Ce rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'une recherche quantitative menée par le Commissariat aux langues officielles du Canada et Prairie Research Associates (PRA). Prairie Research Associates a fourni les données tandis que le Commissariat aux langues officielles a entrepris l'analyse et la production de ce rapport.
This publication is also available in English under the title Public Opinion Research Methodology Report.
La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite du Commissariat aux langues officielles. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez envoyer un courriel à l’adresse : information.information@clo-ocol.gc.ca.
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, 2024
Le Commissariat aux langues officielles (le Commissariat) a confié à la société Prairie Research Associates (PRA) le mandat de sonder l’opinion publique pour obtenir un portrait précis :
Voici les étapes suivies pour réaliser le sondage.
Le tableau 1 résume la méthodologie utilisée pour réaliser le sondage.
Essai préliminaire (téléphone) | 29 février 2024 |
---|---|
Période du sondage | 4 au 30 mars 2024 |
Nombre de répondants | 900 |
Durée moyenne du sondage (en minutes et en secondes) | 12:42 |
Marge d’erreur (intervalle de confiance [IC] à 95 %) | ± 3,3 % |
Taux de réponse | 5 % |
Type de sondage | Aléatoire (probabilité) |
Le Commissariat a reçu sous pli séparé un ensemble détaillé de « tableaux croisés » qui présentent les résultats de toutes les questions en fonction de segments de la population définis par région et caractéristique démographique. Les résultats précis indiqués dans l’analyse qui suit sont tirés de ces tableaux.
À moins d’indication contraire, les observations qui suivent sont basées sur l’échantillon total (n = 900) ou la première langue officielle apprise (Question 5 : anglais ou à des fins pratiques « anglophones » n = 741; français ou à des fins pratiques « francophones » n = 155) et les pourcentages mentionnés correspondent aux résultats pondérés.
La plupart des répondants s’entendent pour dire qu’ils sont généralement au courant de leurs droits linguistiques (87 % des anglophones; 85 % des francophones).
Parmi les répondants qui sont au courant de leurs droits linguistiques, les francophones conviennent dans une plus large mesure que les anglophones (62 % comparativement à 42 %) qu’ils savent à qui s’adresser si leurs droits au titre de la Loi sur les langues officielles ne sont pas respectés.
Les résultats semblent moins favorables chez les populations de langue officielle en situation minoritaire, surtout lorsqu’il s’agit de savoir à qui s’adresser pour faire valoir leurs droits. Ce résultat est potentiellement important parce que les droits linguistiques des membres des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) sont potentiellement plus menacés en raison de leur statut de minorité.
Ce résultat a été obtenu en isolant les populations par région (Québec comparativement au reste du Canada) et en analysant les résultats en fonction de la première langue officielle apprise (Question 5). L’analyse selon la question 5 plutôt que selon la langue du sondage est particulièrement nécessaire pour les francophones hors Québec parce que la quasi‑totalité d’entre eux a répondu au sondage en anglais. Le nombre de répondants membres de CLOSM est certes faible (n = 100 : 50 anglophones au Québec, 50 francophones hors Québec); c’est pourquoi il faut interpréter les résultats avec une certaine prudence.
Selon cette analyse, les membres des CLOSM pourraient être moins au courant de leurs droits linguistiques que les membres des communautés de langue officielle en situation majoritaire, et moins de la moitié de ces répondants semblent savoir à qui s’adresser si leurs droits linguistiques ne sont pas respectés. De plus, si l’on se fie à la langue du sondage, les membres des CLOSM francophones semblent beaucoup moins susceptibles d’exercer (ou d’être en mesure d’exercer) leurs droits en matière de langues officielles fédérales (étant donné que seulement 7 % des répondants ont répondu au sondage en français).
Un pourcentage élevé de répondants au sondage ont convenu qu’il était important pour eux de soutenir l’utilisation des deux langues officielles au Canada (78 % des anglophones et 96 % des francophones). Les pourcentages étaient similaires chez les répondants (77 % des anglophones et 88 % des francophones) en ce qui concerne l’importance pour les Canadiens de soutenir l’utilisation des deux langues officielles au Canada.
Il y a 72 % des anglophones et 93 % des francophones qui ont convenu que les hauts fonctionnaires, comme les commissaires, les ombudsmans et les dirigeants d’organismes, doivent être capables de communiquer efficacement en anglais et en français.
Parmi les anglophones, 73 % ont convenu qu’ils ont eu l’occasion d’apprendre le français (bien que les répondants n’aient pas été interrogés sur l’étendue de cette occasion). Parmi les francophones, 86 % ont convenu qu’ils ont eu l’occasion d’apprendre l’anglais.
