Rapport final
Février 2023
Préparé pour :
Ministère de la Défense nationale
Fournisseur : Le groupe-conseil Quorus Inc.
Date d’octroi du contrat : 9 juin 2022
Date de livraison : février 2023
Valeur du contrat (TVH incluse) : 138 444,78 $
Numéro du contrat : CW2234859
Numéro de ROP : 007-22
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
This report is also available in English.
Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi 2022-2023
Rapport final
Préparé pour la Défense nationale
Fournisseur : Le groupe-conseil Quorus
Février 2023
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique contient les résultats de 10 groupes de discussion en ligne ainsi qu’un sondage en mode mixte, réalisés par le groupe-conseil Quorus Inc. au nom du ministère de la Défence nationale. Les groupes de discussion ont eu lieu du 8 au 15 septembre 2022 avec des participants de deux segments de la population : les personnes âgées de 18 à 34 ans et celles âgées de 35 ans ou plus. Nous avons organisé un groupe de discussion en ligne avec chacun de ces segments dans les villes suivantes et leurs environs : Toronto, Moncton, Winnipeg, Montréal (en français) et Vancouver. Nous avons mené le sondage en mode mixte du 19 décembre 2022 au 15 janvier 2023 auprès d’adultes canadiens âgés de 18 ans ou plus. Près de la moitié des données recueillies (1001 réponses au sondage) proviennent de Canadiens inscrits à un panel en ligne composé de ménages canadiens, et l’autre moitié (1000 réponses au sondage) proviennent d’un échantillon aléatoire stratifié d’entretiens téléphoniques.
This publication is available in English, entitled Views of the Canadian Armed Forces – 2022-2023 Tracking Study.
Le présent document peut être reproduit pour des fins non commerciales uniquement. Une permission écrite doit être obtenue au préalable auprès du ministère de la Défense nationale. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec le MDN à : POR-ROP@forces.gc.ca ou par la poste à l’adresse suivante :
Ministère de la Défense nationale
60, promenade Moodie
Ottawa (Ontario)
K1A 0K2
Numéro de catalogue :
D2-434/2023F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
ISBN 978-0-660-46566-1
Publications connexes (numéro d’enregistrement: POR #007-22):
Numéro de catalogue : D2-434/2023E-PDF (rapport final en anglais)
ISBN 978-0-660-46565-4
© Sa Majesté le roi du chef du Canada, représenté par le ministre de la Défense nationale, 2023
J’atteste, par les présentes, à titre de président du groupe-conseil Quorus, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Directive sur la gestion des communications – Annexe C.
Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé :
février 2023 Rick Nadeau, président Le groupe-conseil Quorus Inc.
Le MDN et les FAC doivent rester en phase avec les points de vue, les perceptions et les opinions de la population canadienne. La recherche sur l’opinion publique (ROP) aide le gouvernement du Canada et le ministère de la Défense nationale (MDN) à tenir compte du point de vue des Canadiens et Canadiennes lorsqu’ils élaborent des politiques, des programmes, des services et des initiatives, comme la politique de défense du Canada et le rôle militaire du Canada sur la scène internationale. L’enquête annuelle Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi fournit des renseignements importants qui contribuent à soutenir la prise de décision et éclairer les stratégies de communication.
Chaque année depuis 1998, le MDN utilise Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi pour cerner les changements dans l’opinion publique canadienne sur les forces armées canadiennes (FAC) et les questions militaires connexes. Pour maintenir la validité de l’étude, certaines questions de suivi restent les mêmes. Toutefois, il se peut que certains modules du questionnaire sur des sujets particuliers fassent l’objet d’ajouts, de modifications ou d’élimination pour tenir compte des réalités actuelles au Canada et au niveau de la communauté de la défense. La dernière étude, Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi, a été réalisée entre les mois de juillet 2021 et janvier 2022.
La recherche vise à évaluer les changements et déceler les tendances dans l’opinion des Canadiens et Canadiennes concernant les FAC et les enjeux militaires connexes à l’aide de méthodes quantitatives et qualitatives.
Les objectifs de l’enquête comprennent entre autres l’obtention de données à jour pour le MDN et les FAC aux fins suivantes :
La Directive sur la gestion des communications du Secrétariat du Conseil du Trésor exige que les ministères surveillent et analysent l’environnement public en ce qui a trait aux politiques, aux programmes, aux services et aux initiatives.
La recherche soutient l’engagement prioritaire du gouvernement de consulter les Canadiens et Canadiennes, y compris sur des questions de sécurité nationale.
Les Canadiens et Canadiennes tireront parti de la recherche grâce à des communications améliorées concernant le MDN et les FAC.
Quorus a utilisé une approche semblable à celles utilisées lors de vagues antérieures dans le but de fournir des données de suivi fiables, à la fois pour la recherche quantitative et la recherche qualitative. Plus précisément, l’étude s’est déroulée de la façon suivante :
Phase qualitative : Cette phase du projet de recherche porte sur les discussions entretenues auprès de dix groupes de discussion en ligne. Les groupes étaient composés de membres de la population générale de cinq villes (et de leurs régions avoisinantes respectives) du Canada : Toronto, Moncton, Winnipeg, Montréal et Vancouver. Nous avons sélectionné les participants en fonction de deux groupes d’âge dans chaque région, soit les participants âgés de 18 à 34 ans et les participants âgés de 35 ans et plus. Les groupes formés au Québec se sont déroulés en français alors que ceux des autres régions se sont déroulés en anglais. La collecte de ces données a eu lieu du 8 au 15 septembre 2022. Chaque groupe de discussion avait une durée d’environ 90 minutes. Nous avons informé tous les participants que nous menions cette recherche pour le compte du gouvernement du Canada, et chaque participant a reçu la somme de 100 $ pour sa participation. Au total, 67 personnes ont participé à l’étude.
Phase quantitative : Nous avons réalisé cette phase du projet de recherche grâce à un sondage en mode mixte auprès d’adultes canadiens âgés de 18 ans et plus. Près de la moitié des données recueillies (1 001 réponses au sondage) proviennent de Canadiennes et Canadiens inscrits à un panel en ligne composé de ménages canadiens, et l’autre moitié (1 000 réponses au sondage) proviennent d’entrevues sélectionnées grâce à un échantillon aléatoire stratifié selon la méthode d’interviews téléphoniques assistées par ordinateur (ITAO). Le sondage s’est tenu du 19 décembre 2022 au 15 janvier 2023. Il fallait en moyenne 15 minutes pour répondre au questionnaire.
Lorsque nous avons demandé aux participants ce qui leur venait spontanément à l’esprit en pensant aux FAC, certains ont évoqué des expressions et objets militaires, le maintien de la paix et l’aide humanitaire. Certains participants se sont montrés critiques envers l’institution, en utilisant des termes comme « désuète », « sous-financée » et « scandales ».
Dans les questions portant sur les meilleures facettes des FAC, des thèmes semblables sont ressortis, notamment le maintien de la paix et l’aide apportée aux pays dans le besoin et aux communautés canadiennes en temps de crise ou de catastrophes naturelles. Quant aux questions sur les pires aspects des FAC, rien de particulier n’est venu à l’esprit de beaucoup des répondants. Certains ont indiqué ne pas connaître les FAC suffisamment pour formuler des commentaires et semblaient croire que nous entendons davantage parler des forces armées d’autres pays, notamment celles des États-Unis.
Parmi les répondants qui ont soulevé des aspects négatifs, plusieurs ont mentionné le manque de financement et l’utilisation d’équipements désuets. Certains estimaient toutefois que le financement des FAC était trop élevé, alors que d’autres ont mentionné les scandales, la mauvaise couverture médiatique, le harcèlement, l’intimidation, la discrimination et l’abus de pouvoir. Quelques répondants ont évoqué la « violence » de manière générale, ou les difficultés en matière de santé mentale qu’éprouvent certains membres des FAC.
Pour le reste de la discussion, les impressions et les opinions relatives aux FAC étaient en grande partie limitées, principalement parce que de nombreux participants estimaient se sentir peu informés quant aux activités réalisées par les FAC et aux rôles qu’elles jouent. Peu d’entre eux se souvenaient de quoi que ce soit dans les médias ou ailleurs au sujet des FAC. Parmi les quelques personnes qui avaient remarqué quelque chose, l’information se rapportait surtout à des allégations d’inconduite et à des activités associées au conflit en Ukraine.
Bien que les participants connaissaient peu de choses au sujet des rôles et des activités des FAC, et plus particulièrement concernant les activités quotidiennes de base, leurs impressions générales des personnes qui servent dans les FAC étaient favorables. Plusieurs participants percevaient les personnes qui s’enrôlent dans les FAC comme étant très disciplinées. Pour plusieurs, la « mauvaise presse » n’influençait pas nécessairement leurs sentiments à l’égard des militaires en général.
Dans la mesure où ils estiment que les FAC participent au maintien de la paix, aident d’autres pays en temps de crise et viennent en aide aux communautés locales lors de catastrophes naturelles, les participants ont également une impression favorable du travail effectué par les personnes qui servent dans les FAC.
Les participants avaient tendance à qualifier leur degré de confiance dans les FAC comme étant modéré à élevé. Certains estimaient n’avoir aucune raison de se méfier des FAC, tandis que pour d’autres, la confiance reposait sur le fait qu’ils connaissaient des gens dans les FAC. Quelques-uns ont dit avoir un degré de confiance élevé en ce qui a trait au Canada, donc aussi les FAC. Les personnes plus neutres sur la question ont expliqué qu’elles n’étaient pas suffisamment familières avec les FAC. Les quelques personnes qui se sont dites méfiantes à l’endroit des FAC avaient généralement tendance à se méfier ou être sceptiques de toute institution en position de pouvoir.
Quand on a demandé aux participants si le travail des FAC était plus facile ou plus difficile qu’il y a 10 ans, leur opinion était partagée. Certains étaient d’avis que les améliorations technologiques ainsi qu’une plus grande reconnaissance et un meilleur soutien en matière de santé mentale pourraient faciliter le travail et améliorer la qualité de vie des militaires. À l’opposé, certains ont indiqué que l’augmentation du nombre de catastrophes naturelles qui nécessitent l’intervention des FAC et le sentiment qu’il y a un plus grand nombre de conflits qu’il y a 10 ans pourraient rendre le travail des membres des FAC plus difficile. Quelques-uns estimaient aussi que les équipements vieillissants et la politisation croissante de l’appareil militaire compliquaient leur travail.
Enfin, on a demandé aux participants de donner leur avis sur le rôle principal des FAC. Certains ont indiqué qu’étant donné l’absence de guerre et de conflits au Canada, le rôle principal des FAC est d’être prêtes à aider d’autres pays en cas de besoin, ce qui montre à la communauté internationale que le Canada est disposé à jouer son rôle.
Peu de participants pouvaient nommer des rôles que jouent les FAC au pays, autres qu’un soutien aux communautés en cas de besoin, y compris des catastrophes naturelles, et, plus récemment, lors la pandémie de COVID-19. Certaines personnes ont affirmé que les FAC mènent également des activités de surveillance le long de nos frontières et dans l’Arctique. Quelques participants ont indiqué que les membres des services militaires effectuent aussi des exercices d’entraînement, de l’apprentissage, de l’entretien d’équipement, du recrutement et de la sensibilisation du public canadien sur l’importance de se souvenir des personnes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, etc.
Les participants ont ensuite pris connaissance d’une liste de rôles que jouent les FAC au Canada1. La plupart des participants ont jugé important que les FAC jouent ces rôles. Outre le fait de remarquer que les FAC s’acquittaient très bien de leurs fonctions lors de catastrophes naturelles, les participants ne se pensaient pas suffisamment informés sur les autres rôles pour évaluer dans quelle mesure elles les remplissaient bien ou non.
Bon nombre de participants avaient entendu parler du déploiement des FAC pour aider à lutter contre la pandémie de COVID-19, tout particulièrement pour soutenir les établissements de soins de longue durée. Toutefois, peu de participants connaissaient les autres activités que les FAC avaient menées. Lorsque nous leur avons donné plus de détails, les participants ont eu une impression favorable de la manière dont les FAC avaient géré les divers rôles qu’on leur avait assignés pendant la pandémie.
Les participants en savent très peu sur les rôles des FAC à l’échelle internationale. Ils croyaient qu’il s’agissait de fonctions de maintien de la paix et de soutien, mais ne savaient pas où ces activités se déroulaient ni le niveau d’efforts et de ressources déployés à ces fins. Dans la plupart des cas, les participants étaient favorables à ce genre de rôle, et certains ont dit que leur opinion pourrait être encore plus positive s’ils en connaissaient davantage, par exemple, quels sont les efforts internationaux et où ils sont déployés.
Compte tenu de leurs connaissances très limitées en ce qui a trait à la présence des FAC à travers le monde, peu de participants pouvaient suggérer avec assurance les domaines où elles devraient ou ne devraient pas intervenir. Pour certains, le soutien à l’Ukraine devrait être une priorité en ce moment et les FAC devraient s’engager davantage dans l’aide humanitaire internationale, sauf que leurs connaissances limitées les privaient de savoir ce qui s’y faisait déjà.
Il est généralement admis que les FAC font partie de diverses alliances afin de contribuer à la paix et la sécurité internationales. La plupart pensent que les avantages de ce genre de collaboration l’emportent sur les préoccupations s’y rattachant. Les participants estiment que le fait de travailler avec d’autres pays permet d’atteindre une masse critique, de partager des pratiques exemplaires de même qu’assurer un certain degré de protection afin d’aider le Canada si cela s’avérait nécessaire. Bien que peu de participants aient des inquiétudes, la principale consistait à devoir participer à un conflit qui pourrait aller à l’encontre des priorités du Canada.
Cela dit, peu de gens semblaient croire que nous aurions un jour besoin de ce genre d’alliance pour défendre le Canada contre une menace externe. Peu de participants semblaient pouvoir penser à une menace crédible pour la sécurité et la souveraineté des Canadiens et Canadiennes et du Canada à l’heure actuelle. Parmi les commentaires échangés, les plus courants touchaient les menaces environnementales et les préoccupations en matière de cybersécurité.
La plupart des participants n’étaient pas suffisamment au courant de ce qui était fourni pour avoir une opinion sur la manière dont les FAC répondent aux besoins de leurs membres.
Quelques participants avaient le sentiment que le niveau de soutien et des avantages internes n’est pas aussi élevé qu’il le devrait, compte tenu des manchettes récentes au sujet des allégations d’inconduite. Ceux qui connaissaient des personnes qui avaient déjà servi dans les FAC et qui étaient désormais dans la communauté aux prises avec de graves problèmes de santé mentale partageaient cette impression. D’autre part, certains affirmaient que le soutien et la reconnaissance de troubles mentaux chez le personnel actif s’amélioraient.
Certains estiment que les FAC répondent bien aux besoins en matière d’éducation, de formation et de prise en charge des frais de déménagement. Enfin, quelques participants semblaient penser que les membres actifs ne sont pas très bien rémunérés et qu’il faudrait en faire plus à ce sujet.
Quelques participants de la fourchette d’âge de 18 à 34 ans ont dit avoir envisagé de s’enrôler dans les FAC à un certain moment. L’attrait reposait surtout sur le fait qu’il s’agissait d’un moyen de payer leurs études et, pour certains, c’était pour orienter leur vie ou acquérir le sens de la discipline. Autrement, peu de jeunes adultes envisageraient de se joindre aux FAC.
Peu de participants des deux groupes d’âge se disaient prêts à décourager un ami qui envisage de s’inscrire dans les FAC. Néanmoins, des participants, surtout des femmes, n’étaient pas convaincus qu’il s’agissait d’un choix de carrière avisé pour une femme, surtout en raison des allégations d’inconduite entendues récemment.
Nous avons demandé aux participants si l’identité de genre de leur ami, la couleur de sa peau, ou s’il s’identifiait en tant que membre de la communauté LGBTQ2S+ influenceraient leur recommandation de quelque manière que ce soit. Certains participants décourageraient sans contredit ces amis de s’inscrire. Toutefois, de nombreux participants s’assureraient simplement que cette personne comprenne qu’elle serait probablement traitée différemment et qu’elle risquerait de faire face à davantage d’obstacles.
Certains participants avaient récemment entendu parler des allégations d’inconduite formulées à l’endroit des FAC. Ces allégations ont surtout, mais pas exclusivement, laissé une impression aux femmes dans les groupes. Les participants craignaient que les FAC ne traitent pas ces allégations de manière appropriée et plusieurs considéraient qu’un examen externe indépendant des allégations était la meilleure solution. En fin de compte, le fait de voir ou d’entendre un plus grand nombre de personnes accusées d’inconduite et de voir des conséquences claires et appropriées en convaincrait plusieurs que les FAC traitent ces allégations correctement. Les participants avaient le sentiment que la culture au sein des FAC est en train de changer, mais que les changements se produisent très lentement. Ils pensent que, tout comme dans la société en général, les FAC deviendront plus diversifiées et plus inclusives au fur et à mesure que les attitudes et les croyances plus modernes remplacent les plus désuètes.
Questionnés au sujet de leur niveau de connaissance des FAC, près de la moitié des répondants (45 %) ont dit qu’ils les connaissaient à tout le moins un peu. Parmi les trois armées des FAC, l’Armée canadienne était la mieux connue (45 %), suivie de l’Aviation royale canadienne (33 %) et de la Marine royale canadienne (27 %).
Dans la comparaison des catégories de service des FAC, la Force régulière (41 %), la Réserve (33 %) et les Services de santé (27 %) étaient les mieux connus. Les Rangers et le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada étaient les plus méconnus (15 % et 14 % respectivement).
Environ deux répondants sur cinq (40 %) avaient récemment lu, vu ou entendu quelque chose au sujet des FAC. Ces résultats sont semblables à de l’année précédente (42 %). Parmi les répondants qui avaient lu, vu ou entendu parler des FAC (37 %), les allégations d’inconduite sexuelle a été de loin le sujet le plus souvent mentionné, suivies du recrutement (19 %), de l’achat des avions de chasse F-35 (13 %) et de la guerre en Ukraine (9 %).
Les impressions générales des FAC étaient essentiellement favorables, 64 % des répondants ayant une opinion à tout le moins plutôt positive. En parlant des principaux enjeux que doivent affronter les FAC, les problèmes les plus souvent mentionnés étaient le recrutement ou le maintien en poste (26 %), suivis des problèmes budgétaires ou de financement (18 %) et de l’utilisation d’un équipement désuet (12 %).
Plus des trois quarts (77 %) des répondants avaient à tout le moins une impression plutôt positive des personnes qui servent dans les FAC. Invités à préciser leur impression des soins fournis au personnel militaire actif, 48 % étaient d’avis que les FAC faisaient du bon ou du très bon travail. Dans l’ensemble, les résultats sont demeurés stables depuis 2021.
Si une jeune personne de leur entourage prévoyait de se joindre aux FAC, 53 % des répondants seraient favorables à cette décision. Dans l’ensemble, les résultats sont en déclin depuis 2018. La plupart des notes « très favorable » sont passées de 30 % en 2018 à 20 % en 2022.
Près de la moitié des répondants considèrent les FAC comme une source de fierté pour les Canadiens (49 %), alors qu’un sur cinq (20 %) a donné la plus haute note (5 sur une échelle de 5 points). Les résultats sont demeurés stables depuis 2021.
Plus d’un répondant sur cinq (22 %) était d’avis que les FAC étaient modernes, des résultats légèrement supérieurs à ceux de 2021 (16 %). D’autre part, 29 % avaient l’impression que les FAC étaient désuètes, un résultat qui est demeuré relativement constant depuis 2016.
Les trois quarts des répondants (75 %) croyaient que les FAC étaient essentielles. Ces résultats sont demeurés stables depuis 2020.
En ce qui concerne le caractère inclusif de l’environnement de travail, 63 % des répondants étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC étaient un choix de carrière aussi bon pour les membres des minorités visibles que pour toute autre personne. Une proportion légèrement inférieure était d’accord pour dire que les FAC constituaient un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes (58 %). Le niveau d’accord était beaucoup plus bas pour les membres de la communauté LGBTQ2+ (41 %) comparativement à tout autre groupe.
La majorité des répondants (54 %) s’entendaient pour dire qu’ils étaient préoccupés par le racisme systémique au sein des FAC. Une proportion similaire était d’accord que les attitudes ou les comportements racistes ou haineux n’étaient pas tolérés dans les FAC (52 %). Un peu plus du tiers des répondants étaient d’accord pour dire que les FAC faisaient ce qu’il fallait pour corriger les actes d’inconduite comme les comportements racistes, sexistes ou haineux (36 %).
De plus, 41 % des répondants étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel les membres des FAC semblaient aussi diversifiés que la population canadienne (41 %) tandis que 39 % s’accordaient pour dire que l’environnement de travail des FAC était respectueux des femmes.
Près de la moitié des répondants étaient d’accord pour dire que les FAC faisaient ce qu’il fallait pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades (48 %). Plus d’un répondant sur cinq (22 %) était à tout le moins plutôt d’accord pour dire qu’ils se verraient joindre les FAC.
Ces résultats sont essentiellement semblables à ceux obtenus en 2021, la plus grande amélioration étant le sentiment que les attitudes ou les comportements racistes ou haineux ne sont pas tolérés au sein des FAC (52 % par rapport à 46 % en 2021).
Lorsqu’on compare ces résultats à ceux de 2020, le niveau d’accord avec l’énoncé selon lequel les FAC sont un bon choix de carrière pour les membres des minorités visibles a augmenté de 44 % à 63 %, alors que celui concernant les femmes a diminué de 70 % à 58 % durant la même période.
Plus d’un répondant sur trois (37 %) fait confiance aux FAC et 40 % lui font plutôt confiance. La mesure dans laquelle les répondants ont indiqué une forte confiance dans les FAC a légèrement diminué depuis 2021 (de 43 % à 37 % en 2022).
Près d’un répondant sur cinq (16 %) au sondage en ligne considérait que la Russie représentait la plus grande menace pour la sécurité du Canada. Près d’un sur dix a cité la Chine (9 %) dans une proportion semblable à 2020. D’autre part, plus d’un répondant sur cinq (42 %) n’était au courant d’aucune menace ou n’a mentionné aucune menace pour le Canada.
Questionnés sur leurs perceptions du financement des FAC, 47 % étaient d’avis que celles-ci étaient sous-financées, tandis que 28 % croyaient qu’elles recevaient le bon financement. Les résultats concernant les perceptions selon lesquelles les FAC sont sous-financées (47 %) ont augmenté depuis 2021 (40 %).
Plus du tiers des répondants étaient d’accord pour dire que lorsque les FAC achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales et que les FAC ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail (35 % pour chaque énoncé). Dans l’ensemble, la perception selon laquelle les FAC ont l’équipement dont elles ont besoin a chuté par rapport à 2016 (50 %).
Le niveau d’accord avec l’affirmation selon laquelle les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement a diminué de façon constante (de 58 % en 2016 à 34 % en 2022). Malgré le déclin des résultats depuis 2016, l’accord avec chaque affirmation a augmenté par rapport à la vague précédente de l’enquête. Plus particulièrement, l’accord avec l’affirmation selon laquelle les achats de matériel militaire par les FAC sont globalement bien gérés a augmenté à 32 %, comparativement à 25 % en 2021.
De façon générale, au moins trois répondants sur cinq étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC devraient participer à chaque activité internationale qui leur ont été présentées dans le sondage. L’accord était plus élevé pour la participation aux opérations de secours aux sinistrés et d’aide humanitaire (81 %) et de soutien de la paix (80 %).
Environ les trois quarts des répondants étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC devraient participer à des missions de soutien non liées au combat (78 %) et de surveillance et de soutien dans le Nord (75 %).
Au moins trois répondants sur cinq étaient en accord avec les autres rôles des FAC :
Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (70 %)
Missions de soutien au combat pour les Nations Unies et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) (68 %)
Missions qui ciblent les trafics illégaux (67 %)
Entraînement des forces militaires ou policières d’autres pays (60 %)
Comparativement aux résultats de 2021, les cotes d’accord ont largement augmenté pour les rôles suivants :
Missions de combat à l’appui des Nations Unies et de l’OTAN (de 57 % à 68 %)
Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (de 61 % à 70 %)
Entraînement des forces militaires et policières d’autres pays (de 54 % à 60 %)
En 2022, les répondants étaient plus enclins à se dire « fortement en accord » avec les rôles suivants à l’international :
Missions qui ciblent les trafics illégaux (48 %)
Opérations de soutien de la paix (46 %)
Opérations de soutien non liées au combat (46 %)
L’adhésion du Canada à des organisations internationales comme l’OTAN et le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) continue de recevoir un fort appui, avec plus de quatre répondants sur cinq qui étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que cette adhésion est importante pour la sécurité des Canadiens (81 %). Ces résultats représentent une hausse par rapport à l’année précédente, avec une augmentation notable parmi ceux qui étaient « fortement en accord » (de 43 % à 57 %).
Dans l’ensemble, plus de la moitié des répondants étaient d’avis que chaque rôle joué par les FAC au pays était à tout le moins important, en particulier les suivants :
Intervention en cas de catastrophes naturelles (86 %)
Protection contre les menaces terroristes (83 %)
Opérations de recherche et sauvetage (83 %)
Près des trois quarts des répondants étaient d’avis que la protection contre les cyberattaques était un rôle important (73 %), suivi de la prévention des activités illégales (72 %) et la patrouille dans l’Arctique (68 %). L’importance accordée était moindre pour les programmes destinés aux jeunes (59 %) et le soutien aux communautés dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 (53 %).
