Numéro d'enregistrement de SPAC : POR-014-23

PRESTATION DENTAIRE CANADIENNE – ENQUÊTE DE RÉFÉRENCE ÉLARGIE

Rapport final

HC POR – 23-01

Rédigé pour le compte de Santé Canada

Fournisseur : The Strategic Counsel
Numéro de contrat : CW2271909
Valeur du contrat : 182 147, 53$
Date d'octroi du contrat : 6 juin 2023
Date de livraison : 13 septembre 2023

Numéro d'enregistrement : POR 014-23
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d'écrire à por-rop@pco-bcp.ca
hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
This report is also available in English.

Enquête de référence élargie sur la Prestation dentaire canadienne

Rapport final

Rédigé pour le compte de :Santé Canada
Fournisseur :The Strategic Counsel
Septembre 2023

Le présent rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'un sondage téléphonique en ligne réalisé par The Strategic Counsel au nom de Santé Canada. L'étude a été menée du 26 juillet au 23 août 2023 auprès de 2 250 Canadiens dont le revenu du ménage était de moins de 90 000 $.

Cette publication est également disponible en anglais sous le titre :Canada Dental Benefit – Expanded Baseline Survey

Cette publication ne peut être reproduite qu'à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue de Santé Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d'en faire la demande à Santé Canada par courriel àhc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.caou par la poste à :

Direction générale des communications et des affaires publiques (DGCAP), Santé canada
200, promenade Eglantine, pré Tunney
Édifice Jeanne-Mance, indice de l'adresse : 1915C
Ottawa, Ontario K1A 0K9
Numéro de catalogue :
H14-442/2024F-PDF
Identifiant international des publications en série (ISBN) :
978-0-660-69527-3
Publications connexes (numéro d'enregistrement : POR-014-23 :
Numéro de catalogue :H14-442/2024E-PDF (Rapport final, anglais)
Identifiant international des publications en série (ISBN) :978-0-660-69526-6

^©Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de la Santé, 2023

Remarque : Dans le présent document, le genre masculin est utilisé comme générique dans le seul but d'alléger le texte.

Table des matières

• I. Sommaire
  • A. Contexte
  • B. Objectifs de la recherche
    • 1. But
    • 2. Utilisation des résultats de la recherche
    • 3. Objectifs et principales questions de recherche
  • C. Méthodologie en bref
  • D. Valeur totale du contrat
  • E. Principales constatations
  • F. Conclusions et recommandations
• II. Résultats détaillés
  • A. Attitudes à l'égard des soins dentaires
    • 1. Points de vue sur les soins dentaires par rapport à d'autres questions préoccupantes
    • 2. Lien perçu entre la santé buccodentaire et le bien-être général
    • 3. Points de vue sur la régularité des soins dentaires
  • B. Habitudes en matière de santé buccodentaire
    • 1. Habitudes générales en matière de santé buccodentaire
    • 2. Affections buccodentaires et diagnostics
  • C. Accès et recours à des services dentaires
    • 1. Accès à des services dentaires et fréquence de consultation
    • 2. Recours à des services dentaires
  • D. Obstacles à l'accès à des soins dentaires
    • 1. Obstacles empêchant les adultes et enfants âgés de moins de 18 ans de voir régulièrement un dentiste
  • E. Points de vue sur le Régime canadien de soins dentaires
    • 1. Degré de sensibilisation au nouveau programme de soins dentaires du Canada
    • 2. Recours à la prestation dentaire canadienne
    • 3. Attitudes à l'égard du Régime canadien de soins dentaires
    • 4. Facteurs de motivation pour présenter une demande d'adhésion au Régime canadien de soins dentaires
  • F. Profil des répondants
    • Profil démographique en bref
    • Accès à une assurance dentaire
• III. Méthodologie détaillée
  • A. Conception du sondage
  • B. Conception du questionnaire
  • C. Prétest
  • D. Travail sur le terrain et durée du sondage
  • E. Dispositions finales
  • F. Limites de l'étude
• IV. Annexe
  • A. Questionnaire du panel en ligne (français et anglais)
  • B. Questionnaire par téléphone (français et anglais)

Liste des tableaux

• TABLEAU 1. NIVEAU DE PRÉOCCUPATION À L'ÉGARD DES ENJEUX. 14
• TABLEAU 2. LIEN PERÇU ENTRE LES CARIES, LES MALADIES DE GENCIVES et DE SÉRIEUX PROBLÈMES DE SANTÉ COMME LE DIABÈTE ET LA PNEUMONIE. 16
• TABLEAU 3. LIEN PERÇU ENTRE UNE BONNE SANTÉ BUCCODENTAIRE et UN BIEN-ÊTRE PHYSIQUE GLOBAL. 17
• TABLEAU 4. IMPORTANCE DE SOINS DENTAIRES RÉGULIERS — POUR VOUS. 19
• TABLEAU 5. IMPORTANCE DE SOINS DENTAIRES RÉGULIERS — POUR VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS. 20
• TABLEAU 6. IMPORTANCE DE SOINS DENTAIRES RÉGULIERS — POUR VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE 12 à 17 ANS. 21
• TABLEAU 7. DEGRÉ D'ACCORD AVEC DES ÉNONCÉS SUR LES SOINS DENTAIRES. 22
• TABLEAU 8. SANTÉ DES DENTS ET DES GENCIVES. 25
• TABLEAU 9. FRÉQUENCE DE BROSSAGE — VOUS. 27
• TABLEAU 10. FRÉQUENCE DE BROSSAGE — VOS ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS. 29
• TABLEAU 11. UTILISATION DE DENTIFRICE AU FLUORURE — VOUS. 29
• TABLEAU 12. UTILISATION DE DENTIFRICE AU FLUORURE — VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS. 31
• TABLEAU 13. FRÉQUENCE D'UTILISATION D'UN RINCE-BOUCHE — RÉPONDANT. 31
• TABLEAU 14. FRÉQUENCE D'UTILISATION D'UN RINCE-BOUCHE — VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS. 33
• TABLEAU 15. FRÉQUENCE D'UTILISATION DE LA SOIE DENTAIRE — VOUS. 34
• TABLEAU 16. FRÉQUENCE D'UTILISATION DE LA SOIE DENTAIRE — VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS. 36
• TABLEAU 17. INCIDENCE DES AFFECTIONS BUCCODENTAIRES. 37
• TABLEAU 18. INCIDENCE DES INTERVENTIONS DENTAIRES — VOUS. 39
• TABLEAU 19. INCIDENCE DES INTERVENTIONS DENTAIRES — VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS. 40
• TABLEAU 20. INCIDENCE DE MALADIES BUCCODENTAIRES. 41
• TABLEAU 21. ACCÈS À UN DENTISTE/DES SERVICES DENTAIRES. 42
• TABLEAU 22. ÂGE DU PREMIER RENDEZ-VOUS CHEZ LE DENTISTE — ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS. 44
• TABLEAU 23. DERNIER RENDEZ-VOUS CHEZ LE DENTISTE — VOUS. 45
• TABLEAU 24. DERNIER RENDEZ-VOUS CHEZ LE DENTISTE — VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS. 46
• TABLEAU 25. DERNIER RENDEZ-VOUS CHEZ LE DENTISTE — VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE MOINS DE 17 ANS. 47
• TABLEAU 26. FRÉQUENCE DES RENDEZ-VOUS À UN CABINET DENTAIRE — VOUS. 48
• TABLEAU 27. FRÉQUENCE DES CONSULTATIONS DANS UN CABINET DENTAIRE — VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS. 49
• TABLEAU 28. FRÉQUENCE DES RENDEZ-VOUS À UN CABINET DENTAIRE — VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE 12 à 17 ANS. 50
• TABLEAU 29. PERSONNE DANS LE MÉNAGE QUI PREND LES RENDEZ-VOUS DENTAIRES POUR LES ENFANTS. 51
• TABLEAU 30. RAISONS D'ALLER CHEZ LE DENTISTE — VOUS. 52
• TABLEAU 31. RAISONS D'AMENER VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS CHEZ LE DENTISTE. 54
• TABLEAU 32. RAISONS D'AMENER VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE 12 à 17 ANS CHEZ LE DENTISTE. 55
• TABLEAU 33. MODE DE PAIEMENT POUR LES SERVICES DENTAIRES — VOUS. 56
• TABLEAU 35. OBSTACLES À DES RENDEZ-VOUS RÉGULIERS CHEZ LE DENTISTE — VOUS. 58
• TABLEAU 36. OBSTACLES À DES RENDEZ-VOUS RÉGULIERS CHEZ LE DENTISTE — VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE MOIS DE 12 ANS. 61
• TABLEAU 37. OBSTACLES À DES RENDEZ-VOUS RÉGULIERS CHEZ LE DENTISTE — VOTRE ENFANT OU VOS ENFANTS DE 12 à 17 ANS. 62
• TABLEAU 38. DEGRÉ DE SENSIBILISATION AU RÉGIME CANADIEN DE SOINS DENTAIRES (RCSD). 63
• TABLEAU 39. SOURCES DE SENSIBILISATION AU NOUVEAU PROGRAMME DENTAIRE. 65
• TABLEAU 40. ONT CHERCHÉ DES RENSEIGNEMENTS SUR LE PROGRAMME AU COURS DES 3 DERNIERS MOIS. 66
• TABLEAU 41. CE QUE CEUX QUI ONT ENTENDU PARLER DU PROGRAMME EN SAVENT (QUESTION OUVERTE). 68
• TABLEAU 42. INTENTIONS DE DEMANDER LA PRESTATION DENTAIRE CANADIENNE. 70
• TABLEAU 43. NIVEAU DE SOUTIEN À L'ÉGARD DU RCSD.. 71
• TABLEAU 44. FACTEURS DE MOTIVATION À UNE ADHÉSION AU RCSD.. 72
• TABLEAU 45. ÂGE. 75
• TABLEAU 46. REVENU DU MÉNAGE. 76
• TABLEAU 47. ÂGES DES ENFANTS. 76
• TABLEAU 48. RÉPONDANTS S'IDENTIFIANT COMME PERSONNES VIVANT AVEC UN HANDICAP. 76
• TABLEAU 49. TYPE DE HANDICAP. 77
• TABLEAU 50. DÉPÔT D'UN CERTIFICAT POUR LE CRÉDIT D'IMPÔTS POUR PERSONNES HANDICAPÉES À L'ARC. 77
• TABLEAU 51. ETHNICITÉ. 78
• TABLEAU 52. RÉGION.. 79
• TABLEAU 53. GENRE. 80
• TABLEAU 54. STATUT MATRIMONIAL. 80
• TABLEAU 55. ÂGES DES ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS. 81
• TABLEAU 56. PARENTS D'ENFANTS DE 12 à 17 ANS. 81
• TABLEAU 57. NOMBRE DE PERSONNES COMPOSANT LE MÉNAGE. 82
• TABLEAU 58. NIVEAU D'INSTRUCTION.. 83
• TABLEAU 59. SITUATION D'EMPLOI 84
• TABLEAU 60. LANGUE LA PLUS SOUVENT PARLÉE À LA MAISON.. 84
• TABLEAU 61. ACCÈS À UN DENTISTE OU À UN PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ BUCCODENTAIRE. 85
• TABLEAU 62. DISTANCE DU CABINET DENTAIRE LE PLUS PROCHE DE LA MAISON.. 85
• TABLEAU 63. ACCÈS À UNE ASSURANCE. 86

Sommaire

Sommaire

A. Contexte

Dans le cadre du budget fédéral 2022, le gouvernement du Canada s'est engagé à verser 5,3 milliards de dollars sur cinq ans pour fournir des soins dentaires aux Canadiens qui ne sont pas en mesure d'accéder à des soins dentaires appropriés en raison de leur coût. En décembre 2022, une mesure provisoire (la prestation dentaire canadienne (PCD)) a été lancée, offrant des sommes non imposables aux Canadiens admissibles ayant des enfants de moins de 12 ans et dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 90 000 $.

Dans le cadre du budget 2023, le gouvernement du Canada a proposé d'allouer 13 milliards de dollars sur cinq ans et 4,4 milliards de dollars de façon continue à Santé Canada pour mettre en œuvre le Régime canadien de soins dentaires (RCSD). Le RCSD offrira une couverture dentaire aux Canadiens non assurés dont le revenu familial annuel est inférieur à 90 000 dollars, sans quote-part pour ceux dont le revenu familial est inférieur à 70 000 dollars. Le régime devrait être lancé d'ici la fin de l'année 2023 et sera administré par Santé Canada, avec le soutien d'un administrateur de prestations tiers.

B. Objectifs de la recherche

1. But

Bien que la PDC s'adresse aux Canadiens admissibles dont les enfants sont âgés de moins de 12 ans et dont le revenu du ménage annuel est inférieur à 90 000 dollars, le nouveau RCSD s'adresse à un plus grand nombre de Canadiens admissibles dont le revenu du ménage annuel est inférieur à 90 000 dollars et qui n'ont pas accès à un régime d'assurance comprenant une couverture dentaire. En remplacement de la PDC provisoire, le nouveau régime continuera d'englober les soins dentaires pour les enfants de moins de 12 ans, mais sera d'abord déployé pour les personnes âgées de 65 ans et plus, les enfants et les jeunes de 12 à 17 ans, ainsi que pour les personnes handicapées répondant aux autres critères d'admissibilité. Les personnes vivant dans des collectivités rurales et éloignées, ainsi que les membres de communautés racialisées, seront également au centre des préoccupations du nouveau régime.

La réalisation d'une enquête de référence est un élément important des étapes menant au lancement du régime. En s'appuyant sur une compréhension plus complète des préoccupations, des attitudes et des comportements des publics cibles du RCSD en ce qui concerne la couverture des soins dentaires et la santé buccodentaire en général, les résultats éclaireront le développement d'activités de communication et de marketing connexes.

2. Utilisation des résultats de la recherche

Les résultats de cette étude serviront de base à l'élaboration de messages pour l'éventuel programme national de soins dentaires à long terme, connu sous le nom de Régime canadien de soins dentaires. Ils serviront également à évaluer les initiatives de communication qui ont été mises en œuvre à ce jour afin d'optimiser de futures initiatives. Les résultats de la recherche permettront en outre de cerner les possibilités de mieux faire connaître le régime et de définir les obstacles et les lacunes en matière d'accès au régime et de sensibilisation à ce dernier. Grâce aux résultats de cette étude, les supports de communication, de publicité et de marketing pourront mieux joindre les principaux publics cibles et trouver un écho auprès d'eux, ce qui se traduira par une plus grande adhésion au régime.

3. Objectifs et principales questions de recherche

La présente étude a pour principal objectif d'établir une mesure de référence en matière de sensibilisation et concernant les obstacles à l'accès parmi les personnes admissibles au RCSD. Plus précisément, la recherche servira à :

• Déterminer le niveau de sensibilisation à la PDC existante et au futur RCSD parmi les Canadiens dont le revenu familial est inférieur à 90 000 $;
• Déterminer quels sont les obstacles en matière d'accès à la PDC existante, au futur RCSD et aux soins dentaires en général;
• Définir les possibilités d'optimiser la mise en application du RCSD.

C. Méthodologie en bref

Une approche prévoyant une méthodologie double a été adoptée pour mener à bien cette étude, en recourant notamment à un panel en ligne ainsi qu'à des appels téléphoniques ciblant tout particulièrement des répondants vivant dans des régions éloignées.

Un sondage en ligne de 15 minutes a été réalisé auprès de 2 150 adultes canadiens, âgés de 18 ans et plus. Au nombre des répondants admissibles figuraient des personnes dont le revenu annuel du ménage était inférieur à 90 000 $.

L'échantillon total était composé de Canadiens âgés de 18 ans et plus, avec des quotas fixés pour six groupes prioritaires : les familles avec des enfants de moins de 12 ans, les familles avec des enfants âgés de 12 à 17 ans, les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes handicapées, les personnes issues de communautés racialisées et les personnes vivant en région éloignée. Un quota strict a également été fixé pour l'échantillon (excluant la composante éloignée) afin de s'assurer qu'il comprenne environ 70 % de répondants n'ayant pas accès à une assurance dentaire privée (un autre critère d'admissibilité au RCSD). Le reste de l'échantillon (30 %) comprenait les personnes qui avaient une assurance dentaire. L'échantillon a ainsi été structuré pour permettre de comparer les attitudes et les comportements des répondants qui ont accès à une assurance et de ceux qui n'y ont pas accès.

Des quotas régionaux ont également été appliqués (à l'exception, encore une fois, des sondages réalisés à distance) et un suivi a été entrepris pendant que le sondage était en cours sur le terrain afin d'obtenir une bonne représentation de toutes les régions du Canada. Un plan d'échantillonnage disproportionné a été utilisé, y compris un suréchantillonnage au Canada atlantique et dans les Prairies afin d'assurer une représentativité suffisamment forte des échantillons dans ces régions et de permettre une analyse intrarégionale et interrégionale des résultats. Un barème de pondération a été appliqué pour que l'échantillon final soit plus représentatif de la répartition de la population canadienne par région^[1]. Puisque ce sondage s'adressait à des publics très ciblés, seuls des quotas non contraignants ont été fixés pour le genre ou l'âge.

Comme indiqué ci-dessus, une méthodologie téléphonique a été employée pour joindre les répondants éloignés (n=100). Cette approche a été adoptée en partant de l'hypothèse qu'un panel en ligne à l'échelle nationale ne produirait pas suffisamment de sondages achevés pour fournir des constatations utiles au sujet de ce groupe. La durée des entretiens téléphoniques a varié entre 20 et 30 minutes.

Une approche non probabiliste de l'échantillonnage a été utilisée étant donné que l'étude s'appuie sur un panel commercial en ligne en guise de méthodologie principale. De ce fait, aucune marge d'erreur ne peut être appliquée à l'échantillon final et aucune inférence ne peut être établie entre celui-ci et la population cible plus vaste qu'il est censé représenter. Le travail sur le terrain a été effectué du 26 juillet au 23 août 2023.

D. Valeur totale du contrat

La valeur du contrat se chiffre à 182 147,53 $, TVH comprise.

E. Principales constatations

L'accès à des soins de santé abordables constitue une préoccupation importante pour de nombreux Canadiens, plus particulièrement pour ceux qui n'ont pas accès à une assurance dentaire, mais aussi pour ceux qui ont des enfants de moins de 18 ans, ceux dont les ménages sont plus nombreux et ceux qui sont issus de communautés racialisées.

