Étude sur Expérience internationale Canada (EIC) 2023-2024

Rapport final

Préparé pour Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

Fournisseur : Environics Research

Numéro du contrat : CW2334686

Valeur du contrat : 199 784,00 $ (TVH incluse)

Date d’attribution des services : 19 octobre 2023

Date de livraison : 20 mars 2024

Numéro d’enregistrement : POR 072-23

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec IRCC par courriel à l’adresse : ircc.commpor-ropcomm.ircc@cic.gc.ca

This report is also available in English.

Étude sur Expérience internationale Canada (EIC) 2023-2024

Préparé à l’intention d’IRCC par Environics Research

Fournisseur : Environics Research

Mars 2024

Permission de reproduire

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite d’IRCC. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec IRCC par courriel à l’adresse : ircc.commpor-ropcomm.ircc@cic.gc.ca

Droits d'auteur : Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, 2024

No de catalogue : Ci4-194/2024F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-71176-8

This report is also available in English under the title 2023-24 International Experience Canada (IEC) Study.

No de catalogue : Ci4-194/2024E-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-71175-1

Résumé

Contexte et objectifs

Expérience internationale Canada (EIC) est un programme géré par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui permet aux jeunes Canadiens et Canadiennes de voyager et de travailler à l’étranger. EIC offre aux citoyens et citoyennes du Canada âgés de 18 à 35 ans la possibilité d’explorer et de travailler dans l’un des plus de 30 pays et territoires partenaires en leur facilitant l’obtention d’un permis de travail ou d’un visa. Comme il s’agit d’un programme réciproque, les jeunes citoyens et citoyennes d’autres pays ont aussi l’occasion de voyager et de travailler au Canada. L’âge limite et les types de permis de travail dépendent de l’entente sur la mobilité des jeunes conclue avec chaque pays partenaire. Le programme comprend des options pour les permis de travail ouverts (c’est-à-dire les permis Vacances-travail), qui ne nécessitent pas d’offre d’emploi, ainsi que les permis spécifiques à l’employeur, accordés seulement en présence d’une offre d’emploi valide.

Le programme EIC cherche à maximiser la réciprocité entre la participation des jeunes de l’étranger et celle des jeunes du Canada. Par conséquent, l’étude a comme principal objectif de recueillir de l’information et de s’appuyer sur les études antérieures pour aider EIC à accroître la participation des jeunes Canadiens et Canadiennes au programme.

L’étude 2023-2024 sur Expérience internationale Canada (EIC) a été conçue de façon à recueillir de l’information auprès de jeunes ayant déjà ou non participé au programme (y compris dans des communautés d’intérêt, comme les Autochtones et les membres de la communauté 2ELGBTQI+) afin d’orienter l’élaboration de politiques et les communications, y compris la création de nouveaux produits ciblés de promotion et de communication, et de cerner les obstacles auxquels EIC pourrait s’attaquer. Pour ce faire, il a fallu évaluer la connaissance du programme EIC auprès du public cible. L’étude avait plus précisément pour objectif d’évaluer :

Méthodologie

Pour atteindre les objectifs de l’étude, des méthodes quantitative et qualitative ont été utilisées. La phase quantitative consistait en un sondage en ligne auprès de jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans. Bien que le programme EIC soit uniquement offert aux jeunes de 18 à 35 ans, il est important pour IRCC de comprendre les connaissances, les priorités, les motivations et les obstacles chez les jeunes de 16 et de 17 ans qui y seront bientôt admissibles. La phase qualitative a quant à elle pris la forme de séances virtuelles de discussion en groupe. Les deux phases de la recherche ont inclus des communautés d’intérêt précises : les jeunes Autochtones, les jeunes de la communauté 2ELGBTQI+, les jeunes présentant une déficience visuelle ou auditive ou un problème de mobilité et les jeunes femmes dans les STIM.

Sondage quantitatif en ligne : Un sondage en ligne a été réalisé du 4 au 21 décembre 2023 auprès de 2 573 jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans. Le recrutement s’est fait à partir d’un panel en ligne, et les moins de 18 ans devaient obtenir le consentement d’un parent pour pouvoir participer. Le sondage d’environ 13 minutes s’est penché sur les comportements et les attitudes à l’égard des voyages à l’étranger, les avantages et obstacles perçus d’une expérience internationale, ainsi que la connaissance et les perceptions du programme EIC.

Séances virtuelles qualitatives de discussion en groupe : Seize séances de discussion ont été menées auprès de jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans. Chaque groupe était composé de cinq à neuf personnes, pour un total de 112 participants et participantes. Les séances ont duré environ 90 minutes et se sont penchées sur l’intérêt à l’idée de vivre ailleurs qu’au Canada, les avantages et les obstacles perçus d’une expérience internationale de vacances-travail, les impressions et l’intérêt à l’égard du programme EIC, ainsi que les opinions relatives à du matériel promotionnel. Le recrutement de la phase qualitative a été effectué par téléphone et par courriel par Trend Research, par l’entremise d’organisations au service des jeunes Autochtones et d’organisations partenaires d’EIC.

La méthodologie utilisée est décrite de façon plus détaillée à l’annexe A du présent rapport.

Limites : Puisque les sondages par panel en ligne ne font pas appel à des échantillons probabilistes tirés au hasard, il est impossible de calculer une estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage. Cependant, ils peuvent tout de même être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement et qu’ils fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes.

L’étude qualitative jette un regard sur la diversité des opinions présentes au sein d’une population, plutôt que sur la pondération de ces opinions, ce que mesurerait un sondage quantitatif. Les résultats d’une recherche de ce type doivent être considérés comme des indications, mais ils ne peuvent pas être extrapolés à l’ensemble de la population.

La valeur de ce contrat s’élève à 199 784,00 $ (TVH incluse).

Principales constatations

Phase quantitative

Comme c’était le cas en 2023, les voyages à l’étranger sont courants chez les Canadiens et Canadiennes de 18 à 35 ans. En effet, quatre jeunes sur cinq (81 %) ont déjà voyagé pour le plaisir ou pour affaires, et ont fait au moins un voyage international pour cette raison au cours de leur vie. Moins de la moitié (46 %) ont quant à eux voyagé précisément pour le travail, les études, ou pour faire du bénévolat. De ceux-là, trois sur cinq (61 %) affirment avoir obtenu un visa à cette fin, un résultat inchangé depuis 2023. L’expérience internationale a le plus souvent été organisée par les jeunes mêmes (50 %) ou par l’intermédiaire de leur école (36 %).

Lorsqu’on leur demande de réfléchir à leurs expériences à l’international, les jeunes voyageurs et voyageuses estiment que la découverte de nouvelles cultures (75 %), l’aventure (59 %) et l’épanouissement personnel (50 %) en sont les principaux avantages, les autres options (comme l’apprentissage d’une deuxième langue ou le perfectionnement professionnel) étant mentionnées moins souvent. Deux personnes sur trois (64 %) ont inclus leur expérience à l’international dans leur curriculum vitæ, un résultat semblable à celui de l’année dernière. Les jeunes qui ne l’ont pas fait invoquent le plus souvent un manque perçu de pertinence pour le poste convoité. Un pourcentage semblable de jeunes (67 %) affirment ne pas hésiter à parler de leurs voyages à l’étranger à des employeurs potentiels, et près de trois sur cinq (57 %) ont le sentiment que leur expérience a élargi leurs perspectives d’emploi depuis leur retour au Canada.

La France, l’Australie, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont toujours les pays partenaires les plus visités dans le cadre du programme EIC (la France a dépassé l’Australie en 2023 pour devenir la principale destination). Chez les anciens participants et anciennes participantes, les taux de satisfaction (85 %) et de probabilité de recommander le programme (83 %) à des membres de leur famille ou à des amis sont élevés. Ce taux de satisfaction est principalement attribuable à l’excellente expérience dans l’ensemble et à l’occasion d’épanouissement personnel que procure le programme (42 %).

Comme dans les années passées, peu de gens avaient entendu parler du programme EIC. En effet, seule une personne sur cinq (19 %) le connaissait bien ou plutôt bien avant de répondre au sondage. Les jeunes qui avaient une certaine connaissance du programme en avaient le plus souvent entendu parler par des amis ou des membres de leur famille (32 %) ou directement d’une source d’IRCC (29 %), comme le site Web (14 %), le compte Facebook (10 %) ou le compte Instagram (10 %) du ministère. Le quart d’entre eux en avaient pris connaissance dans le cadre de recherches générales sur Internet (24 %). Ces résultats sont semblables à ceux de 2023. Le désir d’en savoir plus au sujet du programme EIC n’a pas changé depuis 2023; en effet, près d’une personne sur trois (32 %) souhaite recevoir de l’information à ce sujet. De tels renseignements seraient communiqués plus efficacement par Internet (41 %), tandis qu’un peu plus de trois personnes sur dix aimeraient recevoir de l’information directement d’une source d’IRCC (31 %), soit sur son site Web (15 %), sur son compte Instagram (13 %), dans le cadre d’une séance d’information sur EIC (12 %) ou sur son compte Facebook (9 %). D’autres préféreraient recevoir de l’information par l’entremise d’un établissement universitaire (25 %) ou encore par des amis ou des membres de leur famille (22 %).

L’intérêt pour de futurs voyages est élevé, les trois quarts (76 %) des jeunes indiquant qu’il est très ou plutôt probable qu’ils voyagent pour affaires ou pour le plaisir, et deux sur cinq (41 %) qui sont susceptibles de voyager pour le travail. Le quart des répondants et répondantes estiment probable qu’ils fassent du bénévolat ou étudient à l’étranger (28 % pour chaque option). Six jeunes sur dix (61 %) se sentent à l’aise de voyager à l’étranger, tant qu’ils sont vaccinés, et plus de la moitié (55 %) croient qu’ils sont plus susceptibles de voyager lorsque possible, parce qu’il a été difficile de le faire pendant tellement longtemps en raison des restrictions.

Comme en 2023, la langue, les difficultés financières et les obligations à la maison sont les principaux obstacles empêchant les jeunes de rechercher des expériences de voyage. La pandémie de Covid-19 demeure un facteur pour le tiers des jeunes Canadiens et Canadiennes.

La probabilité de participer à un programme comme Expérience internationale Canada est de 40 %, ce qui concorde avec les résultats de 2023. Trois pays anglophones, soit l’Australie, l’Angleterre et les États-Unis, sont à la tête des destinations de prédilection dans le cadre d’EIC ou d’un programme semblable, tandis que le Japon et la France arrivent en quatrième et en cinquième places. Les jeunes choisiraient le plus souvent leur destination en fonction de sa culture (24 %), du simple désir de visiter l’endroit (22 %) ou de l’envie de visiter un endroit magnifique (15 %).

Phase qualitative

Lors des séances de discussion, une majorité avait voyagé à l’étranger au cours des cinq années précédentes. Ces voyages étaient souvent de courtes vacances, mais plusieurs personnes avaient fait de plus longs séjours. Les destinations les plus courantes étaient les États-Unis, les Caraïbes, l’Amérique du Sud et l’Europe, et les principaux avantages des voyages qui ont été relevés étaient la découverte de nouvelles cultures et d’autres modes de vie, le contact avec la nature, le désir de comprendre divers points de vue et la possibilité de se déconnecter de son quotidien. Les obstacles aux voyages, comme le coût, le temps, l’éloignement de sa famille et de ses amis, les barrières linguistiques, les différences culturelles, la sécurité et les préoccupations relatives à la santé, étaient semblables d’un groupe à l’autre. La plupart des participants et participantes éviteraient les pays touchés par des conflits ou la guerre. Pour les femmes, les membres de la communauté 2ELGBTQI+ et les jeunes racisés, les inégalités et la discrimination les empêcheraient également de visiter certains pays.

Peu de gens avaient sérieusement envie de vivre ailleurs qu’au Canada pendant une plus longue période (c’est-à-dire plus d’un mois), principalement en raison d’autres priorités dans la vie, et parce que le Canada est un merveilleux pays où habiter. Plusieurs s’inquiétaient aussi de la logistique et des dépenses engendrées par le fait de vivre à l’étranger, et de la nécessité de s’assurer que leurs affaires au Canada restent en ordre durant leur absence. Ceux et celles qui démontraient un intérêt hésitant pourraient être convaincus de vivre à l’étranger si on leur fournissait davantage d’information et de soutien.

Les gens qui se voyaient plus facilement vivre à l’étranger étaient généralement plus jeunes (soit moins de 24 ans), étaient toujours aux études ou commençaient les premières étapes de leur carrière, ou encore étaient déjà de grands voyageurs. Les anciens participants et anciennes participantes au programme EIC cadraient sensiblement avec ces caractéristiques, quoique quelques-uns d’entre eux aient mis une carrière plus établie en veilleuse afin de vivre une expérience internationale. Les avantages de vivre à l’étranger à long terme se distinguaient de ceux associés aux voyages à court terme. En effet, vivre dans un autre pays était perçu comme un moyen de se forger le caractère et de devenir plus indépendant, de s’immerger dans une nouvelle culture et de vivre différemment, d’acquérir ou d’approfondir des compétences transférables et de s’exercer à parler une autre langue. Pour ce qui est des défis uniques associés au fait de vivre à l’étranger à long terme, plusieurs préoccupations ont été relevées, comme la difficulté de trouver un emploi, les problèmes de santé mentale causés par le choc culturel et la solitude, l’accès à des services de santé et l’adaptation à un niveau de vie différent.

Peu de jeunes connaissaient le programme EIC avant l’étude; en général, seulement une ou deux personnes au sein de chaque groupe ont indiqué en avoir déjà entendu parler. Les premières impressions du programme, après que celui-ci eut été décrit, étaient plutôt positives; les participants et participantes aimaient l’idée que le gouvernement facilite le processus et se sont montrés ouverts à l’idée de voyager tout en travaillant. Toutefois, une majorité des gens comprenaient mal les avantages de recourir à ce programme plutôt que d’obtenir eux-mêmes un visa. Quelques jeunes dans chaque groupe ont indiqué qu’une telle expérience pourrait les intéresser; il s’agissait en général des mêmes personnes ayant dit précédemment qu’elles aimeraient vivre à l’étranger. Chez les anciens participants et anciennes participantes, le programme EIC était perçu comme une expérience positive qu’ils recommanderaient sans hésiter.

Dans l’ensemble, l’intérêt pour le programme EIC était faible, généralement pour les mêmes raisons pour lesquelles les gens ne souhaitaient pas vivre à l’étranger. Chez les personnes issues de milieux défavorisés, travailler à l’étranger était un luxe ne semblant réaliste que pour ceux jouissant d’une sécurité financière. Certains jeunes s’inquiétaient aussi, entre autres, de la capacité de trouver un logement abordable ou un revenu stable à leur retour au Canada. La plupart ont toutefois dit qu’ils recommanderaient le programme si celui-ci semblait convenir à quelqu’un.

Lorsque la discussion s’est penchée sur les possibles raisons pour lesquelles les jeunes du Canada sont moins susceptibles que les jeunes d’ailleurs de prendre part au programme, la majorité des hypothèses formulées pouvaient être réparties en quatre catégories : les normes culturelles, l’emplacement géographique, les avantages de vivre au Canada et le coût des voyages. Les participants et participantes ont souvent évoqué la culture nord-américaine, qui est axée sur le travail, mentionnant les préjugés envers les gens qui prennent une année sabbatique ou une pause de leur carrière, ou qui attendent avant de fonder une famille. La superficie du Canada et son éloignement des autres pays venaient amplifier les difficultés perçues, et certains jeunes ont dit souhaiter davantage explorer le Canada que voyager à l’étranger. De nombreuses personnes ont aussi souligné que le Canada affiche un niveau de vie élevé, encourage la diversité et offre d’excellentes possibilités d’études et de carrière, ce qui rend le pays intéressant pour les jeunes de l’étranger, mais incite ceux du Canada à rester au pays. Enfin, le coût des voyages pour les Canadiens et Canadiennes et les risques de revers financiers ont été mentionnés comme obstacles majeurs à la participation au programme EIC.

Réfléchissant à des moyens d’encourager un plus grand nombre de jeunes Canadiens et Canadiennes à prendre part au programme EIC, les participants et participantes ont surtout formulé des suggestions pour faire la promotion du programme. Tous étaient d’avis qu’il faudrait présenter des possibilités telles que des programmes d’année sabbatique et des occasions de travail à l’étranger à un jeune âge, pour que les gens aient le temps de réfléchir à de telles expériences et de les planifier durant leurs études secondaires et postsecondaires. Certaines personnes ont aussi suggéré d’offrir une aide financière pour participer au programme, surtout pour les jeunes issus de milieux défavorisés, ainsi qu’un plus grand soutien pour trouver un emploi et un logement et s’adapter aux différences culturelles.

Au moment de discuter de moyens précis pour rejoindre les jeunes, plusieurs participants et participantes ont indiqué qu’ils se verraient davantage dans le programme s’ils pouvaient entendre de véritables témoignages de jeunes y ayant pris part dans le cadre d’événements en personne, par exemple des présentations dans les écoles ou des salons de l’emploi. On trouvait aussi très important que le programme soit présent sur les plateformes de médias sociaux populaires, comme TikTok et Instagram, et plusieurs jugeaient que de courtes vidéos permettraient de mieux attirer l’attention que les publications statiques.

Dans l’ensemble, les gens ont réagi favorablement aux exemples de marketing expérientiel, bien qu’ils aient éprouvé quelques difficultés à établir un lien avec ce concept en tant que technique promotionnelle pour EIC. Certaines personnes ont indiqué qu’elles pourraient apprécier une expérience immersive mettant en valeur la nature, la culture et la vie quotidienne dans les pays partenaires, ou comme moyen pour les participants au programme de partager leur témoignage. Toutefois, pour une majorité, le concept était trop abstrait pour être bien compris. Quelques participants et participantes se sont interrogés sur l’accessibilité du marketing immersif, si le programme EIC tentait de rejoindre des groupes vulnérables ou défavorisés.

Les jeunes se sont vu présenter divers documents promotionnels et devaient évaluer leur style général. Il s’agissait d’une représentation graphique tirée de la campagne « Écris ta propre histoire », un tableau d’ambiance composé d’images provenant de banques, une deuxième représentation graphique intitulée « Voyage tout en travaillant » et une page fictive de médias sociaux.

Le concept « Écris ta propre histoire » a suscité des réactions partagées. Quelques personnes en ont aimé l’esthétique, et certains ont trouvé que l’image, en combinaison avec le slogan, exprimait des possibilités infinies. D’autres, en revanche, ont trouvé le message trop vague, affirmant qu’à première vue, ils ne sauraient pas sur quoi porte la campagne. Le personnage représenté a aussi suscité des commentaires partagés : certains ont trouvé que la jeune femme semblait détendue et ouverte d’esprit, tandis que d’autres y ont vu des connotations de privilège et de richesse en raison de son apparence et de ses vêtements.

Dans l’ensemble, les opinions à l’égard du tableau d’ambiance étaient positives, mais certaines suggestions ont été formulées au sujet d’images précises. On a souvent avancé que l’utilisation de plusieurs images permettrait de mieux véhiculer différents aspects du programme EIC. Plusieurs ont reconnu que les photographies semblaient provenir de banques, mais jugeaient que cela ne les rendait pas nécessairement inauthentiques. En général, celles représentant des gens en action semblaient plus spontanées, par exemple celle de l’homme au manteau rouge se prenant en photo. En revanche, on trouvait que les images mises en scène, comme celle de l’homme tenant une planche de surf, manquaient de sincérité.

