La Stigmatisation liée à la démence au Canada

Rapport final

Préparé pour l'Agence de la santé publique du Canada

Nom du fournisseur : Nanos Research

Numéro de contrat : 6D016-225811

Valeur du contrat : 179 941,20 $ (incluant la TVH)

Date d'attribution : 2023-01-06

Date de livraison : 2023-07-10

Numéro d'enregistrement : POR-103-22

Pour plus d'informations sur ce rapport, veuillez contacter Santé Canada à l'adresse suivante : HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca.

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La stigmatisation liée à la démence au Canada
Rapport final

Préparé pour le Bureau de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques, Agence de la santé publique du Canada (ASPC) par Nanos Research

Juillet 2023

Cette publication ne peut être reproduite qu'à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue auprès de Santé Canada. Pour plus d'informations sur ce rapport, veuillez contacter l'Agence de la Santé Publique du Canada à l'adresse suivante : HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca.

©Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre des Services publics et Approvisionnement Canada, 2023.

Bureau des communications

Santé Canada.

200 Promenade Eglantine

AL 1915C, Pré Tunney

Ottawa, ON K1A 0K9

Numéro de catalogue : H14-461/2023F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-68200-6

Also available in English under the title Stigma related to dementia in Canada.

Numéro de catalogue : H14-461/2023E-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-68199-3

Table de Matières

Résumé exécutif

A. Contexte et objectifs

Ayant pour mandat d'améliorer les soins de santé, de protéger la santé et de prévenir les maladies chez les Canadiens, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a retenu les services de Nanos Research pour mener une recherche sur l'opinion publique auprès des Canadiens en ce qui concerne la stigmatisation associée à la démence. Plus précisément, pour mener une enquête nationale sur les connaissances et les attitudes des Canadiens à l'égard de la démence et de la stigmatisation liée à la démence.

La démence est un terme hyperonyme qui décrit les symptômes affectant la fonction cérébrale causés par des conditions, maladies ou des blessures neurodégénératives et vasculaires. Elle se caractérise par un déclin des capacités cognitives, notamment la mémoire, le langage, le jugement et la planification, ainsi que l'humeur et le comportement.

La démence a un impact important sur les Canadiens et cet impact continue de croître, avec environ 6,5 % des Canadiens de 65 ans et plus atteints de démence diagnostiquée en 2019-20, affectant de manière disproportionnée les femmes.[i] Ce chiffre exclut les personnes de moins de 65 ans qui peuvent avoir un diagnostic précoce ou celles qui ne sont pas diagnostiquées mais qui vivent avec les symptômes – ce qui signifie que son impact est probablement encore plus important. À mesure que la population vieillissante du Canada continue de croître, la proportion de Canadiens atteints de démence devrait également augmenter.

L'ASPC prévoit utiliser les résultats de la recherche pour soutenir la mise en œuvre continue de la première stratégie nationale sur la démence du Canada, Une stratégie sur la démence pour le Canada : Ensemble, nous y aspirons, comme l'exige la Loi relative à une stratégie nationale sur la maladie d'Alzheimer et d'autres démences qui est entrée en vigueur en 2017.

Les résultats de la recherche éclaireront également les efforts visant à aider à développer une meilleure compréhension de la démence chez les Canadiens, y compris la façon d'être solidaire lors de l'interaction avec des personnes atteintes de démence afin de rendre les communautés plus accueillantes et inclusives. Elle s'appuie également sur l'étude de référence menée en 2020 et mesurera tout changement dans les attitudes, les connaissances et les perceptions liées à la démence et à la stigmatisation liée à la démence.

Les objectifs de recherche spécifiques comprenaient, mais sans s'y limiter :

B. Méthodologie

L'enquête est menée auprès de 5 056 Canadiens, âgés de 18 ans et plus, dont 1 604 aidants naturels non rémunérés auto-identifiés (définis comme une personne qui fournit ou a fourni des soins et du soutien non rémunérés à une personne atteinte de démence au cours des cinq dernières années) *, 756 Canadiens qui s'identifient comme membres des groupes ethniques suivants : noirs (n = 181), hispaniques (n = 68), asiatiques du sud-est (n = 254) ou sud-asiatiques (n = 253) et 210 personnes qui s'identifient comme autochtones. L'enquête a été menée à travers le Canada dans chaque province et territoire entre le 11 et le 29 mars 2023 et des travaux de terrain supplémentaires ont été menés entre le 7 et le 25 juin 2023 dans le but de cibler davantage de personnes dans ces communautés ethniques clés qui sont disproportionnellement touché par la démence. Il y a eu 4 689 entrevues au cours de la période initiale de travail sur le terrain, et 367 entrevues supplémentaires ont été réalisées au cours du travail sur le terrain complémentaire du mois de juin.

L'échantillon a été tiré de deux sources :

  1. Le panel de probabilité Nanos, qui contient environ 50 000 Canadiens recrutés au hasard par téléphone pour faire partie du panel par des lignes terrestres et cellulaires avec des agents en direct et,
  2. recrutement aléatoire par lignes terrestres et cellulaires et administration du sondage en ligne.

L'échantillon qui en résulte contient des Canadiens qui ont tous été recrutés au hasard par téléphone, ce qui permet d'associer une marge d'erreur à la recherche. Il convient de noter que 2 406 entrevues sur un total de 5 056 ont été recrutées à partir du panel de probabilité en ligne de Nanos et que les 2 650 autres entrevues ont été recrutées directement à partir d'un échantillon à double bases composés de numéros de téléphone de lignes terrestres et de lignes cellulaires, et ont administré le sondage en ligne.

L'échantillon probabiliste recruté au hasard a une marge d'erreur de +/- 1,4 % à un intervalle de confiance de 95 %. La marge d'erreur pour chacun des groupes cibles clés se situe entre 2,4 % (aidants naturels non rémunérés) et 12,1 % (Hispaniques auto-identifiés) en raison de la taille variable et comparativement plus petite de leurs échantillons.

Les résultats sont pondérés en fonction des proportions de population par région, âge et sexe du recensement de 2021. Un test du chi carré et des tests Z par paires a été utilisés pour comparer les sous-groupes les uns aux autres (p. ex. femmes contre hommes, Ontario contre Québec). La comparaison entre les sous-groupes et avec l'échantillon total (par exemple, l'Ontario par rapport au Canada dans son ensemble ; les 65 à 74 ans par rapport à l'ensemble de la population canadienne) a été effectuée en observant la significativité basée sur la marge d'erreur.

Tous les répondants ont pris part au sondage auto-administré en ligne. Veuillez consulter l'annexe A pour la méthodologie détaillée.

* Il convient de noter que l'enquête de référence qui a été réalisée en 2020 comprenait 938 aidants naturels non rémunérés (22 % de l'échantillon total). Le cas échéant, l'analyse met en évidence les différences notables entre les résultats de cette enquête et ceux de 2020. L'importance des différences entre les enquêtes peut être observée sur la base d'une marge d'erreur de plus ou moins 1,4 point de pourcentage (intervalle de confiance à 95 %) pour l'enquête de 2023 et de plus ou moins 1,5 point de pourcentage (intervalle de confiance à 95 %) pour l'enquête de 2020.

D. Valeur du contrat

La valeur du contrat était de 179 941,20$ (TVH incluse).

Nom du fournisseur : Nanos Research

Numéro de contrat de TPSGC : 6D016-225811

Date du contrat d'origine : 2023-01-06

Pour plus d'informations, contactez l'Agence de la santé publique du Canada à HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca

D. Déclaration de neutralité politique et coordonnées

Cette attestation doit être soumise avec le rapport final soumis au chargé de projet.

Je certifie, en tant que représentant de Nanos Research, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l'identité fédérale et la Directive sur la gestion des communications du gouvernement du Canada. Plus précisément, les livrables n'incluent pas d'informations sur les intentions de vote, les préférences des partis politiques, la position des partis auprès de l'électorat ou les évaluations de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.

Nik Nanos
Scientifique en chef des données et Président
Nanos Research
nik@nanos.co
613-234-4666 poste 237

E. Constatations clés

Connaissances sur la démence

La plupart des Canadiens croient que la démence a un impact modéré (38 %) à important (51 %) au Canada aujourd'hui, avec une augmentation notable du nombre de ceux qui disent que l'impact est important par rapport à l'enquête de référence de 2020 (35 % ont déclaré un impact important en 2020).

Environ un Canadien sur quatre se considère bien informé sur la démence (28 %), ce qui représente une augmentation de 4 points de pourcentage par rapport à l'enquête de référence de 2020 (24 %). Même si les Canadiens ne se considèrent pas très bien informés, la plupart sont en mesure de déterminer correctement si une série d'énoncés sur la démence sont vrais ou faux. Une majorité note qu'il est vrai qu'il y a des choses que nous pouvons faire pour réduire le risque de démence 81 %, soit une augmentation de 7 points de pourcentage par rapport à 74 % en 2020, et que le taux de démence dans la population augmente considérablement après l'âge de 80 ans (75 %). Une majorité identifie correctement qu'il est faux que les personnes atteintes de démence présentent toutes des symptômes similaires (77 %) et que la démence est une partie inévitable (c'est-à-dire normale) du vieillissement.

Seule une personne sur quatre (25 %) a correctement indiqué qu'il était faux que la génétique soit le facteur le plus important pour déterminer le niveau de risque individuel de démence, tandis que 28 % ont correctement indiqué qu'un niveau d'éducation plus élevé pouvait réduire le risque de développer une démence.

Proximité de la démence

Les lecteurs doivent noter que cette enquête contenait 1 604 aidants naturels non rémunérés (32 % de l'échantillon total), contre 938 dans l'étude de référence 2020 (22 % de l'échantillon total). Il convient de garder cela à l'esprit lors de la comparaison des résultats des deux enquêtes, notamment en ce qui concerne la proximité avec la démence.

Un peu moins de quatre Canadiens sur cinq déclarent connaître une personne atteinte ou ayant été atteinte de démence (77 %, semblablement à 2020), le plus souvent un membre de la famille élargie (44 %), un parent (25 %) ou un ami (24 %). Une personne sur cinq (20 %) déclare ne connaître personne qui est atteint ou a été atteint de démence.