• Parmi une liste d'enjeux précis, le coût de la vie, l'abordabilité des soins dentaires et l'accès à des logements abordables, sont ceux qui suscitent le plus haut niveau de préoccupation (96 %, 86 % et 85 %, respectivement, se disent« plutôt ou très préoccupés »par chacun de ces trois enjeux). En comparaison, l'accès à des soins dentaires est moins préoccupant, bien qu'il le soit encore pour 70 % des répondants (et encore plus pour ceux qui ne bénéficient pas d'une assurance (73 %) que pour ceux qui sont assurés (62 %)).
• Bon nombre des répondants estiment qu'il existe un lien évident entre la santé buccodentaire et le bien-être général et considèrent que les soins dentaires sont d'une importance vitale tant pour eux-mêmes que pour leurs enfants. Neuf répondants sur dix (ou plus dans le cas de leurs enfants) considèrent que des soins dentaires réguliers sont importants. Et si un peu plus de la moitié (56 %) d'entre eux considère comme « très important » le fait de recevoir des soins réguliers pour eux-mêmes, ce chiffre passe à 66 % lorsqu'il s'agit de soins pour leurs enfants de moins de 12 ans, et à 71 % pour ceux qui ont des enfants âgés de 12 à 17 ans.
• Une plus grande priorité a tendance à être accordée aux soins dentaires destinés aux enfants qu'à ceux destinés aux adultes, si bien que 65 % des répondants déclarent ne prendre des rendez-vous pour eux-mêmes que lorsqu'ils le jugent nécessaire (ce pourcentage est plus élevé chez les personnes sans assurance (70 %), il diminue à 51 % lorsqu'il s'agit de leurs enfants [bien que ce soit le cas pour un pourcentage plus élevé de personnes sans assurance (57 %).
• Plus des deux tiers des répondants sans assurance (69 %) affirment qu'ils prendraient plus régulièrement rendez-vous chez le dentiste s'ils avaient un peu plus d'argent. Comparativement, cette proportion est de 59 % parmi les répondants bénéficiant d'une assurance dentaire.
• Fait notable, les répondants dont le ménage est composé de cinq personnes ou plus seraient plus susceptibles de prendre des rendez-vous plus réguliers chez le dentiste (79 %) que ceux dont le ménage est composé de deux à quatre personnes (68 %) ou d'une seule personne (61 %).

Bien que de nombreux répondants évaluent positivement leur santé buccodentaire globale, une proportion significative d'entre eux ne suit pas les recommandations générales en matière d'hygiène buccodentaire et a connu des problèmes tels que des saignements de gencives et des maux de dents. Il existe une nette corrélation entre la couverture d'assurance, les rendez-vous réguliers chez le dentiste et une bonne santé buccodentaire globale ainsi que de saines habitudes en matière de santé buccodentaire.

• Si la plupart des répondants (65 %) estiment bonne ou excellente la santé de leurs dents et de leurs gencives, la proportion de ceux qui lui attribuent la note la plus élevée, à savoir « très bonne/excellente », varie considérablement entre ceux qui ont une assurance dentaire (39 %) et ceux qui n'en ont pas (28 %).
• Près de la moitié des répondants (49 %) déclare se brosser les dents deux fois par jour, matin et soir. Le reste des répondants a tendance à se brosser les dents moins souvent — soit une fois par jour (33 %), ou moins fréquemment (8 %). Relativement peu de répondants (9 %) se brossent les dents trois fois par jour ou plus.
• Des tendances similaires sont observées chez les enfants de moins de 12 ans, très peu d'entre eux se brossant les dents plus de deux fois par jour. Là encore, l'accès à une assurance dentaire semble avoir un effet positif sur les habitudes de brossage – une plus grande proportion de répondants assurés déclare se brosser les dents deux fois par jour – bien qu'il n'y ait pas de différence en fonction de la couverture d'assurance en ce qui concerne les répondants qui se brossent les dents plus fréquemment que cela.
• Indépendamment de leur situation sur le plan de l'assurance, la plupart des répondants n'utilisent que rarement ou jamais de rince-bouche (52 %). Qu'ils soient assurés ou non, la plupart d'entre eux n'utilisent que rarement ou n'utilisent jamais de rince-bouche (52 %).
• L'utilisation de la soie dentaire est également peu fréquente, puisque seulement un tiers (34 %) de l'ensemble des répondants (et seulement 15 % des enfants de moins de 12 ans) déclarent utiliser de la soie dentaire tous les jours ou plus souvent. Bien qu'il existe une certaine corrélation entre l'utilisation de la soie dentaire et l'accès à une assurance dentaire, l'utilisation quotidienne de la soie dentaire ne constitue pas la norme, quelle que soit la situation sur le plan de l'assurance. On observe toutefois une légère augmentation de l'utilisation quotidienne de la soie dentaire chez les répondants qui vont plus régulièrement à un cabinet dentaire — au moins une fois tous les 12 mois.
• Environ un tiers des répondants ont souffert de saignements de gencives (35 %) et de maux de dents (31 %), tandis qu'un quart ou un peu plus d'entre eux ont déclaré avoir ressenti une sécheresse buccale (28 %) ou avoir eu une carie dentaire (25 %) au cours des 12 derniers mois. À l'exception des saignements gingivaux, ces problèmes sont plus fréquemment signalés par ceux qui n'ont pas accès à une assurance dentaire.
• En ce qui concerne les soins dentaires, si un répondant sur quatre (24 %) s'est fait obturer une dent au cours des 12 derniers mois, les personnes bénéficiant d'une assurance dentaire sont plus nombreuses à déclarer s'être fait obturer une dent que celles qui n'en bénéficient pas (31 % c. 20 %). Il convient de noter que si le pourcentage de répondants déclarant que leur enfant de moins de 12 ans s'est fait obturer une dent est à peu près le même (29 %) que celui des adultes, il n'y a pas de différence en fonction de la situation sur le plan de l'assurance. Cette constatation prouve une fois de plus que les parents ont tendance à davantage prioriser les besoins en matière de soins dentaires de leurs enfants que les leurs.

Une différence marquée existe en fonction de l'accès ou pas à une assurance pour ce qui est de la proportion de répondants déclarant avoir accès à un dentiste ou à un professionnel de la santé buccodentaire pour eux ou pour les membres de leur famille. Neuf répondants sur dix ayant une assurance ont accès à des soins dentaires. Cette proportion chute de 26 points à seulement six répondants sur dix parmi ceux qui ne bénéficient pas d'une assurance. Cette proportion est également plus faible au sein de communautés racialisées et chez les personnes vivant avec un handicap.

• Les répondants bénéficiant d'une assurance sont non seulement plus susceptibles d'avoir consulté un dentiste au cours de la dernière année que ceux qui n'en ont pas (77 % c. 48 %), mais elles sont également plus susceptibles de consulter un dentiste chaque année ou plus souvent (80 % c. 49 %).
• En revanche, environ un tiers des répondants sans assurance ne se rend chez le dentiste que si nécessaire ou en cas d'urgence, contre seulement un répondant sur dix parmi ceux qui ont une assurance.
• Les répondants bénéficiant d'une assurance sont proportionnellement plus nombreux à aller chez le dentiste pour des soins et services préventifs (examens et nettoyages réguliers, obturations, scellements dentaires et traitements au fluorure). Par contre, la situation sur le plan de l'assurance n'a que peu d'influence sur les raisons pour lesquelles les parents emmènent leurs enfants de moins de 18 ans chez le dentiste, un nombre à peu près égal d'entre eux invoquant comme raisons des examens réguliers et des obturations. Cette constatation, tout comme d'autres, vient étayer l'une des principales conclusions de cette étude (et d'études antérieures sur la prestation dentaire canadienne)^[2], à savoir que les parents font de leur mieux pour obtenir des soins dentaires pour leurs enfants.
• Le paiement des soins dentaires varie également en fonction de la situation au regard de l'assurance — les personnes sans assurance sont plus susceptibles de payer par carte de crédit ou en espèces, tandis que celles qui bénéficient d'une assurance sont plus susceptibles de déclarer leurs frais partiellement ou entièrement couverts.

Le coût constitue le principal obstacle à l'accès à des soins dentaires réguliers, tant pour les répondants adultes que pour ceux qui ont des enfants. Pour ceux qui n'ont pas d'assurance dentaire, le coût devient un obstacle assez important, puisque près des deux tiers (64 %) des répondants le mentionnent comme étant un problème les empêchant d'obtenir des soins dentaires, ce qui représente une différence de 22 points par rapport à ceux qui bénéficient d'une assurance (42 %).

• Deux personnes sur cinq (38 %) mentionnent également le fait que la couverture d'assurance soit insuffisante, un problème cité beaucoup plus fréquemment par les personnes sans assurance (47 %) que par les personnes ayant une couverture (15 %). Parmi les autres obstacles, citons le coût des déplacements chez le dentiste (22 %) ainsi que l'anxiété ou la peur (17 %).
• Le degré d'importance des obstacles cités varie — les parents d'enfants de moins de 18 ans étant par exemple plus susceptibles d'être confrontés à des obstacles supplémentaires liés aux frais de déplacement, à l'anxiété et à la peur, aux longues listes d'attente, au manque de temps et à la difficulté à obtenir des soins pour leurs enfants.

Le niveau de sensibilisation au RCSD est raisonnablement élevé(43 %)^[3], les impressions étant principalement fondées sur la couverture qui en est faite par les médias d'information. Ce haut niveau de sensibilisation s'accompagne également d'une bonne connaissance des principaux aspects et caractéristiques du régime, en particulier les soins dentaires destinés aux familles ayant des enfants, et aux personnes âgées, à faible revenu. De surcroît, parmi les personnes qui n'ont pas encore demandé la prestation dentaire canadienne, le nouveau programme bénéficie d'un soutien inconditionnel de la part de tous les publics cibles.

• Parmi ceux qui ont entendu parler du nouveau programme, près de trois répondants sur quatre (72 %) se souviennent en avoir entendu parler aux nouvelles ou dans les médias, tandis que l'information publiée sur les médias sociaux semble avoir connu un certain taux de pénétration (18 %), principalement au sein de communautés racialisées et parmi la cohorte la plus jeune (de 18 à 34 ans).
• Parmi ceux qui ont entendu parler du nouveau programme, environ un tiers (32 %) ont été incités à chercher des informations. Bien que des proportions modestes de répondants bénéficiant d'une assurance dentaire aient cherché à obtenir des renseignements sur le programme, les résultats indiquent que les répondants n'ayant pas accès à une assurance sont plus susceptibles de le faire. Il en va de même pour d'autres groupes prioritaires et publics cibles clés, notamment pour les parents d'enfants de moins de 18 ans et les personnes vivant avec un handicap.
• Fait notable, les répondants âgés de 65 ans et plus étaient généralement moins susceptibles de s'informer au sujet du programme. Cependant, ceux d'entre eux qui ont cherché à s'en informer étaient en quelque sorte plus susceptibles de découvrir l'accent que met le programme sur la couverture de soins dentaires pour leur groupe démographique — les personnes âgées. Par ailleurs, les répondants âgés de 65 ans et plus étaient légèrement plus susceptibles d'indiquer ne pas avoir appris grand-chose au sujet du programme après avoir cherché des renseignements à son sujet, ce qui suggère qu'il pourrait être utile de cibler ce public au moyen de communications supplémentaires.
• Le programme bénéficie d'un soutien important parmi l'ensemble des répondants (82 % de tous les répondants, dont 58 % qui « soutiennent fortement » le programme) et ce niveau de soutien est particulièrement élevé parmi ceux qui n'ont pas accès à une assurance dentaire (84 %), par rapport à ceux qui y ont accès (76 %). Bien que des niveaux de soutien plus faibles aient été enregistrés par les répondants s'identifiant comme autochtones, il est important de noter que près des trois quarts (72 %) d'entre eux sont favorables au programme.
• Les principaux facteurs de motivation pour s'inscrire au programme sont principalement liés à la possibilité pour les répondants admissibles d'obtenir une couverture de leurs frais dentaires et d'améliorer la santé dentaire de toute la famille (de la leur et de celle de leurs enfants). D'autres facteurs de motivation sont la facilité avec laquelle il est possible de s'inscrire, ainsi que la fiabilité des renseignements relatifs au régime et à ce qu'il offre. En outre, le besoin de soins dentaires urgents inciterait de nombreuses personnes à s'inscrire.
• Parmi les parents d'enfants âgés de moins de 12 ans qui n'ont pas d'assurance dentaire, plus d'un répondant sur dix (14 %) indique avoir déjà demandé la prestation dentaire canadienne, et 47 % déclarent avoir l'intention de le faire.

F. Conclusions et recommandations

Les résultats de la présente étude montrent que le RCSD répond à un besoin et à un désir évidents. Comme nous l'avons vu précédemment, nombreux sont ceux qui souhaitent pouvoir bénéficier de soins dentaires à un prix abordable. En outre, le nouveau programme bénéficie d'un large soutien de la part de ceux qui seraient en droit d'en faire la demande sur la foi d'un revenu familial inférieur à 90 000 dollars par an, et il viendrait combler une lacune évidente pour ce qui est de l'obtention de soins dentaires réguliers pour les personnes ne bénéficiant d'aucune assurance à l'heure actuelle. Le programme s'attaque à un obstacle majeur à l'obtention de soins dentaires réguliers, à savoir le coût des services dentaires et l'absence d'assurance dentaire.

Les ménages de plus grande taille bénéficieraient tout particulièrement de ce programme — comparativement aux ménages plus modestes ou composés d'une seule personne, ils comptent parmi les ménages les plus préoccupés par l'abordabilité des soins dentaires et par l'accès aux services d'un dentiste ou d'un professionnel de la santé buccodentaire. Ces ménages sont également plus susceptibles de ne prendre rendez-vous qu'en cas de nécessité et seraient plus enclins à prendre des rendez-vous réguliers s'ils avaient plus d'argent pour le faire. Ce groupe est en outre plus susceptible d'avoir cherché des renseignements sur le programme, ce qui suggère qu'il est ouvert à l'idée d'en savoir plus à son sujet. La santé de la famille constitue l'un des principaux facteurs de motivation à s'inscrire au programme, et dans une plus large mesure que pour les autres ménages de petite taille. Qui plus est, pour toutes les familles comptant des enfants âgés de moins de 18 ans, le fait que plus d'un enfant ait besoin de soins dentaires constitue un facteur de motivation pour près d'un répondant sur cinq.

Pour ce qui est d'accroître la sensibilisation au RCSD et d'en maximiser l'adhésion, des efforts supplémentaires pourraient être nécessaires afin d'accroître le niveau de sensibilisation au programme parmi de plus jeunes Canadiens admissibles (y compris ceux qui n'ont pas d'enfants), de personnes issues de communautés racialisées et de personnes dont le statut socioéconomique est moindre (en particulier ceux dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 20 000 $). Pour les ménages à plus faible revenu, il sera important de comprendre et d'expliquer en quoi le RCSD fait partie ou non des autres couvertures dentaires s'adressant également à ce groupe démographique offertes par des gouvernements provinciaux et territoriaux. Bien que les répondants âgés de 65 ans et plus soient davantage sensibilisés au régime et à la place qu'il accorde aux personnes âgées, ils sont moins susceptibles d'avoir cherché des renseignements à son sujet et, parmi ceux pour qui c'est le cas, on sera davantage susceptible d'affirmer ne pas avoir appris grand-chose. Certains membres de ce groupe pourraient également être assurés en vertu de programmes provinciaux ou territoriaux offrant des services dentaires aux personnes âgées à faible revenu (p. ex. le Programme ontarien de soins dentaires pour les aînés [POSDA]). Les efforts de sensibilisation auprès de tous ces groupes doivent envisager des stratégies multicanal s'appuyant sur les médias conquis, payés et détenus, ainsi que sur les médias sociaux et le bouche-à-oreille. Les professionnels de la santé buccodentaire jouent également un rôle clé dans la communication, car leurs interactions régulières avec leurs patients permettent de renforcer les messages clés relatifs aux bonnes pratiques en matière de santé buccodentaire (voir ci-dessous).

Du point de vue de la communication, des possibilités sont offertes de partager des renseignements importants au sujet du programme et de renforcer un certain nombre de messages clés à l'attention de divers publics cibles. Ces recommandations reposent sur les éléments sur lesquels les répondants semblent s'être concentrés en recherchant des renseignements sur le programme, ainsi que sur les éléments qui, selon eux, les encourageraient à s'inscrire au programme, notamment :

• Les critères d'admissibilité au RCSD;
• La façon dont le RCSD se combine avec d'autres programmes dentaires;
• Les principales caractéristiques du programme en ce qui a trait à l'assurance (par exemple, pas de quote-part pour les ménages dont le revenu est inférieur à 70 000 dollars);
• L'importance de soins dentaires réguliers à tous les stades de la vie et, pour les familles, l'importance des soins préventifs précoces qui sont prodigués aux enfants.

Par la même occasion, des efforts doivent être consentis afin de veiller à ce que le processus d'inscription soit simple et rapide, et à ce que les renseignements sur le régime soient facilement accessibles sous des formats et sur des plateformes renforçant les perceptions de confiance et de fiabilité. Pour certains répondants, des renseignements supplémentaires qui les dirigeraient vers des cliniques ou des cabinets dentaires ou vers les professionnels de la santé buccodentaire de leur collectivité qui participent au programme seraient également utiles, surtout pour ceux d'entre eux n'ayant pas actuellement accès à des soins dentaires — un problème qui touche davantage les ménages dont le revenu et le niveau d'instruction sont plus faibles, les communautés racialisées, les personnes handicapées et les personnes vivant au sein de collectivités rurales. Des stratégies pourraient devoir être élaborées pour remédier aux problèmes particuliers des répondants vivant au sein de collectivités éloignées dont l'accès à des soins dentaires tout au long de l'année est limité ou qui doivent parcourir de grandes distances pour accéder à des services dentaires.

Le lancement du RCSD est également l'occasion de sensibiliser l'ensemble de la population et de publics cibles particuliers à de meilleures pratiques en matière de santé buccodentaire. Les études mettent en évidence la corrélation entre des consultations plus régulières chez le dentiste et de bonnes habitudes en matière de santé buccodentaire, de sorte que l'on puisse s'attendre à voir des améliorations au fil du temps avec la mise en place du RCSD. Au nombre des messages clés, citons les suivants :

• L'importance de se brosser les dents au moins deux fois par jour à l'aide d'une brosse à dents à poils souples et d'un dentifrice au fluorure — les hommes, les personnes vivant avec un handicap, les ménages de statut socioéconomique inférieur et ceux qui ne sont pas allés chez le dentiste ou chez un professionnel de la santé buccodentaire sont plus susceptibles de se brosser les dents une fois par jour ou moins souvent et constituent des publics clés pour ce message.
• L'utilisation régulière de la soie dentaire joue un rôle crucial en matière d'hygiène dentaire, réduit le risque de caries et de maladies gingivales et contribue à la santé cardiaque — Les groupes clés pour ce message sont similaires à ceux mentionnés ci-dessus et sont composés d'hommes, de personnes en situation de handicap, de membres de communautés racialisées, de personnes âgées de 18 à 44 ans, de ménages de statut socioéconomique inférieur et de personnes qui ne vont pas souvent chez le dentiste.
• L'utilisation régulière d'un rince-bouche est recommandée — bien que la plupart des gens n'utilisent que rarement ou jamais de rince-bouche, ce comportement est plus fréquent chez les personnes qui voient rarement un dentiste ou un professionnel de la santé buccodentaire, et chez les personnes vivant en milieu rural.
• Le lien entre les caries et les maladies gingivales et d'autres problèmes de santé graves — bien que de nombreuses personnes semblent connaître et comprendre ce lien, ce dernier pourrait davantage être mis en évidence auprès des plus jeunes (âgés de 18 à 34 ans).

