle de l’économie, car ils estiment que les Canadiennes et les Canadiens ont du mal à joindre les deux bouts. En général, les participants plus âgés avaient tendance à être plus positifs que les plus jeunes avant, pendant et après le discours. Les moins de 40 ans ont évoqué les problèmes liés au coût de la vie de manière plus pessimiste.
Les mesures relatives au financement des soins de santé et aux soins dentaires ont reçu les notes les plus positives, tant au sondage en temps réel que lors de la discussion qui a suivi le discours sur le budget fédéral. Toutefois, certains participants auraient souhaité que le budget comporte davantage de précisions concernant la santé mentale. Les mesures relatives à l’économie verte ont laissé de nombreux participants indifférents. Plusieurs participants ont noté que la situation du logement était largement absente du discours sur le budget, de même que les détails sur la mise en œuvre des mesures visant à aider les ménages à faire face à la hausse des prix des aliments.
Trois types de profils de participants semblent émerger des discussions. Les plus pessimistes étaient cyniques quant au suivi et ne s’attendaient pas à ce que le budget change quoi que ce soit. Les plus neutres ont semblé accueillir les annonces budgétaires de manière plutôt positive, mais sont restés sceptiques quant à leur faisabilité et à leur mise en œuvre concrète par le gouvernement. Les participants les plus optimistes ont reconnu les circonstances difficiles et les multiples crises en cours, mais ont souligné que les Canadiens se trouvaient dans une situation bien meilleure que celle de la plupart des autres pays et qu’ils devaient en être reconnaissants et fiers.
Groupe 1 — Adultes anglophones de moins de 40 ans
Postes budgétaires les plus soutenus :
· C’est le régime de soins dentaires qui a le plus attiré l’attention. Les premières réactions ont été très positives. Certains rappellent qu’il permettrait à jusqu’à 9 millions de Canadiens qui ne bénéficient pas d’une couverture dentaire de consulter un dentiste.
· L’économie propre a suscité quelques commentaires positifs, bien que plus modérés que ceux concernant le régime de soins dentaires. De nombreux participants appuient l’idée de passer à une économie propre, mais ils souhaitent obtenir davantage de détails sur ce que cela signifie en termes pratiques et sur la manière dont cela affectera les industries existantes, notamment le secteur automobile en Ontario.
· Le remboursement pour les articles d’épicerie n’a pas été évoqué au début de la discussion sur les points forts du budget. Lorsque le sujet a été abordé, les réactions ont été mitigées, et des questions sur les critères d’admissibilité ont été soulevées.
· Les résultats du sondage en temps réel ont connu une hausse lorsque le sujet du réseau électrique national a été abordé.
· La référence à des « services de garde d’enfants abordables » a été considérée comme une bonne chose, mais les participants ont fait remarquer que peu de détails étaient fournis sur ce que cela signifiait.
Postes budgétaires moins soutenus :
· Les participants ont souvent fait remarquer que certains aspects du discours donnaient l’impression que le gouvernement se félicitait lui-même. Ils se sont montrés quelque peu cyniques et se sont interrogés sur ce qui avait été réellement accompli ou sur l’utilité des renseignements, tout particulièrement dans la partie du budget consacrée à la présence des femmes sur le marché du travail. Plusieurs personnes se sont interrogées sur l’objectif. Deux personnes étaient plus critiques à l’égard de cette discussion, étant donné qu’elles sont des parents au foyer par choix.
· Les commentaires relatifs à l’autosatisfaction ont refait surface lors de la discussion sur les efforts du gouvernement pour faire face à l’augmentation des coûts. Une personne n’était pas d’accord avec le fait que l’inflation était en train de diminuer. Selon elle, les prix continuent d’augmenter.
· Les résultats du sondage en temps réel ont diminué lorsque la guerre en Ukraine ou les questions relatives au président russe ont été mentionnées. Lorsqu’ils ont été interrogés à ce sujet pendant la discussion de groupe, les participants ont estimé que la place de la guerre et du soutien du Canada dans le budget n’était pas claire. La raison pour laquelle ces enjeux étaient discutés n’était pas claire.
· La question de l’immigration n’a pas été beaucoup évoquée dans le discours, mais lorsqu’elle l’a été, les résultats du sondage en temps réel de ce groupe ont sensiblement diminué.
· La partie décrivant les grandes réalisations du Canada n’a pas trouvé un écho particulièrement favorable auprès des participants de ce groupe, mais elle n’a pas non plus été trop négative. Lors de la discussion, cette partie n’a pas revêtu d’importance particulière pour les participants.
· Bien que le régime de soins dentaires ait été l’une des annonces positives du budget, il a suscité quelques commentaires négatifs au cours de la discussion. Plusieurs personnes ont indiqué qu’elles ne considéraient pas les soins dentaires comme une priorité absolue en matière de problèmes de santé par rapport aux besoins plus traditionnels en matière de soins de santé dans leur province, comme le besoin d’un plus grand nombre de médecins de famille, de chirurgiens pour réduire les temps d’attente ou d’infirmières dans les hôpitaux. Une personne a supposé que le gouvernement fédéral avait décidé de se concentrer sur les soins dentaires parce qu’il s’agissait d’une question plus facile à traiter.
· Une personne s’est inquiétée du fait que le remboursement proposé pour les articles d’épicerie était financé par le gouvernement du Canada et a estimé que les grandes sociétés de supermarchés devraient offrir ce remboursement à la place, étant donné les profits énormes qu’elles réalisent.
Ce qui manquait dans le budget :
· Il n’y a eu aucune référence, ou très peu, au logement, en particulier au logement abordable.
· Les soins de santé ne semblent guère avoir été pris en compte. Dans ce groupe, on ne se souvient pas du montant de l’investissement dans les soins de santé (189 milliards de dollars) et, lorsqu’on leur pose la question, on ne se souvient pas non plus du récent accord conclu entre le gouvernement fédéral et les provinces sur l’octroi de fonds supplémentaires pour les soins de santé.
Groupe 2 — Adultes anglophones de 40 ans ou plus
Postes budgétaires les plus soutenus :
· L’accent mis par la ministre sur l’investissement dans les soins de santé ainsi que sur le régime de soins dentaires, en particulier la mention de la couverture des Canadiens non assurés, a été un aspect positif du discours. Ces sujets ont suscité de nombreuses réactions positives au sondage en temps réel. Toutefois, lors de la discussion, les réactions ont été mitigées : les participants n’étaient pas sûrs de la manière dont le budget annoncé serait dépensé. Certains participants espéraient que l’investissement dans les soins de santé permettrait d’attirer et de retenir des médecins de famille dans leur province et de réduire les temps d’attente pour les chirurgies et les interventions médicales non urgentes, tandis que d’autres étaient sceptiques quant au montant de l’investissement dans les soins de santé, compte tenu des sommes dépensées par le pays lors de la pandémie de COVID-19.
· L’ouverture de l’usine de batteries de Volkswagen en Ontario et de la mine de lithium au Québec a également suscité des réactions positives de la part du groupe. Lors de la discussion qui a suivi le discours, on a mentionné que l’ouverture de nouvelles usines serait bénéfique pour l’économie locale. La partie du discours qui mentionnait la nécessité de faire du Canada un fournisseur fiable d’énergie propre pour le monde entier a également été bien notée, mais dans une moindre mesure.
· Les garderies à 10 dollars $ par jour en moyenne et leur incidence positive sur les femmes sur le marché du travail ont bénéficié d’une hausse des résultats au sondage en temps réel. Lors de la discussion, plusieurs participants ont estimé que cela avait une incidence positive sur les membres de la famille, tandis que quelques participants ont indiqué que cela présentait un conflit de valeurs pour eux-mêmes ou pour leurs collègues, dans la mesure où toutes les femmes ne souhaitent pas travailler à l’extérieur de leur domicile.
· La fin du discours, lorsque la ministre a évoqué le remarquable pays qu’est le Canada, a également été très bien notée par les participants.
Postes budgétaires moins soutenus :
· Il n’y a pas de sujets ou d’idées qui ont été moins bien accueillis dans le discours sur le budget. Cependant, chaque fois que la ministre mentionnait le président russe ou l’Ukraine, les résultats du sondage en temps réel diminuaient.
· Certains participants ont indiqué que le discours était trop simplifié, et d’autres ont indiqué qu’il s’agissait d’un discours positif, mais qui n’était pas étayé par des mesures concrètes.
Ce qui manquait dans le budget :
· L’impression générale sur le discours du budget fédéral était qu’il était clair, très simple à comprendre et positif, mais quelque peu vague en ce qui concerne les mesures concrètes.
· Lors de la discussion qui a suivi la présentation du budget, les participants ont mentionné qu’ils auraient souhaité entendre davantage parler de logements abordables.
· Les prix des produits d’épicerie, le remboursement pour les articles d’épicerie et les bénéficiaires de ce remboursement ont également été soulevés.
· Dans le contexte des investissements dans les soins de santé, un participant a mentionné que les soins de la vue devraient également être pris en compte.
· Un participant a indiqué qu’il n’y avait aucune mention de la réconciliation dans le discours sur le budget de cette année.
Groupe 3 — Adultes francophones de moins de 40 ans
Postes budgétaires les plus soutenus :
· Le financement des soins de santé et le régime national de soins dentaires sont les deux points les plus appréciés du budget, suivis par les énergies renouvelables et les initiatives vertes. Toutefois, lors de la discussion qui a suivi la présentation du budget, certains participants ont estimé qu’ils ne comprenaient pas bien en quoi le nouveau financement améliorerait l’état de leur système de soins de santé. En ce qui concerne le programme de soins dentaires, la plupart des participants estiment qu’il s’agit d’une avancée positive, mais ils ne pensent pas qu’il aura une incidence directe sur eux.
· Bien que la participation des femmes au marché du travail ait obtenu une note relativement élevée, elle n’a pas été évoquée comme un élément positif lors de la discussion qui a suivi la présentation du budget, ce qui indique qu’elle a été jugée positivement, mais pas autant que le financement des soins de santé ou du régime de soins dentaires.
· En ce qui concerne les initiatives en matière d’énergie propre, les participants se sont dit d’accord avec l’objectif, mais n’ont pas réussi à se souvenir des nouveautés dans ce domaine après le discours.
Postes budgétaires moins soutenus :
· Pendant la partie du discours où la ministre a parlé de l’inflation, les résultats du sondage en temps réel ont eu tendance à stagner. De nombreuses personnes ont fait remarquer que si le discours avait pour but de rassurer et d’utiliser les statistiques pour donner une image plus positive de la situation au Canada, il ne contenait aucune mesure concrète pour aider les Canadiens à faire face aux problèmes d’abordabilité. Lors de la discussion qui a suivi la présentation du budget, certains participants ont été déçus de l’absence de programmes ou d’initiatives concrètes pour aider les Canadiennes et les Canadiens à faire face à la hausse de l’inflation et du coût de la vie.
· Alors que les résultats du sondage en temps réel étaient en général rarement dans la zone négative, la mention du président Poutine et de la dépendance de certains pays à l’égard de ressources provenant de régimes non démocratiques a été un point faible du discours. Très peu de commentaires nous permettent de bien en comprendre la raison, mais certains participants ont mentionné que cela n’était pas pertinent pour eux ou ne s’appliquait pas à leur situation.
Ce qui manquait dans le budget :
· L’absence d’initiatives ayant trait particulièrement au logement est l’élément le plus souvent mentionné comme étant manquant dans le budget parmi les jeunes répondants francophones. Cela peut s’expliquer par le fait que les mesures existantes sont peu connues; les participants estiment que le budget aurait dû mentionner la question des acheteurs d’un premier logement, de l’allègement des loyers ou d’une autre mesure qui leur est destinée.
· Certains ont fait remarquer que le discours ne contenait que très peu d’annonces d’initiatives concrètes pour aider la population canadienne à faire face à la crise du coût de la vie.
· Certains participants ont également déclaré que le discours n’abordait pas les besoins des Canadiens à faible revenu.
Groupe 4 — Adultes francophones de 40 ans ou plus
Postes budgétaires les plus soutenus :
· Les évaluations ont été généralement positives tout au long du discours.