Près d'un Canadien sur trois (32 %) déclare avoir fourni une forme quelconque d'aide non rémunérée à une personne atteinte de démence au cours des cinq dernières années, en l'aidant à faire des courses (21 %)*, en lui fournissant des soins de santé généraux et en surveillant son état médical (16 %), en l'aidant à accomplir des activités de la vie quotidienne (16 % ; 24 % en 2020), en l'aidant avec ses affaires financières (15 %), et 5 % ont déclaré avoir fourni d'autres types d'aide non rémunérée. *Note : Cette option de réponse n'a pas été proposée en 2020.

Parmi les Canadiens qui ont déclaré avoir fourni des soins non rémunérés et du soutien à une personne atteinte de démence, environ trois sur quatre (72 %) disent avoir rencontré des problèmes ou des difficultés pendant qu'ils étaient avec la personne à laquelle ils fournissaient de l'aide. Plus d'une personne sur deux déclare que des personnes lui ont parlé plutôt qu'à la personne atteinte de démence (51 %). Plus de deux sur cinq déclarent qu'ils ont rencontré des personnes qui se sont concentrées sur les choses que la personne atteinte de démence ne peut plus faire plutôt que sur celles qu'elle peut faire (45 %). Environ une personne sur cinq déclare avoir eu du mal à accéder à un logement approprié pour la personne atteinte de démence (20 %), avoir été incapable d'aller là où elle voulait ou en avait besoin en raison de problèmes d'accessibilité (17 %) ou avoir eu des difficultés à naviguer dans un espace public. Comme une épicerie, un autobus ou un train (17 %). Environ une personne sur quatre (26 %) a déclaré n'avoir rencontré aucun de ces problèmes ou difficultés.

Environ deux Canadiens sur cinq (37 %) qui déclarent fournir ou avoir fourni de l'aide et du soutien non rémunérés à une personne atteinte de démence disent avoir rencontré au moins un défi lors de l'accès ou de l'utilisation de recommandations ou de conseils sur la démence liés aux soins qu'ils fournissent. Près d'un répondant sur dix déclare que les conseils ne considèrent pas le contexte culturel de ceux à qui ils fournissent de l'aide (12 %), que les conseils sont trop chers à obtenir (11 %), que les conseils sont trop compliqués à comprendre ou à communiquer (11 %). Moins d'un sur dix déclare ne pas faire confiance à la source des conseils (7 %) ou que les conseils ne sont pas dans la bonne langue (5 %). Près d'une personne sur deux déclare n'avoir rencontré aucune difficulté ou obstacle (46 %).

Conformément aux résultats de 2020, près d'un Canadien interrogé sur quatre (24 %) déclare travailler dans un secteur dans lequel il pourrait avoir ou aurait pu avoir besoin d'interagir avec des personnes atteintes de démence, déclarant le plus souvent travailler dans les secteurs d'intérêt suivants : soins de santé (14 %), vente au détail (9 %), services financiers (8 %) et organisations communautaires et religieuses (5 %). Conformément également à l'enquête de référence, une personne sur cinq (20 %) déclare avoir fait du bénévolat dans un secteur dans lequel elle pourrait avoir besoin ou aurait pu avoir besoin d'interagir avec des personnes atteintes de démence.

Impact des perceptions des personnes âgées sur la stigmatisation liée à la démence

On peut observer que les perceptions négatives à l'égard des personnes âgées ont un impact sur les opinions liées à la stigmatisation liée à la démence.

Les Canadiens qui sont fortement d'accord que les gens devraient généralement prendre leur retraite à 65 ans parce que leur capacité à performer à un niveau élevé diminue étaient plus susceptibles d'être fortement d'accord que les personnes atteintes de démence ont une qualité de vie inférieure (31 %), comparativement à ceux qui ne sont fortement en désaccord avec l'idée que les gens devraient prendre leur retraite à 65 ans (18 %). De plus, ceux qui sont fortement d'accord que les gens devraient prendre leur retraite à 65 ans sont plus susceptibles d'être fortement en désaccord/en désaccord que les personnes atteintes de démence sont parfois capables de travailler des années après l'apparition des symptômes (35 % contre 18 % de ceux qui sont fortement en désaccord sur l'âge de la retraite) et moins susceptibles d'être fortement d'accord/d'accord (52 %) que les personnes atteintes de démence peuvent souvent poursuivre les activités qu'elles aiment (78 % de ceux qui sont fortement en désaccord que les personnes doivent prendre leur retraite à 65 ans).

En outre, ceux qui sont fortement d'accord que les personnes âgées sont moins susceptibles d'être informées des derniers développements sont plus susceptibles d'être fortement d'accord ou d'accord avec l'idée que les personnes atteintes de démence ont une qualité de vie inférieure (79 %) que ceux qui sont fortement en désaccord que les personnes âgées sont moins informées (58 %).

Prendre des mesures pour réduire le risque de développer la démence

Une proportion croissante de Canadiens déclare avoir pris des mesures au cours des 12 derniers mois pour réduire spécifiquement leur propre risque de développer la démence (34 %, une augmentation notable par rapport à 22 % en 2020), tandis que 54 % déclarent ne pas l'avoir fait (70 % en 2020).

Parmi ceux qui déclarent faire des démarches, ils mentionnent le plus souvent qu'ils stimulent leur cerveau pour qu'il reste actif (par exemple, en apprenant de nouvelles compétences) (60 %), suivi par l'activité physique régulière (58 %), une alimentation saine (35 %) et être socialement actif (p. ex., bénévolat, événements sociaux, travail) (13 %).

Inquiétude quant au développement de la démence :

Les Canadiens sont plus susceptibles d'être d'accord qu'ils s'inquiètent à propos de la possibilité qu'un de leurs proches soit atteint de démence (70 %) que de la possibilité qu'ils soient eux-mêmes atteints de démence (63 %). On note une augmentation significative de l'inquiétude liée au fait de développer personnellement la démence par rapport à 2020, avec 63 % des personnes interrogées déclarant être inquiètes à ce sujet, contre 49 % en 2020. L'inquiétude quant à la possibilité qu'un proche développe la démence a également augmenté, passant de 64 % en 2020 à 70 % en 2023.

S'ils développent la démence, les Canadiens craignent le plus de perdre leur sentiment d'identité, leur indépendance ou de devenir un fardeau. Plus de neuf Canadiens sur dix sont fortement d'accord ou d'accord que s'ils vivaient avec la démence, ils craindraient de devenir moins indépendants (93 %), et ils craindraient de devenir un fardeau pour les autres (92 %). Un peu moins de neuf personnes sur dix (89%) sont d'accord qu'elles s'inquiéteraient de perdre leur sentiment d'identité si elles vivaient avec une démence.

Niveau de confort à interagir avec des personnes atteintes de démence

Huit Canadiens sur dix disent qu'ils se sentiraient, au moins, moyennement à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence (tout à fait à l'aise (note de 4-5) : 43 % ; moyennement confortable (note de 3) : 37 %), tandis que 14 % disent qu'ils ne seraient pas à l'aise (note de 1-2). La proportion de ceux qui se sentent tout à fait à l'aise a diminué de 7 points de pourcentage, passant d'un sur deux (50 %) en 2020 à un peu plus de deux sur cinq (43 %) en 2023.

Les Canadiens qui se sentiraient tout à fait à l'aise le disent le plus souvent parce qu'ils connaissent actuellement ou ont connu des personnes atteintes de démence (35 %), cela est suivi par les raisons suivantes : les personnes atteintes de démence demeurent des personnes/tout le monde mérite de recevoir des soins (31 %), ils sont généralement confiants dans la plupart des situations avec lesquelles ils sont confrontés (24 %), et ils possèdent de l'information sur la façon de soutenir les personnes atteintes de démence (9 %). Parmi ceux qui disent qu'ils ne se sentiraient pas à l'aise, ils citent le plus souvent ne pas savoir comment parler à la personne pour la soutenir ou l'aider (22 %), suivi de la peur ou de l'incertitude de ne pas savoir comment la personne pourrait se comporter ou réagir (17 %) et ne pas avoir suffisamment d'informations sur la démence (15 %).

Les perceptions individuelles des personnes atteintes de démence :

Une majorité de Canadiens conviennent que les personnes atteintes de démence sont parfois capables de continuer à faire de diverses choses après le diagnostic, notamment continuer à être actives dans leur communauté (72 %), continuer à vivre dans leur propre maison (70 %) et continuer à faire des activités qu'ils aiment (69 %). Malgré ces perceptions positives, près de deux Canadiens sur trois sont d'accord (65 %) que les personnes atteintes de démence ont généralement une qualité de vie inférieure à celle des personnes non atteintes de démence, bien que cela ait diminué depuis l'enquête de référence de 2020 (70 %).

Les Canadiens sont moins susceptibles d'être d'accord que les personnes atteintes de démence peuvent parfois continuer à travailler pendant des années après l'apparition des symptômes (41 %), ce qui représente une diminution de 6 points de pourcentage par rapport aux résultats de 2020 (47 %).

Demander un diagnostic de démence

Près de 7 Canadiens sur 10 déclarent qu'ils seraient tout à fait à l'aise de demander à un fournisseur de soins de santé des renseignements sur les symptômes de la démence menant à une évaluation et à un diagnostic (68 %).

Parmi les Canadiens qui disent qu'ils ne se sentiraient pas à l'aise de le faire (7 %), ils invoquent le plus souvent la peur de ce qui les attend (75 %), la peur que les autres les traitent différemment (56 %), le manque de confiance dans la capacité du système de santé à fournir des soins adéquats (47 % ; 3 % en 2020*) et la peur d'inquiéter leurs proches (46 % ; 51 % en 2020). Près d'une personne sur trois se dit n'être pas à l'aise parce qu'elle craint que son employeur l'apprenne et qu'elle doive cesser de travailler (31 % ; une diminution par rapport à 45 % en 2020) ou que cela ne sert à rien de savoir si rien ne peut être fait pour changer la progression de la maladie (21 % ; une diminution par rapport à 34 % en 2020).

* Il est à noter que le manque de confiance dans le système de santé n'a pas été évoqué dans l'enquête de référence de 2020, mais a été mentionné par les répondants. Il a été inclus comme option de réponse dans ce sondage.

Lorsqu'il s'agit de partager un diagnostic de démence, les Canadiens sont plus susceptibles de dire qu'ils seraient tout à fait à l'aise d'en parler à un membre de leur famille proche (57 % ; 64 % en 2020) ou à des amis (40 % ; 49 % en 2020) qu'à des voisins ou à d'autres personnes de la communauté (24 % ; 31 % en 2020) ou à un employeur (20 % ; 31 % en 2020). Le niveau de confort a baissé dans tous les domaines par rapport à l'enquête de référence de 2020, la baisse la plus importante étant celle du niveau de confort pour annoncer un diagnostic à l'employeur, qui a baissé de 11 %.