Les résultats sont similaires à ceux de 2021, en dépit de la diminution pour le soutien dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 (de 69 % à 53 %).
Il convient de noter que les résultats pour la catégorie « très important » ont diminué depuis 2016 pour ce qui suit :
Intervention en cas de catastrophes naturelles (de 74 % à 64 %)
Protection contre les menaces terroristes (de 75 % à 66 %)
Opérations de recherche et sauvetage (de 67 % à 59 %)
Pour la question de savoir si les FAC faisaient du bon travail en accomplissant leurs missions au Canada, 78 % des répondants étaient à tout le moins plutôt en accord. Plus précisément, 33 % étaient fortement en accord avec cette affirmation. D’autre part, 62 % étaient à tout le moins en accord avec l’affirmation selon laquelle les FAC avaient joué un rôle important dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Les répondants au sondage en ligne devaient par la suite indiquer s’ils se rappelaient avoir entendu quoi que ce soit sur le rôle des FAC dans la lutte contre la pandémie de COVID-19. Plus des deux tiers se rappelaient au moins vaguement le rôle des FAC (68 %), et 33 % se rappelaient clairement en avoir entendu parler.
En 2022, près de la moitié des répondants au sondage en ligne ont affirmé qu’ils avaient accordé à tout le moins une certaine attention aux nouvelles d’allégations d’inconduite sexuelle au sein des FAC au cours des mois précédant l’enquête (48 %). Plus d’un sur dix y avait accordé beaucoup d’attention (11 %). À l’inverse, 19 % n’avaient accordé aucune attention aux récentes nouvelles.
Ces taux sont à la baisse par rapport à ceux de 2021, les répondants ayant accordé à tout le moins une certaine attention passant de 59 % à 48 %.
Plus du quart des répondants (27 %) étaient persuadés que les FAC prendraient les mesures appropriées face à ces allégations, alors que 44 % avaient une opinion neutre. À l’inverse, 22 % n’étaient pas persuadés. Le degré de confiance dans le fait que les FAC prendraient les mesures nécessaires face aux allégations d’inconduite a augmenté en 2022-2023 depuis 2021, passant de 21 % à 27 %.
En utilisant la même échelle, les répondants étaient invités à dire à quel point ils étaient persuadés que les FAC évolueraient positivement. Près du tiers (31 %) étaient persuadés qu’il y aurait un changement de culture tandis que 47 % avaient une opinion neutre et 15 % n’étaient pas persuadés. La confiance dans la capacité des FAC d’évoluer de façon positive a augmenté depuis 2021, passant de 25 % à 31 %.
Le sous-ministre adjoint (Affaires publiques) [SMA(AP)] du ministère de la Défense nationale (MDN), par le biais du Directeur général – Marketing et communications électroniques (DGMCE) et du Directeur – Marketing et publicité (DMP), est responsable de la gestion efficace et de la mise en œuvre des initiatives de marketing et de publicité pour le recrutement du MDN et des Forces armées canadiennes (FAC).
Les forces militaires canadiennes continuent de protéger le Canada ainsi que les intérêts et les valeurs des Canadiens au pays et à l’étranger, et ce, malgré un environnement de sécurité mondiale qui évolue rapidement et qui est de plus en plus instable. Le SMA(AP) appuie cet objectif grâce à des activités d’AP qui visent à promouvoir le succès opérationnel, un personnel compétent, ainsi que les capacités et les moyens.
Sous la gouverne du SMA(AP), le DGMCE et le DMP ont la responsabilité de mener des recherches sur l’opinion publique (ROP) pour soutenir ces activités ministérielles au moyen de renseignements factuels et fondés sur des preuves qui reflètent les valeurs canadiennes. La ROP aide également le gouvernement du Canada et le ministère de la Défense nationale à communiquer efficacement leurs rôles, leur mission, leur mandat et leurs activités aux Canadiens.
Le MDN et les FAC doivent rester à l’écoute des points de vue, des perceptions et des opinions des Canadiens. La ROP aide le gouvernement du Canada et le ministère de la Défense nationale à tenir compte du point de vue des Canadiens lorsqu’ils élaborent des politiques, des programmes, des services et des initiatives, comme la politique de défense du Canada et le rôle militaire du Canada sur la scène internationale. L’enquête annuelle Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi fournit des renseignements importants qui contribuent à soutenir la prise de décision et éclairer les stratégies de communication.
Chaque année depuis 1998, le MDN utilise Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi pour cerner les changements dans l’opinion publique canadienne sur les forces armées canadiennes (FAC) et les questions militaires connexes. Pour maintenir la validité de l’étude, certaines questions de suivi restent les mêmes. Toutefois, il se peut que certains modules du questionnaire sur des sujets particuliers fassent l’objet d’ajouts, de modifications ou d’élimination pour tenir compte des réalités actuelles au Canada et au niveau de la communauté de la défense. La dernière étude, Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi, avait été réalisée entre les mois de juillet 2021 et janvier 2022.
La recherche vise avant tout à évaluer les changements dans l’opinion des Canadiens et Canadiennes concernant les FAC et les enjeux militaires connexes à l’aide de méthodes quantitatives et qualitatives. Pour réaliser cet objectif, de nouvelles données doivent être comparées avec celles recueillies les années précédentes. Un deuxième objectif consiste à réaliser une exploration qualitative de la perception des FAC et des attitudes envers la sécurité et la défense.
Les objectifs précis de l’enquête comprennent entre autres l’obtention de données à jour pour répondre aux fins suivantes :
La Directive sur la gestion des communications du Secrétariat du Conseil du Trésor exige que les ministères surveillent et analysent l’environnement public en ce qui a trait aux politiques, aux programmes, aux services et aux initiatives.
La recherche soutient l’engagement prioritaire du gouvernement de consulter les Canadiens, y compris sur des questions de sécurité nationale.
Les Canadiens tireront parti de la recherche grâce à des communications améliorées concernant le MDN et les FAC.
Le MDN et les FAC utiliseront les conclusions de cette recherche afin de :
Surveiller l’environnement public.
Guider la prise de décision.
Éclairer les stratégies de communication et les messages.
Améliorer les communications auprès des Canadiens et des Canadiennes.
Faire état du rendement ministériel.
Nous avons procédé à un exercice d’évocation au début de chaque groupe de discussion.
Lorsque nous avons demandé aux participants ce qui leur venait spontanément à l’esprit en pensant aux Forces armées canadiennes (FAC), les thèmes suivants furent parmi les plus communs à surgir :
Expressions et objets militaires, comme « armée », « marine », « uniforme », « militaire », « soldat », « réservistes », « pilotes », « enrôlement », « chars d’assaut », « avions », « Aviation royale canadienne », « armes à feu », etc.
Thèmes de la paix, du maintien de la paix, des Casques bleus.
Aide aux communautés, aide et soutien lors de catastrophes naturelles.
Rôles généraux, comme « protection », « défense », « combat », « mission » et « sécurité ».
Traits caractéristiques des membres des forces armées, tels que « professionnels », « héros », « discipline », « honneur », « entraînement », « efficacité », « courage », « bravoure » et « altruisme ».
Critiques envers l’institution, telles que « désuète », « sous-financée », « inadéquate », et « scandales ».
Plusieurs thèmes sont ressortis lorsque nous leur avons demandé de décrire plus précisément les meilleures facettes des FAC. Les commentaires positifs se rapportaient particulièrement aux services communautaires, au maintien de la paix et à l’aide apportée aux pays dans le besoin et aux communautés canadiennes en temps de crise ou de catastrophes naturelles. Plusieurs ont aussi fait état de traits de caractère généraux tels qu’être respectueux et respecté, le travail d’équipe, la fiabilité, la discipline, la fierté et le dévouement.
Par ailleurs, lorsque nous leur avons demandé ce qui leur venait à l’esprit concernant les pires aspects des FAC, beaucoup ne pouvaient citer d’aspects négatifs. Parmi ceux qui l’on fait, plusieurs ont mentionné le manque de financement et l’utilisation d’équipements désuets. Certains estimaient toutefois que le financement des FAC était trop élevé. Certains participants ont mentionné les scandales, la mauvaise couverture médiatique, le harcèlement, l’intimidation, la discrimination et l’abus de pouvoir. Quelques-uns ont évoqué la « violence » de manière générale, ou les difficultés que certains membres des FAC rencontrent, comme le TSPT, l’obligation de devoir se séparer de leur famille et les traumatismes. D’autres ont aussi qualifié les FAC de « milieu dominé par les hommes ».
Pour le reste de la discussion, les impressions et les opinions relatives aux FAC ont été plutôt limitées, principalement parce que de nombreux participants estimaient se sentir peu informés quant aux activités et aux rôles des FAC. Les perceptions et opinions des participants tournaient surtout autour du rôle plus « traditionnel » des FAC, soit le maintien de la paix, leurs activités dans les communautés aux prises avec une catastrophe naturelle. Les participants étaient aussi influencés par les manchettes rapportant des allégations d’inconduite.
Peu d’entre eux avaient vu, entendu ou lu quoi que ce soit dans les médias ou ailleurs au sujet des FAC. Plusieurs participants ont avancé que les actualités qu’ils entendaient concernant les forces militaires ou d’autres forces armées se rapportaient souvent à l’armée américaine. Ces participants ne faisaient pas nécessairement la différence entre ce qui se passait avec les forces canadiennes et l’armée américaine, et pouvaient les avoir regroupées. Cela dit, ils n’ont pas une idée très claire de ce que les FAC font à l’heure actuelle ou de ce qu’elles ont fait au cours des dernières années.
Dans le cas des quelques participants qui avaient remarqué quelque chose, l’information se rapportait surtout à des allégations d’inconduite dans les FAC et à des activités associées au conflit en Ukraine.
Bien qu’ils connaissent peu de choses au sujet des rôles et des activités des FAC, la plupart des participants ont pu partager leurs impressions générales sur les personnes qui servent dans les FAC. Dans l’ensemble, les commentaires étaient positifs, et nombre de participants ont souligné qu’il s’agissait de personnes qui travaillent fort, qui sont dévouées, honorables et qui font beaucoup de sacrifices. Plusieurs participants estimaient que la « mauvaise presse » ces derniers temps n’influençait pas nécessairement leurs sentiments à l’égard des membres qui servent en général.
« Ils mettent leur vie en jeu pour protéger les Canadiens et Canadiennes et j’ai un grand respect pour ce sacrifice. Sauf que j’entends peu de choses à leur sujet. » – Homme, Ontario.
Dans la mesure où ils estiment que les FAC participent au maintien de la paix, aident d’autres pays en temps de crise et viennent en aide aux communautés locales lors de catastrophes naturelles, les participants ont également une impression positive du travail effectué par les personnes qui servent dans les FAC.
Les participants ont eu tendance à qualifier leur degré de confiance dans les FAC comme étant modéré à élevé. Certains ont fait remarquer qu’ils n’avaient aucune raison de se méfier des FAC, tandis que d’autres, ayant connu certaines personnes qui servent (ou ont servi) dans les FAC et, d’après le type d’activités qu’elles mènent, estimaient que les FAC sont dignes de confiance.
Les personnes plus neutres sur la question ont expliqué qu’elles ne connaissaient pas suffisamment les FAC, notamment parce qu’elles n’en connaissent aucun membre. Quelques-unes ont expliqué qu’en raison de leur neutralité et de leur manque de familiarité, elles pourraient facilement pencher dans un sens ou dans l’autre selon ce qu’elles entendraient ou apprendraient sur les FAC. Quelques participants ont dit avoir confiance dans les militaires, mais pas nécessairement dans l’organisation dans son ensemble.
Les quelques personnes qui se disent méfiantes à l’endroit des FAC ont généralement tendance à se méfier de toute force ou institution en position de pouvoir. Certaines ont comparé leur confiance dans les FAC à celle qu’elles accordent à la police, par exemple. Quelques-unes ont indiqué que leur méfiance provenait de ce qu’elles avaient entendu dire sur le traitement des Autochtones et d’autres minorités raciales dans le passé.
Malgré le manque de confiance, ces participants se sentaient généralement en sécurité et croyaient que les FAC les protègeraient.
« Si quelque chose devait se produire, je suis convaincue que les FAC aideraient les Canadiens et les Canadiennes en cas de besoin. » – Femme, Manitoba.
Certains participants ont toutefois dit craindre que l’organisation n’œuvre pas toujours dans le meilleur intérêt des Canadiens. Quelques-uns ont aussi comparé leur confiance dans les forces canadiennes à celle qu’ils accordent aux forces américaines, et ont jugé leur niveau de confiance plus élevé dans les FAC.
À savoir si le travail des FAC était plus facile ou plus difficile qu’il y a 10 ans, la réaction des participants était partagée. Certains étaient d’avis que les améliorations technologiques ainsi qu’une plus grande reconnaissance en matière de santé mentale et un meilleur soutien à cet égard pourraient faciliter le travail des membres des FAC et améliorer leur qualité de vie. Par ailleurs, certains ne savaient pas si les FAC avaient des troupes en mission à l’extérieur du Canada en ce moment, alors qu’ils se souvenaient du déploiement des troupes en Afghanistan il y a environ 10 ans.
À l’inverse, certains ont indiqué que l’augmentation du nombre de catastrophes naturelles qui exigent l’intervention des FAC et le sentiment qu’il y a un plus grand nombre de conflits qu’il y a 10 ans pourraient rendre le travail des membres des FAC plus difficile. Quelques-uns estimaient aussi que les équipements vieillissants et la politisation croissante de l’appareil militaire compliquaient leur travail.
Après avoir complété le volet connaissances et perceptions générales des FAC, les participants des groupes de discussion se sont penchés sur le rôle des FAC au pays.
Peu de participants pouvaient identifier des rôles que jouent les FAC à l’intérieur des frontières canadiennes. Ceux et celles qui ont réussi à le faire ont dit être conscients que les FAC apportent un soutien aux communautés lors de sinistres, y compris des catastrophes naturelles, et, plus récemment, lors de la pandémie de COVID-19.
« Nous avons des forces armées pour assurer notre défense. Il s’agit de leur rôle et de leur responsabilité première. Comme nous n’avons heureusement pas confronté ce besoin, les forces armées constituent un groupe de gens qui peuvent intervenir lors de situations d’urgence… Elles ont ce rôle secondaire parce qu’elles constituent une main-d’œuvre qui se déploie assez rapidement. » – Homme, Colombie-Britannique.
Certains participants avaient le sentiment que les FAC menaient également des activités de surveillance le long de nos frontières et dans l’Arctique. De plus, quelques participants ont indiqué que les membres des services militaires réalisent vraisemblablement d’autres activités, comme des exercices d’entraînement, de l’apprentissage, de l’entretien d’équipement, du recrutement et de la sensibilisation du public canadien sur l’importance de se souvenir des personnes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions.
Les participants ont ensuite pris connaissance de la liste suivante des six rôles des FAC au Canada :
Intervenir lors de catastrophes naturelles.
Fournir une protection contre les menaces terroristes.
Effectuer des opérations de recherche et de sauvetage.
Patrouiller aux frontières.
Patrouiller dans l’Arctique (ce qui comprend la défense de la souveraineté canadienne, la protection des ressources naturelles, etc.).
Effectuer une surveillance de l’espace (ce qui comprend des activités telles que la surveillance des communications par satellite, la surveillance d’approches côtières vers le Canada, l’observation de la terre depuis l’espace, la surveillance spatiale des débris et autres menaces, la recherche et le sauvetage, le choix de cibles pour les opérations sur le terrain, etc.).
Après avoir examiné cette liste, la plupart des participants ont jugé important que les FAC jouent ces rôles au Canada. La liste leur semblait plutôt complète, puisque très peu de participants y auraient ajouté des éléments ou en auraient éliminé.
Certains participants se sont dits surpris que les FAC assurent une protection contre les menaces terroristes – quelques-uns d’entre eux y voyaient plutôt un rôle pour la GRC ou le SCRS. Certains étaient également étonnés que les FAC effectuent une surveillance de l’espace, puisqu’ils supposaient ce que cela relève d’un autre organisme. La lecture de la description leur a cependant permis d’en saisir le raisonnement et l’importance.
« Il s’agit de rôles très importants auxquels beaucoup de gens ne pensent pas, comme la surveillance de l’espace. » – Femme adulte, Manitoba.
Quelques-uns ont aussi précisé que le fait de ne pas avoir beaucoup entendu parler de la participation des FAC à certains rôles (comme patrouiller aux frontières et surveiller l’espace) indiquait qu’elles faisaient un bon travail.
« Elles doivent le faire suffisamment bien pour que nous n’en entendions pas parler… Si vous faites un bon travail, on n’en parle pas, mais si vous ne faites pas un bon travail, c’est alors que la couverture médiatique explose. » – Homme, Manitoba.
Certaines personnes ne croyaient pas que les FAC devraient intervenir dans les activités de recherche et de sauvetage, estimant qu’il s’agissait d’un rôle qui convenait mieux aux services locaux de gestion des urgences ou les forces de l’ordre. D’autres y voyaient un rôle approprié, puisque les capacités de recherche et de sauvetages des FAC auraient une portée plus large qui protègerait les Canadiens et Canadiennes dans tout le pays plutôt qu’à l’échelle municipale ou provinciale.
Outre le fait de remarquer que les FAC s’acquittaient très bien de leurs fonctions lors de catastrophes naturelles, les participants ne se pensaient pas suffisamment informés sur les autres rôles pour évaluer dans quelle mesure elles les remplissaient bien ou non.
Bon nombre de participants avaient entendu parler du déploiement des FAC pour aider à lutter contre la pandémie de COVID-19, tout particulièrement pour soutenir les établissements de soins de longue durée. Quelques-uns pouvaient aussi se souvenir des efforts déployés par les FAC pour aider les communautés rurales, notamment les régions du Nord.
Les participants ont ensuite reçu la liste suivante, qui énumérait des activités que les membres des FAC avaient effectuées depuis le mois de mars 2020 :
Le déploiement dans les établissements de soins de longue durée.
Un soutien direct aux communautés nordiques et éloignées.
Un soutien à l’Agence de la santé publique du Canada dans la gestion et la distribution d’équipement de protection individuelle.
Un soutien à Santé publique Ontario pour effectuer le dépistage des contacts.
Cette liste en a aidé quelques-uns à se souvenir de certains rôles, mais dans l’ensemble, les participants en savaient peu sur ce que les FAC avaient fait, autre que le soutien aux établissements de soins de longue durée. En général, les participants avaient une impression favorable de la manière dont les FAC avaient géré les divers rôles qu’on leur avait assignés pendant la pandémie. Ils reconnaissaient que la nature critique et très particulière de la crise sanitaire justifiait leur participation et qu’elles avaient exécuté ces rôles avec diligence et efficacité.
Plus loin dans la discussion, quelques participants ont suggéré que les FAC pourraient s’impliquer davantage dans les conflits et les problèmes internes, notamment :
Aider les peuples autochtones.
Contribuer à lutter contre la crise des opioïdes (quoique cet individu ne sache pas de quelle manière – peut-être en aidant aux frontières).
Aider à amenuiser les disparités économiques grandissantes au Canada ainsi que la polarisation croissante de la politique au pays (notamment les rassemblements et les protestations qui deviennent parfois violents).
« Ce qui manque, à mon avis, c’est qu’elles pourraient aider davantage, et pas seulement en temps de pandémie. Elles devraient venir en aide aux communautés nordiques et éloignées, car nous savons qu’il y a pénurie alimentaire, pénurie d’eau… ». – Femme, Manitoba.
« En général dans notre pays, je vois beaucoup de divisions idéologiques qui alimentent certaines choses comme le racisme et la violence. Il se pourrait qu’il s’agisse de quelque chose que les forces armées puissent être appelées à intervenir d’une manière ou d’une autre à l’avenir. » – Jeune homme, Atlantique.
Les discussions ont ensuite porté sur les connaissances et les opinions des participants sur les rôles internationaux des FAC.
Dans l’ensemble, les participants en savent très peu sur le rôle des FAC à l’échelle internationale. Bien qu’ils sachent vaguement que les membres des FAC jouent des rôles de maintien de la paix et de soutien, les participants ne savaient pas où ces activités se déroulaient ni le niveau d’efforts et de ressources déployés à ces fins. Dans la plupart des cas, les participants sont favorables à ce genre de rôle, et certains ont dit qu’ils pourraient l’appuyer davantage s’ils le connaissaient mieux, par exemple, où et comment les FAC mènent ces efforts internationaux.
Compte tenu de leurs connaissances très limitées en ce qui a trait à la présence des FAC à travers le monde, peu de participants ont pu suggérer avec assurance les endroits où elles devraient se trouver. Pour certains, le conflit en Ukraine devrait être une priorité en ce moment, sauf qu’ils n’ont pas offert de suggestions sur ce qui devrait être fait vu leurs connaissances limitées des rôles à l’heure actuelle. Quelques-uns ont suggéré que les FAC devraient s’engager davantage dans l’aide humanitaire internationale, mais là encore, les participants ne savaient pas ce qui s’y faisait déjà.
La discussion a également porté sur la cybersécurité, un sujet qui a été jugé important compte tenu de notre utilisation d’Internet. Toutefois, le participant qui l’a mentionné ne savait pas si cette question faisait déjà l’objet d’une attention particulière de la part des FAC, ni dans quelle mesure.
Certains participants ont également suggéré que les FAC devraient se pencher davantage sur les changements climatiques et les catastrophes naturelles, notamment la sensibilisation. Quelques-uns estiment que ces questions sont devenues plus fréquentes et plus importantes au cours des dernières années, et considèrent les FAC comme plus réactives que proactives à cet égard. Ceux qui qualifiaient les FAC de réactives aux catastrophes climatiques ont reconnu qu’il s’agissait avant tout d’un problème mondial. Certains considéraient qu’une sensibilisation accrue à la gravité des changements climatiques constituerait une étape importante.
« Je ne dirais pas qu’elles (les FAC) s’attaquent à ces menaces. Je crois qu’elles sont plutôt réactives. Lorsque quelque chose de grave se produit, elles réagissent et aident, mais elles ne s’attaquent pas à la cause profonde du problème. » – Jeune femme, Atlantique.
À la question concernant les priorités internationales des FAC, les participants ont mentionné certains domaines dans lesquels, selon eux, les FAC devraient s’investir davantage. Parmi ces suggestions, on trouve :
Aider à lutter contre la famine dans les pays pauvres.
Contribuer à l’aide en cas de catastrophes dans d’autres pays au besoin (aider avec les inondations au Pakistan, par exemple).
Fournir une aide politique et humanitaire là où le besoin se fait sentir.
Aider à résoudre les problèmes liés à la COVID-19 dans les pays qui ont le plus de difficultés ou qui ont moins accès aux vaccins.
D’autre part, les participants n’ont généralement pas pu formuler de recommandations quant aux domaines dans lesquels les FAC devraient être moins impliquées, en raison de leur manque de connaissances concernant les activités actuelles des FAC.
Il est généralement admis que les FAC font partie de diverses alliances afin de contribuer à la paix et la sécurité internationales. La plupart pensent que les avantages de ce genre de collaboration l’emportent sur les aspects négatifs. Les principaux avantages relevés sont les suivants :
Le fait de collaborer avec d’autres pays permet d’atteindre une masse critique, c.-à-d. l’union fait la force.
Le fait de collaborer avec d’autres pays contribue au partage de pratiques exemplaires, de technologies, de connaissances, de renseignements, etc., c.-à-d. faire mieux ensemble.
Le fait de faire partie d’un grand groupe d’alliés assure un certain degré de protection, puisque ce groupe viendrait en aide au Canada au besoin.
« Cela complique la situation de faire un geste contre nous lorsque nous disposons d’alliés qui riposteraient en notre faveur si jamais nous nous faisions attaquer. » – Jeune homme, Colombie-Britannique.
Bien que peu de participants aient des inquiétudes, la principale consistait à devoir participer à un conflit qui pourrait aller à l’encontre des priorités du Canada. Le Canada peut compter sur le soutien des autres pays, mais cela l’oblige également à soutenir les autres pays de l’alliance.
Cela dit, peu de gens semblaient croire que nous aurions un jour besoin de ce genre d’alliance pour défendre le Canada contre une menace externe. Peu de participants semblaient pouvoir penser à une menace crédible actuelle pour la sécurité et la souveraineté des Canadiens et du Canada. Parmi les commentaires échangés, les menaces les plus souvent mentionnées comprenaient les suivantes :
Les menaces environnementales, c.-à-d. l’augmentation des catastrophes naturelles au Canada et dans le monde.
Les cyberattaques, qui étaient perçues comme une menace croissante pour notre économie et peut-être même pour notre souveraineté.
Quelques participants se préoccupaient de la possibilité que certains pays se tournent éventuellement vers le Canada pour obtenir ses ressources naturelles (p. ex. l’eau).
Certains d’entre eux estiment que nous sommes vulnérables dans l’Arctique, et que nous ne pouvons pas écarter la possibilité que certains pays, notamment la Russie, s’intéressent à ces territoires en raison de leur richesse en ressources naturelles.
D’autres encore se sont dits d’avis que les plus grandes menaces ne provenaient pas nécessairement de l’extérieur du Canada. Quelques-uns ont estimé que les conflits internes, tels que le fossé économique grandissant et la polarisation croissante de la politique du Canada, représentaient la menace la plus importante pour nous.
Nous avons demandé aux participants de partager leurs impressions quant à la façon dont les FAC répondent aux besoins de ses membres actifs et de leurs familles. La plupart des participants n’étaient pas suffisamment au courant de ce qui était fourni pour avoir une opinion sur la manière dont les FAC répondent aux besoins de leurs membres.
