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Étude sur la santé mentale, la consommation de substances et la polyconsommation (2024)

Rapport final

 

 

 

 

Préparé à l’intention de Santé Canada

 

 

Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group

Numéro du contrat : CW2346803

Valeur du contrat : 193 919,30 $

Date d’attribution du contrat : 23 janvier 2024

Date de livraison : 26 août 2024

 

Numéro d’enregistrement : POR 118-23

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à l’adresse :

hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

 

 

 

 

This report is also available in English.

 

 

 

 


 

 

Étude sur la santé mentale, la consommation de substances et la polyconsommation (2024)

Rapport final

 

 

Préparé à l’intention de Santé Canada

Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group

2 août 2024

 

 

 

Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage en ligne réalisé par Earnscliffe Strategy Group pour le compte de Santé Canada. L’étude quantitative s’est déroulée du 27 mars au 30 avril 2024.

 

This publication is also available in English under the title: Mental Health, Substance Use, and Polysubstance Use Study (2024)

 

 

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec l’Agence de la santé publique du Canada, à l’adresse :  hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca ou par la poste à l’adresse :

 

Santé Canada, DGCAP

200, promenade Eglantine, pré Tunney

Édifice Jeanne Mance, AL 1915C

Ottawa (Ontario)  K1A 0K9

 

Nº de catalogue :  H14-642/2024F-PDF

 

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :  978-0-660-73873-4

 

Publications connexes (numéro d’enregistrement) :  POR 118-23

 

Mental Health, Substance Use, and Polysubstance Use Study (2024) [rapport définitif, version anglaise];

Nº de catalogue :  H14-642/2024E-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-73872-7

 

 

Ó Sa Majesté le Roi du Chef du Canada, représenté par le ministre de la Santé, 2024

 

Résumé du rapport  

 

Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) a le plaisir de présenter à Santé Canada le présent rapport, qui vient résumer les résultats d’une étude quantitative sur la santé mentale, la consommation de substances et la polyconsommation.

 

Contexte et objectifs

La nouvelle Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (SCDAS) vise à améliorer la santé et la sécurité de la population canadienne en réduisant au minimum les méfaits liés à la consommation de substances pour les individus, les familles et les communautés. Alors que la polyconsommation, c’est-à-dire la consommation de plus d’une substance en même temps ou sur une courte période, avec des effets qui se chevauchent, est en hausse, contribuant à l’aggravation des surdoses et de la crise en santé mentale, il est indispensable de faire progresser la conversation publique sur les risques, les mesures de réduction des méfaits et les approches pour obtenir de l’aide, et de sensibiliser la population à cet égard.

Santé Canada a commandé cette étude quantitative dans le but de mieux comprendre le lien entre la prévalence de la polyconsommation ainsi que la consommation de substances et les troubles de santé mentale ou émotionnelle, y compris la sensibilisation et les connaissances à l’égard de ces enjeux, de même que les attitudes, les perceptions et les comportements de la population canadienne.

Les constatations permettront de dresser un portrait contemporain de la consommation de substances et de la polyconsommation au Canada et viendront orienter l’élaboration d’une stratégie de sensibilisation du public, aideront à cerner les principaux enjeux et facteurs et éclaireront les décisions stratégiques et les éventuelles exigences en matière d’éducation du public.

Cette étude avait comme principal objectif de recueillir de l’information sur la santé mentale, la consommation de substances et la polyconsommation. Plus précisément, le projet de recherche visait à :

·         mesurer la prévalence et les tendances en matière de polyconsommation (p. ex., l’âge auquel les gens ont commencé à consommer, la fréquence de la consommation au fil du temps, les quantités utilisées et les produits consommés ou mélangés);

·         évaluer les attitudes et les perceptions à l’égard des risques et la normalisation de la polyconsommation;

·         mesurer les tendances en matière de consommation de substances relativement aux troubles de santé émotionnelle ou mentale et vice versa (quelles substances sont consommées pour quels problèmes de santé mentale);

·         comprendre le niveau de connaissances et de sensibilisation de la population quant au lien entre santé mentale et la consommation de substances, y compris la perception des risques et la normalisation de la consommation (par exemple, pour déterminer si les gens se rendent compte que leur consommation sert de stratégie d’adaptation, ou s’ils savent et comprennent qu’ils présentent des comportements à risque élevé ou un trouble de consommation);

·         mesurer le niveau de connaissances et de sensibilisation à l’égard des ressources existantes (p. ex., les gens et les programmes) à l’intention des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et des difficultés liées à la consommation de substances ou des troubles concomitants, ainsi que des obstacles empêchant de demander de l’aide (comme le manque de sensibilisation ou les préjugés).

 

Conception de l’étude

Afin d’atteindre ses objectifs, Earnscliffe a réalisé une étude quantitative auprès de Canadiens et Canadiennes de 13 ans et plus de façon à représenter la population du pays en fonction de l’âge (les jeunes de 13 à 17 ans, les jeunes adultes de 18 à 24 ans et les adultes de 25 ans et plus), de la région, du genre, de l’origine ethnique et d’autres caractéristiques démographiques. Au sein de l’échantillon de la population générale, des sous-groupes d’intérêt ont été définis en fonction des habitudes de consommation et des troubles de santé mentale.

Le présent rapport privilégie les termes qui parlent d’abord de la personne de façon à réduire la stigmatisation; il est donc fait mention des personnes qui font la consommation de substances ou de celles qui s’adonnent à la polyconsommation.

Un total de 10 012 personnes âgées de 13 ans et plus et résidant au Canada ont pris part à l’étude. Le sondage, d’une durée moyenne de 16 minutes, s’est déroulé du 27 mars au 30 avril en français et en anglais.


 

Des quotas minimum ont été établis pour les groupes cibles suivants :

Tableau 1 – Quotas d’échantillonnage par groupe cible

Quota minimum

Échantillon probabiliste (n)

Échantillon non probabiliste (n)

Échantillon total (n)

Manitoba

200

312

170

482

Saskatchewan

200

294

145

439

Territoires

180

59

155

214

Canada atlantique

645

507

331

838

Jeunes de 13 à 17 ans

175

240

333

573

Jeunes adultes de 18 à 24 ans

100

149

468

617

Les données définitives tirées de l’échantillon probabiliste et de l’échantillon non probabiliste ont été pondérées individuellement à partir d’un barème cible de façon à reproduire la répartition réelle de la population par région, âge et genre selon les données du recensement de 2021. Les données agrégées ont également été pondérées afin de refléter les mêmes données de recensement. Bien qu’il soit impossible de fournir une marge d’erreur pour l’échantillon non probabiliste, les n = 4 999 cas tirés de l’échantillon probabiliste sont associés à une marge d’erreur de ± 1,4 % avec un intervalle de confiance de 95 %.

Les résultats tirés des échantillons combinés ne sont pas statistiquement extrapolables à la population cible, puisque la méthode non probabiliste ne permet pas de veiller à ce que l’échantillon représente la population cible avec une marge d’erreur d’échantillonnage connue. Ainsi, outre la section A, où seul l’échantillon probabiliste a été utilisé, les pourcentages rapportés ne peuvent être généralisés à d’autres groupes que l’échantillon à l’étude; il est donc impossible de tirer des inférences statistiques officielles entre les résultats combinés et la population cible élargie qu’ils visent à représenter.

L’échantillon probabiliste et l’échantillon non probabiliste ont été traités conformément aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada pour les sondages en ligne. La méthodologie de recherche, l’échantillonnage et la collecte des données sont décrits de façon plus détaillée dans le rapport de méthodologie quantitative à l’annexe B.

Cette étude a permis de générer un volume considérable de données. Le questionnaire a été conçu précisément de façon à permettre de dégager des tendances agrégées dans les comportements et la consommation au sein de plusieurs groupes et pour plusieurs types de substances, mais aussi pour réaliser des analyses spécifiques aux substances, ce qui a donné lieu à des centaines de variables à examiner à partir des données. Avec un échantillon d’un peu plus de 10 000 répondants et répondantes comprenant des quotas stratifiés permettant l’examen de plusieurs caractéristiques, les analyses rendues possibles par les données revêtent une énorme amplitude. Un rapport sommaire ne permet pas de rendre toutes les connaissances générées par les données; c’est pourquoi le présent rapport a été conçu avec une portée limitée et ne vise aucunement à représenter toutes les constatations qu’il est possible de tirer des résultats. Des tableaux de résultats sont publiés parallèlement au présent rapport.

Les principales constatations de cette recherche sont présentées ci-dessous.

 

Principales constatations

Section A : profil de la consommation de substances et de la polyconsommation

·       D’un point de vue démographique, on trouve dans presque tous les sous-groupes plus de 80 % des gens qui ont consommé au moins une substance au cours des 12 derniers mois, avec peu de différences entre eux. Les jeunes de 13 à 17 ans font toutefois exception, étant moins susceptibles d’avoir fait la consommation d’au moins une substance (52 %). Les substances les plus souvent consommées sont l’alcool (70 %), les médicaments en vente libre (52 %) et le cannabis (31 %). 

·       Il semble y avoir un lien entre l’étendue des problèmes de santé mentale et le nombre total de substances consommées au cours des 12 derniers mois. Les répondants et répondantes ayant qualifié leur propre santé mentale de passable ou de mauvaise ont consommé en moyenne un plus grand nombre de substances (3,0 en moyenne) que ceux qualifiant leur santé mentale de très bonne ou d’excellente (1,8).

·       Les personnes qui éprouvent des difficultés financières ou qui arrivent tout juste à joindre les deux bouts ont en moyenne consommé une plus grande variété de substances au cours des 12 derniers mois que celles n’ayant aucune obligation financière.

·       Le segment le plus susceptible d’indiquer s’adonner à la polyconsommation est les 18 à 24 ans, 56 % d’entre eux affirmant avoir combiné au moins une paire de substances au cours de la dernière année. Les jeunes de 13 à 17 ans sont quant à eux les moins susceptibles de combiner plus d’une substance, seulement 11 % d’entre eux l’ayant fait au cours de la dernière année.

·       Les répondants et répondantes ayant reçu un diagnostic de trouble de santé mentale sont plus susceptibles de s’adonner à la polyconsommation que ceux dont ce n’est pas le cas (68 % contre 45 %). La polyconsommation est plus courante chez les gens qui ont dit présenter un trouble de la personnalité (75 %) ou un trouble bipolaire (70 %) ou souffrir de dépression (73 %).

Section B : comportements liés à la polyconsommation

Les répondants et répondantes devaient indiquer quelles substances ils ont consommées au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence ils les ont consommées au cours des 30 derniers jours et s’ils les ont déjà prises en même temps que d’autres substances au cours d’une même période de 24 heures, après quoi ils ont été répartis dans différentes catégories de consommation, lesquelles sont utilisées tout au long du rapport :

·       Les personnes s’adonnant à la polyconsommation sont celles ayant fait la consommation de deux substances au cours d’une même période de 24 heures. Afin de cibler certains comportements, l’analyse tout au long du présent rapport s’est limitée aux personnes ayant consommé au moins une combinaison de substances, à l’exclusion de la nicotine (ce groupe est désigné « poly » dans les tableaux). Ce segment représente 36 % des répondants et répondantes.

·       Les personnes ne s’adonnant pas à la polyconsommation sont celles ayant fait la consommation de substances, sans toutefois en combiner plusieurs au cours d’une même période de 24 heures. L’analyse tout au long du présent rapport élargit cette définition de façon à inclure le sous-ensemble de personnes ayant combiné une substance avec de la nicotine seulement (ce groupe est désigné « non-poly » dans les tableaux). Ce segment représente 51 % des répondants et répondantes.

·       Les personnes qui ont indiqué n’avoir fait la consommation d’aucune des 15 substances présentées au cours des 12 derniers mois sont désignées par la mention « aucune substance » dans les tableaux du présent rapport. Ce segment représente 13 % des répondants et répondantes.

·       La moitié (51 %) des personnes s’adonnant à la polyconsommation, y compris celles faisant la consommation de nicotine, ont indiqué avoir déjà combiné au moins trois des substances à l’étude au cours d’une période de 24 heures.

·       Les personnes s’adonnant à la polyconsommation ont le plus souvent fait la consommation de ces substances lorsqu’elles se trouvaient à la maison (66 %), avec des amis (58 %) ou en famille (43 %).

·       Lorsqu’on leur demande si leur consommation de substances a déjà entraîné des effets secondaires, 46 % des répondants et répondantes s’adonnant à la polyconsommation indiquent n’avoir rien ressenti de précis. Les effets secondaires les plus souvent relevés sont les malaises physiques après avoir consommé, par exemple des nausées, des maux de tête ou de la fatigue (26 %), l’incapacité d’arrêter ou de réduire la fréquence de la consommation (14 %), ou encore la nécessité de mentir ou le sentiment de culpabilité quant à la quantité consommée ou à la fréquence de la consommation (14 %).

 

Section C : santé mentale et bien-être

·       Les répondants et répondantes de 13 à 17 ans (50 %) et de plus de 25 ans (49 %) sont plus susceptibles de qualifier leur santé mentale d’excellente ou de très bonne, tandis que ceux de 18 à 24 ans sont beaucoup plus susceptibles que les autres de juger que leur santé mentale est passable ou mauvaise (38 %).

·       Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation sont plus susceptibles de qualifier leur santé mentale de passable ou de mauvaise (32 %), comparativement à celles qui ne consomment qu’une seule substance à la fois (19 %) ou qui ne consomment pas du tout (16 %).

·       Lorsqu’on demande aux répondants et répondantes s’ils ont éprouvé des difficultés au travail, à l’école ou dans leur vie quotidienne au cours des 30 derniers jours en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle, les 18 à 24 ans sont plus nombreux à répondre par l’affirmative (50 %).

·       Les répondants et répondantes se sont vu présenter une liste de sentiments négatifs, et les 18 à 24 ans étaient les plus susceptibles d’affirmer les avoir ressentis la plupart du temps ou tout le temps. Ces résultats sont statistiquement significatifs pour chacun des sentiments présentés comparativement aux plus de 25 ans, ainsi que par rapport aux 13 à 17 ans pour tous les sentiments à l’exception des pleurs et de l’agressivité.

·       Les troubles de santé mentale les plus souvent signalés sont le trouble anxieux (17 %), la dépression (16 %) et le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (9 %). Les personnes s’adonnant à la polyconsommation sont beaucoup plus nombreuses que les autres à indiquer présenter l’un des huit troubles de santé mentale les plus signalés.

·       Près des trois quarts (72 %) des répondants et répondantes ayant indiqué souffrir d’un trouble de santé mentale ont reçu un diagnostic à cet égard.

 

Section D : stratégies pour faire face aux problèmes de santé mentale et de consommation

·       Plus de la moitié (59 %) des répondants et répondantes affirment ne jamais avoir fait la consommation de substances pour faire face à des troubles de santé mentale ou à des difficultés émotionnelles. Ceux et celles s’adonnant à la polyconsommation sont toutefois beaucoup plus susceptibles (64 %) de l’avoir déjà fait, comparativement à ceux qui ne consomment qu’une seule substance à la fois (30 %) et à ceux qui ne consomment pas du tout (12 %).

·       Parmi ceux et celles ayant déjà fait la consommation de substances pour composer avec des problèmes de santé mentale ou émotionnelle, les deux tiers (67 %) ont dit l’avoir fait au cours des 30 derniers jours.

·       Les stratégies les plus souvent sélectionnées pour faire face aux troubles de santé mentale ou émotionnelle, outre la consommation de substances, consistent à passer du temps avec des proches (45 %), à faire de l’activité physique (41 %) ou encore à lire ou à écouter des livres (35 %).

·       Lorsqu’on demande aux répondants et répondantes s’ils sauraient où trouver des services de soutien en santé mentale ou en toxicomanie (dépendance) s’ils en avaient besoin, un peu moins de la moitié (44 %) indiquent qu’ils seraient en mesure de trouver de l’information pour ces deux problèmes.

 

Section E : connaissance et perception des risques et effets néfastes de la consommation de substances et de la polyconsommation

·       Une majorité (81 %) estime très bien (31 %) ou plutôt bien (50 %) connaître les risques et les effets néfastes pour la santé mentale qui sont associés à la consommation de substances.

·       Les trois quarts (77 %) des gens jugent très bien (31 %) ou plutôt bien (45 %) connaître les risques associés à la combinaison de substances.

·       Lorsqu’on présente aux répondants et répondantes une liste de conséquences négatives sur la santé mentale et qu’on leur demande lesquelles sont, à leur avis, des effets secondaires de la consommation de substances, plus de la moitié (56 %) indiquent avec raison que toutes le sont.

·       Afin d’évaluer leurs connaissances, on a présenté aux répondants et répondantes une série d’énoncés portant sur les risques associés à la consommation de substances en leur demandant d’indiquer s’ils sont vrais ou faux. On leur a ensuite attribué une note selon leurs réponses, conformément aux lignes directrices de Santé Canada. Globalement, 43 % des gens ont répondu correctement à tous les énoncés, 46 % ont répondu correctement à la plupart des énoncés (de 66 % à 99 %), et 10 % ont obtenu moins de 65 % des bonnes réponses.

·       Ceux et celles qui font la consommation de substances devaient indiquer ce qui les aiderait, s’il y a lieu, à réduire la fréquence de leur consommation. Une majorité relative a affirmé ne rien avoir à changer puisque tout va bien (37 %). Parmi les réponses les plus populaires, notons le fait de remarquer un changement négatif dans sa santé mentale (24 %), d’éprouver des problèmes de santé soudains ou de développer un trouble de santé mentale (14 %), ou encore d’avoir un accident ou de subir une blessure découlant de la consommation de substances (12 %). 

 

Déclaration de neutralité politique

Société responsable de la recherche : Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe)

Numéro du contrat : CW2346803

Valeur du contrat : 193 919,30 $

Date d’attribution du contrat : 23 janvier 2024

Par la présente, je certifie, en ma qualité de représentant pour la société Earnscliffe Research Group, que les produits livrables définitifs sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la politique de communication du gouvernement du Canada et dans la procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.

 

Signature :                                                                                                                      Date : 26 août 2024

 

 

 

 

 


Douglas Anderson

Partenaire, Earnscliffe


 

Introduction

 

Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) a le plaisir de présenter à Santé Canada le présent rapport, qui vient résumer les résultats d’une étude quantitative sur la santé mentale, la consommation de substances et la polyconsommation.

 

Contexte et objectifs

La nouvelle Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (SCDAS) vise à améliorer la santé et la sécurité de la population canadienne en réduisant au minimum les méfaits liés à la consommation de substances pour les individus, les familles et les communautés. Alors que la polyconsommation, c’est-à-dire la consommation de plus d’une substance en même temps ou sur une courte période, avec des effets qui se chevauchent, est en hausse, contribuant à l’aggravation des surdoses et de la crise en santé mentale, il est indispensable de faire progresser la conversation publique sur les risques, les mesures de réduction des méfaits et les approches pour obtenir de l’aide, et de sensibiliser la population à cet égard.

Santé Canada a commandé cette étude quantitative dans le but de comprendre les taux de prévalence de la polyconsommation et de la consommation de substances pour composer avec les troubles de santé mentale ou émotionnelle (et vice versa), y compris la sensibilisation et les connaissances à l’égard de ces enjeux, de même que les attitudes, les perceptions et les comportements de la population canadienne.

Les constatations permettront de dresser un portrait contemporain de la consommation de substances et de la polyconsommation au Canada et viendront orienter l’élaboration d’une stratégie exhaustive de sensibilisation du public, aideront à cerner les principaux enjeux et facteurs et éclaireront les décisions stratégiques et les éventuelles exigences.

Cette étude avait comme principal objectif de recueillir de l’information sur la santé mentale, la consommation de substances et la polyconsommation. Plus précisément, le projet de recherche visait à :

·         mesurer la prévalence et les tendances en matière de polyconsommation (p. ex., l’âge auquel les gens ont commencé à consommer, la fréquence de la consommation au fil du temps, les quantités utilisées et les produits consommés ou mélangés);

·         évaluer les attitudes et les perceptions à l’égard des risques et la normalisation de la polyconsommation;

·         mesurer les tendances en matière de consommation de substances relativement aux troubles de santé émotionnelle ou mentale et vice versa (quelles substances sont consommées pour quels problèmes de santé mentale);

·         comprendre le niveau de connaissances et de sensibilisation de la population quant au lien entre santé mentale et la consommation de substances, y compris la perception des risques et la normalisation de la consommation (par exemple, pour déterminer si les gens se rendent compte que leur consommation sert de stratégie d’adaptation, ou s’ils savent et comprennent qu’ils présentent des comportements à risque élevé ou un trouble de consommation);

·         mesurer le niveau de connaissances et de sensibilisation à l’égard des ressources existantes (p. ex., les gens et les programmes) à l’intention des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et des difficultés liées à la consommation de substances ou des troubles concomitants, ainsi que des obstacles empêchant de demander de l’aide (comme le manque de sensibilisation ou les préjugés).

 

Conception de l’étude

Afin d’atteindre ses objectifs, Earnscliffe a réalisé une étude quantitative exhaustive auprès de Canadiens et Canadiennes de 13 ans et plus de façon à représenter la population du pays en fonction de l’âge (les jeunes de 13 à 17 ans, les jeunes adultes de 18 à 24 ans et les adultes de 25 ans et plus), de la région, du genre, de l’origine ethnique et d’autres caractéristiques démographiques. Au sein de l’échantillon de la population générale, les groupes cibles comprenaient :

·       des personnes qui s’adonnent à la polyconsommation, c’est-à-dire qui font la consommation de plus d’une substance à la fois ou dans un court laps de temps durant lequel les effets se chevauchent;

·       des personnes qui présentent des problèmes de santé mentale (déclarés volontairement ou diagnostiqués) et qui font la consommation d’au moins une substance.

Le présent rapport privilégie les termes qui parlent d’abord de la personne de façon à réduire la stigmatisation; il est donc fait mention des personnes qui font la consommation de substances ou de celles qui s’adonnent à la polyconsommation. Nous encourageons les lecteurs à employer un vocabulaire non stigmatisant lorsqu’ils discutent de la consommation de drogues et d’alcool. Pour savoir comment changer la façon d’aborder ce sujet, veuillez consulter la page Parler de la consommation de substances de manière humaniste, sécuritaire et non stigmatisante

Un total de 10 012 personnes âgées de 13 ans et plus et résidant au Canada ont pris part à l’étude. Le sondage, d’une durée moyenne de 16 minutes, s’est déroulé du 27 mars au 30 avril en français et en anglais.

L’échantillon était hybride, la collecte des données ayant été effectuée à partir de deux sources distinctes, soit un échantillon probabiliste et un échantillon non probabiliste. Puisque l’étude avait pour objectif de comprendre le taux de prévalence et d’établir des données de référence sur la polyconsommation au Canada, l’échantillon probabiliste a été utilisé pour les estimations présentées à la section A.

Toutefois, le suréchantillonnage requis (en particulier pour les jeunes) ne pouvait être entièrement satisfait par un échantillon probabiliste. C’est pourquoi une autre étude a été réalisée auprès d’un échantillon non probabiliste de taille identique.

Des quotas minimum ont été établis pour les groupes cibles suivants :

Tableau 2 – Quotas d’échantillonnage par groupe cible

Quota minimum

Échantillon probabiliste (n)

Échantillon non probabiliste (n)

Échantillon total (n)

Manitoba

200

312

170

482

Saskatchewan

200

294

145

439

Territoires

180

59

155

214

Canada atlantique

645

507

331

838

Jeunes de 13 à 17 ans (n)

175

240

333

573

Jeunes adultes de 18 à 24 ans (n)

100

149

468

617

 

Les données définitives tirées de l’échantillon probabiliste et de l’échantillon non probabiliste ont été pondérées individuellement à partir d’un barème cible de façon à reproduire la répartition réelle de la population par région, âge et genre selon les données du recensement de 2021. Les données agrégées ont également été pondérées afin de refléter les mêmes données de recensement.

Bien qu’il soit impossible de fournir une marge d’erreur pour l’échantillon non probabiliste, les n = 4 999 cas tirés de l’échantillon probabiliste sont associés à une marge d’erreur de ± 1,4 % avec un intervalle de confiance de 95 %.

Les résultats tirés des échantillons combinés ne sont pas statistiquement extrapolables à la population cible, puisque la méthode non probabiliste ne permet pas de veiller à ce que l’échantillon représente la population cible avec une marge d’erreur d’échantillonnage connue. Ainsi, outre la section A, où seul l’échantillon probabiliste a été utilisé, les pourcentages rapportés ne peuvent être généralisés à d’autres groupes que l’échantillon à l’étude; il est donc impossible de tirer des inférences statistiques officielles entre les résultats combinés et la population cible élargie qu’ils visent à représenter.

L’échantillon probabiliste et l’échantillon non probabiliste ont été traités conformément aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada pour les sondages en ligne. La méthodologie de recherche, l’échantillonnage et la collecte des données sont décrits de façon plus détaillée dans le rapport de méthodologie quantitative à l’annexe B.

Aucune signification statistique n’est incluse dans les tableaux figurant dans le présent rapport. Dans les tableaux fournis dans un document distinct, les lettres inscrites à côté des pourcentages mettent en évidence les résultats qui sont significativement différents de ceux figurant dans les colonnes de comparaison précises identifiées par la lettre. Dans ces tableaux, les différences mises en évidence sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 95 %, à moins d’indication contraire. Le test Z est le test statistique utilisé pour déterminer le niveau de signification des résultats.

Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement. De plus, en raison de la logique du sondage et du fait que les parents remettaient le sondage à leur enfant, il convient de noter que le somme des groupes d’âge totalise plus de 100 %.

Résultats détaillés

 

Cette étude a permis de générer un volume considérable de données. Le questionnaire a été conçu précisément de façon à permettre de dégager des tendances agrégées dans les comportements et la consommation au sein de plusieurs groupes et pour plusieurs types de substances, mais aussi pour réaliser des analyses spécifiques aux substances, ce qui a donné lieu à des centaines de variables à examiner à partir des données. Avec un échantillon d’un peu plus de 10 000 répondants et répondantes comprenant des quotas stratifiés permettant l’examen de plusieurs caractéristiques, les analyses rendues possibles par les données revêtent une énorme amplitude. Un rapport sommaire ne permet pas de rendre toutes les connaissances générées par les données; c’est pourquoi le présent rapport a été conçu avec une portée limitée et ne vise aucunement à représenter toutes les constatations qu’il est possible de tirer des résultats.

Le présent rapport contient l’analyse issue de l’étude quantitative.

Il est divisé en six grandes sections :

 

·       Section A : profil de la consommation de substances et de la polyconsommation

·       Section B : comportements liés à la polyconsommation

·       Section C : santé mentale et bien-être

·       Section D : stratégies pour faire face aux problèmes de santé mentale et de consommation

·       Section E : connaissance et perception des risques et effets néfastes de la consommation de substances et de la polyconsommation

·       Section F : analyse des sous-groupes cibles

Chaque section présente les constatations tirées du sondage quantitatif et est guidée par l’un des objectifs de recherche. La section A présente les résultats dans un format principalement narratif, et ne comprend que quelques tableaux pour aider à illustrer les données. Elle s’appuie aussi uniquement sur les données tirées de l’échantillon probabiliste. Les autres sections, en revanche, se servent des données combinées tirées de l’échantillon probabiliste et de l’échantillon non probabiliste.

Le titre indiqué au-dessus de chaque tableau décrit brièvement le sujet de la question, ainsi que les tabulations croisées utilisées dans l’analyse. Il s’agit généralement de l’âge, du genre, de la région, de l’état de santé mentale, du segment de consommation (soit les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation, en excluant la nicotine, celles qui ne consomment qu’une seule substance à la fois, en excluant la nicotine, et celles qui ne consomment pas du tout). Les variables utilisées pour analyser chaque question varient d’une section à l’autre. Comme plusieurs questions ont été posées seulement à un groupe cible précis, on retrouve au-dessus de chaque tableau une description de l’échantillon auquel s’adressait la question. La taille des échantillons pondérés et non pondérés (n) est indiquée au-dessous des tableaux. Les tableaux de données en annexe présentent quant à eux les résultats en fonction de caractéristiques beaucoup plus variées. 

Un document distinct contient aussi des tableaux de bord visuels qui fournissent de l’information sur des substances et des combinaisons précises. Des renseignements sur la conception, la méthodologie et l’approche d’échantillonnage du sondage, ainsi que sur la pondération des résultats, se trouvent dans le rapport de méthodologie quantitative à l’annexe A.

À moins d’indication contraire, les points de données et les différences démographiques mis en évidence dans le corps du rapport sont statistiquement significatifs à un niveau de confiance de 95 %. Le test Z est le test statistique utilisé pour déterminer le niveau de signification des résultats. Un tiret (–) dans une cellule de tableau indique l’absence de données. Bien que des statistiques inférentielles aient été utilisées pour appuyer l’établissement de ces différences, elles ne servent qu’à souligner les tendances au sein des données existantes, puisqu’elles ne peuvent être extrapolées à une population plus large.

Il est possible que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement. Les réponses « Je ne sais pas » et « pas de réponse » sont représentées respectivement par les mentions « NSP » et « PR ».

 


 

Section A : profil de la consommation de substances et de la polyconsommation

Cette première section du rapport fournit un aperçu très général des tendances qui se dégagent des données en ce qui a trait à la consommation de substances et à la polyconsommation.

Tout au long du rapport, les substances à l’étude sont souvent indiquées de façon abrégée afin de faciliter la lecture. Voici la description complète des 15 substances évaluées :

Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.)

Opioïdes (p. ex., oxycodone [OxyContinMD], morphine [APOMD] ou fentanyl, hydromorphone, buprénorphine, SuboxoneMD, méthadone, diacétylmorphine, oxy, OC, percs, roxies, héroïne, H, Smack)

Anxiolytiques (p. ex., venlafaxine [EffexorMDXR], prégabaline [LyricaMD], sertraline [ZoloftMD], citalopram [CelexaMD], benzos, tranks, K)

Sédatifs ou somnifères (p. ex., trazodone [DesyrelMD, TrazorelMD], lorazépam [AtivanMD], zopiclone [ImovaneMD], clonazépam [KlonopinMD, RivotrilMD], downers, jellies)

Antidépresseurs (p. ex., venlafaxine [EffexorMDXR], citalopram [CelexaMD], escitalopram [CipralexMD], bupropion [WellbutrinMD])

Stimulants (p. ex., méthylphénidate, RitalinMD, ConcertaMD, BiphentinMD, beenies, ritz)

Médicaments en vente libre (p. ex., sirops contre la toux, décongestionnants)

Cocaïne (p. ex., coke, neige, poudre) ou crack (p. ex., caillou/rock, freebase, angie)

MDMA ou ecstasy (p. ex., E, X, Molly)

Substances hallucinogènes (p. ex., psilocybine, champignons magiques/shrooms, LSD, acide, buvards)

Méthamphétamines (p. ex., crystal meth, crank, speed)

Sels de bain (p. ex., drone, M-CAT, ciel vanille/vanilla sky, magie bleue/blue magic) – Ces substances n’incluent pas les cristaux de sel utilisés couramment dans les bains.

Substances inhalées (p. ex., colle, essence, autres solvants)

Alcool (p. ex., bière, vins, spiritueux)

Nicotine, sous toute forme (p. ex., cigarettes, produits de vapotage)

De nombreux tableaux sont joints dans un document distinct afin de présenter un plus grand nombre de résultats que ceux pouvant être mis en évidence dans le présent rapport.

Consommation de substances

En ce qui concerne les 15 substances précises évaluées dans le cadre de l’étude, les données révèlent que la consommation est très répandue au sein de la population canadienne. Bien que certaines substances soient manifestement consommées plus que d’autres et que certaines ne soient consommées que par très peu de gens, la vaste majorité des Canadiens et Canadiennes (87 %) indiquent avoir fait la consommation d’au moins l’une des 15 substances à l’étude au cours des 12 derniers mois.

Les substances les plus souvent consommées sont l’alcool (70 %), les médicaments en vente libre (52 %) et le cannabis (31 %). On a demandé aux utilisateurs et utilisatrices de six substances précises (soit le cannabis, les antidépresseurs, les sédatifs ou somnifères, les anxiolytiques, les opioïdes et les stimulants) s’ils disposaient d’une ordonnance à leur nom pour ces produits, ou s’ils se les étaient déjà procurés d’une autre façon (soit par l’ordonnance de quelqu’un d’autre ou une autre source). Comme les gens pouvaient avoir consommé ces substances plusieurs fois au cours de l’année, plusieurs réponses étaient permises.

Graphique 1 – Prévalence de la consommation de substances (échantillon probabiliste)

Q7. Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement (n = 4 999)


A graph with red and white text

Description automatically generated

 

%

Alcool

70%

Médicament en vente libre

52%

Cannabis

31%

Nicotine, sous toute forme

17%

Antidépresseurs

12%

Sédatifs ou somnifères

11%

Anxiolytiques

10%

Hallucinogènes

7%

Stimulants

6%

Opioïdes

4%

Cocaïne

2%

MDMA or ecstasy

2%

Sels de bain

<1%

Substances inhalées

<1%

Méthamphétamines

<1%

Aucune de ces réponses

13%

Je ne sais pas/je refuse de répondre

<1%

 

Nombre moyen de substances consommées

2.2

Une substance

23%

Deux substances

28%

Trois substances ou plus

36%

 

Parmi les substances pouvant être prescrites, la plupart ont toujours été obtenues comme médicament d’ordonnance. Le cannabis est la seule substance que les gens ont tendance à se procurer par l’entremise d’une autre source; ainsi, 27 % des Canadiens et Canadiennes ont consommé cette substance sans qu’elle leur soit prescrite, tandis que seulement 3 % ont consommé du cannabis exclusivement sur ordonnance au cours de la dernière année.

Graphique 2 – Consommation de substances avec ou sans ordonnance*

Q8. Tu as indiqué avoir consommé la ou les substances ci-dessous au cours des 12 derniers mois. Pour chaque substance, indique si, chaque fois que tu en as pris, elle t’avait ou non été prescrite personnellement. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la ou les sources de provenance? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

Q9. Tu as indiqué avoir consommé un médicament en vente libre au cours des 12 derniers mois. L’as-tu toujours consommé pour traiter les symptômes associés, comme indiqué sur l’emballage?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement (n = varie selon la substance; les pourcentages sont indiqués par rapport à l’échantillon total, et non pour la rangée)

 

%

Cannabis (n=1338)

Antidépresseurs (n=538)

Sédatifs ou somnifères (n=523)

Anxiolytiques (n=437)

Opioïdes (n=221)

Stimulants (n=173)

Au moins une fois en dehors de mon ordonnance

27%

0%

2%

0%

1%

0%

Toujours d’après mon ordonnance

3%

12%

9%

10%

5%

4%

Substance consommée, mais refus d’indiquer la source

1%

0%

0%

0%

0%

0%

 

Sur le plan démographique, presque chaque sous-groupe (80 %) a fait la consommation d’au moins une substance, à peu de différences près, à l’exception des 13 à 17 ans, dont seulement environ la moitié (52 %) a indiqué avoir pris l’une des substances à l’étude au cours de la dernière année.

Les substances les plus souvent consommées sont plutôt semblables d’un groupe démographique à l’autre, soit l’alcool (70 %), les médicaments en vente libre[1] (52 %) et le cannabis (31 %). Les substances consommées le plus souvent par les jeunes de 13 à 17 ans sont aussi les mêmes, mais leur ordre varie, avec les médicaments en vente libre au premier rang (36 %), suivis de l’alcool (25 %) et du cannabis (14 %).

La plupart des Canadiens et Canadiennes (64 %) indiquent avoir consommé plus d’une substance au cours de la dernière année.

Tableau 3 – Prévalence de la consommation de substances en fonction de l’âge et du genre

Q7. Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement (n = 4 999)

 

Total

Âge

Genre

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Hommes

Femmes

Autre

Alcool

70 %

25 %

74 %

74 %

72 %

69 %

72 %

Médicament en vente libre

52 %

36 %

51 %

53 %

47 %

56 %

73 %

Cannabis

31 %

14 %

47 %

30 %

31 %

30 %

52 %

Nicotine, sous toute forme

17 %

10 %

32 %

16 %

18 %

15 %

25 %

Antidépresseurs

12 %

4 %

15 %

12 %

7 %

16 %

26 %

Sédatifs ou somnifères

11 %

1 %

9 %

11 %

7 %

14 %

15 %

Anxiolytiques

10 %

6 %

11 %

9 %

6 %

13 %

23 %

Hallucinogènes

7 %

2 %

11 %

7 %

7 %

5 %

20 %

Stimulants

6 %

4 %

17 %

4 %

5 %

5 %

29 %

Opioïdes

4 %

0 %

5 %

5 %

4 %

5 %

3 %

Cocaïne

2 %

0 %

3 %

2 %

2 %

1 %

7 %

MDMA ou ecstasy

2 %

< 1 %

1 %

2 %

2 %

1 %

7 %

Sels de bain

< 1 %

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

0 %

< 1 %

Substances inhalées

< 1 %

0 %

2 %

0 %

1 %

< 1 %

6 %

Méthamphétamines

< 1 %

0 %

0 %

0 %

1 %

< 1 %

6 %

Aucune de ces réponses

13 %

48 %

12 %

10 %

14 %

12 %

16 %

NSP/PR

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

Total non pondéré

4 999

240

149

4 610

2 683

2 249

42

Total pondéré

4 999

323

472

4 204

2 446

2 436

86

Les résultats relatifs à la consommation de substances varient peu d’une région à l’autre; cependant, presque la totalité des répondants et répondantes des territoires indiquent avoir fait la consommation d’au moins une substance, ce qui peut s’expliquer principalement par le fait qu’ils sont deux fois plus nombreux que la moyenne nationale à avoir consommé de la nicotine (36 % contre 17 %).