Représentation de la culture populaire

Les Canadiens sont presque deux fois plus susceptibles d'être en désaccord (33 %) plutôt que d'être d'accord (18 %) que la démence est représentée avec précision dans la culture populaire, comme dans les journaux, les films, la télévision et les médias sociaux. Plus d'une personne sur quatre n'est ni d'accord ni en désaccord avec cette affirmation (28 %) et 21 % sont Incertains.

Parmi ceux qui sont en désaccord que la démence est représentée avec précision, près de six sur dix disent qu'elle est représentée de manière plus négative qu'elle ne l'est réellement (60 %), tandis que 17 % pensent qu'elle est représentée de manière plus positive, 8 % pensent qu'elle est représentée d'une autre manière, comme de manière inexacte ou irréaliste (2 %) ou pas du tout ou rarement représenté (2 %). Quinze pour cent se disent incertains.

Perceptions de la stigmatisation dans la société

La plupart des Canadiens sont d'accord que les gens ont des présomptions négatives sur les capacités des personnes atteintes de démence (83 % ; une augmentation de 15 points de pourcentage par rapport à l'enquête de référence de 2020), que les personnes atteintes de démence sont généralement perçues comme ayant besoin des autres pour prendre la plupart de leurs décisions (80 %) et que les personnes atteintes de démence sont généralement considérées comme nécessitant une surveillance en cas de comportement dangereux (80 %). Trois sur cinq sont d'accord (59 %) que les personnes atteintes de démence sont généralement considérées comme ayant besoin d'une assistance 24 heures sur 24 dans leur vie quotidienne. Le niveau d'accord est beaucoup plus faible en ce qui concerne l'affirmation selon laquelle les membres de leur communauté connaissent, respectent et soutiennent les personnes atteintes de démence (27 %) et que les personnes atteintes de démence sont généralement considérées comme capables de communiquer leurs idées et leurs souhaits aux autres (24 %).

Les Canadiens sont plus que 10 fois plus susceptibles de décrire la qualité de vie des personnes atteintes de démence comme mauvaise (43 %) plutôt qu'excellente (4 %), tandis que 41 % la décrivent comme moyenne, et 12 % sont incertains.

Près de trois Canadiens sur cinq affirment que leur opinion sur la démence n'a pas changé au cours des cinq dernières années (59 %), tandis que plus d'un sur trois affirment que leur opinion a changé et qu'elle est soit plus négative (10 %) ou plus positive maintenant (26 %), et 6 % sont incertains. Ceux qui disent que leur opinion a changé disent le plus souvent que cela est dû au fait qu'ils connaissent ou prennent soin d'une personne atteinte de démence (46 %), suivi d'informations générales provenant de sources autres que les médias (25 %), et qu'ils craignent maintenant de contracter la démence ou ils sont en train de vieillir (9 %).

À propos du rapport

Ce rapport débute avec un résumé décrivant les principaux résultats et conclusions, suivi d'une analyse détaillée des résultats. Un ensemble de données détaillé « tableaux de données » est fourni sous pli séparé ; cela présente les résultats pour toutes les questions de l'enquête par segments clés tels que la région, l'âge et le sexe.

Les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage sauf s'il y a indication du contraire. La taille de base est l'échantillon total de n=5 056 sauf s'il y a indication du contraire.

Les résultats détaillés sont présentés dans les sections qui suivent. Les résultats globaux sont présentés dans la partie principale du document et sont généralement supportés par des présentations graphiques ou des tableaux. Les résultats pour la proportion de répondants dans l'échantillon qui ont dit « ne sait pas » ou qui n'ont pas fourni de réponse peuvent ne pas être indiqués dans tous les cas dans la représentation graphique des résultats, en particulier lorsqu'ils ne sont pas assez importants (par exemple, 10 % ou moins). Les résultats nets cités dans le texte peuvent ne pas correspondre exactement aux résultats individuels figurant dans les graphiques en raison des arrondis. Les résultats peuvent ne pas totaliser 100 % en raison des arrondis ou des réponses multiples.

Le cas échéant, l'analyse met en évidence les différences statistiquement notables entre les résultats de cette enquête et ceux de 2020. L'importance des différences entre les enquêtes peut être observée sur la base d'une marge d'erreur de plus ou moins 1,4 point de pourcentage (intervalle de confiance à 95 %) pour l'enquête de 2023 et de plus ou moins 1,5 point de pourcentage (intervalle de confiance à 95 %) pour l'enquête de 2020.

Les puces sous les graphiques notent également toute différence significative entre les sous-groupes de répondants appartenant à différents groupes démographiques. Seules les différences démographiques significativement différentes en fonction de la marge d'erreur de plus ou moins 1,4 point de pourcentage (intervalle de confiance à 95 %) et du test du khi carré et du test Z sont présentées.

Les principales tendances démographiques d'intérêt sont décrites tout au long du rapport, dans l'ordre suivant : sexe, âge, province/territoire et groupes touchés de manière disproportionnée par la démence. Les groupes touchés de manière disproportionnée par la démence sont définis comme ceux qui déclarent s'occuper d'une personne qu'ils connaissent et qui est atteinte de démence et ceux de quatre groupes ethniques présentant un risque supérieur à la moyenne de développer une démence : les personnes d'origine sud-américaine, sud-est-asiatique, sud-asiatique, les Noirs Canadiens, ainsi que les peuples autochtones lorsque la taille de l'échantillon est suffisamment grande pour rapporter.

Des détails sur la méthodologie et les caractéristiques de l'échantillon se trouvent à l'annexe A. L'instrument d'enquête final se trouve à l'annexe B.

Résultats détaillés du sondage

A. Caractéristiques de l'échantillon

Le tableau suivant présente la composition de l'échantillon. Veuillez noter qu'il s'agit d'un échantillon non pondéré. Pour la composition pondérée et non pondérée, veuillez consulter l'annexe A. Les questions posées pour obtenir les caractéristiques de l'échantillon sont contenues dans l'instrument d'enquête final à l'annexe B.

Données démographiques Total de l'échantillon
Âge n = 5 056
18-24 5 %
25-34 14 %
35-44 17 %
45-54 17 %
55-64 22 %
65 ans et plus 25 %
Sexe n = 5 056
Hommes 53 %
Femmes 47 %
Je préfère m'auto-identifier <1 %
Éducation n = 5 056
Diplôme d'études secondaires ou équivalent 15 %
Certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou d'une école de métiers 6 %
Certificat ou diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire 21 %
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 7 %
Baccalauréat 27 %
Diplôme universitaire supérieur à la licence 23 %
Préfère ne pas répondre 2 %
Revenu total du ménage n = 5 056
En dessous de 40 000$ 12 %
Entre 40 000$ et 80 000$ 25 %
80 000 $ ou plus 52 %
Préfère ne pas répondre 12 %
Langue parlée à la maison n = 5 056
Anglais 85 %
Français 10 %
L'anglais autant que le français 2 %
Autre 3 %
Démographies Total
Région n = 5 056
Colombie-Britannique 14 %
Alberta 10 %
Saskatchewan 6 %
Manitoba 6 %
Ontario 23 %
Québec 12 %
Nouveau-Brunswick 6 %
Nouvelle-Écosse 7 %
Île-du-Prince-Édouard 3 %
Terre-Neuve-et-Labrador 5 %
Nunavut 2 %
Territoires du Nord-Ouest 3 %
Yukon 3 %
Minorités n = 5 056
Autochtone (Premières Nations, Métis ou Inuit) 4 %
Hispanique 1 %
Noir(e) 4 %
Autre minorité visible 10 %
Aucune des réponses ci-dessus 77 %
Je ne sais pas <1 %
Préfère ne pas répondre 4 %
Groupes ethniques ou culturels clés n = 6 415*
Britannique 45 %
Français(e) 16 %
Autre Européen(ne) de l'ouest 14 %
Européen(ne) de l'Est 9 %
Scandinave 6 %
Asiatique du Sud 5 %
Asiatique du Sud-Est 5 %
Autochtone (Premières Nations, Métis ou Inuit) 4 %
Européen(ne) du Sud 4 %
Africain(e) 3 %
Latino-Américain(e) 2 %
Américain(ne) 2 %
Un autre groupe ethnique 3 %
Aucun 9 %
Préfère ne pas répondre 2 %
Orientation sexuelle n = 5 056
Hétérosexuel 89 %
Bisexuel(le) 3 %
Homosexuel(le) 2 %
Lesbienne 1 %
Autre 1 %
Préfère ne pas répondre 5 %

*Basé sur des mentions multiples - indique le pourcentage de répondants qui se sont identifiés comme appartenant à ce groupe ethnique, peut dépasser 100 %.

Travailler ou faire du bénévolat dans des rôles qui peuvent nécessiter une interaction avec des personnes atteintes de démence

Conformément aux résultats de 2020, près d'un Canadien interrogé sur quatre (24 %) déclare travailler dans un secteur dans lequel il pourrait avoir ou aurait pu avoir besoin d'interagir avec des personnes atteintes de démence, déclarant le plus souvent travailler dans les secteurs d'intérêt suivants : soins de santé (14 %), vente au détail (9 %), services financiers (8 %) et organisations communautaires et religieuses (5 %). Conformément également à l'enquête de référence, une personne sur cinq (20 %) déclare avoir fait du bénévolat dans un secteur qui pourrait avoir besoin ou aurait pu avoir besoin d'interagir avec des personnes atteintes de démence.

Q49 – Travaillez-vous (ou avez-vous travaillé) dans un secteur où vous pourriez avoir besoin (ou avez pu avoir besoin) d'interagir avec des personnes atteintes de démence ? Totale (n=5 056)
Oui 24 %
Non 72 %
Je ne sais pas 4 %
Q51 – Faites-vous (ou avez-vous fait) du bénévolat dans un secteur où il est possible que vous ayez à interagir avec des personnes atteintes de démence ? Totale (n=5 056)
Oui 20 %
Non 77 %
Je ne sais pas 3 %

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

B. Connaissances sur la démence

Connaissances de la démence

Environ trois Canadiens sur dix se considèrent très bien informés sur la démence (28 %).


Q2 - Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé sur la démence ?