· Le financement des soins de santé et la mise sur pied du nouveau Régime canadien de soins dentaires semblent avoir été les annonces les plus appréciées, car elles ont provoqué une hausse des résultats du sondage en temps réel et ont également été présentées comme des mesures très positives par les participants au cours de la discussion de groupe.
· La mention des Canadiens fortunés et des grandes entreprises qui paient leur juste part pour maintenir le niveau d’imposition de la classe moyenne à un niveau plus bas et pour investir dans le système de soins de santé et le filet de sécurité sociale a été la mieux notée au sondage en temps réel. Toutefois, les participants n’ont pas mentionné ces éléments au cours de la discussion de groupe.
· La mention de la participation record des femmes au marché du travail a également obtenu une note assez élevée au sondage en temps réel.
· Parmi les autres points du discours qui ont été accueillis favorablement, citons le remboursement pour les articles d’épicerie, l’investissement dans les Canadiens, la reprise de l’emploi à la suite de la pandémie de COVID-19, les institutions solides du Canada et sa tradition de discipline budgétaire, les efforts en faveur d’une économie propre et de la protection de l’environnement, ainsi que la collaboration étroite du Canada avec des alliés aux vues semblables, comme les États-Unis et l’Europe.
Postes budgétaires moins soutenus :
Ce qui manquait dans le budget :
· D’une manière générale, les participants auraient souhaité avoir plus de renseignements sur la manière dont certaines mesures seront mises en œuvre au fil du temps (p. ex. la manière dont le remboursement pour les produits d’épicerie sera offert). Certains participants ont indiqué qu’ils auraient souhaité plus de précisions à ce sujet.
· Les participants auraient souhaité avoir plus de renseignements sur la situation économique du Canada, plus particulièrement sur le niveau d’endettement du pays et sur le moment où l’on peut espérer atteindre l’équilibre budgétaire.
· D’autres participants ont fait remarquer que ce budget offrait peu aux Canadiens en matière de logement, si ce n’est pour les réfugiés et les immigrants.
· Une participante du Canada atlantique a indiqué qu’elle aurait aimé entendre parler davantage des petites provinces dans le budget, et pas seulement des plus grandes (p. ex. le Québec et l’Ontario).
Les opinions et les observations exprimées dans ce document ne reflètent pas celles du ministère des Finances Canada. Ce rapport a été rédigé par la firme Léger d’après la recherche menée expressément dans le cadre de ce projet.
Compte tenu de la nature de la recherche qualitative entreprise,
certaines des constatations présentées ici prendront la forme de tableaux, de
valeurs numériques et de comparaisons entre les divers groupes présents dans l’exercice
qualitatif. Les participants devaient évaluer le discours du budget en temps
réel et répondre en privé à des questions de sondage apparaissant sur leur
écran d’ordinateur. Le lecteur est invité à faire preuve de prudence lors de la
lecture de l’analyse qui suit, car le processus demeure de nature qualitative
et ne permet donc pas de faire des inférences statistiques sur une population
plus importante. Les « résultats » présentés ne sont que de nature
indicative et sont utilisés pour refléter ce qui s’est passé pendant l’exercice
qualitatif.
J’atteste, par la présente, à titre d’agent principal de la firme Léger, l’entière conformité des livrables relativement aux exigences en matière de neutralité de la Politique sur les communications et l’image de marque et de la Directive sur la gestion des communications (annexe C : Procédure obligatoire relative à la recherche sur l’opinion publique).
Plus précisément, les livrables ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques ou les positions des partis, ni sur l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé par :
Christian Bourque
Vice-président directeur et associé
Léger Marketing
507, Place d’Armes, bureau 700
Montréal, Québec H2Y 2W8
Dans l’ensemble, les participants de 40 ans ou plus et ceux de moins de 40 ans avaient des opinions similaires sur le discours. Ils ont respectivement donné une note moyenne de 60 et de 54. Les points sur lesquels leurs notes diffèrent le plus sont la mention de l’inflation et du resserrement monétaire par les banques centrales pendant la pandémie (55 pour les participants de 40 ans ou plus contre 42 pour les participants de moins de 40 ans) et celle de l’énergie verte et des changements que l’économie canadienne devra apporter, que la ministre décrit comme étant les plus importants depuis la révolution industrielle (42 pour les participants de moins de 40 ans contre 64 pour les participants de 40 ans ou plus).
Si l’on décompose les groupes d’âge, les participants de 35 à 44 ans ont donné la note moyenne la plus basse au discours (47), suivis des 55 ans et plus (50), des 18 à 24 ans (55), des 25 à 34 ans (62), et enfin des 45 à 54 ans, qui ont donné la note moyenne la plus élevée (74). Les notes des 45 à 54 ans ont été constamment plus élevées que celles des autres groupes d’âge pendant la plus grande partie du discours. Par ailleurs, les participants de 35 à 44 ans ont donné les notes les plus basses pour la majeure partie du discours, à l’exception de la partie sur les soins dentaires, pour laquelle ils ont donné une note équivalente à celle de la plupart des autres groupes (environ 70 à 80), à l’exception des plus de 55 ans, qui ont donné une note de 59.
Le taux d’inflation prévu a reçu la note la plus élevée de la part des participants de 25 à 34 ans (84), suivis par les participants de 45 à 54 ans (67) et les participants de plus de 55 ans (59). Les participants de 18 à 24 ans et de 35 à 44 ans ont donné des notes respectives de 55 et de 51.
Les participants de 55 ans et plus ont donné à la dernière partie du discours, dans laquelle la ministre Freeland a cité des exemples de travailleurs canadiens, les notes les plus basses de tous les groupes d’âge, avec une note moyenne d’environ 37.
La note moyenne globale du discours était légèrement plus élevée chez les hommes que chez les femmes (59 contre 54). Les hommes ont eu tendance à répondre plus positivement aux mentions de la forte croissance économique du Canada et de la reprise de l’emploi après la pandémie de COVID-19, avec une note moyenne d’environ 65, contre 55 pour les femmes. Les hommes ont également attribué des notes plus élevées au niveau record de participation des femmes à la population active (70 contre 57), au resserrement monétaire synchronisé des banques centrales (55 contre 40), au renforcement du système d’immigration (64 contre 51), à la collaboration avec les alliés démocratiques (environ 62 contre 50), aux accords de libre-échange (62 contre 52) et à la mine de lithium Galaxy (66 contre 48).
En outre, les hommes ont accordé une note plus élevée à la proposition de la ministre de maintenir les niveaux d’imposition de la classe moyenne à un niveau plus bas tout en investissant dans les soins de santé et les filets de sécurité sociale en imposant les personnes fortunées et les grandes entreprises, avec une note moyenne de 73, contre 59 pour les femmes. Cependant, les notes des hommes ont divergé de manière importante de celles des femmes lorsque la ministre a commencé à énumérer des exemples de soins de santé, notamment aider les Canadiens à trouver des médecins de famille, s’attaquer à l’arriéré des opérations chirurgicales et lutter contre la crise des opioïdes. Les hommes ont attribué une note moyenne de 81 à cette partie du discours, contre 60 pour les femmes.
Pendant tout le reste du discours, les courbes du sondage en temps réel ont présenté des mouvements comparables avec seulement de légers écarts.
Certains éléments du discours ont été mieux notés par les participants de l’Est du Canada (provinces de l’Atlantique, Ontario et Québec) que par ceux de l’Ouest (Manitoba, Saskatchewan, Alberta et Colombie-Britannique), tandis que d’autres ont été mieux notés par les participants de l’Ouest que par ceux de l’Est.
Les participants de l’Est du Canada ont accordé une note plus élevée aux mentions de la reprise de l’emploi après la pandémie de COVID-19 (65, contre 53 pour ceux de l’Ouest), de l’investissement public dans de nombreux secteurs, notamment le logement, les compétences des travailleurs, l’immigration et la garde d’enfants (63, contre 44 pour ceux de l’Ouest), des investissements dans le système de santé annoncés par le premier ministre le mois dernier (67, contre 50 pour ceux de l’Ouest), du renforcement du système de santé et de la façon d’en étendre sa portée (54, contre 42 pour ceux de l’Ouest), et de la lutte pour que le Canada joue un rôle dans la nouvelle économie mondiale propre (53, contre 39 pour ceux de l’Ouest).
En revanche, les participants de l’Ouest canadien ont attribué une note plus élevée à la baisse du taux d’inflation (58, contre 45 pour ceux de l’Est), au fait que les salaires ont dépassé l’inflation et que les travailleurs canadiens ont plus d’argent dans leurs poches (60, contre 45 pour ceux de l’Est), au meilleur ratio de la dette au PIB parmi les pays du G7 (68, contre 57 pour ceux de l’Est), à l’égalité des chances pour les personnes qui travaillent fort au Canada (67, contre 55 pour ceux de l’Est), et au fait que le Canada regorge de bonnes personnes travaillantes est rempli de bons travailleurs (78, contre 67 pour ceux de l’Est).
En général, parmi les questions qui ont suscité une certaine divergence dans les notes entre les participants de l’Est et de l’Ouest, celles portant davantage sur les facteurs économiques et les salaires ont semblé plus attrayantes pour les participants de l’Ouest, tandis que celles liées aux soins de santé ont semblé plus attrayantes pour les participants de l’Est. En outre, les éléments relatifs à la COVID-19 et aux investissements publics semblaient moins plaire aux participants des provinces de l’Ouest, tandis que les mentions du Canada et de ses habitants qui suscitent la fierté leur paraissaient généralement plus attrayantes. Pour le reste du discours, il n’y a pas eu beaucoup d’écart entre les courbes du sondage en temps réel des répondants des provinces de l’Est et de l’Ouest.
Des différences importantes ont été observées entre les notes des participants en fonction de leur niveau de scolarité. L’évaluation moyenne globale des participants ayant un niveau de scolarité universitaire était nettement inférieure à celle des participants ayant un niveau de scolarité collégial ou secondaire (49 pour les participants ayant un niveau universitaire, contre 63 et 65 pour ceux ayant un niveau collégial et secondaire, respectivement).
Les écarts les plus importants entre ces sous-groupes ont été observés lorsque les éléments suivants ont été mentionnés :
· un système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, et les possibilités économiques qui en découlent pour les mères (79 pour les participants de niveau secondaire, contre 53 pour ceux de niveau collégial et universitaire);
· le resserrement monétaire coordonné par les banques centrales (60 pour les participants de niveau collégial, 53 pour ceux de niveau secondaire et 28 pour ceux de niveau universitaire);
· la diminution du taux d’inflation au Canada (62 pour les participants de niveau collégial, 51 pour ceux de niveau secondaire et 34 pour ceux de niveau universitaire);
· les proches souffrant de la hausse du coût de la vie (60 pour les participants de niveau collégial, 45 pour ceux de niveau secondaire et 28 pour ceux de niveau universitaire);
· le maintien de niveaux d’imposition plus bas pour les familles de la classe moyenne, et l’investissement dans les soins de santé et dans le filet de sécurité sociale en imposant les riches et les grandes entreprises (89 pour les participants de niveau secondaire, 69 pour ceux de niveau collégial et 55 pour ceux de niveau universitaire);
· la tradition de discipline financière du Canada (78 pour les participants de niveau secondaire, 63 pour ceux de niveau collégial et 48 pour ceux de niveau universitaire);
· l’investissement dans l’acquisition de compétences par les travailleurs canadiens (77 pour les participants de niveau secondaire, 62 pour ceux de niveau collégial et 52 pour ceux de niveau universitaire);
· l’investissement de 198 milliards de dollars dans le système public de soins de santé (65 pour les participants de niveau secondaire et collégial, contre 45 pour ceux de niveau universitaire);
· un système de santé publique de classe mondiale pour tous les Canadiens (81 pour les participants de niveau secondaire, 69 pour ceux de niveau collégial et 47 pour ceux de niveau universitaire);
· le renforcement et le développement du système de santé publique (64 pour les participants de niveau collégial, 59 pour ceux de niveau secondaire et 37 pour ceux de niveau universitaire);
· la mise sur pied du nouveau programme de soins dentaires (95 pour les participants de niveau secondaire, 81 pour ceux de niveau collégial et 62 pour ceux de niveau universitaire);
· le partenariat géopolitique renouvelé avec les alliés et les démocraties, et les possibilités qui en découlent pour les travailleurs canadiens (65 pour les participants de niveau secondaire, 55 pour ceux de niveau collégial et 43 pour ceux de niveau universitaire);
· l’étroite alliance du Canada avec les États-Unis (65 pour les participants de niveau secondaire et collégial, contre 44 pour ceux de niveau universitaire);
· la réciprocité dans l’accès aux marchés nationaux (72 pour les participants de niveau secondaire, 67 pour ceux de niveau collégial et 41 pour ceux de niveau universitaire);
· la mention de grands projets nationaux, dont le projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain, et des différents types de travailleurs (environ 69 pour les participants de niveau collégial, 62 pour ceux de niveau secondaire et 41 pour ceux de niveau universitaire);
· l’égalité des chances pour ceux qui travaillent fort au Canada (environ 70 pour les participants de niveau secondaire et collégial, contre 43 pour ceux de niveau universitaire).