Les réactions à l’illustration « Voyage tout en travaillant », essentiellement positives, étaient semblables d’un groupe à l’autre; quelques critiques ont cependant été formulées. On a aimé que plusieurs personnages faisant différentes choses soient représentés, jugeant que cela véhiculait davantage l’idée de voyage et de travail, contrairement au concept « Écris ta propre histoire ». Le style a toutefois suscité des réactions partagées : certains jeunes ont aimé les couleurs et l’aspect ludique, tandis que d’autres ont associé ces caractéristiques à un style administratif courant et trouvaient que cela manquait d’originalité.

Les fausses publications sur les médias sociaux ont suscité en général des réactions positives. Dans l’ensemble des groupes, les gens étaient attirés par les publications qui semblaient contenir des renseignements détaillés, comme « Quoi faire en Suisse », mais trouvaient les publications ne contenant que du texte trop monotones pour attirer leur attention. Dans le groupe de jeunes présentant une déficience, on a critiqué le slogan « Sois plus fort que jamais », jugeant qu’il pourrait sembler capacitiste.

Les participants et participantes se sont également vu montrer différentes versions d’une brève vidéo sur le programme EIC comprenant différentes trames musicales. Dans l’ensemble, les réactions étaient positives. Une majorité jugeait que les vidéos arrivaient bien à attirer l’attention et à susciter l’intérêt à l’égard du programme. Quelques personnes ont trouvé qu’elles étaient trop rapides, et qu’il était difficile de comprendre de quoi il était question à la première écoute, tandis que d’autres ont eu de la difficulté à associer le professeur de mathématiques au concept de permis de travail. La première option musicale était la plus populaire, et ce, dans tous les groupes, son rythme rapide cadrant mieux avec les images. La deuxième option était la moins populaire, jugée trop lente. Certaines personnes lui ont trouvé un aspect sensuel qui ne cadrait pas avec le programme.

On a demandé aux gens de parcourir rapidement deux pages Web d’EIC, l’une portant précisément sur les voyages en France, et l’autre étant une page plus générale sur le programme. Les participants et participantes se sont montrés favorables aux deux pages Web, les trouvant conviviales, faciles à parcourir, accessibles et instructives. Ils ont aussi aimé les instructions claires et la disposition de chaque page. Lorsqu’on leur a demandé ce qui pourrait être fait pour les améliorer, plusieurs personnes ont suggéré d’ajouter une foire aux questions et des coordonnées claires pour communiquer avec les responsables du programme. On jugeait aussi qu’il serait bien de partager des témoignages, d’indiquer les coûts et les sources de financement et d’ajouter des menus déroulants sur la page « Marche à suivre ».

Dans l’ensemble, les jeunes Autochtones partageaient des points de vue semblables aux autres sur les avantages de voyager et les difficultés de vivre à l’étranger. Plusieurs des problèmes mentionnés rejoignaient ceux relevés dans les autres groupes, mais se faisaient sentir plus fortement en raison d’enjeux tels que les inégalités économiques et les traumatismes générationnels, qui tendent à exacerber les obstacles comme les coûts des voyages, les inquiétudes en matière de sécurité, la crainte du racisme et de la discrimination et le manque de soins médicaux. Les participants et participantes autochtones souhaitaient vivement que du soutien personnalisé leur soit offert pour les aider à se retrouver dans les complexités et obstacles du programme EIC. On a notamment suggéré d’offrir de l’assistance pour surmonter la nature rébarbative du processus de demande, d’accroître l’authenticité et la représentation dans le matériel promotionnel, de se servir des médias sociaux pour raconter et partager des points de vue d’Autochtones et de clarifier le processus pour obtenir de l’aide financière et du soutien à l’emploi.

Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieure d’Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Directive sur la gestion des communications. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.

Stephanie Coulter

Associée principale en recherche, Affaires publiques

Environics Research Group

stephanie.coulter@environics.ca

Fournisseur : Environics Research Group

Numéro de contrat de SPAC : CW2334686

Date du contrat initial : 19 octobre 2023

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca

Introduction

Contexte

Expérience internationale Canada (EIC) est un programme géré par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui offre aux jeunes Canadiens et Canadiennes la possibilité de voyager et de travailler dans l’un des plus de 30 pays et territoires partenaires. Comme il s’agit d’un programme réciproque, EIC permet aussi à des jeunes citoyens et citoyennes d’autres pays et territoires de voyager et de travailler au Canada. L’âge limite et les types de permis de travail dépendent de l’entente sur la mobilité des jeunes conclue avec chaque pays partenaire, mais, pour être admissibles, les Canadiens et Canadiennes doivent résider au Canada et avoir entre 18 et 35 ans.

Le programme EIC cherche à maximiser la réciprocité entre la participation des jeunes de l’étranger et celle des jeunes du Canada au parcours voyage-travail négocié avec les pays et territoires partenaires. Toutefois, les représentants d’EIC estiment que la participation des jeunes du Canada n’est pas aussi forte qu’elle devrait l’être et qu’elle n’est pas au même niveau que celle dans presque tous les pays partenaires. EIC a mis en place un plan de mobilisation et de promotion auprès d’intervenants ciblés dans le but de mieux faire connaître les possibilités à l’étranger et d’accroître la participation des jeunes Canadiens et Canadiennes au programme.

Objectifs

L’étude vient s’appuyer sur les connaissances tirées des études de recherche sur l’opinion publique menées précédemment afin d’étendre les données chronologiques sur la connaissance du programme Expérience internationale Canada chez les jeunes Canadiens et Canadiennes (de 2018 à aujourd’hui) et leur intérêt pour les voyages à l’étranger. Elle vise également à mieux comprendre les motivations et les obstacles chez les jeunes Autochtones ainsi que l’effet de la pandémie de Covid-19.

L’étude avait notamment pour objectif d’évaluer :

Pour atteindre ces objectifs, Environics a effectué la recherche en deux volets :

  1. Un sondage quantitatif en ligne a été réalisé dans le but de recueillir de l’information auprès de jeunes Canadiens et Canadiennes en les questionnant sur leurs expériences antérieures à l’étranger, leurs opinions des voyages en général et du programme EIC en particulier, et leurs intentions concernant de futures expériences internationales.
  2. Des séances virtuelles de discussion en groupe ont été réalisées afin de mieux comprendre ce qui motive les jeunes à voyager, de connaître leurs impressions du programme EIC de façon plus approfondie et d’explorer certaines stratégies promotionnelles visant à faire connaître le programme chez les jeunes en général et au sein de groupes précis.

La phase quantitative fournit des données de suivi sur les attitudes globales à l’égard des voyages et des débouchés à l’étranger, tandis que la phase qualitative s’attarde davantage sur les opinions des jeunes, y compris des Autochtones, des membres de la communauté 2ELGBTQI+, des personnes qui présentent une déficience, des femmes dans les STIM et des jeunes ayant déjà participé au programme EIC, afin de déterminer si et en quoi les opinions diffèrent sur ces sujets. Dans l’ensemble, l’étude permettra d’orienter les prochaines communications au sujet du programme EIC et les stratégies pour encourager les jeunes à y participer.

À propos du rapport

Le présent rapport commence par un résumé des principales constatations tirées des volets quantitatif et qualitatif, suivi d’une analyse détaillée des données du sondage.

Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions, en fonction de sous-groupes. Dans l’analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé à une question du sondage. Il convient de souligner que les numéros de question indiqués dans le présent rapport, y compris dans le questionnaire et les tableaux statistiques, ne se suivent pas, mais sont présentés dans un ordre visant à faciliter la comparaison avec les questions de suivi des sondages précédents.

La section suivante du rapport présente une analyse détaillée des constatations tirées des séances de discussion en groupe, organisées de façon à suivre l’ordre des sujets abordés dans le guide de discussion. Des citations tirées des discussions sont utilisées tout au long du rapport afin de mieux illustrer les constatations lorsque nécessaire. Elles sont rapportées mot pour mot, dans la mesure du possible, mais de légères corrections ont pu être apportées pour assurer leur cohérence et leur exactitude en raison des erreurs dans la transcription des enregistrements vocaux. Les citations provenant des groupes anglophones ont été traduites en français dans cette version du rapport.

Dans le présent rapport, les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage, à moins d’avis contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l’arrondissement.

Utilisation des constatations de la recherche

Le présent rapport donne un aperçu des comportements et des attitudes des jeunes Canadiens et Canadiennes pour ce qui est de voyager et de travailler à l’étranger, et se penche sur leurs perceptions et attitudes à l’égard des expériences de voyage et de travail à l’étranger comme celles facilitées par EIC. Les renseignements sur les obstacles perçus et les facteurs qui motivent la recherche d’expériences de travail à l’étranger serviront à orienter les politiques et permettront de cibler les efforts de mobilisation et de promotion. Les résultats du sondage serviront également à éclairer les exigences du ministère en matière de rapports sur le rendement (comme les profils d’information sur le rendement et le cadre connexe de stratégie de mesure du rendement) pour le programme EIC.

Limites : Puisque les sondages par panel en ligne ne font pas appel à des échantillons probabilistes tirés au hasard, il est impossible de calculer une estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage. Cependant, ils peuvent tout de même être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement et qu’ils fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes.

L’étude qualitative jette un regard sur la diversité des opinions présentes au sein d’une population, plutôt que sur la pondération de ces opinions, ce que mesurerait un sondage quantitatif. Les résultats d’une recherche de ce type doivent être considérés comme des indications, mais ils ne peuvent pas être extrapolés à l’ensemble de la population.

I. Constatations détaillées – phase quantitative

A. Profils démographiques des répondants et répondantes

Caractéristiques démographiques

Le sondage en ligne s’adressait aux jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans. Le recrutement s’est fait de façon sélective de façon à inclure des représentants et représentantes de diverses communautés : les élèves du secondaire, les membres de la communauté 2ELGBTQI+, les Autochtones, les jeunes défavorisés et les jeunes présentant une déficience ou un handicap. Sur les 2 573 personnes ayant répondu au sondage, 71 avaient moins de 18 ans.

Tableau 1 : Caractéristiques démographiques – âge

Âge Jeunes (n=2 573)

16 et 17 ans

3 %

18 à 24 ans

36 %

25 à 30 ans

28 %

31 à 35 ans

33 %

Tableau 2 : Caractéristiques démographiques – genre

Genre Jeunes de 16 ans et plus
(n=2 573)
Jeunes de 18 ans et plus
(n=2 502)

Femme

50 %

51 %

Homme

49 %

48 %

Autre

1 %

1 %

Je préfère ne pas répondre

< 1 %

< 1 %

Tableau 3 : Caractéristiques démographiques – région

Région Jeunes de 16 ans et plus
(n=2 573)
Jeunes de 18 ans et plus
(n=2 502)

NET : C.-B./Territoires

13 %

13 %

Alberta

12 %

12 %

NET : Man./Sask.

7 %

7 %

Ontario

39 %

39 %

Québec

23 %

22 %

Atlantique

6 %

6 %

Tableau 4 : Caractéristiques démographiques – lieu de naissance

Au Canada Jeunes de 16 ans et plus
(n=2 573)
Jeunes de 18 ans et plus
(n=2 502)

Oui

84 %

84 %

Non

15 %

15 %

Je préfère ne pas répondre

1 %

1 %

Tableau 5 : Caractéristiques démographiques – parents immigrants

Parents immigrants Jeunes de 16 ans et plus
(n=2 573)
Jeunes de 18 ans et plus
(n=2 502)

Oui, un parent

13 %

13 %

Oui, les deux parents

30 %

30 %

Non

54 %

54 %

Je préfère ne pas répondre

3 %

3 %

Tableau 6 : Caractéristiques démographiques – langues parlées

Langues parlées

Jeunes de 16 ans et plus
(n=2 573)
Jeunes de 18 ans et plus
(n=2 502)

Anglais

90 %

90 %

Français

30 %

30 %

Autre

8 %

8 %

Je préfère ne pas répondre

1 %

1 %

Tableau 7 : Caractéristiques démographiques – niveau de scolarité

Niveau de scolarité Jeunes de 16 ans et plus
(n=2 573)
Jeunes de 18 ans et plus
(n=2 502)

Études primaires ou moins

2 %

1 %

Études secondaires

17 %

16 %

Études postsecondaires en partie ou en cours

14 %

14 %

Diplôme d’études collégiales, de formation professionnelle, d’une école de métiers

22 %

22 %

Diplôme d’études universitaires de premier cycle

26 %

27 %

Diplôme d’études supérieures ou d’un programme professionnel universitaire

17 %

17 %

Je préfère ne pas répondre

2 %

2 %

Tableau 8 : Caractéristiques démographiques – identités

Identité Jeunes de 16 ans et plus
(n=2 573)
Jeunes de 18 ans et plus
(n=2 502)

Membre de la communauté 2ELGBTQI+

17 %

17 %

Autochtone

10 %

10 %

Femme dans les STIM

7 %

7 %

Tableau 9 : Caractéristiques démographiques – emploi

Situation d’emploi Jeunes de 16 ans et plus
(n=2 573)
Jeunes de 18 ans et plus
(n=2 502)

Emploi rémunéré à temps plein (c.-à-d. plus de 30 heures par semaine)

56 %

56 %

Emploi rémunéré à temps partiel

14 %

14 %

Travail autonome

5 %

5 %

Sans emploi et actuellement à la recherche d’un emploi

7 %

7 %

Au foyer

2 %

2 %

Aux études

12 %

12 %

Autre

1 %

1 %

Je préfère ne pas répondre

2 %

2 %

Tableau 10 : Caractéristiques démographiques – déficiences physiques

Déficience physique Jeunes de 16 ans et plus
(n=2 573)
Jeunes de 18 ans et plus
(n=2 502)

Déficience visuelle ou perte de vision qui n’est pas facilement corrigée par le port de lunettes ou de lentilles cornéennes

6 %

6 %

Déficience auditive ou perte d’audition qui se traduit par une incapacité partielle ou complète à entendre

5 %

5 %

Mobilité réduite qui nuit à votre capacité à effectuer des tâches nécessitant une maîtrise et une coordination motrices

7 %

7 %

Autre déficience physique non énumérée

1 %

1 %

Aucune déficience physique

80 %

80 %

Je préfère ne pas répondre

5 %

5 %

B. Style et comportement en matière de voyage

Expériences de voyage antérieures

Un peu moins de la moitié (46 %) des répondants et répondantes ont déjà voyagé à l’extérieur du Canada pour travailler, étudier ou faire du bénévolat; parmi eux, trois personnes sur cinq (61 %) ont obtenu un visa à cette fin. La moitié de ces voyages ont été organisés par les jeunes mêmes (50 %).

Les jeunes Canadiens et Canadiennes continuent de voyager à l’international principalement pour le plaisir ou pour affaires, 80 % d’entre eux ayant effectué au moins un voyage pour cette raison au cours de leur vie. Les voyages internationaux pour le travail (33 %), les études (29 %) et le bénévolat (22 %) sont beaucoup moins fréquents, ce qui concorde avec les résultats des années précédentes. Dans l’ensemble, un peu moins de la moitié (46 %) des jeunes ont déjà voyagé pour l’une ou l’autre de ces raisons, ce qui marque une baisse de 5 % par rapport à l’année passée. Les voyages internationaux sont légèrement plus répandus chez les hommes (50 %) que chez les femmes (43 %).

Trois jeunes sur cinq (61 %) ayant déjà voyagé à l’étranger disent avoir obtenu un visa à cette fin, ce qui concorde avec les résultats de 2023. De ce nombre, moins de la moitié ont obtenu un visa pour le travail (43 %), les études (34 %) et le bénévolat (23 %). La moitié de ces voyages ont été organisés par les jeunes mêmes, ce qui marque une hausse de 11 points par rapport à l’année dernière. Viennent ensuite les voyages organisés par l’école (36 %), un employeur (28 %) ou une agence de voyages (23 %). Chacune de ces méthodes a été utilisée plus souvent qu’en 2023.

Tableau 11 : Expériences de voyage antérieures (% ayant effectué au moins un voyage)

Expérience de voyage Total des 16 ans et plus
(n=2 573)
Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
16 et 17 ans
(n=71)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 213)
Femme
(n=1 322)
Total de 2023 (n=2 560)

Voyage d’agrément ou d’affaires

80 %

81 %

55 %

74 %

85 %

80 %

80 %

85 %

Travail

33 %

34 %

18 %

32 %

35 %

40 %

27 %

38 %

Études

29 %

29 %

32 %

32 %

27 %

31 %

27 %

34 %

Bénévolat

22 %

22 %

27 %

25 %

21 %

23 %

22 %

26 %

NET : Travail, études ou bénévolat

46 %

47 %

41 %

45 %

48 %

50 %

43 %

51 %

Q3. Combien de fois avez-vous fait les activités suivantes à l’extérieur du Canada dans votre vie?

Tableau 12 : Expériences de voyage antérieures (nombre moyen de voyages)

Expérience de voyage Total des 16 ans et plus
(n=2 573)
Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
16 et 17 ans
(n=71)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 213)
Femme
(n=1 322)
Total de 2023 (n=2 560)

Voyage d’agrément ou d’affaires

8,35

8,46

4,34

6,10

9,82

8,53

8,28

10,10

Travail

2,42

2,40

3,30

2,29

2,46

2,73

2,15

2,65

Études

1,95

1,88

4,54

2,96

1,25

2,06

1,86

2,18

Bénévolat

1,30

1,30

1,32

1,78

1,03

1,31

1,32

1,24

Q3. Combien de fois avez-vous fait les activités suivantes à l’extérieur du Canada dans votre vie?

Tableau 13 : Visas ou permis pour chaque type de voyage (échantillon : ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à l’étranger)

Permis Total des 16 ans et plus
(n=1 175)
Total des 18 ans et plus
(n=1 146)
16 et 17 ans
(n=29)
18 à 24 ans
(n=445)
25 à 35 ans
(n=701)
Homme
(n=611)
Femme
(n=555)
Total de 2023 (n=1 289)

Travail

43 %

43 %

34 %

45 %

41 %

49 %

35 %

47 %

Études

34 %

34 %

52 %

40 %

30 %

35 %

33 %

38 %

Bénévolat

23 %

23 %

34 %

27 %

20 %

24 %

21 %

27 %

Total ayant obtenu un visa

61 %

61 %

76 %

66 %

58 %

65 %

58 %

62 %

Q6. Avez-vous obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada?

Tableau 14 : Organisation des voyages (échantillon : ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à l’étranger)

Organisation des voyages Total des 16 ans et plus
(n=1 175)
Total des 18 ans et plus
(n=1 146)
16 et 17 ans
(n=29)
18 à 24 ans
(n=445)
25 à 35 ans
(n=701)
Homme
(n=611)
Femme
(n=555)
Total de 2023 (n=1 289)

Par moi-même

50 %

50 %

34 %

43 %

54 %

52 %

47 %

39 %

Avec l’aide de l’école

36 %

36 %

52 %

43 %

32 %

32 %

41 %

25 %

Employeur

28 %

28 %

14 %

24 %

30 %

32 %

23 %

18 %

Entreprise de voyage

23 %

23 %

28 %

24 %

22 %

24 %

21 %

10 %

Organisme à but non lucratif

3 %

3 %

0 %

2 %

3 %

2 %

4 %

1 %

Programme gouvernemental

1 %

1 %

0 %

1 %

1 %

1 %

1 %

< 1 %

Autre

1 %

1 %

0 %

2 %

1 %

1 %

2 %

1 %

Je préfère ne pas répondre

3 %

3 %

14 %

5 %

2 %

3 %

4 %

4 %

Q8. Comment avez-vous organisé votre expérience internationale?

Cette question a été changée en question à choix multiples en 2024

Avantages et difficultés liés aux voyages internationaux antérieurs

Comme les années précédentes, les trois principaux avantages perçus des expériences internationales sont l’apprentissage d’une nouvelle culture, l’exploration et l’épanouissement personnel. Les barrières linguistiques et le choc culturel sont quant à eux les obstacles les plus importants. Malgré ces défis, les jeunes sont heureux de parler de leurs voyages à l’étranger à de potentiels employeurs, près des deux tiers (64 %) ajoutant leur expérience internationale à leur curriculum vitæ.