Figure 1. Q2 - Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé sur la démence ?
Figure 1. La version textuelle suit.
Figure 1 - Équivalent textuel
Très bien informé(e) (4-5) Moyennement informé(e) (3) Pas informé(e) (1-2)
2023 28% 53% 19%
2020 24% 51% 25%

Base : Tous les répondants, n=5,056

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

Impact de la démence au Canada

Une majorité de Canadiens croient que la démence a un impact modéré (38 %) à important (51 %) aujourd'hui au Canada, avec une augmentation notable de la proportion de ceux qui disent que l'impact est important par rapport à l'enquête de référence de 2020 (35 % ont déclaré un impact important en 2020).


Q3 - De façon générale, à quel point croyez-vous que la démence a des répercussions importantes au Canada en ce moment ?

Figure 2. Q3 - De façon générale, à quel point croyez-vous que la démence a des répercussions importantes au Canada en ce moment ?
Figure 2. La version textuelle suit.
Figure 2 - Équivalent textuel
Impact très important (4-5) Impact modéré (3) Pas du tout un impact (1-2) Je ne sais pas
2023 51% 38% 6% 5%
2020 35% 48% 13% 0%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

Connaissance des risques et des traitements de la démence

Même si les plusieurs Canadiens ne se considèrent pas très bien informés, la plupart sont en mesure de déterminer correctement si une série d'énoncés sur la démence sont vrais ou faux. Une majorité affirme correctement qu'il est vrai qu'il existe des moyens de réduire le risque de démence (81 %, soit une augmentation de 9 % par rapport à 74 % en 2020) et que le taux de démence dans la population augmente sensiblement après 80 ans (75 %), tandis qu'une majorité d'entre eux estiment qu'il est faux que la démence est un aspect inévitable (c'est-à-dire normal) du vieillissement (79 %) et que les personnes atteintes de démence présentent toutes des symptômes similaires (77 %).

Seule une personne sur quatre (25 %) a correctement indiqué qu'il était faux que la génétique soit le facteur le plus important pour déterminer le niveau de risque individuel de démence, tandis que seulement 28 % ont correctement indiqué qu'un niveau d'éducation plus élevé pouvait réduire le risque de développer la démence.


Q 4-9 – Au meilleur de vos connaissances, veuillez indiquer si vous croyez que chacun des énoncés suivants est vrai ou faux :

Figure 3. Q 4-9 – Au meilleur de vos connaissances, veuillez indiquer si vous croyez que chacun des énoncés suivants est vrai ou faux
Figure 3. La version textuelle suit.
Figure 3 - Équivalent textuel
Vrai Faux Je ne sais pas
La démence est une conséquence inévitable (c'est-à-dire, normal) du vieillissement (Faux) 10% 79% 11%
Les personnes atteintes de démence ont toutes des symptômes similaires (Faux) 11% 77% 12%
Un niveau d'éducation élevé peut réduire les risques de développer une démence (Vrai) 28% 47% 25%
Pour la plupart des gens, la génétique est le facteur le plus important qui détermine le niveau de risque individuel de développer une démence (Faux) 44% 25% 31%
Le taux de démence dans la population augmente considérablement après l'âge de 80 ans (Vrai) 75% 9% 17%
Il est possible de prendre des mesures pour réduire les risques de développer une démence (Vrai) 81% 5% 15%

Base : Tous les répondants, n=5,056


Q4 – Au meilleur de vos connaissances, veuillez indiquer si vous croyez que chacun des énoncés suivants est vrai ou faux :Il est possible de prendre des mesures pour réduire les risques de développer la démence [VRAI]

Figure 4. Q4 – Au meilleur de vos connaissances, veuillez indiquer si vous croyez que chacun des énoncés suivants est vrai ou faux :Il est possible de prendre des mesures pour réduire les risques de développer la démence [VRAI]
Figure 4. La version textuelle suit.
Figure 4 - Équivalent textuel
Vrai Faux Je ne sais pas
2020 74% 11% 15%
2023 81% 5% 15%

Base : Tous les répondants, n=5 056.


Q9 – Au meilleur de vos connaissances, veuillez indiquer si vous croyez que chacun des énoncés suivants est vrai ou faux : La démence est une partie inévitable (c'est-à-dire normale) du vieillissement [FAUX]

Figure 5. Titre
Figure 5. La version textuelle suit.
Figure 5 - Équivalent textuel
Vrai Faux Je ne sais pas
2020 16% 76% 8%
2023 10% 79% 11%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

C. Proximité à la démence

Lien personnel avec la démence

Plus de trois Canadiens sur quatre déclarent connaître une personne atteinte ou ayant été atteinte de démence (77 %), le plus souvent un membre de la famille élargie (44 %), un parent (25 %) ou un ami (24 %). Une personne sur cinq (20 %) déclare ne connaître personne atteinte ou ayant été atteinte de démence et 3 % sont incertains.


Q10 – S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu qui sont atteints ou étaient atteints de démence ? Sélectionner tout ce qui s'applique :

Figure 6. Q10 – S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu qui sont atteints ou étaient atteints de démence ? Sélectionner tout ce qui s'applique
Figure 6. La version textuelle suit.
Figure 6 - Équivalent textuel
2023 2020
Je connais ou j'ai connu quelqu'un atteint de démence 77% 75%
Je ne connais pas ou je n'ai jamais connu quelqu'un atteint de démence 20% 21%
Je ne sais pas 3% 3%
Préfère ne pas répondre 1% 1%
Figure 7. Q10 – S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu qui sont atteints ou étaient atteints de démence ? Sélectionner tout ce qui s'applique
Figure 7. La version textuelle suit.
Figure 7 - Équivalent textuel
2023 2020
Un membre de ma parenté étendue 44% 46%
Un parent 25% 20%
Un(e) ami(e) 24% 19%
Personne 19% 21%
Un(e) voisin(e) 13% 10%
Un(e) collègue de travail 6% 5%
Mon époux (épouse) ou conjoint(e) 2% 2%
Autre 5% 1%
Je ne sais pas 3% 3%

Base : Tous les répondants, n=5,056, sur la base de mentions multiples


Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

Aide non rémunérée

Près de trois Canadiens sur dix (32 %) disent avoir fourni une forme quelconque d'aide non rémunérée à une personne atteinte de démence au cours des cinq dernières années, déclarant avoir aidé à faire des courses comme l'épicerie (21 %), avoir aidé avec des soins de santé généraux et suivis médicaux (16 %), avoir aidé avec les activités quotidiennes (16 % - 24 % en 2020), avoir aidé avec des affaires financières (15 %), et 5 % ont indiqué avoir fourni d'autre types d'aide non-rémunérée.

*Note : Cette option de réponse n'a pas été proposée en 2020.

Q11 – Une) aidant(e) naturel(le) non rémunéré(e) peut réaliser un éventail de tâches pour une personne aux prises avec la démence. Au cours des cinq dernières années, avez-vous effectué l'une ou l'autre des choses suivantes pour une personne atteinte de démence sans recevoir de rémunération ? Veuillez lire chaque élément de la liste et choisir toute réponse pertinente. Au cours des cinq dernières années, avez-vous effectué l'une ou l'autre des choses suivantes pour une personne atteinte de démence sans recevoir de rémunération ?

Figure 8. Titre
Figure 8. La version textuelle suit.
Figure 8 - Équivalent textuel
2023 2020
Aucune de ces réponses – aucune aide à une personne atteinte de démence 68% 61%
Aider à faire des courses comme l'épicerie et les courses à l'extérieur de la maison 21% 0%
Soins de santé généraux et suivi médical 16% 19%
Aide avec des activités quotidiennes 16% 24%
Aide avec des affaires financières 15% 17%
Autres types de soins 5% 3%
Je ne sais pas 2% 2%
Préfère ne pas répondre 1% 1%

Base : Tous les répondants, n = 5 056, sur la base de mentions multiples.

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

Expériences en fournissant des soins à une personne atteinte de démence

Pour les Canadiens qui ont déclaré avoir fourni des soins et de l'aide non rémunérés à une personne atteinte de démence, environ trois sur quatre (72 %) disent avoir rencontré des problèmes ou des difficultés pendant qu'ils étaient avec la personne atteinte de démence à qui ils fournissaient des soins.

Plus d'une personne sur deux déclare que des personnes lui ont parlé plutôt qu'à la personne atteinte de démence (51 %) et qu'elles ont rencontré des personnes qui se sont concentrées sur les choses que la personne atteinte de démence ne peut plus faire plutôt que sur celles qu'elle peut faire (45 %). Environ une personne sur cinq déclare avoir eu du mal à accéder à un logement approprié pour la personne atteinte de démence (20 %), avoir été incapable d'aller là où elle en avait besoin ou le vouloir en raison de problèmes d'accessibilité (17 %) ou avoir rencontré des difficultés à naviguer dans un espace public, comme une épicerie, un bus ou un train (17 %).


Q12 – Au cours des cinq dernières années, avez-vous vécu l'une des expériences suivantes pendant que vous étiez avec la personne atteinte de démence à qui vous fournissiez des soins ?

Figure 9. Q12 – Au cours des cinq dernières années, avez-vous vécu l'une des expériences suivantes pendant que vous étiez avec la personne atteinte de démence à qui vous fournissiez des soins ?
Figure 9. La version textuelle suit.
Figure 9 - Équivalent textuel
Series 1
Des personnes m'ont parlé plutôt que de parler à la personne atteinte de démence 51%
J'ai rencontré des personnes qui se concentraient sur les choses que la personne atteinte de démence ne peut plus faire au lieu de celles qu'elle peut faire 45%
Vous avez eu des difficultés à accéder à un logement approprié pour la personne atteinte de démence 20%
Vous n'avez pas pu aller là où vous vouliez ou deviez aller en raison de problèmes d'accessibilité comme l'absence de moyens de transport accessibles 17%
Vous avez eu des difficultés à vous déplacer dans un espace public tel qu'une épicerie, un arrêt d'autobus ou une station de train 17%
Autre 2.2%
Préfère ne pas répondre 1.8%
Aucune des situations ci-dessus 26.4%

Base : Répondants ayant déclaré fournir de l'aide non rémunérée à des personnes atteintes de démence, n = 1 603.

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

Obstacles rencontrés lors de l'accès ou de l'utilisation des recommandations sur la démence

Environ deux Canadiens sur cinq (37 %) parmi ceux qui déclarent fournir ou avoir fourni de l'aide et du soutien non rémunérés à une personne atteinte de démence disent avoir rencontré au moins un défi lors de l'accès ou de l'utilisation des recommandations ou des conseils sur la démence liés à l'aide qu'ils fournissent. Près d'un répondant sur dix déclare que les conseillers ne comprennent pas le contexte culturel de ceux à qui ils fournissent des soins (12 %), que les conseils sont trop dispendieux à obtenir (11 %), et que les conseils sont trop compliqués à comprendre ou à communiquer (11 %). Moins d'un sur dix déclare ne pas faire confiance à la source des conseils (7 %) ou que les conseils ne sont pas dans la bonne langue (5 %).