Tableau 4 – Prévalence de la consommation de substances en fonction de la région

Figure A2 – Q7 : Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Total

C.-B.

Alb.

Sask./Man.

Ont.

Qc

Atl.

Terr.

Alcool

70 %

76 %

69 %

63 %

71 %

69 %

69 %

68 %

Médicament en vente libre

52 %

55 %

53 %

54 %

52 %

50 %

50 %

53 %

Cannabis

31 %

37 %

33 %

30 %

33 %

22 %

31 %

21 %

Nicotine, sous toute forme

17 %

17 %

22 %

20 %

16 %

14 %

16 %

36 %

Antidépresseurs

12 %

14 %

14 %

11 %

11 %

10 %

12 %

6 %

Sédatifs ou somnifères

11 %

12 %

12 %

6 %

11 %

11 %

9 %

8 %

Anxiolytiques

10 %

12 %

11 %

7 %

9 %

8 %

14 %

0 %

Hallucinogènes

7 %

12 %

7 %

7 %

6 %

4 %

7 %

0 %

Stimulants

6 %

8 %

8 %

3 %

5 %

4 %

6 %

0 %

Opioïdes

4 %

5 %

2 %

4 %

5 %

4 %

5 %

1 %

Cocaïne

2 %

2 %

5 %

1 %

2 %

1 %

2 %

2 %

MDMA ou ecstasy

2 %

2 %

3 %

1 %

2 %

1 %

1 %

0 %

Sels de bain

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

Substances inhalées

< 1 %

< 1 %

1 %

< 1 %

1 %

< 1 %

1 %

0 %

Méthamphétamines

< 1 %

< 1 %

1 %

0 %

< 1 %

1 %

< 1 %

0 %

Aucune de ces réponses

13 %

10 %

12 %

13 %

13 %

16 %

13 %

3 %

NSP/PR

< 1 %

< 1 %

1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

1 %

0 %

Total non pondéré

4 999

647

513

606

1 739

928

507

59

Total pondéré

4 999

689

560

324

1 932

1 147

333

15

 

Il semble aussi y avoir un lien entre la situation financière perçue et la consommation. En effet, les gens qui éprouvent des difficultés financières (86 % consomment au moins une substance, et le nombre moyen de substances consommées est de 2,6) ou qui arrivent tout juste à joindre les deux bouts (87 %; 2,4 substances) consomment davantage que les gens n’ayant aucune obligation financière (63 %; 1,4 substance).


 

Tableau 5 – Prévalence de la consommation de substances en fonction du bien-être financier

Figure A3 – Q7 : Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Total

Finances

Se débrouillent bien

Se débrouillent, mais ont peu d’argent en surplus

S’en sortent avec difficulté

N’ont aucune obligation financière

Alcool

70 %

77 %

69 %

64 %

38 %

Médicament en vente libre

52 %

53 %

52 %

51 %

44 %

Cannabis

31 %

30 %

33 %

36 %

18 %

Nicotine, sous toute forme

17 %

13 %

22 %

25 %

14 %

Antidépresseurs

12 %

10 %

14 %

22 %

5 %

Sédatifs ou somnifères

11 %

10 %

11 %

15 %

6 %

Anxiolytiques

10 %

8 %

13 %

14 %

7 %

Hallucinogènes

7 %

6 %

9 %

8 %

2 %

Stimulants

6 %

4 %

7 %

13 %

7 %

Opioïdes

4 %

5 %

4 %

6 %

1 %

Cocaïne

2 %

2 %

2 %

3 %

0 %

MDMA ou ecstasy

2 %

1 %

2 %

1 %

1 %

Sels de bain

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

0 %

Substances inhalées

< 1 %

1 %

1 %

0 %

0 %

Méthamphétamines

< 1 %

< 1 %

1 %

2 %

< 1 %

Aucune de ces réponses

13 %

10 %

13 %

13 %

37 %

NSP/PR

< 1 %

< 1 %

< 1 %

1 %

< 1 %

Nombre moyen de substances consommées

2,2

2,2

2,4

2,6

1,4

Total non pondéré

4 999

2 838

1 570

282

252

Total pondéré

4 999

2 661

1 658

307

312

Les trois substances les plus souvent consommées (soit l’alcool, les médicaments en vente libre et le cannabis) sont les mêmes pour tous les emplois. On observe toutefois quelques différences sur le plan des substances moins courantes. Par exemple, parmi les emplois d’intérêt dans le cadre de l’analyse, la consommation de somnifères est plus courant chez les personnes qui travaillent en droit (21 %) ou dans les soins de santé (19 %) par rapport à la moyenne nationale (11 %). Les personnes qui travaillent dans le secteur de la santé (12 %) sont aussi deux fois plus susceptibles de recourir à des stimulants, comparativement à la moyenne nationale (6 %).

 


Tableau 6 – Prévalence de la consommation de substances en fonction de l’emploi

Figure A4 – Q7 : Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Total

Soins de santé

Haute direction

Finances

Construction

Droit

Sécurité publique

Tous les autres

Alcool

70 %

80 %

80 %

79 %

77 %

73 %

78 %

76 %

Médicament en vente libre

52 %

60 %

54 %

55 %

51 %

61 %

64 %

56 %

Cannabis

31 %

43 %

32 %

29 %

47 %

39 %

46 %

37 %

Nicotine, sous toute forme

17 %

19 %

14 %

20 %

23 %

11 %

12 %

19 %

Antidépresseurs

12 %

18 %

7 %

10 %

6 %

8 %

18 %

13 %

Sédatifs ou somnifères

11 %

19 %

13 %

13 %

5 %

21 %

14 %

9 %

Anxiolytiques

10 %

13 %

11 %

11 %

7 %

24 %

9 %

10 %

Hallucinogènes

7 %

13 %

8 %

9 %

8 %

6 %

5 %

9 %

Stimulants

6 %

12 %

5 %

8 %

5 %

7 %

2 %

7 %

Opioïdes

4 %

10 %

4 %

6 %

4 %

8 %

4 %

3 %

Cocaïne

2 %

3 %

2 %

5 %

3 %

3 %

1 %

3 %

MDMA ou ecstasy

2 %

2 %

1 %

5 %

4 %

1 %

0 %

2 %

Sels de bain

< 1 %

1 %

0 %

1 %

2 %

0 %

0 %

< 1 %

Substances inhalées

< 1 %

1 %

0 %

1 %

0 %

0 %

0 %

1 %

Méthamphétamines

< 1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

0 %

1 %

< 1 %

Aucune de ces réponses

13 %

5 %

9 %

14 %

6 %

11 %

11 %

9 %

NSP/PR

< 1 %

0 %

0 %

1 %

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Total non pondéré

4 999

151

272

114

150

76

61

1 980

Total pondéré

4 999

213

243

114

151

98

62

2 213

 


Polyconsommation

Les répondants et répondantes devaient indiquer quelles substances ils ont consommées au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence ils les ont consommées au cours des 30 derniers jours et s’ils les ont déjà prises en même temps que d’autres substances au cours d’une même période de 24 heures, après quoi ils ont été répartis dans différentes catégories de consommation, lesquelles sont utilisées tout au long du rapport :

·       Les personnes s’adonnant à la polyconsommation sont celles ayant fait la consommation de deux substances au cours d’une même période de 24 heures. Afin de cibler certains comportements, l’analyse tout au long du présent rapport s’est limitée aux personnes ayant consommé au moins une combinaison de substances (ce groupe est désigné « poly » dans les tableaux). Ce segment représente 36 % des répondants et répondantes. Les combinaisons de substances qui comprennent de la nicotine ont été exclues de la définition de polyconsommation aux fins du présent rapport.

·       Les personnes ne s’adonnant pas à la polyconsommation sont celles ayant fait la consommation de substances, sans toutefois en combiner plusieurs au cours d’une même période de 24 heures. L’analyse tout au long du présent rapport élargit cette définition de façon à inclure les personnes ayant combiné une substance avec de la nicotine seulement (ce groupe est désigné « non-poly » dans les tableaux). Ce segment représente 51 % des répondants et répondantes.

·       Les personnes qui ont indiqué n’avoir fait la consommation d’aucune des 15 substances présentées au cours des 12 derniers mois sont désignées par la mention « aucune substance » dans les tableaux du présent rapport. Ce segment représente 13 % des répondants et répondantes.

Le présent rapport se penche sur les combinaisons de substances autres que la nicotine afin de répondre aux objectifs du projet. Bien que la nicotine soit prise en compte pour mesurer la prévalence de la polyconsommation et de sa consommation en concomitance avec d’autres substances, les questions portant précisément sur les combinaisons n’ont pas été posées aux personnes qui consomment une substance avec de la nicotine. Veuillez noter que la durée limitée des entrevues ne permettait pas d’évaluer toutes les combinaisons possibles avec chaque personne qui en faisait usage. Pour en savoir plus sur l’évaluation des combinaisons, veuillez vous reporter au rapport de méthodologie à l’annexe B et au questionnaire à l’annexe C.

Au total, après la prise en compte des sources d’opioïdes chez les personnes ayant fait la consommation de cette substance, 29 combinaisons différentes ont été relevées quant à leur prévalence et 23 ont été incluses dans l’étude en vue d’un examen plus approfondi. Pour les médicaments, aucune distinction n’a été faite entre les versions avec et sans ordonnance; toutefois, les personnes ayant uniquement fait la consommation de médicaments qui leur avaient été prescrits et qui n’ont consommé aucune autre substance ont été exclues des questions sur la polyconsommation. Le texte utilisé dans le questionnaire est fourni dans le tableau 8 pour chacune de ces 29 combinaisons, et les formes abrégées ont été utilisées dans les figures ou tableaux du présent rapport.


 

Tableau 7 – Description des combinaisons de substances évaluées

Description complète des combinaisons évaluées

Forme abrégée

Cannabis avec des médicaments en vente libre

Cannabis + EVL

Cannabis avec de la nicotine

Cannabis + nicotine*

Cannabis avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

Cannabis + opioïdes non prescrits

Cannabis avec des opioïdes t’ayant été prescrits

Cannabis + opioïdes prescrits

Cannabis avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

Cannabis + autre substance réglementée

Cannabis avec au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance 

Cannabis + médicament

Cannabis avec de l’alcool

Cannabis + alcool

Alcool avec des médicaments en vente libre

Alcool + EVL

Alcool avec de la nicotine

Alcool + nicotine*

Alcool avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

Alcool + opioïdes non prescrits

Alcool avec des opioïdes t’ayant été prescrits

Alcool + opioïdes prescrits

Alcool avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

Alcool + autre substance réglementée

Alcool avec au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance 

Alcool + médicament

Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance, avec des médicaments en vente libre

Médicament + EVL

Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance, avec de la nicotine

Médicament + nicotine*

Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance, avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

Médicament + opioïdes non prescrits

Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance, avec des opioïdes t’ayant été prescrits

Médicament + opioïdes prescrits

Deux des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance

Médicament + autre substance réglementée

Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance, avec au moins une autre des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance 

Médicament + autre médicament

Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées, avec des médicaments en vente libre

Autre substance réglementée + EVL

Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées, avec de la nicotine

Autre substance réglementée + nicotine*

Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées, avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

Autre substance réglementée + opioïdes non prescrits

Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées, avec des opioïdes t’ayant été prescrits

Autre substance réglementée + opioïdes prescrits

Deux des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

Deux autres substances réglementées

Opioïdes t’ayant été prescrits avec des médicaments en vente libre

Opioïdes prescrits + EVL

Opioïdes t’ayant été prescrits avec de la nicotine

Opioïdes prescrits + nicotine*

Opioïdes t’ayant été prescrits avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

Opioïdes prescrits + opioïdes non prescrits

Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source avec des médicaments en vente libre

Opioïdes non prescrits + EVL

Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source avec de la nicotine

Opioïdes non prescrits + nicotine*

* Combinaisons qui ont été exclues des questions de suivi.

Comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous, le taux de consommation de ces 29 combinaisons possibles varie grandement. Dans l’ensemble, 40 % des gens ont indiqué avoir pris, au cours des 12 derniers mois, deux substances simultanément durant une même période de 24 heures. La combinaison la plus courante est le cannabis et l’alcool (18 %). Viennent ensuite l’alcool avec un médicament (14 %), l’alcool avec un médicament en vente libre (13 %) et l’alcool avec la nicotine (13 %).

Graphique 3 – Consommation de plusieurs substances

Figure A6 – Q12a à Q17b : Quand tu as consommé [substance] au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures? [Seules les combinaisons possibles selon les substances consommées au cours des 12 derniers mois ont été incluses.]

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement (n = 4 999) Consommation de plusieurs substances
Cannabis + alcool 18 %
Alcool + médicament 14 %
Alcool + EVL 13 %
Alcool + nicotine 13 %
Médicament + EVL 10 %
Cannabis + médicament 8 %
Cannabis + nicotine 8 %
Cannabis + EVL 6 %
Médicament + nicotine 5 %
Alcool + autre substance réglementée 3 %
Autre substance réglementée + nicotine 3 %
Deux médicaments 3 %
Cannabis + autre substance réglementée 2 %
Opioïdes prescrits + EVL 1 %
Médicament + autre substance réglementée 1 %
Médicament + opioïdes prescrits 1 %
Autre substance réglementée + EVL 1 %
Cannabis + opioïdes prescrits 1 %
Deux autres substances réglementées 1 %

 

Consommation

Cannabis + Alcool

18%

Alcool + Anxiolytique

14%

Alcool + Substance EVL

13%

Alcool + Nicotine

13%

Anxiolytique + Substance EVL

10%

Cannabis + Nicotine

8%

Cannabis + Anxiolytique

8%

Cannabis + Substance EVL

6%

Anxiolytique + Nicotine

5%

Alcool + Stimulant

3%

Anxiolytique + Autre anxiolytique

3%

Stimulant + Nicotine

3%

Cannabis + Stimulant

2%

Cannabis + Opioïde prescrit

1%

Alcool + Opioïde prescrit

1%

Anxiolytique + Opioïde prescrit

1%

Anxiolytique + Stimulant

1%

Stimulant + Substance EVL

1%

Stimulant + Autre stimulant

1%

Opioïde prescrit + Substance EVL

1%

Opioïde prescrit + Nicotine

1%

Cannabis + Non-Opioïde prescrit

<1%

Alcool + Opioïde non prescrit

<1%

Anxiolytique + Opioïde non prescrit

<1%

Stimulant + Opioïde non prescrit

<1%

Stimulant + Opioïde prescrit

<1%

Opioïde prescrit + Opioïde non prescrit

<1%

Non-Opioïde non prescrit + Substance EVL

<1%

Non-Opioïde non prescrit + Nicotine

<1%

 

 

Seuls 11 % des jeunes de 13 à 17 ans ont combiné deux des substances au cours de la dernière année, tandis que les 18 à 24 ans (56 %) et les adultes de 25 ans et plus (41 %) sont beaucoup plus nombreux à l’avoir fait. Chez les jeunes de 13 à 17 ans, les combinaisons les plus courantes sont l’alcool avec le cannabis (6 %), l’alcool avec la nicotine (6 %) et le cannabis avec la nicotine (5 %).  

Chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans, les combinaisons les plus courantes sont le cannabis avec l’alcool (28 %), l’alcool avec la nicotine (28 %), ainsi que l’alcool avec soit des anxiolytiques, des sédatifs ou somnifères, des antidépresseurs ou des stimulants prescrits (20 %). Enfin, chez les adultes de 25 ans et plus, les trois combinaisons les plus courantes comprennent toutes de l’alcool : le cannabis avec de l’alcool (18 %), l’alcool avec soit des anxiolytiques, des sédatifs ou somnifères, des antidépresseurs ou des stimulants prescrits (14 %), ou encore l’alcool avec un médicament en vente libre (13 %).

Tableau 8 – Taux de polyconsommation en fonction de l’âge

Figure A6 – Q12a à Q17b : Quand tu as consommé [substance] au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures? [Seules les combinaisons possibles selon les substances consommées au cours des 12 derniers mois ont été incluses.]

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Total

Âge

13 à 17

18 à 24

25 et plus

NET : Polyconsommation

40 %

11 %

56 %

41 %

Cannabis + alcool

18 %

6 %

28 %

18 %

Alcool + médicament

14 %

2 %

20 %

14 %

Alcool + EVL

13 %

1 %

15 %

13 %

Alcool + nicotine

13 %

6 %

28 %

11 %

Médicament + EVL

10 %

1 %

15 %

10 %

Cannabis + médicament

8 %

3 %

15 %

8 %

Cannabis + nicotine

8 %

5 %

17 %

7 %

Cannabis + EVL

6 %

1 %

7 %

7 %

Médicament + nicotine

5 %

2 %

10 %

4 %

Alcool + autre substance réglementée

3 %

1 %

3 %

4 %

Autre substance réglementée + nicotine

3 %

0 %

5 %

3 %

Deux médicaments

3 %

1 %

5 %

2 %

Cannabis + autre substance réglementée

2 %

1 %

2 %

2 %

Opioïdes prescrits + EVL

1 %

0 %

1 %

2 %

Médicament + autre substance réglementée

1 %

0 %

3 %

1 %

Médicament + opioïdes prescrits

1 %

0 %

1 %

1 %

Autre substance réglementée + EVL

1 %

0 %

1 %

1 %

Cannabis + opioïdes prescrits

1 %

0 %

0 %

1 %

Deux autres substances réglementées

1 %

< 1 %

1 %

1 %

Alcool + opioïdes prescrits

1 %

0 %

1 %

1 %

Opioïdes prescrits + nicotine

1 %

0 %

1 %

1 %

Alcool + opioïdes non prescrits

0 %

0 %

0 %

< 1 %

Autre substance réglementée + opioïdes prescrits

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Opioïdes non prescrits + nicotine

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Autre substance réglementée + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Opioïdes prescrits + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Médicament + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Opioïdes non prescrits + EVL

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Cannabis + opioïdes non prescrits

0 %

0 %

0 %

0 %

Total non pondéré

4 999

323

472

4 204

Total pondéré

4 999

240

149

4 610

Combinaison de trois substances ou plus

Cette section vient préciser les comportements des personnes qui s’adonnent à la polyconsommation, c’est-à-dire qui ont déjà combiné des substances au cours d’une même période de 24 heures et qui ont déjà consommé au moins trois substances différentes. Les répondants et répondantes qui ont déjà pris des substances appartenant à au moins trois différentes catégories et qui en ont déjà combiné au moins deux devaient indiquer si, au cours des 12 derniers mois, il leur est arrivé de combiner des substances appartenant à au moins trois des groupes suivants au cours d’une même période de 24 heures. Les sept groupes de substances à l’étude étaient les suivants :

 

§  Alcool – Alcool (p. ex., bière, vins, spiritueux) 

§  Cannabis – Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.)

§  Nicotine – Nicotine, sous toute forme (p. ex., cigarettes, produits de vapotage)

§  Opioïdes – (p. ex., oxycodone [OxyContinMD], morphine [APOMD] ou fentanyl, hydromorphone, buprénorphine, SuboxoneMD, méthadone, diacétylmorphine, oxy, OC, percs, roxies, héroïne, H, Smack)

§  Médicaments en vente libre – (p. ex., sirops contre la toux, décongestionnants) 

§  Autres médicaments – Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance 

§  Autres substances réglementées – Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

La moitié des répondants et répondantes qui ont déjà combiné au moins deux substances en ont aussi déjà consommé trois ou plus au cours d’une même période de 24 heures (51 %). Des 40 % des Canadiens et Canadiennes s’adonnant à la polyconsommation, 42 % ont indiqué avoir aussi pris plusieurs combinaisons différentes. Ainsi, 16 % de la population de 13 ans ou plus consomme plusieurs combinaisons de substances.

Tableau 9 – Consommation d’au moins trois substances en 24 heures, en fonction de l’âge et du segment de polyconsommation

Figure A7 – Q18 : Tu as indiqué avoir pris ou combiné des substances d’au moins deux des groupes ci-dessous au cours des 12 derniers mois. Au cours de ces 12 derniers mois, t’est-il arrivé de prendre ou de combiner des substances de trois ou plus des groupes suivants au cours de la même période de 24 heures?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Total

Âge

Polyconsommation, à l’exclusion des combinaisons comprenant de la nicotine

 

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Poly

Non-poly

Aucune substance

Combinaisons multiples au cours des 12 derniers mois

51 %

S. O.

48 %

51 %

54 %

19 %

S. O.

Total non pondéré

1 311

22

69

1 220

1 184

142

S. O.

Total pondéré

1 514

30

231

1 253

1 373

127

S. O.

 


 

Section B : comportements liés à la polyconsommation

Cette section se penche sur les circonstances dans lesquelles les gens consomment plusieurs substances simultanément, à l’exception de la nicotine. Les questions posées visaient à déterminer la fréquence de la polyconsommation, le moment où les substances ont été prises les unes par rapport aux autres, les raisons de la polyconsommation ainsi que les effets recherchés. Les tableaux qui suivent présentent les réponses agrégées pour toutes les combinaisons au sein de la population totale, ainsi qu’en fonction des groupes d’âge, soit les 13 à 17 ans, les 18 à 24 ans et les 25 ans et plus.

Afin de respecter le temps attribué pour le sondage, les questions ont été posées pour un maximum de trois combinaisons. Les répondants et répondantes qui ont indiqué avoir déjà consommé quatre combinaisons différentes ou plus au cours de la dernière année devaient sélectionner les trois qu’ils avaient prises le plus souvent au cours des 12 derniers mois et répondre à des questions portant sur ces combinaisons précises. Ainsi, la taille de l’échantillon pour une combinaison donnée ne correspond pas tout à fait au nombre total de personnes ayant consommé ladite combinaison. Les données propres à chaque combinaison se trouvent dans les tableaux fournis dans un document distinct, ainsi que dans l’ensemble de données.

Les personnes s’adonnant à la polyconsommation sont réparties plutôt uniformément entre les différentes fréquences d’utilisation, et on observe relativement peu de différences en fonction de l’âge. Alors que 21 % combinent des substances tous les jours, le quart (24 %) le font une fois par semaine, un autre quart le font une fois par mois, et 30 % le font moins d’une fois par mois. Pour ce qui est des différences en fonction de l’âge, les 13 à 17 ans sont plus susceptibles d’indiquer avoir pris plusieurs substances toutes les semaines (30 %), tandis que les 18 à 24 ans sont un peu plus nombreux à le faire sur une base mensuelle (29 %) ou moins souvent (30 %); les 25 ans et plus, quant à eux, se rapprochent des résultats globaux.


 

Tableau 10 – Fréquence de la consommation de substances combinées, en fonction de l’âge

Figure B1 – Q20/Q23/Q26 : Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence as-tu pris ce qui suit : [Paire 1/Paire 2/Paire 3] au cours de la même période de 24 heures?

Échantillon : Les répondants et répondantes qui s’adonnent à la polyconsommation

Colonnes, %

Total

Âge

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Plusieurs fois par jour, tous les jours

4 %

7 %

4 %

4 %

Une fois par jour

16 %

15 %

18 %

16 %

2 ou 3 fois par semaine

15 %

21 %

9 %

15 %

Une fois par semaine

9 %

9 %

9 %

9 %

2 ou 3 fois par mois

15 %

16 %

15 %

15 %

Une fois par mois

9 %

11 %

13 %

8 %

Moins d’une fois par mois

30 %

20 %

30 %

30 %

NSP/PR

1 %

1 %

1 %

2 %

NET : Tous les jours

21 %

22 %

22 %

20 %

NET : Toutes les semaines

24 %

30 %

18 %

25 %

NET : Tous les mois

24 %

27 %

29 %

23 %

Total non pondéré

3 090

78

195

2 817

Total pondéré

3 120

89

320

2 712

Pour chacune des trois principales combinaisons consommées au cours d’une même période de 24 heures, les répondants et répondantes devaient indiquer s’ils ont pris les substances en même temps ou l’une après l’autre, ou encore s’ils ont pris la deuxième substance lorsqu’ils ont cessé de ressentir les effets de la première. De façon globale, pour toutes les combinaisons évaluées, la plupart des gens semblent prendre une substance après l’autre, lorsque cela leur convient (52 %) plutôt que de les prendre en même temps (27 %). Dans un peu plus du quart (28 %) des cas, la deuxième substance est prise lorsque les effets de la première se sont estompés.


 

Tableau 11 – Ordre des substances combinées

Figure B2 – Q21/Q24/Q27 : Quand tu as pris ce qui suit : [Paire 1/Paire 2/Paire 3] au cours de la même période de 24 heures, as-tu pris les substances en même temps, ou l’une après l’autre de manière suffisamment rapprochée dans le temps pour que les effets aient pu se chevaucher? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

Échantillon : Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation (pour les combinaisons évaluées)

Colonnes, %

Total

Ensemble

27 %

Une après l’autre, quand ça me convenait

52 %

Une après l’autre, quand je ne ressentais plus l’effet de la substance précédente

28 %

Autre

27 %

Total non pondéré

3 090

Total pondéré

3 120

Les substances le plus souvent prises en même temps ou lorsque cela convient aux gens sont deux substances réglementées (90 %), le cannabis avec d’autres substances réglementées (85 %), l’alcool avec d’autres substances réglementées (86 %) ou le cannabis avec de l’alcool (82 %). Les répondants et répondantes qui attendent que l’effet de la première substance se soit estompé combinent plus souvent des médicaments avec d’autres substances, par exemple de l’alcool avec des opioïdes sur ordonnance (36 %), des médicaments avec d’autres substances réglementées (34 %) et des opioïdes sur ordonnance avec des médicaments en vente libre (31 %).

On a demandé aux répondants et répondantes d’indiquer, à partir d’une liste de 16 raisons possibles, pourquoi ils ont pris deux substances précises au cours d’une même période de 24 heures; le plus souvent, ils ont dit combiner des substances pour les aider à soulager de la douleur (27 %) ou à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (26 %). Ils sont presque aussi nombreux à indiquer vouloir prolonger un « high » (24 %), tandis que 19 % admettent l’avoir fait parce que leurs proches ont consommé ces substances.

 

 

 


 

Graphique 4 – Raisons de combiner des substances

Q22. Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [...] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation (nombre non pondéré : n = 2 011; nombre pondéré : n = 2 066) Raisons de combiner des substances

Total (polyconsommation)

Pour soulager la douleur physique

27%

Pour aider à composer avec des problèmes de santé émotionnelle ou mentale

26%

Pour accroître ou prolonger un « high »  

24%

Par ce que mes proches les avaient consommées 

19%

Pour essayer, expérimenter 

14%

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite

13%

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

12%

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre substance 

10%

Pour réduire ma consommation générale

8%

Parce que j’étais en état de manque

8%

Par plaisir, parce que ça me tentait

7%

Pour soulager un rhume, une grippe, une toux, etc.

7%

Consommation non liée, non intentionnelle 

5%

Pour améliorer mon rendement scolaire ou professionnel 

5%

Pour soulager mes symptômes de sevrage

5%

Raisons médicales, prescription quotidienne

5%

Pour dormir, me reposer, surmonter l’insomnie

5%

Dans un contexte social

4%

Pour imiter l’effet d’une autre substance

4%

Pour le goût

2%

Pour réduire le stress, relaxer

2%

Par habitude

1%

Pour me droguer/me saouler

1%

Aucun risque de chevauchement ou d’effets secondaires

1%

 

Les répondants et répondantes devaient indiquer ce qu’ils cherchaient à ressentir lorsqu’ils ont pris des combinaisons précises de substances; ils pouvaient répondre à partir d’une liste de neuf options possibles, et avaient aussi l’occasion de préciser une autre réponse. La question permettait également des réponses multiples, de sorte que les gens pouvaient fournir jusqu’à trois effets recherchés. Le plus souvent, ils disent avoir consommé pour atténuer leur stress, se détendre ou être tranquilles, une réponse sélectionnée par près de la moitié (49 %) de toutes les personnes s’adonnant à la polyconsommation. Viennent ensuite le soulagement de la douleur physique (35 %) et l’atténuation de l’anxiété (31 %).

Bien que les raisons les plus courantes soient les mêmes dans les trois groupes d’âge, on observe quelques différences intéressantes dans les autres réponses.

Les jeunes de 13 à 17 ans veulent le plus souvent atténuer leur stress, se détendre ou être tranquilles (59 %), ressentir de la joie, de l’euphorie ou la sensation d’être au sommet (53 %), ou encore se sentir plus sociables, moins timides ou plus braves (52 %). Un peu plus de la moitié (51 %) cherchent à atténuer leur anxiété. En outre, bien que cet effet soit moins recherché que les autres, les jeunes de 13 à 17 ans s’adonnant à la polyconsommation sont cinq fois plus susceptibles que la moyenne nationale de dire combiner des substances pour se sentir inclus ou acceptés par les autres (35 %, comparativement à une moyenne nationale de 6 %).

Les raisons les plus courantes invoquées par les jeunes adultes de 18 à 24 ans sont très semblables à celles indiquées par les jeunes, mais à des pourcentages plus faibles. La moitié (53 %) des membres de ce groupe ont combiné des substances pour atténuer leur stress, se détendre ou être tranquilles, 44 %, pour réduire leur anxiété, 41 %, pour ressentir de la joie, de l’euphorie ou la sensation d’être au sommet, et 40 %, pour se sentir plus sociables, moins timides ou plus braves.

Les adultes de 25 ans et plus qui s’adonnent à la polyconsommation combinent le plus souvent des substances pour atténuer leur stress, se détendre ou être tranquilles (48 %), pour soulager des douleurs physiques (36 %) ou pour réduire leur anxiété (29 %).

Tableau 12 – Effet recherché lors de la combinaison de substances, en fonction de l’âge

Figure B3 – Q29a/Q29b/Q29c : Que cherchais-tu à ressentir en consommant chacune des combinaisons que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

Échantillon : Les répondants et répondantes qui s’adonnent à la polyconsommation

Colonnes, %

Total

Âge

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Atténuation du stress, détente, tranquillité

49 %

59 %

53 %

48 %

Soulagement de la douleur physique

35 %

26 %

28 %

36 %

Atténuation de l’anxiété

31 %

51 %

44 %

29 %

Joie, euphorie, sensation d’être au sommet

27 %

53 %

41 %

24 %

État sociable, moins timide, brave

23 %

52 %

40 %

20 %

Atténuation de la dépression, de la tristesse

20 %

33 %

32 %

18 %

État pensif ou créatif

13 %

30 %

22 %

12 %

Concentration, vivacité d’esprit, plus alerte

9 %

17 %

14 %

9 %

Santé, soulagement de symptômes (sans précision et autres)

8 %

3 %

8 %

8 %

Somnolence, repos, soulagement de l’insomnie, etc.

6 %

1 %

3 %

7 %

Sentiment d’inclusion ou d’acceptation par les autres

6 %

35 %

9 %

5 %

Soulagement d’un rhume, de la grippe, de la toux, etc.

5 %

2 %

2 %

5 %

Consommation sans rapport, pas en même temps ou involontaire

3 %

0 %

3 %

3 %

Pour le plaisir, parce que cela me plaît, parce que j’en avais envie, etc. (sans précision)

2 %

0 %

1 %

3 %

Célébration, récompense, occasion spéciale

< 1 %

0 %

0 %

0 %

Pour goûter, apaiser la soif ou apprécier un repas, etc.

3 %

0 %

< 1 %

3 %

Pour découvrir, essayer, expérimenter, etc.

1 %

2 %

0 %

1 %

Soulagement des allergies

2 %

2 %

0 %

2 %

Habitude, rituel quotidien, etc.

1 %

0 %

0 %

1 %

Autre

1 %

0 %

< 1 %

1 %

Pour le « high », pour m’enivrer, etc.

1 %

1 %

1 %

1 %

Plaisir sexuel

< 1 %

0 %

0 %

1 %

Dépendance, soulagement des symptômes de sevrage, état de manque, etc.

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Se sentir normal

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Stabilité mentale ou émotionnelle (sans précision et autres)

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Aucune de ces réponses

2 %

0 %

1 %

2 %

NSP/PR

6 %

1 %

8 %

6 %

Total non pondéré

3 090

78

195

2 817

Total pondéré

3 120

89

320

2 712

 

Circonstances de la consommation de substances

Les répondants et répondantes devaient indiquer dans quelles situations ils se trouvaient lorsqu’ils ont consommé des substances. Ils pouvaient choisir, à partir d’une liste de circonstances possibles, toutes celles qui s’appliquaient à leur situation. Dans l’ensemble, les réponses les plus souvent sélectionnées étaient à la maison (59 %), avec des amis (57 %) et avec des membres de la famille (46 %). Les différences entre les groupes d’âge sont considérables. En effet, les 25 ans et plus sont les plus susceptibles d’avoir consommé des substances lorsqu’ils se trouvaient à la maison (62 %) ou en famille (48 %). Les 18 à 24 ans, en revanche, sont plus susceptibles de consommer avec des amis (74 %) plutôt qu’à la maison (43 %) ou en famille (34 %). Les membres de ce groupe d’âge sont aussi plus enclins à consommer seuls (30 %), lors d’une fête (42 %) ou lorsqu’ils s’ennuient (22 %).

Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation sont beaucoup plus susceptibles de dire consommer lorsqu’elles sont à la maison (66 %) que celles qui prennent seulement une substance à la fois (54 %). Ces dernières sont en revanche beaucoup plus nombreuses que celles qui s’adonnent à la polyconsommation à indiquer consommer avec des membres de leur famille (50 % contre 43 %).


 

Tableau 13 – Situations dans lesquelles les substances sont consommées, en fonction de l’âge et de la polyconsommation

Figure B4 – Q31 : Dans quelles situations te trouvais-tu quand tu as consommé les substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. * Les réponses mentionnées par < 1 % sont masquées.

Échantillon : Les personnes qui consomment des substances, à l’exception de celles sur ordonnance

Colonnes, %

Total

Âge

Polyconsommation, à l’exclusion des combinaisons comprenant de la nicotine

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Poly

Non-poly

Quand j’étais à la maison

59 %

26 %

43 %

62 %

66 %

54 %

Quand j’étais avec des amis

57 %

67 %

74 %

55 %

58 %

56 %

Quand j’étais avec des membres de ma famille

46 %

31 %

34 %

48 %

43 %

50 %

Quand j’étais par moi-même

26 %

11 %

30 %

26 %

35 %

19 %

Quand j’étais à une fête, dans un bar, dans une boîte de nuit ou dans une fête techno (« rave »)

23 %

26 %

42 %

21 %

29 %

19 %

Quand et où je le voulais

14 %

10 %

11 %

15 %

20 %

10 %

Quand je m’ennuyais

14 %

16 %

22 %

13 %

21 %

8 %

Quand j’avais besoin de rester alerte pour l’école ou le travail

4 %

4 %

8 %

3 %

6 %

1 %

Comme prescrit (non précisé)

1 %

0 %

2 %

1 %

3 %

< 1 %

Durant un repas, au restaurant, etc.

1 %

1 %

< 1 %

1 %

1 %

2 %

Au moment de me coucher, pour dormir

1 %

0 %

0 %

1 %

1 %

0 %

Pour des raisons médicales (sans précision et autres)

< 1 %

1 %

< 1 %

1 %

< 1 %

< 1 %

Lorsque je ressens de la douleur

< 1 %

0 %

0 %

1 %

1 %

< 1 %

Tous les jours ou par habitude (sans précision)

< 1 %

0 %

1 %

< 1 %

1 %

< 1 %

Autre

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

NSP/PR

1 %

2 %

2 %

1 %

1 %

1 %

Total non pondéré

7 364

195

448

6 721

3 101

4 170

Total pondéré

7 299

224

684

6 391

3 132

4 081

Les répondants et répondantes devaient indiquer s’ils ont, au cours des 12 derniers mois, ressenti des effets indésirables ou dangereux découlant de leur consommation. Une majorité (61 %) a dit ne rien avoir ressenti de précis, un pourcentage très semblable à celui chez les 13 à 17 ans (56 %) et les 25 ans et plus (63 %).

Les personnes consommant plusieurs substances à la fois sont beaucoup plus nombreuses que celles dont ce n’est pas le cas à avoir ressenti ou vécu au moins au moins l’un des effets à l’étude. En effet, alors que 70 % des gens consommant une seule substance à la fois ont indiqué ne rien avoir ressenti de précis, seuls 46 % de ceux et celles s’adonnant à la polyconsommation peuvent en dire de même.

Tableau 14 – Situations vécues ou émotions ressenties en consommant des substances, en fonction de l’âge et de la polyconsommation

Figure B5 – Q32 : As-tu déjà vécu les situations ou ressenti les émotions suivantes en consommant les substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. * Les réponses mentionnées par < 1 % sont masquées.