Pour les jeunes Canadiens et Canadiennes ayant déjà voyagé à l’étranger, le principal avantage tiré de leur expérience est la découverte d’un nouveau pays ou d’une nouvelle culture (75 %), suivi de l’exploration et de l’aventure (59 %), puis de l’épanouissement personnel (50 %). L’apprentissage d’une langue étrangère (43 %) et le perfectionnement professionnel (40 %) sont également perçus comme des avantages, mais dans une moindre mesure. Ces résultats suivent les mêmes tendances que ceux des années précédentes.

Comme l’année passée, environ les deux tiers (64 %) des jeunes affirment avoir inclus leur expérience internationale dans leur curriculum vitæ à leur retour au pays. Ceux et celles qui ne l’ont pas fait invoquent le plus souvent le manque perçu de pertinence ou d’importance pour le poste précis auquel ils postulaient (23 %), ne croyaient pas que cette expérience était digne de mention (10 %) ou n’y ont tout simplement pas pensé ou ne savaient pas qu’ils pouvaient le faire (10 %). Ces raisons étaient aussi les plus répandues en 2023, bien que le pourcentage de jeunes les ayant mentionnées ait diminué.

La plupart des jeunes Canadiens et Canadiennes ayant voyagé pour travailler, étudier ou faire du bénévolat n’hésitent pas à parler de leur expérience à des employeurs potentiels (67 %) et ont le sentiment que cette expérience a élargi leurs perspectives d’emploi (57 %). Le niveau d’accord avec ces deux énoncés est toutefois légèrement plus faible qu’en 2023. Plus de la moitié (55 %) des jeunes disent s’être fait questionner à ce sujet par des employeurs potentiels, des résultats semblables à ceux des années précédentes.

Lorsqu’on les interroge sur les difficultés rencontrées pendant leurs voyages, les jeunes mentionnent le plus souvent les barrières linguistiques (45 %). Cet obstacle arrive en tête depuis trois ans. Comme lors des années précédentes, le choc culturel arrive en deuxième place (38 %). Les autres obstacles courants sont les préoccupations concernant la sécurité (28 %), l’isolement ou la solitude (27 %) et les difficultés financières (26 %). Les restrictions de voyage liées à la pandémie de Covid-19 ont été relevées par une personne sur cinq (19 %), un pourcentage qui continue de décliner comparativement aux 28 % de 2023 et aux 37 % de 2022.

Tableau 15 : Principaux avantages des voyages (échantillon : ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à l’étranger)

Avantages Total des 16 ans et plus
(n=1 175)
Total des 18 ans et plus
(n=1 146)
16 et 17 ans
(n=29*)
18 à 24 ans
(n=445)
25 à 35 ans
(n=701)
Homme
(n=611)
Femme
(n=555)
Total de 2023 (n=1 289)

J’ai appris à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture

75 %

76 %

59 %

71 %

79 %

77 %

74 %

73 %

Exploration et aventure

59 %

60 %

38 %

52 %

64 %

57 %

62 %

59 %

Cela a contribué à mon épanouissement personnel

50 %

51 %

31 %

40 %

57 %

45 %

56 %

49 %

J’ai appris ou amélioré une langue seconde

43 %

43 %

38 %

43 %

43 %

44 %

42 %

42 %

Expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel

40 %

40 %

24 %

36 %

42 %

43 %

36 %

42 %

Autre

1 %

1 %

0 %

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

Sans objet

5 %

5 %

17 %

6 %

4 %

4 %

6 %

5 %

Q4. Quels sont, à votre avis, les principaux avantages que vous avez obtenus de votre expérience de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

Tableau 16 : Expérience internationale incluse dans le curriculum vitæ (échantillon : ceux et celles qui ont travaillé ou fait du bénévolat à l’étranger)

Incluse dans le CV Total des 16 ans et plus
(n=1 008)
Total des 18 ans et plus
(n=987)
16 et 17 ans
(n=21*)
18 à 24 ans
(n=377)
25 à 35 ans
(n=610)
Homme
(n=554)
Femme
(n=446)
Total de 2023 (n=1 289)

Oui

64 %

65 %

43 %

64 %

65 %

64 %

66 %

65 %

Non

30 %

30 %

33 %

29 %

31 %

32 %

27 %

30 %

Je ne sais pas

6 %

5 %

24 %

6 %

4 %

4 %

7 %

5 %

Q24. À votre retour au Canada, avez-vous inclus votre expérience de travail ou de bénévolat à l’étranger dans votre curriculum vitæ?

Question reformulée en 2024 de façon à inclure seulement l’expérience de travail ou de bénévolat

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

Tableau 17 : Raisons de ne pas avoir inclus l’expérience à l’étranger dans le curriculum vitæ (échantillon : ceux et celles qui n’ont pas inclus leur expérience)

Raisons Total des 16 ans et plus
(n=308)
Total des 18 ans et plus
(n=301)
16 et 17 ans
(n=7*)
18 à 24 ans
(n=111)
25 à 35 ans
(n=190)
Homme
(n=177)
Femme
(n=124)
Total de 2023 (n=391)

Je ne pensais pas que c’était pertinent pour le poste

23 %

23 %

14 %

12 %

29 %

20 %

28 %

42 %

Il ne s’agissait pas d’une expérience valable à l’époque

10 %

10 %

29 %

12 %

9 %

12 %

7 %

14 %

Je n’y ai pas pensé/je n’en avais pas envie/j’ignorais que je pouvais le faire

10 %

9 %

29 %

14 %

7 %

10 %

11 %

8 %

J’ai toujours travaillé pour le même employeur/l’expérience faisait partie de mon travail

8 %

9 %

0 %

9 %

8 %

11 %

4 %

4 %

Ce n’était pas requis/mon CV devait comprendre seulement mon niveau de scolarité/de l’information sur mes notes

6 %

7 %

0 %

7 %

6 %

6 %

8 %

S. O.

C’était un voyage très court

4 %

5 %

0 %

2 %

6 %

4 %

5 %

6 %

Expérience informelle/pour mon épanouissement personnel

2 %

2 %

0 %

5 %

1 %

1 %

4 %

1 %

C’était un voyage d’études, et non de travail

2 %

2 %

0 %

3 %

2 %

1 %

4 %

3 %

Le voyage était principalement pour le plaisir/je n’ai pas travaillé ou fait de bénévolat à l’étranger

2 %

2 %

0 %

2 %

2 %

2 %

3 %

5 %

C’était il y a longtemps

1 %

1 %

0 %

0 %

1 %

0 %

2 %

4 %

Autre

12 %

12 %

12 %

14 %

12 %

13 %

8 %

4 %

Aucune raison précise

3 %

2 %

14 %

1 %

3 %

4 %

1 %

3 %

Je ne sais pas

17 %

18 %

0 %

23 %

15 %

22 %

10 %

11 %

Q25. Pourquoi n’avez-vous pas inclus cette expérience dans votre curriculum vitæ?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

Tableau 18 : Deux premières catégories d’accord avec les énoncés sur les voyages internationaux (échantillon : ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à l’étranger)

Fortement/plutôt en accord Total des 16 ans et plus
(n=1 175)
Total des 18 ans et plus
(n=1 146)
16 et 17 ans
(n=29*)
18 à 24 ans
(n=445)
25 à 35 ans
(n=701)
Homme
(n=611)
Femme
(n=555)
Total de 2023 (n=1 289)

Je n’hésite pas à parler de mon expérience à l’étranger à des employeurs potentiels

67 %

68 %

55 %

68 %

67 %

68 %

66 %

70 %

J’ai le sentiment que mon expérience à l’étranger a élargi mes perspectives d’emploi lors de mon retour au Canada

57 %

57 %

59 %

58 %

57 %

59 %

55 %

63 %

Les employeurs potentiels me posent des questions sur mon expérience à l’étranger

55 %

55 %

52 %

55 %

55 %

55 %

55 %

55 %

Q26. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

Tableau 19 : Principales difficultés des voyages (échantillon : ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à l’étranger)

Principales difficultés Total des 16 ans et plus
(n=1 175)
Total des 18 ans et plus
(n=1 146)
16 et 17 ans
(n=29*)
18 à 24 ans
(n=445)
25 à 35 ans
(n=701)
Homme
(n=611)
Femme
(n=555)
Total de 2023 (n=1 289)

Difficultés liées à l’obstacle de la langue

45 %

44 %

55 %

42 %

46 %

43 %

46 %

44 %

Difficultés liées aux coutumes du pays/choc culturel

38 %

38 %

31 %

37 %

39 %

38 %

37 %

35 %

Me sentir en sécurité

28 %

28 %

28 %

28 %

28 %

28 %

29 %

29 %

Isolement ou solitude

27 %

28 %

24 %

23 %

30 %

28 %

27 %

26 %

Difficultés pour financer mon expérience de voyage

26 %

26 %

31 %

24 %

27 %

24 %

27 %

25 %

Difficultés liées aux documents de voyage, de résidence ou d’emploi

24 %

24 %

24 %

25 %

24 %

28 %

20 %

25 %

Difficultés liées à ma santé mentale

20 %

20 %

17 %

23 %

19 %

22 %

18 %

S. O.

Restrictions de voyage liées à la pandémie de Covid-19

19 %

19 %

14 %

21 %

19 %

21 %

17 %

28 %

Répercussions sur mes obligations au Canada

19 %

19 %

14 %

21 %

18 %

21 %

16 %

19 %

Difficultés pour trouver un emploi à l’extérieur du Canada

16 %

16 %

31 %

18 %

15 %

17 %

16 %

18 %

Restrictions, confinements ou interruptions de travail ou d’études en raison de la pandémie

15 %

15 %

14 %

17 %

15 %

17 %

14 %

19 %

Je ne savais pas par où commencer

14 %

14 %

24 %

20 %

11 %

17 %

11 %

11 %

Obligation d’écourter le séjour à l’étranger en raison de la pandémie

9 %

9 %

10 %

10 %

9 %

9 %

10 %

10 %

Autre

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

< 1 %

0 %

1 %

Sans objet

8 %

7 %

10 %

5 %

9 %

6 %

9 %

9 %

Q5. Quelles sont, à votre avis, les principales difficultés que vous avez rencontrées dans votre expérience de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

C. Travail à l’étranger et connaissance du programme EIC (jeunes)

Participation antérieure au programme EIC

Environ une personne sur cinq (16 %) dit avoir déjà participé au programme EIC. Le niveau de satisfaction à l’égard du programme (85 %) et la probabilité de le recommander (83 %) demeurent élevés.

Une personne sur six (16 %) dit avoir déjà participé au programme EIC, un pourcentage semblable à celui de l’an dernier. Parmi les jeunes ayant déjà pris part à EIC, 31 % y ont participé plus d’une fois. Les raisons les plus courantes derrière les participations multiples sont le désir de découvrir un nouveau pays ou une nouvelle culture (68 %), suivi de l’acquisition d’une expérience de travail ou le perfectionnement professionnel à l’étranger (57 %). Le taux de participation à d’autres programmes de mobilité des jeunes était semblable à celui des autres vagues, 16 % des jeunes ayant déjà pris part au Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) tandis que 5 % ont participé à l’initiative de Stages internationaux pour les jeunes Autochtones (SIJA).

Le permis de travail ouvert est la catégorie de voyage la plus courante, utilisée par les deux tiers des jeunes (66 %). Le pourcentage de jeunes qui se sont inscrits à cette catégorie a diminué de 2 points par rapport à l’année dernière, tandis que l’utilisation d’un permis de travail lié à un employeur donné a augmenté de 10 points (41 %). La France (23 %), l’Australie (17 %) et le Royaume-Uni (17 %) demeurent les trois principales destinations visitées par les anciens participants et anciennes participantes. Au cours de la dernière année, la France a gagné en popularité, arrivant en tête des destinations, devant l’Australie. La majorité des jeunes ne se souviennent pas du type de visa obtenu pour leur expérience à l’étranger (71 %). Les plus souvent mentionnés sont le permis ou visa de travail (7 %), le visa de visiteur/de séjour (6 %) et le visa d’étudiant (4 %).

Chez les anciens participants et anciennes participantes à EIC, une forte majorité (85 %) était satisfaite du programme. Lorsqu’on leur a demandé d’expliquer leur niveau de satisfaction, ceux et celles qui étaient satisfaits ont affirmé avoir vécu une excellente expérience ayant contribué à leur épanouissement personnel (42 %) et que tout avait été organisé de façon professionnelle (12 %). Ceux qui se sont dits neutres ou insatisfaits ont eux aussi mentionné avoir vécu une excellente expérience et de l’épanouissement personnel (16 %), mais se sont aussi dits déçus de leur expérience (14 %) ou ont connu certains aspects négatifs, comme un processus complexe (11 %). La probabilité de recommander EIC est plus modérée cette année, 83 % des anciens participants et anciennes participantes indiquant qu’il est très ou plutôt probable qu’ils recommandent le programme à un ami ou à un membre de leur famille, alors que c’était le cas de 89 % des gens l’année dernière.

Tableau 20 : Participation antérieure au programme EIC (échantillon : les jeunes de 18 ans et plus)

Participation Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 197)
Femme
(n=1 271)
2023
18 ans ou plus (n=2 487)

Oui

16 %

17 %

16 %

20 %

13 %

16 %

Non

77 %

73 %

79 %

74 %

81 %

82 %

Je ne sais pas

6 %

10 %

5 %

6 %

6 %

2 %

Q9. Avez-vous déjà participé au programme Expérience internationale Canada (EIC), qui permet aux jeunes Canadiens d’obtenir plus facilement un permis de travail dans l’un des 36 pays et territoires participants?

Échantillon en 2023 : La totalité des jeunes répondants et répondantes; échantillon en 2024 : les jeunes répondants et répondantes de 18 ans et plus

Tableau 21 : Nombre de participations au programme EIC (échantillon : ceux et celles ayant déjà participé à EIC)

Nombre de fois Total des 18 ans et plus
(n=408)
18 à 24 ans
(n=164)
25 à 35 ans
(n=244)
Homme
(n=237)
Femme
(n=170)

Une fois

69 %

68 %

69 %

67 %

72 %

Deux fois

28 %

29 %

27 %

30 %

25 %

Trois fois ou plus

3 %

3 %

4 %

3 %

3 %

Q9Ai. Combien de fois avez-vous participé au programme EIC?

Nouvelle question en 2024

Tableau 22 : Raison d’avoir participé plus d’une fois au programme EIC (échantillon : ceux et celles ayant participé plus d’une fois à EIC)

Raison Total des 18 ans et plus
(n=127)
18 à 24 ans
(n=51)
25 à 35 ans
(n=76)
Homme
(n=79)
Femme
(n=47)

Apprendre à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture

68 %

68 %

67 %

73 %

57 %

Obtenir une expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel

57 %

53 %

59 %

61 %

47 %

Apprendre ou améliorer une autre langue

45 %

48 %

43 %

42 %

51 %

Exploration et aventure

40 %

37 %

41 %

37 %

43 %

Expérience de voyage internationale qui a contribué à mon épanouissement personnel

33 %

28 %

36 %

32 %

35 %

Q9Aii. Pour lesquelles des raisons suivantes avez-vous participé plus d’une fois au programme EIC?

Nouvelle question en 2024

Tableau 23 : Participation à d’autres programmes canadiens de mobilité des jeunes (échantillon : les jeunes de 18 ans et plus)

Autre programme Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 197)
Femme
(n=1 271)
2023
18 ans ou plus (n=2 487)

Oui – Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ)

16 %

17 %

16 %

20 %

13 %

16 %

Oui – Stages internationaux pour les jeunes Autochtones (SIJA)

5 %

8 %

3 %

7 %

3 %

4 %

Oui – Autre

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

Non

72 %

66 %

75 %

67 %

77 %

74 %

Je ne sais pas

6 %

8 %

5 %

7 %

6 %

5 %

Q9B. Avez-vous déjà voyagé à l’étranger dans le cadre d’un autre programme canadien de mobilité des jeunes, comme le Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) ou l’initiative de Stages internationaux pour les jeunes Autochtones (SIJA)?

Échantillon en 2023 : La totalité des jeunes répondants et répondantes; échantillon en 2024 : les jeunes répondants et répondantes de 18 ans et plus

Tableau 24 : Pays visités dans le cadre d’un programme de mobilité des jeunes (échantillon : ceux et celles ayant déjà participé à EIC ou à un autre programme de mobilité des jeunes)

Pays Total des 18 ans et plus
(n=625)
18 à 24 ans
(n=274)
25 à 35 ans
(n=351)
Homme
(n=363)
Femme
(n=261)
2023
18 ans ou plus (n=392)

France

23 %

24 %

23 %

23 %

24 %

19 %

Australie

17 %

17 %

17 %

17 %

16 %

29 %

Royaume-Uni

17 %

15 %

18 %

16 %

18 %

15 %

Allemagne

13 %

9 %

15 %

11 %

16 %

14 %

Italie

11 %

11 %

10 %

8 %

14 %

8 %

Mexique

9 %

9 %

9 %

8 %

10 %

8 %

Japon

9 %

10 %

9 %

9 %

9 %

9 %

Belgique

8 %

6 %

10 %

8 %

9 %

12 %

Espagne

8 %

12 %

5 %

7 %

8 %

4 %

Hong Kong

7 %

6 %

8 %

8 %

5 %

4 %

Costa Rica

6 %

6 %

6 %

5 %

8 %

11 %

Suisse

6 %

4 %

6 %

5 %

6 %

3 %

Nouvelle-Zélande

5 %

5 %

6 %

5 %

7 %

6 %

Suède

5 %

7 %

4 %

5 %

4 %

5 %

Grèce

5 %

6 %

3 %

4 %

6 %

6 %

Portugal

5 %

3 %

5 %

4 %

5 %

5 %

Danemark

4 %

4 %

5 %

5 %

3 %

9 %

Autriche

4 %

4 %

5 %

5 %

4 %

10 %

République tchèque

4 %

5 %

4 %

5 %

3 %

6 %

Chili

4 %

3 %

5 %

3 %

7 %

5 %

Croatie

4 %

4 %

4 %

4 %

3 %

6 %

Irlande

4 %

3 %

4 %

4 %

4 %

3 %

Corée (République de)

3 %

4 %

3 %

2 %

5 %

5 %

Pays-Bas

3 %

2 %

4 %

3 %

3 %

3 %

Pologne

3 %

2 %

3 %

3 %

2 %

4 %

Ukraine

3 %

3 %

2 %

2 %

4 %

3 %

Taiwan

2 %

2 %

2 %

3 %

2 %

1 %

Estonie

2 %

3 %

1 %

2 %

1 %

4 %

Norvège

2 %

1 %

2 %

2 %

2 %

4 %

Andorre

2 %

2 %

1 %

2 %

1 %

4 %

Luxembourg

1 %

2 %

1 %

1 %

3 %

1 %

Lettonie

1 %

1 %

1 %

0 %

2 %

2 %

Slovaquie

1 %

1 %

< 1 %

1 %

1 %

4 %

Lituanie

1 %

1 %

< 1 %

1 %

1 %

1 %

Slovénie

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

2 %

Saint-Marin

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

2 %

Aucune de ces réponses

7 %

9 %

6 %

7 %

7 %

3 %

Q10. Dans quels pays partenaires d’Expérience internationale Canada êtes-vous allé?

Échantillon en 2023 : ceux et celles ayant déjà participé à EIC; échantillon en 2024 : ceux et celles ayant déjà participé à EIC ou à un autre programme canadien de mobilité des jeunes.