Aucune variation notable n’a été observée dans les notes de ces sous-groupes pour les autres thèmes abordés dans le discours de présentation du budget.
En ce qui concerne la situation d’emploi, les participants ont été regroupés en trois catégories : ceux qui ont un emploi (travailleurs à temps plein, à temps partiel ou travailleurs autonomes), les étudiants et ceux qui ne font pas partie de la population active (ceux qui sont au chômage, qui ne font pas partie de la population active ou qui sont à la retraite). Les participants qui ne font pas partie de la population active ont donné la note moyenne la plus élevée au discours sur le budget (64), suivis par les étudiants (59), tandis que les personnes ayant un emploi ont donné la note moyenne la plus basse parmi les trois groupes (53). La plus grande variation dans les notes était chez les étudiantes et les étudiants, tandis que la plus faible était chez les salariés.
Les participants salariés ont donné des notes inférieures à celles des étudiants et des personnes qui ne font pas partie de la population active lorsque la ministre Freeland a mentionné les améliorations apportées par le Canada (54, contre 73 et 67, respectivement). Ils ont également attribué une note plus faible au taux élevé de participation des femmes au marché du travail (57, contre 75 pour les étudiants et 72 pour les personnes qui ne font pas partie de la population active) et à la mention de la nécessité de veiller à ce que les riches et les grandes entreprises paient leur juste part d’impôts (55, contre 80 pour les étudiants et les personnes qui ne font pas partie de la population active).
Les participants qui ne font pas partie de la population active ont attribué des notes plus élevées que les autres sous-groupes à l’incidence de la pandémie et du président russe sur l’économie mondiale et aux cycles de resserrement monétaire annoncés par les banques centrales (56, contre 38 chez les étudiants et 46 chez les travailleurs), et lorsque la ministre Freeland a mentionné la dépendance à l’égard des dictatures pour les besoins énergétiques (63, contre 45 chez les étudiants et 39 chez les travailleurs) et la possibilité qu’elle représente pour le Canada et ses alliés (70, contre 43 chez les autres participants).
Les étudiants ont accordé une note plus élevée à la mesure visant à aider les travailleurs canadiens à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour trouver un emploi (81, contre 57 pour les autres participants) et à l’annonce de l’investissement de 198 milliards de dollars dans les soins de santé (95, contre 48 pour les travailleurs et 70 pour les participants qui ne font pas partie de la population active). En revanche, ils ont accordé une note plus faible lorsque la ministre a mentionné le fait de faire du Canada le meilleur endroit au monde pour les investisseurs étrangers grâce à son économie verte (38, contre 57 pour les autres participants).
Les réactions aux autres éléments du discours sur le budget qui n’ont pas été mentionnés ci-dessus ont été semblables dans tous les groupes.
Les participants ont été répartis en trois niveaux de revenus annuels : faible (moins de 40 000 $), moyen (entre 40 000 et 80 000 $) et élevé (plus de 80 000 dollars $).
Dans l’ensemble, les participants ayant un niveau de revenu moyen ont accordé une note plus élevée aux éléments suivants du discours sur le budget que ceux ayant un niveau de revenu élevé : les améliorations économiques apportées par le Canada depuis la pandémie, à savoir la croissance du PIB et le taux d’emploi (72 contre 48), la participation des Canadiennes à la population active (79 contre 54), l’assurance que les Canadiennes et les Canadiens les plus fortunés et les grandes entreprises paient leur juste part d’impôts (81 contre 62), les services de garde d’enfants abordables (70 contre 50), l’investissement de 198 milliards de dollars dans les soins de santé (76 contre 57), l’instauration du nouveau régime de soins dentaires (76 contre 56), le réseau d’énergie propre d’un océan à l’autre (70 contre 55) et la mention que le plan du gouvernement signifie des emplois bien rémunérés pour tout le monde (75 contre 56). Enfin, le groupe à revenu moyen a attribué des notes plus faibles à la dernière partie du discours, lorsque la ministre Freeland a mentionné les travailleurs canadiens qu’elle a rencontrés.
Dans l’ensemble, les participants vivant en milieu rural ont donné une note moyenne plus élevée au discours que les participants vivant en milieu urbain (60 contre 55). Parmi les différences les plus importantes observées entre les participants vivant en milieu rural et ceux vivant en milieu urbain, on peut citer l’annonce sur le financement des soins de santé, en particulier lorsque la ministre a déclaré « Nous veillerons à ce que tous les Canadiens reçoivent les soins dont ils ont besoin » (88 parmi les participants vivant en milieu rural contre 60 pour ceux vivant en milieu urbain), lorsque la ministre a parlé de l’augmentation des salaires des travailleurs canadiens au cours du dernier mois et de la stabilisation de l’inflation (74 parmi les participants vivant en milieu rural et 51 pour ceux vivant en milieu urbain), lorsqu’elle a expliqué que la pandémie et l’incidence du président Poutine a fait prendre conscience au gouvernement canadien de l’importance de ne pas dépendre de régimes dictatoriaux et que l’indépendance de l’économie canadienne représente une possibilité pour les travailleurs canadiens (64 pour les participants vivant en milieu rural contre 47 pour ceux vivant en milieu urbain), et pendant le segment sur le réseau énergétique, principalement lorsqu’elle a mentionné les travailleurs qui construisent des milliers et des milliers de maisons abordables et écoénergétiques (66 pour les participants vivant en milieu rural contre 52 pour ceux vivant en milieu urbain). Pour les autres éléments du discours, les participants vivant en milieu rural et ceux vivant en milieu urbain avaient des opinions semblables, et les courbes du sondage en temps réel se suivaient avec seulement quelques points de différence.
Les jeunes adultes anglophones ont attribué la note moyenne la plus basse de tous les groupes (53).
Dans ce groupe, les notes les plus élevées ont été attribuées à la mention du retour des femmes sur le marché du travail grâce aux services de garde d’enfants abordables annoncés en 2022 (77), à la mention que le gouvernement aide les travailleurs canadiens à acquérir les compétences dont ils ont besoin (76) et à la mention du désir des Canadiens de bénéficier de taux d’intérêt plus bas (72). En revanche, les références au président Poutine (27), à l’inflation et au resserrement monétaire coordonné des banques centrales (33) ont obtenu les notes les plus basses.
Avant le discours, la moitié des participants ne savaient pas si le Canada allait dans la bonne ou la mauvaise direction. Parmi ceux qui ont répondu, la moitié ont indiqué être d’avis que le Canada allait dans la bonne direction, alors que l’autre moitié pensait le contraire. Ceux qui pensent que le Canada va dans la mauvaise direction mentionnent principalement l’augmentation des coûts du logement, de l’alimentation et des biens de consommation courante pour justifier leur réponse. Quelques participants ont indiqué qu’ils n’avaient jamais payé leur épicerie aussi cher qu’aujourd’hui. Beaucoup ont également évoqué la pandémie et les mesures sanitaires qui étaient à l’occasion encore en vigueur en 2022, ainsi que la façon dont les vaccins contre la COVID-19 ont divisé les Canadiens. Certains pensaient que le gouvernement avait profité de la pandémie pour faire passer certaines choses sans examen approfondi. D’autres questions, telles que les mesures législatives sur le contrôle des armes à feu, ont également été soulevées. Les participants qui ont indiqué que le Canada allait dans la bonne direction ont principalement expliqué leur réponse par le fait que le Canada s’en sortait bien par rapport à d’autres pays, en affirmant que le gouvernement faisait du bon travail en matière de gestion de l’inflation.
La plupart des participants ont estimé que l’état actuel de l’économie canadienne était mauvais, et un participant l’a jugé très mauvais. Une fois de plus, l’inflation, les taux d’intérêt élevés et l’augmentation du coût de la vie sont les principales raisons invoquées par les participants pour expliquer leur note.
La moitié des participants ne savent pas si l’économie est plus forte ou plus faible par rapport à l’année dernière. Parmi ceux qui se sont exprimés sur le sujet, la plupart ont déclaré que l’économie canadienne était plus faible cette année. L’inflation et le coût de la vie ont à nouveau été mentionnés. Lorsqu’on leur a demandé de réfléchir à ce que ressemblera l’économie dans six mois, la plupart des participants pensent qu’elle sera plus faible, mais quelques-uns pensent qu’elle sera plus forte en raison de la stabilisation de l’inflation et de l’espoir d’une baisse des taux d’intérêt. Dans le même ordre d’idées, la plupart des participants ont déclaré que leur situation financière leur causait un stress très important ou important, et presque la même proportion d’entre eux ont estimé que leur situation financière était moins bonne cette année qu’en 2022.
Avant le budget, les déclarations qui ont reçu le plus d’appui de la part des participants étaient que le gouvernement prenait des mesures pour soutenir la transition de l’industrie canadienne vers une économie verte et qu’il prenait des mesures pour soutenir les jeunes. Avant la présentation du budget, aucun participant n’était d’accord avec les déclarations suivantes : le gouvernement prend des mesures pour rendre le logement plus abordable, et le plan économique du gouvernement rendra la vie plus abordable. Un thème récurrent parmi les participants était que les programmes gouvernementaux aident souvent les personnes ou les ménages à faible revenu, mais que la classe moyenne n’est souvent pas admissible. De nombreux participants ne se sentent pas soutenus par le gouvernement sur un grand nombre de questions abordées, notamment en ce qui concerne l’aide aux familles de la classe moyenne, le soutien aux personnes âgées, les mesures pour faire croître l’économie canadienne et le renforcement des soins de santé publics. La pénurie de médecins, en particulier de médecins de famille, et la longue attente aux urgences sont des éléments qui ont semblé particulièrement frustrants pour la majorité des participants.
La plupart des participants ont indiqué qu’ils avaient des attentes négatives pour le budget 2023, tandis que seuls quelques-uns ont indiqué qu’ils avaient des attentes plutôt positives.
Le discours n’a pas eu d’influence importante sur la façon dont les participants perçoivent la direction que prend le pays. Les résultats étaient encore partagés à ce sujet. Toutefois, lorsqu’on leur a demandé d’évaluer l’état actuel de l’économie canadienne après le discours, la plupart des participants ont indiqué qu’il était bon ou passable, et la moitié des participants ont indiqué que dans six mois, l’économie du pays sera plus forte.
En fonction de ce qu’ils ont retenu du discours, les participants ont attribué la plus forte augmentation du niveau d’accord aux points suivants : le gouvernement prend des mesures pour rendre les industries et les entreprises canadiennes plus compétitives, pour faire croître l’économie canadienne, et pour créer des emplois de qualité et bien rémunérés. Les participants ont donné à peu près la même note aux autres déclarations.
La plupart des participants conviennent que ce qu’ils ont vu ou entendu dans le discours sur le budget de 2023 est positif, mais seulement la moitié d’entre eux pensent que les mesures annoncées auront une incidence sur leur situation financière personnelle ou celle de leur ménage. Tous les participants ont convenu que le langage utilisé pendant le discours était clair et facile à comprendre.
Les participants ont aimé le ton et la clarté du discours. Toutefois, certains d’entre eux n’ont pas aimé le fait que le gouvernement semble se féliciter lui-même. La ministre déclarant que le taux d’inflation était en train de redescendre a été reçue de manière particulièrement négative au sein du groupe. Certains participants ont eu l’impression que les prix restaient élevés et n’ont pas vu d’amélioration à cet égard. En ce qui concerne le prix des produits d’épicerie et le remboursement pour les produits d’épicerie, un participant a estimé que ce sont les grandes sociétés de supermarchés qui réalisent d’énormes profits qui devraient financer le remboursement, plutôt que le gouvernement fédéral.