Dans l’ensemble, les avis étaient plutôt partagés quant à l’accès des membres des FAC à un soutien et à des avantages internes. Certains estiment que les FAC répondent bien aux besoins en matière d’éducation, de formation et de prise en charge des frais de déménagement.
D’autres ont précisé que le fait de n’avoir rien entendu sur le sujet, en bien ou en mal, laisse entendre que les FAC s’occupaient suffisamment bien des membres actifs et de leurs familles.
« Je n’ai rien entendu, alors je suppose que pas de nouvelles, bonnes nouvelles… J’ai un ami qui fait partie des forces actives… il ne s’est pas plaint… il n’a pas offert de compliments et ne s’est pas vanté non plus… il semble satisfait et heureux. » – Jeune homme, Ontario.
Certaines personnes ont toutefois exprimé leur désaccord. Elles estimaient que si les FAC s’occupaient si bien de ces personnes, elles en feraient la promotion pour inciter les gens à se joindre aux forces canadiennes en mettant l’accent sur la santé mentale et les bons avantages dans leurs campagnes de recrutement – chose que ces participants pensaient ne pas avoir vue ou entendue.
Quelques participants pensaient que le niveau de soutien n’est pas aussi élevé qu’il le devrait, compte tenu des manchettes récentes au sujet des allégations d’inconduite. Ceux qui connaissent des personnes qui ont déjà servi dans les FAC et qui sont désormais dans la communauté aux prises avec de graves problèmes de santé mentale partageaient cette impression. D’autre part, certains affirmaient que le soutien et la reconnaissance de troubles mentaux chez le personnel actif s’amélioraient.
Quelques participants semblaient aussi penser que les membres actifs ne sont pas très bien rémunérés et qu’il faudrait en faire plus à ce sujet.
Quelques participants de la fourchette d’âge de 18 à 34 ans ont dit avoir envisagé de s’enrôler dans les FAC à un certain moment. L’attrait reposait surtout sur le fait qu’il s’agissait d’un moyen de payer leurs études. Certains ont également expliqué vouloir donner un sens à leur vie ou avoir manqué de discipline à un moment donné de leur vie, et que l’enrôlement dans les FAC les aiderait à remédier à ce problème. Autrement, peu de jeunes adultes envisageraient de se joindre aux FAC, principalement en raison du manque d’intérêt pour ce qu’ils perçoivent comme « le mode de vie » que cette carrière engendre (degré élevé de discipline, formation, temps passé loin de sa famille) ou en raison de l’exigence d’avoir à servir pendant un certain nombre d’années.
Quelques participantes ont indiqué qu’elles n’envisageraient pas de s’enrôler dans les FAC car elles craindraient pour leur sécurité en tant que femmes, en tant que membres d’une minorité raciale ou en tant que membres de la communauté LGBTQ2S+.
« J’ai décidément entendu beaucoup de choses au sujet de l’armée et de la santé mentale. J’ai l’impression que je suis décidément à risque en tant que femme de couleur – une femme noire, et une femme en plus… Je ne prendrais pas ce risque. » – Jeune femme, Ontario.
Cela dit, quelques autres participants sont d’avis que bien qu’il y ait eu des allégations à l’égard des FAC dans le passé, il peut y avoir des personnes de mauvaises intentions dans toute carrière ou toute organisation.
« Je crois qu’on peut trouver des préjugés dans n’importe quel domaine. » – Jeune homme, Ontario.
Peu de participants des deux groupes d’âge se disaient prêts à décourager un ami qui envisage de s’inscrire dans les FAC. Ils avançaient que si cette personne savait dans quoi elle s’engageait et que cela la passionnait, ils ne décourageraient pas son choix. N’empêche que des participants, surtout les femmes, n’étaient pas convaincus qu’il s’agissait d’un choix de carrière avisé pour une femme, surtout en raison des allégations d’inconduite entendues récemment.
Nous avons demandé aux participants si l’identité de genre de leur ami, la couleur de sa peau, ou son appartenance à la communauté LGBTQ2S+ influenceraient leur recommandation de quelque manière que ce soit. Certains participants décourageraient sans contredit ces amis de s’inscrire.
« Cela ne m’apparaît tout simplement pas comme un bon choix. Je pense qu’il y a tellement d’autres emplois, tellement d’autres possibilités… Il me semble que ce soit un environnement guère ouvert à la diversité. » – Jeune femme, Colombie-Britannique.
Toutefois, de nombreux participants ont indiqué que, dans la mesure où cette personne comprenait qu’elle serait probablement traitée différemment et qu’elle risque d’être confrontée à davantage d’obstacles, ils ne la décourageraient pas de s’inscrire dans les FAC. Quelques-uns ont aussi fait remarquer que la culture devenait lentement plus inclusive, et qu’un réel changement se produirait seulement si le personnel était plus diversifié.
Un participant était d’avis que les FAC pourraient de fait convenir à certaines personnes de la communauté LGBTQ2S+, parce que les gens portent tous le même uniforme et qu’on leur adresse la parole par leur titre plutôt que par leur nom. Ce participant a toutefois évoqué certaines difficultés par rapport au logement ou à la présence de collègues moins tolérants.
Certains participants avaient récemment entendu parler des allégations d’inconduite formulées à l’endroit des FAC. Comme mentionné tout au long de ce rapport, ces allégations ont surtout, mais pas exclusivement, laissé une impression parmi les femmes dans les groupes.
Les participants craignaient que les FAC ne traitent pas ces allégations de manière appropriée et plusieurs considéraient qu’un examen externe indépendant des allégations était la meilleure solution. Certains disent croire que, dans le passé, les FAC n’ont pas traité ces problèmes aussi sérieusement qu’elles auraient dû le faire. Quelques personnes se préoccupaient aussi du fait que les FAC, une organisation assez puissante, pouvaient insister sur la culture du silence à l’égard des problèmes ou des plaintes, ou encore les « balayer sous le tapis » afin de ne pas entacher sa réputation. Ces participants estimaient donc que les FAC ne consentiraient pas à publiciser ces problèmes et ne s’efforceraient de résoudre ces questions que si elles devenaient publiques d’une manière ou d’une autre.
« Il faut conserver l’image… et pour toutes les organisations… personne ne veut, de son propre chef, mettre ces problèmes sur la place publique. C’est aussi parce qu’elles savent que cela dissuaderait les gens de les approcher ou de se joindre aux forces armées. Si ces questions deviennent publiques, alors c’est entièrement certain que les FAC voudront les régler, mais c’est très facile de les balayer sous le tapis. » – Jeune femme, Ontario.
Quelqu’un a mis de l’avant que si nous nous attendons que les FAC nous protègent, il va de soi qu’elles doivent prendre ces questions au sérieux et protéger leur personnel. Ce participant était tout aussi inquiet de la confiance qu’il accorde à toute autre grande organisation lorsqu’il s’agit de remédier à ce genre de problème.
En fin de compte, le fait de voir ou d’entendre un plus grand nombre de personnes accusées d’inconduite et de voir des conséquences claires et appropriées en convaincrait plusieurs que les FAC traitent ces allégations correctement.
Les participants avaient le sentiment que la culture au sein des FAC est en train de changer, mais que les changements se produisent très lentement. Les participants les plus jeunes semblaient plus optimistes à cet égard. Ils pensaient que, tout comme dans la société en général, les FAC deviendront plus diversifiées et plus inclusives au fur et à mesure que les attitudes et les croyances plus modernes remplacent les plus désuètes.
Le rapport quantitatif est divisé en cinq sections : impressions générales des FAC, financement et équipement, rôles à l’international, rôles au pays et allégations d’inconduite sexuelle. Des données de suivi sont fournies lorsque cela est possible.
Questionnés sur leur niveau de familiarité avec les FAC, près de la moitié des répondants (45 %) ont indiqué qu’ils les connaissaient à tout le moins plutôt bien. Les résultats sont relativement semblables à ceux obtenus depuis 2020.
Les répondants les plus susceptibles d’affirmer qu’ils connaissaient à tout le moins plutôt bien les FAC comparativement à leurs homologues respectifs étaient les suivants :
Les répondants autochtones (59 %), blancs (47 %) et noirs (43 %) par rapport aux répondants chinois (20 %)
Les hommes par rapport aux femmes (54 % et 37 % respectivement)
Les répondants des zones rurales comparativement à ceux des zones urbaines (50 % et 44 % respectivement)
Les répondants de 35 ans et plus comparativement aux 18 à 34 ans (49 % et 35 % respectivement)
Les répondants qui habitent à l’extérieur du Québec par rapport à ceux qui habitent au Québec (49 % et 34 % respectivement)
La connaissance de l’Armée canadienne était la plus élevée parmi les trois armées des FAC, alors que plus de deux répondants sur cinq (44 %) ont dit la connaître à tout le moins plutôt bien. La connaissance de l’Aviation royale du Canada (ARC) et de la Marine royale canadienne (MRC) était plus faible, alors qu’environ un répondant sur trois (33 %) connaissait à tout le moins assez bien l’ARC et environ un sur quatre (27 %) connaissait la MRC.
Les répondants à l’extérieur du Québec étaient plus susceptibles d’affirmer qu’ils connaissaient à tout le moins plutôt bien les trois armées des FAC, comparativement à ceux du Québec :
L’Armée canadienne (47 % à l’extérieur du Québec et 34 % au Québec)
La Marine royale canadienne (31 % à l’extérieur du Québec et 13 % au Québec)
L’Aviation royale du Canada (38 % à l’extérieur du Québec et 17 % au Québec)
Les répondants au Canada atlantique connaissaient davantage la Marine royale canadienne que ceux des autres provinces (44 % au Canada atlantique et 26 % dans les autres provinces).
Les hommes étaient généralement plus enclins à dire qu’ils connaissaient à tout le moins plutôt bien chacune des armées des FAC comparativement aux femmes :
L’Armée canadienne (53 % pour les hommes et 36 % pour les femmes)
La Marine royale canadienne (40 % pour les hommes et 27 % pour les femmes)
L’Aviation royale du Canada (33 % pour les hommes et 21 % pour les femmes)
Les répondants autochtones et les blancs étaient plus susceptibles de connaître les armées des FAC comparativement aux répondants chinois :
L’Armée canadienne (57 % pour les Autochtones, 45 % pour les Blancs et 25 % pour les Chinois)
La Marine royale canadienne (40 % pour les Autochtones, 34 % pour les Blancs et 22 % pour les Chinois)
L’Aviation royale du Canada (37 % pour les Autochtones, 27 % pour les Blancs et 17 % pour les Chinois)
Nous avons également sondé le niveau de connaissance à l’égard de différentes composantes des FAC. Les répondants connaissaient mieux la Force régulière : plus de deux répondants sur cinq (41 %) ont affirmé la connaître à tout le moins plutôt bien. Au moins le quart des répondants connaissait à tout le moins plutôt bien la Réserve (33 %) et les Services de santé (27 %). La connaissance était la plus faible pour les Rangers (15 %) et le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (14 %).
Dans l’ensemble, les résultats sont relativement semblables à ceux de 2021, avec une faible diminution pour les composantes les plus reconnues.
Les répondants à l’extérieur du Québec étaient plus enclins à affirmer qu’ils connaissaient à tout le moins plutôt bien ces composantes des FAC comparativement à ceux du Québec :
La Force régulière (46 % à l’extérieur du Québec et 27 % au Québec)
La Réserve (36 % à l’extérieur du Québec et 21 % au Québec)
Les Rangers (17 % à l’extérieur du Québec et 8 % au Québec)
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de connaître à tout le moins plutôt bien chacune de ces composantes :
La Force régulière (50 % pour les hommes et 33 % pour les femmes)
La Réserve (37 % pour les hommes et 29 % pour les femmes)
Les Rangers (20 % pour les hommes et 10 % pour les femmes)
Le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (20 % pour les hommes et 9 % pour les femmes)
Les répondants dont le revenu du ménage est égal ou supérieur à 80 000 $ avaient tendance à mieux connaître la Force régulière que ceux qui ont un revenu inférieur à 80 000 $ (45 % pour ceux avec un revenu de 80 000 $ ou plus et 39 % pour ceux avec un revenu inférieur à 80 000 $).
Les répondants autochtones étaient plus susceptibles de connaître chacune des composantes comparativement aux répondants blancs et chinois :
La Force régulière (54 % pour les Autochtones, 42 % pour les Blancs et 21 % pour les Chinois)
La Réserve (48 % pour les Autochtones, 33 % pour les Blancs et 12 % pour les Chinois)
Les Services de santé (40 % pour les Autochtones, 25 % pour les Blancs et 17 % pour les Chinois)
Les Rangers (31 % pour les Autochtones, 14 % pour les Blancs et 6 % pour les Chinois)
Le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (29 % pour les Autochtones, 13 % pour les Blancs et 9 % pour les Chinois)
Environ deux répondants sur cinq (40 %) avaient récemment lu, vu ou entendu quelque chose au sujet des FAC. Ces résultats sont semblables à ceux de l’année précédente (42 %). Les résultats de 2021 et de 2022 sont les plus élevés depuis 2012 (38 %).
Les segments les plus susceptibles d’avoir entendu, lu ou vu quelque chose au sujet des FAC comparativement à leurs homologues respectifs étaient les suivants :
Les répondants de 55 ans et plus comparativement à ceux de 54 ans et moins (51 % contre 32 %)
Les hommes par rapport aux femmes (47 % contre 33 %)
Les répondants dont le revenu du ménage est égal ou supérieur à 80 000 $ comparativement à ceux qui gagnent moins de 40 000 $ (43 % contre 33 %)
Les répondants détenant un diplôme universitaire par rapport à ceux qui possèdent un diplôme d’études secondaires (43 % contre 35 %)
Les Blancs (42 %) comparativement aux Chinois (27 %) et autres Asiatiques (17 %)
Les répondants au sondage en ligne qui se rappelaient avoir entendu, lu ou vu quelque chose au sujet des FAC devaient décrire ce qu’ils avaient vu ou entendu. Les allégations d’inconduite sexuelle ont été de loin le sujet le plus souvent mentionné par les répondants, soit près de deux sur cinq (37 %). La publicité ou le recrutement ont été mentionnés par 19 % des répondants, suivis de la récente annonce concernant l’achat d’avions de chasse F-35 (13 %). Près d’un répondant sur dix (9 %) au sondage en ligne a mentionné le rôle des FAC à l’international et plus précisément de la guerre en Ukraine.
Figure 5 – Rappel des sujets concernant les FAC
Mentions particulières2 | 20223 | 2021 | 2020 | 2018 |
---|---|---|---|---|
Allégations d’inconduites sexuelles4 | 37% | 48% | 3% | 7% |
Publicité/recrutement (en général) | 19% | 5% | 10% | 7% |
Achat d’avions de chasse F-35 | 13% | - | - | - |
Guerre/mission en Ukraine et soutien connexe | 9% | - | - | - |
Vétérans (en général) | 5% | <1% | 2% | - |
Augmentation des dépenses militaires | 4% | - | - | - |
Déploiements/exercices (en général) | 4% | 1% | 6% | 12% |
Équité des genres/sexisme | 3% | 2% | - | - |
Annonce de l’acquisition de nouvel équipement militaire | 2% | 2% | 1% | - |
Accords/participation de l’OTAN | 2% | - | - | - |
Manque d’équipement | 2% | 2% | - | - |
Aide médicale à mourir offerte aux vétérans | 2% | - | - | - |
Contraintes budgétaires | 2% | 1% | 6% | 3% |
Mentions à la télévision (en général) | 2% | <1% | - | 1% |
Bouche-à-oreille (en général) | 1% | - | 1% | 3% |
Projet de nouveaux navires de combat | 1% | - | 4% | 2% |
Mentions dans les nouvelles (en général) | 1% | 1% | 3% | 6% |
Changement de culture en cours/égalité dans les appellations d’emploi | 1% | <1% | 3% | - |
Culture éveillée (« woke ») | 1% | - | - | - |
Projet de nouveaux aéronefs | 1% | 1% | 3% | - |
Santé mentale des vétérans (soins fournis au personnel militaire) | 1% | - | - | - |
Autre | 8% | 6% | 8% | 9% |
NSP/Ref | 11% | 5% | 14% | 19% |
Q6. [SONDAGE EN LIGNE UNIQUEMENT] Sur quel(s) sujet(s) portait ce que vous avez vu, lu ou entendu récemment sur les Forces armées canadiennes? Base : répondants du sondage en ligne qui avaient récemment vu, lu ou entendu quelque chose au sujet des FAC, 2022, n=370.
Les groupes les plus susceptibles de mentionner les allégations d’inconduite sexuelle étaient les suivants :
Les répondants de 65 ans et plus comparativement à ceux de 25 à 54 ans (59 % contre 30 %)
Les répondants qui ont généralement une impression défavorable des FAC (60 %) par rapport à ceux qui ont une impression neutre (43 %) ou favorable (27 %) des FAC
Les répondants qui ne considèrent pas les FAC comme une source de fierté (53 %) ou qui sont neutres à ce sujet (42 %) comparativement à ceux qui voient les FAC comme une source de fierté (29 %)
Les répondants qui voient d’un œil défavorable les personnes qui se joignent aux FAC (57 %) comparativement à ceux qui ont une opinion neutre (37 %) ou qui voient d’un œil favorable quiconque se joint aux FAC (31 %)
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de mentionner l’achat d’avions de chasse F-35 (17 % contre 6 %).
Les résidents des zones suburbaines étaient plus nombreux que ceux des zones rurales à faire mention de la guerre en Ukraine (14 % contre 3 %).
Les répondants âgés de 35 ans et plus étaient plus enclins à parler des sujets suivants, comparativement aux 25 à 34 ans :
Les allégations d’inconduite sexuelle (46 % contre 13 %)
L’achat d’avions de chasse F-35 (16 % contre 3 %)
La guerre en Ukraine (10 % contre 0 %)
À l’inverse, les répondants âgés de 25 à 34 ans étaient plus nombreux à affirmer avoir vu de la publicité sur la vie militaire ou le recrutement par rapport aux 35 ans et plus (36 % contre 15 %).
Dans l’ensemble, les impressions des FAC étaient essentiellement favorables, près de deux répondants sur trois ayant affirmé qu’ils avaient une opinion à tout le moins plutôt positive (64 %). Près du quart des répondants (23 %) avaient une opinion fortement positive des FAC. Ces résultats sont semblables à ceux de 2021.
Les groupes ci-dessous avaient tendance à avoir une opinion favorable des FAC comparativement à leurs homologues respectifs :
Les répondants de l’Alberta (72 %) comparativement à ceux du Québec (61 %) et de l’Ontario (61 %)
Les répondants qui détiennent un diplôme d’études secondaires comparativement à ceux qui détiennent un diplôme universitaire (71 % contre 61 %)
Les répondants autochtones par rapport aux répondants chinois (72 % contre 49 %)
Les répondants au sondage en ligne étaient invités à décrire les principaux enjeux ou défis auxquels les FAC devaient faire face actuellement. Plus du quart d’entre eux ont mentionné le recrutement ou la rétention (26 %), une hausse par rapport aux 10 % obtenus en 2021. Près d’un répondant sur cinq a mentionné les problèmes budgétaires ou de financement (18 %), et 12 % croyaient que les FAC fonctionnaient avec de l’équipement désuet. Les perceptions liées à l’inconduite sexuelle (12 %) ont légèrement diminué par rapport à l’année précédente (18 %), tandis que les perceptions quant à l’égalité des genres et au sexisme demeurent relativement stables (8 %).
Près de deux répondants sur cinq (37 %) au sondage en ligne n’étaient pas au courant des problèmes ou défis que doivent affronter les FAC. Ces résultats sont assez semblables à ceux de 2021.
Figure 7 – Défis auxquels sont confrontées les FAC
Mentions particulières5 | 20226 | 2021 |
---|---|---|
Recrutement (besoin d’effectifs supplémentaires) /rétention | 26% | 10% |
Financement/problèmes budgétaires | 18% | 15% |
Manque d’équipement/équipement désuet | 12% | 10% |
Inconduites sexuelles | 12% | 18% |
Égalité des genres/sexisme | 8% | 10% |
Problèmes de leadership/leadership éthique (manque de compétences, de reddition de comptes, démissions, licenciements, etc.) | 5% | 6% |
Soins de santé/soutien en santé mentale (soins fournis au personnel militaire) | 4% | 3% |
Mauvaise image/image véhiculée dans les médias/image publique | 4% | 4% |
Aide et soutien aux vétérans (soins fournis au personnel militaire) | 4% | 2% |
Gouvernement/politiques (non précisé) | 3% | 3% |
Nécessité d’une meilleure rémunération ou de meilleurs avantages (soins fournis au personnel militaire) | 3% | 2% |
Discrimination | 2% | 1% |
Sécurité/sécurité frontalière (y compris l’Arctique) | 2% | 1% |
Pertinence/but/direction/objectif | 2% | 3% |
Guerre/guerre biologique ou chimique | 2% | 1% |
Pays étrangers hostiles (Chine, Russie, etc.) | 2% | 1% |
Problèmes de moralité | 2% | 1% |
COVID-19/protocoles de la COVID-19 | 1% | 2% |
Manque de soutien (non précisé) | 1% | 1% |
Racisme | 1% | 2% |
Formation accrue ou bonifiée | 1% | 1% |
Criminalité/corruption | 1% | 1% |
Manque de ressources ou de ressources humaines | 1% | 1% |
Mentalité de club ou domaine réservé aux hommes | 1% | 1% |
Engagements et contribution de l’OTAN | 1% | - |
Manque de transparence | 1% | 1% |
Missions à l’étranger | 1% | 2% |
Nécessité d’avoir une meilleure technologie | 1% | 1% |
Manque d’opérations de maintien de la paix | 1% | 1% |
Homophobie | 1% | 1% |
Manque de respect (divers) | 1% | 2% |
Culture éveillée (« Woke ») | 1% | 1% |
Autre | 8% | 10% |
Rien | <1% | <1% |
Ne sait pas/refuse de répondre | 37% | 34% |
Q8. [SONDAGE EN LIGNE SEULEMENT] [RÉPONSES OUVERTES – INSCRIRE LA PREMIÈRE MENTION ET ACCEPTER JUSQU’À 3 RÉPONSES] À votre avis, quels sont les principaux problèmes ou défis auxquels les Forces armées canadiennes font face actuellement? Base : répondants du sondage en ligne, 2022, n=1 001.
Ce sont les répondants du Québec qui ont obtenu les résultats les plus élevés en ce qui concerne les perceptions des problèmes ou défis que doivent affronter les FAC :
Le recrutement et la rétention (37 % des répondants au Québec)
Les inconduites sexuelles (17 % des répondants au Québec)
L’égalité des genres et le sexisme (8 % des répondants au Québec)
Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan étaient plus nombreux (30 %) à mentionner les problèmes de financement comparativement à ceux de l’Ontario (17 %) et du Québec (14 %).
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de mentionner les enjeux suivants :
Le recrutement et la rétention (31 % pour les hommes contre 21 % pour les femmes)
Le financement et les problèmes budgétaires (23 % pour les hommes contre 14 % pour les femmes)
Le manque d’équipement (18 % pour les hommes contre 8 % pour les femmes)
Les répondants de 35 ans et plus étaient davantage enclins à mentionner les enjeux suivants, comparativement aux plus jeunes :
Le manque d’équipement (17 % pour les 35 ans et plus contre 4 % pour les 34 ans et moins)
Les inconduites sexuelles (16 % pour les 35 ans et plus contre 7 % pour les 34 ans et moins)
Les répondants de 65 ans et plus ont obtenu les notes les plus élevées en ce qui a trait aux enjeux suivants :
Le recrutement et la rétention (38 % pour les 65 ans et plus)
Les problèmes de financement (22 % pour les 65 ans et plus)
Le manque d’équipement (21 % pour les 65 ans et plus)
Les inconduites sexuelles (19 % pour les 65 ans et plus)
L’égalité des genres et le sexisme (16 % pour les 65 ans et plus)
Plus des trois quarts (77 %) des répondants avaient à tout le moins une impression plutôt positive des membres des FAC. Plus du tiers (36 %) avaient une impression fortement positive, alors que moins d’un répondant sur dix (6 %) avait une impression négative.
Dans l’ensemble, les impressions positives à l’égard des membres des FAC sont demeurées stables par rapport aux résultats de 2021 (76 %).
Les groupes suivants avaient tendance à avoir une opinion favorable des membres des FAC comparativement à leurs homologues respectifs :
Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan (84 %) et de l’Alberta (83 %), comparativement à ceux du Québec (76 %), de l’Ontario (75 %) et de la Colombie-Britannique (75 %)
Les résidents en zone rurale (83 %) comparativement à ceux des régions suburbaines (78 %) et urbaines (75 %)
Les répondants âgés de 55 ans et plus comparativement aux 34 ans et moins (82 % contre 69 %).
Les répondants qui possèdent un diplôme d’études secondaires par rapport à ceux qui détiennent un diplôme universitaire (82 % contre 75 %)
Les hommes comparativement aux femmes (80 % contre 75 %)
Invités à évaluer leurs impressions des soins fournis au personnel militaire actif, près de la moitié des répondants croyaient que les FAC faisaient du bon ou du très bon travail (48 %). À l’inverse, plus d’un répondant sur dix (15 %) était d’avis que les FAC faisaient du mauvais travail. Dans l’ensemble, les résultats sont similaires à ceux de 2021.