Échantillon : Les répondants et répondantes qui consomment des substances 

Colonnes, %

Total

Âge

Polyconsommation, à l’exclusion des combinaisons comprenant de la nicotine

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Poly

Non-poly

Se sentir mal physiquement, par exemple après avoir consommé la substance ou le lendemain (nausées, maux de tête, fatigue)

18 %

15 %

28 %

17 %

26 %

13 %

Être incapable d’arrêter ou de réduire la quantité consommée ou la fréquence de consommation

9 %

10 %

15 %

8 %

14 %

6 %

Devoir mentir ou se sentir coupable à propos de la quantité consommée ou de la fréquence de consommation

8 %

13 %

16 %

7 %

14 %

5 %

Avoir besoin de prendre une ou plusieurs substances le matin pour démarrer la journée ou le soir pour s’endormir

7 %

5 %

13 %

7 %

14 %

3 %

Être incapable de se rappeler ce qui s’est passé la veille

6 %

9 %

12 %

6 %

11 %

3 %

Regretter d’avoir dit ou fait quelque chose sous l’effet de substances

6 %

7 %

10 %

5 %

10 %

3 %

Avoir des sautes d’humeur soudaines, de l’irritabilité, de l’agitation ou des crises de colère

5 %

8 %

9 %

5 %

9 %

3 %

Perdre l’intérêt pour les activités auparavant prisées

5 %

6 %

9 %

4 %

8 %

3 %

S’absenter davantage ou être incapable d’accomplir ses tâches le lendemain (à l’école, au travail, à la maison)

4 %

5 %

10 %

3 %

7 %

2 %

Avoir des difficultés dans ses relations ou avoir tendance à s’isoler

4 %

6 %

6 %

4 %

7 %

2 %

Devoir consommer de plus en plus de substances pour obtenir les mêmes effets

3 %

4 %

6 %

2 %

6 %

1 %

Avoir des proches se montrer préoccupés par sa consommation de substances

3 %

7 %

5 %

2 %

4 %

2 %

Dépenser de l’argent pour acheter des substances plutôt que de se procurer de la nourriture, payer le loyer ou débourser pour des produits de première nécessité

2 %

3 %

4 %

2 %

4 %

1 %

Subir des blessures sous l’effet de substances

1 %

2 %

1 %

1 %

2 %

< 1 %

Consommer un médicament sur ordonnance plus rapidement que prévu

1 %

2 %

2 %

1 %

2 %

1 %

Attirer souvent des ennuis (bagarres, accidents, activités illégales)

1 %

5 %

1 %

1 %

2 %

< 1 %

Rien de précis

61 %

56 %

41 %

63 %

46 %

70 %

Autre

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

NSP/PR

3 %

4 %

3 %

3 %

3 %

3 %

Total non pondéré

8 487

327

507

7 653

3 115

5 279

Total pondéré

8 419

369

767

7 283

3 146

5 187

 


 

Section C : santé mentale et bien-être

L’étude comprenait une variété de questions sur la santé mentale afin de déterminer la prévalence des troubles de santé mentale et les stratégies d’adaptation associées, y compris la consommation de substances et la polyconsommation. La première question de cette section invitait les répondants et répondantes à évaluer leur santé mentale sur une échelle allant d’« excellente » à « mauvaise ».

Les 13 à 17 ans (50 %) et les 25 ans et plus (49 %) sont plus nombreux que les 18 à 24 ans (30 %) à qualifier leur santé mentale d’excellente ou de très bonne. Les 18 à 24 ans (38 %), quant à eux, sont beaucoup plus enclins que les adultes de 25 ans et plus (21 %) à juger avoir une santé mentale passable ou mauvaise.

Tableau 15 – Évaluation de la santé mentale en fonction de l’âge

Figure C1 – Q34 : Comment évaluerais-tu ta santé mentale en général?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Âge

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente

17 %

17 %

10 %

17 %

Très bonne

31 %

33 %

21 %

32 %

Bonne

30 %

33 %

31 %

29 %

Passable

16 %

13 %

26 %

16 %

Mauvaise

6 %

3 %

12 %

5 %

NSP/PR

1 %

1 %

1 %

1 %

NET : Excellente/très bonne

47 %

50 %

30 %

49 %

NET : Passable/mauvaise

22 %

16 %

38 %

21 %

Total non pondéré

10 012

573

617

8 822

Total pondéré

10 012

647

945

8 420

 

En analysant les résultats en fonction des segments de consommation, on observe que les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation sont plus susceptibles de qualifier leur santé mentale de passable ou de mauvaise (32 %), comparativement à celles qui ne consomment pas plusieurs substances à la fois (19 %) ou qui ne consomment pas du tout (16 %). De la même façon, les personnes qui consomment plusieurs substances à la fois (36 %) sont moins nombreuses à juger avoir une excellente ou très bonne santé mentale comparativement à celles qui n’en consomment qu’une seule (52 %) ou aucune (53 %).

 


 

Tableau 16 – Évaluation de la santé mentale en fonction du segment de consommation

Figure C2 – Q34 : Comment évaluerais-tu ta santé mentale en général?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Excellente

17 %

11 %

18 %

22 %

Très bonne

31 %

25 %

34 %

31 %

Bonne

30 %

32 %

29 %

30 %

Passable

16 %

22 %

14 %

12 %

Mauvaise

6 %

10 %

4 %

4 %

NSP/PR

1 %

< 1 %

1 %

1 %

NET : Excellente/très bonne

47 %

36 %

52 %

53 %

NET : Passable/mauvaise

22 %

32 %

19 %

16 %

Total non pondéré

10 012

3 115

5 279

1 525

Total pondéré

10 012

3 146

5 187

1 593

 

Lorsqu’on demande aux répondants et répondantes s’ils ont rencontré des difficultés au travail, à l’école ou dans leur vie quotidienne au cours des 30 derniers jours en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle, près du tiers (31 %) répond par l’affirmative. Les 18 à 24 ans sont les plus nombreux à indiquer que c’est le cas (50 %).

 


 

Tableau 17 – Difficultés rencontrées au cours des 30 derniers jours en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle, en fonction de l’âge

Figure C3 – Q35 : Au cours des 30 derniers jours, as-tu eu des problèmes à l’école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, d’accablement, de manque de motivation, d’anxiété ou de détresse)?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Âge

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Oui

31 %

32 %

50 %

29 %

Non

66 %

64 %

46 %

68 %

NSP/PR

3 %

4 %

4 %

3 %

Total non pondéré

10 012

573

617

8 822

Total pondéré

10 012

647

945

8 420

Les personnes s’adonnant à la polyconsommation sont plus susceptibles d’indiquer avoir eu des difficultés à l’école, au travail ou dans leur quotidien au cours des 30 derniers jours en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle (40 %), comparativement à celles qui ne consomment qu’une seule substance à la fois (27 %) ou qui n’en prennent aucune (26 %).

 

Tableau 18 – Difficultés rencontrées au cours des 30 derniers jours en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle, en fonction du segment de consommation

Figure C4 – Q35 : Au cours des 30 derniers jours, as-tu eu des problèmes à l’école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, d’accablement, de manque de motivation, d’anxiété ou de détresse)?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Oui

31 %

40 %

27 %

26 %

Non

66 %

57 %

70 %

70 %

NSP/PR

3 %

3 %

3 %

4 %

Total non pondéré

10 012

3 115

5 279

1 525

Total pondéré

10 012

3 146

5 187

1 593

Les répondants et répondantes devaient aussi tous indiquer à quelle fréquence ils ont vécu des expériences ou ressenti des problèmes de santé mentale ou émotionnelle en particulier au cours des 30 derniers jours. Les réponses présentées sont seulement celles que les gens ont dit ressentir « tout le temps » ou « la plupart du temps »; une description complète des résultats obtenus pour chaque réponse se trouve dans les tableaux de données en annexe.

Pour tous les sentiments évalués, les 18 à 24 ans sont plus susceptibles que les autres d’affirmer les avoir ressentis la plupart du temps ou tout le temps. Ces résultats sont statistiquement significatifs pour chacun des sentiments présentés comparativement aux 25 ans et plus, ainsi que par rapport aux 13 à 17 ans pour tous les sentiments à l’exception des pleurs et de l’agressivité.

Tableau 19 – Problèmes de santé mentale ou émotionnelle ressentis tout le temps ou la plupart du temps au cours des 30 derniers jours, en fonction de l’âge

Figure C5 – Q36 : Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence as-tu ressenti l’un ou l’autre des problèmes de santé mentale ou émotionnelle suivants, s’il y a lieu? (% des gens qui les ont ressentis tout le temps ou la plupart du temps)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Âge

13 à 17

18 à 24

25 et plus

NET : Au moins un problème tout le temps ou la plupart du temps

39 %

36 %

64 %

36 %

Fatigue fréquente

23 %

19 %

38 %

22 %

Difficulté à dormir

16 %

11 %

21 %

16 %

Accablement, stress

14 %

12 %

33 %

12 %

Perte de motivation ou d’intérêt

12 %

12 %

24 %

10 %

Incapacité à se concentrer

10 %

13 %

26 %

8 %

Égarement ou vide

9 %

8 %

20 %

8 %

Tristesse, malheur

9 %

8 %

18 %

8 %

Frustration ou colère

7 %

8 %

14 %

6 %

Détresse

6 %

6 %

17 %

5 %

Sautes d’humeur

5 %

8 %

14 %

4 %

Panique

4 %

5 %

14 %

3 %

Impulsivité

4 %

8 %

13 %

3 %

Pleurs

3 %

5 %

9 %

3 %

Agressivité

2 %

4 %

7 %

2 %

Total non pondéré

10 012

573

617

8 822

Total pondéré

10 012

647

945

8 420

 


 

Comparativement aux répondants et répondantes qui ne consomment qu’une seule substance à la fois ou à ceux qui ne consomment pas, ceux qui s’adonnent à la polyconsommation sont beaucoup plus susceptibles d’indiquer avoir ressenti l’un de ces sentiments tout le temps ou la plupart du temps (52 %, contre 34 % et 31 %, respectivement).

 

Tableau 20 – Problèmes de santé mentale ou émotionnelle ressentis tout le temps ou la plupart du temps au cours des 30 derniers jours, en fonction du segment de consommation

Figure C6 – Q36 : Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence as-tu ressenti l’un ou l’autre des problèmes de santé mentale ou émotionnelle suivants, s’il y a lieu? (% des gens qui les ont ressentis tout le temps ou la plupart du temps)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

NET : Au moins un problème tout le temps ou la plupart du temps

39 %

52 %

34 %

31 %

Fatigue fréquente

23 %

31 %

21 %

17 %

Difficulté à dormir

16 %

23 %

14 %

12 %

Accablement, stress

14 %

20 %

11 %

11 %

Perte de motivation ou d’intérêt

12 %

17 %

9 %

10 %

Incapacité à se concentrer

10 %

13 %

7 %

9 %

Égarement ou vide

9 %

14 %

6 %

7 %

Tristesse, malheur

9 %

12 %

7 %

7 %

Frustration ou colère

7 %

9 %

5 %

6 %

Détresse

6 %

9 %

5 %

6 %

Sautes d’humeur

5 %

7 %

3 %

5 %

Panique

4 %

7 %

3 %

5 %

Impulsivité

4 %

7 %

3 %

3 %

Pleurs

3 %

4 %

3 %

3 %

Agressivité

2 %

3 %

2 %

2 %

Total non pondéré

10 012

3 115

5 187

1 525

Total pondéré

10 012

3 146

5 279

1 593

 

 

Les troubles de santé mentale les plus souvent signalés sont le trouble anxieux (17 %), la dépression (16 %) et le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (9 %). Les 18 à 24 ans sont les plus susceptibles d’indiquer souffrir de l’un de ces troubles.


 

Tableau 21 – Troubles de santé mentale, en fonction de l’âge

Figure C7 – Q37 : Souffres-tu de l’un ou l’autre des troubles de santé mentale suivants? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. * Les réponses mentionnées par < 1 % sont masquées.

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Âge

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Trouble anxieux

17 %

16 %

26 %

16 %

Dépression

16 %

8 %

21 %

16 %

Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH)

9 %

13 %

17 %

7 %

Trouble de stress post-traumatique (TSPT)

6 %

3 %

6 %

6 %

Trouble alimentaire

3 %

3 %

8 %

2 %

Trouble de la personnalité

2 %

1 %

3 %

1 %

Trouble bipolaire

2 %

1 %

2 %

2 %

Trouble oppositionnel avec provocation (TOP)

1 %

3 %

1 %

1 %

Trouble du spectre de l’autisme

1 %

1 %

1 %

< 1 %

Autre (veuillez préciser)

1 %

1 %

< 1 %

1 %

Aucune de ces réponses

62 %

64 %

47 %

64 %

NSP/PR

6 %

7 %

9 %

6 %

Total non pondéré

10 012

573

617

8 822

Total pondéré

10 012

647

945

8 420

Pour les huit troubles de santé mentale les plus mentionnés, allant du trouble anxieux au trouble bipolaire, les répondants et répondantes s’adonnant à la polyconsommation sont beaucoup plus nombreux que ceux qui ne consomment qu’une seule substance à la fois ou qui ne consomment pas d’indiquer en souffrir. Le taux de prévalence des trois troubles de santé mentale les plus mentionnés chez les personnes s’adonnant à la polyconsommation se situe à 31 % pour la dépression, à 29 % pour les troubles anxieux et à 16 % pour le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité.

Tableau 22 – Troubles de santé mentale en fonction du segment de consommation

Figure C8 – Q37 : Souffres-tu de l’un ou l’autre des troubles de santé mentale suivants? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. * Les réponses mentionnées par < 1 % sont masquées.

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Trouble anxieux

17 %

29 %

12 %

7 %

Dépression

16 %

31 %

10 %

7 %

Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH)

9 %

16 %

6 %

5 %

Trouble de stress post-traumatique (TSPT)

6 %

10 %

4 %

3 %

Autre (veuillez préciser)

1 %

2 %

1 %

1 %

Trouble alimentaire

3 %

5 %

2 %

2 %

Trouble de la personnalité

2 %

3 %

1 %

< 1 %

Trouble bipolaire

2 %

3 %

1 %

1 %

Trouble oppositionnel avec provocation (TOP)

1 %

2 %

< 1 %

< 1 %

Trouble du spectre de l’autisme

1 %

1 %

< 1 %

< 1 %

Aucune de ces réponses

62 %

42 %

70 %

76 %

NSP/PR

6 %

5 %

6 %

8 %

Total non pondéré

10 012

3 115

5 279

1 525

Total pondéré

10 012

3 146

5 187

1 593

 

Dans l’ensemble, près des trois quarts (72 %) des répondants et répondantes ayant indiqué souffrir d’un trouble de la santé mentale ont reçu un diagnostic à cet égard.

 

Tableau 23 – Diagnostic de trouble de santé mentale, en fonction de l’âge

Figure C9 – Q38 : As-tu reçu un diagnostic de la part d’un professionnel de la santé pour l’un de ces troubles de santé mentale?

Échantillon : Les répondants et répondantes qui ont indiqué souffrir d’un trouble de santé mentale

Colonnes, %

Total

Âge

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Oui

72 %

80 %

69 %

72 %

Non

26 %

18 %

27 %

26 %

NSP/PR

2 %

2 %

4 %

2 %

Total non pondéré

3 062

163

279

2 620

Total pondéré

3 188

188

413

2 587

Les répondants et répondantes qui s’adonnent à la polyconsommation sont non seulement plus susceptibles d’indiquer souffrir d’un trouble de santé mentale, ils sont aussi beaucoup plus nombreux à avoir reçu un diagnostic à cet égard de la part d’un professionnel en santé mentale, 80 % d’entre eux affirmant que c’est le cas (comparativement à 66 % chez ceux qui ne s’adonnent pas à la polyconsommation et à 60 % chez ceux qui ne consomment pas du tout).


 

Tableau 24 – Diagnostic de trouble de santé mentale, en fonction du segment de consommation

Figure C10 – Q38 : As-tu reçu un diagnostic de la part d’un professionnel de la santé pour l’un de ces troubles de santé mentale?

Échantillon : Les répondants et répondantes qui ont indiqué souffrir d’un trouble de santé mentale

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Oui

72 %

80 %

66 %

60 %

Non

26 %

19 %

32 %

35 %

NSP/PR

2 %

1 %

2 %

5 %

Total non pondéré

3 062

1 566

1 223

246

Total pondéré

3 188

1 649

1 249

261

Les données ci-dessus démontrent qu’il existe un lien entre la consommation d’une ou de plusieurs substances et les troubles de santé mentale, et que la santé mentale varie en fonction de l’âge. En revanche, il n’y a pas de réelle corrélation entre le fait de souffrir d’un trouble de santé mentale et la probabilité d’avoir fait usage d’au moins l’une des 15 substances à l’étude au cours des 12 derniers mois, tous les groupes ayant fortement tendance à avoir consommé au moins l’une d’entre elles. Il semble toutefois y avoir un lien entre l’étendue des problèmes de santé mentale et le nombre total de substances consommées au cours des 12 derniers mois.

Les personnes ayant qualifié leur santé mentale de passable ou de mauvaise sont plus susceptibles de dire avoir consommé l’une ou l’autre des substances à l’étude, à l’exception de l’alcool (68 %, contre 71 % ou 72 % chez celles ayant jugé leur santé mentale plus favorablement) et des médicaments en vente libre (56 %, soit le même pourcentage que chez les gens dont la santé mentale est bonne). 

Tableau 25 – Taux de consommation de substances en fonction de la santé mentale

Figure C11 – Q7 : Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Santé mentale

Total

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

Alcool

70 %

71 %

72 %

68 %

Médicament en vente libre

52 %

48 %

56 %

56 %

Cannabis

31 %

23 %

34 %

44 %

Nicotine, sous toute forme

17 %

12 %

19 %

25 %

Antidépresseurs

12 %

4 %

13 %

27 %

Sédatifs ou somnifères

11 %

7 %

12 %

19 %

Anxiolytiques

10 %

4 %

12 %

21 %

Hallucinogènes

7 %

5 %

7 %

10 %

Stimulants

6 %

2 %

7 %

12 %

Opioïdes

4 %

4 %

4 %

6 %

Cocaïne

2 %

1 %

2 %

3 %

MDMA ou ecstasy

2 %

1 %

2 %

2 %

Sels de bain

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 10 %

Substances inhalées

< 1 %

< 1 %

< 1 %

1 %

Méthamphétamines

< 1 %

< 1 %

< 1 %

1 %

Aucune de ces réponses

13 %

15 %

11 %

10 %

NSP/PR

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

Total non pondéré

4 999

2 743

1 328

900

Total pondéré

4 999

2 492

1 463

1 017

Nombre moyen de substances consommées

2,2

1,8

2,4

3,0

 

 

Les répondants et répondantes ayant reçu un diagnostic de trouble de santé mentale sont plus susceptibles de s’adonner à la polyconsommation que ceux dont ce n’est pas le cas (68 % contre 45 %). La plus forte prévalence de polyconsommation en fonction du problème de santé mentale se retrouve chez les gens ayant reçu un diagnostic de trouble de la personnalité (75 %), de dépression (73 %) ou de trouble bipolaire (70 %).

 

Les personnes ayant qualifié leur santé mentale de passable ou de mauvaise sont plus susceptibles d’avoir déjà consommé l’une des combinaisons de substances à l’étude, comparativement à celles dont la santé mentale est bonne, très bonne ou excellente. Le nombre moyen de combinaisons de substances consommées est aussi plus élevé au sein de ce groupe (2,9) que chez les personnes dont la santé mentale est bonne (1,9) ou encore très bonne ou excellente (1,2).


 

Tableau 26 – Taux de polyconsommation en fonction de la santé mentale

Figure C12 – Q12a à Q17b : Quand tu as consommé [substance] au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures? [Seules les combinaisons possibles selon les substances consommées au cours des 12 derniers mois ont été incluses.]

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Total

Santé mentale

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

NET : Toute combinaison de substances

40 %

31 %

47 %

55 %

Cannabis + alcool

18 %

14 %

23 %

24 %

Alcool + médicament

14 %

6 %

17 %

26 %

Alcool + EVL

13 %

10 %

14 %

16 %

Alcool + nicotine

13 %

9 %

15 %

18 %

Médicament + EVL

10 %

4 %

12 %

21 %

Cannabis + médicament

8 %

3 %

9 %

19 %

Cannabis + nicotine

8 %

5 %

8 %

14 %

Cannabis + EVL

6 %

4 %

7 %

12 %

Médicament + nicotine

5 %

1 %

5 %

12 %

Alcool + autre substance réglementée

3 %

2 %

4 %

6 %

Autre substance réglementée + nicotine

3 %

2 %

3 %

6 %

Deux médicaments

3 %

1 %

3 %

6 %

Cannabis + autre substance réglementée

2 %

2 %

2 %

3 %

Opioïdes prescrits + EVL

1 %

1 %

1 %

2 %

Médicament + autre substance réglementée

1 %

< 1 %

2 %

3 %

Médicament + opioïdes prescrits

1 %

1 %

1 %

2 %

Autre substance réglementée + EVL

1 %

< 1 %

1 %

1 %

Cannabis + opioïdes prescrits

1 %

< 1 %

1 %

2 %

Deux substances réglementées

1 %

1 %

< 1 %

1 %

Alcool + opioïdes prescrits

1 %

1 %

< 1 %

1 %

Opioïdes prescrits + nicotine

1 %

< 1 %

< 1 %

1 %

Alcool + opioïdes non prescrits

< 1 %

< 1 %

< 1 %

1 %

Autre substance réglementée + opioïdes prescrits

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

Opioïdes non prescrits + nicotine

< 1 %

< 1 %

0 %

< 1 %

Autre substance réglementée + opioïdes non prescrits

< 1 %

< 1 %

0 %

< 1 %

Opioïdes prescrits + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Médicament + opioïdes non prescrits

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

Opioïdes non prescrits + EVL

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

Cannabis + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

0 %

0 %

Total non pondéré

4 999

2 743

1 328

900

Total pondéré

4 999

2 492

1 463

1 017

Nombre moyen de combinaisons

1,8

1,2

1,9

2,9

 

Les gens faisant usage de substances indiquent le plus souvent consommer lorsqu’ils se trouvent à la maison (59 %), avec des amis (57 %) ou en famille (46 %). Ceux et celles ayant qualifié leur santé mentale de passable ou de mauvaise sont plus susceptibles de faire usage de substances à la maison (67 %, contre 59 %), lorsqu’ils sont seuls (41 %, contre 26 % dans l’ensemble) et lorsqu’ils s’ennuient (22 %, contre 14 % dans l’ensemble).

Tableau 27 – Situations dans lesquelles les substances sont consommées, en fonction de la santé mentale

Figure C13 – Q31 : Dans quelles situations te trouvais-tu quand tu as consommé les substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. * Les réponses mentionnées par < 1 % sont masquées.

Échantillon : Les personnes qui consomment des substances, à l’exception de celles sur ordonnance

Colonnes, %

Total

Santé mentale

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

Quand j’étais à la maison

59 %

56 %

58 %

67 %

Quand j’étais avec des amis

57 %

57 %

60 %

54 %

Quand j’étais avec des membres de ma famille

46 %

49 %

47 %

40 %

Quand j’étais par moi-même

26 %

19 %

26 %

41 %

Quand j’étais à une fête, dans un bar, dans une boîte de nuit ou dans une fête techno (« rave »)

23 %

21 %

25 %

25 %

Quand et où je le voulais

14 %

13 %

14 %

17 %

Quand je m’ennuyais

14 %

8 %

15 %

22 %

Quand j’avais besoin de rester alerte pour l’école ou le travail

4 %

2 %

4 %

6 %

Comme prescrit (non précisé)

1 %

1 %

2 %

2 %

Durant un repas, au restaurant, etc.

1 %

2 %

1 %

1 %

Au moment de me coucher, pour dormir

1 %

1 %

1 %

1 %

Autre

1 %

1 %

1 %

1 %

NSP/PR

1 %

1 %

1 %

2 %

Total non pondéré

7 364

3 646

2 132

1 553

Total pondéré

7 299

3 409

2 178

1 677

Les répondants et répondantes ayant qualifié leur santé mentale de passable ou de mauvaise sont beaucoup plus nombreux à indiquer avoir déjà ressenti des effets indésirables ou dangereux associés à leur consommation, allant de se sentir mal physiquement (25 %, contre 13 % chez ceux jugeant leur santé mentale excellente ou très bonne) jusqu’à se retrouver fréquemment dans des bagarres (1 %, contre moins de 1 % chez ceux jugeant leur santé mentale excellente ou très bonne).

Tableau 28 – Situations vécues ou émotions ressenties en consommant des substances, en fonction de la santé mentale

Figure C14 – Q32 : As-tu déjà vécu les situations ou ressenti les émotions suivantes en consommant les substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. * Les réponses mentionnées par < 1 % sont masquées.

Échantillon : Les répondants et répondantes qui consomment des substances

Colonnes, %

Total

Santé mentale

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

Se sentir mal physiquement, par exemple après avoir consommé la substance ou le lendemain (nausées, maux de tête, fatigue)

18 %

13 %

20 %

25 %

Être incapable d’arrêter ou de réduire la quantité consommée ou la fréquence de consommation

9 %

6 %

10 %

15 %

Devoir mentir ou se sentir coupable à propos de la quantité consommée ou de la fréquence de consommation

8 %

5 %

9 %

14 %

Avoir besoin de prendre une ou plusieurs substances le matin pour démarrer la journée ou le soir pour s’endormir

7 %

4 %

8 %

13 %

Être incapable de se rappeler ce qui s’est passé la veille

6 %

4 %

7 %

10 %

Regretter d’avoir dit ou fait quelque chose sous l’effet de substances

6 %

3 %

6 %

10 %

Avoir des sautes d’humeur soudaines, de l’irritabilité, de l’agitation ou des crises de colère

5 %

2 %

5 %

12 %

Perdre l’intérêt pour les activités auparavant prisées

5 %

2 %

4 %

11 %

S’absenter davantage ou être incapable d’accomplir ses tâches le lendemain (à l’école, au travail, à la maison)

4 %

2 %

4 %

8 %

Avoir des difficultés dans ses relations ou avoir tendance à s’isoler

4 %

2 %

3 %

10 %

Devoir consommer de plus en plus de substances pour obtenir les mêmes effets

3 %

1 %

3 %

6 %

Avoir des proches se montrer préoccupés par sa consommation de substances

3 %

2 %

2 %

5 %

Dépenser de l’argent pour acheter des substances plutôt que de se procurer de la nourriture, payer le loyer ou débourser pour des produits de première nécessité

2 %

1 %

2 %

4 %

Subir des blessures sous l’effet de substances

1 %

< 1 %

1 %

2 %

Consommer un médicament sur ordonnance plus rapidement que prévu

1 %

< 1 %

1 %

3 %

Attirer souvent des ennuis (bagarres, accidents, activités illégales)

1 %

< 1 %

1 %

1 %

Rien de précis

61 %

70 %

58 %

47 %

Autre

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

NSP/PR

3 %

4 %

3 %

2 %

Total non pondéré

8 487

4 155

2 456

1 832

Total pondéré

8 419

3 893

2 514

1 965


 

Section D : stratégies pour faire face aux problèmes de santé mentale et de consommation

Cette section se penche sur la façon dont les répondants et répondantes font face à leurs troubles de santé mentale ou à leurs problèmes de consommation. Lorsqu’on leur demande s’il leur est déjà arrivé de faire usage de substances pour composer avec leurs problèmes de santé mentale ou émotionnelle, la majorité (59 %) des gens indiquent ne l’avoir jamais fait, mais plus du tiers (38 %) répond par l’affirmative, dont une personne sur dix (11 %) qui le fait souvent ou toujours. Les répondants et répondantes de 18 à 24 ans (46 %) et ceux ayant qualifié leur santé mentale de passable ou de mauvaise (62 %) sont plus nombreux à indiquer avoir consommé une substance pour faire face à leurs problèmes. En effet, les membres de ce dernier groupe sont plus de deux fois plus nombreux (24 %) qu’au sein de la moyenne nationale à agir souvent ou toujours de cette façon.

 

Tableau 29 – Consommation de substances pour composer avec des problèmes de santé mentale ou émotionnelle, en fonction de l’âge et de la santé mentale

Figure D1 – Q39 : S’il y a lieu, à quelle fréquence as-tu consommé une substance pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Âge

Santé mentale

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

Toujours

5 %

4 %

6 %

5 %

2 %

5 %

10 %

Souvent

6 %

4 %

8 %

6 %

2 %

7 %

14 %

Parfois

11 %

8 %

18 %

11 %

5 %

14 %

21 %

Rarement

14 %

7 %

12 %

14 %

11 %

16 %

16 %

Une fois seulement

2 %

2 %

2 %

2 %

2 %

2 %

2 %

Jamais

59 %

72 %

51 %

60 %

76 %

53 %

34 %

NSP/PR

3 %

2 %

3 %

3 %

2 %

3 %

4 %

Total non pondéré

10 012

573

617

8 822

4 980

2 896

2 073

Total pondéré

10 012

647

945

8 420

4 735

2 986

2 226

Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation sont aussi beaucoup plus susceptibles (64 %) que celles qui ne consomment qu’une seule substance à la fois (31 %) ou qui ne consomment pas du tout (12 %) d’indiquer avoir déjà fait usage de substances pour composer avec leurs problèmes de santé mentale ou émotionnelle.

Il convient de noter que cette question a été posée à la totalité des répondants et répondantes, puisqu’elle vise à savoir s’il leur est déjà arrivé de recourir à une substance comme mécanisme d’adaptation. Le segment ne consommant aucune substance est composé de gens qui n’ont rien consommé au cours des 12 derniers mois, mais leurs réponses démontrent que certains d’entre eux ont déjà, au cours de leur vie, fait usage de substances pour composer avec leurs problèmes.

Tableau 30 – Consommation de substances pour composer avec des problèmes de santé mentale ou émotionnelle, en fonction du segment de consommation

Figure D2 – Q39 : S’il y a lieu, à quelle fréquence as-tu consommé une substance pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Toujours

5 %

11 %

3 %

1 %

Souvent

6 %

13 %

3 %

1 %

Parfois

11 %

21 %

8 %

3 %

Rarement

14 %

17 %

14 %

4 %

Une fois seulement

2 %

2 %

2 %

2 %

Jamais

59 %

33 %

67 %

86 %

NSP/PR

3 %

3 %

2 %

2 %

Total non pondéré

10 012

3 146

5 187

1 525

Total pondéré

10 012

3 115

5 279

1 593

Chez les répondants et répondantes ayant déjà fait usage de substances pour composer avec leurs problèmes de santé mentale, la tendance à l’avoir fait précisément au cours des 30 derniers jours est élevée. En effet, les deux tiers (67 %) de ceux ayant déjà agi de cette façon l’ont fait au cours des 30 derniers jours.

Les gens qui ont déjà fait usage de substances pour faire face à leurs problèmes et qui ont qualifié leur santé mentale de passable ou de mauvaise sont beaucoup plus susceptibles que les autres d’avoir consommé pour de telles raisons précisément au cours des 30 derniers jours. La vaste majorité (80 %) de ce segment l’a fait au cours du dernier mois, alors que c’est le cas de 68 % de ceux ayant une bonne santé mentale et de 50 % de ceux ayant une très bonne ou une excellente santé mentale.

 


 

Tableau 31 – Fréquence de la consommation de substances pour composer avec des problèmes de santé mentale ou émotionnelle, en fonction de l’âge et de la santé mentale

Figure D3 – Q40 : S’il y a lieu, à quelle fréquence penses-tu avoir consommé une ou plusieurs substances pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle au cours des 30 derniers jours?

Échantillon : Les répondants et répondantes qui ont déjà fait usage de substances pour composer avec des problèmes de santé mentale ou émotionnelle

 

Colonnes, %

Total

Âge

Santé mentale

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

Toujours

15 %

17 %

15 %

15 %

12 %

12 %

21 %

Souvent

11 %

13 %

14 %

10 %

7 %

10 %

15 %

Parfois

18 %

21 %

23 %

17 %

11 %

19 %

23 %

Rarement

18 %

22 %

18 %

17 %

15 %

21 %

17 %

Une fois seulement

5 %

8 %

7 %

5 %

6 %

6 %

4 %

Jamais

32 %

17 %

20 %

4 %

49 %

31 %

19 %

NSP/PR

1 %

3 %

1 %

1 %

1 %

1 %

2 %

Total non pondéré

3 655

144

283

3 228

1 108

1 252

1 278

Total pondéré

3 790

168

439

3 184

1 082

1 308

1 382

Les personnes s’adonnant à la polyconsommation et qui ont déjà fait usage de substances pour composer avec leurs problèmes sont beaucoup plus susceptibles de l’avoir fait au cours des 30 derniers jours (75 %, comparativement à 58 % et à 52 % chez celles qui ne consomment qu’une seule substance à la fois ou qui ne consomment pas du tout, respectivement). Elles indiquent aussi consommer pour faire face à leur problème plus souvent que les membres des autres segments, 20 % d’entre elles le faisant toujours, comparativement à 11 % chez celles qui ne consomment qu’une substance à la fois et à 5 % chez celles qui ne consomment pas du tout.

Tableau 32 – Fréquence de la consommation de substances pour composer avec des problèmes de santé mentale ou émotionnelle, en fonction du segment de consommation

Figure D4 – Q40 : S’il y a lieu, à quelle fréquence penses-tu avoir consommé une ou plusieurs substances pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle au cours des 30 derniers jours?

Échantillon : Les répondants et répondantes qui ont déjà fait usage de substances pour composer avec des problèmes de santé mentale ou émotionnelle

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Toujours

15 %

20 %

11 %

5 %

Souvent

11 %

14 %

7 %

4 %

Parfois

18 %

21 %

14 %

15 %

Rarement

18 %

17 %

19 %

19 %

Une fois seulement

5 %

4 %

7 %

8 %

Jamais

32 %

24 %

41 %

44 %

NSP/PR

1 %

1 %

1 %

4 %

Total non pondéré

3 655

1 897

1 551

179

Total pondéré

3 790

2 002

1 571

187

Les répondants et répondantes devaient aussi indiquer les autres mesures qu’ils prennent pour les aider à composer avec leurs problèmes de santé mentale ou émotionnelle. Les cinq mesures les plus souvent sélectionnées sont liées à la famille et aux amis (45 %), à l’activité physique (41 %), à la lecture ou à l’écoute de livres (35 %), à la télévision ou aux jeux vidéo (33 %) ou encore à une saine alimentation (28 %).  Les personnes ayant évalué leur santé mentale de façon plus défavorable ont davantage tendance à regarder la télévision ou à jouer à des jeux vidéo (50 %), tandis que celles ayant qualifié leur santé mentale de très bonne ou d’excellente sont plus enclines à indiquer ne rien faire (23 %) pour composer avec leurs problèmes.

Tableau 33 – Autres mesures pour composer avec des problèmes de santé mentale ou émotionnelle, en fonction de l’âge et de la santé mentale

Figure D5 – Q41 : Quelles mesures prends-tu pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle, s’il y a lieu? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Âge

Santé mentale

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

Passer du temps avec des proches

45 %

45 %

51 %

44 %

44 %

49 %

41 %

Faire de l’activité physique

41 %

38 %

39 %

41 %

42 %

43 %

37 %

Lire ou écouter des livres

35 %

23 %

30 %

36 %

34 %

35 %

37 %

Passer beaucoup de temps à regarder des vidéos/la télévision ou à jouer à des jeux vidéo

33 %

40 %

43 %

32 %

24 %

37 %

50 %

Manger sainement

28 %

18 %

25 %

29 %

29 %

30 %

23 %

Pratiquer un passe-temps créatif

27 %

25 %

31 %

27 %

25 %

29 %

30 %

Cuisiner

24 %

16 %

21 %

25 %

23 %

27 %

24 %

Manger de la malbouffe

22 %

22 %

26 %

21 %

13 %

25 %

35 %

Passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux

16 %

22 %

28 %

14 %

9 %

18 %

28 %

Pratiquer la méditation ou le yoga

15 %

6 %

11 %

16 %

14 %

16 %

15 %

Aller magasiner

15 %

12 %

19 %

15 %

11 %

19 %

18 %

Rien

15 %

12 %

7 %

16 %

23 %

9 %

6 %

Faire appel à du counseling

12 %

11 %

15 %

12 %

7 %

14 %

22 %

Faire du bénévolat

11 %

5 %

7 %

11 %

12 %

11 %

8 %

Tenir un journal

10 %

12 %

18 %

9 %

8 %

11 %

14 %

Aller au spa ou dans un centre de bien-être

7 %

3 %

5 %

8 %

7 %

9 %

7 %

Autre

7 %

6 %

6 %

7 %

7 %

8 %

8 %

Utiliser des guides et des applications de croissance personnelle

6 %

5 %

6 %

7 %

5 %

7 %

9 %

Participer à un programme parascolaire

1 %

10 %

2 %

1 %

1 %

2 %

1 %

Utiliser un outil de suivi de la consommation de substances (p. ex., une application)

1 %

1 %

2 %

1 %

1 %

1 %

2 %

NSP/PR

2 %

2 %

3 %

2 %

2 %

2 %

1 %

Total non pondéré

10 012

573

617

8 822

4 980

2 896

2 073

Total pondéré

10 012

647

945

8 420

4 735

2 986

2 226

Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation sont plus susceptibles d’indiquer faire appel à l’une ou l’autre des stratégies présentées, tandis que celles qui ne consomment qu’une substance à la fois ou qui ne consomment pas du tout sont plus enclines à ne rien faire. Les trois mesures les plus souvent sélectionnées au sein de l’ensemble des répondants et répondantes sont liées aux amis et à la famille (45 %), à l’activité physique (41 %) et à la lecture ou à l’écoute de livres (35 %). Ces pourcentages grimpent à 50 %, à 44 % et à 41 %, respectivement, chez les personnes s’adonnant à la polyconsommation.