Près d'une personne sur deux (46 %) déclare n'avoir rencontré aucune difficulté ou obstacle lors de l'accès ou de l'utilisation des recommandations et conseils sur la démence.


Q13 - Parmi les difficultés suivantes, quelles sont celles que vous avez rencontrées, le cas échéant, lorsque vous avez eu accès ou avez utilisé des recommandations et conseils en matière de démence liés aux soins que vous fournissez ?

Figure 10. Q13 - Parmi les difficultés suivantes, quelles sont celles que vous avez rencontrées, le cas échéant, lorsque vous avez eu accès ou avez utilisé des recommandations et conseils en matière de démence liés aux soins que vous fournissez ?
Figure 10. La version textuelle suit.
Figure 10 - Équivalent textuel
Series 1
Je n'ai eu aucun défi ou obstacle 46%
Les conseils ne tiennent pas compte du contexte culturel de ceux à qui je prodigue des soins ou du soutien 12%
Les conseils sont trop coûteux à obtenir 11%
Les conseils sont trop compliqués à comprendre ou à communiquer 11%
Ne faites pas confiance à la source du conseil 7%
Les conseils ne sont pas dans la bonne langue 5%
Autre 7%
Je ne sais pas/Pas de réponse 17%

Base : Répondants ayant déclaré fournir des soins non rémunérés à des personnes atteintes de démence, n = 1 604.

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

D. Perceptions des personnes âgées

Environ sept Canadiens sur dix sont fortement en désaccord/en désaccord (71 %) que les gens devraient généralement prendre leur retraite à 65 ans parce que leur capacité à performer à un niveau élevé diminue.

Près d'un Canadien sur deux n'est ni d'accord ni en désaccord que les personnes âgées sont plus aptes à contribuer à résoudre les défis d'aujourd'hui que les jeunes (45 %), tandis qu'environ un sur quatre est en désaccord/fortement en désaccord (27 %) ou fortement d'accord/d'accord (24 %).

Les Canadiens sont plus susceptibles d'être fortement d'accord/d'accord (48 %) que les personnes âgées sont moins susceptibles d'être informées des derniers développements (technologie, nouvelles, etc.) qu'à être fortement en désaccord/en désaccord (36 %).


Q14-16 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ?

Figure 11. Q14-16 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ?
Figure 11. La version textuelle suit.
Figure 11 - Équivalent textuel
Fortement en désaccord/ en désaccord Ni en accord, ni en désaccord Fortement d'accord/ d'accord Je ne sais pas
Les personnes âgées sont plus aptes à contribuer à la résolution des problèmes actuels que les jeunes 27% 45% 24% 3%
Les personnes âgées sont moins susceptibles d'être informées des derniers développements (technologie, nouvelles, etc.) 36% 15% 47% 1%
Les gens devraient généralement prendre leur retraite à 65 ans, car leur capacité à performer à un haut niveau diminue 71% 13% 14% 1%

Base : Tous les répondants, n=5,056

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

E. Prendre des mesures pour réduire le risque de développer une démence

Une proportion croissante de Canadiens déclare avoir pris des mesures au cours des 12 derniers mois pour réduire spécifiquement leur propre risque de développer une démence (34 %, soit une augmentation de 55 % par rapport à 22 % en 2020), tandis que 54 % déclarent ne pas l'avoir fait (70 % en 2020).


Q17 - Au cours des 12 derniers mois, avez-vous pris des mesures précises pour réduire le risque que vous courez de développer une démence ?

Figure 12. Q17 - Au cours des 12 derniers mois, avez-vous pris des mesures précises pour réduire le risque que vous courez de développer une démence ?
Figure 12. La version textuelle suit.
Figure 12 - Équivalent textuel
Oui Non Je ne sais pas
2020 22% 70% 8%
2023 34% 54% 12%

Base : Tous les répondants, n=5,056

Q18 - [SI OUI] Quelles mesures avez-vous prisses ou prenez-vous ?

Étapes – Mentions principales Ensemble (n=1 844)*
Stimuler mon cerveau pour qu'il reste actif (par exemple, en apprenant de nouvelles compétences) 60 %
Pratiquer régulièrement une activité physique 58 %
Manger des aliments sains 35 %
Être socialement actif (par exemple, bénévolat, événements sociaux) 13 %
Réduire ou éliminer ma consommation d'alcool 8 %
Prendre des vitamines et des suppléments 8 %
Surveillance et gestion des maladies chroniques dont je souffre 5 %
Autre 9 %

Base : Tous les répondants, n = 1 844, sur la base de mentions multiples.

Genre

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

F. Inquiétude quant au développement de la démence

Les Canadiens sont plus susceptibles d'être préoccupés par la possibilité qu'un de leurs proches développe une démence (70 % sont fortement en accord ou en accord avec le fait qu'ils sont préoccupés par cela) que par la possibilité qu'ils développent eux-mêmes une démence (63 % sont fortement en accord ou en accord avec le fait qu'ils développent eux-mêmes une démence). On note une augmentation de l'inquiétude liée au fait de développer personnellement une démence par rapport à 2020, 63 % des personnes interrogées déclarant être préoccupées par cette question, contre 49 % en 2020. L'inquiétude quant à la possibilité qu'un proche développe une démence a également augmenté, passant de 64 % en 2020 à 70 %.

La plupart des Canadiens sont inquiets à l'idée de perdre leur sentiment d'identité, leur indépendance ou de devenir un fardeau s'ils vivaient avec une démence. Plus de neuf Canadiens sur dix sont fortement en accord ou en accord avec le fait qu'ils s'inquiéteraient de devenir moins indépendants (93 %) et de devenir un fardeau pour les autres (92 %). Un peu moins de neuf personnes sur dix (89 %) reconnaissent qu'elles s'inquiéteraient de perdre leur sentiment d'identité si elles étaient atteintes de démence.


Q19-23 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ?

Figure 13. Q19-23 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ?
Figure 13. La version textuelle suit.
Figure 13 - Équivalent textuel
D'accord (4-5) Ni en accord, ni en désaccord (3) En désaccord (1-2) Je ne sais pas
La possibilité que quelqu'un de mon entourage développe une démence me préoccupe 70% 17% 12% 2%
La possibilité de développer une démence me préoccupe 63% 20% 16% 2%
Si j'étais atteint(e) de démence, je m'inquiéterais de devenir moins indépendant(e) 93% 3% 3% 1%
Si j'étais atteint(e) de démence, j'aurais peur de devenir un fardeau pour les autres 92% 3% 3% 1%
Si j'étais atteint(e) de démence, je m'inquiéterais de perdre mon sens de l'identité 89% 5% 4% 3%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Q20 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? La possibilité que quelqu'un de mon entourage développe une démence me préoccupe.

Figure 14. Q20 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? La possibilité que quelqu'un de mon entourage développe une démence me préoccupe.
Figure 14. La version textuelle suit.
Figure 14 - Équivalent textuel
D'accord (4-5) Ni en accord, ni en désaccord (3) En désaccord (1-2) Je ne sais pas
2023 70% 17% 12% 2%
2020 64% 20% 15% 1%

Base : Tous les répondants, n=5 056.


Q19 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? La possibilité de développer une démence me préoccupe

Figure 15. Q19 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? La possibilité de développer une démence me préoccupe
Figure 15. La version textuelle suit.
Figure 15 - Équivalent textuel
D'accord (4-5) Ni en accord, ni en désaccord (3) En désaccord (1-2) Je ne sais pas
2023 63% 20% 16% 2%
2020 49% 28% 22% 1%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Genre

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

G. Niveau de confort avec les interactions

Interagir avec les personnes atteintes de démence

Huit Canadiens sur dix disent qu'ils se sentiraient au moins moyennement à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence (très à l'aise (note de (4-5) : 43 %; moyennement à l'aise (note de 3) : 37 %), tandis que 14 % disent qu'ils ne seraient pas à l'aise (note de 1-2). La proportion de ceux qui se sentent tout à fait à l'aise a diminué de 14 %, passant d'une personne sur deux (50 %) en 2020 à un peu plus de deux personnes sur cinq (43 %) en 2023.


Q24 - À quel point êtes-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence ?

Figure 16. Q24 - À quel point êtes-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence ?
Figure 16. La version textuelle suit.
Figure 16 - Équivalent textuel
Tout à fait à l'aise (4-5) Moyennement à l'aise (3) Pas du tout à l'aise (1-2) Je ne sais pas
2023 43% 36% 14% 6%
2020 50% 34% 12% 4%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Genre

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

Raisons du niveau de confort

Q25 - Pourquoi seriez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence ?

Raison pour laquelle vous vous sentez à l'aise pour interagir avec les personnes atteintes de démence Totale (n=2 219)
Je connais ou j'ai connu quelqu'un atteint de démence 35 %
Ils demeurent des personnes/tout le monde mérite de recevoir des soins. 31 %
En général, j'ai confiance dans la plupart des situations avec lesquelles je dois composer 24 %
Je possède de l'information sur la façon de soutenir les personnes atteintes de démence 9 %
Autre 2 %
Je ne sais pas <1 %

Base : Répondants qui disent qu'ils se sentiraient à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence,

n = 2 219

Q26 - Pourquoi seriez-vous mal à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence ?

Raison pour se sentir inconfortable lors des interactions avec les personnes atteintes de démence Total (n=627)
Je ne suis pas convaincu(e) comment parler ou de savoir comment la soutenir ou l'aider 22 %
J'aurais peur ou je serais incertain(e) de la façon dont elle pourrait se comporter ou réagir 17 %
Je ne possède pas assez d'information sur la démence 15 %
Cela me met mal à l'aise/je n'ai pas la patience 14 %
Trop triste/trop difficile émotionnellement 13 %
Ressentir un manque de compétences 12 %
Je n'ai jamais connu une personne atteinte de démence 2 %
Autre 4 %
Je ne sais pas 1 %
Préfère ne pas répondre 1 %

Base : Répondants qui disent qu'ils se sentiraient mal à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence, n = 627

H. Perceptions individuelles des personnes atteintes de démence

Perception des personnes atteintes de démence

Une majorité de Canadiens reconnaît que les personnes atteintes de démence sont parfois en mesure de continuer à faire diverses choses après l'obtention du diagnostic, en particulier de continuer à être actives dans leurs communautés (72 %), de continuer à vivre dans leur propre maison (70 %) et de continuer à faire des activités qu'elles aiment (69 %). Les Canadiens sont moins susceptibles d'être en d'accord que les personnes atteintes de démence sont parfois capables de continuer à travailler pendant des années après la déclaration des premiers symptômes (41 %), ce qui représente une baisse de 6 points de pourcentage par rapport aux résultats de 2020 (47 %).