Les groupes suivants avaient tendance à croire que les FAC faisaient à tout le moins du bon travail pour assurer le bien-être du personnel militaire, comparativement à leurs homologues respectifs :
Les Noirs (68 %) comparativement aux Blancs (47 %) et aux Chinois (36 %)
Les résidents du Canada atlantique (59 %) et du Québec (55 %) par rapport à ceux de l’Ontario (45 %), de l’Alberta (43 %) et de la Colombie-Britannique (42 %)
Les répondants qui possèdent un diplôme d’études secondaires (56 %) par rapport aux diplômés universitaires (44 %)
Si une jeune personne qu’ils connaissaient leur disait qu’il ou elle comptait s’enrôler dans les FAC, 53 % des répondants auraient une réaction favorable. Moins d’un répondant sur cinq a affirmé qu’il ou qu’elle aurait une réaction très défavorable ou plutôt défavorable (16 %) tandis que 29 % auraient une réaction neutre. Dans l’ensemble, les résultats favorables sont à la baisse depuis 2018. En particulier, les notes « très favorable » ont diminué de 30 % en 2018 à 20 % en 2022.
Les groupes ci-dessous étaient plus enclins à percevoir à tout le moins plutôt favorablement les personnes qui décident de s’enrôler dans les FAC, comparativement à leurs homologues respectifs :
Les répondants de 65 ans et plus comparativement aux 54 ans et moins (64 % contre 50 %)
Les résidents de zones rurales (60 %) comparativement à ceux des régions suburbaines (53 %) ou urbaines (50 %)
Les répondants qui possèdent un diplôme d’études secondaires comparativement aux diplômés universitaires (60 % contre 50 %)
Les hommes par rapport aux femmes (59 % contre 47 %)
Les Noirs (59 %), les Autochtones (56 %) et les Blancs (53 %) par rapport aux Chinois (31 %)
Ceux qui avaient récemment entendu quelque chose au sujet des FAC comparativement à ceux qui n’avaient rien entendu (59 % contre 49 %)
Près de la moitié des répondants considéraient que les FAC sont une source de fierté pour les Canadiens (49 %) et un sur cinq (20 %) a donné la note la plus élevée (5 sur une échelle de 1 à 5). Plus d’un répondant sur dix (11 %) n’avait pas l’impression que les FAC étaient une source de fierté. Ces résultats sont demeurés stables depuis 2021.
Les groupes ci-dessous étaient plus enclins à percevoir les FAC comme une source de fierté pour les Canadiens comparativement à leurs homologues respectifs :
Les résidents du Canada atlantique (64 %) par rapport à ceux de la Colombie-Britannique (49 %), de l’Alberta (49 %), de l’Ontario (48 %) et du Québec (47 %)
Les répondants qui connaissaient à tout le moins plutôt bien les FAC comparativement à ceux qui ne les connaissaient pas (59 % contre 41 %)
Ceux ayant un membre de la famille qui sert dans les FAC comparativement à ceux qui n’en ont pas (58 % contre 48 %)
Les répondants âgés de 55 ans et plus par rapport aux 54 ans et moins (56 % contre 45 %)
Ceux qui avaient récemment entendu parler des FAC comparativement à ceux qui n’avaient rien entendu (53 % contre 47 %)
Les hommes comparativement aux femmes (53 % contre 46 %)
Plus d’un répondant sur cinq (22 %) trouvait que les FAC étaient modernes (notes de 4 ou 5 sur une échelle de 5 points où 1 signifie « très désuètes », 3 signifie « ni désuètes ni modernes » et 5, « très modernes »). Ces résultats sont légèrement supérieurs à ceux de 2021 (16 %). D’autre part, près d’un répondant sur trois (29 %) était d’avis que les FAC étaient désuètes (notes de 1 ou 2). Ces résultats sont demeurés relativement stables depuis 2016.
Les groupes ci-dessous étaient plus enclins à considérer les FAC comme étant désuètes comparativement à leurs homologues respectifs :
Ceux qui avaient une impression défavorable des FAC comparativement à ceux qui en avaient une impression favorable (53 % contre 23 %)
Les répondants qui étaient d’avis que les FAC n’étaient plus nécessaires comparativement à ceux qui croyaient qu’elles étaient essentielles (46 % contre 28 %)
Ceux qui avaient récemment entendu quelque chose au sujet des FAC par rapport à ceux qui n’avaient rien entendu (37 % contre 23 %)
Les résidents du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Alberta comparativement à ceux du Québec et de l’Ontario (35 % contre 27 % respectivement)
Les hommes comparativement aux femmes (34 % contre 23 %)
Ceux qui gagnent un revenu de 80 000 $ ou plus comparativement à ceux qui gagnent moins (34 % contre 25 %)
Les répondants qui ont fait des études collégiales comparativement à ceux qui possèdent un diplôme d’études secondaires (33 % contre 24 %)
Les répondants de 35 ans et plus par rapport aux 34 ans et moins (32 % contre 20 %)
Les trois quarts des répondants (75 %) étaient d’avis que les FAC sont essentielles (notes de 4 ou 5 sur une échelle de 5 points où 1 signifie « plus du tout nécessaires » et 5, « tout à fait essentielles »). Ces résultats sont demeurés sensiblement les mêmes depuis 2020. D’autre part, moins d’un répondant sur dix (7 %) croyait que les FAC n’étaient plus nécessaires (notes de 1 ou 2).
Les groupes ci-dessous étaient plus enclins à percevoir les FAC comme étant essentielles comparativement à leurs homologues respectifs :
Les répondants de 65 ans et plus comparativement aux 64 ans et moins (88 % contre 72 %)
Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan (86 %) comparativement à ceux de l’Alberta (77 %), du Québec (76 %), de la Colombie-Britannique (74 %) et de l’Ontario (72 %)
Ceux qui résident dans une zone rurale (84 %) par rapport à ceux qui habitent une région suburbaine (76 %) ou urbaine (72 %)
Les répondants de 35 ans et plus comparativement aux 34 ans et moins (81 % contre 60 %)
Les hommes comparativement aux femmes (78 % contre 73 %)
Les répondants étaient invités à indiquer leur niveau d’accord avec une série d’énoncés concernant l’environnement de travail au sein des FAC. En évaluant le caractère inclusif de cet environnement, 63 % des répondants étaient à tout le moins plutôt d’accord pour dire que les FAC étaient un choix de carrière aussi bon pour les membres des minorités visibles que pour toute autre personne. Une proportion un peu plus faible était d’accord avec l’énoncé selon lequel les FAC constituaient un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes (58 %). Le niveau d’accord était beaucoup plus bas pour les membres des communautés LGBTQ2+ (41 %) comparativement à toute autre personne.
Une proportion semblable de répondants s’inquiétait du racisme systémique au sein des FAC (54 %) comparativement à ceux qui étaient d’accord pour dire que les attitudes ou les comportements racistes ou haineux n’étaient pas tolérés au sein des FAC (52 %). Le tiers des répondants étaient d’accord pour dire que les FAC faisaient ce qu’il fallait pour corriger les actes d’inconduite comme les comportements racistes, sexistes ou haineux (36 %).
De plus, 41 % des répondants étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel les membres des FAC semblaient aussi diversifiés que la population canadienne (41 %) tandis que 39 % s’accordaient pour dire que l’environnement de travail des FAC était respectueux des femmes.
Près de la moitié des répondants étaient d’accord pour dire que les FAC faisaient ce qu’il fallait pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades (48 %). Plus d’un répondant sur cinq était à tout le moins plutôt d’accord pour dire qu’ils se verraient joindre les FAC (22 %).
Ces résultats sont essentiellement semblables à ceux obtenus en 2021. La plus grande amélioration était le niveau d’accord avec l’idée que les attitudes ou les comportements racistes ou haineux ne sont pas tolérés au sein des FAC (52 % par rapport à 46 % en 2021).
Lorsqu’on compare ces résultats à ceux de 2020, le niveau d’accord avec l’énoncé selon lequel les FAC sont un bon choix de carrière pour les membres des minorités visibles a augmenté de 44 % à 63 %, alors que le niveau d’accord avec l’idée que les FAC sont un bon choix de carrière pour les femmes a diminué de 70 % à 58 % durant la même période.
Figure 14 – Perceptions de l’environnement de travail
% D’ACCORD | 20227 | 2021 | 2020 | 2018 |
---|---|---|---|---|
Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des communautés visibles que pour toute autre personne [n=1 563] | 63% | 60% | 44% | - |
Les FAC constituent un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes [n=1 561] | 58% | 56% | 70% | - |
Le racisme systémique au sein des FAC est une chose qui m’inquiète [n=1 561] | 54% | 56% | 54% | - |
Les attitudes ou les comportements racistes ou haineux ne sont pas tolérés au sein des FAC [n=1 563] | 52% | 46% | 61% | - |
Les FAC font ce qu’il faut pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades [n=1 563] | 48% | 45% | - | - |
Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des communautés LBGTQ2+ que pour toute autre personne [n=1 563] | 41% | 42% | - | - |
Les membres des FAC semblent aussi diversifiés que la population canadienne [n=1 561] | 41% | 42% | 42% | 50% |
Je pense que l’environnement de travail des FAC est respectueux des femmes [n=1 561] | 39% | 36% | 50% | 53% |
Les FAC font ce qu’il faut pour corriger les actes d’inconduite, comme les comportements racistes, sexistes ou haineux [n=1 563] | 36% | 32% | - | - |
Je me verrais m’enrôler dans les FAC [n=1 561] | 22% | 23% | 24% | 25% |
Q15. [EN LIGNE : PRÉSENTER EN ORDRE ALÉATOIRE ET AFFICHER LES CHOIX DE RÉPONSES] [TÉLÉPHONE : FRACTIONNER L’ÉCHANTILLON ET PRÉSENTER LES CHOIX DE RÉPONSES] Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes? Base : la taille de chaque échantillon est indiquée ci-dessus.
Les résidents du Québec avaient tendance à être à tout le moins plutôt d’accord avec les énoncés ci-dessous, comparativement à ceux des autres provinces :
Les FAC font ce qu’il faut pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades (62 % au Québec contre 43 % à l’extérieur du Québec).
Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des communautés LGBTQ2+ que pour toute autre personne (52 % au Québec contre 38 % à l’extérieur du Québec).
Les résidents des zones rurales étaient plus enclins à être d’accord avec les énoncés ci-dessous, comparativement à ceux des régions urbaines :
Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des minorités visibles que pour toute autre personne (68 % en zone rurale contre 58 % en région urbaine).
Les FAC constituent un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes (65 % en zone rurale contre 53 % en région urbaine).
Les attitudes ou les comportements racistes ou haineux ne sont pas tolérés au sein des FAC (58 % en zone rurale contre 49 % en région urbaine).
Les membres des FAC semblent aussi diversifiés que la population canadienne (47 % en zone rurale contre 39 % en région urbaine).
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d’être d’accord avec les énoncés ci-dessous :
Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des minorités visibles que pour toute autre personne (72 % pour les hommes contre 54 % pour les femmes).
Les FAC constituent un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes (63 % pour les hommes contre 53 % pour les femmes).
Les attitudes ou les comportements racistes ou haineux ne sont pas tolérés au sein des FAC (60 % pour les hommes contre 45 % pour les femmes).
Je pense que l’environnement de travail des FAC est respectueux des femmes (48 % pour les hommes contre 32 % pour les femmes).
Les membres des FAC semblent aussi diversifiés que la population canadienne (48 % pour les hommes contre 35 % pour les femmes).
Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des communautés LGBTQ2+ que pour toute autre personne (45 % pour les hommes contre 37 % pour les femmes).
Les FAC font ce qu’il faut pour corriger les actes d’inconduite, comme les comportements racistes, sexistes ou haineux (44 % pour les hommes contre 28 % pour les femmes).
Je me verrais m’enrôler dans les FAC (32 % pour les hommes contre 12 % pour les femmes).
À l’inverse, les femmes étaient plus enclines à être d’accord pour dire qu’elles sont préoccupées par le racisme systémique au sein des FAC (57 % pour les femmes contre 51 % pour les hommes).
Les répondants de 25 à 34 ans étaient plus enclins à dire que les FAC font ce qu’il faut pour prendre soin de ses membres blessés ou malades, comparativement aux 35 ans et plus (57 % pour les 25 à 34 ans contre 45 % pour les 35 ans et plus).
Les répondants étaient invités à évaluer la mesure dans laquelle ils avaient confiance que les FAC sont prêtes à assurer la sécurité des Canadiens (sur une échelle de 1 à 10 où 1 signifie « pas du tout confiance » et 10, « totalement confiance »). Plus du tiers des répondants (37 %) avaient très confiance aux FAC (notes de 8 à 10) tandis que deux répondants sur cinq avaient plutôt confiance (notes de 5 à 7). À l’inverse, près d’un répondant sur cinq (18 %) avait peu confiance (notes de 1 à 4).
Le niveau élevé de confiance envers les FAC a légèrement diminué depuis 2021 (de 43 % à 37 % en 2022).
Les groupes ci-dessous étaient confiants par rapport à leurs homologues respectifs :
Les résidents du Canada atlantique (46 %) et du Québec (45 %) comparativement à ceux du Manitoba et de la Saskatchewan (34 %), de l’Ontario (33 %) et de la Colombie-Britannique (33 %).
Les répondants qui possèdent un diplôme d’études secondaires (46 %) par rapport à ceux qui détiennent un diplôme d’études collégiales (39 %) ou universitaires (33 %).
Les répondants dont le revenu du ménage est inférieur à 40 000 $ comparativement à ceux qui ont un revenu de 40 000 $ et plus (45 % contre 35 %).
Les répondants qui connaissaient à tout le moins plutôt bien les FAC comparativement à ceux qui ne les connaissaient pas (41 % contre 34 %).
Les répondants qui n’avaient rien entendu récemment au sujet des FAC par rapport à ceux qui avaient entendu quelque chose (41 % contre 32 %).
On a demandé aux répondants au sondage en ligne quelle était la plus grande menace pour la sécurité et la souveraineté du Canada en 2022. Près d’un répondant sur cinq (16 %) a mentionné la Russie et environ un sur dix (9 %) a répondu la Chine. Ces résultats sont similaires à ceux de 2020 et de 2021.
Les guerres et les conflits en général ont été parmi les réponses les plus souvent mentionnées, avec les menaces à la souveraineté dans l’Arctique (6 % dans les deux cas). Les autres considérations comprenaient le leadership du gouvernement canadien (6 %) et la menace à la cybersécurité (5 %).
D’autre part, plus de deux répondants sur cinq n’étaient pas au courant des menaces que doit actuellement affronter le Canada ou n’ont fourni aucune réponse (42 %).
Figure 16 – Menaces pour le Canada
Mentions particulières8 | 20229 | 2021 | 2020 | 2018 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|
La Russie | 16% | 5% | 5% | 4% | - |
La Chine | 9% | 9% | 10% | - | - |
Les guerres/attaques/conflits | 6% | 2% | 5% | - | - |
La souveraineté dans l’Arctique | 6% | 6% | 6% | 3% | - |
Le gouvernement canadien/Justin Trudeau | 6% | 6% | 5% | 2% | - |
La cybersécurité | 5% | 12% | 10% | 6% | 3% |
Les Canadiens eux-mêmes/les extrémistes | 4% | 4% | 3% | - | - |
Les États-Unis/la proximité du Canada avec les frontières américaines | 3% | 6% | 14% | 16% | - |
Le terrorisme | 3% | 10% | 10% | 29% | 40% |
L’interférence politique/l’influence des gouvernements étrangers | 3% | - | - | - | - |
Les pays étrangers hostiles (non précisé) | 2% | 2% | - | - | - |
Le manque de financement des Forces armées canadiennes | 2% | 2% | 2% | - | - |
Les politiques d’immigration/les tensions culturelles | 2% | 2% | 3% | 2% | - |
Les troubles civils/les mouvements pour les droits civiques | 1% | 1% | 1% | - | - |
Le gouvernement/les politiciens (non précisé) | 1% | 2% | - | - | - |
La Corée du Nord | 1% | <1% | 1% | 3% | 1% |
L’économie/l’inflation (non précisé) | 1% | 1% | - | - | - |
L’espionnage | 1% | 1% | - | - | - |
La sécurité à la frontière | 1% | 1% | - | - | - |
Les ressources naturelles | 1% | 1% | 1% | - | - |
Les impacts sociaux (haine, libertés, etc.) | 1% | 2% | - | - | - |
Les catastrophes naturelles/les changements climatiques10 | 1% | 2% | 2% | 4% | - |
Le gouvernement américain/Donald Trump | 1% | <1% | 7% | 5% | - |
Autre | 16% | 5% | 6% | 16% | 12% |
Rien | 1% | 1% | - | - | - |
Ne sait pas/préfère ne pas répondre | 42% | 32% | 24% | 16% | 10% |
Q19. [SONDAGE EN LIGNE : SEULEMENT] À votre avis, quelle est la plus grande menace pour la sécurité et/ou la souveraineté des Canadiens et du Canada à l’heure actuelle? [NE PAS LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES ET ACCEPTER JUSQU’À 3 RÉPONSES] [SONDAGE EN LIGNE : PROGRAMMER COMME RÉPONSE OUVERTE AVEC BOÎTE DE TEXTE] Base : répondants au sondage en ligne, 2022, n=1 001.
Les répondants de 65 ans et plus étaient plus enclins à considérer la Russie comme une menace, comparativement aux 44 ans et moins (24 % contre 11 %).
Les 45 ans et plus étaient plus susceptibles que les 44 ans et moins de mentionner la Chine comme une menace (14 % contre 4 %).
Les hommes étaient plus nombreux que les femmes à percevoir ce qui suit comme des menaces :
La Chine (12 % pour les hommes contre 5 % pour les femmes)
La souveraineté dans l’Arctique (8 % pour les hommes contre 3 % pour les femmes)
Questionnés sur leurs perceptions du financement des FAC, près de la moitié des répondants (47 %) ont indiqué que celles-ci étaient sous-financées et plus du quart (28 %) croyait que les FAC recevaient le bon financement. D’autre part, moins d’un répondant sur dix (7 %) avait l’impression que les FAC étaient surfinancées.
Le taux de répondants qui croient que les forces armées du Canada sont sous-financées a augmenté depuis 2021 (40 % comparativement à 47 %).
Les groupes ci-dessous étaient plus susceptibles de croire que les forces armées du Canada étaient sous-financées, comparativement à leurs homologues respectifs :
Les répondants ayant un membre de la famille qui sert activement dans les FAC comparativement à ceux qui n’en ont pas (64 % contre 43 %)
Les répondants de 55 ans et plus comparativement aux 54 ans et moins (62 % contre 36 %)
Ceux qui avaient récemment entendu quelque chose au sujet des FAC comparativement à ceux qui n’avaient rien entendu (62 % contre 37 %)
Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan (60 %) par rapport à ceux de l’Ontario (45 %) et du Québec (41 %)
Les résidents des zones rurales (58 %) comparativement à ceux des régions suburbaines (46 %) et urbaines (45 %)
Les hommes par rapport aux femmes (55 % contre 39 %)
Les Blancs (52 %) comparativement aux Chinois (31 %), aux Noirs (25 %) et aux Asiatiques (20 %)
Quatre affirmations concernant l’équipement des FAC ont été présentées aux répondants. Plus du tiers d’entre eux étaient d’accord pour dire que lorsque les FAC achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales et que les FAC ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail (35 % respectivement). Dans l’ensemble, les perceptions selon lesquelles les FAC possèdent l’équipement dont elles ont besoin se sont détériorées par rapport aux 50 % en 2016.
L’accord avec l’affirmation selon laquelle les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement a diminué de façon constante depuis 2016 (de 58 % à 34 %). Malgré le déclin des résultats depuis 2016, l’accord avec chaque affirmation a augmenté par rapport à l’enquête de 2021. Plus particulièrement, l’accord avec l’affirmation selon laquelle les achats de matériel militaire par les FAC sont globalement bien gérés a augmenté à 32 %, comparativement à 25 % en 2021.
Environ le quart des répondants ignoraient si les FAC planifiaient bien leurs besoins futurs en équipement (26 %), si les achats de matériel militaire étaient globalement bien gérés (25 %) ou si les achats de matériel militaire profitaient aux économies locales (24 %). Toutefois, moins d’un répondant sur cinq ignorait si les FAC avaient l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail (15 %).
Figure 18 – Opinions sur différentes affirmations au sujet du matériel militaire des FAC
Affirmations | Fortement en accord | Plutôt en accord | Ni l’un ni l’autre | Plutôt en désaccord | Fortement en désaccord | NSP/Ref | Accord en 2022 | Accord en 2021 | Accord en 2020 | Accord en 2018 | Accord en 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Quand les Forces armées canadiennes achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales | 9% | 25% | 13% | 17% | 10% | 24% | 35% | 29% | - | - | - |
Les Forces armées canadiennes ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail | 8% | 27% | 10% | 24% | 16% | 15% | 35% | 31% | 38% | 41% | 50% |
Les Forces armées canadiennes planifient bien leurs besoins futurs en équipement | 8% | 26% | 13% | 17% | 10% | 26% | 34% | 28% | 42% | 47% | 58% |
Les achats de matériel militaire par les Forces armées canadiennes sont globalement bien gérés | 7% | 24% | 115 | 17% | 14% | 25% | 32% | 24% | - | - | - |
Q22. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES EN ORDRE ALÉATOIRE]. [ENTREVUES TÉLÉPHONIQUES] Êtes-vous en accord ou en désaccord? [ACCEPTER « NI L’UN NI L’AUTRE » SI MENTIONNÉ SPONTANÉMENT] Êtes-vous tout à fait ou plutôt [EN ACCORD/EN DÉSACCORD]? [SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER TOUTES LES CATÉGORIES DE RÉPONSES] Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Les résidents du Canada atlantique étaient plus susceptibles que les répondants d’ailleurs au pays d’être en accord avec l’affirmation selon laquelle les achats de matériel militaire par les FAC profitent généralement aux économies locales (49 % au Canada atlantique contre 35 % dans les autres provinces).
Les hommes étaient plus enclins que les femmes à être en accord avec les affirmations suivantes :
Quand les FAC achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales (40 % pour les hommes contre 30 % pour les femmes).
Les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement (39 % pour les hommes contre 29 % pour les femmes).
Les achats de matériel militaire par les FAC sont globalement bien gérés (35 % pour les hommes contre 28 % pour les femmes).
Les répondants de 18 à 34 ans étaient plus enclins à être d’accord avec les affirmations ci-dessous comparativement aux 35 ans et plus :
Les FAC ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail (52 % pour les 18 à 34 ans contre 29 % pour les 35 ans et plus).
Les achats de matériel militaire par les FAC sont globalement bien gérés (41 % pour les 18 à 34 ans contre 28 % pour les 35 ans et plus).
Les répondants qui ont un membre des FAC dans leur famille étaient plus enclins à se dire en accord avec l’affirmation selon laquelle quand les FAC achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales, comparativement à ceux qui n’ont pas de membre de la famille dans les FAC (42 % contre 34 % respectivement).
Les répondants qui possèdent un diplôme d’études secondaires étaient plus susceptibles d’être en accord avec chacune des affirmations comparativement aux diplômés collégiaux ou universitaires :
Les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement (47 % pour les diplômés du secondaire contre 30 % pour les détenteurs d’un diplôme collégial et 30 % pour les diplômés universitaires).
Les FAC ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail (46 % pour les diplômés du secondaire contre 31 % pour les détenteurs d’un diplôme collégial et 31 % pour les diplômés universitaires).
Les achats de matériel militaire par les FAC sont globalement bien gérés (43 % pour les diplômés du secondaire contre 28 % pour les détenteurs d’un diplôme collégial et 29 % pour les diplômés universitaires).
Quand les FAC achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales (42 % pour les diplômés du secondaire contre 35 % pour les détenteurs d’un diplôme collégial et 33 % pour les diplômés universitaires).
On a demandé aux répondants dans quelles mesures ils étaient d’accord ou en désaccord avec l’idée que les FAC devraient jouer des rôles à l’échelle internationale. Au moins trois sur cinq ont affirmé qu’ils étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC devraient participer à chacune de ces activités. Plus précisément, plus de quatre répondants sur cinq étaient en accord avec la participation des FAC aux activités suivantes :
Secours aux sinistrés/aide humanitaire (81 %)
Opérations de soutien de la paix (80 %)
Plus des trois quarts des répondants étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC devraient jouer un rôle de soutien dans les opérations non liées au combat (78 %) et assurer la surveillance et la défense dans le Nord (75 %).