Tableau 34 – Autres mesures pour composer avec des problèmes de santé mentale ou émotionnelle, en fonction du segment de consommation

Figure D6 – Q41 : Quelles mesures prends-tu pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle, s’il y a lieu? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Passer du temps avec des proches

45 %

50 %

44 %

36 %

Faire de l’activité physique (pratiquer un sport, s’entraîner, faire du yoga)

41 %

44 %

42 %

32 %

Lire ou écouter des livres

35 %

41 %

34 %

26 %

Passer beaucoup de temps à regarder des vidéos/la télévision ou à jouer à des jeux vidéo

33 %

41 %

31 %

27 %

Manger sainement

28 %

33 %

27 %

23 %

Pratiquer un passe-temps créatif (réaliser des projets artistiques, jouer d’un instrument, faire du bricolage)

27 %

32 %

26 %

22 %

Cuisiner

24 %

29 %

23 %

19 %

Manger de la malbouffe

22 %

27 %

20 %

16 %

Passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux

16 %

21 %

14 %

13 %

Pratiquer la méditation ou le yoga

15 %

18 %

14 %

10 %

Aller magasiner

15 %

17 %

14 %

13 %

Rien

15 %

9 %

17 %

20 %

Faire appel à du counseling

12 %

20 %

10 %

6 %

Faire du bénévolat

11 %

12 %

10 %

9 %

Tenir un journal

10 %

13 %

9 %

9 %

Aller au spa ou dans un centre de bien-être

7 %

10 %

7 %

4 %

Utiliser des guides et des applications de croissance personnelle

6 %

9 %

5 %

4 %

Participer à un programme parascolaire

1 %

2 %

1 %

2 %

Utiliser un outil de suivi de la consommation de substances (p. ex., une application)

1 %

2 %

1 %

1 %

Autre

7 %

7 %

7 %

7 %

NSP/PR

2 %

2 %

2 %

3 %

Total non pondéré

10 012

3 115

5 279

1 525

Total pondéré

10 012

3 146

5 187

1 593

 

Les répondants et répondantes devaient aussi indiquer s’ils ont reçu du soutien en santé mentale ou en toxicomanie (dépendance) au cours des 12 derniers mois. Le soutien en santé mentale est plus populaire (16 %) que les ressources en toxicomanie (dépendance) (1 %) ou que la combinaison des deux (2 %). Les 18 à 24 ans ayant qualifié leur santé mentale de mauvaise sont les plus susceptibles d’indiquer avoir cherché du soutien en santé mentale, mais, dans tous les segments, une majorité n’a fait appel à aucune de ces ressources.

 

Tableau 35 – Soutien reçu en santé mentale ou en toxicomanie (dépendance), en fonction de l’âge et de la santé mentale

Figure D7 – Q48 : Au cours des 12 derniers mois, as-tu reçu du soutien en santé mentale ou toxicomanie?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Âge

Santé mentale

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/

mauvaise

Oui, en santé mentale seulement

16 %

16 %

24 %

15 %

7 %

17 %

33 %

Oui, en toxicomanie seulement

1 %

1 %

3 %

1 %

1 %

2 %

2 %

Oui, en santé mentale et en toxicomanie

2 %

3 %

4 %

2 %

1 %

3 %

4 %

Non

79 %

78 %

65 %

81 %

91 %

77 %

59 %

NSP/PR

1 %

2 %

3 %

1 %

1 %

1 %

2 %

Total non pondéré

10 012

573

617

8 822

4 980

2 896

2 073

Total pondéré

10 012

647

945

8 420

4 735

2 986

2 226

Les personnes s’adonnant à la polyconsommation sont plus susceptibles d’avoir cherché du soutien en santé mentale (26 %) que celles qui ne consomment qu’une seule substance à la fois (12 %) ou qui ne consomment pas du tout (8 %). Elles sont aussi un peu plus enclines à avoir fait appel à du soutien en toxicomanie (dépendance) (3 %) que les membres des deux autres segments (1 % et moins de 1 %, respectivement).

 

Tableau 36 – Soutien reçu en santé mentale ou en toxicomanie (dépendance), en fonction du segment de consommation

Figure D8 – Q48 : Au cours des 12 derniers mois, as-tu reçu du soutien en santé mentale ou toxicomanie?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Oui, en santé mentale seulement

16 %

26 %

12 %

8 %

Oui, en toxicomanie seulement

1 %

3 %

1 %

0 %

Oui, en santé mentale et en toxicomanie

2 %

4 %

1 %

2 %

Non

79 %

66 %

85 %

87 %

NSP/PR

1 %

1 %

1 %

3 %

Total non pondéré

10 012

3 115

5 279

1 525

Total pondéré

10 012

3 146

5 187

1 593

Lorsqu’on demande aux répondants et répondantes s’ils sauraient où trouver des services de soutien en santé mentale ou en toxicomanie (dépendance) s’ils en avaient besoin, un peu moins de la moitié (44 %) indiquent qu’ils seraient en mesure de trouver de l’information pour ces deux problèmes. Très peu disent qu’ils sauraient uniquement où trouver des ressources en toxicomanie (dépendance) (1 %), tandis qu’ils sont plus nombreux à savoir uniquement où trouver des ressources en santé mentale (12 %).

 


 

Tableau 37 – Connaissance des sources de soutien, en fonction de l’âge et de la santé mentale

Figure D9 – Q49 : Saurais-tu où trouver des services de soutien en santé mentale et en toxicomanie si tu en avais besoin?

Échantillon : Les répondants et répondantes qui n’ont pas reçu de soutien en santé mentale et en toxicomanie au cours des 12 derniers mois

Colonnes, %

Total

Âge

Santé mentale

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/ mauvaise

Oui, mais en santé mentale seulement

12 %

14 %

17 %

11 %

8 %

13 %

18 %

Oui, mais en toxicomanie seulement

1 %

1 %

3 %

1 %

1 %

1 %

2 %

Oui, en santé mentale et en toxicomanie

44 %

29 %

35 %

46 %

46 %

44 %

40 %

Je ne saurais dire (je devrais me renseigner ou faire des recherches)

27 %

31 %

22 %

27 %

30 %

25 %

22 %

Non

14 %

21 %

20 %

13 %

13 %

15 %

15 %

NSP/PR

2 %

3 %

3 %

2 %

2 %

2 %

2 %

Total non pondéré

9 822

556

593

8 673

4 950

2 817

1 994

Total pondéré

9 800

629

904

8 267

4 698

2 906

2 133

Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation sont plus susceptibles de savoir où trouver du soutien en santé mentale et en toxicomanie (dépendance) (56 %) au besoin, comparativement à celles qui ne consomment pas du tout (27 %).

 

Tableau 38 – Connaissance des sources de soutien, en fonction du segment de consommation

Figure D10 – Q49 : Saurais-tu où trouver des services de soutien en santé mentale et en toxicomanie si tu en avais besoin?

Échantillon : Les répondants et répondantes qui n’ont jamais reçu de soutien en santé mentale et en toxicomanie

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Oui, mais en santé mentale seulement

12 %

12 %

12 %

12 %

Oui, mais en toxicomanie seulement

1 %

2 %

1 %

0 %

Oui, en santé mentale et en toxicomanie

44 %

56 %

42 %

27 %

Je ne saurais dire (je devrais me renseigner ou faire des recherches)

27 %

19 %

30 %

29 %

Non

14 %

10 %

13 %

28 %

NSP/PR

2 %

1 %

2 %

5 %

Total non pondéré

9 822

3 010

5 226

1 496

Total pondéré

9 800

3 023

5 127

1 568


 

Section E : connaissance et perception des risques et effets néfastes de la consommation de substances et de la polyconsommation

Cette section traite de la sensibilisation et des connaissances à l’égard des risques et effets néfastes associés à la consommation d’une ou de plusieurs substances, y compris les risques perçus et les ressources existantes.

Lorsqu’on demande aux répondants et répondantes dans quelle mesure ils connaissent les risques et effets néfastes pour la santé mentale qui sont associés à la consommation de substances, quatre sur cinq (81 %) indiquent les connaître très bien (31 %) ou plutôt bien (50 %).

 

Tableau 39 – Connaissance des risques pour la santé mentale associés à la consommation de substances, en fonction de l’âge et de la santé mentale

Figure E1 – Q42 : Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé mentale qui sont associés à la consommation de substances?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Âge

Santé mentale

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente/ très bonne

Bonne

Passable/ mauvaise

Je les connais très bien

31 %

19 %

26 %

33 %

34 %

29 %

30 %

Je les connais plutôt bien

50 %

52 %

51 %

50 %

49 %

53 %

49 %

Je ne les connais pas très bien

13 %

20 %

16 %

12 %

11 %

14 %

16 %

Je ne les connais pas du tout

3 %

7 %

3 %

3 %

3 %

2 %

3 %

NSP/PR

2 %

2 %

4 %

2 %

2 %

2 %

2 %

Total non pondéré

10 012

573

617

8 822

4 980

2 896

2 073

Total pondéré

10 012

647

945

8 420

4 735

2 986

2 226

Les personnes s’adonnant à la polyconsommation sont beaucoup plus susceptibles d’indiquer très bien connaître (38 %) les risques et effets néfastes de la consommation pour la santé mentale, comparativement à celles ne consommant qu’une substance à la fois ou rien du tout.

 


 

Tableau 40 – Connaissance des risques pour la santé mentale associés à la consommation de substances, en fonction du segment de consommation

Figure E2 – Q42 : Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé mentale qui sont associés à la consommation de substances?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Je les connais très bien

31 %

38 %

30 %

22 %

Je les connais plutôt bien

50 %

49 %

51 %

47 %

Je ne les connais pas très bien

13 %

10 %

14 %

18 %

Je ne les connais pas du tout

3 %

2 %

3 %

7 %

NSP/PR

2 %

1 %

2 %

6 %

Total non pondéré

10 012

3 115

5 279

1 525

Total pondéré

10 012

3 146

5 187

1 593

Lorsque questionnés précisément sur les risques de combiner des substances, la majorité des gens (77 %) indiquent les connaître très bien (31 %) ou plutôt bien (45 %). Bien que le degré de familiarité varie, ce pourcentage est relativement le même dans tous les groupes d’âge, quel que soit l’état de la santé mentale.

 

Tableau 41 – Connaissance des risques pour la santé associés à la combinaison de substances, en fonction de l’âge et de la santé mentale

Figure E3 – Q43 : Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé qui sont associés à la combinaison de substances?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Âge

Santé mentale

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

Je les connais très bien

31 %

19 %

24 %

33 %

34 %

28 %

31 %

Je les connais plutôt bien

45 %

43 %

46 %

46 %

43 %

49 %

45 %

Je ne les connais pas très bien

15 %

24 %

21 %

14 %

14 %

16 %

16 %

Je ne les connais pas du tout

5 %

11 %

6 %

5 %

6 %

4 %

5 %

NSP/PR

3 %

3 %

4 %

2 %

3 %

2 %

2 %

Total non pondéré

10 012

573

617

8 822

4 980

2 896

2 073

Total pondéré

10 012

647

945

8 420

4 735

2 986

2 226

De la même façon, 81 % des Canadiens et Canadiennes estiment connaître plutôt bien (50 %) ou très bien (31 %) les risques et effets néfastes pour la santé mentale associés à la consommation de substances. Le pourcentage des gens qui connaissent très bien ou plutôt bien les risques et effets néfastes associés à la combinaison de substances est plus élevé chez ceux qui s’adonnent à la polyconsommation (85 %) ou qui consomment une seule substance à la fois (77 %) que chez ceux qui ne consomment pas du tout (59 %).

 

Tableau 42 – Connaissance des risques pour la santé associés à la combinaison de substances, en fonction du segment de consommation

Figure E4 – Q43 : Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé qui sont associés à la combinaison de substances?

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

NET : Je les connais très ou plutôt bien

77 %

85 %

77 %

59 %

Je les connais très bien

31 %

36 %

32 %

22 %

Je les connais plutôt bien

45 %

50 %

45 %

37 %

Je ne les connais pas très bien

15 %

12 %

16 %

20 %

Je ne les connais pas du tout

5 %

2 %

5 %

14 %

NSP/PR

3 %

1 %

2 %

6 %

Total non pondéré

10 012

3 115

5 279

1 525

Total pondéré

10 012

3 146

5 187

1 593

Les répondants et répondantes devaient sélectionner, à partir d’une liste exacte de conséquences connues, les effets à long terme que pourrait avoir, à leur avis, la consommation de substances sur la santé mentale. Plus de la moitié (56 %) sont d’avis que toutes les options constituent des effets potentiels. Il convient de noter que ceux et celles ayant qualifié leur santé mentale d’excellente ou de très bonne sont plus susceptibles (61 %) de sélectionner correctement « toutes ces réponses », comparativement à ceux dont la santé mentale est bonne (53 %), ou encore passable ou mauvaise (50 %).

 


 

Tableau 43 – Connaissance des effets à long terme possibles de la consommation de substances sur la santé mentale, en fonction de l’âge et de la santé mentale

Figure E5 – Q47 : Selon toi, quels sont, parmi les suivants, les effets à long terme sur la santé mentale qui sont associés à la consommation de substances? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Âge

Santé mentale

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

Toutes ces réponses

56 %

45 %

49 %

57 %

61 %

53 %

50 %

Sentiment de perte le contrôle (incapacité à arrêter de consommer des substances)

16 %

24 %

19 %

15 %

14 %

16 %

21 %

Perte de motivation, fatigue

15 %

18 %

19 %

15 %

12 %

17 %

21 %

Dépression

15 %

21 %

19 %

14 %

11 %

17 %

21 %

Difficultés dans les relations

13 %

18 %

11 %

12 %

11 %

13 %

17 %

Sautes d’humeur soudaines

13 %

19 %

17 %

12 %

10 %

14 %

16 %

Isolement des autres

12 %

17 %

12 %

12 %

10 %

13 %

16 %

Perception négative de la vie

12 %

17 %

12 %

11 %

9 %

13 %

16 %

Attitude cachottière (p. ex., devoir mentir sur la quantité de substances que tu consommes et la fréquence à laquelle tu les consommes, ou te cacher quand tu consommes des substances)

11 %

17 %

13 %

11 %

10 %

12 %

14 %

Trouble anxieux

11 %

17 %

13 %

10 %

8 %

12 %

15 %

Symptômes de sevrage comme des délires et des hallucinations (épisodes de psychose induite par une substance)

8 %

13 %

11 %

7 %

7 %

8 %

9 %

Aucune de ces réponses

6 %

5 %

7 %

7 %

8 %

6 %

5 %

NSP/PR

8 %

7 %

5 %

9 %

8 %

8 %

7 %

Total non pondéré

10 012

573

617

8 822

4 980

2 896

2 073

Total pondéré

10 012

647

945

8 420

4 735

2 986

2 226

 

Pour ce qui est des segments de consommation, près des deux tiers des personnes ne consommant qu’une seule substance à la fois (62 %) ont correctement sélectionné « toutes ces réponses », alors que c’est le cas de 46 % pour les personnes s’adonnant à la polyconsommation.

Tableau 44 – Connaissance des effets à long terme possibles de la consommation de substances sur la santé mentale, en fonction du segment de consommation

Figure E6 – Q47 : Selon toi, quels sont, parmi les suivants, les effets à long terme sur la santé mentale qui sont associés à la consommation de substances? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

Toutes ces réponses

56 %

46 %

62 %

57 %

Sentiment de perte le contrôle (incapacité à arrêter de consommer des substances)

16 %

18 %

16 %

15 %

Perte de motivation, fatigue

15 %

21 %

13 %

11 %

Dépression

15 %

19 %

14 %

12 %

Difficultés dans les relations

13 %

15 %

12 %

10 %

Sautes d’humeur soudaines

13 %

15 %

12 %

11 %

Isolement des autres

12 %

14 %

12 %

10 %

Perception négative de la vie

12 %

14 %

11 %

10 %

Attitude cachottière (p. ex., devoir mentir sur la quantité de substances que tu consommes et la fréquence à laquelle tu les consommes, ou te cacher quand tu consommes des substances)

11 %

13 %

11 %

10 %

Trouble anxieux

11 %

13 %

10 %

10 %

Symptômes de sevrage comme des délires et des hallucinations (épisodes de psychose induite par une substance)

8 %

6 %

8 %

10 %

Aucune de ces réponses

6 %

10 %

4 %

8 %

NSP/PR

8 %

8 %

7 %

10 %

Total non pondéré

10 012

3 115

5 279

1 525

Total pondéré

10 012

3 146

5 187

1 593

Afin d’évaluer la connaissance des possibles effets de la consommation de substances, on a présenté aux répondants et répondantes une série d’énoncés exacts et erronés, et on leur a demandé d’indiquer ceux qu’ils croient vrais ou faux. Le tableau ci-dessous présente le pourcentage de ceux qui ont obtenu les bonnes réponses. Chaque énoncé a été évalué correctement par une forte majorité. Il a peu de différences en fonction de l’état de la santé mentale, mais certaines divergences en fonction de l’âge et du segment de consommation sont dignes de mention.

Les répondants et répondantes se sont vu attribuer une note selon leurs réponses, conformément aux lignes directrices de Santé Canada. Globalement, 43 % ont répondu correctement à tous les énoncés, 46 % ont répondu correctement à la plupart des énoncés (de 66 % à 99 %), et 10 % ont obtenu moins de 65 % des bonnes réponses. Pour une présentation complète des notes, veuillez consulter les tableaux de données en annexe.

Les jeunes de 13 à 17 ans sont moins nombreux que les autres à identifier que deux énoncés précis sont faux, soit celui selon lequel les substances comme l’alcool, le tabac et le cannabis seraient moins nocives que les autres drogues, car elles sont légales (59 % d’entre eux ont indiqué avec raison que cet énoncé est faux, contre 79 % pour l’ensemble des répondants), et celui selon lequel la dépendance serait un choix et n’importe qui peut arrêter (58 % d’entre eux ont indiqué avec raison que cet énoncé est faux, comparativement à 70 % dans l’ensemble).

 

Tableau 45 – Énoncés correctement classés comme vrais ou faux, en fonction de l’âge et de la santé mentale

Figure E7 – Q50 : Indique, pour chacun des énoncés suivants, si tu penses qu’il est vrai ou faux. [La moitié des énoncés, sélectionnés au hasard, a été présentée à chaque personne]

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes (n = 4 829 à 5 165 par énoncé); 13 à 17 ans (n = 269 à 308); 18 à 24 ans (n = 295 à 325); 25 ans et plus (n = 4 265 à 4 552); santé mentale excellente/très bonne (n = 2 429 à 2 549); bonne (n = 1 392 à 1 521); passable/mauvaise (n = 974 à 1 093)

Colonnes, %

Total

Âge

Santé mentale

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

La consommation de substances peut avoir un effet négatif sur la santé mentale (V)

93 %

90 %

85 %

94 %

94 %

94 %

91 %

La combinaison de substances peut accroître le risque de surdose et, dans certains cas, de décès (V)

93 %

93 %

85 %

93 %

94 %

93 %

90 %

La consommation à haut risque de substances (consommation ayant un effet néfaste et négatif sur une personne et sur les autres) peut entraîner des comportements à risque (combinaison de plusieurs substances, conduite avec facultés affaiblies, consommation excessive d’alcool [calage, beuverie express], perte de conscience, etc.) (V)

92 %

88 %

88 %

93 %

93 %

92 %

91 %

Une mauvaise santé mentale ou un trouble de santé mentale peut mener à une consommation de substances ayant un effet néfaste et négatif sur une personne et sur les autres (V)

91 %

85 %

85 %

92 %

91 %

92 %

91 %

Seules les drogues « dures » comme la cocaïne et l’héroïne créent une dépendance (F)

90 %

80 %

83 %

91 %

90 %

90 %

89 %

Il est plus sécuritaire de combiner des substances comme l’alcool, le tabac et le cannabis, car ces substances sont légales (F)

84 %

75 %

73 %

86 %

85 %

85 %

81 %

La combinaison de substances peut accroître le risque de dépendance (V)

80 %

80 %

76 %

80 %

81 %

81 %

77 %

Les substances comme l’alcool, le tabac et le cannabis sont moins nocives que les autres drogues, car elles sont légales (F)

79 %

59 %

68 %

82 %

81 %

79 %

78 %

La combinaison de substances peut entraîner de moins bons résultats dans le traitement des problèmes de consommation (V)

73 %

70 %

68 %

74 %

73 %

74 %

73 %

Les personnes qui pratiquent une consommation à haut risque de substances (consommation ayant un effet néfaste et négatif sur une personne et sur les autres) sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de trouble de santé mentale (V)

72 %

70 %

74 %

72 %

72 %

72 %

71 %

La psychose provoquée par une substance (avoir des idées délirantes ou des hallucinations) est souvent causée par la prise d’une drogue en trop grande quantité (V)

72 %

70 %

70 %

72 %

74 %

69 %

71 %

La dépendance à une ou plusieurs substances est un choix. N’importe qui peut arrêter (F)

70 %

58 %

63 %

71 %

68 %

71 %

72 %

 

Pour ce qui est des segments de consommation, les personnes qui ne consomment pas du tout sont moins susceptibles que les autres d’indiquer correctement qu’il est faux que la toxicomanie (dépendance) est un choix et que n’importe qui peut arrêter (56 %).

Tableau 46 – Énoncés correctement classés comme vrais ou faux, en fonction du segment de consommation

Figure E8 – Q50 : Indique, pour chacun des énoncés suivants, si tu penses qu’il est vrai ou faux. [On a montré aléatoirement deux des énoncés de A à D, et quatre énoncés parmi le reste – les énoncés sont présentés dans le questionnaire en annexe]

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes (n = 4 829 à 5 165 par énoncé); polyconsommation, en excluant la nicotine (n = 1 495 à 1 647); non-polyconsommation, en excluant la nicotine (n = 2 569 à 2 742); aucune substance (n = 717 à 807)

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Aucune substance

La consommation de substances peut avoir un effet négatif sur la santé mentale (V)

93 %

93 %

95 %

87 %

La combinaison de substances peut accroître le risque de surdose et, dans certains cas, de décès (V)

93 %

93 %

94 %

87 %

La consommation à haut risque de substances (consommation ayant un effet néfaste et négatif sur une personne et sur les autres) peut entraîner des comportements à risque (combinaison de plusieurs substances, conduite avec facultés affaiblies, consommation excessive d’alcool [calage, beuverie express], perte de conscience, etc.) (V)

92 %

94 %

94 %

84 %

Une mauvaise santé mentale ou un trouble de santé mentale peut mener à une consommation de substances ayant un effet néfaste et négatif sur une personne et sur les autres (V)

91 %

94 %

92 %

82 %

Seules les drogues « dures » comme la cocaïne et l’héroïne créent une dépendance (F)

90 %

90 %

92 %

80 %

Les substances comme l’alcool, le tabac et le cannabis sont moins nocives que les autres drogues, car elles sont légales (F)

79 %

82 %

81 %

71 %

La combinaison de substances peut accroître le risque de dépendance (V)

80 %

76 %

83 %

78 %

Il est plus sécuritaire de combiner des substances comme l’alcool, le tabac et le cannabis, car ces substances sont légales

84 %

85 %

86 %

76 %

La combinaison de substances peut entraîner de moins bons résultats dans le traitement des problèmes de consommation (V)

73 %

73 %

76 %

65 %

Les personnes qui pratiquent une consommation à haut risque de substances (consommation ayant un effet néfaste et négatif sur une personne et sur les autres) sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de trouble de santé mentale (V)

72 %

73 %

72 %

68 %

La psychose provoquée par une substance (avoir des idées délirantes ou des hallucinations) est souvent causée par la prise d’une drogue en trop grande quantité (V)

72 %

76 %

72 %

65 %

La dépendance à une ou plusieurs substances est un choix. N’importe qui peut arrêter (F)

70 %

75 %

71 %

56 %

Les répondants et répondantes ayant consommé des substances devaient indiquer ce qui les aiderait, s’il y a lieu, à envisager de diminuer la quantité de substances consommées. Ils ont le plus souvent indiqué ne rien avoir à changer, puisque tout va bien (37 %). En ce qui concerne les actions concrètes, les plus choisies sont la constatation d'un changement négatif dans sa santé mentale (24 %), d’éprouver des problèmes de santé soudains ou de développer un trouble de santé mentale (14 %), ou encore d’avoir un accident ou de subir une blessure découlant de la consommation de substances (12 %).

Les personnes s’adonnant à la consommation de substances et ayant qualifié leur santé mentale d’excellente ou de très bonne sont plus susceptibles d’indiquer qu’elles n’ont rien à changer et que tout va bien (44 %), tandis que celles dont la santé mentale est passable ou mauvaise ont davantage tendance à dire que de manquer d’argent (11 %) ou d’avoir accès à du soutien gratuit en santé mentale ou pour la consommation de substances (6 %) entraînerait un changement dans leurs habitudes de consommation.

 

Tableau 47 – Méthodes pour réduire la fréquence de la consommation, en fonction de l’âge et de la santé mentale

Figure E9 – Q51 : S’il y a lieu, qu’est-ce qui t’aiderait à envisager de diminuer la quantité de substances que tu consommes ou la fréquence à laquelle tu les consommes? Tu peux sélectionner jusqu’à deux réponses. * Les réponses mentionnées par < 1 % sont masquées.

Échantillon : Les répondants et répondantes qui consomment des substances

Colonnes, %

Total

Âge

Santé mentale

13 à 17

18 à 24

25 et plus

Excellente/très bonne

Bonne

Passable/mauvaise

Remarquer un changement négatif dans ma santé mentale

24 %

17 %

27 %

24 %

23 %

25 %

23 %

Éprouver des problèmes de santé soudains ou développer un trouble de santé mentale

14 %

13 %

11 %

15 %

14 %

16 %

13 %

Avoir un accident ou subir une blessure découlant de la consommation de substances

12 %

12 %

16 %

12 %

13 %

12 %

13 %

Perdre mes amis ou éprouver des difficultés avec ma famille

8 %

12 %

9 %

8 %

7 %

9 %

9 %

Survivre à un événement ou une maladie mettant la vie en danger

8 %

10 %

9 %

7 %

7 %

8 %

8 %

Manquer d’argent

7 %

5 %

9 %

7 %

5 %

6 %

11 %

Avoir accès à un professionnel de la santé

5 %

6 %

5 %

5 %

3 %

5 %

7 %

Voir mes résultats scolaires ou mon rendement au travail chuter considérablement

3 %

5 %

8 %

2 %

3 %

3 %

3 %

Avoir accès à du soutien gratuit en santé mentale ou pour la consommation de substances

3 %

2 %

4 %

3 %

1 %

3 %

6 %

Perdre mon emploi

3 %

1 %

4 %

3 %

2 %

4 %

4 %

Avoir des démêlés avec la justice

3 %

4 %

4 %

3 %

3 %

3 %

3 %

Recevoir le soutien d’un groupe (je ne peux y arriver par moi-même)

3 %

5 %

4 %

3 %

2 %

3 %

4 %

Ne s’applique pas à ma situation (je ne peux pas réduire ma consommation ou je n’en ai pas besoin / je ne consomme pas du tout ou seulement rarement à l’heure actuelle, etc.)

2 %

1 %

2 %

2 %

3 %

2 %

2 %

En savoir plus sur les effets et les risques de la consommation de substances pour la santé mentale

2 %

3 %

3 %

2 %

2 %

2 %

2 %

En savoir plus sur les risques associés à la combinaison de substances

2 %

4 %

3 %

1 %

1 %

1 %

2 %

Connaître un proche qui a eu des problèmes de consommation de substances

2 %

4 %

2 %

2 %

2 %

2 %

2 %

Être capable de trouver un professionnel de la santé ou un professionnel en santé mentale, même si je dois payer

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

2 %

2 %

Avoir accès à de l’information ou du soutien au sein de ma communauté

1 %

1 %

2 %

1 %

1 %

1 %

1 %

Conseils ou ordonnance d’un professionnel de la santé

1 %

< 1 %

< 1 %

1 %

< 1 %

1 %

1 %

Guérir ou améliorer un problème de santé (réponses variées)

1 %

0 %

< 1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

Rien à changer, tout va bien

37 %

29 %

28 %

38 %

44 %

35 %

26 %

NSP/PR

7 %

12 %

7 %

7 %

6 %

7 %

9 %

Total non pondéré

8 487

327

507

7 653

4 155

2 456

1 832

Total pondéré

8 419

369

767

7 283

3 893

2 514

1 965

Les personnes s’adonnant à la polyconsommation fournissent des réponses concordant avec les résultats à l’échelle nationale, tandis que celles ne consommant qu’une substance à la fois sont plus susceptibles d’indiquer ne rien avoir à changer et que tout va bien (42 %).

Tableau 48 – Méthodes pour réduire la fréquence de la consommation, en fonction du segment de consommation

Figure E10 – Q51 : S’il y a lieu, qu’est-ce qui t’aiderait à envisager de diminuer la quantité de substances que tu consommes ou la fréquence à laquelle tu les consommes? Tu peux sélectionner jusqu’à deux réponses. * Les réponses mentionnées par < 1 % sont masquées.

Échantillon : Les répondants et répondantes qui consomment des substances

Colonnes, %

Total

Poly

Non-poly

Remarquer un changement négatif dans ma santé mentale

24 %

29 %

21 %

Éprouver des problèmes de santé soudains ou développer un trouble de santé mentale

14 %

18 %

12 %

Avoir un accident ou subir une blessure découlant de la consommation de substances

12 %

13 %

12 %

Perdre mes amis ou éprouver des difficultés avec ma famille

8 %

10 %

7 %

Survivre à un événement ou une maladie mettant la vie en danger

8 %

8 %

7 %

Manquer d’argent

7 %

8 %

6 %

Avoir accès à un professionnel de la santé

5 %

6 %

4 %

Voir mes résultats scolaires ou mon rendement au travail chuter considérablement

3 %

4 %

2 %

Avoir accès à du soutien gratuit en santé mentale ou pour la consommation de substances

3 %

4 %

2 %

Perdre mon emploi

3 %

4 %

3 %

Avoir des démêlés avec la justice

3 %

3 %

3 %

Recevoir le soutien d’un groupe (je ne peux y arriver par moi-même)

3 %

4 %

2 %

Ne s’applique pas à ma situation (je ne peux pas réduire ma consommation ou je n’en ai pas besoin / je ne consomme pas du tout ou seulement rarement à l’heure actuelle, etc.)

2 %

2 %

2 %

En savoir plus sur les effets et les risques de la consommation de substances pour la santé mentale

2 %

2 %

2 %

En savoir plus sur les risques associés à la combinaison de substances

2 %

2 %

1 %

Connaître un proche qui a eu des problèmes de consommation de substances

2 %

2 %

2 %

Être capable de trouver un professionnel de la santé ou un professionnel en santé mentale, même si je dois payer

1 %

2 %

1 %

Avoir accès à de l’information ou du soutien au sein de ma communauté

1 %

1 %

1 %

Conseils ou ordonnance d’un professionnel de la santé

1 %

1 %

1 %

Guérir ou améliorer un problème de santé (réponses variées)

1 %

1 %

1 %

Rien à changer, tout va bien

37 %

29 %

42 %

NSP/PR

7 %

5 %

9 %

Total non pondéré

8 487

3 115

5 279

Total pondéré

8 419

3 146

5 187

                                                                        


 

 

Section F : analyse des groupes cibles

 

Cette section fournit une analyse supplémentaire de certains groupes cibles, soit les personnes s’identifiant comme autochtones, les membres d’un groupe ethnoculturel ou d’une minorité visible, les membres de la communauté 2ELGBTQI+, ainsi que les 13 à 17 ans et les 18 à 24 ans.

À la lumière des données, la polyconsommation est plus courante au sein de la communauté 2ELGBTQI+ (62 %), chez les Autochtones (53 %) et chez les 18 à 24 ans (56 %) qu’elle ne l’est au sein de l’échantillon total (40 %). Elle est en revanche légèrement moins courante au sein des groupes ethnoculturels ou des minorités visibles (33 %) et chez les 13 à 17 ans (11 %), par rapport à l’échantillon total (40 %).

L’échantillon faisant l’objet de l’analyse est décrit au-dessus de chaque tableau. Veuillez noter que plusieurs des échantillons analysés sont inférieurs à n = 100 lorsqu’il est question des combinaisons précises de substances consommées; ces résultats doivent donc être interprétés avec prudence. Les questions ou combinaisons de substances associées à un échantillon inférieur à n = 30 n’ont pas été incluses dans le présent rapport.

Pour les questions portant sur la consommation rapportée ou sur la prévalence au sein d’un groupe cible, qu’il s’agisse d’une seule substance ou de deux substances consommées au cours d’une même période de 24 heures, seules les réponses tirées de l’échantillon probabiliste ont été utilisées. Bien qu’une marge d’erreur ait été calculée pour l’échantillon probabiliste total, chacun des tableaux de cette section est axé sur des sous-groupes cibles. En raison de la petite taille des échantillons, la précision de ces tableaux n’a pas été calculée. Pour tous les autres résultats, l’échantillon agrégé de la totalité des répondants et répondantes du groupe cible est utilisé.

Ainsi, les résultats mis en évidence dans cette section doivent être considérés à titre indicatif seulement, et ne sont pas représentatifs de la population.

 


 

Autochtones

Cette section se penche sur le sous-groupe de répondants et répondantes qui s’identifient comme autochtones. Pour les questions portant sur la consommation rapportée, qu’il s’agisse d’une seule substance ou de deux substances combinées au cours d’une même période de 24 heures, seules les réponses tirées de l’échantillon probabiliste (n = 188) ont été utilisées. Pour tous les autres résultats, l’échantillon agrégé des n = 399 répondants et répondantes autochtones a été utilisé.

 

Consommation de substances

Pour chaque substance, le pourcentage de consommation chez les répondants et répondantes autochtones est semblable à la moyenne nationale. La nicotine (sous toutes ses formes) fait toutefois exception, les Autochtones étant beaucoup plus nombreux à en avoir consommé au cours des 30 derniers jours, avec 26 %, comparativement à 14 % au sein de l’échantillon total.

 

Tableau 49 – Fréquence de consommation

Figure F1 – Q7 : Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Q11. Tu as indiqué avoir consommé les substances suivantes au cours des 12 derniers mois; à quelle fréquence les as-tu consommées au cours des 30 derniers jours, s’il y a lieu? [Recalculé en fonction du total des répondants et répondantes]

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

12 derniers mois

30 derniers jours

Échantillon total

Autochtones

Total

Autochtones

Alcool

70 %

65 %

62 %

50 %

EVL

52 %

53 %

S. O.

 S. O.

EVL non conformément aux indications

S. O.

S. O.

2 %

1 %

Cannabis

31 %

38 %

22 %

28 %

Nicotine

17 %

31 %

14 %

26 %

Antidépresseurs

12 %

13 %

11 %

11 %

Sédatifs ou somnifères

11 %

12 %

8 %

12 %

Anxiolytiques

10 %

10 %

8 %

10 %

Hallucinogènes

7 %

5 %

2 %

2 %

Stimulants

6 %

8 %

5 %

6 %

Opioïdes

4 %

5 %

S. O.

S. O.

   Opioïdes prescrits

S. O.

S. O.

2 %

4 %

   Opioïdes non prescrits

S. O.

S. O.

0 %

0 %

Cocaïne

2 %

3 %

1 %

3 %

MDMA ou ecstasy

2 %

1 %

1 %

0 %

Sels de bain

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

Substances inhalées

< 1 %

0 %

0 %

0 %

Méthamphétamines

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

Aucune de ces réponses

13 %

10 %

S. O.

S. O.

NSP/PR

< 1 %

0 %

S. O.

S. O.

Total non pondéré

4 999

188

4 999

188

Total pondéré

4 999

185

4 999

185

 

 

Combinaison de substances

Comparativement aux moyennes nationales, on observe une tendance similaire parmi les répondants autochtones à consommer des combinaisons précises de substances chez les Autochtones est semblable à la moyenne nationale, bien que le pourcentage total d’Autochtones indiquant avoir consommé au moins une combinaison (53 %) soit beaucoup plus élevé qu’au sein de l’échantillon total (40 %). La principale différence observée est la plus grande tendance chez les Autochtones à combiner l’alcool et la nicotine (19 %, comparativement à une moyenne nationale de 13 %).

Chez les Autochtones qui s’adonnent à la polyconsommation, les combinaisons les plus courantes sont l’alcool et la nicotine (19 %), le cannabis et l’alcool (17 %), ainsi que l’alcool avec soit des anxiolytiques, des sédatifs ou somnifères, des antidépresseurs ou des stimulants prescrits (14 %).

 

Tableau 50 – Pourcentage de consommation au cours des 12 derniers mois

Figure F2 – Q12a à Q17b : Quand tu as consommé [substance] au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Échantillon total

Autochtones

Cannabis + alcool

18 %

17 %

Alcool + médicament

14 %

14 %

Alcool + EVL

13 %

14 %

Alcool + nicotine

13 %

19 %

Médicament + EVL

10 %

8 %

Cannabis + médicament

8 %

10 %

Cannabis + nicotine

8 %

7 %

Cannabis + EVL

6 %

8 %

Médicament + nicotine

5 %

8 %

Alcool + autre substance réglementée

3 %

5 %

Autre substance réglementée + nicotine

3 %

5 %

Deux médicaments

3 %

3 %

Cannabis + autre substance réglementée

2 %

2 %

Opioïdes prescrits + EVL

1 %

2 %

Médicament + stimulant

1 %

3 %

Médicament + opioïdes prescrits

1 %

2 %

Autre substance réglementée + EVL

1 %

0 %

Cannabis + opioïdes prescrits

1 %

2 %

Autre substance réglementée + autre stimulant

1 %

0 %

Alcool + opioïdes prescrits

1 %

1 %

Opioïdes prescrits + nicotine

1 %

< 1 %

Alcool + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Autre substance réglementée + opioïdes prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes non prescrits + nicotine

< 1 %

0 %

Autre substance réglementée + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes prescrits + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Médicament + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes non prescrits + EVL

< 1 %

0 %

Cannabis + opioïdes non prescrits

0 %

0 %

Total non pondéré

4 999

188

Total pondéré

4 999

185

 

Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils ont pris plus d’une substance au cours d’une même période de 24 heures, les Autochtones sont plus susceptibles que les membres de la population générale de sélectionner une majorité des réponses. Les trois raisons les plus souvent invoquées par les Autochtones sont la gestion de la douleur physique (34 %), le soutien pour composer avec des difficultés émotionnelles (33 %) et pour faire comme leurs proches (32 %).