Bien qu’il ait été initialement perçu positivement, le régime de soins dentaires a par la suite été considéré comme un enjeu moins prioritaire en matière de santé. Certains ont eu l’impression qu’il avait été annoncé uniquement parce qu’il s’agissait d’un problème dont la solution était plus facile pour le gouvernement, puisqu’il n’y a pas de pénurie de dentistes au pays, alors que ce n’est pas le cas pour les médecins.
Dans l’ensemble, un sentiment de prudence et de scepticisme s’est dégagé du groupe. Plusieurs participants ont mentionné le fait qu’il semblait y avoir un manque de détails afin qu’ils puissent se faire une opinion claire sur les mesures annoncées. Certains ne savaient pas encore s’ils étaient admissibles aux différentes mesures annoncées et préféraient attendre avant de dire s’ils seraient satisfaits des différentes annonces et si elles auraient une incidence sur leur ménage.
Dans l’ensemble, les participants se sont montrés plutôt indifférents au discours sur le budget fédéral. Tout au long de la présentation du budget, la note moyenne des Canadiens anglophones de 40 ans ou plus a été de 53,8 sur 100, avec peu de variations tout au long du discours.
Les éléments qui ont reçu les réponses les plus positives pour ce groupe sont l’annonce du régime de soins dentaires (71), la création de l’usine de batteries Volkswagen en Ontario (64) et la mine de lithium au Québec (64). La mention des travailleurs essentiels, tels que les travailleurs de la santé, les enseignants et les travailleurs des services, a également été jugée positivement par les participants (63).
En revanche, les notes les plus basses ont été attribuées lorsque la ministre a mentionné les conséquences de la hausse des prix (33), les besoins des pays voisins en ressources canadiennes (43), et la pandémie et l’incidence du président russe sur l’économie mondiale (45).
Avant le discours, on a demandé aux participants s’ils pensaient que le Canada était sur la bonne voie. La plupart d’entre eux ont déclaré que le pays allait dans la bonne direction, tandis que les autres ont affirmé le contraire. Les premiers ont justifié leur réponse par leur soutien à plusieurs mesures prises par le Canada au cours de l’année écoulée, telles que le soutien à la résistance de l’Ukraine contre l’invasion de la Russie, l’augmentation de l’immigration pour réduire les pénuries de main-d’œuvre (en particulier dans les régions moins peuplées), ainsi que les investissements dans les soins de santé, les infrastructures, l’immigration et l’éducation qu’ils ont pu remarquer au niveau local. En revanche, ceux qui pensent que le pays va dans la mauvaise direction se disent préoccupés par la dette nationale. Un participant a mentionné que la Prestation canadienne d’urgence a eu une incidence sur la volonté des gens de travailler parce qu’ils se sentaient admissibles aux prestations, ce qui a eu des répercussions négatives sur l’économie. Un autre participant a estimé que la démocratie canadienne était en jeu en raison de la « trop grande portée » du gouvernement et de l’appartenance aux Nations Unies, ce qui constitue une menace à la souveraineté nationale, tandis que les particuliers et les entreprises du Canada sont laissés à eux-mêmes.
En ce qui concerne l’état actuel de l’économie canadienne, une petite majorité des participants l’ont jugé bon ou passable, tandis que les autres l’ont considéré comme mauvais ou très mauvais. Les optimistes considèrent que le Canada s’en sort bien par rapport à d’autres pays, mais que le montant de la dette nationale pose un problème pour l’avenir et que plusieurs questions doivent être abordées maintenant. Un participant a mentionné que le système bancaire au Canada est plus sûr qu’ailleurs, en le comparant aux récents effondrements de la Silicon Valley et des banques suisses. Un autre participant a estimé que si le Canada pouvait faire beaucoup mieux sur certaines questions telles que la lutte contre le changement climatique et la promotion de la réconciliation, il s’en sortait tout de même relativement bien sur la scène internationale. D’autre part, ceux qui considèrent que l’économie canadienne se porte mal ont mentionné la dette nationale, l’impression que l’argent a été dépensé pendant la pandémie de COVID-19 pour des personnes qui n’en avaient pas besoin, et les niveaux élevés d’inflation et de chômage.
Les participants ont été invités à comparer l’état actuel de l’économie à celui de l’année précédente, et les réponses ont été divisées en tiers. Un tiers des participants a déclaré que l’économie était plus forte, un autre tiers a déclaré qu’elle était plus faible, et le dernier tiers a déclaré qu’il n’y avait pas de changement. De même, les participants étaient divisés lorsqu’on les a interrogés sur l’avenir de l’économie au cours des six prochains mois, mais une petite majorité prévoyait qu’elle demeurerait inchangée. Les autres participants se répartissaient entre ceux qui pensaient que l’économie se renforcerait et ceux qui prévoyaient qu’elle s’affaiblirait.
En ce qui concerne leur niveau de stress personnel attribuable à l’état actuel de leurs finances personnelles, la grande majorité des participants ont déclaré qu’il n’était pas très important, tandis qu’un participant a déclaré qu’il était important. Les participants étaient également partagés quant à l’état de leurs finances par rapport à l’année précédente. Certains participants ont déclaré que leurs finances étaient plus solides, tandis que d’autres ont déclaré qu’elles étaient plus faibles. Quelques participants ont déclaré que leur situation financière n’avait pas changé.
En ce qui concerne le degré d’accord avec les efforts du gouvernement fédéral, certains domaines se distinguent plus que d’autres. Les efforts reconnus par le plus grand nombre de participants étaient que le gouvernement prenait des mesures pour créer de bons emplois bien rémunérés. Une petite majorité de participants a convenu que le gouvernement prend des mesures pour faire croître l’économie canadienne, soutenir la transition de l’industrie canadienne vers une économie propre, répondre aux préoccupations en matière d’inflation et rendre les industries et les entreprises canadiennes plus compétitives. Un plus grand nombre de participants sont en accord plutôt qu’en désaccord avec le fait que le Canada prend des mesures pour faciliter l’investissement des entreprises dans la recherche et l’innovation au Canada ainsi que pour soutenir les jeunes.
Cependant, plus de participants sont en désaccord qu’en accord avec les efforts politiques visant à aider les familles de la classe moyenne, le plan économique pour rendre la vie plus abordable, l’obligation pour les personnes fortunées et les grandes entreprises de payer leur juste part d’impôts, le renforcement des soins de santé publics, la mise à disposition de logements plus abordables et l’aide aux personnes âgées. En outre, tous les participants ne sont pas d’accord pour dire que le Canada fait ce qu’il peut pour réduire ses dépenses.
Les attentes à l’égard du budget fédéral étaient plus négatives que positives; si quelques participants ont déclaré que leurs attentes étaient plutôt positives, un plus grand nombre d’entre eux ont déclaré qu’elles étaient négatives, et quelques-uns ont déclaré que leurs attentes étaient très négatives. Ceux qui avaient des attentes positives ont dit qu’ils essayaient d’être optimistes et de faire confiance au gouvernement, et l’un d’entre eux a mentionné la mesure entourant les garderies à 10 dollars par jour en moyenne annoncée l’année dernière comme une source d’optimisme. En revanche, ceux qui avaient des attentes négatives ont mentionné le bilan du gouvernement comme justification. Un participant a déclaré qu’il n’avait vu aucun exemple d’amélioration de la situation, car les prix augmentent alors que les salaires diminuent, et un autre a estimé que les communications du gouvernement n’étaient que des mots vides. Le même participant s’est toutefois demandé dans quelle mesure il serait juste de tenir le gouvernement responsable, compte tenu de l’état de l’économie mondiale et des diverses questions géopolitiques qui influencent l’économie nationale.
Après que les participants ont écouté le discours de la ministre Chrystia Freeland, la grande majorité des indicateurs se sont améliorés. Une plus grande proportion de participants considère que le Canada est sur la bonne voie, et seuls quelques participants pensent le contraire. L’état actuel de l’économie canadienne a également été jugé plus positivement, alors qu’un plus grand nombre de participants l’a qualifié de « bon ». La présentation du discours a également eu une incidence positive sur la perception de l’évolution de l’économie canadienne au cours des six prochains mois, alors que la plupart des participants a déclaré qu’elle serait plus forte.
Les niveaux d’accord avec les déclarations évaluant la performance du gouvernement dans différents domaines ont également augmenté après la présentation du discours. Une proportion plus élevée de participants était d’accord avec une grande majorité des déclarations par rapport à l’évaluation faite avant le discours. Les déclarations avec lesquelles les participants étaient majoritairement d’accord avant le discours sur le budget ont bénéficié de niveaux d’accord plus élevés. En ce qui concerne les déclarations avec lesquelles la plupart des participants n’étaient pas d’accord avant le discours, certaines ont bénéficié de niveaux d’accord plus élevés. Une plus grande proportion de participants s’entendent maintenant sur le fait que le gouvernement vise des politiques qui aident les familles de la classe moyenne, qu’il prend des mesures pour que les personnes fortunées et les grandes entreprises paient leur juste part d’impôts, pour renforcer les soins de santé publique et pour soutenir les personnes âgées. Certaines déclarations étaient toujours contestées par un plus grand nombre de participants, mais dans une moindre mesure : le fait que le plan économique rendrait la vie plus abordable, et le fait que le gouvernement fait tout ce qu’il peut pour réduire ses dépenses. Enfin, les avis des participants étaient partagés quant à la question des mesures prises par le gouvernement pour rendre le logement plus abordable. Pour toutes les déclarations, avant et après la présentation du discours, les participants se sont montrés prudents dans leur accord, puisque seuls quelques-uns ont déclaré être « tout à fait d’accord » avec elles.
La grande majorité des participants ont estimé que ce qu’ils avaient entendu pendant le discours était très positif ou plutôt positif, et une seule personne a jugé le contenu du discours très négatif. Toutefois, l’attitude positive des participants à l’égard du discours s’est davantage reflétée dans les résultats du sondage que dans la discussion. Les participants ont estimé que si le discours sur le budget était très positif et utilisait beaucoup de langage fleuri et de vocabulaire élogieux à l’égard du Canada et de son économie, il ne contenait pas beaucoup de mesures concrètes sur lesquelles ils pouvaient avoir une opinion.
Davantage de participants ont estimé que le discours sur le budget avait répondu à leurs attentes, une minorité ayant déclaré qu’il avait dépassé ou n’avait pas répondu à leurs attentes, alors que la plupart des participants avaient des attentes négatives avant le discours sur le budget. Au cours de la discussion, la plupart des participants ont exprimé leur indifférence à l’égard du discours, en estimant qu’il était typique des déclarations faites par les élus. Quelques participants ont déclaré qu’ils n’étaient pas du tout surpris par le discours, car les quelques mesures mentionnées par la ministre Freeland avaient déjà été annoncées (p. ex. régime de soins dentaires, ouverture d’usines). Un participant a eu un avis positif sur le discours et a exprimé moins de réserves.
Une petite majorité de participants a estimé que le budget n’avait aucune incidence sur leurs finances personnelles ou celles de leur ménage dans la question du sondage, et la proportion réelle était encore plus faible après la discussion.
Enfin, la grande majorité des participants a estimé que le langage utilisé dans le discours sur le budget était clair et facile à comprendre, même s’il était parfois trop simplifié et didactique. À l’inverse, quelques-uns ont trouvé le ton encourageant.
Les adultes francophones de moins de 40 ans ont donné une note moyenne de 55 au discours.
Ils ont attribué les notes les plus élevées au taux record de participation des femmes à la population active (68), à la mention de veiller à ce que les personnes fortunées et les grandes entreprises paient leur juste part d’impôts (74), à l’aide apportée aux travailleurs canadiens pour qu’ils acquièrent des compétences (68), à l’investissement dans les soins de santé publique (71), aux soins dentaires (80), à la mention de faire du Canada un fournisseur fiable d’énergie propre pour le monde (69) et à la mention d’emplois et de carrières bien rémunérés pour tout le monde dans tout le pays (67).
En revanche, les notes les plus basses ont été attribuées lorsque la ministre a mentionné la récession liée à la pandémie (40), le niveau d’inflation (28) et le fait que les salaires ont augmenté à un rythme plus élevé que l’inflation (34), ainsi que le danger d’être dépendant de dictatures pour les besoins énergétiques (41).