Au moins trois répondants sur cinq étaient en accord avec les rôles suivants :
Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (70 %)
Rôle de combat en appui aux missions de l’ONU et de l’OTAN (68 %)
Missions qui ciblent les trafics illégaux (67 %)
Entraînement des forces militaires ou de police d’autres pays (60 %)
Comparativement aux résultats de 2021, le niveau d’accord a nettement augmenté pour les rôles ci-dessous :
Rôle de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN (de 57 % à 68 %)
Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (de 61 % à 70 %)
Entraînement des forces militaires ou de police d’autres pays (de 54 % à 60 %)
En 2022, les répondants étaient plus enclins à se dire « fortement en accord » avec les rôles suivants à l’échelle internationale :
Missions qui ciblent les trafics illégaux (48 %)
Opérations de soutien de la paix (46 %)
Opérations de soutien non liées au combat (46 %)
Il est important de noter que les résultats globaux pour le niveau élevé d’accord ont diminué depuis 2016 pour les rôles ci-dessous :
Secours aux sinistrés/aide humanitaire (de 67 % à 33 %)
Opérations de soutien de la paix (de 59 % à 46 %)
Opérations de soutien non liées au combat (de 58 % à 46 %)
Figure 19 – Accord avec les activités des FAC à l’étranger
Activités à l’étranger11 | Fortement en accord | Plutôt en accord | Ni l’un ni l’autre | Plutôt en désaccord | Fortement en désaccord | NSP/Ref | Accord net en 2022 | Accord net en 2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Secours aux sinistrés ou aide humanitaire en réponse à une demande d’aide d’un autre pays | 48% | 33% | 8% | 4% | 2% | 5% | 81% | 80% |
Opérations de soutien de la paix | 46% | 34% | 9% | 3% | 3% | 6% | 80% | 76% |
Rôles de soutien non liés au combat pour soutenir les missions des Nations Unies et de l’OTAN (ceci pourrait inclure l’assistance médicale, les communications et le soutien logistique, ou le transport | 46% | 32% | 9% | 3% | 3% | 7% | 78% | 75% |
Surveillance et défense dans le Nord | 45% | 30% | 10% | 4% | 3% | 8% | 75% | 73% |
Utilisation de satellites spatiaux pour surveiller le territoire, recueillir des renseignements et/ou identifier des cibles | 36% | 34% | 11% | 5% | 3% | 10% | 70% | 61% |
Rôles de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN | 33% | 36% | 13% | 6% | 5% | 8% | 68% | 57% |
Missions qui ciblent le trafic de drogue, d’armes ou d’autres trafics illégaux dans les eaux internationales | 34% | 33% | 13% | 7% | 4% | 8% | 67% | 65% |
Entraînement des forces militaires ou de police d’autres pays | 25% | 34% | 15% | 11% | 7% | 7% | 60% | 54% |
Q23. Parlons maintenant des activités des Forces armées canadiennes à l’étranger. Les Forces armées canadiennes pourraient jouer un certain nombre de rôles à l’échelle internationale. Veuillez me dire dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec la participation des Forces armées canadiennes à chacune des activités suivantes. Pour ce faire, utilisez une échelle de cinq points, où 1 signifie « fortement en désaccord », 3 signifie « ni en désaccord ni en accord » et 5, « fortement en accord ». [ENTREVUES TÉLÉPHONIQUES : ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ – a,b,c,d / e,f,g,h – ACCEPTER « NI L’UN NI L’AUTRE » SI MENTIONNÉ SPONTANÉMENT] [SONDAGE EN LIGNE : PRÉSENTER LES CHOIX DE RÉPONSES EN ORDRE ALÉATOIRE, AFFICHER TOUTES LES CATÉGORIES DE RÉPONSES]. Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Les résidents du Québec étaient plus susceptibles d’approuver la participation des FAC aux activités de secours aux sinistrés et d’aide humanitaire (87 %) comparativement à ceux de l’Ontario (81 %), de l’Alberta (78 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (77 %) et de la Colombie-Britannique (76 %).
Les résidents de zones rurales étaient plus susceptibles d’être en accord avec les rôles ci-dessous des FAC à l’international comparativement aux résidents des régions urbaines :
Surveillance et défense dans le Nord (81 % dans les zones rurales contre 73 % dans les régions urbaines)
Utilisation de satellites spatiaux pour des fins de surveillance (76 % dans les zones rurales contre 67 % dans les régions urbaines)
Missions qui ciblent les trafics illégaux (72 % dans les zones rurales contre 62 % dans les régions urbaines)
Entraînement des forces militaires ou de police d’autres pays (65 % dans les zones rurales contre 58 % dans les régions urbaines)
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d’être en accord avec les rôles à l’échelle l’internationale suivants :
Surveillance et défense dans le Nord (80 % pour les hommes contre 70 % pour les femmes)
Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (76 % pour les hommes contre 65 % pour les femmes)
Rôle de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN (71 % pour les hommes contre 66 % pour les femmes)
Entraînement des forces militaires ou de police d’autres pays (65 % pour les hommes contre 55 % pour les femmes)
Les répondants de 65 ans et plus étaient davantage susceptibles d’être en accord avec chacun des rôles comparativement aux 54 ans et moins :
Secours aux sinistrés/aide humanitaire (89 % pour les 65 ans et plus contre 79 % pour les 54 ans et moins)
Opérations de soutien de la paix (89 % pour les 65 ans et plus contre 78 % pour les 54 ans et moins)
Opérations de soutien non liées au combat (89 % pour les 65 ans et plus contre 75 % pour les 54 ans et moins)
Surveillance et défense dans le Nord (88 % pour les 65 ans et plus contre 72 % pour les 54 ans et moins)
Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (82 % pour les 65 ans et plus contre 67 % pour les 54 ans et moins)
Rôle de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN (79 % pour les 65 ans et plus contre 65 % pour les 54 ans et moins)
Entraînement des forces militaires et de police d’autres pays (76 % pour les 65 ans et plus contre 55 % pour les 54 ans et moins).
Missions qui ciblent les trafics illégaux (75 % pour les 65 ans et plus contre 64 % pour les 54 ans et moins)
L’adhésion du Canada à des organisations internationales telles que l’OTAN et le NORAD continue d’obtenir un niveau élevé d’appui alors que plus de quatre répondants sur cinq croyaient à tout le moins que cette adhésion est importante pour la sécurité de notre pays (81 %). Ces résultats représentent une augmentation par rapport à l’année précédente. Plus particulièrement, la proportion des répondants « fortement en accord » a augmenté de 43 % à 57 %.
Les groupes ci-dessous étaient plus susceptibles d’être à tout le moins plutôt en accord pour dire que l’adhésion du Canada à des organisations internationales est importante pour la sécurité de notre pays comparativement à leurs homologues respectifs :
Les répondants de 65 ans et plus comparativement aux 64 ans et moins (92 % contre 77 %)
Ceux qui ont un membre de leur famille qui sert dans les FAC comparativement à ceux qui n’en ont pas (87 % contre 80 %)
Les résidents de zones rurales comparativement à ceux des régions urbaines (84 % contre 79 %)
Les hommes par rapport aux femmes (83 % contre 78 %)
Les répondants étaient invités à évaluer l’importance de plusieurs rôles des FAC au pays. Dans l’ensemble, plus de la moitié croyait que chacun de ces rôles était à tout le moins important. Les activités ci-dessous ont obtenu les meilleures notes :
Intervention en cas de catastrophes naturelles (86 %)
Protection contre les menaces terroristes (83 %)
Opérations de recherche et sauvetage (83 %)
Près des trois quarts des répondants étaient d’avis que la protection contre les cyberattaques était un rôle important (73 %), suivi de la prévention des activités illégales (72 %) et la patrouille dans l’Arctique (68 %). L’importance accordée était moindre pour les programmes destinés aux jeunes (59 %) et le soutien aux communautés dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 (53 %).
Globalement, les résultats sont similaires à ceux de 2021, en dépit de la diminution pour le soutien dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 (de 69 % à 53 %).
Il convient de noter que les résultats pour la catégorie « très important » ont diminué depuis 2016 pour certains rôles, dont les suivants :
Intervention en cas de catastrophes naturelles (de 74 % à 64 %)
Protection contre les menaces terroristes (de 75 % à 66 %)
Opérations de recherche et sauvetage (de 67 % à 59 %)
Figure 21 – Perceptions de l’importance des rôles des FAC au pays
Rôles au pays12 | Très Important (5) | Important (4) | Ni l’un ni l’autre (3) | Pas très important (2) | Pas du tout important (1) | NSP/Ref | Important (net) 2022 | Important (net) 2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Intervenir en cas de catastrophes naturelles, y compris les événements météorologiques catastrophiques | 64% | 22% | 8% | 2% | 1% | 3% | 86% | 88% |
Mener des opérations de recherche et sauvetage | 59% | 24% | 10% | 2% | 1% | 3% | 83% | 86% |
Fournir une protection contre les menaces terroristes | 66% | 17% | 8% | 3% | 2% | 3% | 83% | 84% |
Assurer la protection contre les cyberattaques | 50% | 24% | 15% | 4% | 3% | 5% | 73% | 75% |
Aider à prévenir les activités illégales comme le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains ou l’immigration illégale | 48% | 24% | 15% | 5% | 4% | 4% | 72% | 73% |
Patrouiller dans l’Arctique | 45% | 22% | 15% | 6% | 3% | 7% | 68% | 68% |
Offrir les programmes des cadets et des Rangers juniors canadiens pour les jeunes de 12 à 18 ans | 29% | 30% | 23% | 7% | 5% | 7% | 59% | 60% |
Fournir du soutien aux communautés dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 | 29% | 24% | 23% | 10% | 9% | 5% | 53% | 69% |
Q25. Les Forces armées canadiennes jouent plusieurs rôles ici au Canada. Veuillez m’indiquer à quel point chacun de ces rôles est important selon vous, sur une échelle de 5 points où 1 signifie « pas du tout important » et 5, « très important ». [ENTREVUES TÉLÉPHONIQUES : ÉCHANTILLON FRACTIONNÉ] [SONDAGE EN LIGNE : PRÉSENTER EN ORDRE ALÉATOIRE, AFFICHER LA LISTE ET TOUTES LES CATÉGORIES DE RÉPONSES]. Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Les répondants du Canada atlantique étaient plus enclins à mentionner l’importance des programmes pour les jeunes (69 %) que ceux du Québec (59 %), de l’Ontario (58 %), de l’Alberta (55 %) et de la Colombie-Britannique (55 %).
Les résidents des zones rurales étaient plus enclins à accorder une grande importance aux rôles ci-dessous des FAC au pays comparativement à ceux des régions urbaines :
Fournir une protection contre les menaces terroristes (88 % dans les zones rurales contre 80 % dans les régions urbaines)
Mener des opérations de recherche et sauvetage (87 % dans les zones rurales contre 80 % dans les régions urbaines)
Offrir des programmes destinés aux jeunes (66 % dans les zones rurales contre 53 % dans les régions urbaines)
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes à accorder de l’importance à la patrouille en Arctique (76 % contre 60 %).
Ce sont les répondants de 65 ans et plus qui ont donné la plus haute note d’importance pour chacun des rôles des FAC au pays. La tendance générale observée était que l’importance accordée aux rôles des FAC au pays augmente avec l’âge.
Les répondants qui possèdent un diplôme d’études secondaires accordaient généralement une plus grande importance aux rôles ci-dessous comparativement aux diplômés universitaires :
Assurer la protection contre les cyberattaques (79 % pour les répondants titulaires d’un diplôme d’études secondaires contre 71 % pour les répondants titulaires d’un diplôme universitaire)
Aider à prévenir les activités illégales (77 % pour les répondants titulaires d’un diplôme d’études secondaires contre 67 % pour les répondants titulaires d’un diplôme universitaire)
Offrir des programmes destinés aux jeunes (66 % pour les répondants titulaires d’un diplôme d’études secondaires contre 53 % pour les répondants titulaires d’un diplôme universitaire)
Questionnés à savoir s’ils étaient en accord pour dire que les FAC faisaient du bon travail en accomplissant leurs missions au Canada, 78 % des répondants étaient à tout le moins plutôt en accord. Plus précisément, 33 % étaient fortement en accord avec cette affirmation. D’autre part, 62 % étaient à tout le moins en accord avec l’affirmation selon laquelle les FAC avaient joué un rôle important dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Ces résultats sont presque identiques à ceux observés en 2021, avec de légères variantes quant au taux de répondants qui n’ont fourni aucune opinion.
Les groupes ci-dessous étaient les plus susceptibles d’être à tout le moins plutôt en accord avec l’affirmation selon laquelle les FAC font du bon travail en accomplissant leurs missions au Canada :
Les répondants de 65 ans et plus comparativement à ceux de 45 ans et moins (86 % contre 73 %)
Les répondants qui avaient un membre de la famille qui sert dans les FAC comparativement à ceux qui n’en avaient pas (84 % contre 77 %)
Les répondants qui connaissaient à tout le moins plutôt bien les FAC par rapport à ceux qui ne les connaissaient pas (83 % contre 74 %)
Les résidents du Québec par rapport à ceux de l’Ontario (83 % contre 76 %)
Les groupes suivants étaient les plus enclins à être à tout le moins plutôt en accord avec l’affirmation selon laquelle les FAC avaient joué un rôle important dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 :
Les répondants de 65 ans et plus comparativement à ceux de 55 ans et moins (77 % contre 57 %)
Les résidents du Québec (71 %) comparativement à ceux de l’Ontario (62 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (59 %), de l’Alberta (56 %) et de la Colombie-Britannique (51 %)
Les répondants qui avaient récemment vu, lu ou entendu quelque chose au sujet des FAC par rapport à ceux qui n’avaient rien entendu (70 % contre 57 %)
Les répondants qui connaissaient à tout le moins plutôt bien les FAC par rapport à ceux qui ne les connaissaient pas (68 % contre 57 %)
Ceux qui avaient un membre de la famille qui sert dans les FAC comparativement à ceux qui n’en avaient pas (68 % contre 61 %)
Les répondants du sondage en ligne ont ensuite été invités à indiquer dans quelle mesure ils se rappelaient avoir entendu quoi que ce soit sur le rôle qu’ont joué les FAC dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 depuis qu’elle avait commencé. Plus des deux tiers se souvenaient à tout le moins vaguement d’en avoir entendu parler (68 %) et 33 % s’en souvenaient clairement. Près d’un répondant sur dix (9 %) était incertain tandis que 23 % ne s’en souvenaient pas du tout.
Les groupes ci-dessous étaient plus susceptibles de se « rappeler clairement » d’avoir entendu parler du rôle des FAC dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 comparativement à leurs homologues respectifs :
Les répondants de 55 ans et plus comparativement aux 54 ans et moins (51 % contre 24 %)
Les résidents du Québec par rapport à ceux des autres provinces (46 % contre 30 %)
Ceux qui avaient un membre de leur famille dans les FAC comparativement à ceux qui n’en avaient pas (46 % contre 31 %)
Les diplômés d’études collégiales (37 %) ou universitaires (35 %) par rapport à ceux qui possèdent un diplôme d’études secondaires (25 %)
Les participants au sondage en ligne avaient le choix de répondre à une série de questions au sujet des allégations d’inconduite sexuelle signalées dans les FAC ou de passer outre. Les résultats contenus dans la présente section proviennent de 934 répondants (sur 1 001) au sondage en ligne qui étaient à l’aise de répondre à ces questions.
En 2022, près de la moitié des répondants ont affirmé qu’ils accordaient au moins une certaine attention aux nouvelles concernant des allégations d’inconduite sexuelle au sein des FAC au cours des mois précédents (48 %). Plus d’un répondant sur dix a mentionné y avoir accordé beaucoup d’attention (11 %). D’autre part, 19 % n’avaient accordé aucune attention aux récentes nouvelles.
Le taux de répondants qui ont porté attention à ces nouvelles est inférieur à celui de 2021, et le taux de répondants qui accordent à tout le moins une certaine attention est passé de 59 % à 48 %.
Les groupes suivants avaient tendance à accorder au moins une certaine attention aux allégations comparativement à leurs homologues respectifs :
Les répondants de 55 ans et plus comparativement à ceux de 54 ans et moins (69 % contre 36 %)
Ceux qui avaient un membre de leur famille dans les FAC comparativement à ceux qui n’en avaient pas (68 % contre 45 %)
Les résidents du Québec (60 %) par rapport à ceux du Canada atlantique (46 %), de la Colombie-Britannique (46 %), de l’Ontario (44 %) et du Manitoba et de la Saskatchewan (40 %)
Les hommes comparativement aux femmes (54 % contre 43 %)
Les répondants étaient par la suite invités à nous dire dans quelle mesure ils étaient persuadés que les FAC prendraient les mesures appropriées face à ces allégations (sur une échelle de 1 à 10 où 1 signifie « pas du tout persuadé(e) » et 10, « extrêmement persuadé(e) ».
Plus du quart des répondants (27 %) étaient persuadés (notes de 8 à 10) que les FAC prendraient les mesures appropriées face aux allégations, tandis que plus de deux sur cinq (44 %) avaient une opinion neutre (notes des 4 à 7). Par ailleurs, 22 % n’étaient pas persuadés (notes de 1 à 3). La confiance aux FAC pour prendre les mesures appropriées face aux allégations d’inconduite a augmenté depuis 2021, passant de 21 % à 27 %.
Les groupes ci-dessous étaient plus susceptibles que leurs homologues respectifs à avoir confiance dans les FAC :
Les répondants qui connaissaient à tout le moins plutôt bien les FAC comparativement à ceux qui ne les connaissaient pas (37 % contre 21 %)
Les répondants qui avaient accordé au moins une certaine attention aux allégations par rapport à ceux qui y avaient accordé peu ou pas d’attention (34 % contre 21 %)
Ceux qui possèdent un diplôme d’études collégiales comparativement aux diplômés universitaires (33 % contre 24 %)
Les hommes par rapport aux femmes (32 % contre 23 %)
En utilisant la même échelle, les répondants étaient invités à dire à quel point ils étaient persuadés que les FAC évolueraient positivement. Près du tiers (31 %) étaient persuadés (notes de 8 à 10) que la culture des FAC évoluerait de manière positive, tandis que 47 % avaient une opinion neutre (notes de 4 à 7) et 15 % n’étaient pas persuadés (notes de 1 à 3). La confiance à la capacité des FAC d’évoluer de façon positive a augmenté depuis 2021, passant de 25 % à 31 %.
Les groupes suivants avaient davantage confiance dans les FAC que leurs homologues respectifs :
Les répondants de 65 ans et plus (44 %) comparativement à ceux de 18 à 34 ans et les 45 à 64 ans (27 % respectivement)
Les résidents de l’Alberta par rapport à ceux de la Colombie-Britannique (40 % contre 22 %)
Les répondants qui connaissaient à tout le moins plutôt bien les FAC comparativement à ceux qui ne les connaissaient pas (40 % contre 26 %)
Les répondants qui possèdent un diplôme d’études collégiales comparativement aux diplômés universitaires (39 % contre 27 %)
Ceux qui avaient accordé au moins une certaine attention aux allégations comparativement à ceux qui avaient porté peu ou pas d’attention (36 % contre 28 %)
La composition démographique de l’échantillon global du sondage pour les deux modes de collecte de données est présentée dans les tableaux ci-dessous.
Figure 26 – Genre
Genre | Non pondéré | Pondéré |
---|---|---|
Homme | 51% | 48% |
Femme | 49% | 51% |
Transgenre | <1% | <1% |
Préfère ne pas répondre | <1% | <1% |
Q1. Quel est votre genre? Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Figure 27 – Âge
Age | Non pondéré | Pondéré |
---|---|---|
18-24 ans | 8% | 10% |
25-34 ans | 15% | 17% |
35-44 ans | 16% | 17% |
45-54 ans | 17% | 16% |
55-64 ans | 18% | 18% |
65 ans et plus | 26% | 24% |
Q2A. Quelle est votre année de naissance? / Q2B. À quel groupe d’âge appartenez-vous? Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Figure 28 – Région
Région | Non pondéré | Pondéré |
---|---|---|
Colombie-Britannique | 13% | 14% |
Alberta | 11% | 11% |
Saskatchewan | 4% | 3% |
Manitoba | 6% | 4% |
Ontario | 33% | 39% |
Québec | 23% | 23% |
Nouveau-Brunswick | 4% | 2% |
Nouvelle-Écosse | 4% | 3% |
Île-du-Prince-Édouard | <1% | <1% |
Terre-Neuve-et-Labrador | 2% | 1% |
Territoires du Nord-Ouest | <1% | <1% |
Yukon | <1% | <1% |
Nunavut | <1% | <1% |
Q3. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous? Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Figure 29 – Scolarité
Scolarité | Non pondéré | Pondéré |
---|---|---|
8e année ou moins | 1% | 1% |
Secondaire en partie | 4% | 4% |
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent | 16% | 16% |
Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’un autre métier spécialisé | 5% | 5% |
Certificat ou diplôme d’études collégiales, cégep ou autres études non universitaires | 22% | 22% |
Certificat ou diplôme d’études universitaires inférieures au baccalauréat | 7% | 7% |
Baccalauréat | 27% | 28% |
Études universitaires supérieures au baccalauréat | 15% | 15% |
Actuellement aux études | 2% | 2% |
Préfère ne pas répondre | 1% | 1% |
Q31. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint? [LIRE/AFFICHER LES CHOIX DE RÉPONSES] Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Figure 30 – Statut d’employé des FAC
Employé actuel ou ancien | Non pondéré | Pondéré |
---|---|---|
Oui | 20% | 19% |
Non | 79% | 80% |
Ne sait pas/préfère ne pas répondre | 1% | 1% |
Q32. Y a-t-il quelqu’un dans votre famille immédiate qui est actuellement ou a déjà été un membre ou employé au sein des Forces canadiennes – c’est-à-dire de l’Armée canadienne, de la Marine royale canadienne ou de l’Aviation royale canadienne? Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Figure 31 – Race
Race | Non pondéré | Pondéré |
---|---|---|
Blanc (Caucasien) | 76% | 74% |
Autochtone | 4% | 4% |
Sud-Asiatique (p. ex., Indien, Pakistanais, Sri-Lankais) | 4% | 4% |
Chinois | 3% | 4% |
Noir | 3% | 4% |
Philippin | 1% | 1% |
Latino-Américain | 1% | 2% |
Arabe | <1% | 1% |
Asiatique du Sud-Est (p. ex., Vietnamien, Cambodgien, Malaisien, Laotien) | 1% | 2% |
Ouest-Asiatique (p. ex., Iranien, Afghan) | 1% | 1% |
Coréen | <1% | <1% |
Japonais | <1% | <1% |
Canadien | 2% | 2% |
Européen | 1% | 1% |
Autre | 1% | 1% |
Ne sait pas/préfère ne pas répondre | 2% | 2% |
Q33. Êtes-vous une personne autochtone, c.-à-d. des Premières Nations, Métis ou Inuk (Inuit)? / Q34. [SI NON-AUTOCHTONE] Êtes-vous…? Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Figure 32 – Revenu du ménage
Revenu du ménage | Non pondéré | Pondéré |
---|---|---|
Moins de 20 000 $ | 6% | 6% |
20 000 $ à moins de 40 000 $ | 12% | 11% |
40 000 $ à moins de 60 000 $ | 14% | 14% |
60 000 $ à moins de 80 000 $ | 14% | 14% |
80 000 $ à moins de 100 000 $ | 12% | 12% |
100 000 $ à moins de 150 000 $ | 17% | 18% |
150 000 $ et plus | 15% | 15% |
Ne sait pas/préfère ne pas répondre | 10% | 10% |
Q35. Parmi les catégories suivantes, laquelle reflète le mieux le revenu total de votre foyer, c’est-à-dire, le revenu total avant impôt de tous les membres de votre foyer? Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Figure 33 – Mode de sondage
Mode de sondage | Non pondéré | Pondéré |
---|---|---|
Bimode | 23% | 22% |
Cellulaire seulement | 23% | 24% |
Ligne terrestre seulement | 4% | 4% |
En ligne | 50% | 50% |
Q36. [POUR L’ÉCHANTILLON PAR TÉLÉPHONE CELLULAIRE] En plus de votre téléphone cellulaire, avez-vous une ligne téléphonique conventionnelle ou ligne fixe à la maison? Base : les répondants avec un cellulaire, 2022, n=661. / Q37. [POUR L’ÉCHANTILLON PAR LIGNE TERRESTRE] En plus de votre ligne fixe résidentielle, est-ce que vous-même ou d’autres membres du foyer utilisez également un ou plusieurs autres numéros de téléphone cellulaire? Base : répondants avec ligne terrestre, 2022, n=339.
Figure 34 – Communauté
Communauté | Non pondéré | Pondéré |
---|---|---|
Urbaine | 44% | 45% |
Suburbaine | 33% | 34% |
Rurale | 20% | 18% |
Éloignée | 2% | 2% |
Ne sait pas/préfère ne pas répondre | 1% | 1% |
Q38. Comment décririez-vous la région où vous habitez? Base : tous les répondants, 2022, n=2 001.
Sommaire : L’étude comportait deux phases de recherche; premièrement, une série de groupes de discussion en ligne, suivie d’un sondage téléphonique et en ligne à l’échelle nationale auprès de ménages canadiens.
Quorus était responsable de coordonner tous les aspects du projet de recherche, y compris la conception et la traduction des questionnaires, du recrutement des participants et de la logistique connexe, de la collecte de données et la livraison des rapports. La méthode de recherche est décrite plus en détail ci-dessous.
La méthode de recherche qualitative consistait en dix groupes de discussion en ligne avec des Canadiens âgés de 18 à 65 ans provenant des régions suivantes :
Toronto et les environs
Moncton et les environs
Winnipeg et les environs
Montréal et les environs
Vancouver et les environs
Les séances de discussion, d’une durée moyenne de 90 minutes, se sont déroulées en ligne du 8 au 15 septembre 2022. Les groupes étaient segmentés par âge : un groupe de participants de 18 à 34 ans et un autre de 35 à 65 ans dans chaque région. Quorus était responsable de coordonner tous les aspects du projet de recherche, y compris la conception et la traduction du questionnaire de recrutement et du guide de l’animateur, du recrutement des participants, de la plateforme de discussion en ligne et de la logistique, d’animer les séances et de livrer les rapports exigés au terme de la collecte de données.
Pour tous les groupes de discussion, nous avons tenté de recruter des participants d’âges et de genres différents, aux situations d’emploi diverses, provenant de régions urbaines et rurales, avec des niveaux de scolarité différents, ainsi que des membres de minorités visibles.
Les participants ont été recrutés au téléphone auprès du grand public, et à partir d’une base de volontaires.
Dans le questionnaire de recrutement, des questions précises ont été insérées pour déterminer si les participants étaient qualifiés pour ce projet de recherche et pour assurer une bonne représentation de tous les segments démographiques.