Les plans et stratégies de communication appuyant le lancement du RCSD et toute campagne de sensibilisation à une bonne hygiène buccodentaire doivent tenir compte du fait que ce sont généralement les mères qui prennent les rendez-vous de leurs enfants chez le dentiste. Les études suggèrent également que les pratiques des enfants en matière d'hygiène buccodentaire sont en tous points calquées sur celles de leurs parents. Il est donc possible de s'adresser plus directement aux mères pour leur parler des soins dentaires à prodiguer aux enfants, étant donné que les femmes ont tendance à suivre plus rigoureusement les recommandations en matière d'hygiène buccodentaire que les hommes.

Une fois le RCSD lancé, il est recommandé d'effectuer un suivi à intervalles semi-réguliers afin de mesurer le niveau de sensibilisation au programme et d'évaluer l'expérience du public cible (depuis l'inscription jusqu'à l'accès à des services dentaires). Un suivi au fil du temps devrait également permettre d'évaluer dans quelle mesure le programme a influé sur les pratiques dentaires, et notamment sur la fréquence des consultations pour des soins dentaires préventifs et quant à l'amélioration des habitudes en matière d'hygiène buccodentaire.

Note à l'attention du lecteur

À moins d'indication contraire, les résultats présentés dans ce rapport sont exprimés en pourcentages. Il peut arriver que les totaux ne correspondent pas à 100 %, en raison d'un arrondissement des chiffres et de la pluralité de réponses à une question donnée.

Tout au long du rapport, les résultats présentés reflètent l'échantillon pondéré au niveau régional (n=2 150) et l'échantillon éloigné non pondéré (n=100) pour une taille d'échantillon totale de n=2 250. Les résultats de chaque groupe prioritaire (familles avec enfants de moins de 18 ans, personnes âgées, personnes handicapées et personnes issues de communautés racialisées) comprennent les quotas initiaux remplis et tous les questionnaires supplémentaires remplis par les répondants du principal public cible (Canadiens âgés de 18 ans et plus dont le revenu du ménage est inférieur à 90 000 dollars) répondant aux critères définis pour chaque groupe.

Seules les différences statistiquement significatives entre les sous-groupes conformément aux résultats du test Z à un intervalle de confiance de 95 % sont présentées dans l'ensemble de ce rapport.

Attestation de neutralité politique

À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j'atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans sa Politique sur les communications et l'image de marque et dans saDirective sur la gestion des communications. Plus précisément, les documents remis ne contiennent pas d'information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.

Signature : ___________________________________

Donna Nixon, associée

Résultats détaillés

Résultats détaillés

A. Attitudes à l'égard des soins dentaires

L'accès à des soins dentaires abordables constitue une préoccupation majeure pour de nombreux Canadiens qui sont admissibles au nouveau Régime canadien de soins dentaires (RSD) compte tenu du revenu annuel de leur ménage. Et, bien que l'abordabilité des soins dentaires passe bien avant toute préoccupation relative à l'accès à des services dentaires, les deux questions préoccupent de nombreuses personnes composant l'auditoire cible. Les parents d'enfants de moins de 18 ans, les membres de ménages plus nombreux et les personnes issues de communautés racialisées sont plus particulièrement préoccupés par ces questions, tandis que les personnes âgées (65 ans et plus) le sont moins que la moyenne.

Pratiquement tous les répondants considèrent que, pour eux-mêmes et leurs enfants, des soins dentaires réguliers sont importants. Nombre d'entre eux estiment également qu'il existe un lien direct entre la santé buccodentaire et le bien-être physique, même si cette corrélation n'est pas perçue aussi nettement parmi les jeunes (18-34 ans) que dans d'autres groupes d'âge.

Conformément à leurs préoccupations concernant l'accessibilité des soins dentaires au Canada, de nombreux répondants (les deux tiers ou plus) affirment qu'ils prendraient plus régulièrement rendez-vous chez le dentiste pour leur famille s'ils disposaient d'un peu plus d'argent. Conformément à leurs préoccupations concernant l'accessibilité des soins dentaires au Canada, de nombreux répondants (les deux tiers ou plus) affirment qu'ils prendraient plus régulièrement rendez-vous chez le dentiste pour leur famille s'ils disposaient d'un peu plus d'argent. Les ménages plus nombreux (de 5 personnes ou plus) seraient particulièrement susceptibles d'augmenter la fréquence de leurs rendez-vous, de même que les parents d'enfants de moins de 18 ans et ceux qui s'identifient comme membres d'une communauté racialisée.

Les résultats suggèrent également que les parents priorisent d'abord des soins dentaires de leurs enfants, quelle que soit leur situation sur le plan de l'assurance. Cela s'explique par le fait qu'une proportion beaucoup plus faible de parents déclarent ne prendre des rendez-vous chez le dentiste pour leurs enfants qu'en cas d'absolue nécessité, par rapport au nombre de parents qui en font autant pour eux-mêmes. On observe toutefois un écart significatif en fonction de la situation de chacun sur le plan de l'assurance – une différence de 16 et 17 points – ainsi qu'une proportion beaucoup plus élevée de répondants ne bénéficiant pas d'une assurance dentaire indiquant que les rendez-vous chez le dentiste pour eux-mêmes et pour leurs enfants ne sont fixés que lorsque cela s'avère nécessaire.

1. Points de vue sur les soins dentaires par rapport à d'autres questions préoccupantes

Avant de se voir poser des questions plus directes au sujet des soins dentaires et de la santé buccodentaire, tous les répondants ont été interrogés sur leur degré de préoccupation concernant une série d'enjeux, notamment les soins de santé, les soins dentaires, la garde d'enfants, le logement et le coût de la vie. Les résultats (tableau 1) montrent clairement que le coût de la vie constitue une préoccupation majeure pour la quasi-totalité des répondants (96 %), près des trois quarts d'entre eux (73 %) se disant« très préoccupés »par cet enjeu. Plus de quatre répondants sur cinq se disent également préoccupés par l'abordabilité des soins dentaires (86 %) et du logement (85 %), bien que la proportion de ceux qui se disent« très préoccupés »par chacun de ces enjeux soit beaucoup plus faible que pour le coût de la vie (55 % et 61 %, respectivement).

Les niveaux de préoccupation exprimés demeurent élevés pour des problématiques comme celles du coût des médicaments sur ordonnance (78 % — dont 41 %« très préoccupés »), de l'accès à un médecin de famille (74 %, dont 42 %« très préoccupés »), et de l'accès aux services d'un dentiste ou d'un professionnel de la santé buccodentaire (70 %, dont 36 %« très préoccupés »). Les préoccupations diminuent légèrement lorsqu'il s'agit de l'accès aux services de santé mentale (66 % — dont 33 % « très préoccupés »). Elles diminuent de manière plus significative pour d'autres questions, notamment l'abordabilité des services de garde d'enfants au Canada (46 % — dont 20 %« très préoccupés ») et l'accès à des services de garde d'enfants (38 %, dont 16 %« très préoccupés »).

Le niveau d'inquiétude des répondants à l'égard de l'abordabilité des soins dentaires est comparable, quelle que soit la situation sur le plan de l'assurance. Ce dernier varie toutefois en fonction des groupes prioritaires et d'autres caractéristiques démographiques, et est plus élevé dans chacun des groupes suivants :

Groupes prioritaires

• Parents d'enfants de moins de 18 ans (93 % parmi ceux ayant des enfants âgés de 12 à 17 ans et parmi ceux ayant des enfants âgés de moins de 12 ans)
• Personnes issues de communautés racialisées (90 %)

Données démographiques

• Les femmes (89 %) par rapport aux hommes (82 %) — à noter que les femmes se disent plus préoccupées par tous les enjeux examinés à ce sujet.
• Les personnes âgées de 18 à 64 ans (87 % à 89 %), comparativement aux personnes âgées de 65 ans et plus (81 %)
• Les répondants titulaires d'un diplôme universitaire ou collégial (87 % et 88 %, respectivement), par rapport aux répondants ayant un niveau d'études secondaires ou inférieur (82 %).
• Les ménages de plus grande taille (5 membres et plus [90 %] et ceux composés de 2 à 4 personnes [89 %]), comparativement aux ménages composés d'une seule personne (80 %).

Aucune variation n'a été observée en fonction de la région ou du type de collectivité (urbaine, rurale, éloignée).

Bien que les répondants soient moins nombreux à se préoccuper de pouvoir accéder aux services d'un dentiste ou d'un professionnel de la santé buccodentaire qu'à se préoccuper de l'abordabilité des soins dentaires, cette préoccupation est plus prononcée parmi :

Situation sur le plan de l'assurance

• Ceux qui n'ont pas d'assurance dentaire (73 %), par rapport à ceux qui en ont une (62 %).

Groupes prioritaires

• Les parents d'enfants âgés de moins de 18 ans (81 % parmi les parents d'enfants âgés de moins de 12 ans)
• Personnes issues de communautés racialisées (79 %)
• Les personnes vivant avec un handicap (74 %)

Données démographiques

• Les femmes (73 %) par rapport aux hommes (66 %)
• Les répondants de moins de 65 ans — le niveau de préoccupation diminue avec l'âge, passant de 75 % chez les personnes de 18 à 34 ans et de 76 % chez les personnes de 35 à 44 ans, à 71 % chez les personnes de 45 à 64 ans et à 60 % chez les personnes de 65 ans et plus.
• Les ménages de plus grande taille (5 membres et plus (79 %) et ceux composés de 2 à 4 personnes (72 %)), par rapport aux ménages composés d'une seule personne (64 %).
• Les personnes ayant un accès plus limité à un professionnel de la santé buccodentaire, comme un service de navette aérienne (90 %), par rapport à celles qui ont un accès, mais doivent se rendre dans une autre communauté (73 %) et à celles qui ont un accès toute l'année (68 %).

Région et type de collectivité

• Les répondants résidant au Canada atlantique comparativement à ceux de l'Alberta (68 %), du Manitoba et en Saskatchewan (68 %) et du Québec (66 %)

2. Lien perçu entre la santé buccodentaire et le bien-être général

Des études ont démontré qu'il existe un rapport synergique entre la santé buccodentaire et le bien-être général. Nombreux sont les répondants qui en sont conscients ou qui en pressentent l'existence. Un peu moins des deux tiers (64 %) des répondants estiment qu'il existe un lien étroit entre les caries et les maladies gingivales et de graves problèmes de santé comme le diabète, les maladies cardiaques et la pneumonie (tableau 2). La majorité des répondants (35 %) qualifie ce lien de« très important », tandis qu'un pourcentage un peu plus faible d'entre eux (29 %) le juge« important ». Une personne sur cinq (20 %) affirme qu'il existe un lien« de moyenne importance », tandis qu'une proportion légèrement plus faible d'entre eux (7 %) estime qu'il existe un lien« minime ou très minime »entre les deux. Une très faible proportion de répondants (6 %) a répondu« je ne sais pas »et 2 % d'entre eux sont d'avis qu'il n'y a« aucun lien ».

Il existe un certain nombre de variations parmi tous les groupes prioritaires et autres sous-groupes parmi la population.

Situation sur le plan de l'assurance

• Une proportion plus élevée de répondants ne bénéficiant pas d'une assurance dentaire estime que ce lien est « très important » par rapport aux répondants qui sont assurés (37 % c. 29 %, respectivement). En revanche, les répondants ayant une assurance dentaire sont plus nombreux à estimer que le lien est« important »que les répondants sans assurance (34 % c. 28 %, respectivement). Dans l'ensemble, on ne constate toutefois aucune différence significative en fonction de la situation sur le plan de l'assurance parmi les répondants estimant ce lien« important ou très important ».

Groupes prioritaires

• Les parents d'enfants âgés de 12 à 17 ans sont plus susceptibles de qualifier ce lien d'« important »(36 %), comparativement à ceux qui dont les enfants sont âgés de moins de 12 ans (28 %) et comparativement à la moyenne (29 %).
• Peu de différences significatives sont observées parmi les autres groupes prioritaires, bien que les personnes âgées soient plus nombreuses à estimer que le lien est« très important »(41 %) par rapport à l'ensemble des répondants.

Données démographiques

• Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de qualifier ce lien comme« important ou très important »(70 % c. 58 %, respectivement).
• Le lien est considéré comme plus important parmi les répondants âgés de 35 ans et plus que chez ceux âgés de 18 à 34 ans, si l'on se réfère à la proportion de personnes qui le qualifient d'« important ou très important »(18 à 34 ans (53 %), 35 à 44 ans (63 %), 45 à 64 ans (69 %), 65 ans et plus (67 %)).
• Les francophones sont plus susceptibles de qualifier le lien d'« important ou très important »que les anglophones (72 % c. 62 %, respectivement).

Région et type de collectivité

• Les répondants vivant au Québec (71 %), au Canada atlantique (67 %) et en Ontario (66 %) sont plus susceptibles d'estimer qu'il existe un lien« important ou très important »entre les caries, les maladies des gencives et d'autres problèmes de santé, comparativement aux répondants de l'Alberta (58 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (57 %) et de la Colombie-Britannique/du Nord (54 %).

Les répondants sont également d'avis qu'il existe une forte corrélation, en général, entre une bonne santé buccodentaire et un bien-être physique global (tableau 3) — 74 % d'entre eux affirment qu'il existe un lien« important ou très important »entre les deux. Dans le cas présent, les répondants sont à peu près aussi nombreux à affirmer que le lien est« très important »(40 %) ou« important »(33 %). Ils sont moins nombreux à estimer que le lien est de« moyenne importance »(18 %) ou« minime ou très minime »(5 %), 1 % d'entre eux seulement estimant qu'il n'y a« aucun lien »et 3 % ayant répondu« je ne sais pas ».

Les principales variations constatées concernant les réponses à cette question sont mises en évidence ci-dessous.

Situation sur le plan de l'assurance

• Aucune différence significative n'est observée quant au nombre net de réponses à cette question en fonction de la situation sur le plan de l'assurance, bien que les répondants ayant une assurance dentaire soient plus susceptibles de qualifier le lien d'« important »que ceux qui n'en ont pas (38 % c. 32 %, respectivement).

Données démographiques

• Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de qualifier ce lien d'« important ou très important »(79 % c. 68 %, respectivement).
• Le lien est perçu comme étant plus important parmi les répondants âgés de 45 ans et plus, comparativement à des répondants moins âgés, soit de 18 à 34 ans — 78 % à des répondants âgés de 45 à 64 ans et 76 % des répondants âgés de 65 ans et plus le qualifient d'« important ou très important »,comparativement à 66 % des répondants âgés de 18 à 34 ans.
• Les répondants ayant accès toute l'année à un professionnel de la santé buccodentaire sont plus susceptibles de qualifier le lien d'« important ou très important »(75 %), par rapport à ceux qui ont un accès plus limité à des professionnels de la santé buccodentaire se rendant de façon intermittente dans leur collectivité (60 %). En concordance avec ce constat, ceux qui ont accès à un professionnel de la santé buccodentaire sont plus susceptibles de qualifier le lien entre le bien-être buccodentaire et le bien-être physique d'« important ou très important »que ceux qui n'y ont pas accès (75 % c. 68 %, respectivement).
• Les francophones sont plus susceptibles de qualifier le lien d'« important ou très important »que les anglophones (84 % c. 71 %, respectivement).

Région et type de collectivité

• Les répondants vivant au Québec (82 %) sont ceux qui ont le plus tendance à qualifier d'« important ou très important »le lien entre la santé buccodentaire et le bien-être physique général, comparativement aux répondants du Canada atlantique (76 %), de l'Ontario (75 %), de la Colombie-Britannique et du Nord (71 %), de l'Alberta (66 %) ainsi que du Manitoba et de la Saskatchewan (59 %).

3. Points de vue sur la régularité des soins dentaires

Les répondants estiment qu'il est important de voir un dentiste ou un professionnel de la santé buccodentaire régulièrement, tant pour eux-mêmes (tableau 4) que pour leurs enfants (tableaux 5 et 6). Au total, neuf répondants sur dix (90 %) estiment qu'il est soit« très important »(56 %) ou« plutôt important »(34 %) de voir régulièrement un dentiste ou un professionnel de la santé buccodentaire. Si 2 % d'entre eux ont répondu« je ne suis pas certain(e) »,seulement 8 % d'entre eux estimaient que ce n'était« pas très important ou pas important du tout ».

La grande majorité des répondants, et ce dans tous les groupes prioritaires et sous-groupes de la population cible, considèrent qu'il est important de voir un dentiste ou un professionnel de la santé buccodentaire régulièrement. Des variations ont toutefois été constatées entre les groupes et d'un groupe à l'autre :

Situation sur le plan de l'assurance

• Une plus grande proportion de répondants qui ont une assurance dentaire (94 %) estime qu'il est important de voir un dentiste ou un professionnel de la santé buccodentaire régulièrement, par rapport à ceux qui ne sont pas couverts par une telle assurance (88 %).

Groupes prioritaires

• Les personnes issues de communautés racialisées (93 %) sont plus susceptibles d'estimer que des soins dentaires réguliers sont importants, par rapport à la moyenne (90 %).
• En revanche, les personnes handicapées (86 %) sont moins susceptibles d'être de cet avis.

Données démographiques

• Quatre-vingt-douze pour cent (92 %) des femmes déclarent qu'il est important de voir un dentiste ou un professionnel de la santé régulièrement, contre 87 % des hommes — 60 % des femmes accordent une grande importance aux consultations dentaires (c'est-à-dire qu'elles déclarent que c'est« très important »), contre 51 % des hommes.
• Si au moins 90 % des répondants de moins de 65 ans déclarent qu'il est important de voir un dentiste ou un professionnel de la santé buccodentaire, cette proportion diminue légèrement parmi les répondants âgés de 65 ans et plus (86 %).
• Le degré d'importance accordé à des soins dentaires réguliers varie selon le niveau d'instruction et est le plus élevé parmi les répondants titulaires d'un diplôme universitaire (94 %), comparativement à ceux qui possèdent un diplôme d'études postsecondaires ou un certificat d'une école de métiers (89 %) et à ceux qui ont un diplôme d'études secondaires (86 %).

Comme le montre le tableau 5, plus de neuf répondants sur dix ayant des enfants âgés de moins de 12 ans (95 %) déclarent qu'il est« très important »(66 %) ou« plutôt important »(29 %) que leurs enfants de ce groupe d'âge voient régulièrement un dentiste (au moins une fois par an ou plus souvent). Ils sont très peu à estimer que ce n'est« pas important »(4 %) ou à répondre « je ne suis pas certain(e) »(1 %).