Avant l’annonce du budget, les participants de ce groupe étaient divisés sur la direction que prenait le Canada. Certains ont déclaré que le Canada était sur la bonne voie, tandis que d’autres ont estimé qu’il allait dans la mauvaise direction. Les participants qui estiment que le Canada n’est pas sur la bonne voie ont mentionné l’augmentation du coût de la vie et la crainte d’une récession. Les participants qui pensaient que le Canada était sur la bonne voie ont expliqué leur réponse en mentionnant que le Canada est un pays de possibilités, où l’on peut trouver du travail et où il fait bon vivre.
De nombreux participants ont attribué une note moyenne ou médiocre à l’économie canadienne, en déclarant que tout était désormais plus cher, en particulier pour les jeunes. En comparant l’état actuel de l’économie canadienne à la même période de l’année dernière, un plus grand nombre de participants ont estimé qu’elle était plus faible aujourd’hui, tandis que seule une minorité a estimé qu’elle était plus forte. Bien que l’opinion des participants soit très catégorique sur l’état actuel de l’économie par rapport à l’année dernière, elle est plus partagée sur l’état de l’économie canadienne dans six mois. Alors que certains participants s’attendent à ce qu’elle reste inchangée ou s’affaiblisse, d’autres la voient se renforcer.
En ce qui concerne leurs finances personnelles et le stress qu’elles leur causent, plus de la moitié des participants ont déclaré que leur niveau de stress dû à l’état actuel de leurs finances personnelles était soit très important soit important. Aucun d’entre eux n’a déclaré que son niveau de stress n’était pas très important ou pas important du tout. Par rapport à la même période de l’année dernière, la plupart des participants estiment que leurs finances personnelles n’ont pas changé ou sont plus faibles, tandis que certains pensent qu’elles sont plus solides.
Avant la présentation du budget, seuls quelques participants reconnaissaient que le gouvernement fédéral avait pris des mesures pour faire croître l’économie canadienne, pour soutenir la transition de l’industrie canadienne vers une économie propre, pour faire payer aux personnes fortunées et aux grandes entreprises leur juste part d’impôts, pour rendre le logement plus abordable et pour soutenir les personnes âgées. Tous les participants sont en désaccord avec le fait que le gouvernement fait ce qu’il peut pour réduire ses dépenses. Enfin, les résultats du sondage sont plus partagés en ce qui concerne le soutien du gouvernement aux jeunes et les mesures prises pour renforcer les soins de santé publics.
En ce qui concerne le budget fédéral, les participants sont plus nombreux à avoir des attentes négatives, tandis que seuls quelques-uns ont des attentes plutôt positives. Certains participants ont indiqué qu’ils espéraient que le budget aiderait les personnes qui en ont le plus besoin. Certains participants ont également mentionné qu’ils aimeraient voir plus de mesures pour aider les Canadiennes et les Canadiens en matière de santé mentale et de logements abordables.
Après avoir pris connaissance du budget, les participants de ce groupe sont restés divisés sur la question de savoir si le Canada est sur la bonne voie ou non. Aucun participant n’a jugé l’état de l’économie canadienne comme très bon ou bon. En effet, certains ont estimé que le discours sur le budget donnait l’impression que l’état de notre économie était satisfaisant, tandis que d’autres ont estimé qu’il semblait médiocre, voire très médiocre. Bien que les résultats montrent une vision plus pessimiste de l’économie canadienne, l’opinion des participants quant à savoir si la situation sera plus forte ou plus faible au cours des six prochains mois est restée inchangée.
Les mesures annoncées dans le budget semblent avoir une incidence positive sur l’opinion des participants à l’égard du gouvernement fédéral dans certains domaines. Plus précisément, un plus grand nombre de participants s’entendent sur le fait que le gouvernement prend des mesures pour faire croître l’économie canadienne, soutenir la transition de l’industrie canadienne vers une économie propre et renforcer les soins de santé publique, et qu’il s’attaque aux problèmes d’inflation. Après avoir pris connaissance du budget, presque tous les participants ont également convenu que le plan économique sera bénéfique pour leurs finances personnelles et que le gouvernement prend des mesures pour faire croître l’économie canadienne. Aucun domaine n’a connu une baisse d’opinion après la présentation du budget.
La plupart des participants ont convenu que ce qu’ils avaient entendu dans le discours sur le budget était plutôt positif. La plupart des participants de ce groupe ont estimé que le discours sur le budget n’avait pas répondu à leurs attentes, tandis que certains ont estimé qu’il y avait répondu. Aucun participant n’a estimé que le budget dépassait ses attentes.
La plupart des participants pensent que les mesures annoncées dans le budget n’auront pas d’incidence directe sur leur ménage, tandis qu’un seul d’entre eux estime qu’elles en auront une.
Parmi les autres éléments positifs, les participants ont mentionné les investissements dans les soins de santé, notamment l’accent mis sur les soins dentaires, et les mesures environnementales.
Parmi les éléments négatifs, les participants de ce groupe ont principalement relevé des mesures insuffisantes ou manquantes, telles que des logements plus abordables ou des mesures pour la santé mentale.
De plus, les participants ont mentionné l’absence de mesures concrètes. Ils avaient l’impression qu’il n’y avait pas de plan et avaient du mal à voir si quelque chose aurait une incidence sur leur vie. En général, les participants avaient une impression plutôt négative de la situation, malgré certains aspects positifs. Ils étaient plutôt sceptiques, et disaient qu’il faudrait attendre pour voir comment les choses seraient mises en œuvre.
En conclusion, la plupart des participants ont convenu que le langage utilisé était clair et facile à comprendre.
D’après les résultats du sondage en temps réel, les Canadiens francophones de 40 ans ou plus représentent le groupe ayant réagi le plus positivement au discours de présentation du budget, avec une note moyenne de 70. Malgré l’enthousiasme manifesté pendant le discours, celui-ci n’a pas semblé se répercuter dans la conversation de groupe qui a suivi. Les variations les plus importantes se sont produites au cours de la première moitié du discours, tandis que la seconde moitié a vu des variations plus faibles dans les résultats du sondage en temps réel.
Les éléments qui ont reçu le plus de réponses positives comprennent la mention du fait que les personnes fortunées et les grandes entreprises paient leur juste part d’impôts afin d’investir dans le système de soins de santé et dans le filet de sécurité sociale tout en maintenant un niveau d’imposition plus bas pour les familles de la classe moyenne (91), la participation record des femmes à la population active (79) et la création d’un nouveau Régime canadien de soins dentaires au Canada (84).
À l’inverse, les remarques de la ministre concernant l’incidence de l’inflation sur les amis et les voisins ont reçu les notes les plus basses (43), et l’idée que le Canada accueille des immigrants et des travailleurs qualifiés a connu une baisse significative des notes (55).
Avant de voir le discours de présentation du budget, un plus grand nombre de participants ont déclaré que le Canada était sur la mauvaise voie. De nombreuses raisons ont été évoquées, notamment l’augmentation du coût de la vie, la précarité de la situation économique et le sentiment général que le pays est confronté à de multiples crises, dont le logement, la sécurité nationale, l’immigration et le déclin de la langue française. Un seul participant a mentionné que le Canada était sur la bonne voie, en expliquant que le pays sortait de la pandémie et que par conséquent la situation s’améliorait. Avant le discours, un seul participant avait déclaré que le Canada était sur la bonne voie, mais après le discours, davantage de répondants étaient du même avis, et un seul a répondu le contraire.
Les avis des participants étaient divisés quant à l’état de l’économie canadienne. La plupart des participants ont déclaré que l’état de l’économie était satisfaisant, en expliquant que, bien qu’assez fragile, elle se maintenait à un niveau acceptable pour l’instant. Quelques participants ont toutefois souligné l’augmentation du coût de la vie et les problèmes qui en découlent. Quelques autres ont souligné le fait que les grandes entreprises ont profité de la pandémie pour réaliser des profits records aux dépens des Canadiens ordinaires et que ces entreprises portent une part importante de responsabilité dans la situation économique précaire. Il n’y a pas eu de changements significatifs dans les réponses à cette question après la présentation du discours sur le budget.
En ce qui concerne l’évolution de l’économie canadienne par rapport à l’année précédente, la moitié des participants ont indiqué qu’elle était désormais plus faible, tandis que l’autre moitié n’a constaté aucun changement. Aucun d’entre eux ne pense que la situation économique s’est améliorée. Lorsqu’on leur a demandé comment ils pensaient que l’économie canadienne évoluerait au cours des six prochains mois, un plus grand nombre de participants ont répondu qu’elle serait plus faible, tandis que d’autres ont dit qu’elle serait la même ou qu’ils ne savaient pas. Après avoir pris connaissance du discours, les participants du groupe ont répondu à l’unanimité que l’économie canadienne ne subirait aucun changement au cours des six prochains mois.
Les participants ayant déclaré être stressés par leurs finances personnelles sont aussi nombreux que ceux ayant déclaré un niveau de stress neutre ou non significatif. La plupart d’entre eux ont également répondu que leur niveau d’anxiété à ce sujet n’avait pas changé par rapport à l’année dernière, tandis que certains ont déclaré qu’il était plus faible, et un autre qu’il était plus élevé. Les participants qui ont fait état d’un niveau de stress important concernant leurs finances personnelles ont souvent évoqué l’augmentation du coût de la vie, notamment le coût du logement, les taux d’intérêt élevés, la pression que la pandémie a exercée et, dans certains cas, continue d’exercer sur leurs revenus, le coût des produits alimentaires et des achats essentiels, et le fait que les augmentations de salaire ne correspondent pas à l’inflation. Un participant a déclaré qu’il ne pouvait payer que ses besoins de base et qu’il ne lui restait aucun revenu pour quoi que ce soit d’autre. Certaines personnes interrogées ont attribué leur faible niveau d’anxiété concernant leurs finances personnelles au fait qu’elles n’aient pas de dettes, ajoutant que les taux d’intérêt élevés actuels sont probablement une cause importante de stress pour ceux qui ont un prêt hypothécaire ou des dettes de carte de crédit.
Parmi les différentes déclarations, celles qui ont reçu le plus fort taux d’approbation avant et après le discours sont celles qui affirment que le gouvernement donne la priorité aux politiques qui aident les familles de la classe moyenne et qui facilitent l’investissement des entreprises dans la recherche et l’innovation au Canada. Les déclarations qui ont connu l’amélioration la plus importante du taux d’approbation après la présentation du budget sont celles qui affirment les efforts du gouvernement pour faire croître l’économie canadienne et renforcer les soins de santé publics. Presque toutes les autres déclarations sont restées inchangées ou ont connu une légère augmentation de leur taux d’approbation après le discours, à l’exception de la déclaration concernant les efforts de réduction des dépenses du gouvernement, qui a connu une légère baisse de son taux d’approbation.
Le groupe était divisé quant à ses attentes concernant le budget. Les attentes des participants étaient en parts égales plutôt positives, plutôt négatives ou incertaines. Après avoir regardé le discours, tous les participants ont jugé ce qu’ils avaient entendu comme étant plutôt positif ou très positif. Lors de la discussion qui a suivi la présentation du budget, la plupart des participants ont semblé approuver prudemment le budget, tout en exprimant quelques doutes quant à la concrétisation des mesures annoncées. L’impression générale était que les mesures n’auraient pas beaucoup d’incidence sur la vie quotidienne des gens, en particulier ceux de la classe moyenne. Certains participants ont ajouté que les mesures semblaient très bonnes, mais qu’ils attendaient de voir leur efficacité et qu’il était trop tôt pour dire si elles auraient une incidence positive significative sur la situation du pays. Ce scepticisme quant à la mise en œuvre des mesures a été partagé par d’autres membres du groupe. Certains participants ont ajouté que si toutes les mesures étaient mises en œuvre comme décrit dans le discours, la situation du pays s’améliorerait certainement, mais qu’ils ne pensaient pas que cela se produirait. En outre, d’autres ont fait remarquer que le gouvernement n’a qu’une portée limitée sur de nombreuses questions d’actualité qui sont de nature plus mondiale.