 

Tableau 51 – Raisons d’avoir combiné des substances au cours d’une période de 24 heures (5 principales réponses)

Figure F3 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire 1/Paire 2/Paire 3] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation (pour les combinaisons évaluées)

Colonnes, %

Échantillon total

Autochtones

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

27 %

34 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

26 %

33 %

Pour accroître ou prolonger un « high »

24 %

26 %

Par ce que mes proches les avaient consommées

19 %

32 %

Pour essayer, expérimenter

14 %

18 %

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé

13 %

25 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

12 %

23 %

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

10 %

20 %

Pour réduire ma consommation générale (consommer une substance pour réduire la quantité d’une autre)

8 %

19 %

Parce que j’étais en état de manque

8 %

17 %

Pour le plaisir, parce que cela me plaît, parce que j’en avais envie, etc. (sans précision)

7 %

9 %

Pour soulager une grippe/un rhume/une toux/des allergies/des maux de tête/etc.

7 %

3 %

Consommation sans rapport, pas en même temps ou involontaire

5 %

2 %

Pour améliorer mon rendement scolaire ou professionnel

5 %

13 %

Pour soulager mes symptômes de sevrage

5 %

16 %

Pour des raisons médicales/médicaments d’ordonnance à prendre chaque jour (sans précision et autres)

5 %

4 %

Pour dormir, me reposer, soulager mon insomnie, etc.

5 %

2 %

Dans un contexte social (une fête, un rassemblement familial, etc.)

4 %

4 %

Pour imiter l’effet d’une autre substance non disponible ou plus chère

4 %

15 %

Pour le goût, me désaltérer, apprécier un repas, etc.

2 %

2 %

Pour réduire le stress, me détendre ou être tranquille

2 %

2 %

Par habitude ou comme rituel quotidien

1 %

0 %

Pour me droguer ou me saouler

1 %

0 %

Aucun risque de chevauchement ou d’effets secondaires

1 %

1 %

Faible dose / substances rarement consommées / consommation responsable

< 1 %

0 %

Pour me divertir (en regardant la télévision ou en pratiquant un sport, etc.) / parce que je m’ennuyais

< 1 %

0 %

Parce que c’était le bon moment (sans précision)

< 1 %

0 %

Pour célébrer ou me récompenser / lors d’une occasion spéciale / etc.

< 1 %

0 %

Pour le plaisir sexuel

< 1 %

0 %

Total non pondéré

2 011

131

Total pondéré

2 066

109

Cette section examine les raisons de combiner des substances précises, en commençant par les combinaisons les plus souvent relevées par les répondants et répondantes autochtones. Veuillez noter que plusieurs des échantillons analysés sont inférieurs à n = 100 lorsqu’il est question des combinaisons précises de substances consommées; ces résultats doivent donc être interprétés avec prudence. Une seule combinaison est associée à un échantillon suffisant, supérieur au seuil de n = 30; par conséquent, il s’agit de la seule à être analysée.

Si l’on se penche précisément sur les répondants et répondantes ayant consommé du cannabis et de l’alcool au cours d’une même période de 24 heures, le pourcentage de ceux qui ont dit l’avoir fait pour accroître ou prolonger un « high » est semblable chez les Autochtones (32 %) et au sein de la population générale (33 %).

Les Autochtones sont en revanche plus susceptibles que les répondants de l’échantillon total de consommer de l’alcool et du cannabis pour les aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (22 % contre 15 %) ou pour gérer de la douleur physique (22 % contre 10 %).

Tableau 52 – Raisons d’avoir combiné du cannabis et de l’alcool au cours d’une période de 24 heures (5 principales réponses)

Figure F4 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire la plus couramment consommée au sein du segment] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les Autochtones ayant consommé du cannabis avec de l’alcool

Colonnes, %

Échantillon total

Autochtones

Pour accroître ou prolonger un « high »

33 %

32 %

Parce que mes proches les avaient consommées

25 %

31 %

Pour essayer, expérimenter

16 %

9 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

15 %

22 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir 

12 %

10 %

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

10 %

22 %

Total non pondéré

1 098

52

Total pondéré

1 039

49

 


 

La perception du niveau de risque personnel pour la santé de combiner du cannabis et de l’alcool selon les Autochtones suit de près celui relevé au sein de l’échantillon total (6 % contre 7 %). 

Tableau 53 – Résumé des répondants et répondantes qui considèrent que chaque combinaison de substances prise présente un risque élevé pour la santé

Figure F5 – Q44a/Q44b/Q44c : Selon toi, à quel risque pour la santé t’exposes-tu personnellement en consommant chacune des combinaisons de substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? (% jugeant le risque très élevé)

Échantillon : Les répondants et répondantes ayant pris la combinaison indiquée

Colonnes, %

Échantillon total

Autochtones

Cannabis + alcool

6 %

7 %

Total non pondéré

1 278

63

Total pondéré

1 334

61

Profil de santé mentale

 

Le tableau ci-dessous combine les réponses à trois questions sur la santé mentale. Il convient de noter que, pour les trois mesures, les Autochtones sont plus susceptibles que les membres de la population générale d’indiquer des résultats négatifs. En effet, 31 % d’entre eux qualifient leur santé mentale de passable ou de mauvaise, 45 % estiment avoir eu des problèmes en raison de leur santé mentale au cours des 30 derniers jours et 52 % ont fait usage de substances au moins une fois au cours des 30 derniers jours pour composer avec un trouble de santé mentale (comparativement à 22 %, 31 % et 52 %, respectivement).

 

Tableau 54 – Mesures combinées sur la santé mentale

Figure F6 – Q34 : Comment évaluerais-tu ta santé mentale en général? (% ayant indiqué passable ou mauvaise)

Q35. Au cours des 30 derniers jours, as-tu eu des problèmes à l’école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, d’accablement, de manque de motivation, d’anxiété ou de détresse)? (% ayant répondu oui)

Q39. S’il y a lieu, à quelle fréquence as-tu consommé une substance pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle? (% l’ayant fait au moins une fois)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Échantillon total

Autochtones

Santé mentale qualifiée de passable ou de mauvaise

22 %

31 %

Problèmes ou difficultés au cours des 30 jours précédents

31 %

45 %

Consommation pour surmonter des problèmes au moins une fois

38 %

52 %

Total non pondéré

10 012

399

Total pondéré

10 012

362

Familiarité avec les risques de la combinaison de substances

 

Lorsqu’on leur demande dans quelle mesure ils diraient connaître les risques et les effets néfastes pour la santé qui sont associés à la combinaison de substances, les Autochtones sont tout aussi susceptibles que les membres de la population générale d’indiquer les connaître très bien ou plutôt bien (78 % contre 77 %).

Tableau 55 – Répondants et répondantes qui connaissent très bien ou plutôt bien les risques et effets néfastes de la combinaison de substances

Figure F7 – Q43 : Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé qui sont associés à la combinaison de substances? (% indiquant les connaître très/plutôt bien)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Échantillon total

Autochtones

Je connais très/plutôt bien les risques et effets néfastes

77 %

78 %

Total non pondéré

10 012

399

Total pondéré

10 012

362

 


 

Groupes ethnoculturels et minorités visibles

Cette sous-section se penche sur le sous-groupe de répondants et répondantes qui disent appartenir à un groupe ethnoculturel ou à une minorité visible. Pour les questions portant sur la consommation rapportée, qu’il s’agisse d’une seule substance ou de deux substances combinées au cours d’une même période de 24 heures, seules les réponses tirées de l’échantillon probabiliste (n = 449) ont été utilisées. Pour tous les autres résultats, l’échantillon agrégé des n = 998 membres d’un groupe ethnoculturel ou d’une minorité visible a été utilisé.

Consommation de substances

Pour chaque substance, le pourcentage de consommation au sein des groupes ethnoculturels ou des minorités visibles est semblable à la moyenne nationale. L’alcool fait toutefois exception, et le pourcentage de répondants et répondantes qui en ont consommé au cours des 12 derniers mois et au cours des 30 derniers jours est moins élevé au sein des groupes ethnoculturels et des minorités visibles (64 % et 52 %) qu’au sein de la population générale (70 % et 62 %).

Tableau 56 – Fréquence de consommation

Figure F8 – Q7 : Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Q11. Tu as indiqué avoir consommé les substances suivantes au cours des 12 derniers mois; à quelle fréquence les as-tu consommées au cours des 30 derniers jours, s’il y a lieu? [Recalculé en fonction du total des répondants et répondantes]

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

12 derniers mois

30 derniers jours

Échantillon total

Groupes ethnoculturels et minorités visibles

Échantillon total

Groupes ethnoculturels et minorités visibles

Alcool

70 %

64 %

62 %

52 %

EVL

52 %

51 %

S. O.

S. O.

EVL non conformément aux indications

S. O.

S. O.

2 %

2 %

Cannabis

31 %

29 %

22 %

22 %

Nicotine, sous toute forme

17 %

16 %

14 %

13 %

Antidépresseurs

12 %

8 %

11 %

7 %

Sédatifs ou somnifères

11 %

8 %

8 %

6 %

Anxiolytiques

10 %

7 %

8 %

5 %

Hallucinogènes

7 %

7 %

2 %

1 %

Stimulants

6 %

5 %

5 %

5 %

Opioïdes

4 %

4 %

S. O.

S. O.

   Opioïdes prescrits

S. O.

S. O.

2 %

1 %

   Opioïdes non prescrits

S. O.

S. O.

0 %

0 %

Cocaïne

2 %

3 %

1 %

1 %

MDMA ou ecstasy

2 %

4 %

1 %

1 %

Sels de bain

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

Substances inhalées

< 1 %

2 %

0 %

1 %

Méthamphétamines

< 1 %

1 %

0 %

0 %

Aucune de ces réponses

13 %

18 %

S. O.

S. O.

NSP/PR

< 1 %

0 %

S. O.

S. O.

Total non pondéré

4 999

449

4 999

449

Total pondéré

4 999

614

4 999

614

 

Combinaison de substances

Les pourcentages de répondants et répondantes ayant indiqué avoir consommé des combinaisons de substances précises sont semblables au sein des groupes ethnoculturels et des minorités visibles et au sein de la population générale.

Tableau 57 – Pourcentage de consommation au cours des 12 derniers mois

Figure F9 – Q12a à Q17b : Quand tu as consommé [substance] au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Échantillon total

Groupes ethnoculturels et minorités visibles

Cannabis + alcool

18 %

15 %

Alcool + médicament

14 %

9 %

Alcool + EVL

13 %

9 %

Alcool + nicotine

13 %

13 %

Médicament + EVL

10 %

8 %

Cannabis + anxiolytique

8 %

6 %

Cannabis + nicotine

8 %

8 %

Cannabis + EVL

6 %

6 %

Médicament + nicotine

5 %

4 %

Alcool + autre substance réglementée

3 %

4 %

Autre substance réglementée + nicotine

3 %

4 %

Deux anxiolytiques

3 %

2 %

Cannabis + autre substance réglementée

2 %

2 %

Opioïdes prescrits + EVL

1 %

0 %

Médicament + autre substance réglementée

1 %

2 %

Médicament + opioïdes prescrits

1 %

0 %

Autre substance réglementée + EVL

1 %

1 %

Cannabis + opioïdes prescrits

1 %

< 1 %

Deux autres substances réglementées

1 %

< 1 %

Alcool + opioïdes prescrits

1 %

0 %

Opioïdes prescrits + nicotine

1 %

0 %

Alcool + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Autre substance réglementée + opioïdes prescrits

< 1 %

< 1 %

Opioïdes non prescrits + nicotine

< 1 %

0 %

Autre substance réglementée + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes prescrits + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Médicament + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes non prescrits + EVL

< 1 %

0 %

Cannabis + opioïdes non prescrits

0 %

0 %

Total non pondéré

4 999

449

Total pondéré

4 999

614

 

Une fois toutes les combinaisons regroupées, les membres de groupes ethnoculturels ou de minorités visibles indiquent avoir principalement combiné des substances au cours d’une même période de 24 heures pour accroître ou prolonger un « high » (33 %), pour gérer la douleur physique (30 %), parce que leurs proches l’ont fait (30 %) ou pour les aider à composer avec des difficultés émotionnelles (26 %). Tous ces motifs sont plus souvent invoqués par les membres de groupes ethnoculturels ou de minorités visibles qu’au sein de la population générale, sauf pour ce qui est de composer avec des difficultés émotionnelles (26 % pour les deux segments).

 


 

Tableau 58 – Raisons d’avoir combiné des substances au cours d’une période de 24 heures

Figure F10 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire 1/Paire 2/Paire 3] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation (pour les combinaisons évaluées)

Colonnes, %

Échantillon total

Groupes ethnoculturels et minorités visibles

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

27 %

30 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

26 %

26 %

Pour accroître ou prolonger un « high »

24 %

33 %

Parce que mes proches les avaient consommées

19 %

30 %

Pour essayer, expérimenter

14 %

25 %

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé

13 %

13 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

12 %

19 %

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

10 %

15 %

Pour réduire ma consommation générale (consommer une substance pour réduire la quantité d’une autre)

8 %

14 %

Parce que j’étais en état de manque

8 %

12 %

Pour le plaisir, parce que cela me plaît, parce que j’en avais envie, etc. (sans précision)

7 %

5 %

Pour soulager une grippe/un rhume/une toux/des allergies/des maux de tête/etc.

7 %

5 %

Consommation sans rapport, pas en même temps ou involontaire

5 %

4 %

Pour améliorer mon rendement scolaire ou professionnel

5 %

12 %

Pour soulager mes symptômes de sevrage

5 %

9 %

Pour des raisons médicales/médicaments d’ordonnance à prendre chaque jour (sans précision et autres)

5 %

4 %

Pour dormir, me reposer, soulager mon insomnie, etc.

5 %

2 %

Dans un contexte social (une fête, un rassemblement familial, etc.)

4 %

2 %

Pour imiter l’effet d’une autre substance non disponible ou plus chère

4 %

11 %

Pour le goût, me désaltérer, apprécier un repas, etc.

2 %

1 %

Pour réduire le stress, me détendre ou être tranquille

2 %

< 1 %

Par habitude ou comme rituel quotidien

1 %

< 1 %

Pour me droguer ou me saouler

1 %

0 %

Aucun risque de chevauchement ou d’effets secondaires

1 %

< 1 %

Faible dose / substances rarement consommées / consommation responsable

< 1 %

1 %

Pour me divertir (en regardant la télévision ou en pratiquant un sport, etc.) / parce que je m’ennuyais

< 1 %

1 %

Parce que c’était le bon moment (sans précision)

< 1 %

< 1 %

Pour célébrer ou me récompenser / lors d’une occasion spéciale / etc.

< 1 %

0 %

Pour le plaisir sexuel

< 1 %

0 %

Total non pondéré des combinaisons évaluées

2 011

167

Total pondéré des combinaisons évaluées

2 066

194

 

Cette section examine les raisons de combiner des substances précises, en commençant par les combinaisons les plus souvent relevées par les membres de groupes ethnoculturels ou de minorités visibles. Veuillez noter que plusieurs des échantillons analysés sont inférieurs à n = 100 lorsqu’il est question des combinaisons précises de substances consommées; ces résultats doivent donc être interprétés avec prudence. Les deux combinaisons présentées dans cette section sont les seules pour lesquelles l’échantillon est supérieur au seuil de n = 30.

Les deux substances les plus souvent combinées au sein des groupes ethnoculturels et des minorités visibles sont le cannabis et l’alcool. Comme au sein de l’échantillon total, les membres de ce sous-groupe sont plus susceptibles de dire combiner ces substances afin d’accroître ou de prolonger un « high » (37 %). Contrairement à l’échantillon total, cependant, les membres de groupes ethnoculturels ou de minorités visibles sont beaucoup plus enclins à dire consommer cette combinaison parce que leurs proches le font aussi (36 % contre 25 %).

 

Tableau 59 – Raisons d’avoir combiné du cannabis et de l’alcool au cours d’une période de 24 heures (5 principales réponses)

Figure F11 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire la plus couramment consommée au sein du segment] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les membres de groupes ethnoculturels ou de minorités visibles qui ont combiné du cannabis et de l’alcool

Colonnes, %

Échantillon total

Groupes ethnoculturels et minorités visibles

Pour accroître ou prolonger un « high »

33 %

37 %

Parce que mes proches les avaient consommées

25 %

36 %

Pour essayer, expérimenter

16 %

21 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

15 %

20 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

12 %

18 %

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

10 %

9 %

Total non pondéré

1 098

87

Total pondéré

1 039

115

 

Les membres de groupes ethnoculturels ou de minorités visibles sont plus nombreux à indiquer avoir combiné des médicaments en vente libre avec de l’alcool afin de gérer de la douleur physique (44 %) ou des difficultés émotionnelles (22 %), comparativement aux membres de la population générale (37 % et 11 %, respectivement). Les répondants et répondantes de ce groupe sont aussi plus susceptibles d’avoir combiné ces substances pour contrebalancer leurs effets (14 %), comparativement à l’échantillon total (7 %).

 

Tableau 60 – Raisons d’avoir combiné un médicament en vente libre et de l’alcool au cours d’une période de 24 heures (5 principales réponses)

Figure F12 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire arrivant au 2e rang au sein du segment] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les membres de groupes ethnoculturels ou de minorités visibles qui ont combiné de l’alcool et un médicament en vente libre

Colonnes, %

Échantillon total

Groupes ethnoculturels et minorités visibles

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

37 %

44 %

Pour soulager une grippe/un rhume/une toux/des allergies/des maux de tête/etc.

17 %

10 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

11 %

22 %

Consommation sans rapport, pas en même temps ou involontaire

8 %

10 %

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

7 %

14 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

6 %

9 %

Total non pondéré

361

32

Total pondéré

375

37

Lorsqu’on leur demande d’évaluer les risques personnels pour la santé de combiner différentes substances, les membres de groupes ethnoculturels ou de minorités visibles sont plus nombreux que les membres de la population générale à juger ces risques élevés pour les deux combinaisons analysées.


 

Tableau 61 – Résumé des répondants et répondantes qui considèrent que chaque combinaison de substances prise présente un risque élevé pour la santé

Figure F13 – Q44a/Q44b/Q44c : Selon toi, à quel risque pour la santé t’exposes-tu personnellement en consommant chacune des combinaisons de substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? (% jugeant le risque très élevé)

Échantillon : Les répondants et répondantes ayant pris la combinaison indiquée

Colonnes, %

Échantillon total

Groupes ethnoculturels et minorités visibles

Cannabis + alcool

6 %

10 %

Alcool + EVL

8 %

12 %

Total non pondéré

10 012

106

Total pondéré

10 012

134

 

Profil de santé mentale

Le tableau ci-dessous combine les réponses à trois questions sur la santé mentale. Les répondants et répondantes des groupes ethnoculturels et des minorités visibles sont légèrement plus enclins à qualifier leur santé mentale de passable ou de mauvaise (27 %, contre 22 % au sein de l’échantillon total), mais pour les deux autres mesures analysées, soit les problèmes au cours des 30 derniers jours et la consommation pour surmonter ses problèmes, les pourcentages concordent avec ceux de la population générale. 

 

Tableau 62 – Mesures combinées sur la santé mentale

Figure F14 – Q34 : Comment évaluerais-tu ta santé mentale en général? (% ayant indiqué passable ou mauvaise)

Q35. Au cours des 30 derniers jours, as-tu eu des problèmes à l’école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, d’accablement, de manque de motivation, d’anxiété ou de détresse)? (% ayant répondu oui)

Q39. S’il y a lieu, à quelle fréquence as-tu consommé une substance pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle? (% l’ayant fait au moins une fois)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Échantillon total

Groupes ethnoculturels et minorités visibles

Santé mentale qualifiée de passable ou de mauvaise

22 %

27 %

Problèmes ou difficultés au cours des 30 jours précédents

31 %

34 %

Consommation pour surmonter des problèmes au moins une fois

38 %

36 %

Total non pondéré

10 012

998

Total pondéré

10 012

1 133

 


 

Familiarité avec les risques de la combinaison de substances

 

Les répondants et répondantes des groupes ethnoculturels et des minorités visibles sont légèrement moins susceptibles (70 % contre 77 %) que ceux de la population générale d’indiquer très bien ou plutôt bien connaître les risques ou les effets néfastes associés à la combinaison de substances.

 

Tableau 63 – Répondants et répondantes qui connaissent très bien ou plutôt bien les risques et effets néfastes de la combinaison de substances

Figure F15 – Q43 : Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé qui sont associés à la combinaison de substances? (% indiquant les connaître très/plutôt bien)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Échantillon total

Groupes ethnoculturels et minorités visibles

Je connais très/plutôt bien les risques et effets néfastes

77 %

70 %

Total non pondéré

10 012

998

Total pondéré

10 012

1 133

 

 

Communauté 2ELGBTQI+

Cette sous-section se penche sur le sous-groupe de répondants et répondantes qui s’identifient comme membres de la communauté 2ELGBTQI+. Pour les questions portant sur la consommation rapportée, qu’il s’agisse d’une seule substance ou de deux substances combinées au cours d’une même période de 24 heures, seules les réponses tirées de l’échantillon probabiliste (n = 351) ont été utilisées. Pour tous les autres résultats, l’échantillon agrégé de n = 688 répondants et répondantes de la communauté 2ELGBTQI+ a été utilisé.

 

Consommation de substances

Comparativement aux moyennes nationales, les membres de la communauté 2ELGBTQI+ indiquent un usage beaucoup plus élevé de médicaments en vente libre, de cannabis, d’antidépresseurs, d’anxiolytiques, d’hallucinogènes et de stimulants.

 


 

Tableau 64 – Fréquence de consommation

Figure F16 – Q7 : Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Q11. Tu as indiqué avoir consommé les substances suivantes au cours des 12 derniers mois; à quelle fréquence les as-tu consommées au cours des 30 derniers jours, s’il y a lieu? [Recalculé en fonction du total des répondants et répondantes]

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

12 derniers mois

30 derniers jours

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Alcool

70 %

77 %

62 %

65 %

EVL

52 %

67 %

S. O.

S. O.

EVL non conformément aux indications

S. O.

S. O.

2 %

3 %

Cannabis

31 %

49 %

22 %

36 %

Nicotine, sous toute forme

17 %

24 %

14 %

19 %

Antidépresseurs

12 %

24 %

11 %

22 %

Sédatifs ou somnifères

11 %

14 %

8 %

11 %

Anxiolytiques

10 %

19 %

8 %

17 %

Hallucinogènes

7 %

17 %

2 %

5 %

Stimulants

6 %

22 %

5 %

20 %

Opioïdes

4 %

6 %

S. O.

S. O.

   Opioïdes prescrits

S. O.

S. O.

2 %

4 %

   Opioïdes non prescrits

S. O.

S. O.

0 %

0 %

Cocaïne

2 %

5 %

1 %

3 %

MDMA ou ecstasy

2 %

4 %

1 %

2 %

Sels de bain

< 1 %

0 %

0 %

0 %

Substances inhalées

< 1 %

2 %

0 %

2 %

Méthamphétamines

< 1 %

3 %

0 %

0 %

Aucune de ces réponses

13 %

6 %

S. O.

S. O.

NSP/PR

< 1 %

0 %

S. O.

S. O.

Total non pondéré

4 999

351

4 999

351

Total pondéré

4 999

535

4 999

535

 

Combinaison de substances

 

Les membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont plus susceptibles d’indiquer avoir consommé presque toutes les combinaisons à l’étude. Les différences dans l’utilisation par rapport à la population générale sont particulièrement évidentes pour la combinaison de cannabis et d’alcool (32 % contre 18 %), d’alcool avec un médicament (35 % contre 14 %), d’un médicament avec un médicament en vente libre (27 % contre 10 %) et de cannabis avec un anxiolytique (24 % contre 8 %).

 

Chez les membres de la communauté 2ELGBTQI+ s’adonnant à la polyconsommation, les combinaisons les plus courantes sont l’alcool avec soit un anxiolytique, un sédatif ou un somnifère, un antidépresseur ou un stimulant prescrit (35 %), le cannabis avec l’alcool (32 %), et soit un anxiolytique, un sédatif ou un somnifère, un antidépresseur ou un stimulant prescrit avec un médicament en vente libre (27 %).

 

Tableau 65 – Pourcentage de consommation au cours des 12 derniers mois

Figure F17 – Q12a à Q17b : Quand tu as consommé [substance] au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Cannabis + alcool

18 %

32 %

Alcool + médicament

14 %

35 %

Alcool + EVL

13 %

24 %

Alcool + nicotine

13 %

18 %

Médicament + EVL

10 %

27 %

Cannabis + médicament

8 %

24 %

Cannabis + nicotine

8 %

13 %

Cannabis + EVL

6 %

15 %

Médicament + nicotine

5 %

11 %

Alcool + autre substance réglementée

3 %

8 %

Autre substance réglementée + nicotine

3 %

8 %

Deux anxiolytiques

3 %

5 %

Cannabis + autre substance réglementée

2 %

4 %

Opioïdes prescrits + EVL

1 %

3 %

Médicament + autre substance réglementée

1 %

6 %

Médicament + opioïdes prescrits

1 %

2 %

Autre substance réglementée + EVL

1 %

4 %

Cannabis + opioïdes prescrits

1 %

2 %

Deux substances réglementées

1 %

2 %

Alcool + opioïdes prescrits

1 %

2 %

Opioïdes prescrits + nicotine

1 %

1 %

Alcool + opioïdes non prescrits

< 1 %

1 %

Autre substance réglementée + opioïdes prescrits

< 1 %

< 1 %

Opioïdes non prescrits + nicotine

< 1 %

< 1 %

Autre substance réglementée + opioïdes non prescrits

< 1 %

< 1 %

Opioïdes prescrits + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Médicament + opioïdes non prescrits

< 1 %

< 1 %

Opioïdes non prescrits + EVL

< 1 %

0 %

Cannabis + opioïdes non prescrits

0 %

0 %

Total non pondéré

4 999

351

Total pondéré

4 999

535

 

Lorsqu’on leur demande pourquoi ils et elles ont pris plus d’une substance au cours d’une même période de 24 heures, les membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont plus susceptibles que l’échantillon total de l’avoir fait pour gérer de la douleur physique (32 %) ou encore composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (35 %). Les membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont également plus enclins à sélectionner la majorité des réponses que la population générale.

 

Tableau 66 – Raisons d’avoir combiné des substances au cours d’une période de 24 heures

Figure F18 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire 1/Paire 2/Paire 3] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation (pour les combinaisons évaluées)

Colonnes, %

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

27 %

32 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

26 %

35 %

Pour accroître ou prolonger un « high »

24 %

26 %

Parce que mes proches les avaient consommées

19 %

18 %

Pour essayer, expérimenter

14 %

12 %

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé

13 %

19 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

12 %

19 %

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

10 %

16 %

Pour réduire ma consommation générale (consommer une substance pour réduire la quantité d’une autre)

8 %

12 %

Parce que j’étais en état de manque

8 %

9 %

Pour le plaisir, parce que cela me plaît, parce que j’en avais envie, etc. (sans précision)

7 %

7 %

Pour soulager une grippe/un rhume/une toux/des allergies/des maux de tête/etc.

7 %

8 %

Consommation sans rapport, pas en même temps ou involontaire

5 %

10 %

Pour améliorer mon rendement scolaire ou professionnel

5 %

7 %

Pour soulager mes symptômes de sevrage

5 %

7 %

Pour des raisons médicales/médicaments d’ordonnance à prendre chaque jour (sans précision et autres)

5 %

9 %

Pour dormir, me reposer, soulager mon insomnie, etc.

5 %

4 %

Dans un contexte social (une fête, un rassemblement familial, etc.)

4 %

4 %

Pour imiter l’effet d’une autre substance non disponible ou plus chère

4 %

4 %

Pour le goût, me désaltérer, apprécier un repas, etc.

2 %

2 %

Pour réduire le stress, me détendre ou être tranquille

2 %

1 %

Par habitude ou comme rituel quotidien

1 %

1 %

Pour me droguer ou me saouler

1 %

1 %

Aucun risque de chevauchement ou d’effets secondaires

1 %

1 %

Faible dose / substances rarement consommées / consommation responsable

< 1 %

1 %

Pour me divertir (en regardant la télévision ou en pratiquant un sport, etc.) / parce que je m’ennuyais

< 1 %

1 %

Parce que c’était le bon moment (sans précision)

< 1 %

< 1 %

Pour célébrer ou me récompenser / lors d’une occasion spéciale / etc.

< 1 %

0 %

Pour le plaisir sexuel

< 1 %

< 1 %

Total non pondéré

2 011

254

Total pondéré

2 066

293

 

Cette section examine les raisons de combiner des substances précises, en commençant par la combinaison la plus souvent relevée par les répondants et répondantes de la communauté 2ELGBTQI+. Veuillez noter que plusieurs des échantillons analysés sont inférieurs à n = 100 lorsqu’il est question des combinaisons précises de substances consommées; ces résultats doivent donc être interprétés avec prudence. Pour ce segment, les cinq principales combinaisons sont présentées, puisque les échantillons sont suffisamment importants.

Pour le cannabis et l’alcool, la combinaison la plus populaire auprès de ce segment, les pourcentages sont semblables à ceux observés au sein de la population générale, la raison la plus souvent invoquée étant d’accroître ou de prolonger le « high » (35 %).

 


 

Tableau 67 – Raisons d’avoir combiné du cannabis et de l’alcool au cours d’une période de 24 heures (5 principales réponses)

Figure F19 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire la plus couramment consommée au sein du segment] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les membres de la communauté 2ELGBTQI+ ayant consommé du cannabis avec de l’alcool

Colonnes, %

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Pour accroître ou prolonger un « high »

33 %

35 %

Parce que mes proches les avaient consommées

25 %

21 %

Pour essayer, expérimenter

16 %

18 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

15 %

17 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

12 %

18 %

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

10 %

10 %

Total non pondéré

1 039

148

Total pondéré

1 098

125

 

La deuxième combinaison la plus consommée au sein de la communauté 2ELGBTQI+ est les médicaments avec des médicaments en vente libre. Les membres de ce segment indiquent principalement combiner ces substances pour composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (47 %) ou pour gérer de la douleur physique (43 %), à des taux plus élevés qu’au sein de la population générale. Il convient de souligner que les membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont aussi beaucoup plus susceptibles de dire combiner ces substances pour des raisons médicales ou pour suivre leurs ordonnances quotidiennes (20 % contre 9 %).

 

Tableau 68 – Raisons d’avoir combiné un médicament et un médicament en vente libre au cours d’une période de 24 heures (5 principales réponses)

Figure F20 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire arrivant au 2e rang au sein du segment] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les membres de la communauté 2ELGBTQI+ ayant combiné des médicaments avec des médicaments en vente libre

Colonnes, %

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

39 %

43 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

36 %

47 %

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé

32 %

35 %

Pour soulager une grippe/un rhume/une toux/des allergies/des maux de tête/etc.

18 %

24 %

Consommation sans rapport, pas en même temps ou involontaire

9 %

17 %

Pour des raisons médicales/médicaments d’ordonnance à prendre chaque jour (sans précision et autres)

9 %

20 %

Total non pondéré

304

48

Total pondéré

319

59

Au troisième rang des combinaisons les plus consommées par ce segment se trouvent le cannabis et les médicaments. Comme pour la combinaison précédente, ces substances sont le plus souvent combinées au cours d’une même période de 24 heures pour composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (44 %) ou encore pour gérer de la douleur physique (27 %). Les raisons invoquées par la communauté 2ELGBTQI+ sont toutefois les mêmes pour cette combinaison qu’au sein de la population générale.

 

Tableau 69 – Raisons d’avoir combiné du cannabis et des médicaments au cours d’une période de 24 heures (5 principales réponses)

Figure F6 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire arrivant au 3e rang au sein du segment] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les membres de la communauté 2ELGBTQI+ ayant combiné du cannabis et des médicaments

Colonnes, %

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

47 %

44 %

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

26 %

27 %

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé

16 %

13 %

Pour améliorer mon rendement scolaire ou professionnel

9 %

11 %

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

8 %

8 %

Pour accroître ou prolonger un « high »

9 %

6 %

Total non pondéré

211

44

Total pondéré

228

50

L’alcool et les médicaments arrivent en quatrième place des combinaisons les plus courantes au sein de ce segment. Encore une fois, les raisons invoquées par les membres de la communauté 2ELGBTQI+ suivent de près celles de la population générale, composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale étant la plus populaire, avec 41 %.

Tableau 70 – Raisons d’avoir combiné de l’alcool et des médicaments au cours d’une période de 24 heures (5 principales réponses)

Figure F21 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire arrivant au 4e rang au sein du segment] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les membres de la communauté 2ELGBTQI+ ayant combiné de l’alcool et des médicaments

Colonnes, %

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

40 %

41 %

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

15 %

12 %

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé

13 %

15 %

Consommation sans rapport, pas en même temps ou involontaire

9 %

18 %

Parce que mes proches les avaient consommées

9 %

10 %

Pour des raisons médicales/médicaments d’ordonnance à prendre chaque jour (sans précision et autres)

8 %

12 %

Total non pondéré

330

44

Total pondéré

332

49

Enfin, la dernière combinaison analysée dans cette section comprend de l’alcool et des médicaments en vente libre. Cette fois, les membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont beaucoup plus susceptibles que les membres de la population générale de combiner ces substances pour gérer de la douleur physique (47 % contre 37 %) ou composer avec un trouble de santé mentale (22 % contre 11 %).

Tableau 71 – Raisons d’avoir combiné de l’alcool avec un médicament en vente libre au cours d’une période de 24 heures (5 principales réponses)

Figure F22 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire arrivant au 5e rang au sein du segment] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les membres de la communauté 2ELGBTQI+ ayant combiné de l’alcool avec un médicament en vente libre

Colonnes, %

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

37 %

47 %

Pour soulager une grippe/un rhume/une toux/des allergies/des maux de tête/etc.

17 %

17 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

11 %

22 %

Consommation sans rapport, pas en même temps ou involontaire

8 %

10 %

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

7 %

14 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

6 %

7 %

Total non pondéré

375

38

Total pondéré

361

44

Les répondants et répondantes devaient évaluer le risque personnel de consommer chacune des combinaisons dont ils ont fait usage à au moins une reprise au cours des 12 derniers mois. Le pourcentage de membres de la communauté 2ELGBTQI+ ayant indiqué que chacune des cinq combinaisons analysées dans cette section présente un risque élevé correspond à celui au sein de la population générale.

Tableau 72 – Résumé des répondants et répondantes qui considèrent que chaque combinaison de substances prise présente un risque élevé pour la santé

Figure F23 – Q44a/Q44b/Q44c : Selon toi, à quel risque pour la santé t’exposes-tu personnellement en consommant chacune des combinaisons de substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? (% jugeant le risque très élevé)

Échantillon : Les répondants et répondantes ayant pris la combinaison indiquée

Colonnes, %

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Alcool + médicament

12 %

13 %

Alcool + EVL

8 %

12 %

Médicament + EVL

6 %

8 %

Cannabis + alcool

6 %

7 %

Cannabis + médicament

5 %

5 %

Total non pondéré

221 à 1 039

38 à 152

Total pondéré

238 à 1 098

44 à 182

 

Profil de santé mentale

 

Le tableau ci-dessous combine les réponses à trois questions sur la santé mentale. Il convient de noter que, pour les trois mesures, les membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont beaucoup plus susceptibles que les membres de la population générale d’indiquer des résultats négatifs. En effet, 40 % d’entre eux qualifient leur santé mentale de passable ou de mauvaise, 55 % estiment avoir eu des problèmes en raison de leur santé mentale au cours des 30 derniers jours et 59 % ont fait usage de substances au moins une fois au cours des 30 derniers jours pour composer avec un trouble de santé mentale. Ces pourcentages sont les plus élevés de tous les groupes cibles analysés dans ce chapitre.

 

 

Tableau 73 – Mesures combinées sur la santé mentale

Figure F24 – Q34 : Comment évaluerais-tu ta santé mentale en général? (% ayant indiqué passable ou mauvaise)

Q35. Au cours des 30 derniers jours, as-tu eu des problèmes à l’école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, d’accablement, de manque de motivation, d’anxiété ou de détresse)? (% ayant répondu oui)

Q39. S’il y a lieu, à quelle fréquence as-tu consommé une substance pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle? (% l’ayant fait au moins une fois)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Santé mentale qualifiée de passable ou de mauvaise

22 %

40 %

Problèmes ou difficultés au cours des 30 jours précédents

31 %

55 %

Consommation pour surmonter des problèmes au moins une fois

38 %

59 %

Total non pondéré

10 012

688

Total pondéré

10 012

777

 

Familiarité avec les risques de la combinaison de substances

Les membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont un peu plus susceptibles que la population générale d’indiquer très bien ou plutôt bien connaître les risques et les effets néfastes de la combinaison de substances (84 % contre 77 %).

 

Tableau 74 – Répondants et répondantes qui connaissent très bien ou plutôt bien les risques et effets néfastes de la combinaison de substances

Figure F25 – Q43 : Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé qui sont associés à la combinaison de substances? (% indiquant les connaître très/plutôt bien)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Échantillon total

Communauté 2ELGBTQI+

Je connais très/plutôt bien les risques et effets néfastes

77 %

84 %

Total non pondéré

10 012

688

Total pondéré

10 012

777

 

 

 

Les 13 à 17 ans

Cette sous-section se penche sur le sous-ensemble de répondants et répondantes qui sont âgés de 13 à 17 ans. Pour les questions portant sur la consommation rapportée, qu’il s’agisse d’une seule substance ou de deux substances combinées au cours d’une même période de 24 heures, seules les réponses tirées de l’échantillon probabiliste (n = 240) ont été utilisées. Pour tous les autres résultats, l’échantillon agrégé de n = 573 répondants et répondantes de 13 à 17 ans a été utilisé.