La différence est encore plus marquée lorsqu’on compare le pourcentage de répondants qui ont répondu « tout à fait d’accord » à l’affirmation d’avoir eu l’occasion d’apprendre leur deuxième langue officielle : 48 % des anglophones par comparaison à 72 % des francophones.
Parmi les répondants qui ont dit avoir eu l’occasion d’apprendre l’autre langue officielle, les francophones ont indiqué dans une bien plus grande proportion se sentir à l’aise d’interagir dans l’autre langue officielle (86 % des francophones ont indiqué qu’ils étaient « très à l’aise » ou « plutôt à l’aise » par comparaison à 37 % des anglophones).
Ici encore, la différence est plus marquée lorsqu’on compare le pourcentage de répondants ayant choisi « très à l’aise » : 60 % des francophones par comparaison à 11 % des anglophones.
Le tableau 2 affiche la marge d’erreur par groupe démographique inclus dans le sondage.
Groupe | –Taille de n | Marge d’erreur (d’après un IC à 95 %) |
---|---|---|
Atlantique | 100 | ± 9,8 % |
Québec | 156 | ± 7,8 % |
Ontario | 259 | ± 6,1 % |
Manitoba et Saskatchewan | 112 | ± 9,3 % |
Alberta | 127 | ± 8,7 % |
Colombie-Britannique et Territoires du Nord-Ouest | 146 | ± 8,1 % |
Groupe | –Taille de n | Marge d’erreur (d’après un IC à 95 %) |
---|---|---|
18 à 34 | 129 | ± 8,6 % |
35 à 54 | 294 | ± 5,7 % |
55 et plus | 473 | ± 4,5 % |
Groupe | –Taille de n | Marge d’erreur (d’après un IC à 95 %) |
---|---|---|
Homme | 416 | ± 4,8 % |
Femme | 479 | ± 4,5 % |
Groupe | –Taille de n | Marge d’erreur (d’après un IC à 95 %) |
---|---|---|
Moins de 30 000 $ | 56 | ± 13,1 % |
30 000 $ à 59 999 $ | 124 | ± 8,8 % |
60 000 $ à 99 999 $ | 184 | ± 7,2 % |
100 000 $ à 149 999 $ | 107 | ± 9,5 % |
150 000 $ ou plus | 103 | ± 9,7 % |
Groupe | –Taille de n | Marge d’erreur (d’après un IC à 95 %) |
---|---|---|
Anglais | 741 | ± 3,6 % |
Français | 155 | ± 7,9 % |
Le tableau 3 présente le relevé des appels réalisés dans le cadre du sondage.
Résultat | Numéro |
---|---|
A Nombre total de numéros composés | 67 830 |
1. Hors service | 22 495 |
2. Télécopieur | 200 |
3. Entreprise | 372 |
Numéros restants | 44 763 |
Résultat | Numéro |
---|---|
B Numéros admissibles | 44 763 |
4. Ligne occupée | 1 435 |
5. Boites vocales ou répondeur | 23 072 |
6. Aucune réponse | 11 764 |
7/8. Barrière linguistique, maladie ou incapacité | 402 |
9. Répondant sélectionné ou admissible non disponible | 78 |
Numéros restants | 8 012 |
Résultat | Numéro |
---|---|
C Personnes interrogées | 8 012 |
10. Refus du ménage | 744 |
11. Refus du répondant | 4 791 |
12. Sondage interrompu avec un répondant admissible | 96 |
Numéros restants | 2 381 |
Résultat | Numéro |
---|---|
D Répondant coopératif | 2 381 |
13. Répondant disqualifié | 1 481 |
14. Sondage terminé | 900 |
Résultat | Numéro | Pourcentage |
---|---|---|
Taux de refus = (10+11+12)/C | 5 631/8 012 | 70 % |
Taux de réponse = D/B | 2 381/44 763 | 5 % |
Bonjour, je vous appelle de la part de Prairie Research Associates, une société de recherche nationale. Nous menons une courte enquête de trois minutes sur l’utilisation des langues au Canada. Cette enquête a été enregistrée auprès du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC). Auriez-vous quelques minutes pour répondre à cette enquête avec moi?
Aimeriez-vous mieux répondre au sondage en anglais ou en français?
Tout d’abord, quelques questions pour s’assurer que nous nous adressons à un éventail diversifié de la population canadienne.
Je vais vous lire une série d’affirmations. Pour chacune d’entre elles, veuillez me dire si vous êtes tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas du tout d’accord.