Malgré ces perceptions positives, deux Canadiens sur trois sont d'accord (65 %) que les personnes atteintes de démence ont généralement une qualité de vie inférieure à celle des personnes qui ne sont pas atteintes de démence, bien que cette proportion ait diminué depuis l'enquête de référence 2020 (70 %). On peut observer que les perceptions négatives à l'égard des personnes âgées ont un impact sur les opinions liées à la stigmatisation de la démence. Les Canadiens qui sont fortement en accord avec le fait que les gens devraient généralement prendre leur retraite à 65 ans parce que leur capacité à travailler à un niveau élevé diminue sont plus susceptibles d'être fortement d'accord avec que les personnes atteintes de démence ont une moins bonne qualité de vie (31 %) que ceux qui sont fortement en désaccord avec le fait que les gens devraient prendre leur retraite à 65 ans.

De même, les personnes qui sont fortement d'accord avec le fait que les personnes devraient prendre leur retraite à 65 ans sont plus susceptibles d'être fortement en désaccord/désaccord avec que les personnes atteintes de démence sont parfois capables de travailler pendant des années (35 % contre 18 % des personnes qui sont fortement en désaccord avec l'âge de la retraite) et moins susceptibles d'être fortement d'accord/d'accord (52 %) que les personnes atteintes de démence peuvent souvent poursuivre les activités qu'elles aiment (78 % des personnes qui sont en désaccord que les personnes doivent prendre leur retraite à 65 ans).

De même, les personnes qui sont fortement en accord que les personnes âgées sont moins susceptibles d'être informées des derniers développements sont plus susceptibles d'être fortement d'accord ou d'accord avec le fait que les personnes atteintes de démence ont une moins bonne qualité de vie (79 %) que celles qui sont fortement en désaccord que les personnes âgées sont moins bien informées (58 %).


Q27-31 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ?

Figure 17. Q27-31 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ?
Figure 17. La version textuelle suit.
Figure 17 - Équivalent textuel
D'accord (4-5) Ni en accord, ni en désaccord (3) En désaccord (1-2) Je ne sais pas
Les personnes atteintes de démence sont parfois en mesure de continuer à être actives dans leurs communautés pendant des années après l'obtention du diagnostic 72% 9% 8% 11%
Les personnes atteintes de démence peuvent parfois continuer à vivre dans leur propre maison pendant des années après l'obtention le diagnostic 70% 9% 11% 10%
Les personnes atteintes de démence sont souvent en mesure de poursuivre les activités qu'elles aiment 69% 11% 12% 8%
Les personnes atteintes de démence ont généralement une qualité de vie inférieure à celle des gens qui ne sont pas atteints de démence 65% 17% 11% 7%
Les personnes atteintes de démence sont parfois capables de continuer à travailler pendant des années après la déclaration des premiers symptômes 41% 17% 20% 21%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Q28 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? Les personnes atteintes de démence sont parfois capables de continuer à travailler pendant des années après la déclaration des premiers symptômes

Figure 18. Q28 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? Les personnes atteintes de démence sont parfois capables de continuer à travailler pendant des années après la déclaration des premiers symptômes
Figure 18. La version textuelle suit.
Figure 18 - Équivalent textuel
D'accord (4-5) Ni en accord, ni en désaccord (3) En désaccord (1-2) Je ne sais pas
2023 41% 17% 20% 21%
2020 47% 24% 16% 13%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Q27 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? Les personnes atteintes de démence ont généralement une qualité de vie inférieure à celle des gens qui ne sont pas atteints de démence.

Figure 19. Q27 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? Les personnes atteintes de démence ont généralement une qualité de vie inférieure à celle des gens qui ne sont pas atteints de démence.
Figure 19. La version textuelle suit.
Figure 19 - Équivalent textuel
D'accord (4-5) Ni en accord, ni en désaccord (3) En désaccord (1-2) Je ne sais pas
2023 65% 17% 11% 7%
2020 70% 15% 10% 5%

Base : Tous les répondants, n=5 056

Genre

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

I. Demander un diagnostic de démence

Confort lié à la demande et au partage d'un diagnostic de démence

Près de 7 Canadiens sur 10 déclarent qu'ils se sentiraient à l'aise pour demander à un fournisseur de soins de santé des informations sur les symptômes de la démence en vue d'une évaluation et d'un diagnostic (68 %).

Les Canadiens qui déclarent qu'ils ne seraient pas à l'aise de le faire (7 %) l'expliquent le plus souvent par la peur de ce qui s'en vient (75 %), la peur que les autres leur réservent un traitement différent (56 %), le manque de confiance que le système de soins de santé fournira des soins appropriés (47 %; 3 % en 2020*) et la peur d'alarmer les gens qui les entourent (46 %; 51 % en 2020). Près d'une personne sur trois se dit mal à l'aise parce qu'elle craint que son employeur s'en rende compte et qu'elle ait à cesser de travailler (31 %; une diminution par rapport à 45 % en 2020) ou qu'il ne sert à rien de le savoir si rien ne peut être fait pour changer la progression de la maladie (21 %; une diminution par rapport à 34 % en 2020).

Lorsqu'il s'agit de partager un diagnostic de démence, les Canadiens sont plus enclins à dire qu'ils seraient à l'aise d'en parler à un membre de leur famille proche (57 %; 64 % en 2020) ou à des amis (40 %; 49 % en 2020) qu'à des voisins ou à d'autres personnes (24 %; 31 % en 2020) ou à un employeur (20 %; 31 % en 2020). Le niveau de confort a diminué dans tous les domaines par rapport à l'enquête de référence de 2020, la diminution la plus importante étant celle du niveau de confort pour annoncer un diagnostic à l'employeur, qui a diminué de 11 points de pourcentage (de 31 % en 2020 à 20 % en 2023)

*Il convient de noter que le manque de confiance dans le système de santé n'a pas été évoqué dans l'enquête de référence 2020, mais a été mentionné textuellement par les répondants. Il a été inclus comme option de réponse guidée dans cette enquête.


Q32-36 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ?

Figure 20. Q32-36 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ?
Figure 20. La version textuelle suit.
Figure 20 - Équivalent textuel
A l'aise (4-5) Moyennement à l'aise (3) Pas à l'aise (1-2) Je ne sais pas
Demander à un fournisseur de soins de santé de l'information sur les symptômes de la démence pouvant mener à l'obtention d'une évaluation et d'un diagnostic 68% 21% 7% 3%
Parler à un membre de votre famille proche d'un diagnostic de démence 57% 26% 15% 3%
Parler à un(e) ami(e) d'un diagnostic de démence 40% 34% 22% 3%
Parler à un(e) voisin(e) ou à une autre personne d'un diagnostic de démence 24% 30% 41% 5%
Informer un employeur d'un diagnostic de démence 20% 20% 47% 11%

Base : Tous les répondants, n=5 056


Q32 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ? Demander à un fournisseur de soins de santé de l'information sur les symptômes de la démence pouvant mener à l'obtention d'une évaluation et d'un diagnostic

Figure 21. Q32 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ? Demander à un fournisseur de soins de santé de l'information sur les symptômes de la démence pouvant mener à l'obtention d'une évaluation et d'un diagnostic
Figure 21. La version textuelle suit.
Figure 21 - Équivalent textuel
A l'aise (4-5) Moyennement à l'aise (3) Pas à l'aise (1-2) Je ne sais pas
2023 68% 21% 7% 3%
2020 72% 18% 7% 2%

Base : Tous les répondants, n=5 056


Q34 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ? Parler à un membre de votre famille proche d'un diagnostic de démence

Figure 22. Q34 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ? Parler à un membre de votre famille proche d'un diagnostic de démence
Figure 22. La version textuelle suit.
Figure 22 - Équivalent textuel
A l'aise (4-5) Moyennement à l'aise (3) Pas à l'aise (1-2) Je ne sais pas

2023

57% 26% 15% 3%

2020

64% 20% 14% 1%

Base : Tous les répondants, n=5 056.


Q35 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ? Parler à un(e) ami(e) d'un diagnostic de démence

Figure 23. Q35 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ? Parler à un(e) ami(e) d'un diagnostic de démence
Figure 23. La version textuelle suit.
Figure 23 - Équivalent textuel
A l'aise (4-5) Moyennement à l'aise (3) Pas à l'aise (1-2) Je ne sais pas
2023 40% 34% 22% 3%
2020 49% 27% 20% 2%

Base : Tous les répondants, n=5 056.


Q36 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ? Parler à un(e) voisin(e) ou à une autre personne d'un diagnostic de démence

Figure 24. Q36 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ? Parler à un(e) voisin(e) ou à une autre personne d'un diagnostic de démence
Figure 24. La version textuelle suit.
Figure 24 - Équivalent textuel
A l'aise (4-5) Moyennement à l'aise (3) Pas à l'aise (1-2) Je ne sais pas
2023 24% 30% 41% 5%
2020 31% 28% 36% 4%

Base : Tous les répondants, n=5 056.


Q33 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ? Informer un employeur d'un diagnostic de démence

Figure 25. Q33 – À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes ? Informer un employeur d'un diagnostic de démence
Figure 25. La version textuelle suit.
Figure 25 - Équivalent textuel
A l'aise (4-5) Moyennement à l'aise (3) Pas à l'aise (1-2) Je ne sais pas
2023 20% 20% 47% 11%
2020 31% 23% 35% 9%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Genre

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

Raison de l'inconfort lié à la recherche d'un diagnostic de démence


Q37 – Pourquoi ne seriez-vous pas à l'aise de parler à un fournisseur de soins de santé d'une évaluation pouvant mener à un diagnostic de démence ?