En plus des critères de sélection des participants ci-dessus, nous avons utilisé des mesures de présélection supplémentaires pour assurer la qualité des participants. Les critères de sélection comprenaient les suivants :
Nous avons exclu tout participant exclu tout participant qui occupait un poste dans un domaine lié au sujet de la présente recherche, dans les ministères ou agences des gouvernements fédéral ou provinciaux, ou encore qui occupait un poste en publicité, en études de marché, en relations publiques ou dans les médias (radio, télévision, journaux, réalisation de films ou de vidéos, etc.). Cette exclusion s’appliquait également aux membres de la famille ou du ménage d’un participant.
Nous avons exclu tous participants qui se connaissaient, à moins qu’ils aient été recrutés pour des séances différentes, tenues à des moments différents.
Nous avons exclu tout participant qui aurait pris part à une séance de recherche qualitative au cours des six mois précédents.
Nous avons exclu tout participant qui avait pris part à cinq séances de recherche qualitative ou plus au cours des cinq dernières années.
Nous avons exclu tout participant qui avait pris part à une séance de recherche qualitative sur le même sujet tel que défini par le chercheur ou l’animateur au cours des deux dernières années.
Les données ont été recueillies lors de séances de discussion de groupe en ligne d’une durée de 90 minutes. Pour chaque groupe, Quorus a recruté huit participants pour s’assurer de la présence de six à huit d’entre eux.
Toutes les séances ont eu lieu en soirée ou la fin de semaine sur la plateforme de webconférence Zoom pour permettre à l’équipe du client d’observer la discussion en temps réel. L’équipe de recherche a utilisé la plateforme Zoom pour héberger et enregistrer les séances (avec des microphones et des webcams branchés aux appareils électroniques de l’animateur et des participants, essentiellement des ordinateurs portatifs et des tablettes). Chaque participant a reçu 100 $ pour sa contribution.
Le recrutement des participants aux groupes de discussion a été mené selon les considérations de présélection, de recrutement et de protection des renseignements personnels établies dans les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Recherche qualitative, en plus de respecter les exigences suivantes :
Toutes les étapes du recrutement se sont déroulées dans la langue officielle de préférence du participant, en français ou en anglais selon le cas.
Nous avons informé les participants qui l’ont demandé de la procédure pour accéder aux résultats de recherche.
Nous avons communiqué la politique de confidentialité de Quorus aux participants qui l’ont demandé.
La procédure de recrutement a permis de confirmer la capacité de chaque participant de pouvoir communiquer, comprendre, lire et écrire dans la langue utilisée pour la séance.
Nous avons informé les participants de leurs droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et la Loi sur l’accès à l’information et nous leur avons donné l’assurance que ces droits seraient protégés tout au long du processus de recherche. Plus précisément, nous les avons mis au courant du but de la recherche, de l’identité du ministère ou de l’agence et celle du fournisseur. Nous les avons aussi informés que l’étude serait rendue publique dans les six mois suivant la fin des travaux et qu’elle serait disponible à Bibliothèque et Archives Canada. Nous leur avons également expliqué que leur participation était tout à fait volontaire et que les renseignements fournis seraient administrés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels.
À l’étape du recrutement et au début de chaque séance de discussion, nous avons informé les participants que cette recherche se faisait pour le compte du gouvernement du Canada, le MDN et les FAC. Nous les avons également avisés que les séances seraient enregistrées et que des employés du gouvernement du Canada, du MDN et des membres des FAC seraient présents à titre d’observateurs. Quorus s’est assuré d’obtenir le consentement préalable des participants au moment du recrutement.
Au total, dix séances de discussion en ligne ont été menées avec 67 Canadiens, répartis comme suit :
Figure 35 – Logistique des groupes de discussion
Région | Langue | Segment | Date et heure (HAE) | Participants |
---|---|---|---|---|
Moncton et les environs | Anglais | Jeunes adultes (18-34 ans) | 8 septembre, 16 h | 5 |
Adultes (35-65 ans) | 8 septembre, 18 h | 8 | ||
Toronto et les environs | Anglais | Jeunes adultes (18-34 ans) | 12 septembre, 17 h | 8 |
Adultes (35-65 ans) | 12 septembre, 19 h | 4 | ||
Montréal et les environs | Français | Jeunes adultes (18-34 ans) | 13 septembre, 17 h | 6 |
Adultes (35-65 ans) | 13 septembre, 19 h | 7 | ||
Winnipeg et les environs | Anglais | Jeunes adultes (18-34 ans) | 14 septembre, 18 h | 8 |
Adultes (35-65 ans) | 14 septembre, 20 h | 7 | ||
Vancouver et les environs | Anglais | Jeunes adultes (18-34 ans) | 15 septembre, 20 h | 6 |
Adultes (35-65 ans) | 15 septembre, 22 h | 8 | ||
Total | - | - | - | 67 |
La phase quantitative du projet de recherche consistait en un sondage mené auprès d’adultes canadiens de 18 ans et plus. Environ la moitié des données ont été recueillies au moyen d’un panel en ligne de ménages et l’autre moitié à l’aide d’un échantillon aléatoire stratifié d’entrevues téléphoniques assistées par ordinateur (ATIO) comportant un mélange de numéros de téléphone fixe et de cellulaires pour s’assurer d’obtenir un échantillon final représentatif.
Pour les fins de l’étude, les deux méthodes de collecte de données ont permis d’évaluer la cohérence des données de suivi recueillies lors des entrevues téléphoniques, et la robustesse de l’échantillon en ligne en vue d’étudier l’éventualité d’utiliser une approche en ligne uniquement à l’avenir. Les résultats et les considérations méthodologiques liés au sondage en ligne sont présentés en détail dans la section « Considérations pour le sondage en ligne » du présent rapport.
La collecte de données s’est déroulée du 19 décembre 2022 au 15 janvier 2023. Au total, 2 001 sondages ont été remplis.
Au total, 1 000 entrevues téléphoniques ont été réalisées, entraînant une marge d’erreur de +/-3,1 %.
Au total, 1 001 sondages en ligne ont été complétés. Une marge d’erreur n’a pu être calculée pour ceux-ci en raison de l’utilisation d’un échantillon non probabiliste puisque les répondants ont été sélectionnés uniquement à partir d’une liste de volontaires.
Le taux de réponse pour les entrevues téléphoniques était de 3,8 %, comparativement à 80 % pour le sondage en ligne.
Les données ont été pondérées pour refléter la composition démographique de la population canadienne. Tous les travaux de recherche ont été menés conformément aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique du gouvernement du Canada.
Quorus a conçu le questionnaire en anglais pour s’assurer que les objectifs de la recherche étaient respectés, que les questions de suivi étaient incluses et que les résultats obtenus étaient comparables à ceux des années antérieures. Quorus a collaboré avec le MDN pour élaborer et finaliser les questions, et pour mettre la touche finale au questionnaire. Bien que les deux versions du sondage, téléphonique et en ligne, contenaient des questions identiques, Quorus s’est assuré que la première soit rédigée pour être lue par les intervieweurs et la deuxième, pour les répondants qui remplissaient eux-mêmes le sondage en ligne.
Un essai préliminaire a été effectué dans les deux langues officielles pour tester la fluidité du sondage, la compréhension des questions, le langage utilisé, l’intégrité des données et la durée du sondage.
Figure 36 – Essais préliminaires
Essais préliminaires | Anglais | Français |
---|---|---|
Échantillon total | 33 | 21 |
ITAO | 10 | 11 |
En ligne | 23 | 10 |
Comme pour les recherches antérieures sur l’opinion publique de même nature réalisées par le MDN, les questionnaires comportaient principalement des questions fermées. Le questionnaire ITAO avait une durée moyenne de 22 minutes, tandis que la version en ligne prenait environ 15 minutes à remplir.
Plusieurs modifications ont été apportées au questionnaire ITAO pour réduire sa durée à environ 15 minutes, avec une approche d’échantillon fractionné pour les questions qui comportent l’évaluation de huit énoncés et plus. Nous avons également réduit le nombre de questions ouvertes pour la collecte de données en ligne. Les résultats limités à l’échantillon en ligne sont identifiés tout au long du rapport. Puisque le libellé des questions ne faisait pas partie de la stratégie pour condenser le sondage téléphonique, tous les résultats de l’essai préliminaire pour les deux sondages (téléphonique et en ligne) ont été conservés.
Les répondants avaient le choix de faire l’entrevue en français ou en anglais. Quorus était responsable de traduire les questionnaires en français.
Nous avons informé les participants de leurs droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et la Loi sur l’accès à l’information et nous leur avons donné l’assurance que ces droits seraient protégés tout au long du processus de recherche. Plus précisément, nous les avons mis au courant du but de la recherche, de l’identité du ministère ayant commandé la recherche ou du gouvernement du Canada dans son ensemble, et du fait que leur participation était volontaire.
Enfin, tous les travaux de recherche ont été menés conformément aux normes professionnelles, aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Sondages en ligne, les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Sondages téléphoniques et de la Norme sur l’accessibilité des sites Web.
Pour cette étude, une approche combinée de sondage téléphonique et de sondage en ligne a été utilisée pour les raisons suivantes :
Pour assurer la cohérence avec les phases antérieures et faciliter la comparaison des résultats d’une phase à l’autre
Permettre une comparaison juste des résultats de la méthode en ligne avec ceux de la méthode par téléphone, en fournissant des échantillons et des périodes de référence similaires, et envisager la possibilité de passer à une méthode exclusive de sondage en ligne pour les phases futures
Afin de pouvoir comparer les résultats à ceux des phases précédentes, des quotas souples ont été utilisés : distribution par province, proportion égale des genres dans chaque province, et vérification pour s’assurer qu’aucune cohorte d’âges ne soit sous-représentée. Les répondants au sondage téléphonique ont été catégorisés selon le type de téléphone qu’ils possèdent, avec combinaison de numéros de téléphone de réseaux par fil traditionnels et d’un sous-quota de ménages qui possèdent uniquement un téléphone cellulaire.
Figure 37 – Distribution par province
Province | Échantillon prévu par méthode de collecte de données | Distribution en ligne (2022-2023) | Distribution téléphonique (2022-2023) |
---|---|---|---|
Atlantique | 100 | 100 | 100 |
Québec | 230 | 230 | 230 |
Ontario | 330 | 331 | 330 |
Manitoba/Saskatchewan/Nunavut | 100 | 100 | 100 |
Alberta/T. N.-O. | 110 | 110 | 110 |
Colombie-Britannique/Yukon | 130 | 130 | 130 |
TOTAL | 1 000 | 1 001 | 1 000 |
Une méthode d’échantillons chevauchants a été utilisée pour le sondage téléphonique. Selon cette approche, l’échantillon de cellulaires n’est pas soumis à une sélection préliminaire pour détecter ceux qui utilisent à la fois une ligne fixe et un téléphone cellulaire. Si un répondant utilisait un téléphone cellulaire, il était inclus dans l’échantillon, qu’il ait ou non une ligne fixe. Même si la méthode d’échantillons chevauchants ne filtre pas les ménages qui utilisent à la fois une ligne fixe et un téléphone cellulaire, elle permet cependant de joindre les résidents qui utilisent uniquement un téléphone cellulaire et ceux qui ont un téléphone cellulaire et une ligne fixe.
Pour assurer une uniformité avec les phases précédentes, environ les deux tiers de toutes les entrevues téléphoniques devaient être effectués avec des numéros de téléphone cellulaire pour bien corriger les lacunes associées à la méthode d’échantillonnage de lignes fixes uniquement. Par conséquent, environ 650 entrevues ont été réalisées avec des répondants sur leurs téléphones cellulaires.
Figure 38 – Distribution par méthode de sondage
Méthode de sondage | Échantillon prévu par méthode de collecte de données | Distribution de l’échantillon (2022-2023) |
---|---|---|
Sondage en ligne | 1 000 | 1 001 |
Sondage téléphonique | 1 000 | 1 000 |
Ligne fixe | 350 | 350 |
Téléphone cellulaire | 650 | 650 |
TOTAL | 2 000 | 2 001 |
Une fois que les versions finales des questionnaires et leur traduction ont été approuvées par le MDN, nos partenaires de collecte de données ont programmé les sondages pour la collecte des données des entrevues téléphoniques assistées par ordinateur et des sondages en ligne.
Les sondages ont été programmés en français et en anglais. Les participants étaient invités à répondre dans la langue officielle de leur choix. Ils avaient également la possibilité de changer pour l’autre langue officielle, et ce, à tout moment. Du personnel bilingue était également à leur disposition pour les aider à remplir le sondage, au besoin.
Les répondants pouvaient vérifier la légitimité du sondage en contactant un représentant de Quorus ou du MDN, ou en faisant une demande par courriel au Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien.
Une fois programmé, chaque sondage a été testé pour s’assurer que les questions étaient présentées dans le bon ordre et les instructions « passer à », bien en place. Durant le test, les chercheurs de Quorus ont reçu l’invitation par courriel tout comme le ferait un répondant, pour vérifier la bonne réception et l’exactitude du texte, des liens et ainsi de suite. Le personnel du MDN a aussi reçu le lien pour l’essai préliminaire et nous avons apporté les modifications demandées par le client avant le lancement du sondage.
Les taux ci-dessous ont été obtenus en utilisant les principaux éléments de la formule recommandée par la Direction de la recherche sur l’opinion publique du gouvernement du Canada.
Figure 39 – Taux de réponse pour le sondage téléphonique
A. Nombre total de tentatives d’appel | 74 448 |
---|---|
Nombre de numéros non valides | 46 047 |
B. Non résolu (NR) | 18 645 |
Aucune réponse/répondeur | 18 645 |
C. Unités non répondantes (UNR) | 8 664 |
Barrière linguistique | 261 |
Impossibilité de réaliser l’entrevue (maladie ou décès) | 107 |
Rappel (répondant non disponible) | 1 592 |
Refus | 6 511 |
Interruption | 193 |
D. Unités répondantes (UR) | 1,092 |
Quota rempli/non complété | 30 |
Entrevues réalisées | 1 000 |
Non admissible – Âge | 15 |
Non admissible – Emploi/industrie | 42 |
Non admissible – Province refusée | 5 |
Taux de réponse arrondi : UR ÷ (NR + UNR + UR) = 1 092 ÷ (18 645 + 8 664 + 1 092) | 3,84 |
Incidence | 91,57 |
Figure 40 – Taux de participation pour le panel en ligne
Nombre total de clics (C) | 1 308 |
---|---|
Cas non valides (I) | 0 |
Interruption | 72 |
Unités répondantes (UR) | 1 045 |
Sondages remplis exclus une fois le quota atteint | 45 |
Sondages remplis | 1 001 |
Taux de participation = I + UR/C (0 + 1 045/1 308) | 80 % |
Pour le sondage téléphonique, la marge d’erreur donne une vue d’ensemble de l’erreur d’échantillonnage. Elle est présentée dans le tableau 41 ci-dessous.
Figure 41 – Marge d’erreur pour le sondage téléphonique
Région | Sondages réalisés | Marge d’erreur |
---|---|---|
Canada atlantique | 100 | ± 9,8 % |
Québec | 230 | ± 6,5 % |
Ontario/Nunavut | 330 | ± 5,4 % |
Prairies/T. N.-O. | 210 | ± 6,8 % |
C.-B./Yukon | 130 | ± 8,6 % |
Total | 1 000 | ± 3,1 % |
Puisque cette méthode par sondage téléphonique impliquait un échantillonnage probabiliste, les données recueillies peuvent être extrapolées à la population adulte canadienne de 18 ans et plus, dans les limites des marges d’erreur et de l’intervalle de confiance.
Une marge d’erreur n’a pu être calculée pour les résultats en ligne en raison de l’échantillon non probabiliste et du fait que les répondants étaient sélectionnés uniquement parmi ceux qui s’étaient inscrits pour participer à des sondages en ligne par l’entremise d’un panel.
Les données recueillies ne peuvent être extrapolées à l’ensemble de la population canadienne. Pour une description détaillée de la méthode d’échantillonnage non probabiliste, y compris les quotas et les panels Web, visiter le https://www150.statcan.gc.ca/n1/edu/power-pouvoir/ch13/nonprob/5214898-fra.htm.
Au terme de la collecte de données, les distributions ont été vérifiées et les données, correctement pondérées pour s’assurer que les distributions finales de l’échantillon définitif reflétaient celles de la population canadienne selon le dernier recensement de Statistiques Canada. L’âge et le genre dans chaque région étaient les variables utilisées pour la pondération de chaque échantillon.
Figure 42 – Distribution régionale
Région | Échantillon non pondéré | Échantillon pondéré |
---|---|---|
Atlantique | 200 | 131 |
Québec | 460 | 461 |
Ontario/Nunavut | 663 | 775 |
Manitoba/Saskatchewan | 198 | 128 |
Alberta/Territoires du Nord-Ouest | 220 | 224 |
Colombie-Britannique/Yukon | 260 | 280 |
Figure 43 – Distribution par genre
Genre | Échantillon non pondéré | Échantillon pondéré |
---|---|---|
Femme | 975 | 1 027 |
Homme | 1 016 | 964 |
Figure 44 – Distribution selon l’âge
Âge | Échantillon non pondéré | Échantillon pondéré |
---|---|---|
18-24 ans | 169 | 199 |
25-34 ans | 293 | 333 |
35-44 ans | 317 | 331 |
45-54 ans | 341 | 315 |
55-64 ans | 353 | 351 |
65 ans et plus | 528 | 473 |
Recruter 8 participants par groupe pour s’assurer de la présence de 6 à 8 d’entre eux.
Chaque séance dure 90 minutes.
Tous les participants recevront 100 $.
Des efforts seront faits pour recruter des femmes, des membres de minorités visibles et des Autochtones dans chaque groupe.
Pour chaque séance, nous nous efforcerons de recruter des participants d’âges, de revenus et de niveaux de scolarité différents.
Dix groupes de discussion en ligne composés de participants âgés de 18 ans et plus seront organisés dans cinq régions du Canada :
Toronto et les régions avoisinantes (en anglais)
Moncton et les régions avoisinantes (en anglais)
Winnipeg et les régions avoisinantes (en anglais)
Montréal et les régions avoisinantes (en français)
Vancouver et les régions avoisinantes (en anglais)
Tous les participants doivent habiter dans la région spécifiée depuis au moins deux ans; seuls sont admissibles ceux qui habitent dans un rayon de 100 km de chacune de ces villes.
Deux groupes en ligne seront organisés avec des participants dans chaque région, répartis de la façon suivante :
Jeunes adultes : Canadiens âgés de 18 à 34 ans
Adultes : Canadiens âgés de 35 à 65 ans
Toutes les heures sont indiquées en heure locale, à moins d’indication contraire.
Groupe 1 | Groupe 2 | Groupe 3 | Groupe 4 | Groupe 5 |
Moncton et régions avoisinantes | Moncton et régions avoisinantes | Toronto et régions avoisinantes | Toronto et régions avoisinantes | Montréal et régions avoisinantes - FR |
8 septembre 17 h HAA Jeunes adultes | 8 septembre 19 h HAA Adultes | 12 septembre 17 h HAE Jeunes adultes | 12 septembre 19 h HAE Adultes | 13 septembre 17 h HAE Jeunes adultes |
Groupe 6 | Groupe 7 | Groupe 8 | Groupe 9 | Groupe 10 |
Montréal et régions avoisinantes - FR | Winnipeg et régions avoisinantes | Winnipeg et régions avoisinantes | Vancouver et régions avoisinantes | Vancouver et régions avoisinantes |
13 septembre 19 h HAE Adultes | 14 septembre 17 h HAC Jeunes adultes | 14 septembre 19 h HAC Adultes | 15 septembre 17 h HAP Jeunes adultes | 15 septembre 19 h HAP Adultes |
Bonjour/Hello. Je m’appelle [NOM] et je suis du groupe-conseil Quorus, une entreprise canadienne d’études de marché. Nous organisons des groupes de discussion en ligne au nom du gouvernement du Canada avec des gens de votre région. Préférez-vous continuer en français ou en anglais? / Would you prefer to continue in English or French?
[NOTE 1 POUR L’INTERVIEWEUR : POUR LES GROUPES EN ANGLAIS, SI LE RÉPONDANT PRÉFÈRE CONTINUER EN FRANÇAIS, DITES-LUI : Malheureusement, nous recherchons des personnes qui parlent anglais pour participer à ces groupes de discussion. Nous vous remercions de votre intérêt. POUR LES GROUPES EN FRANÇAIS, SI LE RÉPONDANT PRÉFÈRE CONTINUER EN ANGLAIS, DITES-LUI : Unfortunately, we are looking for people who speak French to participate in this discussion group. We thank you for your interest.]
[NOTE 2 POUR L’INTERVIEWEUR : SI LE RÉPONDANT DEMANDE DE PARTICIPER EN ANGLAIS/FRANÇAIS, MAIS QU’AUCUNE DISCUSSION N’EST PRÉVUE DANS CETTE LANGUE DANS LA RÉGION, S’ADRESSER AU SUPERVISEUR. DES EFFORTS SERONT FAITS POUR L’INCLURE DANS UN GROUPE DE LA LANGUE DE SON CHOIX, DANS LE FUSEAU HORAIRE LE PLUS PRÈS DE SON DOMICILE. DES ENTREVUES INDIVIDUELLES PEUVENT ÊTRE PROPOSÉES AU BESOIN.]
Comme je le mentionnais, nous organisons des groupes de discussion en ligne avec des gens de votre région, pour le compte du gouvernement du Canada au sujet d’enjeux d’importance pour les Canadiens. Chaque séance durera jusqu’à 90 minutes (une heure et demie) et les participants recevront une prime en argent.
Vous êtes entièrement libre de participer. Nous voulons seulement connaître vos opinions. Personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d’idée. La discussion de groupe se déroulera en ligne sur une plateforme de webconférence semblable à Zoom, et sera dirigée par un professionnel de la recherche. De six à huit autres personnes invitées comme vous seront présentes. Pour participer, vous devez avoir accès à un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent dans une pièce tranquille. Toutes les opinions resteront anonymes et serviront uniquement aux fins de la recherche, conformément aux lois visant à protéger vos renseignements personnels.
[NOTE POUR L’INTERVIEWEUR : SI LE RÉPONDANT POSE DES QUESTIONS AU SUJET DES LOIS SUR LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS, RÉPONDRE : Les renseignements recueillis durant l’étude sont assujettis aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels du gouvernement du Canada, et aux lois provinciales qui s’appliquent.]
Avant de vous inviter, j’aimerais vous poser quelques questions afin de m’assurer d’obtenir une bonne variété de participants. Cela ne prendra que 5 minutes. Puis-je continuer?
Oui | 1 | CONTINUER |
Non | 2 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Texte relatif à l’écoute :
Est-ce que vous ou d’autres membres de votre famille immédiate travaillez dans l’un ou l’autre des domaines suivants? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]
Oui | Non | |
---|---|---|
Une firme d’études de marché | 1 | 2 |
Un magazine ou un journal (en ligne ou papier) | 1 | 2 |
Une station de radio ou de télévision | 1 | 2 |
Un cabinet de relations publiques | 1 | 2 |
Une agence de publicité ou une firme de graphisme | 1 | 2 |
Un média en ligne ou comme blogueur | 1 | 2 |
Le gouvernement fédéral ou provincial, ou une administration municipale | 1 | 2 |
Les Forces armées canadiennes ou le ministère de la Défense nationale | 1 | 2 |
SI A RÉPONDU OUI À L’UN OU L’AUTRE DE CES CHOIX, REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN.
Quelle est votre identité de genre? [Vous n’avez pas à répondre si vous n’êtes pas à l’aise de le faire.] [NE PAS LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]
Femme | 1 |
Homme | 2 |
Diversité de genre (précisez, si vous le voulez : _____) | 3 |
Je préfère ne pas répondre | 9 |
TENTER DE RECRUTER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES, ET LES AUTRES IDENTITÉS DE GENRES AU FUR ET À MESURE QU’ELLES SE PRÉSENTENT.
Nous voulons inviter des participants d’âges différents pour les séances. Pourrais-je avoir votre âge ? NOTER L’ÂGE DU RÉPONDANT : ______________
ÂGE | GROUPE | SPÉCIFICATIONS |
---|---|---|
18-34 | Jeunes adultes | Recruter des participants d’âges variés pour ce groupe Groupes : 1, 3, 5, 7, 9 |
35-65 | Adultes | Recruter des participants d’âges variés pour ce groupe Groupes : 2, 4, 6, 8, 10 |
66+ | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Veuillez confirmer que vous habitez bien dans un rayon de 100 km de l’une ou l’autre de ces villes :
Moncton, Nouveau-Brunswick | 1 | Groupes 1 et 2 |
Montréal, Québec | 2 | Groupes 5 et 6 |
Toronto, Ontario | 3 | Groupes 3 et 4 |
Winnipeg, Manitoba | 4 | Groupes 7 et 8 |
Vancouver, Colombie-Britannique | 5 | Groupes 9 et 10 |
Aucune de ces réponses | 9 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Avez-vous habité dans cette ville ou dans un rayon de 100 km de celle-ci au cours des deux dernières années?
Oui | 1 | |
Non | 2 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Nous voulons nous entretenir avec une diversité de participants. Vous identifiez-vous à l’un de ces groupes ?