Consommation de substances

Les 13 à 17 ans sont moins susceptibles que la population générale d’indiquer avoir déjà consommé les substances à l’étude au cours des 12 derniers mois, une tendance aussi observée pour ce qui est de la consommation au cours des 30 derniers jours. C’est particulièrement le cas pour l’alcool, consommé par le quart (25 %) des jeunes de 13 à 17 ans au cours des 12 derniers mois, mais par 70 % de la population générale.

 

Tableau 75 – Fréquence de consommation

Figure F26 – Q7 : Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Q11. Tu as indiqué avoir consommé les substances suivantes au cours des 12 derniers mois; à quelle fréquence les as-tu consommées au cours des 30 derniers jours, s’il y a lieu?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

 

12 derniers mois

30 derniers jours

Échantillon total

13 à 17

Échantillon total

13 à 17

Alcool

70 %

25 %

62 %

18 %

EVL

52 %

36 %

S. O.

S. O.

EVL conformément aux indications

S. O.

S. O.

2 %

2 %

Cannabis

31 %

14 %

22 %

10 %

Nicotine, sous toute forme

17 %

10 %

14 %

8 %

Antidépresseurs

12 %

4 %

11 %

3 %

Sédatifs ou somnifères

11 %

1 %

8 %

1 %

Anxiolytiques

10 %

6 %

8 %

6 %

Hallucinogènes

7 %

2 %

2 %

0 %

Stimulants

6 %

4 %

5 %

4 %

Opioïdes

4 %

0 %

S. O.

S. O.

   Opioïdes prescrits

S. O.

S. O.

2 %

0 %

   Opioïdes non prescrits

S. O.

S. O.

0 %

0 %

Cocaïne

2 %

0 %

1 %

0 %

MDMA ou ecstasy

2 %

< 1 %

1 %

0 %

Sels de bain

< 1 %

0 %

0 %

0 %

Substances inhalées

< 1 %

0 %

0 %

0 %

Méthamphétamines

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

Aucune de ces réponses

13 %

48 %

S. O.

S. O.

NSP/PR

< 1 %

0 %

S. O.

S. O.

Total non pondéré

4 999

240

4 999

240

Total pondéré

4 999

323

4 999

323

 

Combinaison de substances

 

Compte tenu des faibles taux de consommation chez les 13 à 17 ans, il n’est pas étonnant que la consommation des combinaisons de substances au cours des 12 derniers mois soit aussi faible. Bien que consommées seulement par une petite minorité au sein de ce sous-groupe, les combinaisons les plus populaires sont le cannabis avec l’alcool (6 %), l’alcool avec la nicotine (6 %) et le cannabis avec la nicotine (5 %).

 

Tableau 76 – Pourcentage de consommation au cours des 12 derniers mois

Figure F27 – Q12a à Q17b : Quand tu as consommé [substance] au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 13 à 17 ans

Cannabis + alcool

18 %

6 %

Alcool + médicaments

14 %

2 %

Alcool + EVL

13 %

1 %

Alcool + nicotine

13 %

6 %

Médicaments + EVL

10 %

1 %

Cannabis + médicaments

8 %

3 %

Cannabis + nicotine

8 %

5 %

Cannabis + EVL

6 %

1 %

Médicaments + nicotine

8 %

2 %

Alcool + autre substance réglementée

3 %

1 %

Autre substance réglementée + nicotine

3 %

0 %

Deux médicaments

3 %

1 %

Cannabis + autre substance réglementée

2 %

1 %

Opioïdes prescrits + EVL

1 %

0 %

Médicaments + autre substance réglementée

1 %

0 %

Médicaments + opioïdes prescrits

1 %

0 %

Autre substance réglementée + EVL

1 %

0 %

Cannabis + opioïdes prescrits

1 %

0 %

Deux substances réglementées

1 %

< 1 %

Alcool + opioïdes prescrits

1 %

0 %

Opioïdes prescrits + nicotine

1 %

0 %

Alcool + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Autre substance réglementée + opioïdes prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes non prescrits + nicotine

< 1 %

0 %

Autre substance réglementée + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes prescrits + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Médicaments + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes non prescrits + EVL

< 1 %

0 %

Cannabis + opioïdes non prescrits

0 %

0 %

Total non pondéré

4 999

240

Total pondéré

4 999

323

 

Sur le plan agrégé, c’est-à-dire pour toutes les combinaisons consommées, les raisons de combiner des substances invoquées par les jeunes de 13 à 17 ans divergent significativement de celles indiquées par la population générale. En effet, les 13 à 17 ans sont moins susceptibles de combiner des substances pour gérer de la douleur physique (24 %), mais beaucoup plus enclins à le faire pour composer avec des difficultés émotionnelles (31 %), pour expérimenter (49 %), parce que des proches les ont consommées (41 %) ou pour accroître ou prolonger un « high » (36 %).

 

Tableau 77 – Raisons d’avoir combiné des substances au cours d’une période de 24 heures

Figure F28 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire 1/Paire 2/Paire 3] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation (pour les combinaisons évaluées)

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 13 à 17 ans

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

27 %

24 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

26 %

31 %

Pour accroître ou prolonger un « high »

24 %

36 %

Parce que mes proches les avaient consommées

19 %

41 %

Pour essayer, expérimenter

14 %

49 %

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé

13 %

14 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

12 %

29 %

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

10 %

23 %

Pour réduire ma consommation générale (consommer une substance pour réduire la quantité d’une autre)

8 %

11 %

Parce que j’étais en état de manque

8 %

21 %

Pour le plaisir, parce que cela me plaît, parce que j’en avais envie, etc. (sans précision)

7 %

2 %

Pour soulager une grippe/un rhume/une toux/des allergies/des maux de tête/etc.

7 %

3 %

Consommation sans rapport, pas en même temps ou involontaire

5 %

2 %

Pour améliorer mon rendement scolaire ou professionnel

5 %

17 %

Pour soulager mes symptômes de sevrage

5 %

10 %

Pour des raisons médicales/médicaments d’ordonnance à prendre chaque jour (sans précision et autres)

5 %

2 %

Pour dormir, me reposer, soulager mon insomnie, etc.

5 %

1 %

Dans un contexte social (une fête, un rassemblement familial, etc.)

4 %

2 %

Pour imiter l’effet d’une autre substance non disponible ou plus chère

4 %

11 %

Pour le goût, me désaltérer, apprécier un repas, etc.

2 %

0 %

Pour réduire le stress, me détendre ou être tranquille

2 %

0 %

Par habitude ou comme rituel quotidien

1 %

0 %

Pour me droguer ou me saouler

1 %

0 %

Aucun risque de chevauchement ou d’effets secondaires

1 %

0 %

Faible dose / substances rarement consommées / consommation responsable

< 1 %

0 %

Pour me divertir (en regardant la télévision ou en pratiquant un sport, etc.) / parce que je m’ennuyais

< 1 %

0 %

Parce que c’était le bon moment (sans précision)

< 1 %

0 %

Pour célébrer ou me récompenser / lors d’une occasion spéciale / etc.

< 1 %

0 %

Pour le plaisir sexuel

< 1 %

0 %

Total non pondéré

2 011

65

Total pondéré

2 066

76

 

Cette section examine les raisons de combiner des substances précises, en commençant par les combinaisons les plus souvent relevées par les répondants et répondantes de 13 à 17 ans. Veuillez noter que plusieurs des échantillons analysés sont inférieurs à n = 100 lorsqu’il est question des combinaisons précises de substances consommées; ces résultats doivent donc être interprétés avec prudence. Une seule combinaison est associée à un échantillon suffisant, supérieur au seuil de n = 30; par conséquent, il s’agit de la seule à être analysée aux présentes.

 

La combinaison de cannabis et d’alcool est la plus populaire auprès des jeunes de 13 à 17 ans, et la seule dont l’échantillon est suffisant pour être inclus dans la section. Lorsqu’on se penche sur les raisons d’avoir combiné ces substances au cours d’une même période de 24 heures, les répondants et répondantes plus jeunes semblent beaucoup plus susceptibles que la population générale de l’avoir fait pour expérimenter (54 %) ou parce qu’ils ont été influencés par l’expérience de leurs pairs (41 % indiquent avoir consommé cette combinaison parce que des proches l’ont fait).

Tableau 78 – Raisons d’avoir combiné du cannabis et de l’alcool au cours d’une période de 24 heures

Figure F29 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire la plus couramment consommée au sein du segment] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les répondants et répondantes de 13 à 17 ans ayant pris du cannabis et de l’alcool

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 13 à 17 ans

Pour accroître ou prolonger un « high »

33 %

32 %

Parce que mes proches les avaient consommées

25 %

41 %

Pour essayer, expérimenter

16 %

54 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

15 %

20 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

12 %

18 %

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

10 %

12 %

Total non pondéré

1 039

32

Total pondéré

1 098

39

Lorsqu’on questionne les gens sur les risques pour leur propre santé de combiner du cannabis et de l’alcool, seule une minorité au sein de la population générale (6 %) et chez les jeunes de 13 à 17 ans (8 %) y associe un risque élevé. Comme mentionné précédemment, aucune autre combinaison n’est associée à un échantillon suffisant pour être analysée.

Tableau 79 – Résumé des répondants et répondantes qui considèrent que chaque combinaison de substances prise présente un risque élevé pour la santé

Figure F30 – Q44a/Q44b/Q44c : Selon toi, à quel risque pour la santé t’exposes-tu personnellement en consommant chacune des combinaisons de substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? (% jugeant le risque très élevé)

Échantillon : Les répondants et répondantes ayant pris la combinaison indiquée

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 13 à 17 ans

Cannabis + alcool

6 %

8 %

Total non pondéré

1 278

35

Total pondéré

1 334

42

 

Profil de santé mentale

 

Le tableau ci-dessous combine les réponses à trois questions sur la santé mentale. Contrairement aux autres groupes cibles à l’étude, les jeunes de 13 à 17 ans sont moins susceptibles que les membres de la population générale de qualifier leur santé mentale de passable ou de mauvaise (16 % contre 22 %) ou d’indiquer avoir fait usage d’une substance à au moins une reprise pour composer avec leurs problèmes (26 % contre 38 %). Le pourcentage de jeunes qui indiquent avoir connu des problèmes au cours des 30 derniers jours, cependant, concorde avec celui au sein de la population générale (32 % contre 31 %).

 

Tableau 80 – Mesures combinées sur la santé mentale

Figure F31 – Q34 : Comment évaluerais-tu ta santé mentale en général? (% ayant indiqué passable ou mauvaise)

Q35. Au cours des 30 derniers jours, as-tu eu des problèmes à l’école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, d’accablement, de manque de motivation, d’anxiété ou de détresse)? (% ayant répondu oui)

Q39. S’il y a lieu, à quelle fréquence as-tu consommé une substance pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle? (% l’ayant fait au moins une fois)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 13 à 17 ans

Santé mentale qualifiée de passable ou de mauvaise

22 %

16 %

Problèmes ou difficultés au cours des 30 jours précédents

31 %

32 %

Consommation pour surmonter des problèmes au moins une fois

38 %

26 %

Total non pondéré

10 012

573

Total pondéré

10 012

647

 

Familiarité avec les risques de la combinaison de substances

 

Le niveau de connaissance des risques et effets néfastes pour la santé associés à la combinaison de substances est beaucoup plus faible chez les 13 à 17 ans qu’au sein de la population générale, 61 % d’entre eux indiquant les connaître très bien ou plutôt bien (comparativement à 77 % de l’échantillon total).

 

Tableau 81 – Répondants et répondantes qui connaissent très bien ou plutôt bien les risques et effets néfastes de la combinaison de substances

Figure F32 – Q43 : Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé qui sont associés à la combinaison de substances? (% indiquant les connaître très/plutôt bien)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 13 à 17 ans

Je connais très/plutôt bien les risques et effets néfastes

77 %

61 %

Total non pondéré

10 012

573

Total pondéré

10 012

647

 

 

Les 18 à 24 ans

Cette sous-section se penche sur le sous-groupe de répondants et répondantes qui sont âgés de 18 à 24 ans. Pour les questions portant sur la consommation rapportée, qu’il s’agisse d’une seule substance ou de deux substances combinées au cours d’une même période de 24 heures, seules les réponses tirées de l’échantillon probabiliste (n = 150) ont été utilisées. Pour tous les autres résultats, l’échantillon agrégé de n = 617 répondants et répondantes de 18 à 24 ans a été utilisé.

Consommation de substances

La consommation de plusieurs des substances par les jeunes adultes de 18 à 24 ans suit une tendance semblable à celle observée au sein de la population générale. D’autres ont toutefois été consommées plus souvent par ce groupe que par la population générale au cours des 12 derniers mois. C’est le cas du cannabis (47 % contre 31 %), de la nicotine sous toutes ses formes (32 % contre 17 %) et des stimulants (17 % contre 6 %). La même tendance est observée lorsqu’il s’agit de la consommation au cours des 30 derniers jours. 

Tableau 82 – Fréquence de consommation

Figure F33 – Q7 : Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit?

Q11. Tu as indiqué avoir consommé les substances suivantes au cours des 12 derniers mois; à quelle fréquence les as-tu consommées au cours des 30 derniers jours, s’il y a lieu? [Recalculé en fonction du total des répondants et répondantes]

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

12 derniers mois

30 derniers jours

Échantillon total

18 à 24

Échantillon total

18 à 24

Alcool

70 %

74 %

62 %

61 %

Médicament en vente libre

52 %

51 %

S. O.

S. O.

EVL non conformément aux indications

S. O.

S. O.

2 %

2 %

Cannabis

31 %

47 %

22 %

35 %

Nicotine, sous toute forme

17 %

32 %

14 %

24 %

Antidépresseurs

12 %

15 %

11 %

14 %

Sédatifs ou somnifères

11 %

9 %

8 %

5 %

Anxiolytiques

10 %

11 %

8 %

11 %

Hallucinogènes

7 %

11 %

2 %

4 %

Stimulants

6 %

17 %

5 %

15 %

Opioïdes

4 %

5 %

S. O.

S. O.

   Opioïdes prescrits

S. O.

S. O.

2 %

2 %

   Opioïdes non prescrits

S. O.

S. O.

0 %

1 %

Cocaïne

2 %

3 %

1 %

2 %

MDMA ou ecstasy

2 %

1 %

1 %

0 %

Sels de bain

< 1 %

0 %

0 %

0 %

Substances inhalées

< 1 %

2 %

0 %

0 %

Méthamphétamines

< 1 %

0 %

0 %

0 %

Aucune de ces réponses

13 %

12 %

S. O.

S. O.

NSP/PR

< 1 %

0 %

S. O.

S. O.

Total non pondéré

4 999

149

4 999

150

Total pondéré

4 999

472

4 999

473

 

Combinaison de substances

Comparativement aux moyennes nationales et conformément à la consommation plus élevée de certaines substances relevées au tableau précédent, les jeunes adultes de 18 à 24 ans sont plus susceptibles que la population générale de dire combiner du cannabis et de la nicotine. Les trois combinaisons les plus populaires au sein de ce groupe d’âge sont le cannabis avec l’alcool (28 %), l’alcool avec la nicotine (28 %) et l’alcool avec les médicaments (20 %).

 

Tableau 83 – Pourcentage de consommation au cours des 12 derniers mois

Figure F34 – Q12a à Q17b : Quand tu as consommé [substance] au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

Échantillon : Les répondants et répondantes de l’échantillon probabiliste seulement

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 18 à 24 ans

Cannabis + alcool

18 %

28 %

Alcool + médicament

14 %

20 %

Alcool + EVL

13 %

15 %

Alcool + nicotine

13 %

28 %

Médicament + EVL

10 %

15 %

Cannabis + médicament

8 %

15 %

Cannabis + nicotine

8 %

17 %

Cannabis + EVL

6 %

7 %

Médicament + nicotine

8 %

17 %

Alcool + autre substance réglementée

3 %

3 %

Autre substance réglementée + nicotine

3 %

5 %

Deux médicaments

3 %

5 %

Cannabis + autre substance réglementée

2 %

2 %

Opioïdes prescrits + EVL

1 %

1 %

Médicament + autre substance réglementée

1 %

2 %

Médicament + opioïdes prescrits

1 %

0 %

Autre substance réglementée + EVL

1 %

3 %

Cannabis + opioïdes prescrits

1 %

1 %

Deux substances réglementées

1 %

3 %

Alcool + opioïdes prescrits

1 %

1 %

Opioïdes prescrits + nicotine

1 %

1 %

Alcool + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Autre substance réglementée + opioïdes prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes non prescrits + nicotine

< 1 %

0 %

Autre substance réglementée + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes prescrits + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Médicament + opioïdes non prescrits

< 1 %

0 %

Opioïdes non prescrits + EVL

< 1 %

0 %

Cannabis + opioïdes non prescrits

0 %

0 %

Total non pondéré

10 012

149

Total pondéré

10 012

472

 

Lorsqu’on leur demande pourquoi ils ont combiné des substances au cours d’une même période de 24 heures, les répondants et répondantes de 18 à 24 ans sont plus susceptibles que la population générale, sur le plan agrégé, d’indiquer l’avoir fait pour accroître un « high » (36 %), pour l’essayer (26 %) ou parce que des proches l’ont fait (24 %).

 

Tableau 84 – Raisons d’avoir combiné des substances au cours d’une période de 24 heures

Figure F35 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire 1/Paire 2/Paire 3] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les personnes qui s’adonnent à la polyconsommation (pour les combinaisons évaluées)

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 18 à 24 ans

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

27 %

18 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

26 %

26 %

Pour accroître ou prolonger un « high »

24 %

36 %

Parce que mes proches les avaient consommées

19 %

24 %

Pour essayer, expérimenter

14 %

26 %

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé

13 %

15 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

12 %

18 %

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

10 %

12 %

Pour réduire ma consommation générale (consommer une substance pour réduire la quantité d’une autre)

8 %

7 %

Parce que j’étais en état de manque

8 %

13 %

Pour le plaisir, parce que cela me plaît, parce que j’en avais envie, etc. (sans précision)

7 %

5 %

Pour soulager une grippe/un rhume/une toux/des allergies/des maux de tête/etc.

7 %

1 %

Consommation sans rapport, pas en même temps ou involontaire

5 %

4 %

Pour améliorer mon rendement scolaire ou professionnel

5 %

10 %

Pour soulager mes symptômes de sevrage

5 %

9 %

Pour des raisons médicales/médicaments d’ordonnance à prendre chaque jour (sans précision et autres)

5 %

7 %

Pour dormir, me reposer, soulager mon insomnie, etc.

5 %

1 %

Dans un contexte social (une fête, un rassemblement familial, etc.)

4 %

2 %

Pour imiter l’effet d’une autre substance non disponible ou plus chère

4 %

5 %

Pour le goût, me désaltérer, apprécier un repas, etc.

2 %

0 %

Pour réduire le stress, me détendre ou être tranquille

2 %

0 %

Par habitude ou comme rituel quotidien

1 %

0 %

Pour me droguer ou me saouler

1 %

1 %

Aucun risque de chevauchement ou d’effets secondaires

1 %

0 %

Faible dose / substances rarement consommées / consommation responsable

< 1 %

0 %

Pour me divertir (en regardant la télévision ou en pratiquant un sport, etc.) / parce que je m’ennuyais

< 1 %

1 %

Parce que c’était le bon moment (sans précision)

< 1 %

0 %

Pour célébrer ou me récompenser / lors d’une occasion spéciale / etc.

< 1 %

0 %

Pour le plaisir sexuel

< 1 %

0 %

Total non pondéré

2 011

143

Total pondéré

2 066

239

 

Cette section examine les raisons de combiner des substances précises, en commençant par les combinaisons les plus souvent relevées par les répondants et répondantes de 18 à 24 ans. Veuillez noter que plusieurs des échantillons analysés sont inférieurs à n = 100 lorsqu’il est question des combinaisons précises de substances consommées; ces résultats doivent donc être interprétés avec prudence. Une seule combinaison est associée à un échantillon suffisant, supérieur au seuil de n = 30; par conséquent, il s’agit de la seule à être analysée aux présentes.

Le cannabis et l’alcool sont les deux substances combinées les plus souvent mentionnées par les 18 à 24 ans, tout comme dans plusieurs autres groupes cibles. Les membres de ce groupe sont beaucoup plus susceptibles que la population générale d’indiquer avoir combiné ces substances pour accroître ou prolonger un « high » (53 % contre 33 %) ou pour l’essayer (30 % contre 16 %).

 

Tableau 85 – Raisons d’avoir combiné du cannabis et de l’alcool au cours d’une période de 24 heures (5 principales réponses)

Figure F36 – Q22/Q25/Q28 : Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire la plus couramment consommée au sein du segment] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble?

Échantillon : Les répondants et répondantes de 18 à 24 ans ayant pris du cannabis et de l’alcool

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 18 à 24 ans

Pour accroître ou prolonger un « high »

33 %

53 %

Parce que mes proches les avaient consommées

25 %

31 %

Pour essayer, expérimenter

16 %

30 %

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

15 %

12 %

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

12 %

15 %

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

10 %

2 %

Total non pondéré

1 039

80

Total pondéré

1 098

136

Les risques personnels pour la santé de combiner du cannabis et de l’alcool perçus par les 18 à 24 ans (8 %) sont les mêmes qu’au sein de la population générale (6 %).

 

Tableau 86 – Résumé des répondants et répondantes qui considèrent que chaque combinaison de substances prise présente un risque élevé pour la santé

Figure F37 – Q44a/Q44b/Q44c : Selon toi, à quel risque pour la santé t’exposes-tu personnellement en consommant chacune des combinaisons de substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? (% jugeant le risque très élevé)

Échantillon : Les répondants et répondantes ayant pris la combinaison indiquée

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 18 à 24 ans

Cannabis + alcool

6 %

8 %

Total non pondéré

30 à 1 039

30 à 97

Total pondéré

30 à 1 098

30 à 162

 

Profil de santé mentale

 

Le tableau ci-dessous combine les réponses à trois questions sur la santé mentale. Les répondants et répondantes de 18 à 24 ans signalent des résultats pires que ceux de la population générale pour toutes les mesures. Il convient de souligner que les pourcentages de résultats négatifs pour ce groupe d’âge sont beaucoup plus élevés que chez les 13 à 17 ans. 

 

Tableau 87 – Mesures combinées sur la santé mentale

Figure F38 – Q34 : Comment évaluerais-tu ta santé mentale en général? (% ayant indiqué passable ou mauvaise)

Q35. Au cours des 30 derniers jours, as-tu eu des problèmes à l’école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, d’accablement, de manque de motivation, d’anxiété ou de détresse)? (% ayant répondu oui)

Q39. S’il y a lieu, à quelle fréquence as-tu consommé une substance pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle? (% l’ayant fait au moins une fois)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 18 à 24 ans

Santé mentale qualifiée de passable ou de mauvaise

22 %

38 %

Problèmes ou difficultés au cours des 30 jours précédents

31 %

50 %

Consommation pour surmonter des problèmes au moins une fois

38 %

46 %

Total non pondéré

10 012

617

Total pondéré

10 012

945

 

Familiarité avec les risques de la combinaison de substances

 

Lorsqu’on les questionne sur les risques et effets néfastes pour la santé associés aux substances combinées, les 18 à 24 ans sont un peu moins nombreux que l’échantillon total à indiquer les connaître très bien ou plutôt bien (70 % contre 77 %).

 

Tableau 88 – Répondants et répondantes qui connaissent très bien ou plutôt bien les risques et effets néfastes de la combinaison de substances

Figure F39 – Q43 : Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé qui sont associés à la combinaison de substances? (% indiquant les connaître très/plutôt bien)

Échantillon : La totalité des répondants et répondantes

Colonnes, %

Échantillon total

Les jeunes de 18 à 24 ans

Je connais très/plutôt bien les risques et effets néfastes

77 %

70 %

Total non pondéré

10 012

617

Total pondéré

10 012

945


Conclusions

 

À la lumière de l’analyse réalisée à ce jour, les données permettent de tirer un certain nombre de conclusions associées aux objectifs susmentionnés.

·       La consommation de chacune des 15 substances à l’étude varie grandement, tant les unes par rapport aux autres qu’au sein des différents groupes d’âge et des autres segments démographiques de la population canadienne. L’alcool est de loin la substance la plus consommée par les répondants et répondantes, une forte majorité indiquant en consommer. En deuxième place, mais loin derrière, se trouvent les médicaments en vente libre, utilisés par la moitié de la population (une vaste majorité ayant indiqué toujours les prendre selon les instructions figurant sur l’emballage), suivis du cannabis. À l’inverse, plusieurs des autres substances à l’étude (les opioïdes, la cocaïne, la MDMA ou l’ecstasy, les méthamphétamines, les sels de bain et les substances inhalées) sont consommées par moins d’une personne sur vingt, certaines ne parvenant même pas à un point de pourcentage, même avec l’arrondissement.

·       De la même façon, les comportements liés à la polyconsommation varient grandement. Les substances les plus souvent combinées sont le cannabis avec l’alcool, l’alcool avec d’autres substances réglementées, l’alcool avec des médicaments en vente libre, ainsi que l’alcool avec la nicotine.

·       Les données laissent aussi entendre que les gens perçoivent plutôt différemment les risques de combiner deux substances au cours d’une même période de 24 heures. Certains résultats évoquent la possibilité que certaines combinaisons ne soient pas perçues par tous comme un réel mélange de substances, mais plutôt comme des coïncidences sans aucun lien. Cela semble particulièrement le cas de l’alcool consommé durant la même période de 24 heures que certaines autres substances, par exemple un médicament d’ordonnance ou en vente libre. Une étude qualitative pourrait permettre de préciser si le moment où deux substances sont prises en 24 heures fait ou non augmenter le risque perçu. Comme le sondage se penchait uniquement sur la combinaison de substances au cours d’une même période de 24 heures, il est possible que les répondants et répondantes se soient imaginé des scénarios où, par exemple, ils ont pris un agent d’endormissement en vente libre la nuit et ont bu un verre de vin au souper le lendemain; les deux substances ont techniquement été consommées au cours d’une même période de 24 heures, mais les gens ne les considèrent pas nécessairement comme étant liées.

·       Il n’y a pas de réelle corrélation entre le fait de souffrir d’un trouble de santé mentale et la probabilité d’avoir consommer au moins l’une des 15 substances à l’étude au cours des 12 derniers mois, tous les groupes ayant fortement tendance à avoir consommé au moins l’une d’entre elles. Il semble toutefois y avoir un lien entre l’étendue des problèmes de santé mentale et le nombre total de substances consommées au cours des 12 derniers mois.

·       Les données démontrent une évidente corrélation entre la polyconsommation et la santé mentale dans tous les indicateurs évaluées dans le cadre de l’étude (comme l’auto-évaluation de la santé mentale). Certaines substances, comme les médicaments et le cannabis, sont plus souvent incluses dans la polyconsommation chez ceux et celles qui éprouvent des problèmes ou des troubles de santé mentale, comparativement au reste de l’échantillon du sondage.

·       En ce qui a trait à la connaissance et à la compréhension des risques perçus, les résultats du sondage démontrent que la perception des risques varie grandement; certaines tendances se sont toutefois dégagées. Le risque perçu des substances qui sont généralement prescrites (comme les antidépresseurs, les sédatifs et les anxiolytiques) tend à être beaucoup plus faible que celui associé aux autres substances, en particulier celles qui sont réglementées. Cela dit, les gens sont plus nombreux à considérer la nicotine comme étant plus risquée que le cannabis, l’alcool, les médicaments d’ordonnance, les médicaments en vente libre, et même certaines substances réglementées. Le risque associé à chaque substance augmente généralement lorsque celle-ci est prise en combinaison avec une autre, parfois de beaucoup, selon la combinaison.

·       En ce qui a trait aux ressources existantes (par exemple, les personnes ou les programmes), les données démontrent que, en présence de problèmes de santé mentale ou de consommation ou de troubles concomitants, la moitié de la population sait où obtenir du soutien, au moins pour l’un ou l’autre des problèmes, soit la santé mentale ou la consommation. Cependant, le fait que deux Canadiens et Canadiennes sur cinq ignorent comment obtenir du soutien à cet égard pourrait être préoccupant. Les données démontrent également que la connaissance des ressources en santé mentale est beaucoup plus généralisée que celle des ressources liées à la consommation. Il pourrait toutefois être encourageant de constater que la connaissance de ces deux types de ressources est plus élevée chez les personnes qui ont un diagnostic de trouble de santé mentale, qui ont récemment connu des problèmes de santé mentale et qui consomment souvent ou toujours pour les aider à composer avec leurs troubles de santé mentale.

Ces observations ne constituent en aucun cas la totalité des conclusions pouvant être tirées des données du sondage; on s’attend à ce que plusieurs autres perspectives puissent être dégagées tandis que les chercheurs analysent les résultats afin de tester d’autres hypothèses.

En ce qui a trait aux recommandations, si Santé Canada décide d’approfondir l’étude, un volet qualitatif pourrait permettre de contextualiser plus clairement certaines des réponses quantitatives. 


Annexe A : Rapport de méthodologie quantitative

 

Méthodologie du sondage

L’approche globale adoptée par Earnscliffe Strategy Group dans le cadre de l’étude consistait à réaliser un sondage en ligne auprès de 10 012 Canadiens et Canadiennes de 13 ans et plus. Une description détaillée de l’approche utilisée est présentée ci-dessous.

 

Conception du questionnaire

Les questionnaires de l’étude ont été conçus par Earnscliffe, puis transmis à Santé Canada aux fins de rétroaction. Les sondages ont été proposés en français et en anglais, et les gens ont pu y répondre dans la langue de leur choix.

 

Conception et sélection de l’échantillon

La stratégie d’échantillonnage de l’étude a été élaborée par Earnscliffe en collaboration avec Santé Canada. Une approche hybride a été adoptée pour la collecte des données, les échantillons provenant de deux sources distinctes, soit un échantillon probabiliste et un échantillon non probabiliste. Puisque l’étude avait notamment pour objectif de comprendre le taux de prévalence et d’établir des données de référence sur la polyconsommation au Canada, l’échantillon probabiliste a été utilisé pour ces estimations; ces données sont présentées à la section A des résultats détaillés.

Comme il était nécessaire de surreprésenter certains groupes précis (comme les jeunes et les jeunes adultes), on a décidé d’inclure un échantillon non probabiliste pour assurer un nombre de répondants et répondantes suffisant. Le recours à cette approche hybride a permis de déterminer un certain nombre de mesures représentatives avec une marge d’erreur raisonnable tout en offrant la possibilité d’analyser des sous-ensembles importants de la population, comme les membres de la communauté 2ELGBTQI+, les Autochtones et d’autres segments revêtant un intérêt particulier.


 

Les quotas minimums et les réponses totales provenant de chaque source sont résumés ci-dessous :

Quota minimum

Échantillon probabiliste (n)

Échantillon non probabiliste (n)

Échantillon total (n)

Manitoba

200

312

170

482

Saskatchewan

200

294

145

439

Territoires

180

59

155

214

Canada atlantique

645

507

331

838

Jeunes de 13 à 17 ans

175

240

333

573

Jeunes adultes de 18 à 24 ans

100

149

468

617

L’échantillon probabiliste a été obtenu à partir du panel Probit, exploité par Les Associés de recherche EKOS Inc. (EKOS). Probit est un panel probabiliste couvrant la population entière (en ligne et hors ligne, par téléphone fixe ou cellulaire). La plateforme utilisée pour le sondage a permis de joindre les panélistes par des méthodes en ligne ou hors ligne (par téléphone) afin de couvrir toute la population à l’étude. Le panel Probit d’EKOS est actuellement composé de plus de 100 000 personnes recrutées de façon aléatoire. Tous les membres du panel sont recrutés par téléphone par la méthode de composition aléatoire, et sont validés en direct par des intervieweurs. L’échantillon est généré par des numéros de téléphone fixe et cellulaire. La répartition du panel concorde avec celle de la population réelle du Canada (selon Statistique Canada). Ainsi, le panel d’EKOS peut être considéré comme représentatif de la population générale (les résultats des sondages réalisés à partir d’un panel en ligne sont compatibles avec des intervalles de confiance et la mesure des taux d’erreur, ce qui est unique au Canada). Pour ce projet de recherche, les échantillons aléatoires stratifiés ont été sélectionnés à partir de la base de données du panel au moyen des renseignements démographiques recueillis durant le recrutement afin de satisfaire aux quotas requis (par exemple, en fonction de l’âge, du genre et de la région).

L’échantillon non probabiliste provient du panel en ligne à participation volontaire exclusif de Léger, qui, avec plus de 400 000 membres, est le plus important en son genre au Canada. La méthode de recrutement utilisée influence grandement la qualité du panel; c’est pourquoi Léger Opinion recrute ses panélistes principalement de manière aléatoire en utilisant des méthodologies de téléphonie traditionnelle et mobile, avec plus de sept panélistes sur dix recrutés par l’intermédiaire du centre d’appels de Léger. Les autres répondants et répondantes ont été recrutés au moyen d’approches à plusieurs volets, dont le bouche-à-oreille, les médias sociaux et les programmes de recommandation d’amis.

Les deux études ont été menées en parallèle au moyen de panels distincts. Les données ont ensuite été regroupées, mais des variables d’identification ont été incluses pour permettre de repérer leur source. On retrouve en outre, parmi les tableaux en annexe, des tableaux distincts se penchant exclusivement soit sur l’échantillon probabiliste soit sur l’échantillon non probabiliste.

Le tableau ci-dessous résume l’échantillon prévu auprès de chaque panel, ainsi que le total obtenu :

 

Panel probabiliste

(EKOS)

Panel non probabiliste

(Léger)

Estimation

Résultat

Estimation

Résultat

Total

5 000

4 999

5 000

5 013

Âge

13 à 17

240

240

328

332

18 à 24

150

150

472

468

25 et plus

4 610

4 849

4 200

4 544

Région

C.-B.

636

647

673

677

Alb.

510

513

543

544

Sask.

305

294

145

145

Man.

323

312

170

170

Ont.

1 710

1 739

1 860

1 856

Qc

932

928

1 137

1 135

Atl.

525

507

331

331

Terr.

59

59

141

155

Pour compléter l’échantillon dans les territoires, Léger a acheté un petit échantillon supplémentaire.

Collecte de données

Pour les sondages auprès des moins de 18 ans, nous avons d’abord sélectionné des adultes afin de déterminer s’ils étaient parents d’un jeune de 13 à 17 ans. Pour les personnes admissibles, nous avons déterminé au hasard si nous privilégions l’entrevue avec le parent ou avec le jeune afin d’assurer la représentativité (plutôt que de d’abord réaliser toutes les entrevues auprès de jeunes, puis celles auprès de parents).

Toutes les autorisations nécessaires et requises (y compris celles des parents ou des tuteurs et tutrices pour les jeunes de 13 à 15 ans) ont été obtenues avant de procéder au sondage auprès des jeunes.

Conformément aux lignes directrices du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC), l’approche que nous avons adoptée pour la recherche auprès des jeunes de 13 à 15 ans tenait compte des facteurs suivants :

·       Le nom de l’adulte responsable et la méthode utilisée pour obtenir le consentement (sondage en ligne).

·       La façon dont la possible divulgation de troubles de santé mentale ou de consommation de substances par les jeunes sera gérée doit être clairement expliquée à l’adulte responsable.

·       Le consentement de l’adulte permet uniquement au chercheur d’inviter l’enfant à participer. Nous informerons le jeune de l’objectif général de la recherche et de la méthodologie utilisée d’une façon qui sera facilement comprise, et le jeune doit accepter de participer.

·       Toutes les explications concernant la protection des données, la politique de confidentialité, le consentement d’un adulte et les autres avis seront fournies de façon à être comprises par l’enfant.

Les fréquences ont été vérifiées à la suite d’une préenquête de façon à veiller à ce que les données recueillies concordent avec les précisions du client. Dans le cadre de cette étude, plusieurs révisions ont été apportées à la suite de la préenquête pour cette raison.

Des mesures de qualité ont aussi été mises en place dans le sondage même pour veiller à ce que des personnes réelles y répondent, par exemple :

·       Vérifications de la durée de l’entrevue (minimum de 30 % de la durée estimée du sondage)

·       Dactyloscopie numérisée pour veiller à ce que les répondants et répondantes ne répondent qu’une seule fois au sondage et qu’ils se trouvent dans la province indiquée (géolocalisation de l’adresse IP)

Les données ont ensuite été vérifiées une deuxième fois à la fin du processus de collecte, puis ont été nettoyées selon les directives de Santé Canada.

 

Cibles et pondération

Des quotas ont été utilisés pour l’échantillon de la population générale avant toute pondération supplémentaire de façon à atteindre les nombres minimums de sondages réalisés par genre, par groupe d’âge et par région. La répartition des quotas a été conçue pour permettre l’analyse de sous-ensembles de données.

Des cibles précises ont été fixées pour les suréchantillons :

 

·       Cible de n = 200 personnes du Manitoba

·       Cible de n = 200 personnes de la Saskatchewan

·       Cible de n = 180 personnes des territoires

·       Cible de n = 645 personnes du Canada atlantique

·       Cible de n = 175 jeunes de 13 à 17 ans

·       Cible de n = 100 jeunes adultes de 18 à 24 ans

Des proportions connues, ou des poids cibles ont été utilisés. Les données définitives ont été pondérées en fonction des données du recensement de 2021. La pondération des cibles a été réalisée en fonction de l’âge, du genre et de la région (plan emboîté) et au sein de chaque type d’échantillon (probabiliste et non probabiliste). Pour chaque échantillon, un barème de pondération de 84 cellules précises a été utilisé, composé de sept (7) catégories d’âge distinctes, de deux (2) catégories de genre et de six (6) catégories régionales. L’échantillon probabiliste et l’échantillon non probabiliste ont tous les deux été pondérés de façon à refléter les pourcentages exacts pour l’âge, le genre et la région. La pondération par itération aléatoire a aussi été utilisée pour la répartition des répondants et répondantes résidant dans les territoires.

