2022-23 Étude de suivi annuelle d’IRCC recherche qualitative sommaire exécutif
Préparé pour Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Nom du fournisseur : Quorus Consulting Group Inc.
Numéro du contrat : CW2247599
Valeur du contrat : 119 723,50 $ (TVH comprise)
Date d’attribution : 14 novembre 2022
Date de livraison : Mars 2023
Numéro d’enregistrement : POR 077-22
Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec IRCC à
IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca
This report is also available in English.
Droits d’auteur
2022-23 Étude de suivi annuelle d’IRCC recherche qualitative sommaire exécutif
Nom du fournisseur : Quorus Consulting Group Inc.
Mars 2023
Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’une série de 18 groupes de discussion en ligne menés par Quorus Consulting Group Inc. pour le compte d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada entre le 23 janvier et le 6 février 2023.
This publication is also available in English under the title: 2022–2023 IRCC Annual Tracking Qualitative Research - Executive Summary
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue auprès d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada à IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca ou à l’adresse suivante :
Direction générale des communications
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Tour Jean-Edmonds Sud
365, avenue Laurier Ouest
Ottawa (ON) K1A 1L1
Numéro de catalogue : Ci4-183/2-2023F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-49705-1
Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR 077-22) :
Numéro de catalogue : Ci4-183/2-2023E-PDF (sommaire exécutif, anglais)
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-49704-4
Droits d’auteur : Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, 2023
Résumé
Contexte et objectifs de l’étude
Les objectifs de recherche de cette étude comprennent l’évaluation des perceptions des Canadiens à l’égard :
- des niveaux d’immigration
- des retombées de l’immigration au Canada
- des services offerts par IRCC aux clients et au grand public
- du système d’immigration du Canada et de ses priorités
- de l’établissement et de l’intégration des nouveaux arrivants
IRCC utilisera la recherche pour étudier les sentiments sous-jacents sur lesquels repose un large éventail de perceptions liées à l’immigration, en atténuant les risques potentiels associés au maintien d’une information inadéquate sur les attitudes des Canadiens.
Méthodologie
Le projet de recherche comprenait 18 groupes de discussion en ligne que Quorus a menés entre le 23 janvier et le 6 février 2023. Chaque séance a duré environ 105 minutes. Les participants ont été recrutés dans l’ensemble du pays, dans les régions urbaines et les petites collectivités, y compris celles qui participent au Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord (PPICRN) et à l’initiative Communautés francophones accueillantes. En plus des groupes de la population générale (adultes canadiens de 18 ans ou plus), les publics cibles étaient les nouveaux arrivants au Canada qui sont arrivés depuis 2012 et les peuples autochtones du Canada. Quinze groupes ont été tenus en anglais et trois en français. Au total, 122 personnes ont participé.
Résumé des conclusions
Enjeux de premier ordre
Même si les nouvelles sur l’immigration n’étaient pas au premier plan des préoccupations pour la plupart des participants, certains sujets ont été mentionnés, notamment :
- l’annonce du gouvernement du Canada au sujet des nouveaux niveaux d’immigration, y compris l’objectif de 500 000 immigrants par année et le lien avec la pénurie de main-d’œuvre au Canada
- l’afflux d’Ukrainiens au cours de la dernière année depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie
- les réfugiés afghans
- les arriérés de demandes d’immigration et les délais d’attente pour les demandeurs
- les demandeurs d’asile au chemin Roxham (au Québec)
Niveaux d’immigration
On a présenté aux participants le nombre de résidents permanents que le Canada prévoit admettre au cours des prochaines années, ainsi que le pourcentage de la population canadienne que ces chiffres représentent. La plupart des répondants n’avaient aucun problème avec les chiffres et estimaient qu’ils étaient généralement raisonnables.
Quant aux raisons pour lesquelles ils pensaient que le Canada augmentait ses cibles, les principales théories avancées étaient les suivantes :
- pour combler les pénuries de main-d’œuvre
- pour aider à régler les problèmes causés par le vieillissement de la population canadienne
- pour accroître l’assiette fiscale à la baisse du Canada
- pour contrer un faible taux de natalité et une population naturellement en déclin
Les participants ont dit que leurs collectivités doivent planifier en vue d’accueillir plus d’immigrants et plus de résidents permanents. Ils ont relevé diverses situations observées autour d’eux et qui, selon eux, doivent être réglées, notamment :
- les pénuries de logements abordables
- l’augmentation du coût de la vie
- les infrastructures et le transport (y compris le transport en commun)
- le système de soins de santé (accès et pénuries de personnel et de financement dans tous les domaines)
- le système d’éducation (plus de soutien pour les nouveaux arrivants)
Par ailleurs, les participants ont signalé qu’il devrait y avoir un plan pour encourager les nouveaux immigrants à s’établir partout au pays et pour assurer une meilleure reconnaissance des titres de compétence étrangers.