Autochtones (Premières Nations, Inuit ou Métis) | 1 |
Groupe ethnoculturel ou minorité visible (autre que les Autochtones) | 2 |
Aucune de ces réponses | 3 |
RECRUTER DES MEMBRES DE MINORITÉS VISIBLES DANS CHAQUE GROUPE
[DEMANDER UNIQUEMENT SI Q7=2] Quelle est votre origine ethnique? NOTER
RECRUTER UNE BONNE VARIÉTÉ
NOTER L’ORIGINE ETHNIQUE : ______________
Laquelle de ces catégories décrit le mieux votre situation d’emploi?
RECRUTER UNE VARIÉTÉ DE PARTICIPANTS
Employé(e) à temps plein (35 heures et plus par semaine) | 1 |
Employé(e) à temps partiel (moins de 35 heures par semaine) | 2 |
Travailleur(euse) autonome | 3 |
Personne au foyer | 4 |
Retraité(e) | 5 |
Sans emploi/à la recherche d’un emploi | 6 |
Étudiant(e) – ne travaille pas | 7 |
Autre/inapte au travail | 8 |
Je préfère ne pas répondre | 99 |
Laquelle de ces catégories décrit le mieux le revenu annuel de votre ménage, c’est-à-dire les revenus combinés de toutes les personnes qui habitent sous votre toit, avant impôts? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]
RECRUTER UNE BONNE VARIÉTÉ
Moins de 20 000 $ | 1 |
20 000 $ à moins de 40 000 $ | 2 |
40 000 $ à moins de 60 000 $ | 3 |
60 000 $ à moins de 80 000 $ | 4 |
80 000 $ à moins de 100 000 $ | 5 |
100 000 $ à moins de 150 000 $ | 6 |
150 000 $ ou moins | 7 |
Je préfère ne pas répondre | 9 |
Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
RECRUTER UNE BONNE VARIÉTÉ
En voie de terminer le secondaire | 1 |
Diplômé(e) du secondaire | 2 |
Actuellement au collège | 3 |
Diplômé(e) d’un collège | 4 |
Actuellement à l’université | 5 |
Diplômé(e) d’une université | 6 |
Je préfère ne pas répondre | 9 |
Avez-vous déjà participé à une discussion de groupe ou une entrevue organisée à l’avance pour laquelle vous avez reçu un montant d’argent?
Oui | 1 | |
Non | 2 | PASSER À Q16 |
À quand remonte votre dernière discussion ou entrevue?
Au cours des 6 derniers mois | 1 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Il y a plus de 6 mois | 2 |
Quels étaient les sujets des discussions ou entrevues auxquelles vous avez participé?
NOTER : _______________
REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN SI LE SUJET CONCERNAIT DES ENJEUX MILITAIRES, LES AFFAIRES INTERNATIONALES, OU LES FORCES ARMÉES CANADIENNES
À combien de discussions de groupe ou entrevues avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
Moins de 5 | 1 | |
5 ou plus | 2 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Nous demandons aux participants des groupes de discussion d’exprimer leurs opinions et de verbaliser leurs pensées. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise d’exprimer votre opinion devant d’autres personnes de votre âge ? Êtes-vous… ? LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES.
Très à l’aise | 1 | MIN 4 PAR GROUPE |
Plutôt à l’aise | 2 | |
Pas très à l’aise | 3 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Très mal à l’aise | 4 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Avez-vous accès à une connexion Internet stable pour soutenir une vidéoconférence de 90 minutes?
Oui | 1 | |
Non | 2 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Les participants devront utiliser une plateforme de conférence Web sur un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent dans une pièce tranquille. Si vous avez besoin de lunettes de lecture ou de prothèses auditives, n’oubliez pas de les porter. Y a-t-il quoi que ce soit qui vous empêche de participer (aucun accès à un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent, aucune connexion Internet, etc.)?
Oui | 1 | |
Non | 2 | PASSER À L’INVITATION |
Pouvons-nous faire quoi que ce soit pour assurer votre présence?
Oui | 1 | POSER Q20 |
Non | 2 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
NSP/Aucune réponse | 9 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Que pouvons-nous faire? [QUESTION OUVERTE]
L’INTERVIEWEUR NOTE LA RÉPONSE EN VUE D’UNE ENTREVUE INDIVIDUELLE POTENTIELLE.
NOTE POUR LE RECRUTEUR – POUR CONCLURE L’ENTRETIEN, DIRE : Merci de votre coopération. Nous ne pouvons vous inviter, car nous avons atteint notre quota pour les participants avec un profil comme le vôtre.
J’aimerais vous inviter à prendre part à une discussion de groupe en ligne où vous pourrez échanger avec d’autres participants de votre région. La discussion sera dirigée par un chercheur du groupe-conseil Quorus, une firme nationale de recherche sur l’opinion publique, et se déroulera sur une plateforme de webconférence. La discussion de 90 minutes (une heure et demie) aura lieu le [JOUR] [DATE] à [HEURE]. Chaque participant recevra 100 $ en guise de remerciement.
Acceptez-vous de participer à cette étude ?
Oui | 1 | |
Non | 2 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
J’aurais maintenant quelques questions qui concernent la vie privée, vos renseignements personnels et le processus de recherche. Nous devrons obtenir votre consentement sur quelques points afin de mener notre étude. À tout moment, n’hésitez pas à me poser des questions pour obtenir des précisions.
P1) Premièrement, nous remettrons à l’animateur une liste contenant les prénoms et les profils des participants (les réponses au questionnaire de recrutement) afin qu’il puisse vous inclure dans le groupe. Nous permettez-vous de lui transmettre vos informations? Soyez assuré(e) que celles-ci demeureront confidentielles.
Oui | 1 | PASSER À P2 |
Non | 2 |
P1a) Nous devrons lui fournir les prénoms et d’autres informations sur les participants puisque seules les personnes invitées peuvent participer à la séance. Ces renseignements seront nécessaires pour effectuer la vérification. Soyez assuré(e) que ceux-ci demeureront confidentiels.
Maintenant que je vous ai fourni ces explications, ai-je votre permission pour transmettre votre prénom et votre profil à l’animateur?
Oui | 1 | PASSER À P2 |
Non | 2 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
P2) La séance sera enregistrée pour les fins de la recherche. Les enregistrements seront utiles au chercheur qui rédigera le rapport. Ils pourraient également être utilisés par le gouvernement du Canada pour produire des rapports internes.
Acceptez-vous d’être enregistré(e) aux seules fins de la recherche et de la rédaction du rapport?
Oui | 1 | REMERCIER ET PASSER À P3 |
Non | 2 |
P2a) Le processus de recherche exige que nous enregistrions la séance puisque les chercheurs auront besoin de ce matériel pour rédiger le rapport.
Maintenant que je vous ai fourni ces explications, me donnez-vous la permission d’enregistrer la séance?
Oui | 1 | REMERCIER ET PASSER À P3 |
Non | 2 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
P3) Des employés du gouvernement du Canada qui participent à ce projet de recherche pourraient également observer la séance en ligne.
Consentez-vous à ce que des employés du gouvernement du Canada vous observent?
Oui | 1 | REMERCIER ET PASSER À L’INVITATION FINALE |
Non | 2 |
P3a) Il est normal pour les recherches qualitatives que nous invitions nos clients, dans ce cas le gouvernement du Canada, à observer les discussions de groupe en ligne. Ces personnes veulent simplement entendre vos opinions. Elles pourraient toutefois prendre des notes et s’entretenir avec l’animateur de temps à autre pour lui transmettre toutes questions additionnelles qu’elles aimeraient vous poser.
Consentez-vous à ce que les employés du gouvernement du Canada vous observent?
Oui | 1 | REMERCIER ET PASSER À L’INVITATION FINALE |
Non | 2 | REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN |
Pour la séance, nous utiliserons une application de partage d’écran appelée Zoom. Nous vous ferons parvenir un courriel contenant les directives pour vous connecter.
Nous vous recommandons de cliquer sur le lien que nous vous enverrons quelques jours avant la date prévue pour la séance afin de nous assurer que vous pourrez avoir accès à la plateforme en ligne qui aura été aménagée. Vous devrez répéter les étapes au moins 10 à 15 minutes avant la séance.
Puisque nous n’invitons qu’un nombre restreint de participants, votre présence est essentielle. Si vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous contacter dans les plus brefs délais afin que nous puissions vous trouver un remplaçant. Vous ne pouvez pas envoyer quelqu’un d’autre à votre place. Vous pouvez nous joindre au [INSÉRER LE NUMÉRO]. Demandez à parler à [INSÉRER LE NOM DE LA PERSONNE À CONTACTER].
Afin que nous puissions vous envoyer un rappel ou vous informer de tout changement, pouvez-vous me fournir les renseignements suivants ? [LIRE L’INFORMATION ET APPORTER LES CHANGEMENTS NÉCESSAIRES.]
Prénom : _______________________________________________
Nom de famille : _________________________________________
Courriel : _______________________________________________
Numéro de téléphone (le jour) : _____________________________
Numéro de téléphone (en soirée) : ___________________________
Merci !
Merci à tous de vous joindre à ce groupe de discussion en ligne!
Présentation de l’animateur et de l’entreprise, et accueil des participants.
Nous vous remercions de votre présence.
Je m’appelle [INSÉRER LE NOM DU MODÉRATEUR] et je travaille pour le groupe-conseil Quorus. Comme nous vous l’avons mentionné au moment de l’invitation, nous menons une étude pour le ministère de la Défense nationale (MDN) et les Forces armées canadiennes (FAC).
L’étude a pour but d’explorer les enjeux liés aux Forces armées canadiennes et à leurs fonctions au service des Canadiens. Vos commentaires francs sont extrêmement importants pour le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes puisqu’ils leur permettront d’améliorer l’organisation.
La discussion durera environ 90 minutes.
Veuillez éteindre vos cellulaires et autres appareils électroniques.
Description de la discussion de groupe
La séance prendra la forme d’une « table ronde ». De temps à autre, nous vous demanderons également de répondre à quelques questions pour nous aider à orienter la discussion.
Mon travail consiste à animer la discussion et à faire en sorte qu’on ne s’écarte pas du sujet, tout en respectant le temps qui nous est alloué.
Votre tâche consiste à donner votre point de vue sur les sujets et les questions que je vous présenterai ce soir/aujourd’hui. Nous voulons des opinions sincères.
Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Ceci n’est pas une évaluation de vos connaissances.
Toutes les opinions sont importantes et méritent d’être respectées.
N’hésitez pas à vous exprimer, même si vous croyez que votre opinion est différente de celles des autres membres du groupe. Vous pourriez avoir la même opinion que d’autres Canadiens.
Pour la séance, vous devez activer votre webcam et votre microphone, et vous assurer de bien m’entendre. Quand vous ne parlez pas, je vous encourage à couper le son afin de réduire le bruit de fond. N’oubliez pas de remettre le son lorsque vous prenez la parole.
Je partagerai mon écran avec vous pour présenter du contenu.
Nous utiliserons régulièrement la fonction de clavardage. [L’ANIMATEUR EXPLIQUE COMMENT ACCÉDER À LA FONCTION DE CLAVARDAGE DE ZOOM, EN FONCTION DE L’APPAREIL UTILISÉ PAR LE PARTICIPANT.] Faisons un test maintenant. Ouvrez la fenêtre de clavardage et envoyez un court message au reste du groupe (p. ex., Bonjour tout le monde!). Si vous souhaitez répondre à une question et que je ne m’adresse pas à vous en particulier, tapez votre réponse dans la fenêtre de clavardage. Nous prendrons connaissance de tous les commentaires reçus dans le cadre du projet.
Explications
Tout ce que vous direz durant la séance demeurera confidentiel. Nous n’attribuerons aucun commentaire à une personne en particulier. Notre rapport contiendra un résumé des commentaires formulés lors des séances, mais ne mentionnera aucun nom. Veuillez éviter de fournir des renseignements qui permettraient de vous identifier.
Le rapport final pour cette séance et pour toutes les autres sera disponible sur le site Web de la Bibliothèque du Parlement ou de Bibliothèque et Archives Canada.
Vos réponses n’auront aucune incidence sur vos rapports avec le gouvernement du Canada.
La séance sera enregistrée sur support audiovisuel pour la rédaction du rapport et la vérification des commentaires.
Quelques-uns de mes collègues du ministère de la Défense nationale qui participent au projet observeront la séance pour entendre directement vos commentaires.
Je tiens à souligner que je ne suis pas un employé/une employée du gouvernement du Canada. Il se peut que je ne sois pas en mesure de répondre à certaines de vos questions. Dans ce cas, je ferai tout en mon pouvoir pour obtenir des réponses avant la fin de la séance.
Avez-vous des questions?
Dans un premier temps, je vous invite à utiliser la fenêtre de clavardage pour répondre à une série de questions. Je vais lire, une à une, chacune des questions, et vous demander d’inscrire la réponse qui vous vient spontanément dans la fenêtre de clavardage, puis de les transmettre à tout le groupe [« tout le monde »].
Quand vous pensez aux Forces armées canadiennes, qu’est-ce qui vous vient spontanément à l’esprit?
Quels sont les meilleurs et les pires aspects des Forces armées canadiennes?
Voyons d’abord les meilleurs aspects. Quels sont-ils et dans quelle mesure vous importent-ils? Dans quelle mesure influencent-ils votre perception actuelle des Forces armées canadiennes?
Et quels sont selon vous les pires aspects des Forces armées canadiennes? Dans quelle mesure vous importent-ils? Dans quelle mesure influencent-ils votre perception actuelle des Forces armées canadiennes?
Avez-vous vu, entendu ou lu quoi que ce soit dernièrement au sujet des Forces armées canadiennes, dans les médias ou ailleurs?
[SI OUI] Qu’avez-vous vu, entendu ou lu? Y a-t-il autre chose?
[SI A MENTIONNÉ L’APPROVISIONNEMENT OU L’ÉQUIPEMENT] Où avez-vous vu, entendu ou lu cela? Quelles sont vos impressions?
Quelle est votre impression globale des personnes qui servent au sein des Forces armées canadiennes? Pourquoi?
Votre impression de ces personnes est-elle généralement positive, négative ou neutre? Pourquoi?
Et quelle est votre impression globale du travail que font les personnes qui servent au sein des Forces armées canadiennes? Pourquoi?
Comment décririez-vous votre niveau de confiance à l’égard des Forces armées canadiennes? Pourquoi?
En général, dans quelle mesure connaissez-vous les Forces armées canadiennes et leurs activités? Pourquoi dites-vous cela?
Tout compte fait, les fonctions des Forces armées canadiennes sont-elles, d’après vous, plus faciles ou plus difficiles à accomplir qu’il y a dix ans environ? Pourquoi?
À votre avis, quel est le rôle premier ou principal des Forces armées canadiennes? Pourquoi?
Interviennent-elles dans les combats, les programmes d’aide (par exemple, dans les situations de catastrophes naturelles) ou les efforts de paix?
Appuyez-vous leur participation aux combats, aux programmes d’aide ou aux efforts de paix? Pourquoi ou pourquoi pas?
À votre connaissance, les Forces armées canadiennes assument-elles des fonctions ici au Canada? Quelles sont ces fonctions?
[AFFICHER À L’ÉCRAN] Les Forces armées canadiennes ont de nombreuses fonctions au Canada, y compris :
Intervention en cas de catastrophes naturelles
Protection contre les menaces terroristes
Recherche et sauvetage
Patrouille frontalière
Patrouille dans l’Arctique (p. ex., pour défendre la souveraineté du pays, ses ressources naturelles)
Surveillance de l’espace (p. ex., surveillance des communications par satellite, surveillance des approches maritimes au Canada, observation de la Terre à partir de l’espace, surveillance spatiale des débris et autres menaces, recherche et sauvetage, sélection des cibles pour les opérations de combat)
Dans quelle mesure est-ce important que les Forces armées canadiennes accomplissent ces fonctions ici, au Canada? Pourquoi?
Parmi les fonctions énumérées, y a-t-il selon vous certaines fonctions qu’il serait préférable de retirer aux Forces armées canadiennes ou pour lesquelles elles devraient jouer un plus grand rôle? Lesquelles? Pourquoi?
Y a-t-il des fonctions qui devraient s’ajouter à la liste?
Avez-vous une idée de la mesure dans laquelle les Forces armées canadiennes ont bien ou mal rempli ces fonctions dans le passé? Pourquoi dites-vous cela?
[À MAIN LEVÉE] Avez-vous entendu parler du déploiement des Forces armées canadiennes en réponse à la pandémie de COVID-19? Qu’avez-vous entendu?
[AFFICHER À L’ÉCRAN] Depuis mars 2020, des membres des Forces armées canadiennes…
ont été déployés dans des établissements de soins de longue durée
ont apporté une aide directe à des collectivités du Nord et éloignées
ont assisté l’Agence de la santé publique du Canada pour gérer et distribuer de l’équipement de protection individuelle
ont participé aux efforts de recherche de contacts de Santé publique Ontario
Quelle est votre impression générale de la façon dont les Forces armées canadiennes sont intervenues dans la pandémie de COVID-19 depuis mars 2020? Pourquoi?
Que pensez-vous du rôle joué par les Forces armées canadiennes? Pourquoi?
Qu’ont-elles bien fait? Qu’auraient-elles pu mieux faire? Pourquoi?
À votre connaissance, les Forces armées canadiennes assument-elles des fonctions à l’étranger? Quelles sont ces fonctions?
[SI L’UKRAINE EST MENTIONNÉE, INTERROGER LES GENS ET MAINTENIR LA DISCUSSION À UN NIVEAU GÉNÉRAL] Qu’avez-vous entendu au sujet de l’Ukraine?
En plus de leur premier rôle qui consiste à défendre le Canada, les Forces armées canadiennes accomplissent deux autres fonctions principales : défendre le Canada et contribuer à la paix et à la sécurité internationales.
Dans quelle mesure est-il important que les Forces armées canadiennes assument ces fonctions à l’étranger? Pourquoi?
Selon vous, quelle est la principale menace à la sécurité et à la souveraineté des Canadiens et du Canada à l’heure actuelle? Pourquoi?
D’après vous, quelle est la gravité de ces menaces? Sont-elles plus ou moins préoccupantes que dans le passé? D’où vous vient cette impression?
D’après vous, comment les Forces armées canadiennes interviennent-elles pour contrer ou atténuer ces menaces?
D’après vous, dans quelle mesure les Forces armées canadiennes réussissent-elles à contrer ces menaces? Pourquoi dites-vous cela?
Quel rôle les Forces armées canadiennes devraient-elles jouer pour contrer ou atténuer ces menaces?
D’après vous, où les Forces armées canadiennes devraient-elles intervenir le plus dans le monde à l’heure actuelle? Pourquoi?
D’après vous, où les Forces armées canadiennes devraient-elles intervenir le moins dans le monde à l’heure actuelle? Pourquoi?
Dans quelle mesure est-il important que les Forces armées canadiennes collaborent avec nos alliés et partagent les responsabilités à l’échelle internationale? Pourquoi cette collaboration est-elle importante?
Par exemple, quand vous pensez aux efforts du Canada au sein de l’ONU, de l’OTAN et du NORAD…
Voyez-vous des avantages à ces collaborations? SI NÉCESSAIRE : Par exemple, y a-t-il un avantage à partager ou à mettre en commun des ressources?
Y a-t-il d’autres raisons importantes?
Êtes-vous préoccupés par le fait que les Forces armées canadiennes collaborent avec des alliés?
Si oui, pourquoi?
Y a-t-il des raisons pour lesquelles elles ne devraient pas le faire? Quelles sont ces raisons?
À votre connaissance, dans quelle mesure les Forces armées canadiennes répondent-elles bien aux besoins des membres de leur personnel actif et de leurs familles?
D’où vous vient cette impression?
D’après vous, qu’est-ce que les Forces armées canadiennes font bien dans ce domaine?
Que doivent-elles améliorer?
[POUR LES 18-34 ANS]
Envisageriez-vous de vous joindre aux Forces armées canadiennes? Pourquoi ou pourquoi pas?
Que diriez-vous à des amis qui envisageraient de le faire?
Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’un homme, d’une femme ou d’une personne non binaire entrerait en ligne de compte?
Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’une personne autochtone, noire ou de couleur (PANDC) entrerait en ligne de compte?
Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’une personne issue de la communauté LGBTQ2S+ entrerait en ligne de compte?
[POUR LES 35-65 ANS]
Recommanderiez-vous à un de vos proches ou amis de servir au sein des Forces armées canadiennes? Pourquoi ou pourquoi pas?
Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’un homme, d’une femme ou d’une personne non binaire entrerait en ligne de compte?
Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’une personne autochtone, noire ou de couleur (PANDC) entrerait en ligne de compte?
Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’une personne issue de la communauté LGBTQ2S+ entrerait en ligne de compte?
[SI LA RÉPONSE EST NON] Qu’est-ce qui devrait changer pour que vous perceviez plus positivement l’idée de vous joindre aux Forces armées canadiennes / de recommander à quelqu’un de se joindre aux Forces armées canadiennes?
SI CELA S’APPLIQUE : [Certains d’entre vous ont abordé le sujet des / Les prochaines questions portent sur les] allégations d’inconduite. J’aimerais en discuter avec vous, mais si vous n’êtes pas à l’aise de répondre aux questions, sentez-vous bien libres de vous abstenir de participer à ce segment de la discussion.
[AFFICHER À L’ÉCRAN] Si ce sujet est pour vous une source de détresse émotionnelle, ou si cela peut vous être utile de quelque façon, sachez que les Services de crises du Canada offrent à toute la population canadienne du soutien par téléphone au 1-833-456-4566.
[À MAIN LEVÉE] Avez-vous entendu parler récemment des allégations d’inconduite formulées au sein des Forces armées canadiennes?
Dans quelle mesure croyez-vous que les Forces armées canadiennes répondront adéquatement à ces allégations? Pourquoi?
Que devez-vous voir ou entendre pour croire que les Forces armées canadiennes traitent adéquatement les allégations d’inconduite sexuelle? D’après vous, qu’est-ce qui doit être fait, et qui doit le faire?
Dans quelle mesure croyez-vous que la culture au sein des Forces armées canadiennes s’améliorera?
[L’ANIMATEUR DEMANDE QUE LES QUESTIONS SUPPLÉMENTAIRES LUI SOIENT ENVOYÉES DIRECTEMENT PAR LA FENÊTRE DE CLAVARDAGE ET VÉRIFIE S’IL Y A D’AUTRES DOMAINES D’INTÉRÊT.]
Voilà qui met fin à notre discussion de ce soir. Y a-t-il d’autres commentaires ou réflexions que vous souhaitez formuler?
Nous vous sommes reconnaissants d’avoir pris le temps de participer et de nous faire part de votre point de vue. Votre contribution est très importante.
Bonjour. Je m’appelle _______ et je téléphone du groupe-conseil Quorus, une firme de recherche sur l’opinion publique. Nous réalisons un sondage pour le compte du gouvernement du Canada sur des sujets d’actualité d’intérêt pour les Canadiens. Le tout dure environ 15 minutes et votre participation est volontaire et strictement confidentielle.
Préférez-vous continuer en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French?
Votre participation à ce sondage est volontaire. Nous tenons à vous assurer que toutes vos réponses demeureront confidentielles et ne seront pas rapportées individuellement, non plus qu’elles ne vous seront personnellement attribuées. Les renseignements que vous fournirez seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels, la Loi sur l’accès à l’information et toutes les autres lois applicables.
Le sondage est enregistré auprès du service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC). Puis-je continuer?
Oui | 1 |
Non [REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN] | 2 |
Et juste pour confirmer, est-ce que je vous appelle sur votre ligne fixe ou sur votre téléphone cellulaire?
Ligne fixe | 1 |
Téléphone cellulaire | 2 |
Je ne sais pas/Je refuse de répondre [REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN] | 9 |
Pour votre sécurité, êtes-vous en train de conduire en ce moment?
Oui [CONVENIR D’UN RAPPEL] | 1 |
Non | 2 |
Je ne sais pas/Je refuse de répondre [REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN] | 9 |
[NOTE POUR L’INTERVIEWEUR : SI ON VOUS DEMANDE POUR QUEL MINISTÈRE DU GOUVERNEMENT CANADIEN LE SONDAGE EST RÉALISÉ, VEUILLEZ RÉPONDRE QUE VOUS RÉVÉLEREZ CETTE INFORMATION PLUS LOIN DANS LE SONDAGE.]
Quel est votre genre?
Homme | 1 |
Femme | 2 |
Autre (veuillez préciser) | 77 |
Je préfère ne pas répondre | 99 |
2A. Quelle est votre année de naissance?
[INSÉRER L’ANNÉE. SI LE RÉPONDANT A MOINS DE 18 ANS, METTRE FIN À L’ENTRETIEN.]
[SI LE RÉPONDANT NE PAS RÉPONDRE, DEMANDER Q2B]
2B. À quel groupe d’âge appartenez-vous?
18 à 24 ans | 1 |
25 à 34 ans | 2 |
35 à 44 ans | 3 |
45 à 54 ans | 4 |
55 à 64 ans | 5 |
65 ans et plus | 6 |
Je préfère ne pas répondre [NE PAS LIRE, REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN] | 9 |
Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?