Tableau 25 : Type de visa obtenu (échantillon : ceux et celles ayant déjà participé à EIC ou à un autre programme de mobilité des jeunes – mentions par au moins 3 % des gens)

Nom du permis Total des 18 ans et plus
(n=625)
18 à 24 ans
(n=274)
25 à 35 ans
(n=351)
Homme
(n=363)
Femme
(n=261)

Permis/visa de travail

7 %

3 %

10 %

7 %

7 %

Visa de visiteur/de séjour

6 %

4 %

7 %

6 %

5 %

Visa d’étudiant

4 %

2 %

5 %

4 %

4 %

Autre

5 %

5 %

5 %

6 %

3 %

Je ne sais pas

71 %

82 %

62 %

70 %

71 %

Q10A. Comment s’appelait le type de visa que vous a délivré le pays hôte quand vous avez participé au programme EIC ou à un autre programme de mobilité des jeunes?

Nouvelle question en 2024

Tableau 26 : Catégorie de voyage du programme EIC (échantillon : ceux et celles ayant déjà participé à EIC)

Catégorie Total des 18 ans et plus
(n=408)
18 à 24 ans
(n=164)
25 à 35 ans
(n=244)
Homme
(n=237)
Femme
(n=170)
2023
18 ans ou plus (n=392)

Permis de travail ouvert

66 %

65 %

67 %

70 %

60 %

68 %

Permis de travail lié à un employeur donné (un contrat d’emploi préalable était requis)

41 %

41 %

41 %

39 %

45 %

31 %

Je ne sais pas

4 %

4 %

4 %

3 %

6 %

1 %

Q17A. Quelle catégorie d’Expérience internationale Canada vous a permis de voyager?

Tableau 27 : Niveau de satisfaction à l’égard du programme EIC (échantillon : ceux et celles ayant déjà participé à EIC)

Niveau de satisfaction Total des 18 ans et plus
(n=408)
18 à 24 ans
(n=164)
25 à 35 ans
(n=244)
Homme
(n=237)
Femme
(n=170)
2023
18 ans ou plus (n=392)

NET : Satisfait

85 %

87 %

83 %

87 %

82 %

89 %

Très satisfait

37 %

32 %

40 %

40 %

32 %

50 %

Plutôt satisfait

48 %

56 %

43 %

47 %

49 %

39 %

Ni satisfait ni insatisfait

11 %

9 %

12 %

10 %

12 %

8 %

Plutôt insatisfait

3 %

3 %

3 %

2 %

4 %

2 %

Très insatisfait

1 %

0 %

1 %

1 %

1 %

1 %

Je ne sais pas

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

Q21. Dans quelle mesure êtes-vous satisfait ou insatisfait de votre expérience de travail et de voyage à l’étranger dans le cadre du programme Expérience internationale Canada?

Tableau 28 : Raisons de la satisfaction à l’égard du programme EIC (échantillon : ceux et celles qui sont satisfaits d’EIC)

Raisons de la satisfaction Total des 18 ans et plus
(n=348)
18 à 24 ans
(n=144)
25 à 35 ans
(n=204)
Homme
(n=205)
Femme
(n=142)
2023
18 ans ou plus (n=349)

Expérience extraordinaire/épanouissement personnel

42 %

38 %

45 %

39 %

47 %

40 %

Tout était organisé de façon professionnelle

12 %

15 %

10 %

13 %

11 %

3 %

C’était une expérience amusante

11 %

15 %

9 %

9 %

14 %

7 %

Processus facile/bon soutien

11 %

11 %

11 %

9 %

14 %

11 %

Possibilité de voyager/de découvrir de nouveaux endroits/de rencontrer des gens

8 %

7 %

8 %

6 %

9 %

12 %

Bon programme pour apprendre

7 %

5 %

7 %

6 %

7 %

9 %

C’était bien/ç’aurait pu être mieux

6 %

6 %

6 %

8 %

3 %

6 %

Certains aspects négatifs (p. ex., processus complexe)

6 %

5 %

7 %

5 %

8 %

1 %

Je n’ai pas aimé mon expérience/j’ai été déçu

1 %

2 %

1 %

< 1 %

3 %

S. O.

J’ai pu travailler et gagner de l’argent

1 %

1 %

1 %

1 %

2 %

5 %

Je ne suis pas resté longtemps

< 1 %

1 %

0 %

1 %

0 %

< 1 %

J’ai amélioré mes connaissances d’une langue étrangère

1 %

0 %

1 %

< 1 %

1 %

1 %

Autre

1 %

1 %

2 %

2 %

1 %

3 %

Aucune raison/c’est mon opinion

6 %

6 %

6 %

7 %

3 %

3 %

Je ne sais pas

3 %

3 %

3 %

4 %

2 %

3 %

Q22. Pourquoi donnez-vous cette réponse?

Tableau 29 : Niveau de satisfaction à l’égard du programme EIC (échantillon : ceux et celles qui sont neutres ou insatisfaits)

Raisons de la neutralité/de l’insatisfaction Total des 18 ans et plus
(n=58)
18 à 24 ans
(n=19*)
25 à 35 ans
(n=39*)
Homme
(n=31*)
Femme
(n=27*)
2023
18 ans ou plus (n=43)

Expérience extraordinaire/épanouissement personnel

16 %

8 %

20 %

18 %

14 %

11 %

Je n’ai pas aimé mon expérience/j’ai été déçu

14 %

17 %

12 %

14 %

14 %

S. O.

Certains aspects négatifs (p. ex., processus complexe)

11 %

4 %

14 %

14 %

7 %

7 %

C’était bien/ç’aurait pu être mieux

10 %

28 %

2 %

12 %

7 %

12 %

Je ne suis pas resté longtemps

2 %

0 %

3 %

0 %

4 %

S. O.

Autre

2 %

0 %

3 %

0 %

5 %

3 %

Aucune raison/c’est mon opinion

17 %

6 %

22 %

11 %

23 %

25 %

Je ne sais pas

18 %

34 %

11 %

19 %

17 %

17 %

Q22. Pourquoi donnez-vous cette réponse?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

Tableau 30 : Probabilité de recommander le programme EIC (échantillon : ceux et celles ayant participé à EIC)

Probabilité Total des 18 ans et plus
(n=408)
18 à 24 ans
(n=164)
25 à 35 ans
(n=244)
Homme
(n=237)
Femme
(n=170)
2023
18 ans ou plus (n=392)

NET : Probable

83 %

86 %

81 %

83 %

83 %

89 %

Très probable

37 %

38 %

36 %

38 %

35 %

48 %

Plutôt probable

46 %

47 %

45 %

45 %

48 %

41 %

Ni probable ni improbable

12 %

12 %

12 %

14 %

8 %

8 %

Plutôt improbable

3 %

2 %

4 %

2 %

6 %

2 %

Très improbable

1 %

< 1 %

1 %

0 %

2 %

1 %

Je ne sais pas

1 %

0 %

1 %

1 %

1 %

< 1 %

Q23. Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous recommandiez une expérience de travail international à l’étranger comme celle d’Expérience internationale Canada à des membres de votre famille ou à des amis?

Connaissance du programme EIC (parmi l’ensemble des jeunes Canadiens et Canadiennes)

Le nombre de jeunes Canadiens et Canadiennes qui connaissaient le programme EIC avant de répondre au sondage demeure faible, comparable aux résultats des vagues précédentes. Ceux qui le connaissaient déjà en avaient le plus souvent entendu parler par des amis ou des membres de leur famille, ou encore en effectuant des recherches générales sur Internet. Chez ceux qui n’en avaient jamais entendu parler, une personne sur trois souhaite en apprendre davantage sur le programme, principalement en effectuant des recherches générales en ligne, directement d’IRCC, à l’école ou par le bouche-à-oreille.

Les pourcentages de jeunes qui connaissaient déjà bien (7 %) ou plutôt bien (12 %) le programme sont semblables à ceux de l’année dernière, tandis que le pourcentage de ceux et celles qui le connaissaient un peu a augmenté de cinq points de pourcentage (18 %). Les répondants et répondantes qui connaissaient déjà le programme EIC en avaient le plus souvent entendu parler par le bouche-à-oreille (32 %) ou encore directement d’IRCC (29 %). Chez ces derniers, le site Web d’IRCC est la source la plus souvent mentionnée (14 %), suivi des comptes Facebook et Instagram du ministère (10 % chacun). Les recherches générales sur Internet (24 %) sont aussi plutôt fréquentes. Parmi les autres sources mentionnées, notons les écoles (19 %), le travail (17 %) et les publications de différentes personnes sur les médias sociaux (17 %).

Près de la moitié (46 %) des répondants et répondantes affirment ne jamais entendu parler du programme EIC, une baisse de cinq points par rapport à 2023. De ce groupe, une personne sur trois (32 %) dit souhaiter en apprendre davantage à ce sujet, de préférence en ligne (41 %) ou d’une source d’IRCC (31 %) comme le site Web du ministère (15 %), son compte Instagram (13 %), une séance d’information sur EIC (12 %) ou sur Facebook (9 %). Environ le quart aimerait recevoir de l’information par l’entremise d’un établissement universitaire (25 %) ou encore par des amis ou des membres de leur famille (22 %). Ces tendances cadrent avec les résultats des années passées.

Tableau 31 : Connaissance du programme EIC

Connaissance Total des 16 ans et plus
(n=2 573)
Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
16 et 17 ans
(n=71)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 213)
Femme
(n=1 322)
Total de 2023 (n=2 560)

Je connaissais bien le programme

7 %

7 %

3 %

7 %

7 %

8 %

5 %

9 %

Je connaissais plutôt bien le programme

12 %

12 %

8 %

14 %

11 %

15 %

10 %

11 %

Je connaissais un peu le programme

18 %

18 %

10 %

19 %

17 %

18 %

18 %

13 %

Je connaissais seulement le nom du programme

14 %

14 %

13 %

14 %

13 %

14 %

13 %

11 %

Je n’avais jamais entendu parler du programme

46 %

45 %

54 %

41 %

48 %

40 %

50 %

51 %

Je ne sais pas

5 %

4 %

13 %

5 %

4 %

5 %

5 %

5 %

Q17B. Avant de répondre au présent sondage, dans quelle mesure connaissiez-vous le programme Expérience internationale Canada?

Tableau 32 : Façon dont les gens ont pris connaissance du programme EIC (échantillon : ceux et celles qui connaissaient le programme)

Source Total des 16 ans et plus
(n=1 285)
Total des 18 ans et plus
(n=1 261)
16 et 17 ans
(n=24*)
18 à 24 ans
(n=547)
25 à 35 ans
(n=714)
Homme
(n=661)
Femme
(n=613)
Total de 2023 (n=1 121)

Amis et famille

32 %

32 %

33 %

29 %

34 %

29 %

36 %

34 %

NET : Source d’IRCC/d’EIC

29 %

29 %

42 %

27 %

30 %

33 %

25 %

32 %

Site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (Canada.ca/iec)

14 %

15 %

4 %

13 %

16 %

17 %

12 %

16 %

Compte Facebook Canadiens à l’étranger - EIC : @CanadiensaletrangerEIC

10 %

10 %

8 %

10 %

10 %

11 %

8 %

13 %

Compte Instagram Canadiens à l’étranger (EIC) : @eic_aletranger

10 %

10 %

29 %

10 %

10 %

11 %

9 %

12 %

Recherche générale sur Internet

24 %

24 %

29 %

20 %

26 %

23 %

25 %

25 %

Campus d’établissement universitaire ou d’école

19 %

19 %

13 %

22 %

17 %

19 %

19 %

22 %

Dans le cadre de mon travail

17 %

17 %

13 %

18 %

16 %

19 %

14 %

17 %

Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux

17 %

17 %

13 %

22 %

14 %

17 %

17 %

17 %

Par une agence de presse

12 %

12 %

13 %

13 %

12 %

13 %

11 %

13 %

Par l’entremise d’une organisation reconnue (AIESEC, SWAP, etc.)

12 %

12 %

8 %

13 %

12 %

15 %

9 %

14 %

Sites Web particuliers que je visite

< 1 %

< 1 %

4 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

1 %

1 %

Autre

1 %

1 %

4 %

1 %

1 %

1 %

2 %

1 %

Je ne sais pas

4 %

4 %

0 %

4 %

4 %

5 %

3 %

5 %

Q18. Comment avez-vous pris connaissance du programme Expérience internationale Canada?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

Tableau 33 : Désir de recevoir des renseignements sur EIC (échantillon : ceux et celles qui n’avaient jamais entendu parler du programme ou qui l’ignoraient)

Information

Total des 16 ans et plus
(n=1 288)
Total des 18 ans et plus
(n=1 241)
16 et 17 ans
(n=47*)
18 à 24 ans
(n=500)
25 à 35 ans
(n=741)
Homme
(n=552)
Femme
(n=709)
Total de 2023 (n=1 439)

Oui

32 %

33 %

26 %

36 %

31 %

36 %

29 %

29 %

Non

48 %

48 %

40 %

42 %

51 %

48 %

48 %

54 %

Je ne sais pas

20 %

19 %

34 %

22 %

18 %

17 %

23 %

17 %

Q19. Aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

Tableau 34 : Préférence pour recevoir des renseignements sur le programme EIC (échantillon : ceux et celles qui souhaitent recevoir des renseignements sur EIC ou qui l’ignorent)

Méthode Total des 16 ans et plus
(n=676)
Total des 18 ans et plus
(n=648)
16 et 17 ans
(n=28*)
18 à 24 ans
(n=284)
25 à 35 ans
(n=364)
Homme
(n=286)
Femme
(n=375)
Total de 2023 (n=659)

Recherche générale sur Internet

41 %

42 %

21 %

36 %

46 %

43 %

40 %

46 %

NET : Source d’IRCC/d’EIC

31 %

32 %

21 %

25 %

36 %

29 %

33 %

S. O.

Site Web d’IRCC (Canada.ca/iec)

15 %

15 %

7 %

12 %

17 %

16 %

14 %

20 %

Compte Instagram Canadiens à l’étranger : @eic_aletranger

13 %

13 %

11 %

9 %

16 %

10 %

15 %

17 %

Séminaire, séance d’information ou salon sur EIC

12 %

12 %

11 %

8 %

14 %

9 %

13 %

15 %

Compte Facebook Canadiens à l’étranger : @CanadiensaletrangerEIC

9 %

9 %

7 %

6 %

11 %

8 %

10 %

13 %

Établissement universitaire/école

25 %

25 %

32 %

26 %

24 %

22 %

28 %

27 %

Par des amis ou de la famille

22 %

22 %

25 %

25 %

20 %

20 %

23 %

26 %

Dans le cadre de mon travail

15 %

16 %

7 %

13 %

17 %

17 %

14 %

22 %

Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux

15 %

15 %

25 %

16 %

14 %

13 %

16 %

13 %

Par une agence de presse (publication imprimée ou en ligne)

13 %

13 %

11 %

17 %

11 %

16 %

11 %

15 %

Par l’entremise d’une organisation reconnue (AIESEC, SWAP, etc.)

12 %

12 %

8 %

13 %

12 %

15 %

9 %

16 %

Sites Web particuliers

1 %

< 1 %

4 %

0 %

1 %

< 1 %

1 %

1 %

Autre

4 %

4 %

0 %

4 %

4 %

4 %

3 %

3 %

Je ne sais pas

18 %

18 %

39 %

23 %

14 %

17 %

20 %

16 %

Q20. De quelle façon aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

D. Motivations et obstacles pour le travail, les études ou le bénévolat à l’extérieur du Canada

Attitudes à l’égard des futurs voyages

L’intérêt à l’égard des voyages à l’étranger demeure vif, trois jeunes sur quatre (76 %) s’attendant à voyager à l’extérieur du Canada pour le plaisir ou pour affaires avant l’âge de 36 ans. Ayant vécu la pandémie de Covid-19, plus de la moitié des répondants et répondantes se sentent à l’aise de voyager pourvu qu’ils soient entièrement vaccinés (61 %) et estiment qu’ils sont plus susceptibles de voyager à l’étranger en raison des envies de voyage refoulées (55 %).

La probabilité de voyager pour le travail, le bénévolat et les études est semblable à celle de 2023. La plupart des jeunes Canadiens et Canadiennes sont impatients de voyager à l’étranger, que ce soit pour le plaisir (76 %), le travail (41 %), le bénévolat (28 %) ou les études (28 %).

En ce qui a trait à la pandémie de Covid-19, trois jeunes sur cinq (61 %) se sentent à l’aise de voyager à l’international, pourvu qu’ils soient entièrement vaccinés. Plusieurs ont toujours l’impression d’avoir des envies de voyage refoulées, plus de la moitié (55 %) des répondants et répondantes affirmant qu’ils sont plus susceptibles de voyager à l’étranger, puisqu’il était difficile de le faire pendant si longtemps en raison des restrictions. Toutefois, la pandémie pourrait avoir affecté la volonté d’effectuer de longs séjours dans certains pays, et plus de quatre personnes sur dix (44 %) n’envisageraient plus de vivre à certains endroits dans le monde au cas où il y aurait une autre pandémie. La pandémie a aussi rendu le tiers des gens (33 %) moins susceptibles de s’installer un jour à l’extérieur du Canada. Ces résultats sont demeurés stables par rapport à ceux de 2023.

Tableau 35 : Probabilité de voyager avant l’âge de 36 ans (résultats nets)

Probabilité de voyager

NET : Probable (très/plutôt)

Total des 16 ans et plus
(n=2 573)
Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
16 et 17 ans
(n=71)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 213)
Femme
(n=1 322)
Total de 2023 (n=2 560)

Voyage d’agrément ou d’affaires

76 %

76 %

76 %

75 %

76 %

75 %

77 %

78 %

Travail

41 %

41 %

52 %

48 %

37 %

42 %

40 %

42 %

Bénévolat

28 %

28 %

42 %

34 %

25 %

28 %

29 %

29 %

Études

28 %

27 %

44 %

38 %

21 %

28 %

27 %

29 %

Q11. Dans quelle mesure est-il probable que vous pratiquiez l’une ou l’autre des activités suivantes à l’extérieur du Canada, dans le futur, avant l’âge de 36 ans?

La question a été reformulée depuis 2023, et la mention de la fin de la pandémie de Covid-19 a été retirée.

Tableau 36 : Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les voyages (Net : fortement ou plutôt en accord)

Accord Total des 16 ans et plus
(n=2 573)
Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
16 et 17 ans
(n=71)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 213)
Femme
(n=1 322)
Total de 2023 (n=2 560)

Je me sens à l’aise de voyager à l’étranger, car je suis entièrement vacciné(e)

61 %

61 %

59 %

61 %

61 %

61 %

60 %

64 %

Il est plus probable que je voyage à l’étranger lorsque les restrictions auront été assouplies et qu’il sera (enfin) plus facile de voyager

55 %

54 %

56 %

59 %

52 %

54 %

55 %

57 %

Il y a des endroits dans le monde où je n’envisagerais plus de vivre, au cas où il y aurait une autre pandémie

44 %

44 %

45 %

45 %

43 %

46 %

42 %

44 %

La pandémie a fait en sorte qu’il est moins probable que je m’installe un jour à l’extérieur du Canada

33 %

33 %

28 %

34 %

32 %

33 %

32 %

36 %

Q12. Maintenant que vous avez vécu la pandémie de Covid-19, dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

Motivations et obstacles concernant les futurs voyages pour les jeunes Canadiens et Canadiennes

Lorsqu’il est question de ce qui incite les jeunes à voyager à l’étranger, la possibilité de partir à l’aventure et la découverte de nouvelles cultures sont les principaux facteurs de motivation. Les barrières linguistiques, les difficultés financières, les obligations personnelles et le fait de ne pas savoir par quoi commencer demeurent les principaux obstacles empêchant les jeunes de saisir des occasions à l’extérieur du Canada.