Si la plupart des participants ont reconnu que le discours avait été clair et compréhensible, certains ont déclaré avoir l’impression qu’il s’agissait d’un discours creux et que le gouvernement semblait se féliciter lui-même. Certains participants ont fait remarquer que le calendrier de mise en œuvre des annonces ne leur semblait pas clair. Par ailleurs, des questions subsistent concernant le Remboursement pour les articles d’épicerie, alors que certains participants ne comprennent pas comment il serait mis en œuvre et comment il les aiderait à faire face aux effets désastreux de l’inflation.
Les mesures dont les participants ont spontanément parlé de manière positive sont le nouveau programme de soins dentaires et les investissements dans les soins de santé, soulignant leur haut niveau de satisfaction et de soulagement par rapport à ces mesures, et qu’ils attendaient avec impatience leur mise en œuvre. D’autre part, les participants ont exprimé leur inquiétude quant à l’absence de mesures pour faire face à l’augmentation des coûts du logement et pour aider la classe moyenne à faire face à l’inflation. Certains participants ont également exprimé l’espoir qu’une part importante des investissements annoncés dans le budget soit consacrée à la santé mentale, et ont expliqué qu’on observait une hausse des problèmes qui y sont liés.
Lorsqu’on leur a demandé si le gouvernement devrait prendre des décisions financières en tenant compte de l’accessibilité financière pour les Canadiens ou de l’amélioration de la compétitivité du pays, la plupart des participants ont convenu que l’abordabilité devrait être la priorité, car c’est le facteur qui a le plus d’incidence sur la vie quotidienne des gens. Au sein du groupe, les avis étaient partagés quant au public cible du discours de la ministre, certains affirmant qu’il s’adressait à la population en général, tandis que d’autres pensaient qu’il était principalement destiné à d’autres personnalités politiques.
Pour conclure, certains participants ont réitéré leur inquiétude quant au coût du logement et aux besoins pressants en matière de santé mentale, tandis que d’autres ont déclaré qu’à la suite du discours sur le budget, le gouvernement devait passer des paroles aux actes.
En conclusion, le budget a été accueilli avec un optimisme prudent et un certain scepticisme par les participants. Les groupes ont accueilli favorablement l’instauration du nouveau programme de soins dentaires, les investissements dans les soins de santé, l’amélioration des compétences de la main-d’œuvre canadienne ainsi que les références à la reprise de l’emploi après la pandémie de COVID-19 et à la participation record des femmes au marché du travail. En revanche, les mentions de l’inflation, du resserrement des politiques monétaires des banques centrales et des perturbations de l’économie mondiale causées par la pandémie et les dictatures ont été perçues plus négativement.
Selon les
résultats du sondage, le discours sur le budget semble avoir eu une incidence
positive sur les opinions des participants concernant les actions du
gouvernement fédéral visant à orienter le Canada et son économie dans la bonne
direction pour l’avenir. Toutefois, les participants n’étaient pas certains que
les mesures budgétaires auraient une incidence sur leur vie quotidienne et
leurs finances personnelles, en particulier dans le contexte de l’inflation. En
effet, les discussions du groupe après la présentation du budget se sont
davantage concentrées sur ce qui semblait manquer dans le budget. Plus
particulièrement, les participants ont estimé que les mesures prises pour aider
la classe moyenne à faire face aux effets désastreux de l’inflation et à
l’augmentation généralisée du coût de la vie étaient insuffisantes, mais
certains ont exprimé des doutes quant à la capacité du gouvernement canadien à
s’attaquer efficacement aux effets négatifs des problèmes mondiaux. Si de
nombreux participants ont déclaré que le budget répondait à leurs attentes, des
réserves subsistaient quant à sa mise en œuvre concrète et à ses effets sur
leur vie quotidienne et leurs finances personnelles.
Groupes de discussion en ligne et technique de l’évaluation continue
La firme Léger a recruté des participants par téléphone, en s’appuyant sur un processus de sélection rigoureux, et les personnes qui se sont qualifiées ont été invitées à participer à un groupe de discussion en ligne d’une durée de deux heures. La firme Léger a recruté 40 participants, et chaque groupe de discussion était formé de 10 participants . Deux groupes ont été menés en anglais et deux ont été menés en français. Cette recherche comprenait l’utilisation de la technique de l’évaluation continue intégrée à l’environnement des groupes de discussion en ligne.
Les participants ont répondu à des questions d’introduction pendant la présentation du budget
(afin de vérifier qu’ils n’avaient pas regardé le budget avant l’évaluation continue) avant de fournir une rétroaction en temps réel au moyen de la technique de l’évaluation continue. Cette dernière a permis aux participants d’évaluer le discours sur le budget en temps réel. Les participants ont indiqué leur réponse émotionnelle sur une échelle qualitative tout en regardant l’enregistrement vidéo du discours. L’échelle de mesure utilisée allait de très négatif à très positif.
Population cible |
Nombre de participants |
Jeunes adultes (moins de 40 ans), anglais |
8 |
Adultes plus âgés (40 ans ou plus), anglais |
9 |
Jeunes adultes (moins de 40 ans), français |
8 |
Adultes plus âgés (40 ans ou plus), français |
6* |
TOTAL |
31 |
* Un des participants a été déconnecté avant la fin du groupe de discussion en raison d’un problème technique.
Le recrutement a été effectué par des recruteurs professionnels. Le guide de recrutement (qui se trouve à l’annexe B) a permis de s’assurer que les participants répondaient aux profils recherchés pour chaque séance et qu’ils étaient en mesure de participer à une séance de discussion en ligne. Pour ce faire, ils devaient confirmer qu’ils disposaient d’une connexion Internet haute vitesse, d’un ordinateur de bureau ou d’un ordinateur portable. Les participants ont reçu une compensation financière de 225 $.
Animation
Toutes les séances des groupes de discussion ont été animées et supervisées par un chercheur principal de la firme Léger, lequel était assisté d’un analyste de recherche. Le guide de discussion (qui se trouve à l’annexe A3) est un guide semi-structuré. Il a permis à la personne animant la séance de suivre le fil de la discussion et de s’assurer qu’un éventail de thèmes était couvert, tout en laissant suffisamment de place aux participants pour qu’ils puissent s’exprimer et faire part en détail de leurs expériences, de leurs idées, de leurs opinions et de leurs perceptions.
DESCRIPTION DES GROUPES DE DISCUSSION (population générale)
Les groupes de discussion se tiendront en ligne via la plateforme Mercury Analytics.
L’objectif est de recruter 10 participants par groupe de discussion.
|
DATE / HEURE |
PROFIL DES PARTICIPANTS |
GROUPE 1 10 participants |
|
Groupe en anglais avec des adultes de moins de 40 ans ● Adultes âgés de 18 à 39 ans (socio-démographie variée) ● Genre : 50:50 ● Éducation : partagé ● Profession : partagé ● Revenus : partagé |
GROUPE 2 10 participants |
|
Groupe en français avec des adultes de moins de 40 ans ● Adultes âgés de 18 à 39 ans (socio-démographie variée) ● Genre : 50:50 ● Éducation : partagé ● Profession : bon mix ● Revenus : bon mix |
GROUPE 3 10 participants |
|
Groupe en anglais avec des adultes de 40 ans et plus ● Adultes âgés de 40+ (socio-démographie variée). ● Sexe : 50:50 ● Éducation : bon mix ● Profession : bon mix ● Revenus : bon mix |
GROUPE 4 10 participants |
|
Groupe en français avec des adultes de 40 ans et plus ● Adultes âgés de 40+ (socio-démographie variée). ● Sexe : 50:50 ● Éducation : bon mix ● Profession : bon mix ● Revenus : bon mix |
Pour chaque participant, recueillez les informations suivantes :
Nom du participant : |
Numéro de téléphone à domicile : |
Téléphone cellulaire |
Adresse courriel : |
Date de recrutement : Recruteur : |
#Groupe : Date de confirmation: |
ÉTAPE 1 (WEB) – FILTRE ET PROFIL
INTRO
Bonjour, je suis ___________ de Léger, une société d'opinion publique. Nous organisons actuellement des groupes de discussion pour le compte du gouvernement du Canada. L'objectif de ce groupe de discussion est de recueillir les opinions et les perceptions sur des sujets d’actualité. Il n'est pas nécessaire d'être un expert pour participer.
Nous nous préparons à organiser quelques groupes de discussion avec des personnes comme vous. Ces groupes de discussion seront menés "en ligne" et seront dirigés par un professionnel de la recherche avec un maximum de quinze participants. Toutes les opinions resteront anonymes et ne seront utilisées qu'à des fins de recherche, conformément aux lois visant à protéger votre vie privée. Nous n'avons rien à vendre et nous ne faisons pas de publicité.
Votre participation est volontaire. Toutes les informations collectées, utilisées et/ou divulguées seront utilisées uniquement à des fins de recherche. Nous nous engageons également à protéger la vie privée de tous les participants. Les noms des participants ne seront communiqués à aucun tiers. Puis-je continuer ?
[NOTE À L’INTERVIEWER:SI L’ON VOUS DEMANDE DES INFORMATIONS SUR LES LOIS RELATIVES À LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE, DITES: “Les renseignements recueillis dans le cadre de la recherche sont assujettis aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels, à la législation du gouvernement du Canada et aux dispositions des lois provinciales pertinentes sur la protection de la vie privée.]
Le groupe de discussion se déroulera en ligne le 28 mars 2023 à 16h et durera au maximum 2 heures. Vous serez rémunéré(e) 225 $ pour votre temps.
Q0
Êtes-vous disponible pour participer à ce groupe de discussion le 28 mars 2023 à 16h?
Oui |
1 |
Non |
2 REMERCIER ET TERMINER |
A1. Êtes-vous intéressé à participer ?
Oui |
1 |
CONTINUER |
Non |
2 |
REMERCIER ET TERMINER |
Je voudrais maintenant vous poser quelques questions pour voir si vous remplissez nos critères d'éligibilité pour participer.
A2. Les discussions de groupe que nous organisons vont se dérouler sur Internet. Il s'agira de "groupes de discussion en ligne". Les participants devront disposer d'un ordinateur, d'une connexion Internet à haute vitesse et d'une WebCam pour pouvoir participer au groupe. Seriez-vous en mesure de participer dans ces conditions ??
Oui |
1 |
CONTINUER |
Non |
2 |
REMERCIER ET TERMINER |
PROFIL
INTRO1. Questions socio-démographiques
1. Est-ce que vous ou quelqu'un de votre famille immédiate travaillez ou avez déjà travaillé dans ... ?
Recherche en marketing |
1 REMERCIER ET TERMINER |
Marketing et publicité |
2 REMERCIER ET TERMINER |
Relations publiques, communications |
3 REMERCIER ET TERMINER |
Médias (journaux, télévision, radio, etc.) |
4 REMERCIER ET TERMINER |
Fonction publique fédérale ou provinciale |
6 REMERCIER ET TERMINER |
Aucune de ces réponses |
9 |
Sexe
2. Êtes-vous…?
… un homme |
1 |
… une femme |
2 |
… non-binaire |
3 |
… transgenre |
4 |
Je préfère ne pas divulguer |
5 |
Province
3. Dans quelle province ou territoire habitez-vous ?
Colombie-Britannique |
1 |
Alberta |
2 |
Saskatchewan |
3 |
Manitoba |
4 |
Ontario |
5 |
Québec |
6 |
Nouveau-Brunswick |
7 |
Nouvelle-Écosse |
8 |
Île-du-Prince-Édouard |
9 |
Terre-Neuve |
10 |
Territoires du Nord-Ouest |
11 |
Yukon |
12 |
Nunavut |
13 |
4. Area
4. Vous vivez actuellement dans une zone urbaine ou rurale ?
Urbaine |
1 |
Rurale |
2 |
Assurer une bonne mixité au sein du groupe
5.Language
5. Quelle est votre première langue officielle parlée ?
Français |
1 |
GROUPE 2 ou 4 |
Anglais |
2 |
GROUPE 1 ou 3 |
6.AGE.