Aucune différence significative n'a été constatée en fonction de la situation sur le plan de l'assurance, entre les groupes prioritaires, les données démographiques, les régions et les types de collectivités.

Les parents d'enfants âgés de 12 à 17 ans insistent également sur l'importance d'aller régulièrement chez le dentiste. Comme le montre le tableau 6, presque tous les parents (97 %) affirment qu'il est important que leurs enfants/jeunes de cette tranche d'âge aillent régulièrement chez le dentiste — 71 % estiment que c'est« très important »et 26 % que c'est« plutôt important ».Seulement 1 % des répondants estiment que ce n'est« pas important ».Deux autres pour cent d'entre eux se disent« indécis ».

En accord avec les résultats obtenus à la question précédente, il n'y a pas de variations notables entre les sous-groupes de la population cible, avec plus de 90 % des répondants indiquant qu'il est important que les enfants âgés de 12 à 17 ans aillent régulièrement chez le dentiste.

Les répondants ont été invités à exprimer leur accord ou leur désaccord concernant une série d'énoncés afin d'évaluer leur approche en matière de soins dentaires et la mesure dans laquelle ils estiment important de voir un dentiste régulièrement, que ce soit pour eux-mêmes ou pour leurs enfants. Comme le montre le tableau 7, près de neuf personnes sur dix (ou plus) souhaitent que les membres de leur famille reçoivent régulièrement des soins dentaires :

• 94 % d'entre eux sont d'accord pour dire qu'ils aimeraient que leurs enfants reçoivent régulièrement des soins dentaires — 72 % sont« tout à fait d'accord »avec cet énoncé;
• 88 % d'entre eux souhaiteraient bénéficier eux-mêmes de soins dentaires réguliers — 60 % sont« tout à fait d'accord »avec cet énoncé.

Deux tiers à trois quarts des répondants seraient susceptibles de prendre des rendez-vous plus régulièrement chez le dentiste s'ils avaient plus d'argent :

• 73 % d'entre eux prendraient des rendez-vous plus régulièrement pour leurs enfants — 44 % sont« tout à fait d'accord »;
• 66 % d'entre eux prendraient des rendez-vous plus régulièrement pour eux-mêmes — 38 % sont« tout à fait d'accord ».

Et si bon nombre de répondants déclarent ne prendre des rendez-vous chez le dentiste qu'en cas d'absolue nécessité, une plus faible proportion d'entre eux prennent des rendez-vous lorsque la santé buccodentaire de leur enfant pose problème :

• 65 % d'entre eux ne prennent des rendez-vous pour eux-mêmes qu'en cas de nécessité — 34 % sont« tout à fait d'accord »avec cet énoncé;
• 51 % d'entre eux ne prennent des rendez-vous pour leurs enfants qu'en cas de nécessité — 24 % sont« tout à fait d'accord »avec cet énoncé.

Situation sur le plan de l'assurance

• En comparaison avec les répondants ayant accès à une assurance dentaire, ceux qui n'y ont pas accès sont plus susceptibles d'être d'accord avec trois des six énoncés suivants :
  • Je prends seulement des rendez-vous dentaires pour moi-même lorsque nécessaire (70 % des répondants n'ayant aucune une assurance sont d'accord c. 54 % de répondants qui sont assurés);
  • Si j'avais un peu plus d'argent, je prendrais des rendez-vous dentaires plus régulièrement pour moi-même (69 % c. 59 %);
  • Je prends seulement des rendez-vous dentaires pour mes enfants lorsque c'est absolument nécessaire (57 % c. 40 %).

Groupes prioritaires

• Les parents d'enfants de moins de 18 ans sont plus susceptibles que la moyenne de déclarer ne prendre des rendez-vous chez le dentiste pour eux-mêmes qu'en cas d'absolue nécessité (80 % parmi ceux qui ont des enfants âgés de moins de 12 ans; 73 % parmi ceux qui ont des enfants âgés de 12 à 17 ans). Les répondants de ce groupe sont également plus nombreux à affirmer qu'ils prendraient plus régulièrement rendez-vous chez le dentiste pour eux-mêmes s'ils avaient plus d'argent (80 % parmi ceux qui ont des enfants âgés de moins de 12 ans; 73 % parmi ceux qui ont des enfants âgés de 12 à 17 ans).
• Les personnes issues des communautés racialisées ainsi que les personnes vivant avec un handicap (73 % dans chacun de ces groupes) sont plus susceptibles de dire qu'elles ne prennent rendez-vous pour elles-mêmes qu'en cas d'absolue nécessité, comparativement à la moyenne (65 %). Les répondants issus de communautés racialisées sont en outre plus susceptibles de déclarer qu'ils prendraient plus régulièrement rendez-vous pour eux-mêmes s'ils avaient plus d'argent (73 %) et qu'ils ne prennent rendez-vous chez le dentiste pour leurs enfants qu'en cas d'absolue nécessité (60 %).

Données démographiques

• Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d'être plus particulièrement d'accord avec deux des énoncés suivants :
  • Idéalement, je souhaiterais recevoir des soins dentaires régulièrement (91 % c. 86 %)
  • Si j'avais un peu plus d'argent, je prendrais des rendez-vous dentaires plus régulièrement pour moi (69 % c. 62 %).
• Par tranche d'âge, le segment des répondants les plus jeunes (18 à 34 ans) est le plus susceptible de convenir qu'il prendrait régulièrement rendez-vous chez le dentiste s'il avait un peu plus d'argent (75 %), tandis que le degré d'accord avec cet énoncé diminue parmi les répondants âgés de 45 à 64 ans (66 %) ou de 65 ans et plus (54 %). En concordance avec ces résultats, le degré d'accord est également plus élevé chez les répondants âgés de 18 à 34 ans en ce qui a trait à la prise de rendez-vous pour des soins dentaires seulement au besoin (72 %), et il chute à 64 % parmi les répondants âgés de 45 à 64 ans, et diminue encore davantage à 58 % parmi les répondants âgés de 65 ans et plus.
• Les répondants détenant un diplôme d'études secondaires ou de niveau inférieur sont plus susceptibles d'affirmer ne prendre rendez-vous avec un professionnel de la santé buccodentaire que lorsque c'est absolument nécessaire (70 %), comparativement aux répondants détenant un diplôme collégial ou un certificat d'une école de métiers (63 %) et aux répondants détenant un diplôme universitaire (62 %). En revanche, les répondants dont l'université est le niveau d'instruction le plus élevé sont plus susceptibles de convenir qu'ils souhaiteraient idéalement pouvoir bénéficier de soins dentaires régulièrement que ceux qui possèdent un diplôme d'études secondaires (90 % c. 85 %).
• Le niveau d'accord avec les énoncés varie également en fonction de la taille du ménage. Les répondants dont le ménage est plus nombreux (5 membres ou plus) sont plus susceptibles que ceux dont le ménage est plus petit ou composé d'une seule personne, d'être d'accord pour dire :
  • Qu'ils ne prennent rendez-vous pour des soins dentaires que lorsque c'est absolument nécessaire (82 % parmi les ménages comptant 5 membres ou plus; 67 % parmi les ménages comptant 2 à 4 membres; 58 % parmi les ménages ne comptant qu'une seule personne);
  • Que s'ils avaient un peu plus d'argent, ils prendraient plus régulièrement rendez-vous chez le dentiste pour eux-mêmes (79 % parmi les ménages comptant 5 personnes ou plus; 68 % parmi les ménages comptant 2 à 4 personnes; 61 % parmi les ménages ne comptant qu'une seule personne).

Aucune autre variation notable n'a été constatée en fonction de la région ou du type de collectivité.

B. Habitudes en matière de santé buccodentaire

Pour mieux comprendre les comportements des répondants en matière de santé buccodentaire et ceux de leurs enfants, une série de questions leur a été posée sur la fréquence du brossage des dents et de l'utilisation de la soie dentaire, ainsi que sur l'utilisation de rince-bouche et de dentifrice au fluorure.

Bien que la plupart des répondants qualifient l'état de santé de leurs dents et de leurs gencives de bon à excellent, un nombre important d'entre eux ne respecte pas les pratiques recommandées en matière d'hygiène buccodentaire. Bon nombre d'entre eux (42 %) déclarent ne se brosser les dents qu'une fois par jour ou moins. Pour les parents d'enfants âgés de moins de 12 ans, les résultats sont semblables : 38 % d'entre eux déclarent que leurs enfants se brossent les dents tous les jours ou moins souvent. Environ un peu moins de la moitié des répondants (45 %) utilise également la soie dentaire de manière occasionnelle (une fois par semaine ou plus rarement, y compris jamais) et un plus grand nombre d'entre eux indiquent que c'est également le cas pour leurs enfants âgés de moins de 12 ans (67 %). La plupart des répondants admettent n'utiliser que rarement ou ne jamais utiliser un rince-bouche (52 %) et il en va aussi de même pour leurs enfants de moins de 12 ans (64 %). Cependant, la plupart d'entre eux utilisent un dentifrice au fluorure (65 % des répondants; 56 % des enfants de moins de 12 ans), bien qu'un nombre important d'entre eux n'en utilisent pas ou ne savent pas si le dentifrice qu'ils utilisent contient du fluorure.

Les résultats varient en fonction de la situation sur le plan de l'assurance, les personnes bénéficiant d'une couverture dentaire étant plus susceptibles de qualifier l'état de santé de leurs dents et de leurs gencives de « très bon » ou d' « excellent » que les personnes sans d'assurance. Le groupe des répondants assurés a également tendance à se brosser les dents un peu plus fréquemment (même si, quelle que soit leur situation sur le plan de l'assurance, relativement peu d'entre eux se brossent les dents trois fois par jour ou plus souvent) et un pourcentage légèrement plus élevé déclare utiliser de la soie dentaire tous les jours.

Entre 19 % et 35 % des répondants ont connu un problème de santé buccodentaire au cours des 12 derniers mois — un peu plus d'un tiers d'entre eux déclarent avoir souffert de saignements de gencives, tandis qu'un répondant sur cinq a déclaré avoir éprouvé des problèmes d'acidité gastrique. Diverses affections, incluant les douleurs dentaires, une sécheresse buccale, les caries ou la perte d'une dent, sont plus fréquemment signalées par les répondants sans assurance dentaire que par ceux qui sont assurés. Certaines de ces pathologies sont en outre plus fréquemment déclarées par les répondants qui ne vont pas chez le dentiste sur une base annuelle ou dont la dernière consultation remonte à plus de trois ans. L'âge constitue également un facteur à considérer puisque les répondants moins âgés ont tendance à présenter un plus grand nombre d'affections liées à l'état de santé de leurs dents. Il en va de même parmi les communautés racialisées.

La proportion de répondants s'étant fait obturer une ou plusieurs dents au cours des derniers mois varie en fonction de la situation sur le plan de l'assurance et on constate une proportion plus élevée de répondants assurés s'étant fait obturer une ou plusieurs dents comparativement à ceux sans assurance dentaire.

1. Habitudes générales en matière de santé buccodentaire

L'évaluation des répondants quant à leur état de santé buccodentaire varie, puisque des proportions presque identiques de répondants qualifient de« bon »ou« d'acceptable ou mauvais »l'état de santé de leurs dents et de leurs gencives. Un peu moins d'un tiers des répondants (31 %) jugent« excellent ou très bon »l'état de santé de leurs dents et de leurs gencives, et seule une faible proportion de répondants le qualifie d'« excellent »(5 %).

Les différences en fonction de la situation sur le plan des assurances, et entre tous les groupes prioritaires et autres données démographiques sont les suivantes :

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants bénéficiant d'une assurance dentaire sont plus susceptibles de qualifier l'état de santé de leurs dents et de leurs gencives d'« excellent »(8 %), de« très bon »(31 %) ou de« bon »(36 %) que les répondants sans assurance (5 %, 23 % et 32 %, respectivement).
• À l'inverse, les répondants sans assurance dentaire sont plus nombreux à juger l'état de santé de leurs dents et de leurs gencives d'« acceptable ou de mauvais »(38 %) que ceux qui en ont une (24 %).

Groupes prioritaires

• Les répondants vivant avec un handicap sont plus susceptibles de qualifier l'état de santé de leurs dents et de leurs gencives de« mauvais »(23 %) par rapport à la moyenne (14 %).
• Les répondants issus de communautés racialisées qualifient l'état de santé de leurs dents et de leurs gencives de« bon »(39 %) ou d'« acceptable »(25 %) dans une proportion plus élevée que la moyenne (33 % et 20 %, respectivement).

Données démographiques

Les répondants les plus susceptibles de qualifier leur état de santé buccodentaire d'« excellent »ou de« bon »sont les suivants :

• Les répondants dont le revenu du ménage annuel se situe entre 80 000 et un peu moins de 90 000 dollars (41 %), par rapport à ceux dont le revenu du ménage annuel est inférieur à 70 000 dollars (31 %);
• Ceux qui n'ont pas connu de problèmes buccodentaires au cours des 12 derniers mois (46 %), par rapport à ceux qui en ont connu (23 %);
• Ceux qui vont chez le dentiste une fois par année ou plus souvent (42 %), par rapport à ceux qui y vont moins souvent (19 % pour moins d'une fois par an et 14 % pour ceux qui disent n'y aller que lorsque nécessaire ou en cas d'urgence);
• Ceux qui ont consulté un dentiste au cours de la dernière année (41 %), par rapport à ceux dont la dernière visite remonte à 1 ou moins de 2 ans (29 %) et à plus de 3 ans (14 %);
• Les personnes âgées de 18 à 34 ans (37 %), par rapport aux personnes âgées de 35 à 44 ans (24 %) et aux personnes âgées de 45 à 64 ans (32 %).

Les répondants les plus susceptibles de qualifier leur santé buccodentaire d'« acceptable »ou de« mauvaise »sont les suivants :

• Ceux qui ne vont chez le dentiste qu'en cas de nécessité ou d'urgence (58 %), par rapport à ceux qui disent y aller moins d'une fois par an (43 %) et à ceux qui y vont une fois par année ou plus souvent (21 %);
• Ceux qui sont pour la dernière fois allés à un cabinet dentaire il y a plus de 3 ans (57 %) ou il y a 2 ou 3 ans (48 %), par rapport à ceux qui y sont allés plus récemment (23 % pour moins d'un an et 36 % pour 1 à moins de 2 ans);
• Les répondants sans emploi et à la recherche d'un travail (47 %), par rapport à ceux qui ont un emploi (30 %) et à ceux qui ne font pas partie de la population active (35 %);
• Ceux qui n'ont pas connu de problèmes buccodentaires au cours des 12 derniers mois (43 %), par rapport à ceux qui en ont connu (17 %);
• Ceux qui doivent se rendre dans une autre collectivité pour avoir accès à un professionnel de la santé buccodentaire (42 %), comparativement à ceux qui peuvent y avoir accès à longueur d'année (33 %) et à ceux dont l'accès est limité comme dans le cas de services de soins dentaires fournis par navettage aérien (29 %);
• Les répondants titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou inférieures (41 %) comparativement à ceux qui ont un diplôme d'études collégiales (33 %) ou universitaires (27 %).

Région et type de collectivité

• Les répondants vivant au Québec sont plus susceptibles de qualifier l'état de santé de leurs dents et de leurs gencives d'« excellent ou très bon » (37 %), comparativement à ceux des provinces de l'Atlantique (26 %), de l'Ontario (29 %) et de la Colombie-Britannique et du Nord (28 %).
• Aucune variation n'a été observée en fonction de la région ou du type de collectivité (urbaine, rurale, éloignée).

Une vaste majorité (82 %) des répondants dit se brosser les dents une fois (33 %) ou deux fois par jour (49 %). Un peu moins d'une personne sur dix (9 %) déclare se brosser les dents plus souvent — trois fois par jour (7 %) ou plus de trois fois par jour (2 %). Une proportion plus faible d'entre eux (8 %) indique ne se brosser que rarement les dents (6 % disent moins d'une fois par jour) ou ne jamais se brosser les dents (2 %).

Certaines variations concernant la fréquence du brossage des dents ont été notées, dont les suivantes :

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants bénéficiant d'une assurance dentaire sont plus nombreux à déclarer se brosser les dents deux fois par jour (53 %) que ceux qui n'ont pas d'assurance (47 %).
• Ceux qui n'ont pas d'assurance dentaire déclarent plus souvent se brosser les dents une fois par jour (7 %) que ceux qui ont une assurance (5 %).

Groupes prioritaires

• Les personnes issues des communautés racialisées sont plus susceptibles de déclarer se brosser les dents deux fois par jour (59 %) que la moyenne (49 %).
• Les personnes vivant avec un handicap sont moins susceptibles de déclarer se brosser les dents deux fois par jour (42 %) que la moyenne (49 %) et plus susceptibles de déclarer se brosser les dents moins d'une fois par jour (12 % c. 6 %).

Données démographiques

• Les répondants dont le revenu du ménage annuel se situe entre 80 000 et un peu moins de 90 000 dollars déclarent se brosser les dents deux fois par jour (70 %), soit un pourcentage plus élevé que ceux dont le revenu du ménage est inférieur à 80 000 dollars (50 % pour les revenus de 70 000 à un peu moins de 80 000 dollars et 48 % pour les revenus de moins de 70 000 dollars).
• Ceux qui ont un diplôme universitaire sont plus susceptibles de déclarer se brosser les dents deux fois par jour (54 %), par rapport à ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou de niveau inférieur (45 %).
• Les femmes, dans une plus large proportion que les hommes, déclarent se brosser les dents deux fois par jour (54 % c. 44 %) ou trois fois par jour (9 % c. 5 %). Inversement, les hommes sont plus nombreux à déclarer se brosser les dents une fois par jour (37 %) ou moins d'une fois par jour (8 %) que les femmes (30 % et 4 % respectivement).
• Les répondants qui voient un dentiste plus fréquemment, soit tous les 12 mois ou plus (54 %), déclarent se brosser les dents deux fois par jour, ce qui est plus fréquent que ceux qui ne se rendent chez le dentiste qu'en cas de nécessité ou d'urgence (41 %).
• Ceux qui ont vu un dentiste plus récemment, soit au cours de la dernière année, sont plus nombreux à déclarer se brosser les dents deux fois par jour (53 %), que ceux dont le dernier rendez-vous remonte à deux ou trois ans (43 %) et ceux dont le dernier rendez-vous remonte à plus de trois ans (43 %).
• Les anglophones (51 %) et ceux qui parlent une langue autre que l'anglais ou le français à la maison sont plus susceptibles de déclarer se brosser les dents deux fois par jour (53 %) que les francophones (42 %).

Région et type de collectivité

• Les répondants résidant en Colombie-Britannique et dans le Nord sont plus susceptibles d'indiquer se brosser les dents deux fois par jour (56 %) que ceux de la région de l'Atlantique (46 %), du Québec (43 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (44 %) et de l'Alberta (46 %).