Lorsqu’on demande aux jeunes Canadiens et Canadiennes ce qui les incite à saisir des occasions à l’international, la possibilité d’explorer et de partir à l’aventure (79 %) ainsi que la découverte d’un nouveau pays ou d’une nouvelle culture (76 %) demeurent les principaux facteurs de motivation. L’épanouissement personnel (68 %), l’amélioration des compétences dans une langue étrangère (68 %) et l’expérience professionnelle (55 %) sont aussi des facteurs importants. Ces résultats sont comparables à ceux de 2023.

Les répondants et répondantes devaient aussi réfléchir aux facteurs qui les empêchent de rechercher des occasions de travailler, d’étudier ou de faire du bénévolat à l’étranger. Comme c’était le cas au cours des années précédentes, les éventuelles barrières linguistiques (60 %), les difficultés financières (59 %), les obligations à la maison, au Canada (54 %), et le simple fait d’ignorer par quoi commencer (54 %) sont les principales raisons pour lesquelles les jeunes Canadiens et Canadiennes ne profitent pas d’occasions à l’international.

Après avoir réfléchi aux facteurs de motivation et aux obstacles, les jeunes devaient également indiquer la probabilité qu’ils participent un jour à un programme comme EIC. Deux d’entre eux sur cinq (40 %) affirment qu’ils sont au moins plutôt susceptibles de prendre part à un tel programme international, un résultat semblable aux précédents. Les jeunes susceptibles de participer à un programme de mobilité à l’étranger comme EIC expliquent cette probabilité par les impressions favorables à l’égard du programme (20 %), le désir de faire l’expérience de la vie à l’étranger (18 %) et l’intérêt général pour les voyages (10 %). Comme les années précédentes, l’Australie (24 %), l’Angleterre (15 %) et les États-Unis (13 %), trois pays anglophones, sont les principales destinations convoitées. Pour expliquer leur intérêt à l’endroit des destinations choisies, les jeunes mentionnent principalement la culture (24 %), le fait qu’il s’agit d’un pays qu’ils ont toujours voulu visiter (22 %), ainsi que les paysages et la beauté des villes (15 %). Parmi les autres raisons invoquées, notons l’intérêt en général (12 %), le fait qu’il s’agit d’un autre pays francophone ou anglophone (9 %), la réputation de gentillesse de la population (7 %) et la prospérité de l’économie (7 %).

Les jeunes qui étaient peu susceptibles d’aller travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’étranger devaient expliquer leurs raisons. Comme les années précédentes, le manque d’intérêt en général (30 %) arrive en tête, suivi de près par le moment ou l’étape de la vie (28 %).

Tableau 37 : Facteurs qui incitent à voyager (accord net : fortement/plutôt en accord)

Accord Total des 16 ans et plus
(n=2 573)
Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
16 et 17 ans
(n=71)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 213)
Femme
(n=1 322)
Total de 2023 (n=2 560)

Exploration et aventure

79 %

79 %

76 %

77 %

80 %

76 %

81 %

80 %

Apprendre à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture

76 %

77 %

72 %

75 %

77 %

74 %

79 %

78 %

Épanouissement personnel

68 %

68 %

66 %

67 %

69 %

65 %

72 %

71 %

Apprendre ou améliorer une autre langue

68 %

68 %

76 %

68 %

68 %

65 %

71 %

68 %

Expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel

55 %

55 %

54 %

59 %

54 %

56 %

55 %

57 %

Q13. Pensez à ce qui vous incite à travailler, à étudier ou à faire du bénévolat à l’extérieur du Canada; dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Tableau 38 : Autres facteurs incitant à voyager (mentions par 3 % ou plus)

Facteurs de motivation Total des 16 ans et plus
(n=2 375)
Total des 18 ans et plus
(n=2 319)
16 et 17 ans
(n=56)
18 à 24 ans
(n=965)
25 à 35 ans
(n=1 354)
Homme
(n=1 135)
Femme
(n=1 205)
Total de 2023 (n=2 560)

Apprendre à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture

19 %

19 %

23 %

18 %

19 %

17 %

21 %

25 %

Par curiosité/pour découvrir de nouvelles choses/vivre des expériences différentes

15 %

15 %

11 %

13 %

16 %

13 %

17 %

S. O.

Obtenir de meilleures possibilités d’emploi avec un salaire plus élevé

11 %

11 %

13 %

12 %

11 %

13 %

9 %

9 %

Voir le monde

11 %

11 %

11 %

12 %

11 %

9 %

13 %

S. O.

Rencontrer de nouvelles personnes

10 %

10 %

16 %

10 %

10 %

10 %

10 %

9 %

Vivre une expérience de travail à l’étranger qui contribue à mon épanouissement personnel

8 %

8 %

11 %

9 %

7 %

6 %

10 %

12 %

Changer de climat/de paysage/d’endroit où habiter

7 %

7 %

7 %

6 %

7 %

6 %

7 %

6 %

Aider les autres/changer les choses

6 %

6 %

7 %

7 %

5 %

6 %

5 %

5 %

Voyager pour le plaisir/la détente

5 %

5 %

4 %

4 %

5 %

5 %

5 %

5 %

Expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel

4 %

4 %

7 %

3 %

5 %

3 %

4 %

4 %

Exploration et aventure

4 %

4 %

5 %

5 %

4 %

4 %

4 %

20 %

Pour voir la vie différemment

3 %

3 %

5 %

4 %

3 %

3 %

3 %

S. O.

Visiter des amis ou des membres de ma famille

3 %

3 %

2 %

4 %

3 %

3 %

3 %

4 %

Autre

3 %

4 %

2 %

4 %

3 %

5 %

2 %

7 %

Rien d’autre/aucune raison

10 %

10 %

7 %

8 %

12 %

11 %

10 %

13 %

NSP/PR

7 %

7 %

7 %

7 %

7 %

7 %

6 %

7 %

Q14. Quels sont les autres facteurs qui vous incitent à travailler, à étudier ou à faire du bénévolat à l’extérieur du Canada?

Tableau 39 : Obstacles aux voyages (accord net : fortement/plutôt en accord)

Obstacles Total des 16 ans et plus
(n=2 573)
Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
16 et 17 ans
(n=71)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 213)
Femme
(n=1 322)
Total de 2023 (n=2 560)

Je me heurterai à des obstacles linguistiques

60 %

60 %

63 %

60 %

59 %

58 %

62 %

58 %

J’aurai des difficultés financières pour financer mon expérience de voyage

59 %

59 %

62 %

61 %

59 %

54 %

64 %

58 %

J’ai trop d’obligations ici au Canada

54 %

54 %

45 %

50 %

56 %

49 %

59 %

54 %

Je ne sais pas par où commencer

54 %

54 %

61 %

58 %

52 %

52 %

56 %

54 %

J’aurai des difficultés à trouver un emploi à l’extérieur du Canada

48 %

48 %

39 %

47 %

49 %

46 %

50 %

50 %

J’éprouverai un sentiment de solitude ou d’isolement

47 %

47 %

49 %

49 %

45 %

43 %

51 %

48 %

Je ne me sentirai pas protégé ou en sécurité

42 %

42 %

49 %

44 %

41 %

38 %

46 %

43 %

Je pourrais éprouver des difficultés liées à ma santé mentale

42 %

42 %

54 %

46 %

39 %

40 %

44 %

S. O.

J’aurai des difficultés pour les documents de voyage, de résidence ou d’emploi

38 %

38 %

45 %

40 %

37 %

38 %

38 %

37 %

J’aurai des difficultés avec les coutumes du pays, ou je crains de subir un choc culturel

37 %

37 %

38 %

38 %

36 %

39 %

35 %

38 %

J’ai des inquiétudes à propos de la pandémie de Covid-19 et d’autres pandémies éventuelles

31 %

31 %

27 %

31 %

31 %

32 %

30 %

37 %

Q15. Pensez à ce qui vous empêche de travailler, d’étudier ou de faire du bénévolat à l’extérieur du Canada; dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Tableau 40 : Autres obstacles aux voyages (mentions par 3 % ou plus)

Autres obstacles Total des 16 ans et plus
(n=2 278)
Total des 18 ans et plus
(n=2 227)
16 et 17 ans
(n=51)
18 à 24 ans
(n=933)
25 à 35 ans
(n=1 294)
Homme
(n=1 092)
Femme
(n=1 152)
Total de 2023 (n=2 560)

J’ai trop d’obligations ici au Canada

27 %

26 %

47 %

25 %

27 %

23 %

32 %

19 %

Difficultés pour financer mon expérience de voyage

24 %

24 %

8 %

25 %

24 %

22 %

25 %

16 %

Cela ne m’intéresse pas/je préfère rester au Canada/je veux seulement voyager pour le plaisir

7 %

7 %

4 %

6 %

7 %

7 %

6 %

9 %

Je ne me sentirai pas protégé ou en sécurité

4 %

4 %

4 %

4 %

4 %

4 %

4 %

2 %

J’aurai des difficultés avec les coutumes du pays, ou je crains de subir un choc culturel

3 %

3 %

6 %

4 %

3 %

4 %

3 %

3 %

Anxiété/peur

3 %

3 %

2 %

5 %

2 %

3 %

4 %

S. O.

Je n’ai pas assez de temps/de congés

3 %

3 %

2 %

2 %

3 %

3 %

2 %

3 %

Autre

3 %

3 %

2 %

3 %

2 %

3 %

2 %

4 %

Rien d’autre/aucune raison

18 %

18 %

12 %

15 %

20 %

19 %

17 %

20 %

Je ne sais pas

8 %

9 %

4 %

10 %

8 %

10 %

7 %

10 %

Q16. Quels autres facteurs vous empêchent de travailler, d’étudier ou de faire du bénévolat à l’extérieur du Canada?

Tableau 41 : Probabilité de participer à un programme comme EIC dans le futur

Probabilité Total des 16 ans et plus
(n=2 573)
Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
16 et 17 ans
(n=71)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 213)
Femme
(n=1 322)
Total de 2023 (n=2 560)

NET : Probable

40 %

40 %

45 %

46 %

37 %

42 %

39 %

39 %

Très probable

12 %

12 %

14 %

13 %

11 %

13 %

11 %

12 %

Plutôt probable

28 %

28 %

31 %

33 %

26 %

29 %

27 %

27 %

Ni probable ni improbable

27 %

27 %

31 %

28 %

26 %

27 %

27 %

23 %

Plutôt improbable

13 %

13 %

3 %

12 %

14 %

13 %

13 %

14 %

Très improbable

15 %

15 %

13 %

8 %

20 %

13 %

17 %

19 %

Je ne sais pas

5 %

5 %

8 %

5 %

4 %

5 %

5 %

4 %

Q27. Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous participiez à un programme de travail et de voyage à l’étranger comme Expérience internationale Canada dans l’avenir?

Tableau 42 : Raisons pour lesquelles la participation à un programme comme EIC est probable (mentions par au moins 3 % des jeunes) (échantillon : ceux et celles pour qui la participation est probable)

Raison Total des 16 ans et plus
(n=1 067)
Total des 18 ans et plus
(n=1 035)
16 et 17 ans
(n=32*)
18 à 24 ans
(n=496)
25 à 35 ans
(n=539)
Homme
(n=506)
Femme
(n=545)
Total de 2023 (n=993)

J’ai une impression favorable du programme/j’éprouve de la curiosité à ce sujet/le programme semble intéressant

20 %

20 %

16 %

20 %

20 %

20 %

19 %

32 %

Pour découvrir une nouvelle culture/voyager à l’étranger/vivre ailleurs qu’au Canada

18 %

18 %

22 %

15 %

20 %

16 %

19 %

18 %

J’aime voyager/visiter de nouveaux endroits

10 %

9 %

13 %

10 %

9 %

8 %

11 %

11 %

Préférence personnelle

8 %

8 %

6 %

7 %

9 %

8 %

8 %

7 %

Cela me permettrait d’ajouter de l’expérience à mon CV

7 %

7 %

6 %

7 %

6 %

5 %

8 %

4 %

Je m’inquiète de ma carrière/de mes finances/des visas/du processus/de la sécurité

4 %

5 %

0 %

4 %

5 %

5 %

4 %

4 %

Âge/famille/étape de la vie/moment

3 %

3 %

3 %

3 %

3 %

3 %

4 %

3 %

J’ai besoin d’en savoir plus/je ne sais pas comment

3 %

3 %

3 %

3 %

3 %

3 %

3 %

4 %

Q28. Pourquoi donnez-vous cette réponse?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

Tableau 43 : Raisons pour lesquelles la participation à un programme comme EIC n’est ni probable ni improbable (mentions par au moins 3 % des jeunes)
(échantillon : ceux et celles pour qui la participation n’est ni probable ni improbable)

Raison Total des 16 ans et plus
(n=681)
Total des 18 ans et plus
(n=659)
16 et 17 ans
(n=22*)
18 à 24 ans
(n=285)
25 à 35 ans
(n=374)
Homme
(n=325)
Femme
(n=347)
Total de 2023 (n=595)

Je ne suis pas certain(e) de l’avenir/cela ne m’intéresse pas/j’aime le Canada/je l’ai déjà fait

12 %

12 %

18 %

15 %

10 %

11 %

13 %

18 %

Je m’inquiète de ma carrière/de mes finances/des visas/du processus/de la sécurité

9 %

9 %

5 %

7 %

11 %

9 %

9 %

10 %

J’ai besoin d’en savoir plus/je ne sais pas comment

9 %

9 %

9 %

7 %

10 %

7 %

10 %

10 %

Âge/famille/étape de la vie/moment

9 %

9 %

5 %

5 %

11 %

6 %

11 %

11 %

J’ai des plans pour l’avenir/je pourrais l’envisager

7 %

7 %

5 %

7 %

7 %

6 %

8 %

S. O.

Je suis heureux(se)/je suis déjà bien installé(e) dans la vie/ma carrière est établie

4 %

4 %

9 %

2 %

5 %

3 %

5 %

S. O.

Cela dépend des occasions offertes à l’international

4 %

4 %

0 %

4 %

4 %

5 %

4 %

5 %

Je n’y ai jamais pensé auparavant

3 %

3 %

5 %

3 %

3 %

3 %

3 %

4 %

Je n’ai pas le temps d’y donner suite

3 %

3 %

0 %

3 %

3 %

3 %

3 %

S. O.

Q28. Pourquoi donnez-vous cette réponse?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

Tableau 44 : Raisons pour lesquelles la participation à un programme comme EIC est improbable (mentions par au moins 3 % des jeunes)

(échantillon : ceux et celles pour qui la participation est improbable)

Raison Total des 16 ans et plus
(n=707)
Total des 18 ans et plus
(n=696)
16 et 17 ans
(n=11*)
18 à 24 ans
(n=219)
25 à 35 ans
(n=477)
Homme
(n=328)
Femme
(n=370)
Total de 2023 (n=860)

Je ne suis pas certain(e) de l’avenir/cela ne m’intéresse pas/j’aime le Canada/je l’ai déjà fait

30 %

30 %

36 %

41 %

27 %

36 %

25 %

38 %

Âge/famille/étape de la vie/moment

28 %

28 %

36 %

11 %

34 %

20 %

36 %

28 %

Je suis heureux(se)/je suis déjà bien installé(e) dans la vie

14 %

14 %

18 %

5 %

17 %

13 %

14 %

S. O.

Je m’inquiète de ma carrière/de mes finances/des visas/du processus/de la sécurité

12 %

12 %

9 %

11 %

12 %

11 %

12 %

18 %

Je n’ai pas le temps d’y donner suite

3 %

3 %

0 %

2 %

4 %

3 %

4 %

S. O.

Q28. Pourquoi donnez-vous cette réponse?

* Attention : Échantillon de petite taille (n < 50)

Tableau 45 : Pays d’intérêt pour les voyages à l’étranger (mentions par au moins 3 % des jeunes)

Pays Total des 16 ans et plus
(n=2 573)
Total des 18 ans et plus
(n=2 502)
16 et 17 ans
(n=71)
18 à 24 ans
(n=1 047)
25 à 35 ans
(n=1 455)
Homme
(n=1 213)
Femme
(n=1 322)
Total de 2023 (n=2 560)

Australie

24 %

25 %

21 %

24 %

25 %

24 %

25 %

22 %

Angleterre

15 %

15 %

13 %

17 %

15 %

15 %

16 %

14 %

États-Unis

13 %

13 %

13 %

13 %

14 %

16 %

11 %

13 %

Japon

13 %

13 %

8 %

13 %

13 %

15 %

10 %

12 %

France

12 %

12 %

14 %

12 %

12 %

12 %

12 %

12 %

Italie

9 %

9 %

7 %

11 %

8 %

8 %

11 %

9 %

Allemagne

8 %

8 %

4 %

7 %

9 %

10 %

7 %

8 %

Nouvelle-Zélande

6 %

6 %

4 %

3 %

7 %

4 %

7 %

7 %

Grèce

6 %

6 %

15 %

6 %

5 %

4 %

8 %

5 %

Brésil

6 %

6 %

11 %

6 %

6 %

6 %

6 %

4 %

Argentine

5 %

5 %

7 %

6 %

4 %

7 %

4 %

6 %

Irlande

5 %

5 %

7 %

3 %

6 %

3 %

6 %

5 %

Belgique

5 %

5 %

4 %

5 %

6 %

5 %

6 %

5 %

Costa Rica

5 %

5 %

4 %

5 %

4 %

4 %

6 %

4 %

Suisse

5 %

5 %

3 %

3 %

6 %

3 %

6 %

4 %

Chine

5 %

5 %

4 %

6 %

4 %

6 %

4 %

4 %

Espagne

4 %

4 %

4 %

3 %

5 %

3 %

5 %

5 %

Autriche

4 %

4 %

3 %

4 %

4 %

5 %

3 %

3 %

Corée du Sud

4 %

4 %

4 %

5 %

2 %

3 %

4 %

3 %

Écosse

4 %

4 %

3 %

3 %

4 %

2 %

5 %

3 %

Danemark

4 %

4 %

3 %

4 %

4 %

4 %

3 %

Norvège

2 %

2 %

1 %

2 %

3 %

3 %

2 %

3 %

Suède

2 %

2 %

6 %

2 %

2 %

3 %

2 %

3 %

Q29. Imaginez que vous participiez dans le futur à un programme de travail et voyage à l’étranger comme EIC; quels seraient les pays où vous souhaiteriez le plus vous rendre pour vivre cette expérience?

Tableau 46 : Raisons du choix de destination (mentions par au moins 3 % des jeunes) (échantillon : ceux et celles pour qui la participation est probable)

Raison Total des 16 ans et plus
(n=2 177)
Total des 18 ans et plus
(n=2 121)
16 et 17 ans
(n=56)
18 à 24 ans
(n=883)
25 à 35 ans
(n=1 238)
Homme
(n=1 033)
Femme
(n=1 111)
Total de 2023 (n=2 112)

Culture/histoire/musique

24 %

24 %

25 %

22 %

25 %

25 %

23 %

24 %

Lieu où j’ai toujours voulu aller/que j’ai toujours voulu explorer ou visiter

22 %

22 %

18 %

22 %

23 %

20 %

25 %

20 %

Endroit magnifique/paysage/nature

15 %

15 %

20 %

17 %

14 %

11 %

19 %

12 %

Intérêt particulier/endroits plaisants

12 %

12 %

7 %

13 %

12 %

14 %

11 %

20 %

La langue est la même/on y parle anglais ou français

9 %

9 %

5 %

8 %

10 %

8 %

10 %

11 %

J’en ai entendu du bien/bonne réputation/population sympathique

7 %

7 %

11 %

6 %

8 %

6 %

8 %

5 %

Économie forte/possibilités d’emploi

7 %

7 %

4 %

6 %

8 %

8 %

7 %

8 %

Pays développé/sûr

5 %

5 %

2 %

5 %

5 %

6 %

5 %

6 %

Connaissance du pays/déjà visité/j’aime cet endroit

5 %

5 %

4 %

6 %

5 %

5 %

6 %

9 %

Climat agréable/temps chaud

5 %

5 %

5 %

5 %

5 %

5 %

5 %

6 %

Famille/amis/je connais des gens

5 %

5 %

9 %

5 %

4 %

4 %

6 %

5 %

Langue différente/pour apprendre une nouvelle langue

4 %

4 %

11 %

3 %

5 %

3 %

5 %

3 %

Nourriture et boissons

4 %

4 %

4 %

5 %

3 %

4 %

4 %

4 %

C’est ma patrie/j’y ai mes racines

4 %

3 %

7 %

4 %

3 %

3 %

5 %

S. O.

Q30. Qu’est-ce qui, d’après vous, fait de ces pays des destinations de prédilection?