Figure 26. Q37 – Pourquoi ne seriez-vous pas à l'aise de parler à un fournisseur de soins de santé d'une évaluation pouvant mener à un diagnostic de démence ?
Figure 26. La version textuelle suit.
Figure 26 - Équivalent textuel
2023 2020
La peur d'être confronté à ce qui s'en vient 75% 76%
La peur que les gens me réservent un traitement différent 56% 59%
Manque de confiance dans le fait que le système de soins de santé fournira des soins appropriés
(manque de prestataires de soins de santé qualifiés ou adéquats)
47% 3%
La peur d'alarmer les gens qui m'entourent 46% 51%
La peur que mon employeur s'en rende compte ou que j'aie à cesser de travailler 31% 45%
Il ne sert à rien de le savoir si rien ne peut être fait pour changer la progression de la maladie 21% 34%
Autre 1% 2%
Je ne sais pas 1% 3%
Préfère ne pas répondre 1%

Base : Répondants qui ne sont pas à l'aise pour parler à un fournisseur de soins de santé des symptômes de la démence, n = 363.

* Il est à noter que le manque de confiance dans le système de santé n'a pas été évoqué dans l'enquête de référence de 2020, mais a été mentionné par les répondants. Il a été inclus comme option de réponse guidée dans cette enquête.

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

J. Représentation de la culture populaire

Précision de la représentation de la démence dans la culture populaire

Les Canadiens sont presque deux fois plus susceptibles d'être fortement en désaccord ou en désaccord (33 %) que fortement en accord ou en accord (18 %) que la démence est représentée avec précision dans la culture populaire, notamment dans les journaux, les films, la télévision et les réseaux sociaux. Plus d'un répondant sur quatre (28 %) n'est ni d'accord ni en désaccord avec cette affirmation et 21 % sont incertains.

Parmi ceux qui sont en désaccord que la démence est représentée avec précision, près de trois sur cinq disent qu'elle est représentée de manière plus négative qu'elle ne l'est réellement (60 %), tandis que 17 % pensent qu'elle est représentée de manière plus positive, 8% pensent qu'elle est représentée d'une autre manière, comme de manière inexacte ou irréaliste (2 %), ou pas du tout ou rarement représentée (2 %). Quinze pour cent se disent incertains.


Q38 – Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : La démence est dépeinte de manière exacte dans la culture populaire (par exemple, dans les journaux, au cinéma et à la télévision, dans les médias sociaux, etc.)

Figure 27. Q38 – Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : La démence est dépeinte de manière exacte dans la culture populaire (par exemple, dans les journaux, au cinéma et à la télévision, dans les médias sociaux, etc.)
Figure 27. La version textuelle suit.
Figure 27 - Équivalent textuel

D'accord (4-5)

Ni d'accord ni en désaccord (3)

En désaccord (1-2)

Je ne sais pas

18%

28%

33%

21%

Base : Tous les répondants, n=5,056

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

Q39 – Pensez-vous que la démence est dépeinte…

Type de représentation inexacte de la démence Total (n=1 693)
Plus négativement qu'elle ne l'est réellement 60 %
Plus positivement qu'elle ne l'est réellement 17 %
Tout simplement pas précisément/irréaliste/simpliste 2 %
Pas du tout représentée/rarement démontrée 2 %
Exagérée 1 %
À la fois positivement et négativement 1 %
Dépend du stade/ça varie 1 %
La démence présente tellement de symptômes différents/impacte chacun différemment 1 %
Présentée comme une blague <1 %
Autre 1 %
Je ne sais pas 15 %

Base : Répondants qui sont fortement en désaccord/en désaccord que la démence est représentée avec précision dans la culture populaire, n=1 639.

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle


K. Les perceptions de la stigmatisation dans la société

Percevoir la stigmatisation à l'égard des personnes atteintes de démence

La plupart des Canadiens sont d'accord que les gens ont des suppositions négatives sur les capacités des personnes atteintes de démence (83 %; une augmentation de 22 % par rapport à l'enquête de référence de 2020), que les personnes atteintes de démence sont généralement perçues comme ayant besoin des autres pour prendre la plupart de leurs décisions (80 %) et que les personnes atteintes de démence sont généralement considérées comme nécessitant une surveillance en cas de comportement dangereux (80 %).

Environ six sur dix sont d'accord (59 %) que les personnes atteintes de démence sont généralement considérées comme ayant besoin d'une assistance 24 heures sur 24 dans leur vie quotidienne. L'accord est beaucoup plus faible avec les énoncés selon lesquels les personnes atteintes de démence sont considérées capables de communiquer leurs idées et leurs souhaits aux autres (24 %) et que les personnes de leur communauté sont bien informées, respectueuses et soutiennent les personnes atteintes de démence (27 %).


Q-40-45 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant les personnes atteintes de démence ?

Figure 28. Q-40-45 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant les personnes atteintes de démence ?
Figure 28. La version textuelle suit.
Figure 28 - Équivalent textuel
D'accord (4-5) Ni d'accord ni en désaccord (3) En désaccord (1-2) Je ne sais pas
Les gens font des suppositions négatives par rapport aux capacités des personnes atteintes de démence 83% 9% 3% 5%
Les personnes atteintes de démence sont généralement perçues comme ayant besoin des autres pour prendre la plupart de leurs décisions 80% 10% 6% 4%
Les personnes atteintes de démence sont généralement perçues comme ayant besoin d'une surveillance en cas de comportement dangereux 80% 10% 7% 3%
Les personnes atteintes de démence ont généralement besoin d'une assistance 24 heures sur 24 dans leur vie quotidienne 59% 16% 20% 5%
Les gens de ma communauté connaissent, respectent et soutiennent les personnes atteintes de démence 27% 24% 18% 30%
Les personnes atteintes de démence sont généralement considérées comme capables de communiquer leurs idées et leurs souhaits aux autres 24% 21% 48% 7%

Base : Tous les répondants, n=5 056

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

Q41 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant les personnes atteintes de démence ?


Q41 - À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant les personnes atteintes de démence ?
Les gens font des suppositions négatives par rapport aux capacités des personnes atteintes de démence

Figure 29. Les gens font des suppositions négatives par rapport aux capacités des personnes atteintes de démence
Figure 29. La version textuelle suit.
Figure 29 - Équivalent textuel
D'accord (4-5) Ni d'accord ni en désaccord (3) En désaccord (1-2) Je ne sais pas
2023 83% 9% 3% 5%
2020 68% 18% 7% 7%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Qualité de vie perçue pour les personnes atteintes de démence

Les Canadiens sont 10 fois plus susceptibles de décrire la qualité de vie des personnes atteintes de démence comme mauvaise (43 %) plutôt qu'excellente (4 %), tandis que 41 % la décrivent comme moyenne et 12 % sont incertains.


Q46 - D'une manière générale, sur une échelle de 1 à 5, où 1 représente excellente et 5 très mauvaise, comment évalueriez-vous la qualité de vie des personnes atteintes de démence ?

Figure 30. Q46 - D'une manière générale, sur une échelle de 1 à 5, où 1 représente excellente et 5 très mauvaise, comment évalueriez-vous la qualité de vie des personnes atteintes de démence ?
Figure 30. La version textuelle suit.
Figure 30 - Équivalent textuel
Column1
Excellente (1-2) 4%
Modérée (3) 41%
Mauvaise (4-5) 43%
Je ne sais pas 12%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle

Changement de point de vue sur la démence

Trois Canadiens sur cinq affirment que leur opinion sur la démence n'a pas changé au cours des cinq dernières années (59 %), tandis que plus d'un sur trois affirment que leur opinion a changé et qu'elle est soit plus négative maintenant (10 %), soit plus positive (26 %), et six pourcents sont incertains.


Q47 - Lequel des énoncés suivants décrit le mieux l'évolution de votre opinion sur la démence au cours des cinq dernières années ?

Figure 31. Q47 - Lequel des énoncés suivants décrit le mieux l'évolution de votre opinion sur la démence au cours des cinq dernières années ?
Figure 31. La version textuelle suit.
Figure 31 - Équivalent textuel
Mon opinion sur la démence est plus négative aujourd'hui qu'il y a cinq ans 10%
Mon opinion sur la démence est plus positive aujourd'hui qu'il y a cinq ans 26%
Mon opinion sur la démence n'a pas changé par rapport à il y a cinq ans 59%
Je ne sais pas 6%

Base : Tous les répondants, n=5 056.

Q48 – [SI L'OPINION À CHANGÉ] Qu'est-ce qui a causé ce changement d'opinion ?

Raison du changement d'opinion sur la démence – Mentions principales Total (n=1 833)
Connaître une personne atteinte de démence 46 %
Informations générales provenant de sources autres que les médias et les prestataires de soins/on en sait davantage à ce sujet 25 %
J'ai maintenant peur d'être atteint de démence/je vieillis 9 %
Informations diffusées par les médias (télévision, radio, journaux) 6 %
Informations fournies par des professionnels de la santé et d'autres prestataires de soins 6 %
Les problèmes avec le système de santé (manque de soutien) 3 %
Avancées de la médecine et de la recherche 2 %

Base : Les répondants qui disent que leur point de vue sur la démence a changé par rapport à il y a cinq ans, n = 1 833

Sexe

Âge

Provinces/territoires

Populations touchées de manière disproportionnée par la démence

Éducation

Orientation sexuelle


Annexe A : Méthodologie détaillée

Échantillonnage

L'échantillon a été tiré de deux sources :

  1. le panel de probabilité Nanos en ligne et,
  2. recrutement aléatoire par lignes terrestres et cellulaires et administration du sondage en ligne.

Nanos a mené une enquête aléatoire hybride par téléphone et en ligne à double bases (lignes terrestres et cellulaires) à échantillon mixte auprès de 5 056 Canadiens âgés de 18 ans ou plus entre le 11 et le 29 mars 2023 et des travaux de terrain supplémentaires ont été menés entre les 7 et 25 juin 2023 dans le but de cibler davantage de personnes des communautés ethniques clés qui sont touchées de manière disproportionnée par la démence. Il y a eu 4 689 entretiens menés au cours de la période initiale de travail sur le terrain, et 367 entretiens supplémentaires ont été réalisés au cours du travail de terrain supplémentaire en juin. Les participants ont été recrutés au hasard par téléphone à l'aide d'agents en direct qui ont administré un sondage en ligne, 2 406 entrevues de l'échantillon total de 5 056 entrevues ont été recrutées à partir du panel de probabilité en ligne Nanos et les 2 650 entrevues supplémentaires ont été recrutés directement par un échantillon de numéros de téléphones composé aléatoirement à bases duales de numéros de lignes terrestres et cellulaires, avec le sondage administré en ligne.