Au cours des discussions sur les compétences, les études ou l’expérience particulières sur lesquelles le Canada devrait mettre l’accent pour attirer et admettre de nouveaux résidents permanents, les réponses étaient souvent liées aux questions soulevées lors de la discussion précédente, les soins de santé et les métiers spécialisés étant les deux domaines les plus souvent mentionnés.
Il y avait aussi un vaste appui envers l’inclusion de personnes qui n’ont pas de compétences ou d’études spécialisées pour combler les pénuries de main-d’œuvre dans des industries comme l’agriculture, la main-d’œuvre non qualifiée, la restauration rapide et le commerce de détail. Cependant, certains participants ont mentionné que le coût de la vie est trop élevé pour que les gens puissent subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille avec ce genre d’emploi et qu’il ne serait pas juste de croire que les nouveaux immigrants voudraient ou pourraient occuper ces emplois et bâtir un avenir prospère au Canada.
Le Projet pilote sur la voie d’accès à la mobilité économique, qui aide les réfugiés de l’étranger qui ont des compétences et des qualifications à trouver un emploi au Canada et à immigrer de façon permanente au Canada à titre de travailleurs qualifiés, était généralement perçu comme un bon programme. C’était surtout perçu comme une situation où tout le monde est gagnant parce que cela aidait à la fois les réfugiés étrangers et le Canada. Comme le programme était peu connu, il y avait de nombreuses questions à clarifier, surtout à savoir si le Canada choisissait les réfugiés qualifiés plutôt que d’autres qui étaient peut-être aussi dans une situation très difficile.
Immigration francophone
Les participants ont reçu de l’information sur la Stratégie en matière d’immigration francophone du Canada, que personne ne connaissait ou à laquelle personne n’avait pensé auparavant. L’idée que la stratégie aiderait à rétablir ou à maintenir le poids démographique des francophones hors Québec était comprise et généralement bien accueillie, compte tenu du caractère bilingue du Canada.
Cependant, certains ont fait remarquer que la langue ne devrait pas être le seul critère de sélection, tandis que d’autres étaient d’avis que, même si ces nouveaux immigrants parlent français, leur langue (ou leur accent) et leur culture seraient tout de même très différentes de celles des francophones qui vivent actuellement dans ces communautés. Parmi les participants du Québec, certains estimaient que bon nombre de non-francophones s’installaient actuellement au Québec et qu’il fallait aussi mettre l’accent sur l’établissement de francophones au Québec.
Communautés accueillantes
La plupart des participants étaient d’avis que les nouveaux immigrants font de leur collectivité un meilleur endroit où vivre, disant valoriser la diversité culturelle, l’apprentissage de nouvelles cultures et le fait qu’il s’agit de « la façon de faire canadienne ».
La plupart des participants avaient l’impression de vivre dans des villes, des villages ou des collectivités accueillants. Cela signifie généralement que des efforts sont déployés pour apprendre à connaître les nouveaux arrivants et les soutenir, que ce soit au niveau individuel ou communautaire. La preuve en était souvent que leur communauté était diversifiée et exempte d’intolérance en général.
Cependant, on a l’impression que les grandes villes sont généralement plus accueillantes et plus ouvertes aux nouveaux arrivants que les petits centres.
Les participants estimaient que le rôle du gouvernement du Canada dans l’accueil des nouveaux arrivants est essentiellement administratif et qu’il devrait consister à appuyer les efforts locaux dirigés par la collectivité. Plus précisément, le gouvernement du Canada était considéré comme le bon intervenant pour fournir un soutien initial, comme de l’aide pour la documentation, les questions administratives et la recherche d’un emploi et d’un logement, et pour assurer une transition ou une introduction aux systèmes de soutien locaux ou communautaires, qu’il financerait, mais qu’il n’exploiterait pas. On a dit qu’il valait mieux laisser le volet d’accueil aux gens et aux organismes de la collectivité, puisqu’ils connaissent le mieux leur population, leurs services et leurs ressources.
Expériences des nouveaux arrivants
On a demandé aux nouveaux arrivants de témoigner de leurs expériences concernant les services qu’ils pouvaient avoir reçus après leur arrivée. Ceux qui avaient eu recours à ces services étaient généralement satisfaits et ont dit qu’ils leur avaient été utiles. Bon nombre de nouveaux arrivants n’avaient pas eu accès à ces services, souvent parce qu’ils recevaient du soutien de membres de leur famille et d’amis qui avaient déjà suivi le processus d’immigration.