II. Constatations détaillées – phase qualitative

A. Antécédents de voyage, motifs et obstacles

Les voyages antérieurs

Lors des séances de discussion, une majorité avait voyagé à l’étranger au cours des cinq années précédentes. Ces voyages étaient souvent de courtes vacances dans des destinations touristiques aux États-Unis, dans les Caraïbes, en Amérique du Sud ou en Europe. Des pays d’Asie ont été mentionnés, mais moins souvent. Quelques personnes avaient effectué des voyages plus longs comprenant plusieurs escales à différents endroits. La proximité géographique et les similitudes culturelles, en particulier la connaissance des langues, aux États-Unis et en Amérique du Sud, de même que dans des pays d’Europe, pourrait expliquer leur popularité comme destinations de voyage internationales.

Les aspects positifs des voyages

Les jeunes ayant déjà voyagé ont discuté d’une variété d’expériences positives et d’avantages découlant des voyages. Certains thèmes sont souvent revenus :

Les obstacles aux voyages

Plusieurs groupes comptaient une ou deux personnes n’ayant jamais voyagé à l’étranger. Bien que ces participants et participantes fussent issus de toutes les régions et de tous les groupes d’âge, les plus jeunes (c’est-à-dire les moins de 20 ans), les personnes présentant une déficience et les Autochtones étaient plus nombreux à ne jamais avoir quitté le pays.

Les jeunes devaient discuter des obstacles aux voyages, c’est-à-dire de ce qui rend les voyages plus difficiles ou de ce qui les empêche complètement de voyager :

« Je dirais que, du moins dans mon cas, les finances constituent un obstacle majeur. Il est difficile de trouver les moyens de s’absenter du travail, et de justifier ce congé. Même en mettant de l’argent de côté, je finis toujours par me retrouver avec un déficit à mon retour, parce que j’aurais pu gagner de l’argent pendant mon absence. »

« Je crois que le principal obstacle pour moi serait mon chien; c’est mon meilleur ami, et j’aurais beaucoup de difficulté à le laisser. »

« Si on parle une autre langue dans ce pays, comment vais-je faire pour m’adapter et y être à l’aise? »

Les futurs voyages

La plupart des participants et participantes souhaitaient voyager à l’extérieur du Canada dans un avenir rapproché. Les projets de voyage avaient des destinations variées, l’Europe et l’Australie étant les plus populaires. Lorsqu’on leur a demandé quels endroits ils et elles ne souhaiteraient pas visiter, les jeunes ont souvent relevé les critères généraux suivants :

L’intérêt à l’idée de vivre ailleurs qu’au Canada

L’intérêt à l’idée de vivre ailleurs qu’au Canada pendant une plus longue période (c’est-à-dire plus d’un mois) était limité; seules quelques personnes ont indiqué qu’elles l’envisageraient sérieusement. Ce manque d’intérêt s’expliquait généralement par la présence d’autres priorités. Plusieurs participants et participantes avaient l’impression, en tant que jeunes adultes, de devoir se hâter de se bâtir une carrière et de fonder une famille. Ils privilégiaient des objectifs tels que l’accession à la propriété et d’autres obligations personnelles, plutôt que de repartir à zéro et de découvrir la vie dans un autre pays. Certains jugeaient aussi que cela serait coûteux, et voulaient éviter la logistique nécessaire pour vivre à l’étranger tout en s’assurant que leurs affaires à la maison restent en ordre. Enfin, plusieurs étaient simplement d’avis que le Canada constitue un bon pays où habiter, fonder une famille et se bâtir une carrière, et n’avaient donc aucune intention d’aller ailleurs.

« Personnellement, à cette étape de ma vie, je n’irais pas vivre à l’étranger. J’ai fondé une famille, et je cherche à l’agrandir en ayant un autre enfant d’ici quelques années. Pour le moment, ce n’est pas pour moi. »

« Pour moi, en ce moment, vivre à l’étranger n’est simplement pas une option. Lorsque je voyage, c’est pour le plaisir et rien d’autre. Ma carrière est établie; je ne souhaite pas travailler à l’étranger et changer de carrière. Et tous les inconvénients qui en découlent seraient un peu trop pour moi. »

Certaines personnes ont aussi aimé l’idée de vivre à l’étranger, mais surtout d’un point de vue fantaisiste. On ne savait souvent pas par quoi commencer, et on trouvait risqué d’abandonner une situation stable à la maison. Chez ceux et celles qui hésitaient, plusieurs envisageraient plus sérieusement de vivre à l’étranger s’ils pouvaient obtenir du soutien dans le cadre du processus.

« Avant d’aller à vivre à l’étranger, j’aimerais connaître les exigences, par exemple sur le plan financier. Par exemple, je sais que pour travailler en Australie, vous devez avoir au moins 5 000 $ dans votre compte bancaire, et vous devez le prouver. Si je connaissais toutes ces exigences, j’irais vivre à l’étranger sur-le-champ. Cela ne fait aucun doute. »

Les gens qui se voyaient plus facilement vivre à l’étranger étaient généralement plus jeunes (soit moins de 24 ans), étaient toujours aux études ou commençaient les premières étapes de leur carrière, ou encore étaient déjà de grands voyageurs. La durée du séjour envisagée variait beaucoup d’une personne à l’autre, mais se situait principalement entre un et deux ans. Le Royaume-Uni, l’Europe et l’Australie ont souvent été mentionnés comme destinations d’intérêt, puisqu’il semblait relativement facile de s’y adapter d’un point de vue culturel, tandis que les paysages et le style de vie étaient suffisamment différents de ceux du Canada pour offrir une nouvelle expérience.

« Nous parlions de vivre en Australie. D’après ce que j’ai entendu dire, le mode de vie est semblable à celui de Vancouver et d’autres villes canadiennes. Je crois qu’en déménageant de Vancouver à l’Australie, il serait plus facile de s’intégrer. Mais l’Australie semble magnifique, et le pays est assez différent pour donner l’impression de vivre quelque chose de complètement nouveau. »

Les jeunes qui avaient déjà pris part au programme EIC partageaient des caractéristiques semblables à ceux qui se voyaient plus facilement vivre à l’étranger : ils étaient en général plus jeunes, se trouvaient aux premières étapes de leur carrière et étaient déjà de grands voyageurs. Lorsqu’on leur a demandé s’ils souhaiteraient de nouveau vivre ailleurs qu’au Canada, tous ont répondu par l’affirmative.

« La semaine passée, j’examinais mes options de congé au travail et j’étais prêt à repartir. J’ai de la chance pour ce qui est des possibilités de congé; si j’ai l’occasion de prendre un tel congé plus d’une fois au cours de ma carrière, je vais certainement le refaire. »

Les avantages de vivre ailleurs qu’au Canada

Les participants et participantes ont aussi relevé plusieurs avantages de vivre à l’étranger se distinguant de ceux associés aux voyages de courte durée.

« J’étais déjà plutôt autonome, mais m’installer dans un autre pays dont je ne parlais pas la langue, c’était une expérience entièrement nouvelle. J’ai pu me prouver que je pouvais y arriver. Maintenant, dès que je rencontre quelques difficultés, je me dis que je peux réussir à les surmonter. »

« J’ai l’impression d’avoir passé une si grande partie de ma vie au même endroit; je veux découvrir ce que c’est que de vivre ailleurs, que ce soit dans une autre province, un autre pays, ou même un autre continent. Mais si l’on finit par revenir à la maison, il est très bénéfique d’acquérir une telle expérience pour comprendre les différentes cultures et expériences dans le monde. »

« J’étudie en soins infirmiers, et je suis aussi bilingue. J’aimerais bien pouvoir vivre ailleurs, là où je peux utiliser cette langue plus souvent pour aider les gens. »

Les difficultés de vivre ailleurs qu’au Canada

Tout comme les obstacles aux voyages en général qui ont été abordés précédemment, les finances, la logistique et les préoccupations relatives à la sécurité étaient les difficultés les plus souvent mentionnées de vivre ailleurs qu’au Canada. D’autres difficultés uniques ont aussi été relevées :

  1. La plupart des gens étaient d’avis que cela pouvait toutefois être pris en charge et qu’ils finiraient par s’adapter.
  2. Certaines personnes ont dit s’inquiéter de la capacité à se procurer des médicaments d’ordonnance pour traiter, par exemple, la dépression, l’anxiété ou un TDAH.
  3. Les problèmes de santé mentale ont été relevés dans tous les groupes, mais préoccupaient en particulier les membres de la communauté 2ELGBTQI+ et les jeunes présentant une déficience.
  1. Dans le groupe de jeunes ayant une déficience, plusieurs s’inquiétaient des différentes règles en matière d’accessibilité en vigueur dans les autres pays et de la nécessité de disposer d’un soutien adéquat.

« Je travaille dans le domaine de la santé. Je peux donc m’imaginer la difficulté de s’installer dans une autre culture. »

« Je prends des médicaments d’ordonnance. À mon avis, cela pourrait certainement être un problème si je vivais à l’étranger. Comment faire pour composer avec cette situation médicale et l’abordabilité des soins de santé? »

« J’ai l’impression que la vie à Vancouver est très différente lorsqu’il est question de racisme. Nous vivons en quelque sorte dans une bulle, ici; tout le monde est ouvert et accueillant. Je crois qu’il serait difficile pour moi de m’adapter à différentes normes, non seulement en tant que personne de couleur, mais aussi en étant queer. »

« Je sais qu’à certains endroits, comme en Amérique du Sud, on ne trouve pas les mêmes mesures d’accessibilité où on pourrait m’aviser en cas d’urgence, par exemple dans un hôtel. Alors qu’en Europe, je sais que plusieurs endroits disposent de telles ressources. Je songe toujours à l’accessibilité en matière de communication et à la sécurité en général. »

« J’étais en Nouvelle-Zélande pendant trois semaines au début de l’année 2020. J’ai eu la grippe et je tentais de me rendre dans une clinique pour subir un test. Seule la visite coûtait environ 150 $; les soins de santé abordables sont donc une préoccupation majeure. Si je comptais aller vivre à l’étranger, je devrais faire des recherches approfondies sur l’assurance maladie. »

B. Expérience internationale Canada

Connaissance, impressions et intérêt

Les participants et participantes se sont vu présenter une description écrite du programme EIC, que l’animatrice a aussi lu à voix haute. Peu de jeunes connaissaient le programme EIC avant l’étude; dans la majorité des groupes, personne n’en avait déjà entendu parler. Parmi les rares jeunes qui connaissaient le programme, certains en avaient entendu parler par des participants étrangers venus au Canada dans le cadre d’EIC, tandis que d’autres en avaient pris connaissance au passage par d’autres sources. Le concept de travail et d’études à l’étranger était toutefois bien connu.

Les premières impressions du programme EIC, d’après la description présentée, étaient favorables. Les participants et participantes trouvaient qu’il serait utile d’obtenir de l’aide pour simplifier le processus d’installation dans un autre pays, et ont aimé l’idée de voyager tout en travaillant. Le fait qu’il s’agit d’un programme gouvernemental établi était aussi un point positif. Toutefois, la plupart des gens comprenaient mal ce qui était fourni ou non dans le cadre d’EIC. Certaines questions ont été immédiatement soulevées, et ce, dans tous les groupes :

« Je crois que toute aide relative aux demandes de visa et aux documents à remplir serait la bienvenue. Peut-être que le programme EIC dispose d’un réseau de gens avec qui ils peuvent vous mettre en contact une fois là-bas, ou tout simplement pour rencontrer des gens et vous faire des amis. Je crois que ce type de soutien est toujours le bienvenu. »

Certains jeunes ont indiqué qu’ils pourraient être intéressés par le programme EIC; ils présentaient généralement les mêmes caractéristiques que ceux qui ont dit souhaiter vivre à l’étranger en général, c’est-à-dire qu’ils étaient plus jeunes (moins de 24 ans), étaient toujours aux études ou aux premières étapes de leur carrière, ou étaient déjà de grands voyageurs.

« C’est certainement quelque chose que j’aimerais envisager dans l’avenir, d’autant plus que j’ai actuellement 24 ans; il me reste techniquement 10 ans pour le faire. Je veux profiter de tout ça. Je veux visiter différents pays pendant ces 10 années. »

Les membres du groupe ayant déjà pris part au programme EIC devaient répondre à des questions sur leur expérience à ce sujet et les avantages qu’ils en ont tirés. Au sein de ce groupe, le programme EIC était largement perçu comme une expérience positive que l’on recommanderait à d’autres jeunes sans hésiter. Même si pour plusieurs, l’expérience de travail vécue n’était pas directement liée à leurs aspirations professionnelles, elle en valait tout de même la peine puisqu’elle offrait une occasion de vivre quelque chose de complètement différent.

« Avant d’aller à Londres, je n’avais pratiquement aucune expérience en tourisme d’accueil. C’est là-bas que j’ai tout appris du service aux tables et au bar, que j’ai appris le “latte art” et que j’ai acquis d’autres compétences relatives au café. L’industrie du tourisme d’accueil est toujours à la recherche d’employés; je crois donc qu’il sera plutôt facile de me trouver un emploi, peu importe l’endroit où je vais. Ici, j’aurais probablement tout simplement poursuivi mes études à la maîtrise, qui était en histoire. »

Dans l’ensemble, l’intérêt pour le programme EIC était faible, généralement pour les mêmes raisons pour lesquelles les gens ne souhaitaient pas vivre à l’étranger : les obligations personnelles, les autres priorités dans la vie, les coûts et la logistique nécessaire pour vivre ailleurs tout en s’occupant de ses affaires à la maison). Les participants et participantes plus âgés (c’est-à-dire de 25 ans et plus) ont souvent indiqué qu’ils auraient aimé avoir entendu parler du programme lorsqu’ils étaient plus jeunes, avant d’être plus installés. En outre, les gens s’inquiétaient de ne pas gagner suffisamment pour subvenir à leurs besoins dans un autre pays, ou craignaient que le taux de change ne les désavantage. Certains jeunes ont relevé que, sans fortune familiale ni soutien important de la part de leurs parents, travailler à l’étranger était un luxe ne semblant pas réaliste. Cette opinion était souvent partagée par les jeunes Autochtones, mais se retrouvait également dans les groupes de la population générale.

Certaines personnes s’inquiétaient aussi de la capacité de trouver un logement abordable et de gagner un revenu stable à leur retour au Canada.

« Les gens tentent d’obtenir un emploi et de finir leurs études universitaires. C’est n’est pas tout le monde qui a la chance de se faire payer ses études à l’université; l’argent sert donc à payer leurs études et à subvenir à leurs besoins essentiels. Les gens ne gagnent pas suffisamment pour pouvoir économiser en vue d’un voyage. »

« Pour moi, je crois que le principal obstacle m’empêchant de vivre dans un autre pays à long terme serait de nature financière. Je reçois des prestations d’invalidité de longue durée. Mon revenu est donc limité, et c’est difficile pour moi de trouver assez d’argent pour quitter le pays. »

Quelles que soient leurs raisons personnelles pour ne pas participer au programme EIC, la majorité des jeunes ont affirmé qu’ils recommanderaient le programme à d’autres si celui-ci semblait leur convenir.

Réciprocité

On a informé les groupes de discussion de la nature réciproque du programme EIC, et on leur a annoncé que pour chaque jeune du Canada voyageant à l’étranger, trois jeunes d’autres pays voyageaient au Canada. Les participants et participantes devaient ensuite réfléchir aux raisons pour lesquelles les jeunes du Canada sont moins susceptibles de prendre part au programme, et à ce que l’on pourrait faire pour réduire cet écart.

Plusieurs suggestions ont été formulées et peuvent être résumées en quatre grandes catégories :

Les normes culturelles. Les participants et participantes ont souvent évoqué la culture nord-américaine, qui est axée sur le travail, comme principal facteur contribuant au manque de réciprocité. On s’attend à ce que les jeunes Canadiens et Canadiennes suivent une trajectoire linéaire de l’école au marché du travail, sans pause entre les différentes étapes, et les années sabbatiques sont souvent déconseillées. En revanche, on avait souvent l’impression que les jeunes d’Europe et d’Australie, par exemple, sont fortement encouragés à parcourir le monde à un jeune âge.

« Nous ne sommes pas vraiment conditionnés à prendre une année sabbatique; ça a une certaine connotation négative. J’ai pris deux ans de congé après mes études secondaires, et j’avais l’impression que les gens se disaient : “Si tu ne poursuis pas immédiatement tes études et si tu ne commences pas à travailler et à gagner de l’argent, qu’est-ce que tu vas faire de ta vie? Tu ne fais que t’amuser et explorer.” Mais je crois que dans de nombreux endroits du monde, les années sabbatiques font partie du mode de vie. »

L’emplacement géographique. Au Canada, les jeunes ont souvent un penchant pour les voyages intérieurs en raison de la culture et des paysages diversifiés que l’on retrouve d’un océan à l’autre. Comparativement à d’autres endroits, surtout en Europe, où l’on retrouve de nombreux pays différents très près les uns des autres, voyager hors de l’Amérique du Nord semblait difficile et rébarbatif. Les participants et participantes avaient souvent l’impression que les jeunes d’ailleurs dans le monde étaient tout simplement plus habitués à quitter leur pays de résidence parce qu’il était facile de le faire sur le plan géographique.

« Le Canada est tellement vaste; les voyages sont différents ici, comparativement à un pays plus petit. En Europe, par exemple, les pays sont plus petits et très rapprochés les uns des autres. Il arrive donc souvent que les gens voyagent d’un pays à l’autre. Au Canada, j’ai l’impression que les gens sont simplement plus à l’aise de rester ici que d’essayer de voyager à l’étranger. »

Les avantages du Canada. De nombreuses personnes ont souligné que l’on retrouve au Canada un niveau de vie élevé, et que le pays est bien connu pour son système de santé ainsi que sa culture qui encourage la diversité, l’égalité et la liberté. Le Canada offre aussi des établissements d’enseignement de grande qualité ainsi que des perspectives d’emploi permettant de gagner de bons salaires. Ces facteurs rendent le pays intéressant pour les jeunes de l’étranger à la recherche d’un endroit où s’installer, mais font aussi en sorte que les jeunes du Canada sont moins tentés de partir.

« Je dirais que c’est une question de travail lorsqu’il est question du Canada. Lorsque vous allez vivre dans un autre pays, les emplois seront basés sur votre expérience et la qualité de l’éducation. Ici, par contre, c’est égal pour tous. Peu importe vos études ou votre diplôme, vous allez trouver du travail en conséquence. »

« Au Royaume-Uni, lorsque je disais que je venais du Canada, on me demandait pourquoi j’étais parti, puisque le Canada est un si bon pays... Apparemment, nous visons dans un pays extraordinaire, alors pourquoi partir? »

Les coûts. Dans l’ensemble des groupes, les coûts constituaient un obstacle majeur. Les coûts du voyage même ont souvent été mentionnés, de nombreuses personnes faisant remarquer que les Canadiens et Canadiennes paient des prix relativement élevés pour les vols intérieurs et internationaux. Parmi les autres facteurs liés au coût, le coût de la vie élevé au Canada a aussi été relevé, ainsi que la crainte de ne pas parvenir à la sécurité financière dans un autre pays. On avait aussi souvent l’impression qu’il n’était pas réaliste d’aller travailler à l’étranger si l’on n’avait pas de filet de sécurité financier à la maison.