6. Dans quelle catégorie d'âge vous situez-vous ?
Moins de 18 ans |
99 |
REMERCIER ET TERMINER |
18 à 24 |
1 |
Éligible au groupe 1 si la langue parlée est l'anglais. Éligible au groupe 2 si la langue parlée est le français. |
25 à 34 |
2 |
Éligible au groupe 1 si la langue parlée est l'anglais. Éligible au groupe 2 si la langue parlée est le français. |
35 à 39 |
3 |
Éligible au groupe 1 si la langue parlée est l'anglais. Éligible au groupe 2 si la langue parlée est le français. |
40 à 54 |
4 |
Éligible au groupe 3 si la langue parlée est l'anglais. Éligible au groupe 4 si la langue parlée est le français. |
55 à 64 |
5 |
Éligible au groupe 3 si la langue parlée est l'anglais. Éligible au groupe 4 si la langue parlée est le français. |
65 et plus |
6 |
Éligible au groupe 3 si la langue parlée est l'anglais. Éligible au groupe 4 si la langue parlée est le français. |
7.EDUCATION.
7. Quel est le
niveau d'études le plus élevé que vous ayez complété ?
Un peu d'école secondaire ou moins |
1 |
Diplôme du secondaire ou équivalent |
2 |
Certificat ou diplôme d'apprenti ou d'un autre métier |
3 |
Certificat ou diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire |
4 |
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au niveau du baccalauréat |
5 |
Diplôme de baccalauréat |
6 |
Diplôme d'études supérieures |
7 |
9 TECH
9. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes à l'aise avec la technologie ?
Très confortable |
1 |
|
Plutôt confortable |
2 |
|
Plutôt inconfortable |
3 |
REMERCIER ET TERMINER |
Très inconfortable |
4 |
REMERCIER ET TERMINER |
[ASK IF AGE=6]
9b TECH 2
9b. Avez-vous déjà utilisé une plateforme de vidéoconférence (Zoom, MS Teams, etc.)?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
REMERCIER ET TERMINER |
10.OCCUPATION
10. Parmi les
catégories suivantes, laquelle décrit le mieux votre situation professionnelle
actuelle ? Est-ce que vous...
Travailler à temps plein (35 heures ou plus par semaine) |
1 |
Travailler à temps partiel (moins de 35 heures par semaine) |
2 |
Êtes un travailleur autonome |
3 |
Sans emploi, mais à la recherche d'un emploi |
4 |
Étudiant à temps plein |
5 |
Retraité |
6 |
Pas sur le marché du travail (personne au foyer à temps plein, parent à temps plein, ou chômeur et ne cherchant pas de travail) |
7 |
Autre statut d'emploi. Veuillez préciser |
8 |
11 – REVENU
11. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage ? C'est-à-dire le revenu total de toutes les personnes de votre ménage combinées, avant impôts.
Moins de 20 000 dollars |
1 |
Entre 20 000 $ et un peu moins de 40 000 $. |
2 |
Entre 40 000 $ et un peu moins de 60 000 $. |
3 |
Entre 60 000 $ et un peu moins de 80 000 $. |
4 |
Entre 80 000 $ et un peu moins de 100 000 $. |
5 |
Entre 100 000 $ et un peu moins de 150 000 $. |
6 |
150 000 $ et plus |
7 |
Avis de confidentialité
Les renseignements personnels que vous fournissez au gouvernement du Canada sont régis conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels. Nous ne recueillons que les renseignements dont nous avons besoin pour mener à bien le projet de recherche.
But de la collecte : Nous avons besoin de vos renseignements personnels pour déterminer votre admissibilité et enregistrer votre consentement à participer à cette recherche.
Autres utilisations ou divulgations : Vos informations personnelles ne seront pas partagées. Dans des situations limitées et spécifiques, vos informations personnelles peuvent être divulguées sans votre consentement, conformément au paragraphe 8(2) de la loi sur la protection de la vie privée.
Consentez-vous à participer à cette recherche ?
¨ Oui (continue)
¨ Non (TERMINER)
Nom du participant: _______________________________________________
Date: _______________________
INVITATION
Merci. Nous
aimerions vous inviter à participer au groupe de discussion.
Le groupe de discussion aura lieu le 28 mars 2023, de 16h à 18h.
Je vous rappelle que vous aurez besoin d'un ordinateur, d'une connexion Internet haute vitesse pour participer au groupe de discussion. Vous ne pouvez pas participer en utilisant un téléphone portable.
Les représentants du gouvernement du Canada et l'analyste de recherche peuvent observer le groupe de discussion, mais n'auront pas accès à vos informations personnelles. Acceptez-vous de participer à ce groupe de discussion ?
Oui |
1 |
Non |
2 REMERCIER ET TERMINER |
J'ai maintenant quelques questions qui concernent la vie privée, vos informations personnelles et le processus de recherche. Nous aurons besoin de votre consentement sur quelques points qui nous permettent de mener nos recherches. Au fur et à mesure que j'aborderai ces questions, n'hésitez pas à me poser toutes les questions que vous souhaiteriez voir clarifiées.
Nous devons fournir à la plateforme en ligne et au modérateur de la session les noms et les profils des personnes participant au groupe de discussion, car seules les personnes invitées sont autorisées à participer à la session et l'établissement et le modérateur doivent disposer de ces informations à des fins de vérification. Soyez assurés que ces informations seront gardées strictement confidentielles. ALLER À P1
P1) Maintenant que j'ai expliqué cela, ai-je votre permission de fournir votre nom et votre profil à la plateforme en ligne et au modérateur ?
Oui |
1 ALLER À P2 |
Non |
2 REMERCIER ET TERMINER |
P2) Un enregistrement de la session du groupe de discussion sera produit pour les besoins du projet de recherche. L'enregistrement ne sera utilisé que par l'équipe de personnes travaillant sur le projet chez Léger et au gouvernement du Canada pour aider à la préparation d'un rapport sur les résultats de la recherche.
Acceptez-vous d'être enregistré uniquement à des fins de recherche ?
Oui |
1 COMPLETEZ L’INVITATION |
Non |
2 Lire l’info ci-bas et allez à P2A |
Il est nécessaire pour le processus de recherche que nous enregistrions la session du groupe de discussion car le chercheur a besoin de ce matériel pour compléter le rapport.
P2a) Maintenant que j'ai expliqué cela, ai-je votre permission d'enregistrer le groupe de discussion ?
Oui |
1 COMPLETEZ L’INVITATION |
Non |
2 REMERCIER ET TERMINER |
Comme nous n'invitons qu'un petit nombre de personnes à participer, votre participation est très importante pour nous. Si, pour une raison quelconque, vous ne pouvez pas participer, veuillez nous appeler afin que nous puissions trouver quelqu'un pour vous remplacer. Vous pouvez nous contacter au ____ à notre bureau. Demander à parler à ____.
Nous vous enverrons vos informations de connexion pour le groupe de discussion en ligne à votre adresse électronique. Veuillez confirmer la réception de ces informations lorsqu'elles vous parviennent.
Votre adresse courriel : __________________________________________________________________
Merci beaucoup !
Nom:
Numéro de téléphone (durant le jour):
Numéro de téléphone (le soir):
Adresse courriel :
BLOC 1 |
Introduction et explication |
|
Durée |
10 MINUTES |
|
|
|
|
ACCUEIL ET PRÉSENTATION
- Accueil des participants
- Présentation du modérateur : Bonjour à tous et bienvenue dans ce groupe de discussion. J'espère que tout le monde se porte bien. Je me présente, je m'appelle _____________ et je suis ________________ chez Léger.
- Présentation de Léger - Léger est une société de recherche sur l'opinion publique et les études marketing. Certains d'entre vous connaissent probablement déjà Léger grâce à nos sondages et à notre présence dans les différents médias du pays. En plus des sondages, nous organisons des groupes de discussion, comme celui-ci, sur une variété de sujets différents.
OBJECTIF PRINCIPAL
La recherche est menée par Léger pour le compte du gouvernement du Canada. L'objectif de la rencontre est de connaître votre opinion et votre perception sur le budget fédéral.
RÈGLES DE DISCUSSION
- Les groupes de discussion sont conçus pour stimuler une discussion ouverte et honnête. Mon rôle en tant que modérateur est de guider la discussion et d'encourager chacun à participer. Une autre fonction du modérateur est de s'assurer que la discussion reste dans le sujet et dans les temps.
- Votre rôle est de répondre aux questions et d'exprimer vos opinions. Dans un groupe de discussion, nous recherchons aussi bien l'opinion de la minorité que celle de la majorité, alors ne vous retenez pas si vous avez un commentaire à faire, même si vous pensez que votre opinion peut être différente de celle des autres membres du groupe. Il se peut que d'autres personnes partagent ou non votre point de vue. L'opinion de chacun est importante et doit être respectée.
- Je tiens également à souligner qu'il n'y a pas de mauvaises réponses. Nous cherchons simplement à connaître vos opinions et vos attitudes. Il ne s'agit pas d'un test de vos connaissances. Nous n'attendons pas de vous que vous fassiez quoi que ce soit pour vous préparer à ce groupe. Il est important de donner vos opinions personnelles, spontanées et honnêtes, et de réagir respectueusement aux opinions des autres.
PRÉSENTATION DE LA SALLE VIRTUELLE
- La session est enregistrée à des fins d'analyse, au cas où nous aurions besoin de revérifier le déroulement par rapport à nos notes. Ces enregistrements restent en notre possession et ne seront communiqués à personne sans le consentement écrit de tous les participants.
- Des observateurs représentant le gouvernement suivront la discussion à distance.
- Il est également important que vous sachiez que vos réponses d'aujourd'hui n'affecteront en rien vos relations avec le gouvernement du Canada.
- Confidentialité - Veuillez noter que tout ce que vous direz au cours de ces groupes sera tenu dans la plus stricte confidentialité. Nous n'attribuons pas les commentaires à des personnes en particulier. Notre rapport résume les conclusions des groupes mais ne mentionne aucun nom. Le rapport peut être consulté à la Bibliothèque du Parlement ou à Archives Canada.
CONFIDENTIALITÉ DES RÉSULTATS
- Les discussions que nous aurons ce soir resteront confidentielles en tout temps.
- Votre nom ne sera jamais mentionné dans le rapport
- Les informations sont recueillies uniquement à des fins d'étude
Veuillez noter que le modérateur n'est pas un employé du gouvernement du Canada et qu'il pourrait ne pas être en mesure de répondre à certaines de vos questions sur ce dont nous discuterons. Si des questions importantes sont soulevées au cours du groupe, nous tenterons d'obtenir des réponses avant votre départ.
Avez-vous des questions avant que nous commencions ?
PRÉSENTATION DES PARTICIPANTS
- Quel est votre prénom ?
- Votre lieu de résidence (province et ville) ?
- Quelle est votre profession principale ?
BLOC 2 |
Réchauffement |
Durée |
5 MINUTES |
La première partie vous mettra à l'aise avec la technologie et vous expliquera comment elle fonctionne, en temps réel et à l'aide de questions fermées.
Nous utiliserons la technologie pour que vous puissiez partager vos impressions sur le budget fédéral qui sera annoncé prochainement. Nous mesurerons votre réaction au discours. NOUS VOUS EXPLIQUERONS BRIÈVEMENT LA TECHNOLOGIE.
Nous vous demanderons de répondre à quelques questions avant et après avoir écouté le discours du budget.
Ensuite, nous discuterons de ce que vous avez vu/entendu et de la façon dont vous avez réagi en utilisant un cadran comme points de référence.
La première étape consiste donc à répondre aux questions initiales, puis nous regarderons le discours (qui durera de 30 à 45 minutes), répondrons à quelques questions et aurons une discussion.
BLOC 3 |
QUESTIONS PRÉ-BUDGET |
DURÉE |
10 MINUTES |
Vous allez maintenant voir apparaître une question sur votre écran. Veuillez répondre personnellement à cette question avant que nous discutions de vos réponses.
Q1. Certaines personnes disent que le Canada va généralement dans la bonne direction. D'autres personnes disent qu'il y a plus de choses au Canada qui vont dans la mauvaise direction. Laquelle de ces deux affirmations est la plus proche de votre propre opinion ?
1 - Bonne direction
2 - Mauvaise direction
0 - Ne sait pas/aucune réponse
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Q2. Comment qualifieriez-vous l'état actuel de l'économie canadienne ?
Très bonne
Bonne
Passable
Mauvaise
Très mauvaise
Ne sait pas/aucune réponse
Q3. Comparativement à la même période l'an dernier en 2022, pensez-vous que l'économie canadienne est plus forte, plus faible ou qu'il n'y a pas de changement ?