La fréquence à laquelle les enfants de moins de 12 ans se brossent les dents est semblable à celle des répondants eux-mêmes, la grande majorité d'entre eux (87 %) déclarant que leurs enfants se brossent les dents une fois (29 %) ou deux fois par jour (58 %). Un peu moins d'un répondant sur dix (9 %) déclare que ses enfants de moins de 12 ans se brossent les dents moins d'une fois par jour (7 %) ou jamais (2 %). Ils sont moins nombreux à déclarer se brosser les dents plus souvent que deux fois par jour — 4 % d'entre eux disent se les brosser trois fois par jour et 1 % plus de trois fois par jour.

Aucune différence significative n'est constatée, car les groupes de référence de petite taille empêchent toute analyse plus approfondie.

Les répondants ont ensuite été interrogés au sujet de leur utilisation de dentifrice au fluorure lorsqu'ils se brossent les dents. Un peu moins des deux tiers (65 %) des répondants déclarent utiliser un dentifrice au fluorure. Un répondant sur cinq (20 %) déclare ne pas utiliser de dentifrice fluoré lorsqu'il se brosse les dents et, notamment, plus d'un répondant sur dix (15 %) ne sait pas si le dentifrice qu'elle utilise est fluoré.

Aucune différence n'a été constatée en fonction de la situation sur le plan de l'assurance.

Quant aux variations observées en fonction d'autres données démographiques, les répondants les plus susceptibles de déclarer ne pas utiliser de dentifrice au fluorure lorsqu'ils se brossent les dents sont :

Données démographiques

• Les répondants n'ayant pas accès à un professionnel de la santé buccodentaire à longueur d'année au sein de leur collectivité (30 %) (c.-à-d. qui doivent se rendre dans une autre collectivité ou avoir recours à des services dentaires fournis par navettage aérien), comparativement à ceux qui y ont accès à longueur d'année (18 %).
• Les francophones (25 %) par rapport aux anglophones (19 %).
• Les répondants possédant un diplôme d'études secondaires (24 %) par rapport à ceux possédant un diplôme d'études collégiales ou un certificat d'une école de métiers (19 %) et ceux possédant un diplôme universitaire (17 %).
• Les répondants âgés de 18 à 34 ans (24 %) ou de 65 ans et plus (22 %), comparativement à ceux âgés de 45 à 64 ans (17 %).

Région et type de collectivité

• Les répondants vivant au Québec (25 %) par rapport à ceux qui vivent dans les provinces de l'Atlantique (17 %), en Ontario (18 %) et en C.-B. et dans le Nord (19 %).

Inversement, quelques variations ont été observées parmi ceux qui déclarent utiliser un dentifrice au fluorure.

Données démographiques

• Les répondants titulaires d'un diplôme universitaire sont plus nombreux à utiliser du dentifrice fluoré (68 %) que les répondants titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou de niveau inférieur (61 %).
• Les anglophones, dans une plus large proportion que les francophones, déclarent utiliser du dentifrice au fluorure (68 % c. 56 %).
• Les répondants ayant accès à un professionnel de la santé buccodentaire à longueur d'année dans leur collectivité sont plus susceptibles de déclarer « utiliser un dentifrice au fluorure » (67 %), comparativement à ceux qui n'y ont pas accès aussi fréquemment (55 %).
• Les répondants âgés de 45 à 64 ans (70 %) sont plus susceptibles de déclarer utiliser un dentifrice au fluorure lorsqu'ils se brossent les dents, comparativement aux répondants âgés de 18 à 34 ans (58 %) et à ceux âgés de 65 ans et plus (64 %). Fait notable, les répondants âgés de 18 à 34 ans sont plus nombreux à dire qu'ils « ne savent pas » si leur dentifrice est au fluorure (18 %) que les personnes âgées de 45 à 64 ans (14 %).

Pour ce qui est des enfants de moins de 12 ans, plus de la moitié (56 %) des répondants déclarent que leur enfant ou leurs enfants utilisent un dentifrice au fluorure lorsqu'ils se brossent les dents. Un peu plus de trois répondants sur dix (31 %) déclarent que leur enfant ou leurs enfants âgés de moins de 12 ans n'utilisent pas de dentifrice au fluorure lorsqu'ils se brossent les dents et, à l'instar des répondants eux-mêmes, plus d'un répondant sur dix (13 %) dit ne pas savoir.

Aucune différence significative n'est constatée, car les échantillons de référence de petite taille empêchent toute analyse plus approfondie.

Les répondants ont été interrogés sur la fréquence moyenne à laquelle ils utilisent un rince-bouche au moins une fois par jour, et un éventail de réponses a été fourni. Une majorité de répondants (52 %) déclare utiliser« rarement »un rince-bouche ou ne« jamais »en utiliser. Un peu moins de la moitié d'entre eux dit utiliser un rince-bouche au moins un jour par semaine et près d'un répondant sur cinq déclare en utiliser tous les jours de la semaine.

Aucune différence n'a été constatée en fonction de la situation sur le plan de l'assurance.

Groupes prioritaires

• Les aînés, âgés de 65 ans et plus, sont soit plus susceptibles de déclarer qu'ils« n'utilisent jamais »(23 %) du rince-bouche ou qu'ils en utilisent« tous les jours de la semaine »(25 %).
• Les personnes issues de communautés racialisées sont moins susceptibles de déclarer qu'ils« n'utilisent jamais »de rince-bouche.

Données démographiques

• Les répondants ayant accès à un professionnel de la santé buccodentaire toute l'année au sein de leur collectivité sont plus susceptibles de déclarer qu'ils« utilisent rarement »(34 %) un rince-bouche, par rapport à ceux qui n'en utilisent pas (27 %).
• Une proportion plus importante de répondants ayant été pour la dernière fois à un cabinet dentaire il y a plus de trois ans disent qu'ils« n'utilisent jamais »(25 %) de rince-bouche, par rapport à ceux qui sont allés à un cabinet dentaire au cours de la dernière année (18 %) ou il y a un ou deux ans (15 %).
• Ceux d'entre eux qui n'ont connu aucun problème buccodentaire au cours des 12 derniers mois sont plus susceptibles de déclarer utiliser un rince-bouche« tous les jours de la semaine »(23 %), par rapport à ceux qui en ont connu (16 %).
• Les répondants qui vont à un cabinet dentaire tous les 12 mois ou plus déclarent utiliser un rince-bouche« tous les jours de la semaine »(21 %) dans une proportion plus élevée que ceux qui consultent moins d'une fois par année (15 %) et ceux qui ne consultent qu'en cas de nécessité ou d'urgence (15 %).

Région et type de collectivité

• Les répondants vivant en milieu rural sont plus susceptibles de déclarer qu'ils utilisent« rarement »(40 %) un rince-bouche comparativement avec ceux qui vivent en milieu urbain (33 %).
• Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan sont plus susceptibles de déclarer qu'ils n'utilisent« jamais »(26 %) de rince-bouche, comparativement à ceux de la région de l'Atlantique (17 %), de l'Ontario (18 %) et de l'Alberta (15 %).

En ce qui concerne les enfants de moins de 12 ans, il n'est pas surprenant que moins des deux tiers (64 %) des parents indiquent que leur enfant ou leurs enfants« utilisent rarement »(18 %) ou« n'utilisent jamais »(46 %) un rince-bouche, étant donné qu'il est déconseillé aux jeunes enfants (de moins de 12 ans) d'en utiliser. Un peu plus d'un parent sur dix déclare que son ou ses enfants de moins de 12 ans utilisent un rince-bouche« tous les jours de la semaine »(12 %) et un quart d'entre eux (25 %) déclare que son ou ses enfants utilisent un rince-bouche au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours de la semaine.

Aucune différence significative n'est constatée, car les échantillons de référence de petite taille empêchent toute analyse plus approfondie.

Comme dernière mesure d'évaluation des habitudes de santé buccodentaire, les répondants ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils se nettoient entre les dents à l'aide d'un outil de nettoyage interdentaire ou de soie dentaire. La fréquence à laquelle les répondants utilisent de la soie dentaire ou d'autres outils de nettoyage interdentaire varie. Un peu plus d'un quart des répondants indique qu'il n'utilise de la soie dentaire qu'« occasionnellement »(28 %) et une proportion égale d'entre eux disent en utiliser« tous les jours »(28 %). Une personne sur cinq déclare utiliser de la soie dentaire moins fréquemment, c'est-à-dire« plus d'une fois par semaine, mais pas tous les jours »(20 %). Fait notable, près d'un répondant sur cinq déclare qu'il n'utilise« jamais »de soie dentaire (17 %), tandis qu'une proportion encore plus faible déclare en utiliser« plusieurs fois par jour »(6 %).

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants qui ont une assurance dentaire sont plus susceptibles de déclarer qu'ils utilisent de la soie dentaire« tous les jours »(32 %), comparativement à ceux qui n'en ont pas (27 %).
• À l'inverse, les répondants sans assurance dentaire sont plus nombreux à dire qu'ils n'utilisent« jamais »de soie dentaire (19 %), par rapport à ceux qui sont assurés (13 %).

Groupes prioritaires

• Les répondants issus de communautés racialisées sont plus susceptibles de déclarer qu'ils utilisent de la soie dentaire« occasionnellement seulement »(33 %) et moins susceptibles de déclarer qu'ils n'en utilisent« jamais »(12 %), par rapport à la moyenne.
• Les personnes vivant avec un handicap sont plus susceptibles de déclarer ne« jamais »en utiliser (22 %) et moins susceptibles de déclarer en utiliser« tous les jours »(24 %), par rapport à la moyenne.
• Les aînés âgés de 65 ans et plus sont plus susceptibles de déclarer qu'ils utilisent de la soie dentaire« tous les jours »(33 %) ou« plusieurs fois par jour »et moins susceptibles de déclarer qu'ils en utilisent« occasionnellement seulement »(19 %), par rapport à la moyenne.

Données démographiques

Au nombre des répondants qui sont plus susceptibles de déclarer qu'ils n'utilisent« jamais »de soie dentaire, mentionnons :

• Ceux qui ne vont à un cabinet dentaire qu'en cas de nécessité ou d'urgence (30 %), par rapport à ceux qui y vont tous les 12 mois ou plus souvent (7 %);
• Ceux qui doivent se rendre dans une autre collectivité pour consulter un professionnel de la santé buccodentaire, par rapport à ceux qui ont accès à un professionnel de la santé au sein de leur collectivité tout au long de l'année;
• Ceux qui sont titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou inférieures (23 %), par rapport à ceux qui sont titulaires d'un diplôme collégial ou d'un certificat d'une école de métiers (14 %) ou qui sont titulaires d'un diplôme d'études universitaires (14 %);
• Les hommes (21 %), par rapport aux femmes (13 %);
• Les répondants qui ne font pas partie de la population active (19 %), par rapport à ceux qui ont un emploi (15 %).

Au nombre des répondants les plus susceptibles de déclarer qu'ils utilisent de la soie dentaire« occasionnellement seulement »,citons :

• Les ménages nombreux composés de 5 personnes ou plus (38 %), par rapport aux ménages moins nombreux de 2 à 4 personnes (28 %) et aux ménages d'une seule personne (27 %);
• Les répondants moins âgés, soit de 18 à 34 ans 36 % et de 35 à 44 ans (38 %), par rapport à ceux qui sont plus âgés (25 % pour les répondants âgés de 45 à 64 ans et 19 % pour ceux âgés de 65 ans et plus);
• Ceux qui ne vont à cabinet dentaire qu'en cas de besoin ou d'urgence (32 %), par rapport à ceux qui y vont tous les 12 mois ou plus (27 %);
• Ceux qui ont eu un problème buccodentaire au cours des 12 derniers mois (32 %) par rapport à ceux qui n'en ont pas eu (22 %);
• Ceux qui ont accès à un professionnel de la santé buccodentaire au sein de leur collectivité tout au long de l'année (29 %), par rapport à ceux qui doivent se rendre dans une autre collectivité pour y avoir accès (23 %).

Au nombre des répondants les plus susceptibles de déclarer qu'ils utilisent de la soie dentaire« plus d'une fois par semaine, mais pas tous les jours », citons :

• Les répondants moins âgés, de 18 à 34 ans (24 %), par rapport à ceux qui sont âgés de 45 à 64 ans (19 %) et de 65 ans ou plus (18 %);
• Ceux qui sont titulaires d'un diplôme d'études collégiales ou d'un certificat d'une école de métiers (22 %) ou d'un diplôme universitaire (21 %), par rapport à ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou de niveau inférieur (15 %);
• Les répondants qui vont chez le dentiste au moins une fois tous les 12 mois (23 %), par rapport à ceux qui n'y vont qu'en cas de nécessité ou d'urgence (14 %);
• Ceux qui ont accès à un professionnel de la santé buccodentaire au sein de leur collectivité tout au long de l'année (21 %), par rapport à ceux qui n'y ont pas accès aussi souvent (16 %).

Au nombre des répondants les plus susceptibles de déclarer utiliser de la soie dentaire« tous les jours », citons :

• Ceux dont le revenu annuel du ménage se situe entre 70 000 dollars et 79 000 dollars (37 %), par rapport à ceux dont le revenu est inférieur à 70 000 dollars (27 %);
• Ceux qui ont consulté un professionnel de la santé buccodentaire pour la dernière fois au cours de la dernière année (36 %), par rapport à ceux dont la dernière visite remonte à plus d'un an (entre 16 % et 20 %);
• Comme pour le point précédent, les personnes qui vont à un cabinet dentaire au moins une fois tous les 12 mois (35 %) par rapport à celles qui y vont moins souvent (entre 18 % et 21 %);
• Ceux qui n'ont pas eu de problème buccodentaire au cours des 12 derniers mois (35 %), par rapport à ceux qui en ont eu (25 %);
• Les répondants âgés de 65 ans et plus (33 %) et de 45 à 64 ans (30 %), par rapport à ceux âgés de 35 à 44 ans (24 %) et de 18 à 34 ans (22 %).

Aucune variation n'a été observée en fonction de la région ou du type de collectivité.

Les habitudes d'utilisation de la soie dentaire chez les enfants de moins de 12 ans diffèrent quelque peu de celles des répondants eux-mêmes. Près de deux répondants sur cinq déclarent que leur enfant ou leurs enfants de moins de 12 ans n'utilisent« jamais »de la soie dentaire (38 %). Moins d'un tiers d'entre eux déclarent que leur enfant ou leurs enfants utilisent rarement de la soie dentaire, c'est-à-dire« occasionnellement seulement »(29 %). Des proportions semblables de répondants (29 %) déclarent utiliser de la soie dentaire plus régulièrement, 16 % d'entre eux déclarant que leur enfant ou leurs enfants utilisent de la soie dentaire« plus d'une fois par semaine, mais pas tous les jours »et 13 % d'entre eux déclarant en utiliser« tous les jours ».Très peu de parents (2 %) déclarent que leurs enfants de moins de 12 ans utilisent de la soie dentaire« plusieurs fois par jour ».

Aucune différence significative n'est constatée, car les groupes de référence de petite taille excluent toute analyse plus approfondie.

2. Affections buccodentaires et diagnostics

Au moins un répondant sur cinq déclare avoir ressenti une certaine forme d'inconfort buccal au cours des 12 derniers mois. Pour plus d'un tiers des répondants, les saignements de gencives lorsqu'ils mangent ou se brossent les dents (35 %) constituent l'affection la plus courante. Viennent ensuite les maux de dents (31 %) et la sécheresse buccale (28 %). Un quart des répondants déclarent avoir eu une carie dentaire ou avoir perdu une dent à cause d'une carie (25 %) et un peu moins d'un répondant sur cinq déclare avoir quotidiennement ou presque des reflux gastriques dans la bouche ou l'œsophage après avoir mangé ou s'être allongé (19 %).

Situation sur le plan de l'assurance

• Comparativement aux répondants bénéficiant d'une assurance dentaire, les personnes sans assurance sont plus susceptibles de déclarer avoir des maux de dents (33 % c. 27 %), d'avoir la bouche sèche (30 % c. 24 %) et d'avoir une ou des caries ou d'avoir perdu une dent par suite d'une carie (28 % c. 17 %).

Groupes prioritaires

• À l'exception de la sécheresse buccale, les aînés de plus de 65 ans sont moins susceptibles que la moyenne de déclarer avoir ressenti l'une ou l'autre des formes d'inconfort buccal énumérées. Cela pourrait être lié à la proportion de personnes âgées portant des prothèses ou des implants dentaires, car des études menées auprès de patients âgés de 65 ans et plus ont démontré une corrélation entre les implants dentaires et un faible indice de maladie parodontale^[4].
• Par contre, les personnes vivant avec un handicap sont plus susceptibles que la moyenne de déclarer avoir ressenti une forme quelconque d'inconfort buccal au cours des 12 derniers mois, à l'exception de saignements des gencives.
• Les personnes issues de communautés racialisées sont plus susceptibles de déclarer avoir eu des saignements de gencives (43 %) ou des maux de dents (36 %) en se brossant les dents ou en mangeant, par rapport à la moyenne.

Données démographiques

• Les répondants âgés de moins de 45 ans sont plus susceptibles de déclarer avoir eu des saignements de gencives (51 % pour ceux âgés de 18 à 34 ans et 47 % pour ceux âgés de 35 à 44 ans) et des maux de dents (41 % pour ceux âgés de 18 à 34 ans et 42 % pour ceux âgés de 35 à 44 ans) que les répondants plus âgés (saignements de gencives — 32 % pour ceux âgés de 45 à 64 ans et 18 % pour ceux âgés de 65 ans et plus; maux de dents — 29 % pour ceux âgés de 45 à 64 ans et 19 % pour ceux âgés de 65 ans et plus).
• Les répondants qui vont chez le dentiste moins d'une fois par an déclarent avoir plus souvent des saignements de gencives (46 %) que ceux qui vont chez le dentiste au moins une fois par année ou plus souvent (32 %).
• Les répondants dont la dernière consultation chez un professionnel de la santé buccodentaire remonte à plus de trois ans sont plus susceptibles de déclarer avoir eu des caries dentaires (33 %) au cours de la dernière année, par rapport à ceux qui sont allés plus récemment dans un cabinet dentaire (25 % pour ceux qui sont allés chez le dentiste il y a un an à moins de trois ans et 22 % pour ceux qui sont allés chez le dentiste au cours de la dernière année).
• Les répondants âgés de 35 à 44 ans sont plus susceptibles de déclarer avoir eu une ou plusieurs caries dentaires (31 %) que ceux âgés de 18 à 34 ans (22 %) et que ceux âgés de 65 ans et plus (22 %).
• Les répondants titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou moins déclarent avoir une sécheresse buccale (33 %) et des caries dentaires (30 %) dans une proportion plus élevée que ceux qui sont titulaires d'un diplôme d'études collégiales ou d'un certificat d'une école de métiers (28 % et 24 %, respectivement) et d'un diplôme universitaire (24 % et 20 %, respectivement).
• Les répondants n'ayant pas accès à un professionnel de la santé buccodentaire durant toute l'année au sein de leur collectivité sont plus susceptibles de mentionner les reflux gastriques (25 %) comme problème, comparativement à ceux qui y ont accès (18 %).