Cela étant dit, les lacunes mentionnées étaient les suivantes :
- manque de soutien pour trouver un logement
- manque de soutien pour trouver un emploi, y compris pour la reconnaissance des titres de compétence et de l’expérience acquis à l’étranger
- manque d’aide concernant les finances, notamment pour comprendre le régime fiscal, les talons de paye ou les programmes gouvernementaux comme le REER
- manque d’aide pour s’orienter dans le système de santé
La principale raison pour laquelle les nouveaux immigrants se sont établis à l’endroit où ils se trouvaient, c’est parce qu’ils avaient déjà un lien là-bas, surtout des membres de leur famille ou des amis qui vivaient déjà à cet endroit et qui les ont appuyés pendant leur établissement. Les autres raisons mentionnées comprenaient les suivantes :
- avoir déjà un emploi ou un endroit où étudier
- un programme provincial
- l’hypothèse selon laquelle il s’agirait d’un endroit où il serait relativement facile de trouver un emploi
- le climat
Soutenir le peuple ukrainien et l’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine
Le dernier sujet abordé était le fait que les Ukrainiens viennent au Canada depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Même si tous les participants étaient au courant de cette situation, quelques-uns seulement avaient entendu des nouvelles ou des faits nouveaux à ce sujet.
Les participants étaient en grande partie favorables à l’idée que le Canada accepte les Ukrainiens et leurs familles, y compris le fait que plus de 100 000 Ukrainiens et leurs familles étaient venus au Canada depuis l’invasion. C’était considéré comme la « bonne chose à faire » pour aider les personnes dans le besoin. Les participants ont expliqué que le Canada a beaucoup d’espace et qu’il y a déjà une importante diaspora ukrainienne capable de soutenir ses compatriotes.
L’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine (AVUCU) était très peu connue. Une fois expliquée, cette approche a été généralement appuyée et considérée comme une bonne façon d’aider rapidement les personnes dans le besoin tout en veillant à ce qu’elles puissent « contribuer immédiatement » à leur arrivée au pays. Voici quelques questions qui ont été soulevées au sujet du programme :
- Comment déterminerait-on, ou qui déterminerait, à quel moment il serait sécuritaire de retourner en Ukraine?
- Les Ukrainiens qui ont bénéficié de cette initiative pourront-ils rester au Canada s’ils le veulent? Que se passerait-il si la guerre se poursuivait et que les réfugiés ukrainiens réussissaient à s’établir et à s’intégrer au Canada? Et si la reconstruction après la guerre était trop difficile?
En réponse à la question de savoir si le gouvernement du Canada devrait mettre en place un programme spécial pour permettre aux Ukrainiens qui sont venus en tant que visiteurs de longue durée de rester en permanence, les commentaires étaient partagés et de nombreux participants ne savaient pas quelle était la meilleure façon de procéder. Certains ont dit qu’étant donné qu’ils relevaient d’un programme spécial, il devrait aussi y avoir un programme de suivi spécial pour ceux qui veulent rester. D’autres ont dit qu’ils devraient être assujettis aux voies d’accès habituelles pour les résidents temporaires s’ils veulent présenter une demande de résidence permanente ou de citoyenneté et que ce serait injuste pour d’autres personnes qui ont présenté une demande et qui attendent aussi — qu’il ne devrait pas être autorisé de contourner la file d’attente.
La plupart des participants ont déclaré qu’à l’avenir, le programme de visa de visiteur de longue durée devrait également s’appliquer à d’autres personnes qui vivent dans des zones de conflit armé ailleurs dans le monde. Encore une fois, c’était considéré comme la bonne chose à faire. Bien qu’il y ait eu un appui général à cet égard, certains ont dit que cela devrait être envisagé au cas par cas. D’autres ont fait valoir que le programme devrait être évalué en premier lieu, et que de meilleurs plans devraient être en place avant de l’appliquer de nouveau de la même façon.
Nom du fournisseur : Quorus Consulting Group Inc.
Numéro du contrat : CW2247599
Date d’attribution du contrat : 14 novembre 2022
Montant du contrat (TVH comprise) : 119 723,50 $ (TVH comprise)
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec IRCC à IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca
Avis de non-responsabilité sur la recherche qualitative
La recherche qualitative vise à obtenir des points de vue et une orientation plutôt que des mesures quantitatives que l’on peut extrapoler. Le but n’est pas de produire des « statistiques », mais d’entendre toute la gamme des opinions sur un sujet, de comprendre le langage utilisé par les participants, d’évaluer les degrés de passion et d’engagement et de tirer parti du pouvoir du groupe pour inspirer des idées. Les participants sont encouragés à exprimer leur opinion, que ce point de vue soit partagé ou non par d’autres.
En raison de la taille de l’échantillon, des méthodes de recrutement spéciales utilisées et des objectifs de l’étude eux-mêmes, il est clair que le travail en cours est de nature exploratoire. Les conclusions ne sont pas et n’étaient pas censées être applicables à une population plus importante.
Plus précisément, il est inapproprié de laisser entendre ou de supposer que peu (ou beaucoup) d’utilisateurs du monde réel se comporteraient d’une certaine façon simplement parce que peu (ou beaucoup) de participants se sont comportés de cette façon pendant les séances. Ce genre de projection est strictement la prérogative de la recherche quantitative.
Attestation de neutralité politique
J’atteste, par les présentes, à titre d’agent principal de Quorus Consulting Group Inc., que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Directive sur la gestion des communications – Annexe C.
Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation du rendement d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé :
2 mars 2023
Rick Nadeau, président
Quorus Consulting Group Inc.