Le tableau ci-dessous présente les pourcentages cibles à partir desquels chaque échantillon a été pondéré.

 

 

C.-B.

Alb.

Man./Sask.

Ont.

Qc

Atl.

Total de la rangée

H de 13 à 17 ans

0,4169 %

0,4315 %

0,2559 %

1,3022 %

0,7250 %

0,1990 %

3,3305 %

H de 18 à 24 ans

0,6465 %

0,5660 %

0,3627 %

1,9844 %

1,0107 %

0,3023 %

4,8726 %

H de 25 à 34 ans

1,1073 %

0,9490 %

0,5324 %

3,0940 %

1,6787 %

0,4343 %

7,7957 %

H de 35 à 44 ans

1,0517 %

1,0216 %

0,5176 %

2,7998 %

1,7620 %

0,4339 %

7,5866 %

H de 45 à 49 ans

0,4737 %

0,4431 %

0,2304 %

1,3530 %

0,8156 %

0,2325 %

3,5483 %

H de 50 à 64 ans

1,5877 %

1,2669 %

0,7239 %

4,4967 %

2,7574 %

0,8405 %

11,6731 %

H de 65 ans et plus

1,4983 %

0,9341 %

0,6186 %

3,7671 %

2,5198 %

0,7947 %

10,1326 %

F de 13 à 17 ans

0,3888 %

0,4046 %

0,2419 %

1,2231 %

0,6903 %

0,1859 %

3,1346 %

F de 18 à 24 ans

0,6091 %

0,5309 %

0,3313 %

1,8423 %

0,9697 %

0,2809 %

4,5642 %

F de 25 à 34 ans

1,0979 %

0,9533 %

0,5257 %

3,0541 %

1,6621 %

0,4350 %

7,7281 %

F de 35 à 44 ans

1,0831 %

1,0294 %

0,5245 %

2,9762 %

1,7667 %

0,4644 %

7,8443 %

F de 45 à 49 ans

0,5088 %

0,4380 %

0,2323 %

1,4580 %

0,8072 %

0,2478 %

3,6921 %

F de 50 à 64 ans

1,7072 %

1,2788 %

0,7389 %

4,7666 %

2,7862 %

0,8900 %

12,1677 %

F de 65 ans et plus

1,7144 %

1,0560 %

0,7282 %

4,5210 %

2,9900 %

0,9200 %

11,9296 %

Total de la colonne

13,8914 %

11,3032 %

6,5643 %

38,6385 %

22,9414 %

6,6612 %

100,0000 %

 

Biais de non-réponse

Il y a des risques de biais ou d’erreur lors de tout sondage.

Pour l’échantillon probabiliste, la possibilité d'un biais de non-réponse existe au sein de l'échantillon actuel. Plus particulièrement, le sondage ne s’adressait pas aux membres de la population qui n’ont pas de téléphone ou qui sont incapables de répondre à un sondage en français ou en anglais. En outre, certains groupes au sein de la population sont systématiquement moins susceptibles de répondre à des sondages.

Pour l’échantillon non probabiliste, les répondants et répondantes ont été sélectionnés à partir d’une liste de personnes ayant accepté volontairement de participer à des sondages en s’inscrivant à un panel. La notion de non-réponse est plus complexe pour ce type d’étude que pour celles reposant sur un échantillon probabiliste aléatoire dont la base d’échantillonnage peut, du moins en théorie, comprendre l’ensemble de la population étudiée. Dans de tels cas, un biais de non-réponse peut être introduit à plusieurs étapes avant l’invitation à participer à ce sondage en particulier, sans parler de la décision de répondre ou non à une question précise du sondage.

 


 

Contrôle de la qualité

En plus des mesures de contrôle mises en place dans le sondage même, Earnscliffe et Santé Canada ont testé les liens avant le lancement afin de s’assurer que la programmation correspondait bien aux questionnaires. Léger a également effectué un test préliminaire des sondages, et les données ont été passées en revue par Earnscliffe et Santé Canada avant le lancement officiel pour s’assurer que les questions s’enchaînaient correctement et qu’elles pouvaient être comprises facilement.

 

Rapport

Aucune signification statistique n’est incluse dans les tableaux figurant dans le présent rapport, mais les tableaux de données qui sont fournis dans un document distinct contiennent un test de signification statistique. Les résultats accompagnés d’une lettre capitale dans ces tableaux fournis dans un document distinct mettent en évidence les différences entre les groupes démographiques analysés qui sont beaucoup plus marquées. Les lettres capitales signifient que la différence est significative à un seuil de 0,05.

Dans le texte du rapport, les différences démographiques mises en évidence sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 95 %, à moins d’indication contraire. Le test Z est le test statistique utilisé pour déterminer le niveau de signification des résultats.

 

Résultats

 

Répartition définitive

 

Un total de 12 590 personnes ont accédé au sondage en ligne; 10 021 d’entre elles ont été considérées comme étant admissibles et ont répondu au sondage. Le taux de réponse pour ce sondage était de 13 %.

 

Nombre total d’accès au sondage : 12 590

Sondages achevés : 10 012

Répondants non admissibles ou éliminés : 171

Quota dépassé : 427

Sondages interrompus ou abandonnés : 1 971

 

Non résolus (U) : 66 131

Invitations par courriel retournées : 542

Invitations par courriel sans réponse : 65 589

 

Admissibles sans réponse (IS) : 1 971

Répondants admissibles, mais qui ont abandonné : 1 971

 

Admissibles avec réponse (R) : 10 034

Sondages terminés non admissibles – quota atteint : 0

Sondages terminés non admissibles – autres raisons : 13

Sondages terminés admissibles : 10 012

 

Taux de réponse = R/(U + IS + R) : 13 %

 

Marge d’erreur

Puisque l’échantillon non probabiliste en ligne s’appuie sur des personnes s’étant originalement portées volontaires pour participer au panel, aucune estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut être calculée pour l’ensemble de l’échantillon. Le traitement de l’échantillon non probabiliste est conforme aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada pour les sondages en ligne.

Bien qu’il soit impossible de fournir une marge d’erreur pour l’échantillon non probabiliste, les n = 4 999 cas tirés de l’échantillon probabiliste sont associés à une marge d’erreur de ± 1,4 % avec un intervalle de confiance de 95 %.

 

Durée de l’entrevue

Le temps médian pour répondre au sondage était de 16 minutes.

Autres limites de l’étude

Cette étude était complexe, et elle a été soigneusement mise au point de façon à maximiser la valeur des données pouvant être recueillies à partir d’un grand échantillon. Toutefois, en raison de certains choix qu’il a fallu faire quant aux éléments à privilégier, il se peut que certaines données importantes n’aient pas été approfondies. Ainsi, certaines améliorations pourraient permettre d’obtenir des données supplémentaires lors des phases subséquentes. Le principal problème à cet égard se situe dans les combinaisons de substances précises qui ont été testées relativement à la fréquence d’utilisation, aux raisons, aux situations et aux résultats, ainsi que le lien entre la consommation et les données démographiques et variables sur la santé mentale. Puisque le format du sondage ne permettait d’évaluer qu’un maximum de trois combinaisons de substances par répondant ou répondante (de façon à ce que la durée demeure raisonnable pour ceux et celles ayant consommé plusieurs combinaisons au cours de l’année), les gens ayant indiqué avoir consommé quatre combinaisons ou plus au cours des 12 derniers mois devaient relever les trois les plus courantes et se sont vu poser des questions seulement sur ces trois combinaisons. Ainsi, nous disposons d’une multitude de données pour analyser les combinaisons les plus courantes, tandis que les échantillons associés aux combinaisons moins souvent consommées ne suffisent pas à l’analyse, quel que soit le risque précis de combiner ces deux substances. Si Santé Canada décide de répéter cette étude ou d’en mener une semblable dans le futur, notre recommandation serait de développer une capacité à recueillir des données sur les combinaisons moins courantes, soit pour ajouter de nouvelles observations ou pour préciser celles déjà tirées de cette étude sur les combinaisons plus courantes.

 


 

Annexe B : Questionnaire du sondage

 

QUESTIONNAIRE DU SONDAGE

Sondage sur la santé mentale et la consommation de substances de Santé Canada 2024

 

Page d’accueil

 

Nous vous remercions d’avoir accepté de participer à ce court sondage sur des informations liées à la santé. Nous estimons qu’il vous faudra environ 10 à 20 minutes pour y répondre.

[Suivant]

 

If you would prefer to continue in English click on [insert link].

 

 

Page de présentation à tous les répondants

Informations générales

Cette recherche est menée par Earnscliffe Stratégies, une firme canadienne de recherche sur l’opinion publique, pour le compte de Santé Canada.

 

Ce sondage en ligne a comme objectif de recueillir les opinions et les commentaires des Canadiens et Canadiennes afin d’aider Santé Canada à orienter les politiques, les processus et les pratiques du gouvernement liées à la santé de la population canadienne. Cette étude vise à recueillir des renseignements sur la santé mentale et la consommation de substances.

 

Comment le sondage en ligne fonctionne-t-il?

·       Nous vous invitons à nous faire part de votre opinion et de votre expérience par l’entremise d’un sondage en ligne.

·       Nous estimons qu’il vous faudra 10 à 20 minutes pour y répondre.

·       Votre participation au sondage est entièrement volontaire.

·       Votre décision de participer à cette recherche ou non n’aura aucune conséquence sur vos échanges avec le gouvernement du Canada.

 

Qu’adviendra-t-il de vos renseignements personnels?

1.    Les renseignements personnels que vous communiquerez à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l’autorité de l’article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé.  Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.

2.    Objectif de la collecte de renseignements : Nous devons recueillir certains de vos renseignements personnels, par exemple vos caractéristiques démographiques, pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l’étude. Vos réponses seront toutefois regroupées avec celles des autres participants aux fins d’analyse et de rédaction du rapport; votre identité ne sera pas directement révélée.  

3.    Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : Vous pouvez déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous pensez que vos renseignements personnels ont été traités de façon inappropriée. Pour en savoir plus sur ces droits ou sur nos pratiques relatives au traitement des renseignements personnels, veuillez communiquer avec l’organisme suivant : cpab_por-rop_dgcap@hc-sc.gc.ca].

 

Qu’arrivera-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final, rédigé par Earnscliffe Stratégies, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca) six mois après la fin des activités de l’étude.  


Pour toute question au sujet du sondage, veuillez communiquer avec Earnscliffe Stratégies à l’adresse info@earnscliffe.ca.


Votre opinion est grandement appréciée et nous avons hâte de lire vos commentaires.


[Poursuivre]

 

Questions de sélection

 

1. À quel genre vous identifiez-vous?

 

Genre masculin                                                                 1

Genre féminin                                                                   2

Autre identité de genre                                                      3

Je préfère ne pas répondre                                                                                         9                                                                                          

 

2. Quel âge avez-vous?

 

[Insérer l’âge.  Si moins de 16 ans, remercier et terminer.]

 

2a. [Si refus de fournir son année de naissance, demander :] À quel groupe d’âge appartenez-vous?

 

Moins de 16 ans                                                                0

16 ou 17 ans                                                                     1

18 ou 19 ans                                                                     2

20 à 24 ans                                                                       3

25 à 29 ans                                                                       4

30 à 34 ans                                                                       5

35 à 39 ans                                                                       6

40 à 49 ans                                                                       7

50 à 64 ans                                                                       8

65 ans ou plus                                                                  9

[Si moins de 16 ans ou refus de répondre, remercier et terminer]

3. Veuillez sélectionner votre province ou territoire de résidence.

 

Terre-Neuve-et-Labrador                                                   1

Nouvelle-Écosse                                                               2

Île-du-Prince-Édouard                                                       3

Nouveau-Brunswick                                                          4

Québec                                                                             5

Ontario                                                                              6

Manitoba                                                                           7

Saskatchewan                                                                              8

Alberta                                                                              9

Colombie-Britannique                                                      10

Yukon      11

Nunavut                                                                          12

Territoires du Nord-Ouest          13

Je préfère ne pas répondre [Remercier et terminer]      99

 

4. [Si plus de 24 ans et faisant partie de l’échantillon de jeunes] Êtes-vous le parent, le tuteur légal ou la tutrice légale d’un enfant de 13 à 17 ans? 

 

Non                                                   Remercier et terminer

Oui                      Demander à parler au jeune (13 à 17 ans)

 


 

SI PARENT D’AU MOINS UN ADOLESCENT (13 À 17 ANS) : Consentement

 

Nous aimerions inviter votre adolescent ou adolescente de 13 à 17 ans à participer à cette étude très importante, et nous demandons votre autorisation pour l’inclure dans l’échantillon. Si vous avez plus d’un adolescent ou plus d’une adolescente de 13 à 17 ans, nous aimerions discuter avec la personne ayant célébré son anniversaire le plus récemment.

 

       Oui           Page suivante

Non          Remercier et terminer

 

Informations générales

Cette recherche est menée par Earnscliffe Stratégies, une firme canadienne de recherche sur l’opinion publique, pour le compte de Santé Canada.


Ce sondage en ligne a comme objectif de recueillir les opinions et les commentaires des Canadiens et Canadiennes afin d’aider Santé Canada à orienter les politiques, les processus et les pratiques du gouvernement liées à la santé de la population canadienne. Cette étude vise à recueillir des renseignements sur la santé mentale et la consommation de substances.


Comment le sondage en ligne fonctionne-t-il?

·       Nous invitons votre enfant à nous faire part de son opinion et de son expérience par l’entremise d’un sondage en ligne.

·       Nous estimons qu’il lui faudra 10 à 20 minutes pour y répondre.

·       La participation de votre enfant au sondage est entièrement volontaire.

·       Les réponses de votre enfant sont confidentielles; elles seront communiquées de façon groupée uniquement, pour réduire le risque que quiconque puisse identifier les répondants ou leurs réponses.

·       Votre décision de permettre ou non à votre enfant de participer à ce sondage n’aura aucune conséquence sur vos échanges avec le gouvernement du Canada.

Qu’adviendra-t-il des renseignements personnels de votre enfant?

1.    Les renseignements personnels que votre enfant communique à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l’autorité de l’article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé.  Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.

2.    Objectif de la collecte de renseignements : Nous devons recueillir certains des renseignements personnels de votre enfant, par exemple ses caractéristiques démographiques, afin de mieux comprendre le sujet de la recherche. Les réponses de votre enfant seront toutefois combinées à celles des autres participants aux fins d’analyse et de rédaction du rapport; l’identité de votre enfant ne sera pas directement révélée.  

3.    Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : Vous pouvez déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous pensez que les renseignements personnels de votre enfant ont été traités de façon inappropriée. Pour en savoir plus sur ces droits ou sur nos pratiques relatives au traitement des renseignements personnels, veuillez communiquer avec l’organisme suivant : [insérer coordonnées du programme].

Qu’arrivera-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final, rédigé par Earnscliffe Stratégies, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca) six mois après la fin des activités de l’étude.  


Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Earnscliffe, à l’adresse suivante : research@earnscliffe.ca.


Votre aide est grandement appréciée et nous avons hâte de lire les commentaires de votre enfant.

 

Page d’accueil des adolescents

 

Ton parent, ton tuteur légal ou ta tutrice légale a accepté que nous t’invitions à participer à cette étude très importante. 

·       Ta participation est volontaire; c’est donc à toi de décider si tu souhaites répondre à nos questions. Nous espérons toutefois que tu accepteras! 

·       Tes réponses sont confidentielles; elles seront communiquées de façon groupée uniquement, pour réduire le risque que quiconque puisse identifier les répondants ou leurs réponses. 

·       Tu peux répondre au sondage à partir de ton ordinateur, de ton portable, de ta tablette ou de ton téléphone. 

·       Tu peux arrêter à n’importe quel moment si tu ne te sens pas à l’aise ou simplement choisir de ne pas répondre à une question. 

·       Pour protéger la confidentialité de tes réponses, tu ne pourras pas revenir à la page précédente pour certaines questions, et le questionnaire sera verrouillé une fois que tu l’auras terminé. 

·       Tes réponses ne seront pas montrées à tes parents, à tes tuteurs légaux, à tes enseignants ou à toute autre personne; nous te demandons donc de répondre le plus honnêtement possible.

 

Merci d’avoir accepté de participer au sondage. Nous estimons qu’il te faudra environ 10 à 20 minutes pour y répondre.

[Suivant]

 

If you would prefer to continue in English click on [insert link].

 


 

Page de présentation pour les adolescents

Informations générales

Cette recherche est menée par Earnscliffe Stratégies, une firme canadienne de recherche sur l’opinion publique, pour le compte de Santé Canada.

 

Ce sondage en ligne a comme objectif de recueillir les opinions et les commentaires des Canadiens et Canadiennes afin d’aider Santé Canada à orienter les politiques, les processus et les pratiques du gouvernement liées à la santé de la population canadienne. Cette étude vise à recueillir des renseignements sur la santé mentale et la consommation de substances.

 

Comment le sondage en ligne fonctionne-t-il?

·       Nous t’invitons à nous faire part de ton opinion et de ton expérience par l’entremise d’un sondage en ligne.

·       Nous estimons qu’il te faudra 10 à 20 minutes pour y répondre.

·       Ta participation au sondage est entièrement volontaire.

·       Tes réponses sont confidentielles; elles seront communiquées de façon groupée uniquement, pour réduire le risque que quiconque puisse identifier les répondants ou leurs réponses. 

·       Ta décision de participer à cette recherche ou non n’aura aucune conséquence sur tes échanges avec le gouvernement du Canada.

Qu’adviendra-t-il de tes renseignements personnels?

1.    Les renseignements personnels que tu communiqueras à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l’autorité de l’article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé.  Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.

2.    Objectif de la collecte de renseignements : Nous devons recueillir certains de tes renseignements personnels, par exemple tes caractéristiques démographiques, pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l’étude. Tes réponses seront toutefois regroupées avec celles des autres participants aux fins d’analyse et de rédaction du rapport; ton identité ne sera pas directement révélée.  

3.    Tes droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : Tu peux déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si tu penses que tes renseignements personnels ont été traités de façon inappropriée. Pour en savoir plus sur ces droits ou sur nos pratiques relatives au traitement des renseignements personnels, tu peux communiquer avec l’organisme suivant : [insérer les coordonnées du programme].

Qu’arrivera-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final, rédigé par Earnscliffe Stratégies, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca) six mois après la fin des activités de l’étude.  


Pour toute question au sujet de ce sondage, tu peux communiquer avec Earnscliffe, à l’adresse suivante : research@earnscliffe.ca.


Nous te remercions de ton aide et sommes impatients de connaître ton opinion.

[Passer au questionnaire de recrutement pour les adolescents]

 

Questionnaire de recrutement pour les adolescents (13 à 17 ans)

 

5. À quel genre t’identifies-tu?

 

Genre masculin                                                                              1

Genre féminin                                                                   2

Autre identité de genre                                                      3

Je préfère ne pas répondre                                                            9

                                                                                                                                                                                                                   

6. Quel âge as-tu?

 

[Insérer l’âge.  Si moins de 13 ans ou plus de 24 ans, remercier et terminer]

 

6a. [Si refus de fournir son année de naissance]  Peux-tu nous indiquer auquel des groupes d’âge suivants tu appartiens?

 

Moins de 13 ans                                                                0

13 ou 14 ans                                                                     1

15 à 17 ans                                                                         2

18 ou 19 ans                                                                     3

20 à 24 ans                                                                       4

25 ans ou plus                                                                  5

[Si moins de 13 ans, 25 ans ou plus ou refus de répondre, remercier et terminer]

 


 

Section 1 : Consommation de substances

 

7. Les gens consomment des substances telles que le cannabis, le tabac/la nicotine et l’alcool pour différentes raisons (à des fins médicales, pour leur plaisir personnel, à des fins religieuses ou cérémonielles, pour gérer le stress, un traumatisme ou la douleur). Les substances peuvent également provenir de différentes sources (une pharmacie, en vente libre dans un magasin, par l’entremise de proches, ou d’autres sources). Nous nous intéressons à toutes les substances que tu as pu consommer au cours des 12 mois, quelle qu’en soit la raison ou la source.

À titre de rappel, nous tenons à t’assurer que tes réponses seront utilisées uniquement aux fins de recherche. Tes réponses seront combinées à celles des autres participants et communiquées de façon groupée.

Lesquelles des substances suivantes as-tu consommées, s’il y a lieu, au cours des 12 derniers mois, pour quelque raison que ce soit? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Répartir aléatoirement. Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

 

Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.)                                                                                                1

Opioïdes (p. ex., oxycodone [OxyContinMD], morphine [APOMD] ou fentanyl, hydromorphone, buprénorphine, SuboxoneMD, méthadone, diacétylmorphine, oxy, OC, percs, roxies, héroïne, H, Smack)                                                                               2

Anxiolytiques (p. ex., venlafaxine [EffexorMDXR], prégabaline [LyricaMD], sertraline [ZoloftMD], citalopram [CelexaMD], benzos, tranks, K)                                                                                3

Sédatifs ou somnifères (p. ex., trazodone [DesyrelMD, TrazorelMD], lorazépam [AtivanMD], zopiclone [ImovaneMD], clonazépam [KlonopinMD, RivotrilMD], downers, jellies)              4

Antidépresseurs (p. ex., venlafaxine [EffexorMDXR], citalopram [CelexaMD], escitalopram [CipralexMD], bupropion [WellbutrinMD])                                                                                               5

Stimulants (p. ex., méthylphénidate, RitalinMD, ConcertaMD, BiphentinMD, beenies, ritz)                                                        6

Médicaments en vente libre (p. ex., sirops contre la toux, décongestionnants)                                                                 7

Cocaïne (p. ex., coke, neige, poudre) ou crack (p. ex., caillou/rock, freebase, angie)                                                   8

MDMA ou ecstasy (p. ex., E, X, Molly)                                    9

Substances hallucinogènes (p. ex., psilocybine, champignons magiques/shrooms, LSD, acide, buvards)                              10

Méthamphétamines (p. ex., crystal meth, crank, speed)       11

Sels de bain (p. ex., drone, M-CAT, ciel vanille/vanilla sky, magie bleue/blue magic) – Ces substances n’incluent pas les cristaux de sel utilisés couramment dans les bains. 12

Substances inhalées (p. ex., colle, essence, autres solvants)                                                                                             13

Alcool (p. ex., bière, vins, spiritueux)                                     14

Nicotine, sous toute forme (p. ex., cigarettes, produits de vapotage)                                                                              15

Aucune de ces réponses                                                       0

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre                          98

 

Notes aux fins d’analyse :

Un certain chevauchement est possible entre les options 4, 5 et 6 à Q7, car il se peut que des catégories de médicaments semblables soient utilisées à ces fins de façon clandestines.

 

[Si Q7 = « Aucune de ces réponses » ou « Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre », passer à Q33, section sur la santé mentale et le bien-être]

 

8. [Si Q7 = 1 À 6] Tu as indiqué avoir consommé la ou les substances ci-dessous au cours des 12 derniers mois. Pour chaque substance, indique si, chaque fois que tu en as pris, elle t’avait ou non été prescrite personnellement. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la ou les sources de provenance? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

 

a.    [Si Q7 = 1] Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.)

b.    [Si Q7 = 2] Opioïdes (p. ex., oxycodone [OxyContinMD], morphine [APOMD] ou fentanyl, hydromorphone, buprénorphine, SuboxoneMD, méthadone, diacétylmorphine, oxy, OC, percs, roxies, héroïne, H, Smack)

c.     [Si Q7 = 3] Anxiolytiques (p. ex., venlafaxine [EffexorMDXR], prégabaline [LyricaMD], sertraline [ZoloftMD], citalopram [CelexaMD], benzos, tranks, K)

d.    [Si Q7 = 4] Sédatifs ou somnifères (p. ex., trazodone [DesyrelMD, TrazorelMD], lorazépam [AtivanMD], zopiclone [ImovaneMD], clonazépam [KlonopinMD, RivotrilMD], downers, jellies)

e.    [Si Q7 = 5] Antidépresseurs (p. ex., venlafaxine [EffexorMDXR], citalopram [CelexaMD], escitalopram [CipralexMD], bupropion [WellbutrinMD])

f.      [Si Q7 = 6] Stimulants (p. ex., méthylphénidate, RitalinMD, ConcertaMD, BiphentinMD, beenies, ritz)

 

[Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

Mon ordonnance

L’ordonnance d’une autre personne

Une autre source

Je ne sais pas

Je préfère ne pas répondre

 

9. [Si Q7 = 7] Tu as indiqué avoir consommé un médicament en vente libre au cours des 12 derniers mois. L’as-tu toujours consommé pour traiter les symptômes associés, comme indiqué sur l’emballage?

 

Toujours comme indiqué sur l’emballage                            1

Pas toujours comme indiqué sur l’emballage                      2

Jamais comme indiqué sur l’emballage                               3

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre                         99

 

Si 1 sélectionné à Q7, admissible au groupe « Cannabis »

Si 14 sélectionné à Q7, admissible au groupe « Alcool »

Si 15 sélectionné à Q7, admissible au groupe « Nicotine »

Si 2 sélectionné à Q7 et 1 sélectionné à Q8b, admissible au groupe « Opioïdes sur ordonnance »

Si 2 sélectionné à Q7 et 2 ou 3 sélectionné à Q8b ou 12 sélectionné à Q7, admissible au groupe « Opioïdes sans ordonnance »

Si 3 à 6 sélectionnés à Q7, admissible au groupe « Médicaments »

Si 7 sélectionné à Q7, admissible au groupe « Médicaments en vente libre »

Si 8 à 13 sélectionnés à Q7, admissible au groupe « Substances illégales »

 

Si 3 à 6 sélectionnés à Q7 et Q8c = 2,3 ou Q8d = 2,3 ou Q8f = 2,3, admissible au groupe « Médicaments sans ordonnance »

Si 1 à 6 sélectionnés à Q7 et tous sélectionnés à Q8 = 1, admissible uniquement au groupe « Médicaments sur ordonnance uniquement »

 

10. [Si Q7 = 1 à 16] Quel âge avais-tu la première fois que tu as consommé chacune des substances que tu as indiquées? [Réponse numérale limitée à une valeur inférieure ou égale à l’âge.]

 

a.    [Si Q7 = 1] Cannabis                                                     1

b.    [Si Q7 = 2 et Q8b = 1] Opioïdes t’ayant été prescrits      2

c.     [Si Q7 = 2 et Q8b = 2,3] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits                                                                        3

d.    [Si Q7 = 3] Anxiolytiques                                               4

e.    [Si Q7 = 4] Sédatifs ou somnifères                                5

f.      [Si Q7 = 5] Antidépresseurs                                           6

g.    [Si Q7 = 6] Stimulants (p. ex., méthylphénidate, RitalinMD, ConcertaMD, BiphentinMD, beenies, ritz)           7

h.    [Si Q7 = 7 et Q9 = 2,3] Médicaments en vente libre non utilisés conformément aux directives                             8

i.      [Si Q7 = 8] Cocaïne ou crack                                         9

j.      [Si Q7 = 9] MDMA ou ecstasy                                      10

k.     [Si Q7 = 10] Substances hallucinogènes (p. ex., psilocybine, champignons magiques/shrooms, LSD, acide, buvards)                                                           11

l.      [Si Q7 = 11] Méthamphétamines                                 12

m.   [Si Q7 = 12] Sels de bain                                             13

n.    [Si Q7 = 13] Substances inhalées                                14

o.    [Si Q7 = 14] Alcool                                                      15

p.    [Si Q7 = 15] Nicotine, sous toute forme                        16

 

11. [Si Q7 = 1 à 16] Tu as indiqué avoir consommé les substances suivantes au cours des 12 derniers mois; à quelle fréquence les as-tu consommées au cours des 30 derniers jours, s’il y a lieu?

 

a.    [Si Q7 = 1] Cannabis                                                     1

b.    [Si Q7 = 2 et Q8b = 1] Opioïdes t’ayant été prescrits      2

c.     [Si Q7 = 2 et Q8b = 2,3] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits                                                                        3

d.    [Si Q7 = 3] Anxiolytiques                                               4

e.    [Si Q7 = 4] Sédatifs ou somnifères                                5

f.      [Si Q7 = 5] Antidépresseurs                                           6

g.    [Si Q7 = 6] Stimulants (p. ex., méthylphénidate, RitalinMD, ConcertaMD, BiphentinMD, beenies, ritz)           7

h.    [Si Q7 = 7 et Q9 = 2,3] Médicaments en vente libre non utilisés conformément aux directives                             8

i.      [Si Q7 = 8] Cocaïne ou crack                                         9

j.      [Si Q7 = 9] MDMA ou ecstasy                                      10

k.     [Si Q7 = 10] Substances hallucinogènes (p. ex., psilocybine, champignons magiques/shrooms, LSD, acide, buvards)                                                           11

l.      [Si Q7 = 11] Méthamphétamines                                 12

m.   [Si Q7 = 12] Sels de bain                                             13

n.    [Si Q7 = 13] Substances inhalées                                14

o.    [Si Q7 = 14] Alcool                                                      15

p.    [Si Q7 = 15] Nicotine, sous toute forme                        16

 

Plusieurs fois par jour, tous les jours

Une fois par jour

2 ou 3 fois par semaine

Une fois par semaine

2 ou 3 fois par mois

Une fois

Je n’en ai pas consommé au cours des 30 derniers jours

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

[Si pas plus d’une substance sélectionnée à Q7, passer à Q30 – Santé mentale et effets de la consommation de substances]

 

[Si uniquement médicaments sur ordonnance ou en vente libre conformément aux directives – 1 à 7 sélectionnés à Q7 et 1 sélectionné exclusivement à Q8/Q9, passer à Q30 – Santé mentale et effets de la consommation de substances]

 

No

Code de produit

 

Nom affiché

Description

1

EVL

a

Médicaments en vente libre

Médicament en vente libre

2

Nicotine

b

Nicotine

Nicotine, sous toute forme

3

Opioïdes sans ordonnance

c

Opioïdes sans ordonnance

Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

4

Opioïdes sur ordonnance

d

Opioïdes sur ordonnance

Opioïdes t’ayant été prescrits 

5

Illégales

e

Autres substances

Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

6

Médicaments

f

Autres médicaments

Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance 

7

Alcool

g

Alcool

Alcool 

8

Cannabis

h

Cannabis

Cannabis, sous toute forme  

 

Section 2 : Consommation de plusieurs substances

 

12. [Si admissible au groupe « Cannabis » et à au moins un autre groupe] Tu as indiqué avoir consommé plus d’un type de substances au cours des 12 derniers mois. Nous cherchons à mieux comprendre comment et pourquoi il arrive aux gens de consommer plus d’une substance. Pour faciliter la présentation de questions sur la consommation de plusieurs substances à la fois, nous les avons regroupées en différents types.

 

Quand tu as consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

 

a.    [Si « EVL »] Médicaments en vente libre 

b.    [Si « Nicotine »] Nicotine, sous toute forme

c.     [Si « Opioïdes sans ordonnance »] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

d.    [Si « Opioïdes sur ordonnance »] Opioïdes t’ayant été prescrits

e.    [Si « Substances illégales »] Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

f.      [Si « Médicaments »] Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance 

g.    [Si « Alcool »] Alcool

 

Oui

Non

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

13. [Si admissible au groupe « Alcool » et à au moins un autre groupe] Tu as indiqué avoir consommé plus d’un type de substances au cours des 12 derniers mois. Nous cherchons à mieux comprendre comment et pourquoi il arrive aux gens de consommer plus d’une substance. Pour faciliter la présentation de questions sur la consommation de plusieurs substances à la fois, nous les avons regroupées en différents types.

 

Quand tu as consommé de l’alcool au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

 

a.    [Si « EVL »] Médicaments en vente libre

b.    [Si « Nicotine »] Nicotine, sous toute forme

c.     [Si « Opioïdes sans ordonnance »] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

d.    [Si « Opioïdes sur ordonnance »] Opioïdes t’ayant été prescrits

e.    [Si « Substances illégales »] Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

f.      [Si « Médicaments »] Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance  

 

Oui

Non

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

14. [Si (admissible au groupe « Médicaments sans ordonnance » et si 2 ou plus sélectionnés de 2 à 6 à Q7) ou (admissible au groupe « Médicaments » et à au moins un autre groupe)] Tu as indiqué avoir consommé plus d’un type de substances au cours des 12 derniers mois. Nous cherchons à mieux comprendre comment et pourquoi il arrive aux gens de consommer plus d’une substance. Pour faciliter la présentation de questions sur la consommation de plusieurs substances à la fois, nous les avons regroupées en différents types.

 

Quand tu as consommé un anxiolytique, un antidépresseur, un sédatif/tranquillisant ou un stimulant au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

 

a.    [Si « EVL »] Médicaments en vente libre  

b.    [Si « Nicotine »] Nicotine, sous toute forme

c.     [Si « Opioïdes sans ordonnance »] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

d.    [Si « Opioïdes sur ordonnance »] Opioïdes t’ayant été prescrits

e.    [Si « Substances illégales »] Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

f.      [Si « Médicaments »] Au moins une autre des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance 

 

Oui

Non

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

15. [Si admissible au groupe « Substances illégales » et si 2 ou plus sélectionnés parmi 7, 8, 9, 12 ou 13 à Q7 ou admissible au groupe « Substances illégales » et à au moins un autre groupe] Tu as indiqué avoir consommé plus d’un type de substances au cours des 12 derniers mois. Nous cherchons à mieux comprendre comment et pourquoi il arrive aux gens de consommer plus d’une substance. Pour faciliter la présentation de questions sur la consommation de plusieurs substances à la fois, nous les avons regroupées en différents types.

 

Quand tu as consommé de l’ecstasy, des sels de bain, des substances hallucinogènes, de la cocaïne, du crack, des méthamphétamines ou des substances inhalées au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

 

a.    [Si « EVL »] Médicaments en vente libre

b.    [Si « Nicotine »] Nicotine, sous toute forme

c.     [Si « Opioïdes sans ordonnance »] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

d.    [Si « Opioïdes sur ordonnance »] Opioïdes t’ayant été prescrits

e.    [Si « Substances illégales »] Au moins une autre des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

 

Oui

Non

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

16. [Si admissible au groupe « Opioïdes » et à au moins un autre groupe] Tu as indiqué avoir consommé plus d’un type de substances au cours des 12 derniers mois. Nous cherchons à mieux comprendre comment et pourquoi il arrive aux gens de consommer plus d’une substance. Pour faciliter la présentation de questions sur la consommation de plusieurs substances à la fois, nous les avons regroupées en différents types.

 

Quand tu as consommé un opioïde t’ayant été prescrit au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

 

a.    [Si « EVL »] Médicaments en vente libre 

b.    [Si « Nicotine »] Nicotine, sous toute forme

c.     [Si « Opioïdes sans ordonnance »] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

 

Oui

Non

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

17. [Si admissible au groupe « Opioïdes » et à au moins un autre groupe] Tu as indiqué avoir consommé plus d’un type de substances au cours des 12 derniers mois. Nous cherchons à mieux comprendre comment et pourquoi il arrive aux gens de consommer plus d’une substance. Pour faciliter la présentation de questions sur la consommation de plusieurs substances à la fois, nous les avons regroupées en différents types.

 

Quand tu as consommé un opioïde ne t’ayant pas été prescrit ou provenant d’une autre source au cours des 12 derniers mois, as-tu aussi consommé l’une des substances suivantes au cours de la même période de 24 heures?

 

a.    [Si « EVL »] Médicaments en vente libre

b.    [Si « Nicotine »] Nicotine, sous toute forme

 

Oui

Non

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

 

*Somme

Décompte du total de réponses « Oui » de Q12a à Q17b. Coder sur une plage de 0 à 29.

 

Si somme = 0, coder comme « Non-poly »

Si somme > 0, coder comme « Poly incluant la nicotine »

Si somme = 1, coder comme « Poly – 1 combinaison incluant la nicotine »

Si somme = 2, coder comme « Poly – 2 combinaisons incluant la nicotine »

Si somme= 3, coder comme « Poly – 3 combinaisons incluant la nicotine »

Si somme > 3, coder comme « Poly – Combinaisons multiples incluant la nicotine »

 

Si uniquement Q12b, Q13b, Q14b, Q15b, Q16b ou Q17b=1, coder comme « Poly – Combinaison avec nicotine seulement »

 

*Somme des médicaments EVL

Si Q7 = 7, décompte du total de réponses « Oui » à Q12a, Q13a, Q14a, Q15a, Q16a et Q17a.

Si somme = 0 et Q9 = 1, coder comme « Médicaments EVL pris conformément aux directives »

Si somme > 0 ou Q9 = 2,3, coder comme « Médicaments EVL pris non conformément aux directives »

 

Si seulement Q12a, Q13a, Q14a, Q15a, Q16a, ou Q17a = « Oui », coder comme « Poly – Combinaison de médicaments EVL seulement ».

 

*Somme excluant la nicotine

Décompte du total de réponses « Oui » de Q12a à Q17b excluant la nicotine (Q12b, Q13b, Q14b, Q15b, Q16b ou Q17b). Coder sur une plage de 0 à 23.

 

Si somme= 0, coder comme « Non-poly excluant la nicotine »

Si somme > 0, coder comme « Poly excluant la nicotine »

Si somme = 1, coder comme « Poly – 1 combinaison excluant la nicotine »

Si somme = 2, coder comme « Poly – 2 combinaisons excluant la nicotine »

Si somme = 3, coder comme « Poly – 3 combinaisons excluant la nicotine »

Si somme > 3, coder comme « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine »

 

18. [Si « Poly incluant la nicotine »] Tu as indiqué avoir pris ou combiné des substances d’au moins deux des groupes ci-dessous au cours des 12 derniers mois. Au cours de ces 12 derniers mois, t’est-il arrivé de prendre ou de combiner des substances de trois ou plus des groupes suivants au cours de la même période de 24 heures?