Région et type de collectivité

• Les répondants vivant dans la région de l'Atlantique sont plus susceptibles de déclarer avoir eu une ou des caries dentaires (31 %) au cours de la dernière année, comparativement à ceux vivant en Ontario (25 %), au Manitoba et en Saskatchewan (22 %), en Alberta (24 %) et en C.-B. et dans le Nord (24 %).

Sur le plan des interventions dentaires, un peu moins d'un quart des répondants indiquent s'être fait poser des obturations (24 %) au cours des 12 derniers mois et plus d'un sur dix déclare s'être fait extraire une dent (13 %). Les autres interventions dentaires sont moins souvent signalées : 6 % pour des traitements de canal, 5 % pour des couronnes ou des prothèses dentaires et 2 % pour des greffes de gencives.

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants ayant accès à une assurance dentaire sont plus susceptibles de déclarer s'être fait obturer un ou des dents (31 %) que ceux qui n'ont pas d'assurance (20 %).

Groupes prioritaires

• Par rapport à la moyenne, les personnes issues des communautés racialisées sont plus nombreuses à déclarer avoir bénéficié d'un plombage (30 % c. 24 %).

Données démographiques

• Les répondants les plus jeunes, âgés de 18 à 34 ans, sont plus susceptibles de déclarer qu'ils se sont fait poser des obturations (31 %) que ceux qui sont plus âgés (24 % pour les répondants âgés de 35 à 44 ans et 21 % pour les répondants âgés de 45 ans et plus). Les répondants moins âgés sont également plus nombreux à déclarer avoir subi une extraction dentaire (17 % pour les répondants âgés de 18 à 34 ans) au cours des 12 derniers mois, par rapport aux répondants âgés de 35 à 44 ans (12 %) et aux répondants âgés de 45 à 64 ans (10 %).

Environ la moitié des parents d'enfants âgés de moins de 18 ans déclarent que leur enfant a fait l'objet d'un nettoyage dentaire (49 %) au cours des 12 derniers mois. Ils sont presque aussi nombreux à déclarer que leur enfant ou leurs enfants de moins de 12 ans se sont fait poser des obturations (29 %) ou ont reçu un traitement au fluorure (27 %). Au nombre des interventions dentaires mentionnées moins fréquemment, citons les extractions dentaires (15 %) et les traitements au scellant dentaire (13 %).

Aucune différence significative n'est constatée, car les groupes de référence de petite taille excluent toute analyse plus approfondie.

La carie dentaire constitue le diagnostic le plus fréquent parmi les répondants, plus d'un quart d'entre eux (28 %) déclarant avoir reçu un tel diagnostic au cours des dernières années. Il est à noter que moins d'un répondant sur cinq déclare avoir reçu un diagnostic de gingivite (16 %), c'est-à-dire moins de la moitié des répondants ayant déclaré avoir eu des saignements de gencives au cours de la dernière année (35 %, voir tableau 17). Moins d'une personne sur dix déclare avoir reçu un diagnostic de maladie de gencives (9 %), d'édentulisme (5 %) ou de cancer de la bouche (1 %).

Au nombre des variations constatées, citons :

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants n'ayant pas accès à une assurance dentaire sont plus susceptibles de déclarer s'être fait diagnostiquer une carie dentaire (30 %) au cours des dernières années, par rapport à ceux qui n'ont pas d'assurance dentaire (23 %).

Groupes prioritaires

• Les personnes vivant avec un handicap sont plus susceptibles de déclarer avoir reçu un diagnostic de gingivite (20 %), par rapport à la moyenne (16 %).
• Les personnes âgées sont plus susceptibles de déclarer s'être fait diagnostiquer une carie dentaire (34 %), par rapport à la moyenne (28 %). En revanche, elles sont moins susceptibles de déclarer un diagnostic de gingivite (10 %).

Données démographiques

• Les répondants qui ne vont à un cabinet dentaire qu'en cas de besoin ou d'urgence sont plus susceptibles de déclarer s'être fait diagnostiquer une carie dentaire (33 %), par rapport à ceux qui voient un professionnel de la santé buccodentaire au moins une fois tous les 12 mois (28 %).
• Les répondants ayant accès durant toute l'année à un professionnel de la santé buccodentaire au sein de leur collectivité sont plus susceptibles de déclarer avoir reçu un diagnostic de carie dentaire (29 %), par rapport à ceux qui, au sein de leur collectivité, n'ont pas accès à un professionnel de la santé buccodentaire durant toute l'année (23 %).

C. Accès et recours à des services dentaires

Un peu moins des trois quarts des répondants ont accès à un dentiste pour eux-mêmes ou d'autres membres de leur famille, bien que cela varie considérablement entre ceux qui sont assurés (90 %) et ceux qui ne bénéficient pas d'une assurance dentaire (63 %). La situation sur le plan de l'assurance a non seulement une incidence sur la probabilité d'avoir accès à un dentiste, mais aussi sur la probabilité d'être allé chez dentiste au cours de la dernière année (77 % parmi les répondants assurés c. 48 % parmi les répondants non assurés) et d'y être allé au moins une fois par année ou plus souvent (80 % parmi les répondants assurés c. 49 % parmi les répondants non assurés). Il est à noter que la situation sur le plan de l'assurance ne semble pas avoir une incidence sur la probabilité que leurs enfants aient vu un dentiste au cours de la dernière année ou sur la fréquence à laquelle leur enfant ou leurs enfants vont chez le dentiste.

La plupart des répondants disent aller chez le dentiste ou chez un professionnel de la santé buccodentaire pour des examens et des nettoyages réguliers, bien que, là encore, les personnes assurées soient plus susceptibles de le mentionner que celles qui n'ont pas d'assurance dentaire (90 % c. 75 %, respectivement). De même, les répondants assurés sont plus susceptibles d'aller chez le dentiste pour des obturations dentaires que ceux qui ne sont pas assurés (52 % c. 38 %), ce qui concorde avec les données relatives aux répondants déclarant s'être fait obturer une ou des dents au cours des 12 derniers mois. Ce sont également là les deux principales raisons pour lesquelles les parents emmènent leurs enfants chez le dentiste.

1. Accès à des services dentaires et fréquence de consultation

Pour évaluer l'accès à des services de soins dentaires, on a demandé aux répondants si un dentiste ou un professionnel de la santé buccodentaire leur fournissait actuellement des soins dentaires, à eux et à leur famille. La majorité (71 %) d'entre eux a accès à des services dentaires, la plupart des répondants ayant accès à un dentiste ou à un professionnel de la santé buccodentaire soit pour eux-mêmes (39 %), soit pour toute leur famille (27 %). Seuls 4 % d'entre eux n'ont un dentiste que pour leur enfant ou leurs enfants. Dans l'ensemble, trois personnes sur dix (29 %) n'ont pas de dentiste ou de professionnel de la santé buccodentaire.

Un certain nombre de variations ont été observées en fonction de la situation sur le plan de l'assurance et parmi tous les groupes prioritaires et les groupes démographiques.

Situation sur le plan de l'assurance

• Une proportion beaucoup plus élevée de répondants ayant une assurance dentaire a accès à un dentiste ou à un professionnel de la santé buccodentaire par rapport aux répondants qui n'ont pas d'assurance (90 % c. 63 %, respectivement).

Groupes prioritaires

• Les parents d'enfants âgés de 12 à 17 ans (50 %) et d'enfants de moins de 12 ans (43 %) sont également plus susceptibles d'avoir accès à un dentiste pour toute la famille, et moins seulement pour eux-mêmes (11 % et 14 %, respectivement), par rapport à la moyenne.
• Parmi tous les autres groupes prioritaires, les répondants déclarant vivre avec un handicap et les personnes issues de communautés racialisées sont plus susceptibles de ne pas avoir accès à un dentiste (34 %).

Données démographiques

• Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de déclarer avoir accès à des soins dentaires pour toute leur famille (29 % c. 25 %, respectivement).
• Les répondants plus jeunes, âgés de 18 à 34 ans (45 %) et les répondants plus âgés, âgés de 65 ans et plus (42 %) sont plus susceptibles d'avoir un dentiste ou un professionnel de la santé buccodentaire uniquement pour eux-mêmes, par rapport aux répondants âgés de 34 à 44 ans (32 %).
• Ceux d'entre eux qui ont un plus faible niveau d'instruction y compris de niveau secondaire ou inférieur sont moins susceptibles de voir un dentiste (67 %), par rapport à ceux qui sont titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires (74 % diplôme postsecondaire; 72 % diplôme universitaire).
• Les répondants sans emploi sont plus susceptibles de déclarer ne pas avoir de dentiste (39 %) par rapport à la moyenne (29 %).
• Une proportion beaucoup plus élevée de répondants devant se rendre dans une autre collectivité pour obtenir des services (57 %) ou qui ne peuvent avoir accès à des soins dentaires qu'à certains moments de l'année (56 %) déclare ne pas avoir de dentiste ou de professionnel de la santé buccodentaire, par rapport à ceux qui y ont accès durant toute l'année (23 %).
• Les ménages à faible revenu (moins de 70 000 $ par année) sont plus susceptibles de ne pas avoir accès à un dentiste ou à un professionnel de la santé buccodentaire (31 %), par rapport à ceux qui ont un revenu annuel de 70 000 dollars à 79 000 dollars (19 %) ou de 80 000 dollars à 89 000 dollars (20 %).

Région et type de collectivité

• Les répondants résidant au Québec (75 %) et en Ontario (74 %) sont les plus susceptibles d'avoir accès à un dentiste ou à un professionnel de la santé buccodentaire, comparativement aux répondants d'autres régions du Canada. Le taux d'accès à des services dentaires est particulièrement faible dans les provinces de l'Atlantique (61 %).
• Les répondants vivant au sein de collectivités éloignées sont également moins susceptibles d'avoir accès à un dentiste ou à un professionnel de la santé buccodentaire (46 % déclarent ne pas y avoir accès à l'heure actuelle).

Afin de mieux comprendre à quel moment les enfants reçoivent pour la première fois des soins dentaires, on a demandé aux parents ayant un ou des enfants âgés de moins de 12 ans à quel âge ces derniers étaient allés pour la première fois chez un dentiste ou un professionnel de la santé buccodentaire. Une faible majorité de parents indique avoir amené leur enfant chez le dentiste après qu'il a atteint l'âge de 3 ans ou plus (54 %). Environ un tiers des parents ont emmené leur enfant chez le dentiste lorsqu'il avait moins de 3 ans (30 %), tandis que 6 % d'entre eux ne pouvaient pas se souvenir de la première consultation de leur enfant ou de leurs enfants et 11 % d'entre eux ont indiqué que leur enfant n'était jamais allé chez le dentiste.

Aucune différence significative n'est constatée, car les groupes de référence de petite taille excluent toute analyse plus approfondie.

Sur la question de savoir quand les répondants ont vu un dentiste pour la dernière fois, soit pour eux-mêmes ou pour leurs enfants, la majorité d'entre eux déclare être allée à un cabinet dentaire ou chez un professionnel de la santé buccodentaire au cours de la dernière année, et une grande partie d'entre eux, au cours des six derniers mois.

Les tableaux suivants (tableaux 23, 24 et 25) montrent qu'une proportion plus élevée de répondants ayant un ou des enfants âgés de 12 à 17 ans (76 %) ou de moins de 12 ans (67 %) est allée chez le dentiste au cours des 12 derniers mois ou plus souvent (pour les besoins dentaires de leurs enfants), alors qu'une proportion plus faible d'entre eux (57 %) est allée chez le dentiste au cours de la dernière année pour ses propres besoins dentaires.

Des variations significatives sont présentées ci-dessous :

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants n'ayant pas accès à une assurance dentaire sont moins susceptibles d'avoir vu un dentiste au cours des six derniers mois (33 %) que ceux qui ont une assurance (59 %).

Groupes prioritaires

• Les personnes âgées (65 ans et plus) sont plus susceptibles d'avoir vu un dentiste au cours des six derniers mois (46 %), par rapport à la moyenne (41 %).
• Les personnes vivant avec un handicap sont plus susceptibles d'indiquer avoir vu un dentiste pour la dernière fois il y a cinq ans ou plus (17 %).

Données démographiques

• Les répondants titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires (44 %) sont plus susceptibles de déclarer être allés chez le dentiste au cours des six derniers mois que les répondants titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou de niveau inférieur (36 %).
• De même, les répondants dont le revenu du ménage annuel est supérieur à 70 000 dollars sont plus susceptibles d'être allés chez le dentiste au cours des six derniers mois (56 % de 70 000 à 79 000 dollars; 53 % de 80 000 à 89 000 dollars), comparativement à ceux dont le revenu est inférieur à 70 000 dollars (38 %).
• Ceux qui bénéficient d'un accès régulier à des services dentaires sont plus susceptibles de déclarer avoir vu un dentiste pour la dernière fois il y a six mois (44 %) ou douze mois (17 %), comparativement à ceux dont l'accès n'est pas régulier (24 % et 12 %, respectivement).
• Une plus grande proportion d'anglophones déclare être allée chez le dentiste pour la dernière fois au cours des six derniers mois (43 %), que les francophones (36 %).

Région et type de collectivité

• Comparativement aux autres régions du pays, une plus grande proportion de répondants vivant en Ontario sont plus susceptibles d'être allés à un cabinet dentaire au cours des six derniers mois (46 %).

Aucune différence significative n'est constatée, car les groupes de référence de petite taille excluent toute analyse plus approfondie.

Aucune différence significative n'est constatée, car les groupes de référence de petite taille excluent toute analyse plus approfondie.

En concordance avec les tendances des répondants concernant leur dernier rendez-vous chez le dentiste, une majorité d'entre eux voient un dentiste une fois par an ou plus souvent pour les besoins dentaires de leurs enfants (86 % pour les enfants âgés de 12 à 17 ans et 83 % pour les enfants de moins de 12 ans), mais moins souvent pour leurs propres besoins dentaires (58 %).

Près d'un quart d'entre eux déclarent n'aller chez le dentiste ou chez un professionnel de la santé buccodentaire pour eux-mêmes qu'en cas de nécessité (16 %) ou d'urgence (10 %). Seuls 5 % d'entre eux déclarent ne jamais aller chez le dentiste pour leurs propres besoins dentaires.

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants bénéficiant d'une assurance dentaire vont plus fréquemment chez le dentiste. Quatre répondants sur cinq (80 %) ayant accès à une assurance dentaire vont chez le dentiste aussi souvent qu'une fois par année, alors que seulement la moitié (49 %) des répondants sans assurance dentaire vont chez le dentiste à la même fréquence.
• Une proportion plus élevée de répondants n'ayant pas accès à une assurance dentaire déclarent qu'ils n'iront chez le dentiste qu'en cas de nécessité (19 % c. 7 % avec une assurance) ou qu'en cas d'urgence (13 % c. 3 % avec une assurance).

Groupes prioritaires

• Les répondants déclarant vivre avec un handicap sont plus nombreux à n'aller chez le dentiste qu'en cas d'urgence (14 %) par rapport à la moyenne (10 %).

Données démographiques

• Les hommes sont plus susceptibles d'aller chez le dentiste tous les trois mois environ (7 %) que les femmes (5 %).
• Les répondants devant se rendre dans une autre collectivité pour obtenir des soins dentaires (18 %), qui sont divorcés, séparés ou veufs (16 %), qui ont un niveau d'instruction inférieur au secondaire (13 %), qui n'ont pas d'emploi (12 %) ou dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 70 000 $ (11 %) sont plus susceptibles de déclarer n'aller chez le dentiste qu'en cas d'urgence.

Région et type de collectivité

• Les résidents du Québec sont plus susceptibles que ceux de toute autre région de déclarer n'aller chez le dentiste qu'une fois par année (30 %).
• En concordance avec les tendances générales des Ontariens concernant leur dernier rendez-vous chez le dentiste, ils sont également plus susceptibles de déclarer aller chez le dentiste tous les six mois (27 %), comparativement à la moyenne (21 %), et plus particulièrement par rapport aux répondants des régions de l'Atlantique (21 %), du Québec (17 %) ainsi que du Manitoba et de la Saskatchewan (17 %).
• Une proportion plus élevée de résidents du Canada atlantique déclare ne consulter un dentiste qu'en cas d'urgence (17 %) par rapport aux résidents de toute autre région du pays.

Q38. À quelle fréquence amenez-vous votre enfant ou vos enfants de moins de 12 ans à un cabinet dentaire ou chez un professionnel de la santé buccodentaire?
Groupe de référence : Les répondants ayant amené leur enfant ou leurs enfants âgés de moins de 12 ans à un cabinet dentaire ou chez un professionnel de la santé buccodentaire

ETP : l'échantillon de référence est trop petit pour pouvoir en rapporter les données

Aucune différence significative n'est constatée, car les groupes de référence de petite taille excluent toute analyse plus approfondie.

Aucune différence significative n'est constatée, car les groupes de référence de petite taille excluent toute analyse plus approfondie.

2. Recours à des services dentaires

En ce qui concerne la prise de rendez-vous chez un dentiste, la grande majorité des parents d'enfants de moins de 18 ans (87 %) indiquent participer d'une manière ou d'une autre à la prise de rendez-vous pour leurs enfants. Trois parents sur cinq (60 %) déclarent« toujours »se charger de la prise de rendez-vous chez le dentiste pour leurs enfants, tandis que deux parents sur cinq (21 %) déclarent le faire« la plupart du temps ». Seuls 13 % des parents déclarent que quelqu'un d'autre prend les rendez-vous pour leur enfant ou leurs enfants.

Bien qu'il n'y ait pas de différences significatives en fonction de la situation sur le plan de l'assurance, de groupes prioritaires ou de la région, ou que les groupes de référence de petite taille excluent toute sous-analyse, des différences évidentes sont observées en fonction du sexe et de la situation d'emploi lorsqu'il s'agit de la prise de rendez-vous chez le dentiste.

• Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de déclarer « toujours » prendre les rendez-vous pour leurs enfants de moins de 18 ans (71 % c. 45 % respectivement).
• Les parents sans emploi ou qui ne font pas partie de la population active sont plus susceptibles de déclarer « toujours » prendre les rendez-vous dentaires de leur enfant ou de leurs enfants (71 %) que ceux qui ont un emploi (57 %).