« Les billets d’avion sont très chers. La vie même est chère en ce moment. Le coût de la vie est donc un facteur important. »

« Il est moins cher de voyager d’un pays à l’autre en Europe, tandis que les voyages à l’étranger à partir du Canada coûtent beaucoup d’argent. »

On a demandé aux participants et participantes de suggérer des façons d’encourager les jeunes du Canada à profiter du programme EIC. La plupart des suggestions concernaient la promotion du programme même, ou de l’idée d’une année sabbatique et des voyages en général. Les gens ont souvent relevé qu’il serait plus efficace de rejoindre les jeunes au cours de leurs études secondaires ou au début de leurs études postsecondaires afin de préparer le terrain et de leur donner le temps d’y réfléchir et de planifier en conséquence. Le matériel promotionnel seul ne permet pas de changer la culture, et les gens trouvaient important de reformuler la notion d’année sabbatique et de voyage à l’international comme des expériences bénéfiques pour les jeunes, plutôt que comme une chose frivole ou une perte de temps.

« Est-ce que c’est intégré à l’orientation scolaire, et est-ce qu’on montre aux élèves du secondaire ou du niveau postsecondaire qu’il s’agit d’une option pour eux? »

« Il faut rejoindre les gens à l’école secondaire, parce que c’est à ce moment qu’ils souhaitent voyager, qu’ils en ressentent l’envie. Une fois à l’université ou sur le marché du travail, ils s’intéressent déjà à prendre leur vie en main. »

Enfin, certaines personnes ont suggéré d’offrir un soutien logistique et financier dans le cadre du programme. Des subventions pour les vols internationaux et le logement pourraient aider les jeunes à envisager le travail à l’étranger comme une option réaliste, en particulier ceux issus d’un milieu défavorisé. On a aussi souvent mentionné l’aide dans la recherche d’emploi, par exemple en fournissant une liste d’employeurs disponibles ainsi que des renseignements sur les compétences transférables et la formation, comme moyens de motiver les jeunes qui s’inquiètent de leur stabilité financière.

« L’offre d’incitatifs pour participer au programme, par exemple l’élimination de certains frais ou la couverture par une assurance maladie provinciale; ce genre de choses pourrait constituer un incitatif. »

« Je crois que les gens seraient plus motivés à participer s’ils disposaient d’une liste d’employeurs cherchant à pourvoir des postes précis, ce genre de choses; les gens pourraient ainsi partir du bon pied. Cela permettrait de rassurer les gens et de susciter leur intérêt. »

C. Matériel et canaux de promotion

Canaux

Au moment de discuter de canaux précis à utiliser pour rejoindre les jeunes, les événements en personne ont souvent été suggérés. Plusieurs participants et participantes ont indiqué qu’ils se verraient davantage dans le programme s’ils pouvaient entendre de véritables témoignages de jeunes ayant pris part au programme EIC. Ils ont aussi aimé l’idée de présentations dans les écoles secondaires ou les établissements postsecondaires, ainsi que de kiosques d’information lors de foires étudiantes, de salons de l’emploi ou de conférences universitaires. Ces activités sont déjà utilisées pour faire la promotion d’EIC, mais les jeunes ne se souvenaient généralement pas d’y avoir assisté.

« Je crois que le mieux serait d’être présent dans les foires étudiantes, par exemple, où quelqu’un peut être sur place pour répondre aux questions. Les gens veulent en savoir plus, et ce serait certainement très efficace pour eux de pouvoir parler à quelqu’un et obtenir de l’information, plutôt que de simplement installer des affiches avec un site Web, ou quelque chose de ce genre. »

La présence sur les réseaux sociaux était aussi importante, compte tenu des habitudes de consommation médiatique du public visé, soit les jeunes de 16 à 35 ans. TikTok et Instagram étaient considérées comme les canaux les plus critiques, tandis que les autres plateformes sociales comme Facebook et X/Twitter étaient moins populaires auprès de ce groupe d’âge. Pour ce qui du format, la plupart des gens ont indiqué que les courtes vidéos attiraient plus leur attention que les publications statiques. Ils ont aussi suggéré des types de contenu qu’ils aimeraient voir utiliser dans le matériel promotionnel :

« Il est beaucoup plus efficace de présenter quelqu’un qui raconte son expérience que de simplement publier une image qui nous invite à partir à l’aventure. C’est en donnant aux gens l’envie d’en savoir plus qu’ils vont finir par cliquer sur ce lien. »

« Mettez en évidence les mesures d’accessibilité qui sont en place pour que nous n’ayons pas besoin de faire toutes les recherches nous-mêmes. Ça peut être épuisant pour nous de toujours avoir à demander des mesures d’adaptation. Ce n’est peut-être pas possible dans tous les pays, mais au moins l’information est à notre disposition. »

Marketing expérientiel

Les participants et participantes se sont vu présenter un paragraphe décrivant le marketing expérientiel, ainsi que deux exemples pour les aider à comprendre ce concept.

Ils ont aimé les exemples, mais ils étaient peu nombreux à se rappeler avoir vu ce genre d’installation en personne et ont eu de la difficulté à établir un lien entre ce concept et la promotion d’EIC.

« Je ne sais pas vraiment comment on pourrait communiquer des témoignages sous forme d’expérience en personne. »

Quelques personnes ont accepté l’idée et ont suggéré des façons pour EIC de créer des expériences immersives afin de mettre le programme en valeur et de mousser l’intérêt à son sujet. On a notamment conseillé de recourir à la réalité virtuelle ou à des éléments audiovisuels intéressants dans un kiosque lors d’un salon ou d’une conférence, ou encore de créer des arrière-plans représentant différents pays devant lesquels les visiteurs peuvent se prendre en photo pour des publications sur les réseaux sociaux.

« C’est probablement le moyen le plus simple d’attirer l’attention. Lorsque quelque chose d’aussi branché est organisé en plein cœur du centre-ville, cela attire les gens, et ceux-ci vont le publier sur TikTok ou Instagram. Les publications seront ensuite partagées spontanément, ce qui fera connaître le programme. »

« Il pourrait s’agir de séquences montrant un influenceur, ou encore une personne qui filme une expérience au moyen d’une caméra GoPro, ou peut-être tout simplement un oiseau dans un pays tropical. On pourrait le visualiser à l’aide d’un casque de réalité virtuelle. Je crois que ce serait génial et incroyablement immersif. »

Sans exemple concret spécifique au programme EIC, le concept de marketing expérientiel était très abstrait, de sorte que les participants et participantes avaient de la difficulté à l’évaluer dans le cadre des discussions. Quelques-uns avaient déjà visité des expositions d’art, mais très peu avaient vu le concept appliqué au marketing; ils n’avaient donc souvent rien à proposer lorsqu’on leur a demandé de réfléchir à des idées promotionnelles. Quelques personnes ont aussi critiqué le concept, affirmant que celui-ci était uniquement accessible dans les grandes villes et aux personnes sans déficience.

Style général – Écris ta propre histoire

La partie « Style général » de la discussion comportait quatre exemples de matériel promotionnel du programme EIC.

Pour commencer, on a présenté la version numérique d’une image tirée d’une campagne intitulée « Écris ta propre histoire ». Les participants et participantes devaient indiquer ce qu’ils pensaient de son style, de son contenu, de son message principal et de son efficacité en tant qu’outil faisant la promotion du programme auprès des jeunes. Les réactions étaient partagées :

Réactions positives

« À mon avis, un concept de ce genre permet d’inspirer les gens en leur disant qu’ils ont le contrôle de leur vie. L’expérience internationale vous permettant d’aller à différents endroits peut vous aider à décider de ce que vous souhaitez faire. »

« Je crois que cela signifie simplement que nous sommes responsables de notre propre destinée et que le monde est notre terrain de jeu. »

Réactions négatives

« Cela ne m’en dit pas suffisamment sur le programme EIC. Cela laisse trop de place à l’interprétation. Peut-être que c’est ce que l’on doit comprendre? C’est peut-être ce que l’on veut dire par écrire sa propre histoire. Mais cela ne me dit pas s’il s’agit d’un programme pour le travail ou tout simplement de voyager pour le plaisir. »

« Elle semble plutôt bien mise. Quand je voyageais, je ressemblais plutôt à une catastrophe. J’étais stressée et j’avais des tonnes de bagages. Ce concept me déstabilise, surtout s’il est censé représenter un long voyage. »

« Il n’y a rien de vraiment emballant, outre le fait de se trouver à l’aéroport. »

« À mon avis, le vol est l’aspect le moins intéressant des voyages. »

Style général – Tableau d’ambiance

Après avoir examiné l’affiche de la campagne, les participants et participantes se sont vu présenter un tableau d’ambiance composé d’images provenant de banques de photographies qui pourraient être utilisées dans des documents promotionnels. Ils devaient évaluer l’authenticité des photos et déterminer si celles-ci réussissaient à véhiculer le concept de voyage ou de travail à l’étranger.

Dans l’ensemble, les opinions à l’égard des photographies étaient positives, mais certaines suggestions ont été formulées au sujet de détails précis. On a souvent avancé que la combinaison de plusieurs images permettrait de mieux véhiculer différents aspects du programme EIC. Plusieurs ont reconnu que, même si les images semblaient provenir de banques de photographies, cela ne les rendait pas nécessairement inauthentiques ou inefficaces. Les impressions quant à l’authenticité des photos étaient généralement les mêmes d’un sous-groupe à l’autre :

Images authentiques :

En général, les photos qui semblaient avoir été prises sur le vif par des amateurs étaient considérées comme plus authentiques.

« Sur la photo de l’homme au manteau rouge, on peut voir qu’il est tout simplement allé jouer au touriste durant une pause au travail, quel que soit le pays où il se trouve. »

« Je veux voir le portrait pris par les filles qui mangent de la pizza, et non une photo d’elles qui se prennent en photo. »

Impressions neutres ou partagées :

« Il y a probablement des gens qui rient au travail, mais ça me semble trop mis en scène. »

« L’image du scooter me semble très peu réaliste. Je pourrais me le représenter si, disons, vous voyez un adorable couple rouler près d’un bâtiment intéressant, et vous les arrêtez pour leur demander de les prendre en photo, puis vous leur demandez si vous pouvez la publier. Je ne sais pas vraiment comment cela fonctionne. »

Images inauthentiques :

À l’inverse, les photos qui semblaient avoir été mises en scène et saisies par un photographe professionnel ont été jugées inauthentiques.

« Je crois que les photos prises sur le vif sont toujours les meilleures, même si vous avez l’air un peu ridicule. Elles vous montrent en train de profiter du moment. »

« L’autre photo dans le bas montrant les deux personnes qui se tiennent par la main... on dirait un couple sur Tumblr. »

Style général – « Voyage tout en travaillant »

Les participants et participants se sont vu présenter une illustration qui sera animée et utilisée dans du matériel promotionnel, avec, dans la partie du haut, le slogan « Voyage tout en travaillant ». Elle représentait des personnages dessinés faisant différentes choses, comme travailler sur un ordinateur portable, rouler à vélo ou regarder à travers un télescope; l’arrière-plan montrait des valises surdimensionnées et une carte du monde. Les réactions étaient surtout positives et sensiblement les mêmes d’un groupe à l’autre; quelques critiques ont cependant été formulées.

Réactions positives

« L’image représente le programme beaucoup plus clairement que les autres concepts que nous avons vus précédemment. La personne assise sur la valise avec un portable arrive à elle seule à véhiculer davantage l’impression de travailler plutôt que de simplement voyager. »

« J’aime le type qui regarde la grosse carte du monde devant lui. À mon avis, ce petit personnage devant une grosse carte du monde communique davantage les possibilités qu’une personne qui regarde un avion par la fenêtre d’un aéroport. »

Réactions négatives

« Le style de personnages avec une petite tête et un grand corps a été un peu trop souvent utilisé dans les années 2020. Un style artistique plus original serait selon moi préférable. »

« Les couleurs sont très fades et pastel. Elles ne ressortent pas, n’attirent pas l’attention. »

« Je m’attarde peut-être trop aux détails, mais j’ai l’impression que, si nous voyageons à l’étranger, le repère devrait se trouver dans un autre pays, et non au Canada. Et pourquoi est-ce que l’avion ne se dirige pas vers le repère? »

Style général – Médias sociaux

Les participants et participantes se sont vu présenter une page fictive de médias sociaux. Les réactions aux publications étaient généralement positives, mais quelques commentaires négatifs ont été formulés au sujet du contenu. On a relevé que certaines publications faisaient directement référence au programme EIC, tandis que d’autres ressemblaient à des publicités génériques sur les voyages. Les jeunes du groupe présentant une déficience ont aussi interprété les publications dans un contexte d’accessibilité.

Réactions positives

« Elles me plaisent dans l’ensemble. Elles semblent jeunes et originales. J’aime aussi celle portant seulement sur la Suisse, parce qu’il ne s’agit pas d’aller n’importe où à l’étranger, mais de choisir un pays ou une occasion pour nous donner des idées. »

« J’aime beaucoup la publication sur le voyage et le travail, avec les images montrant différentes expériences. Cela a vraiment attiré mon attention. »

Réactions négatives

« Je ne vois pas vraiment le lien entre le slogan “Sois plus fort que jamais” et l’expérience internationale. »

« La seule publication qui ne me plaît pas vraiment est “Découvre les possibilités d’emploi à l’étranger cet automne”, parce qu’elle n’attire pas mon attention. Ce n’est pas parce qu’elle n’est pas pertinente; elle semble tout simplement ennuyeuse. »

« Le slogan “Sois plus fort que jamais” me fait sentir mal. On ne peut pas tous être forts. Ça semble exclusif. »

Vidéos

Les participants et participantes ont vu trois versions d’une même courte vidéo promotionnelle où seule la musique de fond changeait. Ils devaient ensuite partager leurs impressions des vidéos et indiquer quelle musique convenait le mieux à leur avis.

Dans l’ensemble, les réactions étaient positives. Une majorité des gens ont trouvé qu’elles arrivaient bien à attirer l’attention et à susciter l’enthousiasme à l’égard du concept de vivre à l’étranger. L’adresse du site Web a été jugée importante et bien positionnée.

Quelques personnes ont trouvé que le rythme était trop rapide, et qu’il était difficile de comprendre de quoi il était question à la première écoute. D’autres participants ont trouvé déroutant de voir une personne résolvant des équations mathématiques au tableau après avoir annoncé la nécessité d’un permis de travail; ils semblaient interpréter la séquence dans un contexte d’études plutôt que de travail (comme enseignant).

La première musique de fond, qui avait un rythme rapide et entraînant, a plu à une majorité dans presque tous les groupes. Plusieurs personnes ont trouvé qu’elle cadrait mieux que les deux autres options musicales avec les éléments visuels de la vidéo, tout en communiquant un sentiment d’enthousiasme et d’aventure. Les gens ont aussi en général aimé le troisième choix de musique, qui transmettait de l’enthousiasme tout en étant moins énergique que la première option. La deuxième version était la moins populaire; les participants et participantes ne trouvaient pas que la musique lente convenait aux éléments visuels. Certains ont d’ailleurs trouvé cette version sensuelle, ou qu’elle leur rappelait de la musique de salon.

« Je crois que ce qui fonctionnait vraiment bien avec la vidéo, c’est son rythme bref et entraînant, presque taquin. Cette version est certainement efficace, en ce sens qu’elle attirerait des visiteurs sur le site Web; du moins, ce serait mon cas. »

« J’aime les vidéos brèves et rapides, mais j’avais de la difficulté à lire le texte. C’était trop rapide. »

« La première version était à mon avis la meilleure. Elle attire l’attention, en plus d’être entraînante. Je la ferais certainement jouer comme trame sonore de mes voyages. »

Pages Web

Les derniers documents à évaluer étaient deux pages du site Web d’EIC. La première était une page sur les voyages en France fournissant des renseignements propres au pays, comme les critères d’admissibilité, les types d’emplois, les types de visas et la durée du séjour. La deuxième présentait la marche à suivre pour participer au programme EIC dans son ensemble, avec le processus général, étape par étape. Cette page comprenait également des liens vers les destinations. Les participants et participantes ont vu les pages à l’écran et ont eu l’occasion de les parcourir sur leur propre appareil, puis devaient fournir leurs commentaires sur les renseignements qui s’y trouvaient ainsi que la mise en page.

Réactions positives

Les commentaires formulés étaient principalement positifs, y compris les observations suivantes :

« Je crois qu’en surface, le site est très convivial. Il répond aux questions de base : qui est admissible, de quel type de visa vous avez besoin, combien de temps vous pouvez y rester et où vous pouvez soumettre une demande. Des liens externes sont aussi inclus, et vous permettent de consulter le site du gouvernement de la France pour confirmer les exigences. »

« Je les trouve plutôt bien. J’aime la section sur les organisations reconnues, parce que ce qui m’inquiète, c’est la façon dont on peut réussir à trouver un emploi ailleurs. C’est bien que l’on ajoute un lien où l’on peut s’adresser directement à des gens qui peuvent nous aider à trouver du travail. »

Suggestions

Lorsqu’on leur a demandé comment améliorer les pages Web, les participants et participantes ont formulé plusieurs suggestions :

« Je crois que l’ajout de témoignages pourrait être utile aux gens qui souhaitent connaître le point de vue d’autres personnes, surtout de celles qui quittent le Canada. Ce serait un bon ajout aux sites Web, qui couvrent déjà plusieurs renseignements. »

« À mon avis, sur le plan du contenu, la page “Marche à suivre” est un peu chargée. S’il s’agissait de ma première visite sur le site pour trouver de l’information sur le programme, je trouverais qu’il y a trop de choses. Il faudrait peut-être ajouter des menus déroulants, comme sur la première page (sur les voyages vers la France); la navigation se ferait un peu plus facilement. J’aurais voulu voir les étapes 1 à 6 de façon générale. »

D. Résumé des constatations tirées précisément des séances de discussion auprès de jeunes Autochtones

Les groupes d’Autochtones ont été divisés en fonction de l’expérience de voyage : deux groupes étaient composés de jeunes ayant déjà voyagé à l’étranger, et un autre comprenait les jeunes n’ayant jamais voyagé. Ceux qui avaient seulement voyagé aux États-Unis ont été inclus dans le groupe de non-voyageurs pour assurer un équilibre.