 

[Filtrer la liste affichée en fonction de Q7]

[Si Q7=11] Alcool – Alcool (p. ex., bière, vins, spiritueux) 

[Si Q7=1] Cannabis – Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.)

[Si Q7=12] Nicotine – Nicotine, sous toute forme (p. ex., cigarettes, produits de vapotage)

[Si Q7=2] Opioïdes – (p. ex., oxycodone [OxyContinMD], morphine [APOMD] ou fentanyl, hydromorphone, buprénorphine, SuboxoneMD, méthadone, diacétylmorphine, oxy, OC, percs, roxies, héroïne, H, Smack)

[Si Q7 = 16] Médicaments en vente libre – (p. ex., sirops contre la toux, décongestionnants) 

[Si Q7=3, 4, 5, 6] Autres médicaments – Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance 

[Si Q7=8, 9, 13, 14, 15] Autres substances – Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

 

Oui

Non

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

[Si Poly – Combinaison avec nicotine seulement, passer à Q29]

 

19. [Si « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine »] Tu as indiqué avoir pris ou combiné des substances en au moins quatre combinaisons différentes au cours des 12 derniers mois. Dans la liste des combinaisons que tu as indiquées, indique les trois combinaisons que tu as prises le plus souvent au cours des 12 derniers mois.

 

[Insérer la liste des paires choisies de Q12a à Q17b. Au moins 4 paires, maximum de 23 paires. En sélectionner jusqu’à trois.]

 

a.    [Si Q12a = Oui] Cannabis avec des médicaments en vente libre

b.    [Si Q12c = Oui] Cannabis avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

c.     [Si Q12d = Oui] Cannabis avec des opioïdes t’ayant été prescrits

d.    [Si Q12e = Oui] Cannabis avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

e.    [Si Q12f = Oui] Cannabis avec au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance 

f.      [Si Q12g = Oui] Cannabis avec de l’alcool

g.    [Si Q13a = Oui] Alcool avec des médicaments en vente libre

h.    [Si Q13c = Oui] Alcool avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

i.      [Si Q13d = Oui] Alcool avec des opioïdes t’ayant été prescrits

j.      [Si Q13e = Oui] Alcool avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

k.     [Si Q13f = Oui] Alcool avec au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance 

l.      [Si Q14a = Oui] Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance avec des médicaments en vente libre

m.   [Si Q14c = Oui] Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

n.    [Si Q14d=Oui] Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance avec des opioïdes t’ayant été prescrits

o.    [Si Q14e = Oui] Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

p.    [Si Q14f = OUI] Deux des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance

q.    [Si Q15a = Oui] Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées avec des médicaments en vente libre

r.      [Si Q15c = Oui] Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

s.     [Si Q15d = Oui] Au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées avec des opioïdes t’ayant été prescrits

t.      [Si Q15e = Oui] Deux des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

u.    [Si Q16a = Oui] Opioïdes t’ayant été prescrits avec des médicaments en vente libre

v.     [Si Q16c = Oui] Opioïdes t’ayant été prescrits avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

w.   [Si Q17a = Oui] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits avec des médicaments en vente libre

x.     Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre                   99

 

Pour les répondants qui ont indiqué « Poly excluant la nicotine », poser Q20 à Q22.

Si « Poly – 2 combinaisons excluant la nicotine », « Poly – 3 combinaisons excluant la nicotine » ou « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine », choisir la première paire pour Q20 à Q22.

Doit pouvoir analyser les réponses en les associant en paires.

Si « Poly – 1 combinaison », après Q22, passer à Q29

 

20. [Si « Poly excluant la nicotine »] Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence as-tu pris ce qui suit : [Paire 1] au cours de la même période de 24 heures?

 

Plusieurs fois par jour, tous les jours

Une fois par jour

2 ou 3 fois par semaine

Une fois par semaine

2 ou 3 fois par mois

Une fois par mois

Moins d’une fois par mois

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

21. [Si « Poly excluant la nicotine »] Quand tu as pris ce qui suit : [Paire 1] au cours de la même période de 24 heures, as-tu pris les substances en même temps, ou l’une après l’autre de manière suffisamment rapprochée dans le temps pour que les effets aient pu se chevaucher? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

 

Ensemble

Une après l’autre, quand ça me convenait

Une après l’autre, quand je ne ressentais plus l’effet de la substance précédente

Autre

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

22. [Si « Poly excluant la nicotine » et un choix sélectionné à Q21 parmi = « Ensemble » ou « Une après l’autre, quand ça me convenait »] Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire 1] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble? [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent] [Répartir aléatoirement]

 

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

Pour accroître ou prolonger un « high »

Parce que mes proches les avaient consommées

Pour essayer, expérimenter

Pour réduire ma consommation générale (consommer une substance pour réduire la quantité d’une autre)

Pour imiter l’effet d’une autre substance non disponible ou plus chère

Pour m’aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

Parce que j’étais en état de manque

Pour soulager mes symptômes de sevrage

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé                            

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

Pour améliorer mon rendement scolaire ou professionnel

Autre (précise ta réponse) _____________

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

Pour les répondants qui ont indiqué « Poly – 2 combinaisons excluant la nicotine », « Poly – 3 combinaisons excluant la nicotine » ou « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine », poser Q23 à Q25 puis passer à Q27.

Doit pouvoir analyser les réponses en les associant en paires.

Si « Poly – 2 combinaisons excluant la nicotine », après Q25, passer à Q29.

 

23. [Si « Poly – 2 combinaisons excluant la nicotine », « Poly – 3 combinaisons excluant la nicotine » ou « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine »] Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence as-tu pris ce qui suit : [Paire 2] au cours de la même période de 24 heures?

 

Plusieurs fois par jour, tous les jours

Une fois par jour

2 ou 3 fois par semaine

Une fois par semaine

2 ou 3 fois par mois

Une fois par mois

Moins d’une fois par mois

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

24. [Si « Poly – 2 combinaisons excluant la nicotine », « Poly – 3 combinaisons excluant la nicotine » ou « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine »] Quand tu as pris ce qui suit : [Paire 2] au cours de la même période de 24 heures, as-tu pris les substances en même temps, ou l’une après l’autre de manière suffisamment rapprochée dans le temps pour que les effets aient pu se chevaucher? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

 

Ensemble

Une après l’autre, quand ça me convenait

Une après l’autre, quand je ne ressentais plus l’effet de la substance précédente

Autre

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

25. [Si « Poly – 2 combinaisons excluant la nicotine », « Poly – 3 combinaisons excluant la nicotine » ou « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine » et un choix sélectionné à Q24 parmi = « Ensemble » ou « Une après l’autre, quand ça me convenait »] Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire 2] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble? [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent] [Répartir aléatoirement]

 

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

Pour accroître ou prolonger un « high »

Par ce que mes proches les avaient consommées

Pour essayer, expérimenter

Pour réduire ma consommation générale (consommer une substance pour réduire la quantité d’une autre)

Pour imiter l’effet d’une autre substance non disponible ou plus chère

Pour m’aider à composer avec une dure période ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

Parce que j’étais en état de manque

Pour soulager mes symptômes de sevrage

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé                            

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

Pour améliorer mon rendement scolaire ou professionnel

Autre (précise ta réponse) _____________

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

Pour les répondants qui ont indiqué « Poly – 3 combinaisons excluant la nicotine » ou « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine », poser Q26 à Q28 puis passer à Q27.

Doit pouvoir analyser les réponses en les associant en paires.

Si « Poly – 2 combinaisons excluant la nicotine », après Q28, passer à Q29.

 

26. [Si « Poly – 3 combinaisons excluant la nicotine » ou « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine »] Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence as-tu pris ce qui suit : [Paire 3] au cours de la même période de 24 heures?

 

Plusieurs fois par jour, tous les jours

Une fois par jour

2 ou 3 fois par semaine

Une fois par semaine

2 ou 3 fois par mois

Une fois par mois

Moins d’une fois par mois

Je l’ai prise, mais pas au cours des 30 derniers jours

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

27. [Si « Poly – 3 combinaisons excluant la nicotine » ou « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine »] Quand tu as pris ce qui suit : [Paire 3] au cours de la même période de 24 heures, as-tu pris les substances en même temps, ou l’une après l’autre de manière suffisamment rapprochée dans le temps pour que les effets aient pu se chevaucher? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

 

Ensemble

Une après l’autre, quand ça me convenait

Une après l’autre, quand je ne ressentais plus l’effet de la substance précédente

Autre

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

28. [Si « Poly – 3 combinaisons excluant la nicotine » ou « Poly – Combinaisons multiples excluant la nicotine » et un choix sélectionné à Q27 parmi = « Ensemble » ou « Une après l’autre, quand ça me convenait »] Tu as indiqué avoir pris ce qui suit : [Paire 3] au cours de la même période de 24 heures; pour quelles raisons as-tu pris ces substances ensemble? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Répartir aléatoirement]

 

Pour compenser ou contrebalancer les effets d’une substance avec ceux d’une autre

Pour accroître ou prolonger un « high »

Par ce que mes proches les avaient consommées

Pour essayer, expérimenter

Pour réduire ma consommation générale (consommer une substance pour réduire la quantité d’une autre)

Pour imiter l’effet d’une autre substance non disponible ou plus chère

Pour m’aider à composer avec une dure période ou un trouble de santé mentale (p. ex., anxiété, dépression, déficit de l’attention)

Pour gérer la douleur physique (p. ex., douleur liée à une maladie chronique, une blessure ou une chirurgie)

Parce que j’étais en état de manque

Pour soulager mes symptômes de sevrage

Parce que cette combinaison de médicaments m’avait été prescrite par un professionnel de la santé                            

Parce que ces substances étaient faciles à obtenir

Pour améliorer mon rendement scolaire ou professionnel

Autre (précise ta réponse) _____________

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

Section 3 : Consommation de substances et effets sur la santé mentale

 

29. [Si a répondu aux questions sur paire 1, paire 2 ou paire 3] Que cherchais-tu à ressentir en consommant chacune des combinaisons que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

 

a.    [Insérer paire 1]

b.    [Insérer paire 2, s’il y a lieu]

c.     [Insérer paire 3, s’il y a lieu]

 

 Joie, euphorie, sensation d’être au sommet

Atténuation du stress, détente, tranquillité

Atténuation de l’anxiété

Concentration, vivacité d’esprit, plus alerte

État pensif ou créatif

Soulagement de la douleur physique

État sociable, moins timide, brave

Atténuation de la dépression, de la tristesse

Sentiment d’inclusion ou d’acceptation par les autres

Autre

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

30. [Si Q7 = 1 à 15] Que cherchais-tu à ressentir en consommant chacune des substances individuelles que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

 

a.    [Si Q7 = 1] Cannabis                                                     1

b.    [Si Q7 = 2 et Q8b = 1] Opioïdes t’ayant été prescrits      2

c.     [Si Q7 = 2 et Q8b = 2,3] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits                                                                        3

d.    [Si Q7 = 3] Anxiolytiques                                               4

e.    [Si Q7 = 4] Sédatifs ou somnifères                                5

f.      [Si Q7 = 5] Antidépresseurs                                           6

g.    [Si Q7 = 6] Stimulants (p. ex., méthylphénidate, RitalinMD, ConcertaMD, BiphentinMD, beenies, ritz)           7

h.    [Si Q7 = 7 et Q9 = 2,3] Médicaments en vente libre non utilisés conformément aux directives                             8

i.      [Si Q7 = 8] Cocaïne ou crack                                         9

j.      [Si Q7 = 9] MDMA ou ecstasy                                      10

k.     [Si Q7 = 10] Substances hallucinogènes (p. ex., psilocybine, champignons magiques/shrooms, LSD, acide, buvards)                                                           11

l.      [Si Q7 = 11] Méthamphétamines                                 12

m.   [Si Q7 = 12] Sels de bain                                             13

n.    [Si Q7 = 13] Substances inhalées                                14

o.    [Si Q7 = 14] Alcool                                                      15

p.    [Si Q7 = 15] Nicotine, sous toute forme                        16

 

Joie, euphorie, sensation d’être au sommet

Atténuation du stress, détente, tranquillité

Atténuation de l’anxiété

Concentration, vivacité d’esprit, plus alerte

État pensif ou créatif

Soulagement de la douleur physique

État sociable, moins timide, brave

Atténuation de la dépression, de la tristesse

Sentiment d’inclusion ou d’acceptation par les autres

Autre (veuillez préciser)

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

31. [Si Q7 = 1 à 16 excluant les médicaments sur ordonnance uniquement] Dans quelles situations te trouvais-tu quand tu as consommé les substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

 

Quand j’étais avec des amis

Quand j’étais avec des membres de ma famille

Quand je m’ennuyais

Quand j’étais à une fête, dans un bar, dans boîte de nuit ou dans une fête techno (« rave »)

Quand j’avais besoin de rester alerte pour l’école ou le travail

Quand j’étais à la maison

Quand j’étais par moi-même

Quand et où je le voulais

Autre

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

32. [Si Q7 = 1 à 16] As-tu déjà vécu les situations ou ressenti les émotions suivantes en consommant les substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

 

Être incapable d’arrêter ou de réduire la quantité consommée ou la fréquence de consommation

Devoir mentir ou se sentir coupable à propos de la quantité consommée ou de la fréquence de consommation

Avoir besoin de prendre une ou plusieurs substances le matin pour démarrer la journée ou le soir pour t’endormir

Être incapable de se rappeler ce qui s’est passé la veille

S’absenter davantage ou être incapable d’accomplir ses tâches le lendemain (à l’école, au travail, à la maison)

Se sentir mal physiquement, par exemple après avoir consommé la substance ou le lendemain (nausées, maux de tête, fatigue)

Avoir des difficultés dans ses relations ou avoir tendance à s’isoler

Attirer souvent des ennuis (bagarres, accidents, activités illégales)

Avoir des sautes d’humeur soudaines, de l’irritabilité, de l’agitation ou des crises de colère

Dépenser de l’argent pour acheter des substances plutôt que de se procurer de la nourriture, payer le loyer ou débourser pour des produits de première nécessité

Subir des blessures sous l’effet de substances

Devoir consommer de plus en plus de substances pour obtenir les mêmes effets

Consommer un médicament sur ordonnance plus rapidement que prévu

Avoir des proches se montrer préoccupés par sa consommation de substances

Regretter d’avoir dit ou fait quelque chose sous l’effet de substances

Perdre l’intérêt pour les activités activités auparavant prisées

Autre

Rien de précis

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

 

Section 4 : Santé mentale et bien-être

 

33. Dans quelle mesure es-tu satisfait ou satisfaite de ta vie en ce moment? 

 

Très insatisfait ou insatisfaite

Plutôt insatisfait ou insatisfaite

Neutre

Plutôt satisfait ou satisfaite

Très satisfait ou satisfaite

Je préfère ne pas répondre

Je ne sais pas

 

34. Comment évaluerais-tu ta santé mentale en général? 

 

Excellente

Très bonne

Bonne

Passable

Mauvaise

Je préfère ne pas répondre

Je ne sais pas

 

35. Au cours des 30 derniers jours, as-tu eu des problèmes à l’école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de problèmes de santé mentale ou émotionnelle (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, d’accablement, de manque de motivation, d’anxiété ou de détresse)?

 

Oui

Non

Je préfère ne pas répondre

Je ne sais pas

 

36. Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence as-tu ressenti l’un ou l’autre des problèmes de santé mentale ou émotionnelle suivants, s’il y a lieu? [Répartir aléatoirement. Ancrer « Autre » à la fin.]

 

a.    Difficulté à dormir

b.    Tristesse, malheur

c.     Accablement, stress

d.    Détresse

e.    Frustration ou colère

f.      Panique

g.    Impulsivité

h.    Agressivité

i.      Sautes d’humeur

j.      Pleurs

k.     Incapacité à se concentrer

l.      Égarement ou vide

m.   Fatigue fréquente

n.    Perte de motivation ou d’intérêt

 

Jamais                                                                               0

Rarement                                                                           1

Parfois                                                                               2

La plupart du temps                                                           3

Tout le temps                                                                     4

Je ne sais pas

Je préfère ne pas répondre

 

37. Souffres-tu de l’un ou l’autre des troubles de santé mentale suivants? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

 

Trouble anxieux

Trouble de stress post-traumatique (TSPT)

Dépression

Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH)

Trouble oppositionnel avec provocation (TOP)

Trouble bipolaire

Schizophrénie

Trouble de la personnalité

Trouble alimentaire

Autre (précise ta réponse) _____________

Aucune de ces réponses

Je préfère ne pas répondre

Je ne sais pas

 

38. [Si Q37 = Oui] [Sauter si Q37 = « Aucune de ces réponses », « Je préfère ne pas répondre » ou « Je ne sais pas »] As-tu reçu un diagnostic de la part d’un professionnel de la santé pour l’un de ces troubles de santé mentale?

Oui

Non

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

39. S’il y a lieu, à quelle fréquence as-tu consommé une substance pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle?

Toujours

Souvent

Parfois

Rarement

Une fois seulement

Jamais

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

40. [Si Q39 = Une fois ou plus] S’il y a lieu, à quelle fréquence penses-tu avoir consommé une ou plusieurs substances pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle au cours des 30 derniers jours?

Toujours

Souvent

Parfois

Rarement

Une fois seulement

Jamais

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

41. [Poser à tous, mais si Q39 ou Q40 = toujours, souvent ou parfois, insérer « Mis à part la consommation de substances »] Quelles mesures prends-tu pour t’aider à composer avec tes problèmes de santé mentale ou émotionnelle, s’il y a lieu? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Répartir aléatoirement. Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

Écrire dans un journal intime

Passer du temps avec des proches

Pratiquer un passe-temps créatif (réaliser des projets artistiques, jouer d’un instrument de musique, faire du bricolage)

Lire ou écouter des livres

Faire appel à du counseling

Faire du bénévolat

Passer beaucoup de temps à regarder des vidéos/la télévision ou à jouer à des jeux vidéo

Passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux

Cuisiner

Manger de la malbouffe

Participer à un programme parascolaire

Faire de l’activité physique (pratiquer un sport, s’entraîner, faire du yoga)

Manger sainement

Aller magasiner

Aller au spa ou dans un centre de bien-être

Utiliser un outil de suivi de la consommation de substances (p. ex., une application)

Utiliser des guides et des applications de croissance personnelle

Pratiquer la méditation ou le yoga

Autre

Rien

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

Section 5 : Connaissance et perception des risques et effets néfastes de la consommation d’une ou de plusieurs substances

 

42. [Poser à tous] Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé mentale qui sont associés à la consommation de substances?

Je ne les connais pas du tout

Je ne les connais pas très bien

Je les connais plutôt bien

Je les connais très bien

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

43. [Poser à tous] Dans quelle mesure dirais-tu connaître les risques et les effets néfastes pour la santé qui sont associés à la combinaison de substances?

Je ne les connais pas du tout

Je ne les connais pas très bien

Je les connais plutôt bien

Je les connais très bien

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

44. [Si a répondu aux questions sur la paire 1, la paire 2 ou la paire 3] Selon toi, à quel risque pour la santé t’exposes-tu personnellement lorsque tu consommes chacune des combinaisons de substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois?

 

a.    [Insérer paire 1]

b.    [Insérer paire 2, s’il y a lieu]

c.     [Insérer paire 3, s’il y a lieu]

Aucun risque

Un risque très faible

Un certain risque

Un risque élevé

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

45. [Si Q7 = 1 à 16] Selon toi, à quel risque t’exposes-tu personnellement lorsque tu consommes chacune des substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois?

 

a.    [Si Q7 = 1] Cannabis                                                     1

b.    [Si Q7 = 2 et Q8b = 1] Opioïdes t’ayant été prescrits      2

c.     [Si Q7 = 2 et Q8b = 2,3] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits                                                                        3

d.    [Si Q7 = 3] Anxiolytiques                                               4

e.    [Si Q7 = 4] Sédatifs ou somnifères                                5

f.      [Si Q7 = 5] Antidépresseurs                                           6

g.    [Si Q7 = 6] Stimulants (p. ex., méthylphénidate, RitalinMD, ConcertaMD, BiphentinMD, beenies, ritz)           7

h.    [Si Q7 = 7 et Q9 = 2,3] Médicaments en vente libre non utilisés conformément aux directives                             8

i.      [Si Q7 = 8] Cocaïne ou crack                                         9

j.      [Si Q7 = 9] MDMA ou ecstasy                                      10

k.     [Si Q7 = 10] Substances hallucinogènes (p. ex., psilocybine, champignons magiques/shrooms, LSD, acide, buvards)                                                           11

l.      [Si Q7 = 11] Méthamphétamines                                 12

m.   [Si Q7 = 12] Sels de bain                                             13

n.    [Si Q7 = 13] Substances inhalées                                14

o.    [Si Q7 = 14] Alcool                                                      15

p.    [Si Q7 = 15] Nicotine, sous toute forme                        16

Aucun risque

Un risque très faible

Un certain risque

Un risque élevé

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

46. [Si deux réponses ou plus sélectionnées à Q7 = 1 à 16, et « non poly »] Selon toi, à quel risque t’exposerais-tu personnellement si tu combinais les substances que tu as indiqué avoir prises au cours des 12 derniers mois? [Répartir aléatoirement] [Afficher 5, au maximum]

 

a.    [Si Q7 = 1 et Q7 = 7 et Q12a = « Non » ou pas de réponse] Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.) avec des médicaments en vente libre

b.    [Si Q7 = 1 et Q7 = 2 et Q8b = 2, 3 et Q12c = « Non » ou pas de réponse] Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.) avec opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

c.     [Si Q7 = 1 et Q7 = 2 et Q8b = 1 et Q12d = « Non » ou pas de réponse] Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.) avec des opioïdes t’ayant été prescrits

d.    [Si Q7 = 1 et Q7 = 8 à 14 et Q12e = « Non » ou pas de réponse] Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.) avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

e.    [Si Q7 = 1 et Q7 = 3 à 6 et Q12f = « Non » ou pas de réponse] Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.) avec au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance

f.      [Si Q7 = 1 et Q7 = 10 et Q12g = « Non » ou pas de réponse] Cannabis, sous toute forme (p. ex., fumé, vapoté, ingéré, etc.) avec de l’alcool

g.    [Si Q7 = 15 et Q7 = 7 et Q13a = « Non » ou pas de réponse] Alcool avec des médicaments en vente libre

h.    [Si Q7 = 15 et Q7 = 2 et Q8b = 2, 3 et Q13c = « Non » ou pas de réponse] Alcool avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

i.      [Si Q7 = 15 et Q7 = 2 et Q8b = 1 et Q13d = « Non » ou pas de réponse] Alcool avec des opioïdes t’ayant été prescrits

j.      [Si Q7 = 15 et Q7 = 8 à 14 et Q13e = « Non » ou pas de réponse] Alcool avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

k.     [Si Q7 = 15 et Q7 = 3 à 6 et Q13f = « Non » ou pas de réponse] Alcool avec au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance

l.      [Si Q7 = 3 à 6 et Q7 = 7 et Q14a = « Non » ou pas de réponse] Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance avec des médicaments en vente libre

m.   [Si Q7 = 3 à 6 et Q7 = 2 et Q8b = 2, 3 et Q14c = « Non » ou pas de réponse] Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

n.    [Si Q7 = 3 à 6 et Q7 = 2 et Q8b = 1 et Q14d = « Non » ou pas de réponse] Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance avec des opioïdes t’ayant été prescrits

o.    [Si Q7 = 3 à 6 et Q7 = 8 à 14 et Q14e = « Non » ou pas de réponse] Au moins une des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

p.    [Si Q7 = 3 à 6 et Q7 = 3 à 6 et Q14f = « Non » ou pas de réponse] Deux des substances suivantes : anxiolytiques, sédatifs ou somnifères, antidépresseurs, stimulants sur ordonnance

q.    [Si Q7 = 8 à 14 et Q7 = 7 et Q15a = « Non » ou pas de réponse] Médicament en vente libre avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

r.      [Si Q7 = 8 à 14 et Q7 = 2 et Q8b = 2, 3 et Q15c = « Non » ou pas de réponse] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source (p. ex., oxy, OC, percs, roxies) avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

s.     [Si Q7 = 8 à 14 et Q7 = 2 et Q8b = 1 et Q15d = « Non » ou pas de réponse] Opioïdes t’ayant été prescrits avec au moins une des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

t.      [Si Q7 = 8 à 14 et Q7 = 8 à 14 et Q15e = « Non » ou pas de réponse] Deux des substances suivantes : cocaïne, ecstasy, substances hallucinogènes, méthamphétamines, sels de bain, substances inhalées

u.    [Si Q7 = 2 et Q8b = 1 et Q7 = 7 et Q16a = « Non » ou pas de réponse] Opioïdes t’ayant été prescrits avec des médicaments en vente libre

v.     [Si Q7 = 2 et Q8b = 1 et Q7 = 2 et Q8b = 2, 3 et Q16c = « Non » ou pas de réponse] Opioïdes t’ayant été prescrits avec des opioïdes ne t’ayant pas été prescrits ou provenant d’une autre source

w.   [Si Q7 = 2 et Q8b = 2, 3 et Q7 = 7 et Q17a = « Non » ou pas de réponse] Opioïdes ne t’ayant pas été prescrits avec des médicaments en vente libre

Aucun risque

Un risque très faible

Un certain risque

Un risque élevé

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

47. [Poser à tous] Selon toi, quels sont, parmi les suivants, les effets à long terme sur la santé mentale qui sont associés à la consommation de substances? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent. [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

Sentiment de perte le contrôle (incapacité à arrêter de consommer des substances)

Sautes d’humeur soudaines

Perception négative de la vie

Perte de motivation, fatigue

Dépression

Trouble anxieux

Difficultés dans les relations

Attitude cachottière (p. ex., devoir mentir sur la quantité de substances que tu consommes et la fréquence à laquelle tu les consommes, ou te cacher quand tu consommes des substances)

Isolement des autres

Symptômes de sevrage comme des délires et des hallucinations (épisodes de psychose induite par une substance)

Toutes ces réponses

Aucune de ces réponses

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

48. [Poser à tous] Au cours des 12 derniers mois, as-tu reçu du soutien en santé mentale ou toxicomanie?

Oui, en santé mentale seulement

Oui, en toxicomanie seulement

Oui, en santé mentale et en toxicomanie

Non

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

49. [Poser à tous, sauf si Q48 = « Oui, en santé mentale et en toxicomanie »] Saurais-tu où trouver des services de soutien en santé mentale et en toxicomanie si tu en avais besoin?

Oui, mais en santé mentale seulement

Oui, mais en toxicomanie seulement

Oui, en santé mentale et en toxicomanie

Non

Je ne saurais dire (je devrais me renseigner ou faire des recherches)

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

50. [Poser à tous] Indique, pour chacun des énoncés suivants, si tu penses qu’il est vrai ou faux. [Sélectionner aléatoirement deux énoncés de A à D et quatre dans le reste. Varier l’ordre aléatoirement.]

 

a.    La dépendance à une ou plusieurs substances est un choix. N’importe qui peut arrêter.

b.    Il est plus sécuritaire de combiner des substances comme l’alcool, le tabac et le cannabis, car ces substances sont légales

c.     Seules les drogues « dures » comme la cocaïne et l’héroïne créent une dépendance

d.    Les substances comme l’alcool, le tabac et le cannabis sont moins nocives que les autres drogues, car elles sont légales

e.    La consommation de substances peut avoir un effet négatif sur la santé mentale

f.      Une mauvaise santé mentale ou un trouble de santé mentale peut mener à une consommation de substances ayant un effet néfaste et négatif sur une personne et sur les autres

g.    La combinaison de substances peut accroître le risque de surdose et, dans certains cas, de décès

h.    Les personnes qui pratiquent une consommation à haut risque de substances (consommation ayant un effet néfaste et négatif sur une personne et sur les autres) sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de trouble de santé mentale

i.      La combinaison de substances peut accroître le risque de dépendance

j.      La consommation à haut risque de substances (consommation ayant un effet néfaste et négatif sur une personne et sur les autres) peut entraîner des comportements à risque (combinaison de plusieurs substances, conduite avec facultés affaiblies, consommation excessive d’alcool [calage, beuverie express], perte de conscience, etc.)

k.     La psychose provoquée par une substance (avoir des idées délirantes ou des hallucinations) est souvent causée par la prise d’une drogue en trop grande quantité

l.      La combinaison de substances peut entraîner de moins bons résultats dans le traitement des problèmes de consommation

Vrai

Faux

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

51. [Si consommation d’au moins une substance à Q7] S’il y a lieu, qu’est-ce qui t’aiderait à envisager de diminuer la quantité de substances que tu consommes ou la fréquence à laquelle tu les consommes? Tu peux sélectionner jusqu’à deux réponses. [Répartir aléatoirement. Sélectionner jusqu’à deux réponses.]

Remarquer un changement négatif dans ma santé mentale

Avoir un accident ou subir une blessure découlant de la consommation de substances

Survivre à un événement ou une maladie mettant la vie en danger

Éprouver des problèmes de santé soudains ou développer un trouble de santé mentale
Recevoir le soutien d’un groupe (je ne peux pas y arriver par moi-même)

Avoir accès à un professionnel de la santé

Perdre mes amis ou éprouver des difficultés avec ma famille

En savoir plus sur les risques associés à la combinaison de substances

En savoir plus sur les effets et les risques de la consommation de substances pour la santé mentale

Voir mes résultats scolaires ou mon rendement au travail chuter considérablement

Connaître un proche qui a eu des problèmes de consommation de substances

Être capable de trouver un professionnel de la santé ou un professionnel en santé mentale, même si je dois payer

Perdre mon emploi

Manquer d’argent

Avoir accès à du soutien gratuit en santé mentale ou pour la consommation de substances

Avoir des démêlés avec la justice

Avoir accès à de l’information ou du soutien au sein de ma communauté

Rien à changer, tout va bien

Autre (précise ta réponse) : ____

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

Section 6 : Caractéristiques démographiques

 

52. Quel est le plus haut niveau de scolarité que tu as atteint?

 

Études secondaires en partie, ou équivalent

Diplôme d’études secondaires ou équivalent

Apprentissage enregistré ou certificat ou diplôme d’une école de métiers

Collège, cégep ou autre certificat ou diplôme non universitaire

Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

Baccalauréat

Diplôme universitaire supérieur au baccalauréat

Je préfère ne pas répondre

 

53. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux ta situation actuelle? [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

Travail à temps plein ou emplois multiples (plus de 45 heures par semaine)

Travail à temps plein (35 à 44 heures par semaine)        

Travail à temps partiel (moins de 35 heures par semaine)   

Travail autonome

Sans emploi, mais à la recherche d’un emploi

Études à temps plein

Études à temps partiel

Bénévolat (activité non rémunérée de moins de 35 heures par semaine)

À la retraite      

Parent ou personne au foyer à temps plein

Je ne fais pas partie de la population active (p. ex., personne sans emploi et pas à la recherche d’un emploi)

Autre situation d’emploi         

Je préfère ne pas répondre

 

54. [Si Q53 = 01, 02, 03, 04] Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux ton occupation principale? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

[Si Q53 = 04, 08] Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux ton occupation la plus récente? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

 

a.    Haute direction (p. ex., chef ou cheffe de la direction, président ou présidente, directeur ou directrice)

b.    Cadre moyen ou moyenne (p. ex., gestionnaire ou superviseur ou superviseure)

c.     Finances ou services bancaires (p. ex., professionnels ou professionnelles en vérification, en comptabilité ou en finance)

d.    Services commerciaux ou administratifs (p. ex., ressources humaines, soutien administratif, gestion de la paie, administration immobilière)

e.    Technologies de l’information (p. ex., analystes et consultants ou consultantes en TI, en informatique ou en SIG)

f.      Sciences naturelles et appliquées (p. ex., professions en sciences, en génie ou en architecture)

g.    Soins de santé (p. ex., médecine, soins infirmiers, physiothérapie, soins d’urgence)

h.    Services vétérinaires (p. ex., vétérinaire, technicien ou technicienne vétérinaire, professionnel ou professionnelle des soins animaliers)

i.      Éducation et soins de la petite enfance (p. ex., enseignant ou enseignante, conseiller ou conseillère d’orientation dans un établissement scolaire, éducateur ou éducatrice de la petite enfance)

j.      Services sociaux, communautaires ou gouvernementaux (p. ex., travailleur social ou travailleuse sociale, travailleur ou travailleuse de soutien communautaire)

k.     Droit (p. ex., avocat ou avocate, parajuriste)

l.      Sécurité publique, services de police et corps militaires (p. ex., agent ou agente de police, pompier ou pompière, membre d’un corps militaire)

m.   Arts, culture, divertissement et sports (p. ex., athlète, musicien ou musicienne, acteur ou actrice, travailleur ou travailleuse de la production)

n.    Services d’hébergement et de restauration (p. ex., restauration, service alimentaire, hébergement)

o.    Ventes et services

p.    Métiers industriels, de l’électricité et de la construction (p. ex., professionnel ou professionnelle en construction, en électricité, en plomberie, en systèmes d’alimentation en énergie, en machinerie)

q.    Transports (p. ex., chauffeur ou chauffeuse, technicien ou technicienne ferroviaire, officiers ou officières et contrôleurs ou contrôleuses des services de transport)

r.      Métiers relatifs à l’entretien, à l’opération, à la fabrication ou aux services publics (p. ex., opération, réparation, installation ou assemblage de machinerie)

s.     Exploitation minière (p. ex., travailleur ou travailleuse des services miniers ou dans le domaine du forage pétrolier et gazier)

t.      Agriculture, foresterie, pêche, aménagement paysager ou travail général

u.    Aucune de ces réponses

v.     Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

55. Quelle langue parles-tu le plus souvent à la maison? [Accepter toutes les réponses qui s’appliquent]

Anglais

Français

Autre (précise ta réponse)

Je préfère ne pas répondre

 

56. Au total, combien de personnes (y compris toi-même) vivent dans ton foyer?

 

1 (personne vivant seule)       1

2  2

3  3

4 ou plus 4

Je préfère ne pas répondre    9

 

57. Appartiens-tu à l’un des groupes suivants? [Sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.]

 

Personne autochtone, c.-à-d. membre des Premières Nations, Métis ou Inuits                                                      1

Membre d’un groupe ethnoculturel ou d’une minorité visible                                                                                          2

Membre de la communauté 2ELGBTQI+                                       3

Aucune de ces réponses                                                                   5

Je préfère ne pas répondre                                                               9

   

58. [Si Q57 = 1] Lequel des énoncés suivants te décrit le mieux? 

 

Membre des Premières Nations vivant dans une réserve     

Membre des Premières Nations ne vivant pas dans une réserve

Personne inuite                                                                   

Personne métisse                                                               

Aucune de ces réponses                                                     

Je préfère ne pas répondre

 

59. [Si Q57>1] Auxquelles des origines ethniques suivantes t’identifies-tu? Sélectionne toutes les réponses qui s’appliquent.

 

Europe de l’Ouest (Royaume-Uni, Espagne, Portugal, France, Allemagne, Autriche, Suisse, etc.)

Europe de l’Est (Pologne, Hongrie, Roumanie, Ukraine, Russie, etc.)                                                                        

Afrique (Nigéria, Éthiopie, Tanzanie, etc.)

Moyen-Orient (Israël, Syrie, Jordanie, Égypte, Iran, Iraq, etc.)

Asie du Sud (Inde, Afghanistan, Pakistan, Sri Lanka, etc.)   

Asie du Sud-Est (Thaïlande, Vietnam, Singapour, Philippines, Indonésie, Cambodge, etc.)

Asie de l’Est (Chine, Corée, Japon, Taïwan, etc.)                

Amérique du Sud/centrale/latine (Argentine, Mexique, Brésil, etc.)

Antilles (Caraïbes)                                                              

Autochtone de l’Amérique du Nord (membre des Premières Nations, Métis ou Inuits, etc.)

Autre (précise ta réponse) :  ____                                       

Je préfère ne pas répondre                                                 

 

60. Quel est ton pays de naissance?

 

Naissance au Canada

Naissance à l’étranger Préciser le pays :

 

61. [Si naissance à l’étranger] En quelle année es-tu arrivé ou arrivée au Canada?

 

[Noter l’année]

[Nouvel arrivant ou nouvelle arrivante = moins de 5 ans]

Je préfère ne pas répondre

                                                                                                

62. Pour ce qui est de payer tes factures et autres obligations financières, dirais-tu que tu...?

 

Te débrouilles bien (factures payées à temps, tu arrives à faire des économies)

Te débrouilles, mais c’est parfois difficile (il ne reste que très peu ou pas d’argent à la fin du mois)

Te débrouilles, mais tu dois réduire certaines dépenses (factures payées à temps, mais réduction des dépenses liées aux loisirs)

T’en sors avec difficulté et ne parviens pas à payer tes factures à temps ou à respecter tes obligations de crédit

Éprouves des difficultés et dois couper des dépenses essentielles ou compter sur des dons (p. ex., banque alimentaire)

N’as aucune facture à payer ni aucune obligation de crédit

Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre

 

63. [Poser seulement aux personnes qui ont 18 ans ou plus] Laquelle des catégories suivantes représente le mieux le revenu total de votre ménage en 2023? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts.

 

Moins de 20 000 $                                                              1

De 20 000 $ à moins de 40 000 $                                       2

De 40 000 $ à moins de 60 000 $                                       3

De 60 000 $ à moins de 80 000 $                                       4

De 80 000 $ à moins de 100 000 $                                     5

De 100 000 $ à moins de 150 000 $                                   6

150 000 $ et plus                                                               7

Je préfère ne pas répondre                                                               9

 

 



[1] Les mentions de médicaments en vente libre comprennent les gens qui les prennent de la façon indiquée et ceux qui en ont déjà pris en dehors des indications.