3 - Plus forte
2 - Plus faible
1 - Aucun changement
0 - Ne sait pas/aucune réponse
Q4. Au cours des six prochains mois, pensez-vous que l'économie canadienne sera plus forte, plus faible ou qu'il n'y aura aucun changement ?
3 - Plus forte
2 - Plus faible
1 - Aucun changement
0 - Ne sait pas/aucune réponse
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Q5. Comment évaluez-vous votre niveau de stress dû à l'état actuel de vos finances personnelles ?
Très important
Important
Neutre
Pas très important
Pas important du tout
Q6. Par rapport à la même période de l'année dernière en 2022, diriez-vous que l'état actuel de vos finances est plus solide, plus faible ou inchangé ?
Beaucoup plus solide
Plus solide
Pas de changement
Plus faible
Beaucoup plus faible
Je ne sais pas
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Comme vous le savez, nous avons trois niveaux de gouvernement au Canada - fédéral, provincial et municipal. Aujourd'hui, je veux me concentrer spécifiquement sur le gouvernement fédéral. (Le gouvernement fédéral est responsable des questions qui touchent l'ensemble du pays, comme la citoyenneté, la défense nationale et le commerce international. Le gouvernement provincial est responsable de domaines de compétence comme l'éducation, la santé, certaines ressources naturelles et le code de la route. Les gouvernements municipaux sont responsables de la gestion de domaines de compétence tels que les bibliothèques, les parcs, les systèmes d'eau, les routes et le stationnement).
Q7. Pour chacun des énoncés suivants, veuillez indiquer si vous êtes en accord ou en désaccord avec eux.
4 – Tout à fait d’accord
3 – D’accord
2 – Désaccord
1 – Tout à fait en désaccord
0 – Ne sait pas
Economique
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour faire croître l'économie canadienne
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour permettre aux entreprises d'investir plus facilement dans la recherche et l'innovation au Canada.
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour soutenir la transition de l'industrie canadienne vers une économie propre.
· Le gouvernement fédéral met en œuvre des politiques visant à aider les familles de la classe moyenne
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour créer des emplois de qualité et bien rémunérés
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour répondre aux préoccupations liées à l'inflation.
· Le plan économique du gouvernement fédéral rendra la vie plus abordable
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour que les riches et les grandes entreprises paient leur juste part d'impôts*.
· Le gouvernement fédéral fait ce qu'il peut pour réduire ses dépenses
Enjeux spécifiques
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour renforcer les soins de santé publics
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour rendre les industries et les entreprises canadiennes plus compétitives
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour rendre le logement plus abordable
Démographique
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour soutenir les jeunes
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour soutenir les personnes âgées
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
Q8. En ce qui concerne le budget fédéral, avant que le vice-premier ministre et le ministre des Finances ne s'expriment, dans quelle mesure diriez-vous que vos attentes sont positives ou négatives à l'approche de ce budget ?
5 – Très positives
4 - Plutôt positives
2 - Plutôt négatives
1 - Très négatives
0 - Ne sait pas/pas de réponse
DISCUTER DES RÉSULTATS DE LA QUESTION AVEC LES PARTICIPANTS
SONDER : Pourquoi pensez-vous cela ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
DISCOURS SUR LE BUDGET |
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DURÉE |
30 MINUTES |
EXPLIQUEZ L'EXERCICE DU CADRAN AUX PARTICIPANTS - RAPPELEZ-LEUR QU'ILS DOIVENT CONTINUELLEMENT ÉVALUER TOUT AU LONG DU DISCOURS SUR LE BUDGET EN FONCTION DE LEUR OPINION SUR CE QU'ILS ENTENDENT : POSITIVE OU NÉGATIVE. ILS DOIVENT UTILISER L'ÉCHELLE POUR NUANCER LEUR OPINION.
PRÉSENTEZ LA VIDÉO EXPLICATIVE
BLOC5 5 |
QUESTIONS POST BUDGET |
DURÉE |
10 MINUTES |
NOTE AUX MODÉRATEURS : IL N'EST PAS NÉCESSAIRE DE DISCUTER DES RÉPONSES À CHACUNE DE CES QUESTIONS.
Maintenant, avant d'entamer la discussion, j'aimerais vous poser quelques questions supplémentaires ...
NOTE AU LECTEUR : NOUS POSONS À NOUVEAU CERTAINES QUESTIONS DE L'EXERCICE PRÉ-BUDGÉTAIRE POUR VOIR SI LE DISCOURS DU BUDGET A MODIFIÉ LEUR PERCEPTION DE L'ÉCONOMIE.
Q9. Après avoir écouté le discours, nous aimerions vous poser la même question que précédemment. Après avoir entendu le discours d'aujourd'hui, le Canada va-t-il dans la bonne ou la mauvaise direction selon vous ?
1 - Bonne direction
2 - Mauvaise direction
0 - je ne sais pas
Q10. D'après ce que vous avez entendu aujourd'hui, comment jugez-vous l'état actuel de l'économie canadienne ?
Très bon
Bon
Assez bon
Médiocre
Très mauvais
Je ne sais pas
Q11. Après avoir entendu le discours du budget, au cours des six prochains mois, pensez-vous que l'économie canadienne sera plus forte, plus faible ou qu'il n'y aura pas de changement ?
3 - Plus forte
2 - Plus faible
1 - Pas de changement
0 - Je ne sais pas
Q12. Pour chacun des énoncés suivants, veuillez indiquer si vous êtes en accord ou en désaccord avec eux.
4 – Tout à fait d’accord
3 – D’accord
2 – Désaccord
1 – Tout à fait en désaccord
0 – Ne sait pas
Economique
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour faire croître l'économie canadienne
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour permettre aux entreprises d'investir plus facilement dans la recherche et l'innovation au Canada.
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour soutenir la transition de l'industrie canadienne vers une économie propre.
· Le gouvernement fédéral met en œuvre des politiques visant à aider les familles de la classe moyenne
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour créer des emplois de qualité et bien rémunérés
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour répondre aux préoccupations liées à l'inflation.
· Le plan économique du gouvernement fédéral rendra la vie plus abordable
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour que les riches et les grandes entreprises paient leur juste part d'impôts*.
· Le gouvernement fédéral fait ce qu'il peut pour réduire ses dépenses
Enjeux spécifiques
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour renforcer les soins de santé publics
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour rendre les industries et les entreprises canadiennes plus compétitives
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour rendre le logement plus abordable
Démographique
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour soutenir les jeunes
· Le gouvernement fédéral prend des mesures positives pour soutenir les personnes âgées
Q13. En ce qui concerne le budget fédéral dans son ensemble, dans quelle mesure diriez-vous que ce que vous avez vu et entendu était en grande partie positif ou en grande partie négatif ?
5 - Très positif
4 - Assez positif
2 - Assez négatif
1 - Très négatif
0 - Je ne sais pas
Q14. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec le fait que le langage utilisé dans le discours sur le budget était clair et facile à comprendre ?
4 - Tout à fait d'accord
3 - D'accord
2 - En désaccord
1 – Tout à fait en désaccord
0 - Je ne sais pas
Q15. Et diriez-vous que ce que vous avez vu et entendu a dépassé vos attentes, a répondu à vos attentes ou n'a pas répondu à vos attentes ?
1 - A dépassé vos attentes
2 - A répondu aux attentes
3 - N'a pas répondu aux attentes
0 - Ne sait pas/aucune réponse
Q16. Avez-vous entendu dans le budget des propos susceptibles d'avoir un impact sur votre situation financière personnelle ou celle de votre ménage ?
1 – Oui
2 – Non
0 – Je ne sais pas
BLOC 6 |
DISCUSSION APRÈS BUDGET |
DURÉE |
30 MINUTES |
J'aimerais maintenant avoir une discussion plus approfondie sur ce que vous avez vu/entendu dans le budget fédéral...
Quelle a été votre impression générale du discours ?
SONDAGE : Pourquoi ?
Quels sont les principaux éléments que vous vous souvenez avoir entendus dans le budget ?
Quelles sont vos impressions sur cet élément ? APPROFONDIR : Pourquoi ?
Quelles étaient les meilleures idées du discours ? APPROFONDIR : Pourquoi ?
Quels étaient les aspects les moins positifs du discours ? APPROFONDIR : Pourquoi ?
Comme vous le savez, vous avez utilisé le cadran pour enregistrer vos impressions sur le discours pendant sa lecture. Ce que je voudrais faire, c'est vous demander quels sont les aspects spécifiques du discours qui ont semblé résonner.
LE MODÉRATEUR AURA LES DONNÉES ET EXAMINERA LES PICS POSITIFS ET NÉGATIFS AU COURS DU DISCOURS. IL CHOISIRA 3 OU 4 SUJETS PARMI LES CHANGEMENTS POSITIFS ET NÉGATIFS ET LES INVITERA À LES ABORDER.
Commençons par les aspects positifs... POUR CHAQUE SUJET IDENTIFIÉ...
Qu'est-ce qui vous a plu dans cet aspect du budget ? APPROFONDIR : Pourquoi ?
Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Était-il clair ? Comment cela aurait-il pu être plus clair ?
Est-elle pertinente pour vous personnellement ?
Tournons notre attention vers les domaines où il y a eu quelques baisses d'impression... POUR CHAQUE SUJET IDENTIFIÉ...
Quelle a été votre impression sur cet aspect du budget ? APPROFONDIR : Pourquoi ?
Qu'est-ce que cela signifiait pour vous ?
Y a-t-il des parties que vous n'avez pas comprises ? APPROFONDIR : Quelles parties ?
Est-ce que cela vous concerne personnellement ?
Y a-t-il quelque chose que vous vous attendiez à voir mentionné et qui ne l'a pas été ? SONDER : Pourquoi pensez-vous que cette question est importante ?
Avez-vous l'impression qu'avec certains sujets annoncés, vous avez l'impression que votre situation de vie actuelle sera plus facile ou plus difficile à l'avenir ? Comment cela se fait-il ?
Lorsqu'il prend des décisions financières, est-il plus important pour le gouvernement fédéral de rendre la vie plus abordable pour les Canadiens ou d'investir dans la compétitivité mondiale du Canada ?
Pendant que vous observiez le discours, avez-vous pensé que la vice-première ministre et ministre des Finances s'adressait aux politiciens et aux économistes, ou surtout aux Canadiens ?
Pourquoi dites-vous cela ?
BLOC 9 |
CONCLUSION |
DURÉE |
5 MINUTES |
Nous avons abordé de nombreux sujets aujourd'hui et nous apprécions vraiment que vous preniez le temps et l'énergie de nous rejoindre et de donner votre avis. Votre contribution est très importante et utile !
Pour conclure, je voulais vous demander si vous aviez des dernières pensées à donner au gouvernement du Canada ?
CONCLUEZ ET METTEZ FIN À LA RÉUNION.
MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE COLLABORATION !
[1] Compte tenu de la nature de la recherche qualitative entreprise, certaines des constatations présentées ici prendront la forme de nombres, de notes numériques et de comparaisons entre les divers groupes présents dans l’exercice qualitatif. Les participants devaient évaluer le discours du budget en temps réel et répondre en privé à des questions de sondage apparaissant sur leur écran d’ordinateur. Le lecteur est invité à faire preuve de prudence lors de la lecture de l’analyse qui suit, car le processus demeure de nature qualitative et ne permet donc pas de faire des inférences statistiques sur une population plus importante. Les « résultats » présentés ne sont que de nature indicative et sont utilisés pour refléter ce qui s’est passé pendant l’exercice qualitatif.
[2] Compte tenu de la nature de la recherche qualitative entreprise, certaines des constatations présentées ici prendront la forme de nombres, de notes numériques et de comparaisons entre les divers groupes présents dans l’exercice qualitatif. Les participants devaient évaluer le discours du budget en temps réel et répondre en privé à des questions de sondage apparaissant sur leur écran d’ordinateur. Le lecteur est invité à faire preuve de prudence lors de la lecture de l’analyse qui suit, car le processus demeure de nature qualitative et ne permet donc pas de faire des inférences statistiques sur une population plus importante. Les « résultats » présentés ne sont que de nature indicative et sont utilisés pour refléter ce qui s’est passé pendant l’exercice qualitatif.