En général, les participants et participantes autochtones partageaient les mêmes habitudes de voyage et les mêmes motivations que les jeunes des autres groupes; quelques différences importantes se sont toutefois dégagées :

« Même si on retrouve encore là-bas de la discrimination à l’endroit des Autochtones, il y a un niveau de respect et de compréhension différent, et la culture autochtone est intégrée à l’ensemble de la culture de la Nouvelle-Zélande. »

Les obstacles généraux aux voyages et à la vie à l’étranger, comme les coûts et les responsabilités à la maison, ont été mentionnés aussi souvent par les Autochtones que par les autres groupes. Toutefois, d’autres préoccupations relevées seulement à l’occasion dans les autres groupes constituaient des obstacles plus importants chez les Autochtones. En effet, ceux-ci ont parfois expliqué en quoi ces enjeux pouvaient toucher les jeunes Autochtones différemment, ou plus fortement, que les non-Autochtones :

« J’avais très peu de dire que je suis autochtone, surtout ici, parce que je sais que plusieurs personnes en Norvège sont contre les Samis, le peuple autochtone avec qui j’interagis actuellement. »

« En tant que personne queer, il est parfois compliqué de s’assurer que l’on a effectué des recherches pour trouver des endroits sans danger, où les lois nous protègent. »

« Je voyageais au Canada, et j’ai oublié mes antidépresseurs. J’ai paniqué. Heureusement, il y avait un système en ligne, parce que personne n’a de médecin de famille ici, en Nouvelle-Écosse. Ils ont pu rédiger une ordonnance pour ma médication et l’envoyer à Ottawa. La transition s’est faite facilement, mais je n’ose pas imaginer ce qui serait arrivé dans un autre pays. »

Comme dans les autres groupes, les participants et participantes autochtones n’avaient pour la plupart jamais entendu parler du programme EIC. Certains croyaient avoir rencontré des gens visitant le Canada dans le cadre du programme, mais ils ne connaissent pas les options de voyage à l’étranger.

« En Alberta, plus précisément aux parcs nationaux Banff et Jasper, j’ai remarqué qu’il y avait toujours des Australiens et des Néo-Zélandais parmi le personnel. Je les ai questionnés à ce sujet, et ils m’ont dit qu’ils étaient bien venus ici dans le cadre de programmes comme celui-ci. Ils m’ont dit qu’en Australie, si vous allez dans un parc d’attractions aquatiques, tous les sauveteurs et les préposés aux glissades d’eau sont canadiens. »

Au moment de discuter de l’écart entre le nombre de Canadiens et Canadiennes qui se rendent à l’étranger dans le cadre du programme EIC et celui de jeunes d’autres pays qui viennent s’installer au Canada, les Autochtones partageaient en général le même point de vue que les participants des autres groupes. Ils ont mis tout particulièrement l’accent sur les avantages de vivre et de voyager au Canada.

« On nous a dit que le Canada est un pays de possibilités : on peut apprendre le français et l’anglais, on peut aller ici et là; le système d’éducation est considéré comme excellent. »

« On participerait à un programme comme celui-là surtout pour l’expérience, et non pour les débouchés. Et comme le Canada est une mosaïque culturelle, on peut découvrir plusieurs cultures différentes en restant ici, à la maison. »

« Pourquoi aller étudier ou travailler ailleurs, alors que les écoles et les emplois au Canada sont parmi les meilleurs? »

Les suggestions des Autochtones pour faire la promotion du programme EIC et accroître l’intérêt des jeunes Canadiens et Canadiennes à ce sujet étaient semblables à celles formulées dans les autres groupes. Ils et elles ont souvent relevé que très peu d’entre eux avaient déjà entendu parler du programme, laissant entendre que, de leur point de vue, la simple connaissance semblait être un problème majeur.

Le matériel promotionnel

En général, le matériel promotionnel a suscité des réactions très semblables chez les Autochtones et les non-Autochtones. Les jeunes Autochtones ont davantage fait remarquer le manque de représentation dans les photos utilisées pour le marketing, non seulement en ce qui concerne l’origine ethnique ou l’identité autochtone, mais aussi pour d’autres caractéristiques, comme le type corporel et les déficiences.

« Les photos montrent toujours une personne d’apparence blanche. Ce n’est pas mon histoire. Je ne m’y reconnais pas. Cela ne m’interpelle pas. »

« Il manque tellement de diversité. Les photos qu’ils ont choisies ne sont absolument pas inclusives. Aucune des personnes représentées n’a de déficience visible pour montrer que tout le monde pourrait participer au programme. Il n’y a pas de diversité ethnique, on ne voit pas de races ou de couleurs. »

Les membres de ces groupes ont rapidement fait remarquer que pour accroître la participation des jeunes Autochtones au programme EIC, il faudrait bien plus que du marketing. Ils ont dit souhaiter vivement que du soutien personnalisé soit offert pour les aider à se retrouver dans le processus d’immigration et ont souligné l’importance de favoriser l’établissement de partenariats et de liens avec la communauté pour une représentation authentique. Quelques mesures et ressources utiles ont été proposées :

Annexe A : Méthodologie

Afin de répondre aux objectifs d’IRCC, l’étude a été menée en deux volets auprès de jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans.

Phase quantitative

Le sondage quantitatif en ligne a été mené dans le but d’explorer le comportement et les motivations des jeunes Canadiens et Canadiennes en matière de voyages, selon leur propre perspective. Il a permis de recueillir de l’information sur leurs expériences de voyage, leurs opinions des voyages en général et après la pandémie, leurs impressions du programme EIC et leurs intentions concernant les voyages à l’étranger pour l’avenir.

Conception et pondération de l’échantillon

Un échantillon de 2 573 citoyens et citoyennes du Canada âgés de 16 à 35 ans a été sélectionné à partir d’un panel en ligne de Canadiens et Canadiennes ayant consenti à participer à des sondages en ligne. L’admissibilité a été évaluée par l’intermédiaire d’un questionnaire de recrutement au début du sondage. L’échantillon a été stratifié par région, âge et genre d’après les données du recensement de 2021. Étant donné le faible nombre de répondants et répondantes de 16 et 17 ans, ceux-ci n’ont pas été pondérés.

Tableau 47 : Genre

Genre % de la population % de l’échantillon pondéré Nbre réel non pondéré Nbre réel pondéré

Homme

49 %

50 %

1 213

1 283

Femme

51 %

49 %

1 322

1 256

Autre

S. O.

1 %

29

26

Aucune réponse

S. O.

< 1 %

9

8

Tableau 48 : Âge

% de la population % de l’échantillon pondéré Nbre réel non pondéré Nbre réel pondéré

16 et 17 ans

9 %

3 %

71

71

De 18 à 24 ans

32 %

36 %

1 047

916

De 25 à 35 ans

59 %

62 %

1 455

1 586

Tableau 49 : Province/territoire

% de la population % de l’échantillon pondéré Nbre réel non pondéré Nbre réel pondéré

Atlantique

6 %

6 %

162

156

Québec

21 %

23 %

548

585

Ontario

40 %

39 %

1 026

1 012

Manitoba/Saskatchewan

7 %

7 %

173

174

Alberta

12 %

12 %

324

311

C.-B./Territoires

14 %

13 %

340

334

Conception du questionnaire et préenquête

Environics a adapté le questionnaire de sondage fourni par IRCC de façon à atteindre les objectifs de recherche. Une fois achevé, le questionnaire a été traduit en français. La version définitive du sondage en ligne et du questionnaire de recrutement est incluse dans un document distinct.

Les analystes de données d’Environics ont programmé le questionnaire avant de soumettre celui-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et la logique du questionnaire (l’enchaînement des questions et les intervalles valides).

Avant de régler les derniers détails du sondage pour que celui-ci puisse être utilisé sur le terrain, une préenquête (prélancement) a été menée en anglais et en français. La préenquête a permis d’évaluer le questionnaire en ce qui a trait à la formulation et à l’enchaînement des questions, à la réactivité des répondants et répondantes à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Puisqu’aucun changement ne s’est avéré nécessaire après la préenquête, les réponses ont été prises en compte dans l’analyse.

Travail sur le terrain

Le sondage a été mené par Environics du 4 (test préliminaire de prélancement) au 21 décembre 2023 dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les caractéristiques requises. Il fallait en moyenne 13 minutes pour répondre au sondage quantitatif dans son intégralité.

Les répondants et répondantes ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. L’ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages en ligne et les normes reconnues par le secteur, de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Taux de réponse

Le taux de participation pour le sondage était de 13,9 % (soit le nombre d’unités répondantes divisé par la somme des cas non résolus, des unités admissibles non répondantes et des unités répondantes).

Analyse du biais de non-réponse

Le tableau ci-dessous présente le profil de l’échantillon définitif de la population générale (non pondéré) de jeunes citoyens et citoyennes du Canada âgés de 16 à 35 ans, comparativement à la population réelle de Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans (d’après les données du recensement de 2021). Les échantillons d’âge non pondérés de 18 ans et plus sont très semblables aux données du recensement. Les hommes sont légèrement sous-représentés dans l’échantillon non pondéré en raison de leur taux généralement plus faible de participation aux sondages par panel en ligne.

Tableau 50 : Biais de non-réponse de l’échantillon de jeunes – genre (de 16 à 35 ans)

Genre Échantillon (non pondéré) Au Canada (recensement de 2021)

Homme

47,1 %

50,8 %

Femme

51,4 %

49,2 %

Tableau 51 : Biais de non-réponse de l’échantillon de jeunes – âge (de 16 à 35 ans)

Âge Échantillon (non pondéré) Au Canada (recensement de 2021)

16 et 17 ans

2,8 %

8,7 %

De 18 à 24 ans

40,1 %

32,5 %

De 25 à 35 ans

56,5 %

58,8 %

Limites

Puisque les sondages par panel en ligne ne font pas appel à des échantillons probabilistes tirés au hasard, il est impossible de calculer une estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage. Cependant, ils peuvent tout de même être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement et qu’ils fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes. Les répondants et répondantes ont été informés de leurs droits en matière de protection de leurs renseignements personnels et de leur anonymat.

Profil des répondants et répondantes

Le tableau suivant présente la répartition des participants et participantes au sondage, en fonction des principales données démographiques et d’autres variables :

Tableau 52 : Profil des répondants et répondantes

Total des personnes interviewées Échantillon total
%
Âge

16 et 17 ans

3 %

18 à 24 ans

36 %

25 à 30 ans

28 %

31 à 35 ans

33 %

Genre

Femme

49 %

Homme

50 %

Autre identité de genre

1 %

Niveau de scolarité

Études secondaires ou moins

18 %

Études collégiales, techniques ou universitaires en partie

36 %

Études universitaires

43 %

Langue du sondage

Anglais

86 %

Français

14 %

Type de communauté

Milieu urbain

80 %

Région rurale

9 %

Lieu de naissance

Canada

84 %

Autre

15 %

Phase qualitative

Environics Research a réalisé, en janvier 2024, une série de 16 séances de discussion en groupe auprès de 112 jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans pour les inviter à discuter de leurs expériences et de leurs perceptions relatives aux voyages internationaux en général, ainsi qu’au programme Expérience internationale Canada (EIC). Les séances se sont déroulées en ligne sur la plateforme Zoom. Les groupes ont été recrutés au sein de la population générale par région, soit en Ontario (2), en Colombie-Britannique (1), dans les provinces de l’Atlantique (1), au Manitoba et en Saskatchewan (1), en Alberta (1) et au Québec (2). D’autres groupes ont ciblé précisément les membres de la communauté 2ELGBTQI+ (2), les jeunes présentant une déficience visuelle ou auditive ou un problème de mobilité (1), les jeunes femmes dans les STIM (1), les Autochtones (3) et les jeunes ayant déjà pris part au programme Expérience internationale Canada (1). Les deux séances du Québec ont été menées en français, et les quatorze autres, en anglais. Les participants et participantes francophones résidant dans d’autres provinces ont été inclus dans les deux groupes du Québec.

Les séances ont été réparties de la façon suivante :

Groupe cible Date Heure Nombre de participant(e)s

Ontario

Jeunes de 16 à 36 ans, population générale (en anglais)

Mardi 16 janvier

17 h HNE

8

Manitoba et Saskatchewan

Jeunes de 16 à 36 ans, population générale (en anglais)

Mardi 16 janvier

19 h HNE (18 h HNC)

7

Québec

Jeunes de 16 à 36 ans, population générale (en français)

Mercredi 17 janvier

17 h HNE

5

Québec

Jeunes de 16 à 36 ans, population générale (en français)

Mercredi 17 janvier

19 h HNE

8

Jeunes de 16 à 24 ans de la communauté 2ELGBTQI+ (en anglais)

Jeudi 18 janvier

18 h HNE

8

Jeunes de 25 à 36 ans de la communauté 2ELGBTQI+ (en anglais)

Jeudi 18 janvier

20 h HNE

6

Ontario

Jeunes de 16 à 36 ans, population générale (en anglais)

Mardi 23 janvier

18 h HNE

8

Colombie-Britannique

Jeunes de 16 à 36 ans, population générale (en anglais)

Mardi 23 janvier

20 h HNE (17 h HNP)

7

Provinces de l’Atlantique

Jeunes de 16 à 36 ans, population générale (en anglais)

Mercredi 24 janvier

17 h HNE (18 h HNA)

8

Alberta

Jeunes de 16 à 36 ans, population générale (en anglais)

Mercredi 24 janvier

19 h HNE (17 h HNR)

8

Jeunes ayant une déficience visuelle ou auditive ou un trouble de mobilité (en anglais)

Jeudi 25 janvier

17 h HNE

8

Jeunes femmes qui étudient ou qui ont terminé leurs études dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie ou des mathématiques [STIM] (en anglais)

Jeudi 25 janvier

19 h HNE

8

Jeunes Autochtones qui ont déjà voyagé en dehors du Canada et des États-Unis (en anglais)

Lundi 29 janvier

18 h HNE

5

Ancien(ne)s participant(e)s au programme EIC (en anglais)

Lundi 29 janvier

20 h HNE

4

Jeunes Autochtones qui n’ont jamais voyagé en dehors du Canada et des États-Unis (en anglais)

Mardi 13 février

18 h HNE

5

Jeunes Autochtones qui ont déjà voyagé en dehors du Canada et des États-Unis (en anglais)

Mardi 13 février

20 h HNE

9

Tous les groupes étaient composés de jeunes de 16 à 35 ans, et le recrutement s’est fait de façon à inclure des âges, des genres, des origines ethniques et des niveaux de scolarité différents. Chaque séance a duré environ 90 minutes et regroupait de quatre à neuf personnes (alors que huit ont été recrutées pour chaque groupe, et neuf pour les deux derniers groupes de jeunes Autochtones). Dans la plupart des groupes, une somme de 125 $ a été remise aux participants et participantes pour les inciter à prendre part à la discussion et les remercier de leur présence. Dans les groupes de jeunes Autochtones, la somme était de 175 $.

Toutes les séances, à l’exception des trois menées auprès d’Autochtones, ont été enregistrées sur bandes audio et vidéo pour pouvoir être utilisées par l’équipe de recherche lors de l’analyse subséquente. Outre l’animatrice autochtone, seuls une personne chargée de prendre des notes provenant de NVision ainsi qu’un membre de l’équipe d’Environics Research ont assisté aux séances auprès d’Autochtones. Pour réduire le malaise et éviter que les participants et participantes aient l’impression d’être des sujets observés et étudiés, aucun observateur du gouvernement du Canada n’a assisté à ces séances. Les gens devaient consentir à l’enregistrement durant le processus de recrutement et au début de chaque séance. On les assurait cependant que leurs renseignements personnels et la confidentialité de leurs réponses seraient préservés. L’intégralité de la phase qualitative a été menée conformément aux normes professionnelles et aux lois fédérales applicables (p. ex., la LPRPDE).

Recrutement

Le recrutement a été effectué selon deux méthodes. Pour tous les groupes, à l’exception de ceux composés de jeunes Autochtones et d’anciens participants et participantes du programme EIC, le recrutement a été effectué par le partenaire d’Environics, Trend Research, une entreprise de recrutement d’études qualitatives bien établie et parmi les plus respectées au pays. Cette activité de recrutement a été menée au téléphone et par courriel par l’équipe professionnelle de recruteurs qualifiés et expérimentés de Trend. Trend gère un panel de participants potentiels à des études qualitatives partout au Canada. Le panel est composé de personnes qui ont pris part à des sondages quantitatifs et qui ont accepté que l’on communique de nouveau avec elles pour prendre part à des études qualitatives rémunérées, ainsi que de personnes recrutées au moyen de publicités sur les médias sociaux.

Environics a mis au point un questionnaire de recrutement, puis l’a transmis à IRCC à des fins de vérification avant de le déployer. Les gens ont été joints aléatoirement par téléphone ou par courriel, puis ont fait l’objet d’une sélection afin de s’assurer qu’ils étaient invités à la séance pertinente. Ils ont également été sélectionnés de façon à assurer un mélange d’âges, de genres, d’origines ethniques et de niveaux de scolarité au sein des groupes, mais aussi en tenant compte de leur aisance à exprimer librement leur opinion devant les autres. Les critères d’exclusion standards ont été appliqués (emploi dans le domaine des études de marché, des médias ou pour le gouvernement fédéral, et participation récente à une séance de discussion en groupe). Les personnes recrutées par Trend se sont vu offrir la somme de 125 $ pour les inciter à prendre part à la discussion et les remercier de leur présence.

Les trois groupes de jeunes Autochtones et le groupe d’anciens participants et participantes au programme EIC ont été recrutés selon une approche de réseautage, dans le cadre de laquelle on a demandé à des organisations au service des jeunes Autochtones et aux organisations partenaires d’EIC de transmettre de l’information au sujet de l’étude dans leurs propres réseaux. Les personnes intéressées ont été invitées à communiquer avec Environics Research. Celles qui l’ont fait ont fait l’objet d’une sélection selon les mêmes critères généraux que ceux utilisés pour d’autres séances de discussion et pour assurer leur admissibilité comme jeunes Autochtones (par auto-identification) ou comme anciens participants et participantes au programme EIC. L’approche de réseautage a été utilisée en raison de la proportion relativement faible de ces groupes au sein de la population générale. Il convient de noter que quelques membres des groupes régionaux recrutés par Trend au sein de la population générale s’identifiaient aussi comme Autochtones.

Les membres des groupes de jeunes Autochtones ont reçu une somme de 175 $, tandis que les anciens participants et participantes au programme EIC ont reçu 125 $. Les jeunes Autochtones ont été recrutés dans le but de rejoindre un ensemble varié d’Autochtones vivant partout au Canada, mais aucun quota précis n’a été établi. Ils résidaient partout au Canada, y compris dans divers types de communautés allant des grandes villes aux communautés éloignées. Il convient de souligner que le tableau suivant est basé sur la province ou le territoire de résidence permanente; certains jeunes fréquentent actuellement une école loin de leur communauté d’origine.

Résidence des participants et participantes des groupes d’Autochtones :

Province/territoire Nombre

Alberta

5

Colombie-Britannique

2

Manitoba

5

Terre-Neuve-et-Labrador

1

Nouvelle-Écosse

1

Ontario

5

Québec

1

Saskatchewan

1

Total 19

Au cours du recrutement, on a demandé aux jeunes d’indiquer à quel groupe autochtone ils s’identifiaient, soit les Premières Nations, les Métis ou les Inuits. Des 19 participants et participantes, 11 étaient membres des Premières Nations, 7 étaient d’origine métisse et 1 était d’origine inuite.

Identité autochtone des jeunes :

Identité Nombre

Membres des Premières Nations

11

Métis

7

Inuits

1

Total 19

En plus des groupes d’identité plus larges, certains membres des Premières Nations ont nommé les nations, les bandes et les communautés auxquelles ils sont liés, y compris un large éventail de peuples comme les Algonquins, les Anichinabés, les Cris, les Micmacs, les Squamish, les Tsleil-Waututh et les Salish de la côte.

Animation

Deux chercheuses d’expérience ont animé la majorité des séances :

Enfin, les trois séances auprès de jeunes Autochtones ont été animées en anglais par une consultante autochtone de NVision Insight Group Inc., Gina Doxtator.

Limites

L’étude qualitative jette un regard sur la diversité des opinions présentes au sein d’une population, plutôt que sur la pondération de ces opinions, ce que mesurerait un sondage quantitatif. Les résultats d’une recherche de ce type doivent être considérés comme des indications, mais ils ne peuvent pas être extrapolés à l’ensemble de la population.

Annexe B : Instruments de recherche des phases quantitative et qualitative

Les instruments de recherche des phases quantitative et qualitative sont fournis en français et en anglais dans un document distinct.