La série de questions suivante invitait les répondants à sélectionner les raisons pour lesquelles ils voyaient un dentiste ou un professionnel de la santé buccodentaire, à la fois pour eux-mêmes et, le cas échéant, pour leurs enfants de moins de 18 ans. Dans l'ensemble, les examens et les nettoyages réguliers pour eux-mêmes (81 %) ou pour leurs enfants (84 %) sont les raisons les plus fréquemment invoquées pour justifier un rendez-vous chez le dentiste ou chez un professionnel de la santé buccodentaire. Plus de deux personnes sur cinq déclarent aller chez le dentiste pour se faire obturer une ou des dents (43 %) ou pour leurs enfants âgés de 12 à 17 ans (40 %). Ce motif est toutefois moins souvent invoqué par les parents d'enfants de moins de 12 ans (29 %) pour justifier un rendez-vous chez le dentiste. Une tendance semblable est observée pour les besoins dentaires urgents : 43 % des répondants invoquent ce motif pour justifier leurs propres rendez-vous, 29 % pour ceux de leur enfant ou de leurs enfants de moins de 12 ans et 24 % pour ceux de leur enfant ou de leurs enfants âgés de 12 à 17 ans. Les rendez-vous chez le dentiste aux fins de traitements au scellant dentaire et de traitements au fluorure sont plus fréquents chez les enfants (26 % pour les enfants de moins de 12 ans et 25 % pour les enfants de 12 à 17 ans) que dans la population générale (19 %). Les traitements orthodontiques sont cités par environ un répondant sur dix ou moins.

Au nombre des principales différences observées en fonction de la situation sur le plan de l'assurance, des priorités et des groupes démographiques, citons les suivantes :

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants bénéficiant d'une assurance dentaire sont beaucoup plus susceptibles d'aller chez le dentiste pour obtenir des services préventifs tels que des examens et des nettoyages réguliers (90 % c. 75 % sans assurance), des obturations (52 % c, 38 %), des traitements au scellant dentaire et au fluorure (22 % c. 16 %).

Groupes prioritaires

• À l'exception des répondants âgés (65 ans et plus) qui sont plus susceptibles d'être allés chez le dentiste ou chez un professionnel de la santé buccodentaire pour des obturations (50 %) et des besoins dentaires urgents (50 %), que la moyenne (43 % pour les deux), les différences observées dans tous les groupes prioritaires sont peu nombreuses. Cela pourrait être attribuable aux divers programmes provinciaux et municipaux du pays qui prennent en charge le coût de ces soins dentaires destinés aux personnes âgées.

Données démographiques

• Les femmes sont plus susceptibles d'aller régulièrement chez le dentiste pour des nettoyages dentaires (83 %) que les hommes (78 %).
• Les personnes ayant un niveau d'instruction plus élevé (postsecondaire ou supérieur) sont plus susceptibles de déclarer aller chez le dentiste aux fins d'examens ou de nettoyages réguliers (86 % de niveau universitaire; 82 % de niveau collégial c. 74 % de niveau secondaire ou moins), pour des obturations (47 % de niveau universitaire; 45 % de niveau collégial c. 38 % de niveau secondaire ou moins) et pour des traitements au scellant dentaire ou au fluorure (20 % de niveau universitaire ou postsecondaire c. 15 % de niveau secondaire ou moins).
• Les répondants dont le revenu annuel du ménage est de 70 000 dollars ou moins sont moins susceptibles d'aller chez le dentiste pour des nettoyages réguliers (79 %) que celles dont le revenu annuel du ménage est supérieur à 70 000 dollars (91 % de 70 000 à 79 000 dollars; 86 % de 80 000 à 89 000 dollars).
• Les francophones sont plus susceptibles que les anglophones de déclarer voir un dentiste pour des nettoyages et des examens de routine (85 % c. 79 % respectivement).
• Les répondants ayant accès à des services dentaires sont plus susceptibles d'aller chez le dentiste pour des services de routine comme des examens ou des nettoyages (84 %) et pour des obturations (44 %), comparativement à ceux qui n'y ont pas accès (62 % et 36 %, respectivement).
• La proportion de répondants ne faisant pas partie de la population active (47 %) déclarant aller chez le dentiste pour des besoins urgents est plus importante que celle de répondants qui ont un emploi (40 %).

Région et type de collectivité

• Une plus grande proportion de résidents du Québec (85 %) déclare qu'ils prendraient rendez-vous chez le dentiste ou chez un professionnel de la santé buccodentaire pour des nettoyages réguliers, comparativement à la moyenne (80 %) et plus particulièrement à l'Alberta (77 %) et au Canada atlantique (75 %), où, dans l'ensemble, ces proportions s'avèrent plus faibles.

Aucune différence significative n'est constatée, car les groupes de référence de petite taille excluent toute analyse plus approfondie.

Aucune différence significative n'est constatée, car les groupes de référence de petite taille excluent toute analyse plus approfondie.

Qu'il s'agisse d'un rendez-vous pour soi-même ou pour son enfant ou ses enfants, les modes de paiement les plus courants pour des services dentaires sont la carte de crédit (44 % et 40 %, respectivement) ou les paiements en espèces ou par carte de débit (28 % et 29 %, respectivement). Plus d'un quart des répondants déclarent que les frais dentaires pour leurs enfants (26 %) ou pour eux-mêmes (25 %) sont partiellement couverts par d'autres moyens (notamment par une assurance privée, l'aide sociale ou un programme d'aide aux personnes handicapées). Dans le même temps, moins d'un répondant sur cinq déclare que ses frais dentaires sont entièrement couverts au moyen de ces mêmes modes de paiement — soit pour leurs enfants ou pour eux-mêmes.

Situation sur le plan de l'assurance

• Comme on peut s'y attendre, les répondants ayant accès à une assurance dentaire sont beaucoup plus susceptibles de déclarer que leurs frais sont partiellement (60 %) ou entièrement (17 %) couverts, par rapport à ceux qui n'ont pas d'assurance (11 % et 9 % respectivement). En revanche, les répondants sans assurance étaient plus susceptibles de payer ces services par carte de crédit (46 % c. 40 % avec une assurance), en espèces ou par carte de débit (33 % c. 19 %) ou de se rendre dans une clinique dentaire gratuite (5 % c. 1 %).

Groupes prioritaires

• Les parents d'enfants plus jeunes sont plus enclins à payer leurs soins dentaires en argent comptant (40 %) que les parents d'enfants âgés de 12 à 17 ans (33 %).
• Une plus grande proportion de personnes âgées déclare payer ses soins dentaires par carte de crédit (54 %).
• Les personnes vivant avec un handicap sont également plus susceptibles de déclarer que leurs frais sont entièrement couverts (19 %), probablement en vertu d'un programme d'aide aux personnes handicapées.

Données démographiques

• Si l'on considère tous les autres groupes démographiques, les répondants les plus susceptibles de payer avec une carte de crédit sont ceux dont le revenu du ménage annuel se situe entre 70 000 et 89 000 dollars (55 % c. 42 % pour un revenu annuel inférieur à 70 000 dollars), les répondants francophones (49 % c. 42 % pour les anglophones) et les répondants ayant un niveau d'instruction postsecondaire (55 % pour ceux de niveau universitaire; 47 % pour ceux de niveau collégial c. 32 % pour ceux de niveau secondaire ou inférieur).

Région et type de collectivité

• Par région, les Canadiens de la région de l'Atlantique sont plus susceptibles que les résidents de toute autre province de payer en argent comptant ou par carte de débit (42 %), tandis que ce sont les résidents du Québec qui sont les plus susceptibles de payer par carte de crédit (54 %).
• En fonction du type de collectivité, les résidents vivant en milieu urbain sont plus susceptibles de payer par carte de crédit (45 %) que ceux vivant en milieu rural (42 %). Une plus grande proportion de répondants de ce dernier groupe déclare payer ses soins dentaires en argent comptant (38 % c. 28 % de ceux qui vivent en milieu urbain).

D. Obstacles à l'accès à des soins dentaires

Afin d'évaluer en détail les obstacles à l'accès à des soins dentaires pour soi-même et pour son enfant ou ses enfants, deux questions complémentaires ont été posées aux répondants. Dans l'ensemble, les principaux obstacles à l'accès à des soins dentaires sont liés aux coûts associés aux services. Il convient de noter qu'une proportion plus élevée de répondants n'ayant pas accès à une assurance déclare payer ses soins dentaires en espèces (33 % c. 19 % pour les répondants qui ont une assurance), tandis que la grande majorité de ceux qui sont assurés déclare que ses frais sont partiellement couverts (60 % c. 11 % pour ceux qui n'ont pas d'assurance).

En concordance avec les résultats susmentionnés, les répondants sans assurance mentionnent beaucoup plus fréquemment le coût des services (64 %) et l'absence d'assurance (47 %) comme obstacles empêchant d'aller chez le dentiste par rapport aux personnes avec assurance (42 % et 15 %, respectivement).

1. Obstacles empêchant les adultes et enfants âgés de moins de 18 ans de voir régulièrement un dentiste

Invités à choisir dans une liste de 12 facteurs celui qui, le cas échéant, les empêche d'aller régulièrement chez le dentiste, plus de la moitié d'entre eux invoquent le coût des services (57 %) et plus d'un tiers (38 %) le fait de ne pas bénéficier d'une couverture d'assurance pour ces dépenses. Les frais de déplacement pour se rendre chez le dentiste constituent également un obstacle majeur cité par environ un répondant sur cinq (22 %). Parmi les autres obstacles secondaires cités moins fréquemment, citons l'anxiété ou la peur d'aller à chez le dentiste (17 %) et les longues listes d'attente pour accéder à un dentiste ou à un professionnel de la santé buccodentaire (11 %). Près de deux répondants sur dix (18 %) déclarent aller régulièrement chez le dentiste pour leurs propres besoins.

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants n'ayant pas accès à une assurance dentaire invoquent davantage d'obstacles les empêchant d'aller chez le dentiste que ceux qui sont assurés, dont les plus importants sont le coût des services (64 % c. 42 %) et l'absence d'assurance (47 % c. 15 %).

Groupes prioritaires

• Les parents d'enfants âgés de moins de 18 ans sont plus susceptibles de citer plusieurs facteurs constituant des obstacles, notamment les frais liés aux déplacements entre le domicile et le cabinet dentaire (30 % pour les enfants âgés de moins de 12 ans, 26 % pour les enfants âgés de 12 à 17 ans), l'anxiété ou la peur (24 % et 23 % respectivement), les longues listes d'attente (24 % et 16 % respectivement), le manque de temps en général (18 % et 14 % respectivement) et la difficulté à obtenir des soins pour leur enfant ou leurs enfants (13 % et 7 % respectivement).
• Les répondants issus de communautés racialisées sont confrontés à un certain nombre d'obstacles financiers que l'on ne retrouve pas dans la population générale, notamment l'absence d'assurance (42 %) et les frais liés aux déplacements pour se rendre à un cabinet dentaire (31 %).
• Plusieurs obstacles sont rencontrés par une proportion plus élevée de personnes s'identifiant comme étant en situation de handicap. Ces obstacles concernent principalement les dépenses liées aux déplacements entre le domicile et le cabinet dentaire (27 %), l'anxiété ou la peur (20 %), l'emplacement peu pratique du cabinet dentaire (13 %), l'impossibilité d'accéder à un dentiste ou à un professionnel de la santé buccodentaire (12 %) et les problèmes liés à l'accessibilité (8 %).

Données démographiques

• Les femmes sont plus susceptibles d'être confrontées à des obstacles liés au coût liés des déplacements entre le domicile et le cabinet dentaire (23 % c. 19 % pour les hommes), à l'anxiété ou à la peur d'aller chez le dentiste (19 % c. 14 % pour les hommes), et à l'impossibilité de s'absenter de l'école ou du travail (10 % c. 7 % pour les hommes).
• Les personnes âgées de moins de 45 ans sont plus susceptibles de citer plusieurs obstacles ayant une incidence sur leur capacité à aller chez le dentiste. Les répondants âgés de plus de 65 ans ou de 45 à 64 ans sont plus nombreux à déclarer aller régulièrement chez le dentiste (29 % et 21 % respectivement) que les plus jeunes générations (8 % pour les personnes âgées de 35 à 44 ans et 7 % pour les personnes âgées de 18 à 34 ans).
• Les répondants dont le revenu du ménage annuel est inférieur à 70 000 dollars sont plus susceptibles de citer des obstacles liés aux coûts, notamment celui des services dentaires (59 %) ainsi que l'absence d'assurance (39 %), que les répondants dont le revenu du ménage annuel est plus élevé (42 % et 24 % pour ceux dont le revenu du ménage annuel est de 80 000 à 89 000 dollars).
• L'absence d'assurance constitue un obstacle plus important pour les personnes titulaires d'un diplôme universitaire (43 %) ou collégial (38 %) que pour les personnes titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou de niveau inférieur (33 %).
• Les répondants sans emploi sont plus susceptibles d'être confrontés à des obstacles liés aux coûts, dont le coût des services (70 %) et à l'absence d'assurance (52 %), que les répondants ayant un emploi (57 % et 37 %, respectivement). Ces derniers citent plus souvent des obstacles liés à leur emploi du temps, tels que l'impossibilité de s'absenter du travail ou de l'école (13 %), les longues listes d'attente (13 %) ou le manque de temps (13 %), que les personnes sans emploi ou qui ne font pas partie de la population active (4 %, 7 % et 5 %, respectivement).
• Les personnes ne vivant pas seules sont plus susceptibles de citer les coûts comme obstacle (64 % des répondants vivant dans un ménage composé de 5 personnes ou plus et 59 % des répondants vivant dans un ménage composé de 2 à 4 personnes) que les personnes vivant seules (53 %).
• Comparativement aux francophones, les anglophones sont plus susceptibles de citer l'absence d'assurance (39 % c. 34 %) et les frais de déplacement entre le domicile et le cabinet dentaire (26 % c. 12 %) comme obstacles.

Région et type de collectivité

• Les répondants résidant au Manitoba et en Saskatchewan (53 %) ainsi qu'en Ontario (54 %) sont moins susceptibles de citer les coûts comme obstacle, comparativement aux résidents du Québec (60 %) et des provinces de l'Atlantique (61 %).

À un stade ultérieur du sondage, les parents ont été invités à répondre à une question complémentaire, à savoir ce qui les empêche d'amener régulièrement leur enfant ou leurs enfants âgés de moins de 18 ans à un cabinet dentaire ou chez un professionnel de la santé buccodentaire. Comme l'indiquent les tableaux 36 et 37 ci-dessous, les obstacles mentionnés étaient semblables à ceux rencontrés par l'ensemble de la population (bien que moins importants), notamment le coût des services (48 % pour les enfants âgés de 12 à 17 ans, 47 % pour les enfants de moins de 12 ans), l'absence d'assurance (28 % et 26 %, respectivement) et les frais de déplacement (15 % et 20 %, respectivement).

L'impossibilité de s'absenter de l'école ou du travail a plus souvent été mentionnée comme obstacle empêchant d'amener régulièrement chez le dentiste ses enfants de moins de 18 ans (12 % pour les enfants de 12 à 17 ans et 16 % pour les enfants de moins de 12 ans), par rapport à la population générale (9 %).

Les obstacles secondaires empêchant d'amener régulièrement ses enfants chez le dentiste sont l'anxiété ou la peur du dentiste (16 % chez les enfants de moins de 12 ans et 11 % chez les enfants de 12 à 17 ans) ainsi que le manque de temps (15 % et 11 %, respectivement).

Toute analyse complémentaire par sous-niveau se voit limitée en raison du nombre relativement faible de personnes ayant répondu à ces deux questions.

E. Points de vue sur le Régime canadien de soins dentaires

Bien que les niveaux de sensibilisation varient quelque peu, une bonne proportion de répondants (environ deux sur cinq) avait entendu parler du nouveau Régime de soins dentaires canadien principalement par le biais des nouvelles et des médias. Les possibilités d'accroître la sensibilisation sont bien réelles, en particulier auprès des principaux publics cibles, notamment : les communautés racialisées, la cohorte des personnes plus jeunes (de 18 à 34 ans), les ménages à faible statut socioéconomique (en particulier ceux dont le revenu du ménage annuel est inférieur à 20 000 dollars) et les Canadiens admissibles résidant au sein de collectivités rurales ou éloignées se trouvant à une grande distance de la clinique dentaire la plus proche (c.-à-d. à plus de 100 km).

Le programme semble avoir suscité l'intérêt d'un certain nombre de publics cibles clés. Si environ un tiers de tous les répondants ayant entendu parler du programme ont déclaré avoir cherché à obtenir des renseignements à son sujet, ce pourcentage est plus élevé parmi ceux qui n'ont pas d'assurance dentaire, les parents d'enfants de moins de 18 ans et les personnes vivant avec un handicap, ainsi que parmi ceux dont le ménage est plus nombreux. Fait notable, les personnes âgées sont moins susceptibles d'avoir recherché des renseignements.

Parmi les parents d'enfants âgés de moins de 12 ans qui n'ont pas d'assurance, 14 % déclarent avoir déjà demandé la prestation dentaire canadienne provisoire, tandis que 47 % déclarent avoir l'intention de le faire. Le programme jouit en outre d'un large soutien parmi tous les sous-groupes de la population admissible n'ayant pas encore demandé la prestation dentaire canadienne provisoire.

Parmi les principaux aspects du Régime qui inciteraient les Canadiens admissibles à y adhérer, citons la couverture offerte, une meilleure santé dentaire pour eux-mêmes et leur famille, la facilité du processus d'adhésion, une meilleure connaissance du régime et la fiabilité des renseignements à son sujet. Ces aspects tendent à être les principaux facteurs de motivation dans l'ensemble des sous-groupes, bien que le besoin de soins dentaires urgents soit un facteur de motivation plus important pour les femmes, les parents d'enfants de moins de 18 ans et les personnes non assurées.

1. Degré de sensibilisation au nouveau programme de soins dentaires du Canada

Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient entendu parler d'un nouveau programme de soins dentaires du gouvernement du Canada, plus de deux répondants sur cinq (43 %) ont répondu par l'affirmative (tableau 38). Un peu plus de la moitié d'entre eux (53 %) ont indiqué ne pas être au courant de l'existence d'un tel programme et un faible pourcentage (4 %) en était incertain.

Le degré de sensibilisation au nouveau programme ne varie pas en fonction de la situation sur le plan de l'assurance. Cependant, il existe d'autres variations importantes entre les groupes prioritaires et les données démographiques, comme indiqué ci-dessous :

Groupes prioritaires

• Les parents d'enfants âgés de 12 à 17 ans sont plus susceptibles d'avoir entendu parler du programme (53 %) que les parents d'enfants de moins de 12 ans (47 %) et que les répondants sans enfants (41 %).
• Il en va de même pour les personnes âgées de plus de 65 ans (52 %).
• Les personnes issues de communautés racialisées sont cependant moins susceptibles d'indiquer avoir entendu parler du nouveau programme (34 %).