Terre-Neuve-et-Labrador | 1 |
Nouvelle-Écosse | 2 |
Île-du-Prince-Édouard | 3 |
Nouveau-Brunswick | 4 |
Québec | 5 |
Ontario | 6 |
Manitoba | 7 |
Saskatchewan | 8 |
Alberta | 9 |
Colombie-Britannique | 10 |
Yukon | 11 |
Nunavut | 12 |
Territoires du Nord-Ouest | 13 |
Je préfère ne pas répondre [NE PAS LIRE, REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN] | 99 |
Est-ce que vous ou un autre membre de votre foyer travaillez dans l’un ou l’autre des domaines suivants? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]
Publicité ou études de marché [REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN] | 1 |
Médias (télévision, radio, journaux) [REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN] | 2 |
Ministère de la Défense nationale ou Forces armées canadiennes [NOTER ET CONTINUER] | 3 |
Aucune de ces réponses | 7 |
Je préfère ne pas répondre [NE PAS LIRE, REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN] | 9 |
NOTE POUR L’INTERVIEWEUR : Dans ce sondage, « famille » désigne les membres de la famille immédiate uniquement, comme le père, la mère et les enfants s’ils n’habitent pas dans le même ménage (pas les oncles ou les tantes par exemple). Les membres de la famille élargie qui vivent dans le même ménage doivent également être notés.
*AUX RÉPONDANTS NON ADMISSIBLES : Je vous remercie de votre intérêt à participer à ce sondage, mais votre profil ne répond pas aux critères établis pour cette étude.
AUX RÉPONDANTS ADMISSIBLES : Merci. Procédons maintenant avec le sondage.
Bon nombre des sujets que nous aborderons portent sur des enjeux militaires et de défense au Canada. Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit récemment au sujet des Forces armées canadiennes?
Oui | 1 |
Non [PASSER À Q7] | 2 |
[NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre [PASSER À Q7] | 9 |
Sur quel(s) sujet(s) portait ce que vous avez vu, lu ou entendu récemment sur les Forces armées canadiennes?
[NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 99 |
Quelle est votre impression générale des Forces armées canadiennes? Diriez-vous que votre impression est positive ou négative? Est-elle fortement ou plutôt [positive/négative]? [ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : ACCEPTER « NI L’UN NI L’AUTRE/NEUTRE » SI MENTIONNÉ SPONTANÉMENT] [SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER TOUTES LES CATÉGORIES DE RÉPONSES]
Fortement positive | 5 |
Plutôt positive | 4 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Ni l’un ni l’autre/Neutre | 3 |
Plutôt négative | 2 |
Fortement négative | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
À votre avis, quels sont les principaux problèmes ou défis auxquels les Forces armées canadiennes font face actuellement? [RÉPONSES OUVERTES – INSCRIRE LA PREMIÈRE MENTION ET ACCEPTER JUSQU’À 3 RÉPONSES]
[NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 99 |
Quelle est votre impression générale des personnes qui servent dans les Forces armées canadiennes? Diriez-vous que votre impression est positive ou négative? Est-elle fortement ou plutôt positive/négative? [ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : ACCEPTER « NI L’UN NI L’AUTRE/NEUTRE » SI MENTIONNÉ SPONTANÉMENT] [SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER TOUTES LES CATÉGORIES DE RÉPONSES]
Fortement positive | 5 |
Plutôt positive | 4 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Ni l’un ni l’autre/Neutre | 3 |
Plutôt négative | 2 |
Fortement négative | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
De façon générale, dans quelle mesure connaissez-vous bien les Forces armées canadiennes? Diriez-vous que…? [ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE SEULEMENT] Diriez-vous que…? [LIRE/AFFICHER LES RÉPONSES]
Vous les connaissez très bien | 4 |
Vous les connaissez plutôt bien | 3 |
Vous ne les connaissez pas très bien | 2 |
Vous ne les connaissez pas du tout | 1 |
[NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
En utilisant la même échelle, dans quelle mesure connaissez-vous bien chacun des environnements suivants des Forces armées canadiennes? [RÉPÉTER LES CHOIX DE RÉPONSES SEULEMENT SI C’EST NÉCESSAIRE/AFFICHER LES CHOIX DE RÉPONSES]
L’Armée canadienne
La Marine royale canadienne (MRC)
L’Aviation royale du Canada (ARC)
Vous les connaissez très bien | 4 |
Vous les connaissez plutôt bien | 3 |
Vous ne les connaissez pas très bien | 2 |
Vous ne les connaissez pas du tout | 1 |
[NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Dans quelle mesure connaissez-vous bien chacune des sections suivantes des Forces armées canadiennes? [ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE SEULEMENT] Diriez-vous que…? [PRÉSENTER EN ORDRE ALÉATOIRE ET RÉPÉTER LES CHOIX DE RÉPONSES SEULEMENT SI C’EST NÉCESSAIRE/AFFICHER LES CHOIX DE RÉPONSES]
La Force régulière (Armée, Marine et Aviation)
La Réserve (Armée, Marine et Aviation)
Les Rangers
Les Services de santé
Le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada
Vous les connaissez très bien | 4 |
Vous les connaissez plutôt bien | 3 |
Vous ne les connaissez pas très bien | 2 |
Vous ne les connaissez pas du tout | 1 |
[NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Si une jeune personne que vous connaissez, comme un membre de votre famille ou un(e) ami(e), vous disait qu’il/elle compte se joindre aux Forces armées canadiennes, que penseriez-vous de sa décision? Votre réaction serait-elle très favorable, plutôt favorable, neutre, plutôt défavorable ou très défavorable?
Très favorable | 5 |
Plutôt favorable | 4 |
Neutre | 3 |
Plutôt défavorable | 2 |
Très défavorable | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
De manière générale, lorsqu’il s’agit d’assurer le bien-être du personnel militaire, diriez-vous que les Forces armées canadiennes font un très bon travail, un bon travail, ni un bon ni un mauvais travail, un mauvais travail ou un très mauvais travail? Veuillez garder à l’esprit que nous parlons du personnel actif et non des vétérans.
Très bon | 5 |
Bon | 4 |
Ni bon ni mauvais | 3 |
Mauvais | 2 |
Très mauvais | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes? [PRÉSENTER EN ORDRE ALÉATOIRE, LIRE/AFFICHER LES CHOIX DE RÉPONSES]
Je me verrais joindre les Forces armées canadiennes.
Les membres des Forces armées canadiennes semblent aussi diversifiés que la population canadienne.
Les Forces armées canadiennes constituent un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes.
Je pense que l’environnement de travail des Forces armées canadiennes est respectueux des femmes.
Le racisme systémique au sein des Forces armées canadiennes est une chose qui m’inquiète.
Les attitudes ou les comportements racistes ou haineux ne sont pas tolérés au sein des Forces armées canadiennes.
Les Forces armées canadiennes font ce qu’il faut pour corriger les actes d’inconduite, comme les comportements racistes, sexistes ou haineux.
Les Forces armées canadiennes sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des communautés LGBTQ2+ que pour toute autre personne.
Les Forces armées canadiennes sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des minorités visibles que pour toute autre personne.
Les Forces armées canadiennes font ce qu’il faut pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades.
Fortement en accord | 4 |
Plutôt en accord | 3 |
Plutôt en désaccord | 2 |
Fortement en désaccord | 1 |
Je ne sais pas/Je suis incertain(e) | 9 |
Dans quelle mesure pensez-vous que les Forces armées canadiennes sont une source de fierté pour les Canadiens? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie « pas du tout une source de fierté », 3 signifie « neutre » et 5 signifie « une très grande source de fierté ».
Une très grande source de fierté | 5 |
4 | 4 |
Neutre | 3 |
2 | 2 |
Pas du tout une source de fierté | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
À votre avis, les forces armées du Canada sont-elles modernes ou désuètes? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie « très désuètes », 3 signifie « ni désuètes ni modernes » et 5 signifie « très modernes ».
Très modernes | 5 |
4 | 4 |
Ni désuètes ni modernes | 3 |
2 | 2 |
Très désuètes | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Pensez-vous que les forces armées du Canada sont essentielles ou qu’elles ne sont plus nécessaires? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie « plus du tout nécessaires » et 5 signifie « tout à fait essentielles ».
Tout à fait essentielles | 5 |
4 | 4 |
3 | 3 |
2 | 2 |
Plus du tout nécessaires | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
À votre avis, quelle est la plus grande menace pour la sécurité et/ou la souveraineté des Canadiens et du Canada à l’heure actuelle? [NE PAS LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES ET ACCEPTER JUSQU’À 3 RÉPONSES] [SONDAGE EN LIGNE : PROGRAMMER COMME RÉPONSE OUVERTE AVEC BOÎTE DE TEXTE]
Le terrorisme | 1 |
Les catastrophes naturelles et le changement climatique | 2 |
La souveraineté dans l’Arctique | 3 |
Les réfugiés | 4 |
Les États-Unis/la proximité du Canada avec les États-Unis* | 5 |
La cybersécurité | 6 |
La pandémie de COVID-19 et les pandémies mondiales | 7 |
Autre [PRÉCISER] | 77 |
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 99 |
*NOTE POUR L’INTERVIEWEUR : UTILISEZ CE CODE POUR LES COMMENTAIRES SUR LA FAÇON DONT LES ACTIONS DES ÉTATS-UNIS PEUVENT AFFECTER LE CANADA DU FAIT QUE NOUS PARTAGEONS DES FRONTIÈRES, OU DANS LE CAS OÙ LES POLITIQUES AMÉRICAINES EN FONT UNE CIBLE D’ATTAQUES OU D’ACTES TERRORISTES, METTANT POTENTIELLEMENT LE CANADA EN DANGER.
Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « pas du tout confiance » et 10 « totalement confiance », dans quelle mesure avez-vous confiance que les Forces armées canadiennes sont prêtes à assurer la sécurité des Canadiens?
Totalement confiance | 10 |
9 | |
8 | |
7 | |
6 | |
5 | |
4 | |
3 | |
2 | |
Pas du tout confiance | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 99 |
Croyez-vous que les forces armées du Canada sont sous-financées, surfinancées ou qu’elles reçoivent à peu près le bon financement?
Sous-financées | 3 |
Reçoivent à peu près le bon financement | 2 |
Surfinancées | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES EN ORDRE ALÉATOIRE]
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE] Êtes-vous en accord ou en désaccord? [ACCEPTER « NI L’UN NI L’AUTRE » SI MENTIONNÉ SPONTANÉMENT] Êtes-vous tout à fait ou plutôt [EN ACCORD/EN DÉSACCORD]? [SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER TOUTES LES CATÉGORIES DE RÉPONSES]
Les Forces armées canadiennes planifient bien leurs futurs besoins en équipement.
Les Forces armées canadiennes ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail.
Les achats de matériel militaire par les Forces armées canadiennes sont globalement bien gérés.
Quand les Forces armées canadiennes achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales.
Fortement en accord | 5 |
Plutôt en accord | 4 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Ni l’un ni l’autre | 3 |
Plutôt en désaccord | 2 |
Fortement en désaccord | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Parlons maintenant des activités des Forces armées canadiennes à l’étranger. Les Forces armées canadiennes pourraient jouer un certain nombre de rôles à l’échelle internationale. Veuillez me dire dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec la participation des Forces armées canadiennes à chacune des activités suivantes. Pour ce faire, utilisez une échelle de cinq points, où 1 signifie « fortement en désaccord », 3 signifie « ni en désaccord ni en accord » et 5, « fortement en accord ». [PRÉSENTER LES CHOIX DE RÉPONSES EN ORDRE ALÉATOIRE] [ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : ACCEPTER « NI L’UN NI L’AUTRE » SI MENTIONNÉ SPONTANÉMENT] [SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER TOUTES LES CATÉGORIES DE RÉPONSES]
Rôle de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN*
Rôles de soutien non liés au combat pour soutenir les missions des Nations Unies et de l’OTAN* (ceci pourrait inclure l’assistance médicale, les communications et le soutien logistique, ou le transport)
Opérations de soutien de la paix
Secours aux sinistrés ou aide humanitaire en réponse à une demande d’aide d’un autre pays
Entraînement des forces militaires ou de police d’autres pays
Missions qui ciblent le trafic de drogue, d’armes ou d’autres trafics illégaux dans les eaux internationales
Utilisation de satellites spatiaux pour surveiller le territoire, recueillir des renseignements et/ou identifier des cibles
Surveillance et défense dans le Nord
Fortement en accord | 5 |
Plutôt en accord | 4 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Ni l’un ni l’autre | 3 |
Plutôt en désaccord | 2 |
Fortement en désaccord | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
*NOTE POUR L’INTERVIEWEUR : Si on le demande, l’OTAN est une alliance de pays d’Amérique du Nord et d’Europe qui se sont engagés à réaliser les objectifs du Traité de l’Atlantique Nord, qui a été signé le 4 avril 1949. Si on le demande : Les Nations Unies sont une organisation intergouvernementale visant à promouvoir la coopération internationale.
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l’affirmation suivante : Je crois que l’adhésion du Canada à des organisations internationales telles que l’OTAN et le NORAD est importante pour la sécurité de notre pays. [ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : LIRE ET ACCEPTER « NI L’UN NI L’AUTRE » SI MENTIONNÉ SPONTANÉMENT] Êtes-vous fortement en accord/en désaccord ou plutôt en accord/en désaccord?
[SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER TOUTES LES CATÉGORIES DE RÉPONSES]
Fortement en accord | 5 |
Plutôt en accord | 4 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Ni l’un ni l’autre | 3 |
Plutôt en désaccord | 2 |
Fortement en désaccord | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
*NOTE POUR L’INTERVIEWEUR : Si on vous le demande : le NORAD est le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord, une organisation canado-américaine dont la mission est l’avertissement aérospatial, le contrôle aérospatial et l’avertissement maritime dans le cadre de la stratégie de défense de l’Amérique du Nord.
Les prochaines questions concernent le rôle des forces armées du Canada au pays, c’est-à-dire en sol canadien.
Les Forces armées canadiennes jouent plusieurs rôles ici au Canada. Veuillez m’indiquer à quel point chacun de ces rôles est important selon vous, sur une échelle de 5 points où 1 signifie « pas du tout important » et 5, « très important ». [PRÉSENTER LES RÉPONSES EN ORDRE ALÉATOIRE] [ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES] [SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER LA LISTE ET TOUTES LES CATÉGORIES DE RÉPONSES]
Intervenir en cas de catastrophes naturelles, y compris les événements météorologiques catastrophiques tels que les inondations, les feux de forêt ou les tempêtes de verglas
Mener des opérations de recherche et sauvetage
Aider à prévenir les activités illégales comme le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains ou l’immigration illégale
Fournir une protection contre les menaces terroristes
Assurer la protection contre les cyberattaques
Patrouiller dans l’Arctique
Offrir les programmes des cadets et des Rangers juniors canadiens pour les jeunes de 12 à 18 ans
Fournir du soutien aux communautés dans la lutte contre la pandémie de COVID-19
Très important | 5 |
4 | 4 |
3 | 3 |
2 | 2 |
Pas du tout important | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes? [ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : LIRE ET ACCEPTER « NI L’UN NI L’AUTRE » SI MENTIONNÉ SPONTANÉMENT] Êtes-vous fortement en accord/en désaccord ou plutôt en accord/en désaccord?
[SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER TOUTES LES CATÉGORIES DE RÉPONSES]
Dans l’ensemble, les Forces armées canadiennes font du bon travail en accomplissant leurs missions ici au Canada.
Les Forces armées canadiennes ont joué un rôle important dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Fortement en accord | 5 |
Plutôt en accord | 4 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Ni l’un ni l’autre | 3 |
Plutôt en désaccord | 2 |
Fortement en désaccord | 1 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Vous rappelez-vous clairement, vaguement ou pas du tout d’avoir entendu quoi que ce soit sur le rôle qu’ont joué les Forces armées canadiennes dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 depuis qu’elle a commencé?
Je ne me rappelle pas du tout | 1 |
Je me rappelle vaguement | 2 |
Je me rappelle clairement | 3 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Comme vous le savez peut-être, des allégations d’inconduite sexuelle au sein des Forces armées canadiennes ont été formulées. Les prochaines questions portent spécifiquement sur ces allégations et vous aurez le choix de répondre ou non à ces questions. Si vous n’êtes pas à l’aise d’y répondre, sentez-vous libre d’ignorer ces questions et de passer à la prochaine section.
Êtes-vous à l’aise de continuer avec ces questions?
Oui | 1 |
Non [SAUTER À Q31] | 2 |
À quel point avez-vous accordé de l’attention ces derniers mois aux nouvelles concernant des allégations d’inconduite sexuelle au sein des Forces armées canadiennes? [ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : LIRE LES CATÉGORIES DE RÉPONSES]
Beaucoup d’attention | 4 |
Une certaine attention | 3 |
Peu d’attention | 2 |
Aucune attention | 1 |
[NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Dans quelle mesure êtes-vous persuadé(e) que les Forces armées canadiennes prendront les mesures appropriées face à ces allégations? Veuillez utiliser une échelle de 10 points où 1 signifie « pas du tout persuadé(e) » et 10, « extrêmement persuadé(e) ».
Extrêmement persuadé(e) | 10 |
9 | |
8 | |
7 | |
6 | |
5 | |
4 | |
3 | |
2 | |
Pas du tout persuadé(e) | 1 |
[NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 99 |
Dans quelle mesure êtes-vous persuadé(e) que la culture au sein des Forces armées canadiennes évoluera positivement? Veuillez utiliser une échelle de 10 points où 1 signifie que vous n’êtes « pas du tout persuadé(e) qu’un changement positif se produira » et 10, que vous êtes « extrêmement persuadé(e) qu’un changement positif se produira ».
Extrêmement persuadé(e) qu’un changement positif se produira | 10 |
9 | |
8 | |
7 | |
6 | |
5 | |
4 | |
3 | |
2 | |
Pas du tout persuadé(e) qu’un changement positif se produira | 1 |
[NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 99 |
Ces dernières questions sont uniquement aux fins de classification.
Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint? [LIRE/AFFICHER LES CHOIX DE RÉPONSES]
8e année ou moins | 1 |
Secondaire en partie | 2 |
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent | 3 |
Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’un autre métier spécialisé | 4 |
Certificat ou diplôme d’études collégiales, cégep ou autres études non universitaires | 5 |
Certificat ou diplôme d’études universitaires inférieures au baccalauréat | 6 |
Baccalauréat | 7 |
Études universitaires supérieures au baccalauréat | 8 |
Actuellement aux études | 9 |
[NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 99 |
Y a-t-il quelqu’un dans votre famille immédiate qui est actuellement ou a déjà été un membre ou employé au sein des Forces canadiennes – c’est-à-dire de l’Armée canadienne, de la Marine royale canadienne ou de l’Aviation royale canadienne?
Oui | 1 |
Non | 2 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Êtes-vous une personne autochtone, c.-à-d. des Premières Nations, Métis ou Inuk (Inuit)?
Oui [PASSER À Q35] | 1 |
Non | 2 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
[SI NON-AUTOCHTONE] Êtes-vous…? [SÉLECTIONNER JUSQU’À TROIS RÉPONSES]
Blanc (Caucasien) | 1 |
Sud-Asiatique (p. ex. : Indien, Pakistanais, Sri-Lankais, etc.) | 2 |
Chinois | 3 |
Noir | 4 |
Philippin | 5 |
Latino-Américain | 6 |
Arabe | 7 |
Asiatique du Sud-Est (p. ex. : Vietnamien, Cambodgien, Malaisien, Laotien, etc.) | 8 |
Ouest-Asiatique (p. ex. : Iranien, Afghan, etc.) | 9 |
Coréen | 10 |
Japonais | 11 |
Autre [PRÉCISER] | 77 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 99 |
Parmi les catégories suivantes, laquelle reflète le mieux le revenu total de votre foyer, c’est-à-dire, le revenu total avant impôt de tous les membres de votre foyer? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]
Moins de 20 000 $ | 1 |
De 20 000 $ à moins de 40 000 $ | 2 |
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ | 3 |
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ | 4 |
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ | 5 |
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ | 6 |
150 000 $ et plus | 7 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
[POUR L’ÉCHANTILLON PAR TÉLÉPHONE CELLULAIRE] En plus de votre téléphone cellulaire, avez-vous une ligne téléphonique conventionnelle ou ligne fixe à la maison?
Oui [CODE : DUAL] | 1 |
Non [CODE : CPO] | 2 |
37. [POUR L’ÉCHANTILLON PAR LIGNE TERRESTRE] En plus de votre ligne fixe résidentielle, est-ce que vous-même ou d’autres membres du foyer utilisez également un ou plusieurs autres numéros de téléphone cellulaire?
Oui [CODE : DUAL] | 1 |
Non [CODE : LLO] | 2 |
Comment décririez-vous la région où vous habitez?
Urbaine | 1 |
Suburbaine ou banlieue | 2 |
Rurale | 3 |
Éloignée | 4 |
[ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE] Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre | 9 |
Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?
[NOTER]
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre
Ceci conclut notre sondage. Merci pour vos commentaires, c’est très apprécié.
(NE PAS DEMANDER – NOTER LA LANGUE DE L’ENTREVUE)
Anglais | 1 |
Français | 2 |
[AJOUT DES QUESTIONS A À J POUR LE TEST PRÉLIMINAIRE SEULEMENT]
Avez-vous trouvé un ou des aspects de ce sondage difficile(s) à comprendre? O/N
[SI A=OUI] Veuillez décrire les aspects qui vous ont semblé difficiles à comprendre.
Avez-vous trouvé que la façon dont l’une ou l’autre des questions de ce sondage a été posée vous a empêché de donner une réponse satisfaisante? O/N
[SI C=OUI] Veuillez décrire le problème lié à la façon dont la question a été posée.
Avez-vous éprouvé des difficultés avec le langage utilisé? O/N
[SI E=OUI] Veuillez décrire les difficultés éprouvées avec le langage utilisé.
Y avait-il des termes qui vous ont semblé ambigus? O/N
[SI G=OUI] Veuillez indiquer les termes qui vous ont semblé ambigus.
Avez-vous éprouvé d’autres types de problèmes durant le sondage dont vous aimeriez nous faire part? O/N
[SI I=OUI] Quels étaient ces problèmes?
Ceci conclut notre sondage. Merci beaucoup de votre participation!
Les résultats du sondage en ligne révèlent qu’une plus grande proportion de répondants ont sélectionné l’option « je préfère ne pas répondre » ou « je ne sais pas » comparativement aux entrevues téléphoniques. Puisque l’étude n’était pas particulièrement complexe ou technique, l’impact était faible dans la plupart des cas, selon les choix de réponses proposés aux répondants.
Une différence importante entre les deux modes de collecte de données était la connaissance des choix « je préfère ne pas répondre » ou « je ne sais pas » offerts dans le sondage en ligne – ceux-ci étaient clairement affichés à l’écran. Même si ces choix étaient aussi disponibles pour l’intervieweur lors du sondage téléphonique, il n’était pas nécessairement lu spontanément aux répondants. Ces deux approches sont couramment utilisées dans l’industrie de la recherche.
Un facteur qui a sans doute influencé les écarts dans les données obtenues lors des sondages au téléphone et en ligne est le risque que les répondants au sondage téléphonique démontrent un biais de désirabilité sociale. Ces derniers pourraient ressentir une certaine pression sociale pour exagérer leur connaissance d’un sujet. Ils pourraient également démontrer un degré d’appui plus grand qu’il ne l’est en réalité, tandis que les répondants du sondage en ligne pourraient se sentir plus à l’aise de formuler des commentaires négatifs. Cet effet n’est pas le même pour les sondages en ligne étant donné l’anonymat du processus de collecte de données.
Finalement, il ne faut pas sous-estimer le rôle de l’intervieweur, dont le rôle consiste à rassurer les répondants en leur précisant que le sondage ne vise pas à tester leurs connaissances, mais plutôt à recueillir leurs impressions. Cette façon de faire encourage les répondants au sondage téléphonique à donner leur opinion, ne serait-ce qu’une supposition éclairée, plutôt que d’utiliser l’option « je ne sais pas ». Cette assurance est donnée par l’intervieweur durant le sondage téléphonique. C’est également le cas pour les groupes de discussion où les participants donnent souvent leur opinion ou partagent leur réaction, mais uniquement après avoir reçu l’encouragement de l’animateur. Les répondants au sondage en ligne pourraient considérer les questions comme étant un test de leurs connaissances, même s’il est clairement indiqué au début du sondage que ce n’est pas le cas et qu’on souhaite seulement recueillir leurs impressions.
Au final, les tendances observées dans les résultats du sondage en ligne de 2021 se maintiennent en 2022, avec des notes similaires pour tous les choix de réponses, en particulier l’option « je ne sais pas ». Comme pour la phase précédente, cette option a surtout été utilisée pour évaluer certains aspects des FAC, notamment la culture du milieu de travail ou le statut du financement et du matériel, entre autres choses.
Nous sommes d’avis que si le sujet de la recherche et la méthodologie de collecte de données (c’est-à-dire une combinaison de sondages téléphoniques et en ligne) demeurent les mêmes pour les phases futures, les écarts obtenus d’une méthode à l’autre persisteront également. Autrement dit, nous ne nous attendons pas à ce que les résultats obtenus avec ces deux méthodes de collecte de données convergent au fil du temps.
La décision d’utiliser une approche de collecte de données au téléphone ou en ligne pour les prochaines phases de cette étude dépend uniquement de ce que le MDN souhaite mesurer, puisque les deux approches (téléphonique et en ligne) génèrent des résultats précis sur l’opinion publique à l’égard des Forces armées canadiennes. Le sondage téléphonique permet d’obtenir une perspective plus réfléchie puisque les répondants ne peuvent pas aisément sélectionner l’option « je ne sais pas » et qu’ils sont encouragés par l’intervieweur à partager leurs impressions sur les questions qui leur sont posées. Cela explique en grande partie la raison pour laquelle les entrevues téléphoniques sont beaucoup plus longues que la durée moyenne d’un sondage en ligne. Dans ce dernier cas, les répondants fournissent une réaction plus immédiate ou automatique aux questions, ce qui permet à bien des égards d’obtenir une opinion sincère sur le sujet.