Données démographiques

• Les hommes (46 %) sont plus susceptibles que les femmes (40 %) de déclarer avoir entendu parler du programme.
• Le degré de sensibilisation au programme augmente généralement avec l'âge (personnes âgées de 18 à 34 ans (31 %); personnes âgées de 35 à 44 ans (40 %); personnes âgées de 45 à 64 ans (45 %); personnes âgées de 65 ans et plus (52 %)).
• Les répondants possédant un diplôme d'études postsecondaires (45 %) ainsi que celles possédant un diplôme universitaire (50 %) sont plus susceptibles d'avoir entendu parler du programme que les répondants possédant un diplôme d'études secondaires (34 %).
• Selon le revenu du ménage, les répondants dont le revenu annuel est inférieur à 20 000 dollars sont beaucoup moins susceptibles de connaître le nouveau programme que celles dont le revenu annuel se situe entre 80 000 et un peu moins de 90 000 dollars (34 % c. 52 %, respectivement). Parmi les autres répondants dont les revenus se situent entre 20 000 et moins de 80 000 dollars, la proportion de ceux ayant entendu parler du programme varie entre 41 % et 49 %.
• Comme indiqué précédemment, le degré de sensibilisation au programme est plus élevé parmi les répondants non autochtones ou n'appartenant pas à une communauté racialisée (46 %), tandis qu'il est plus faible parmi les répondants autochtones (31 %) et les membres de communautés racialisées (34 %).
• Les répondants ayant accès à un professionnel de la santé buccodentaire y sont plus sensibilisés que ceux qui n'y ont pas accès (45 % c. 32 %, respectivement).
• Il est à noter que les personnes qui habitent à moins de cinq kilomètres d'une clinique dentaire sont plus susceptibles de connaître le programme que celles qui habitent à plus de 100 kilomètres de la clinique dentaire ou du professionnel de la santé buccodentaire le plus proche (46 % c. 33 %, respectivement).

Aucune variation n'a été observée dans les régions ou selon le type de collectivité en ce qui a trait au degré de sensibilisation au programme.

Comme le montre le tableau 39, la sensibilisation à ce nouveau programme de soins dentaires semble avoir principalement été assurée par l'intermédiaire des nouvelles ou des médias (72 % des répondants se souviennent avoir entendu parler du programme par le biais de ces sources d'information). Les médias sociaux (18 %), la publicité (16 %) et le bouche-à-oreille par l'intermédiaire de la famille et des amis (10 %) ont également permis une certaine diffusion de l'information. Le nombre de répondants ayant pris connaissance du programme par l'intermédiaire d'un fournisseur de soins de santé (4 %) ou d'un professionnel de la santé buccodentaire (4 %) est relativement faible. Un nombre comparable de répondants se souviennent également d'avoir entendu quelque chose au sujet du programme sur le site Web de l'Agence du revenu du Canada (ARC) ou par le biais de renseignements obtenus en accédant à leur compte de l'ARC (4 %) et un pourcentage semblable se souvient avoir entendu parler du programme par l'entremise d'une source gouvernementale, que ce soit sur un site Web ou par correspondance (3 %). Quelques répondants se souviennent avoir entendu parler du programme dans un blogue (3 %). Le pourcentage de répondants se souvenant d'autres sources d'information se limitait à 1 % ou moins.

Bien qu'il n'y ait eu aucune variation en fonction de la situation sur le plan de l'assurance, d'autres différences significatives sont apparues :

Groupes prioritaires

• Les communautés racialisées présentent un degré de sensibilisation légèrement peu plus élevé par l'intermédiaire de médias sociaux (29 %).
• Le groupe des personnes âgées (65 ans et plus) est le plus susceptible d'avoir entendu parler du programme aux nouvelles ou dans les médias (87 %).
• Les parents d'enfants âgés de moins de 12 ans (25 %) et les parents d'enfants âgés de 12 à 17 ans (21 %) sont plus susceptibles que les parents d'enfants plus âgés (15 %), ou que ceux qui n'ont pas d'enfants (15 %), de déclarer avoir entendu parler d'un nouveau programme par le biais d'une publicité.

Données démographiques

• Les hommes (76 %) sont plus susceptibles que les femmes (67 %) de déclarer avoir entendu parler du programme aux nouvelles ou dans les médias.
• Parmi tous les groupes d'âge, les répondants âgés de 65 ans et plus (87 %) et ceux âgés de 45 à 64 ans (75 %) sont plus susceptibles d'avoir entendu parler du programme aux nouvelles ou dans les médias que les répondants âgés de 35 à 44 ans (60 %) et que ceux âgés de 18 à 34 ans (48 %). Les médias sociaux sont plus souvent mentionnés par les répondants de la cohorte la plus jeune, soit celle des répondants de 18 à 34 ans (30 %), que par la cohorte de répondants âgés de 45 à 64 ans (18 %).
• Les parents dont les enfants sont âgés de 18 ans ou plus sont plus susceptibles d'avoir entendu parler du programme aux nouvelles (74 %), comparativement à ceux dont les enfants sont plus jeunes, soit âgés de 12 à 17 ans (55 %) ou de moins de 12 ans (45 %).
• Les ménages composés d'une seule personne (79 %) sont plus susceptibles d'avoir entendu parler du programme aux nouvelles ou dans les médias que ceux composés de 2 à 4 personnes (69 %) et ceux composés de 5 personnes et plus (59 %).

Aucune différence significative n'est observée en fonction de la région ou du type de collectivité.

Environ un tiers (32 %) des répondants ayant entendu parler d'un nouveau programme de soins dentaires ont cherché à obtenir des renseignements à son sujet au cours des trois derniers mois (tableau 40). La proportion restante de répondants (68 %) n'a pas cherché à le faire.

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants ne bénéficiant pas d'une assurance dentaire sont plus susceptibles d'avoir recherché des informations sur le nouveau programme (34 %) que ceux bénéficiant d'une assurance (27 %). Ceux qui bénéficient d'une assurance dentaire dans le cadre d'un programme d'assurance gouvernemental sont également plus susceptibles d'avoir recherché des informations (37 %), par rapport à ceux qui ont une assurance dentaire privée (25 %).

Groupes prioritaires

• Parmi les groupes prioritaires, ceux qui sont les plus susceptibles d'avoir cherché à obtenir des informations sur le programme sont les suivants :
  • Les parents d'enfants âgés de moins de 12 ans (56 %) ainsi que ceux dont les enfants sont âgés de 12 à 17 ans (48 %), par rapport à la moyenne (32 %).
  • Les répondants en situation de handicap (38 %) par rapport à ceux qui ne le sont pas (30 %).
• Par contre, les personnes âgées sont, quant à elles, moins susceptibles de l'avoir fait (22 %).

Données démographiques

• Dans tous les groupes démographiques, les répondants les plus susceptibles d'avoir demandé des informations supplémentaires sont les suivants :
  • Les femmes (35 %) par rapport aux hommes (29 %);
  • Les répondants les plus jeunes, âgés de 18 à 34 ans (45 %) ou de 35 à 44 ans (42 %) par rapport à ceux âgés de 45 à 64 ans (30 %) ou de 65 ans et plus (22 %);
  • Les ménages composés de cinq personnes ou plus (48 %) ainsi que ceux composés 2 à 4 personnes (34 %), par rapport aux ménages composés d'une seule personne (24 %).

Aucune variation n'a été observée entre les régions ou par type de communauté sur cette question.

Les répondants qui avaient entendu parler du programme ont été interrogés sur ce qu'ils en savaient (tableau 41). Les caractéristiques ou les aspects du programme les plus souvent mentionnées par ces répondants sont le fait que le programme vise à couvrir les frais dentaires des enfants (32 %) et qu'il est destiné à venir en aide aux familles à faible revenu, en particulier à celles dont le revenu du ménage est inférieur à 90 000 $ par an (21 %). Un répondant sur dix, ou un peu moins, dit ne pas être admissible au programme (11 %), que ce dernier s'adresse aux personnes âgées (10 %) ou aux enfants de moins de 12 ans (8 %). D'autres répondants mentionnent la gratuité des soins dentaires pour les enfants (8 %), le fait que le programme soit administré par le gouvernement (6 %), une aide financière générale pour compenser le coût des soins dentaires (5 %) et une aide pour les personnes ne bénéficiant pas d'une assurance privée (5 %). D'autres commentaires ont été formulés, mais par moins de 1 à 3 % des répondants. Les divers commentaires sans rapport avec le sujet ont été regroupés dans la catégorie « Autres » et comptent pour 7 % de l'ensemble des commentaires. Quatorze pour cent (14 %) des autres répondants interrogés ont indiqué ne pas avoir beaucoup entendu parler du programme ou ne pas pouvoir fournir de détails particuliers à son sujet.

Quelques variations sont constatées en fonction de la situation sur le plan de l'assurance et selon les groupes prioritaires et d'autres variables démographiques et régionales.

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants sans assurance sont plus susceptibles de mentionner que le programme couvre les frais dentaires des enfants que celles qui bénéficient d'une assurance dentaire (34 % c. 26 %, respectivement).

Groupes prioritaires

• Les personnes vivant avec un handicap sont plus susceptibles d'avoir entendu parler de la couverture des soins dentaires destinés aux enfants et aux familles — 37 % des répondants de ce sous-groupe ont entendu dire que le programme offre des services dentaires aux enfants, ce qui est plus élevé que la moyenne (32 %).
• Les personnes âgées sont plus susceptibles de remarquer que le programme offre une couverture dentaire aux personnes âgées/aînés, comparativement à la moyenne (17 % c. 10 %, respectivement). Par ailleurs, une proportion plus élevée de personnes âgées (18 %) déclare ne pas avoir entendu parler du programme ou ne pas en connaître les détails, par rapport à la moyenne (14 %).

Données démographiques

• Au nombre de ces sous-groupes, les répondants manifestement les plus conscients de l'objectif principal du programme, soit de couvrir les frais de soins dentaires des enfants, sont les suivants :
  • Les femmes (36 %) par rapport aux hommes (27 %);
  • Les répondants âgés de 45 ans et plus par rapport à ceux âgés de 18 à 34 ans (32 % parmi les répondants âgés de 65 ans et plus; 36 % parmi les répondants âgés de 45 à 64 ans; 22 % parmi les répondants âgés de 18 à 34 ans);
  • Les répondants titulaires d'un diplôme universitaire (38 %) ainsi que d'un diplôme d'études collégiales ou d'un certificat d'une école de métiers (32 %) par rapport à ceux qui ont un diplôme d'études secondaires (24 %);
  • Les ménages composés d'une seule personne (39 %) par rapport à ceux composés de 2 à 4 personnes (29 %);
  • Les répondants ayant accès à un professionnel de la santé buccodentaire (33 %) par rapport à ceux qui n'y ont pas accès (23 %).

Région et type de collectivité

• Cette caractéristique du programme est également mieux connue des répondants résidant en Alberta (42 %) que de ceux résidant en Ontario (29 %), dans les provinces de l'Atlantique (29 %) ainsi qu'au Manitoba et en Saskatchewan (25 %).

2. Recours à la prestation dentaire canadienne

Les répondants ayant des enfants de moins de 12 ans ne bénéficiant pas d'une assurance dentaire se sont vu interroger à savoir s'il avaient demandé la PDC. Comme le montre le tableau 42, un peu plus de la moitié d'entre eux (61 %) déclarent avoir en avoir déjà fait la demande (14 %) ou avoir l'intention de le faire (47 %). Environ un tiers (39 %) d'entre eux n'en ont pas fait la demande et n'ont pas l'intention de le faire, tandis que 17 % d'entre eux se disent « incertains » quant à cette possibilité.

Compte tenu de la petite taille du groupe de référence des parents d'enfants âgés de moins de 12 ans qui n'ont pas d'assurance dentaire, peu de différences significatives ont été observées parmi les différents sous-groupes. Cela dit, les hommes sont tout aussi susceptibles que les femmes de déclarer avoir déjà demandé la prestation (14 % c. 13 %) et sont un peu plus susceptibles que les femmes de déclarer avoir l'intention de le faire (50 % c. 45 %).

3. Attitudes à l'égard du Régime canadien de soins dentaires

Les répondants qui n'étaient pas admissibles à la PDC provisoire et ceux qui y étaient admissibles, mais qui n'en avaient pas encore fait la demande se sont vu présenter une brève description du RCSD et ont été invités à indiquer s'ils étaient pour ou contre le régime. Les résultats figurant au tableau 43 montrent un niveau élevé de soutien au programme (82 %), plus de la moitié des répondants se déclarant« tout à fait pour »(58 %) le programme et 23 % se déclarant« plutôt pour ». Une faible proportion d'entre eux (11 %) se dit indifférente, c'est-à-dire« ni pour ni contre »le régime. Très peu d'entre eux se disent« plutôt contre ou tout à fait contre »(4 %) ou incertains (4 %).

Les opinions exprimées à l'égard du régime sont très positives, trois quarts ou plus des répondants de tous les sous-groupes s'étant déclarés en faveur de ce régime. Le soutien exprimé à l'égard du RCSD est plus important parmi les groupes suivants :

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants n'ayant pas d'assurance dentaire (84 %), par rapport à ceux qui en ont une (76 %).
• Les répondants qui ont accès à un régime de soins dentaires fédéral (84 %), par rapport à ceux qui adhèrent à un régime de soins dentaires privé (76 %).

Données démographiques

• Répondants possédant un diplôme universitaire (85 %), par rapport à ceux qui détiennent un diplôme d'études collégiales ou un certificat d'une école de métiers (80 %) ou un diplôme d'études secondaires (80 %).

Région et type de collectivité

• Les Canadiens de la région de l'Atlantique (89 %), comparativement à ceux du Québec (84 %), de l'Ontario (80 %), de l'Alberta (77 %) ainsi que du Manitoba et de la Saskatchewan (75 %).

Le niveau de soutien au régime s'avère plus faible parmi :

Données démographiques

• Les répondants autochtones (72 %);

4. Facteurs de motivation pour présenter une demande d'adhésion au Régime canadien de soins dentaires

Les répondants sont encouragés à présenter une demande d'adhésion au RCSD pour diverses raisons, principalement pour l'aide financière offerte pour couvrir une partie ou la totalité des coûts liés à des soins dentaires (51 %) par la perspective d'une meilleure santé dentaire pour eux-mêmes (45 %) et pour leur famille (24 %). Comme le montre le tableau 44, les répondants seraient également motivés à adhérer au régime à condition que le processus de demande soit facile (42 %) et s`ils comprenaient bien le régime (36 %) ou s`ils pouvaient facilement avoir accès à des renseignements fiables à son sujet (34 %). Les besoins dentaires urgents constitueraient un facteur de motivation supplémentaire pour de nombreux répondants (31 %).

Parmi les autres facteurs de motivation, citons l'élargissement des critères d'admissibilité (24 %), l'accès régulier à un professionnel de la santé buccodentaire (21 %) ainsi qu'une recommandation de leur fournisseur de soins de santé (17 %). D'autres facteurs de motivation ont également une certaine incidence, mais ne sont mentionnés que par moins de 10 % des répondants.

Situation sur le plan de l'assurance

• Les répondants qui n'ont pas d'assurance dentaire sont plus susceptibles d'être motivés par chacune des caractéristiques suivantes :
  • La couverture dentaire (52 % parmi ceux qui n'ont pas d'assurance dentaire contre 46 % parmi ceux qui ont une assurance);
  • La santé de leurs dents (49 % c. 35 %);
  • La facilité du processus de demande (44 % c. 35 %);
  • Une bonne compréhension du régime (38 % c. 30 %);
  • La facilité d'accès à des renseignements fiables sur le régime (37 % c. 29 %);
  • Le fait d'avoir des besoins urgents en matière de soins dentaires (33 % c. 26 %);
  • Le fait de pouvoir régulièrement avoir accès à un dentiste ou à un professionnel de la santé buccodentaire.

Groupes prioritaires

• Par rapport à la moyenne, les parents d'enfants de moins de 18 ans seraient davantage motivés à adhérer au régime pour les raisons suivantes :
  • La santé de leur famille (45 % parmi ceux qui ont des enfants âgés de 12 à 17 ans; 39 % parmi ceux qui ont des enfants de moins de 12 ans);
  • Le fait que leurs enfants aient des besoins urgents en matière de soins dentaires (28 % et 22 % pour chacun des deux groupes, respectivement);
  • Le fait d'avoir plus d'un enfant admissible nécessitant des soins dentaires (21 % et 19 %).
• Les personnes vivant avec un handicap sont plus susceptibles de déposer une demande d'adhésion au régime en raison de sa couverture (55 %), pour leur propre santé dentaire (52 %), en raison d'une meilleure connaissance du régime (41 %), de besoins urgents en matière de soins dentaires (36 %), de l'élargissement des critères d'admissibilité (30 %), d'une recommandation de leur fournisseur de soins de santé (22 %) et de la plus grande proximité d'un dentiste (12 %).
• Les répondants issus de communautés racialisées sont plus susceptibles d'être motivés par la santé de leur famille (30 %), par rapport à la moyenne.
• Les personnes âgées réagissent à un grand nombre de motivations identiques à celles des personnes handicapées, notamment : la couverture du régime (56 %), leur propre santé dentaire (49 %), la facilité d'accès à des informations fiables (45 %), une bonne compréhension du régime (42 %) et la plus grande proximité d'un dentiste (11 %).

Données démographiques

• Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d'être motivées par les facteurs suivants :
  • Une bonne compréhension du régime (38 % c. 33 %);
  • La facilité d'accès à des informations fiables (38 % c. 31 %);
  • Le fait d'avoir des besoins urgents en matière de soins dentaires (33 % c. 29 %).
• Les répondants vivant dans des ménages plus nombreux sont plus susceptibles d'être motivés par la santé de leur famille (45 % parmi les ménages composés de plus de 5 personnes; 28 % parmi les ménages composés de 2 à 4 personnes; 11 % parmi les ménages composés d'une seule personne).
• Les répondants dont l'accès à un dentiste ou aux services d'un professionnel de la santé buccodentaire est limité (p. ex. ceux qui habitent à plus de 100 km d'une clinique dentaire ou qui doivent se rendre dans une autre collectivité pour avoir accès à ces services) réagiraient positivement à presque tous les facteurs de motivation.

Région et type de collectivité

• En général, un pourcentage plus élevé de répondants résidant en Colombie-Britannique et dans le Nord affirment qu'ils seraient motivés par plusieurs de ces facteurs, comparativement aux répondants résidant dans d'autres régions. Les Canadiens de la région de l'Atlantique sont également plus susceptibles de se dire motivés par la couverture dentaire offerte (56 %) comparativement aux Canadiens d'autres régions et par le fait d'avoir des besoins urgents en matière de soins dentaires (38 %).

F. Profil des répondants

Les tableaux suivants mettent en évidence l'ensemble des réponses ainsi que la répartition en fonction de l'accès à une assurance, du genre, des parents dont les enfants sont âgés de 18 ans et moins ainsi que des groupes prioritaires pour toutes les questions à caractère démographique posées dans le cadre de l'enquête.

1. Profil démographique en bref