Avec plus de 50 000 panélistes, le panel de probabilité en ligne de Nanos est composé de personnes recrutées au hasard par des agents en direct sur des lignes terrestres et cellulaires. Comme les panélistes sont recrutés au hasard, cela garantit que le panel est représentatif des Canadiens.

Plan d'échantillonnage, pondération et profil des répondants

La méthode d'échantillonnage a été conçue pour mener des entrevues auprès de 4 200 Canadiens de 18 ans et plus. Des quotas souples ont été fixés par âge, sexe, région et communautés ethniques clés. Finalement, 5 056 entretiens ont été réalisés pour atteindre les quotas souples lorsqu'il était possible, en particulier ceux fixés pour les communautés ethniques clés.

L'enquête a obtenu la répartition suivante :

Variable % de la population Cible
(quota)
% de l'échantillon Réel
non pondéré
Réel
pondéré*
Marge d'erreur
Région
Terre-Neuve-et-Labrador 1 % 250 6 % 238 72 ±6,4
Nouvelle-Écosse 2 % 350 8 % 348 138 ±5,3
Île-du-Prince-Édouard <1 % 175 4 % 168 22 ±7,7
Nouveau-Brunswick 2 % 300 7 % 297 112 ±5,8
Québec 19 % 570 14 % 631 1162 ±3,9
Ontario 31 % 820 20 % 1,155 1,948 ±2,9
Manitoba 3 % 285 7 % 326 177 ±5,5
Saskatchewan 2 % 285 7 % 310 146 ±5,6
Alberta 9 % 365 9 % 496 560 ±4,4
Colombie-Britannique 11 % 450 11 % 693 703 ±3,7
Territoires du Nord-Ouest <1 % 125 3 % 138 7 ±8,5
Yukon <1 % 125 3 % 133 6 ±8,6
Nunavut <1 % 100 2 % 123 3 ±9,0
Canada 100 % 4 200 100 % 5 056 5 056 ±1,4
Âge
18-34 23 % 975 23 % 947 1 350 ±3,2
35-44 28 % 1050 25 % 844 836 ±3,4
45-54 14 % 510 12 % 882 793 ±3,3
55-64 15 % 675 16 % 1 113 888 ±2,9
65+ 20 % 990 24 % 1 270 1 189 ±2,8
Sexe
Hommes 49 % 2 100 50 % 2 665 2 456 ±1,9
Femmes 51 % 2 100 50 % 2 372 2 581 ±2,0

*Les résultats sont pondérés par région, sexe et âge selon les données du recensement de 2021.

Le tableau suivant présente la répartition pondérée des participants à l'enquête selon plusieurs variables clés.

Données démographiques clés – Groupes de minorités visibles* Cible (Quota souple) Réel non pondéré % de l'échantillon
Asiatique du Sud-Est 250 254 5 %
Noir(e) 175 181 4 %
Hispanique 70 68 1 %
Asie du Sud 250 253 5 %

* Basé sur plusieurs mentions

Une fois invités, les participants ont reçu une série de questions de sélection pour filtrer toute personne qui n'était pas éligible de participer à l'étude. Aux fins de cette étude, les critères de sélection suivants ont été appliqués :

Comme indiqué, les répondants qui entraient dans l'une des catégories ci-dessus ont été immédiatement exclus de la recherche/empêchés d'aller plus loin et ils n'étaient plus éligibles pour participer à l'étude.

Les lecteurs doivent noter que les membres du panel ont été présélectionnés selon les critères spécifiques à l'industrie; dans le cadre des meilleures pratiques de l'industrie, les répondants sont toujours sélectionnés sur la base de cette question au cas où leur situation d'emploi ou celle d'un membre de leur famille immédiate a changé et qu'ils sont maintenant employés dans un domaine qui n'est pas éligible. Dans ce cas, l'adresse courriel est supprimée du panel et placée dans une base de données "ne jamais contacter".

À titre de meilleure pratique, une question de sélection a été ajoutée pour garantir que les répondants n'avaient pas participé à des sondages du gouvernement du Canada au cours des 30 derniers jours avant d'être contactés.

Entretien du panel

Les individus ne peuvent pas choisir eux-mêmes de rejoindre le panel ou de répondre à des enquêtes une fois qu'ils sont panélistes. Pour chaque projet, l'échantillon est sélectionné au hasard à partir du panel recruté au hasard.

Les personnes sont recrutées au hasard pour le panel par lignes terrestres et cellulaires à travers le Canada. Ils donnent leur consentement lors de l'appel et fournissent volontairement leur adresse électronique à Nanos pour être contactés pour de futures recherches en ligne. Nous recrutons pour le panel chaque semaine car nous effectuons un sondage national hebdomadaire qui est représentative du Canada et comprend le recrutement pour le panel. Les panélistes quittent généralement le panel après quelques mois.

Procédures de pondération

Notre méthodologie d'échantillonnage a stratifié la population en fonction de trois variables clés, ce qui a permis de trianguler l'approche de pondération et d'obtenir une solide représentation géographique et démographique dans l'ensemble du pays.

L'échantillon a été stratifié selon trois axes – par région/province, par sexe et par âge. Des quotas fixes ont été attribués à chaque province, au niveau régional dans les territoires, en raison de leur taille relative, qui étaient ancrés dans la répartition de leur population par rapport au total national.

Afin d'assurer une représentation équilibrée dans chaque province/région, l'échantillon a ensuite été stratifié par sous-régions. Cela a permis d'éviter un suréchantillonnage ou un sous-échantillonnage des zones géographiques (p. ex., la ville de Toronto) dans le total provincial.

Dans chaque province, des quotas souples de genre/sexe qui se rapprochent de la répartition par sexe de cette région ont ensuite été établis. La collecte de données a permis une variance de +/- 5 % pour le sexe dans chaque région, empêchant là encore la surreprésentation des hommes ou des femmes. Le troisième axe de stratification était par catégorie d'âge. Les catégories d'âge ont été utilisées pour regrouper les répondants et à des fins de pondération.

Chacune des catégories d'âge a été pondérée, en fonction de son sexe et de sa province/région, ce qui a produit un ensemble de données qui reflète fidèlement la composition démographique de la population dans son ensemble.

Collecte de données

Méthodologie

La méthodologie de l'enquête comprenait un échantillon probabiliste sélectionné au hasard. L'échantillon a été tiré de deux sources : 1) le panel de probabilité Nanos en ligne et 2) des lignes terrestres et cellulaires composées de chiffres aléatoires et le sondage administré en ligne.

En raison de la grande taille de l'échantillon cible proposé et pour compenser les paramètres du panel de probabilité en ligne Nanos, Nanos a mené un recrutement à double mode, qui consistait à la moitié d'entrevues recrutés du panel de probabilité en ligne Nanos et le reste des entretiens ont été recrutés au hasard via un entretien téléphonique (numéros aléatoires de lignes terrestres et cellulaires) et le sondage administré en ligne.

Dispositions en matière d'accessibilité

L'accessibilité est primordiale lors du processus de conception du questionnaire et nous avons veillé à ce que les questions ne soient pas trop verbeuses ou complexes et qu'elles soient faciles à comprendre.

Notre plateforme de sondages en ligne est conçue pour répondre aux normes d'accessibilité, notamment le format HTML et les balises appropriés, le texte alternatif, le contraste approprié et d'autres meilleures pratiques pour permettre une utilisation facile des lecteurs d'écran et d'autres technologies d'assistance.

Pendant le travail sur le terrain, nous nous sommes assurés de répondre aux besoins de tous les répondants éligibles, selon les besoins, notamment en les informant des accommodements disponibles ou des alternatives disponibles, comme de remplir l'enquête par téléphone plutôt qu'en ligne et vice versa.

Dates des travaux sur le terrain

Les travaux de terrain ont été menés du 11au 29mars, 2023 et du 7au 25juin, 2023.

Durée de l'entretien

La durée moyenne des entretiens était de 17,9 minutes et variait de 11 à 31 minutes.

Incitatifs/méthodes pour encourager la participation

Un incitatif de 5$ (soit par virement électronique, soit par un don à un organisme de bienfaisance enregistré) a été offert à tous les panélistes qui ont participé à la recherche. Au moins deux courriels de rappel ont été envoyés aux invités pour encourager leur participation.

Contrôles de qualité

Avant le lancement du sondage, un pré-test a été réalisé en ligne auprès de 20 personnes (10 anglophones, 10 francophones) du 6 au 9 mars 2023. L'objectif du pré-test était de s'assurer que le contenu du questionnaire était compréhensible, que la durée de l'entretien correspondait à la cible, d'assurer la comparabilité entre le français et l'anglais et de s'assurer que la logique de l'enquête se déroulait bien.

À la fin du pré-test, Nanos et l'Agence de la santé publique du Canada ont examiné les résultats et ont déterminé qu'aucune modification n'était nécessaire et l'enquête a été déployée sur l'ensemble de l'échantillon.

Pour nos enquêtes en ligne auprès de notre panel, nous disposons d'une période de terrain minimale d'une semaine pour donner aux personnes une chance de répondre à l'enquête et pour que Nanos envoie des rappels à ceux qui n'ont pas répondu à l'enquête (cela limite le biais de ne prendre que les personnes qui ont répondu à la première invitation parce qu'ils sont libres et/ou ont l'accès immédiat à un ordinateur pour le sondage en ligne).

Le fichier de données a été vérifié sur plusieurs d'éléments pour assurer l'exactitude et la validité, à la fois pendant et après la collecte des données comme suit :

Nanos Research surveille 10 % de tous les travaux sur le terrain pour le contrôle et l'assurance de la qualité conformément aux normes du Conseil de recherche et d'intelligence marketing Canadien (CRIC), de l'Association européenne pour les études d'opinion et de marketing (ESOMAR) et de l'Association américaine pour la recherche sur l'opinion publique (AAPOR).

Dispositions d'appel

Le tableau suivant présente la disposition des contacts pour le travail sur le terrain.

Disposition des contacts du sondage en ligne
Total des invitations (a) 27 462
Total complété (b) 5 056
Ruptures qualifiées (c) 338
Disqualifié (d) 76
Pas de réponse (e) 27 841
Taux de contact (b+c+d)/a 19.9 %
Taux de participation (b+d)/a 18.7 %

Téléphone
  Total
Nombre total de tentatives 454 294
Hors de portée - invalide 298 356
NIS, Entreprises, etc. 298 356
Non résolu (U) 76 055
Pas de réponse/machine/etc. 75 378
Occupé 677
Non-réponse dans le score (IS) 73 574
Barrière de la langue 130
Rappel 3 042
Refus 70 395
Résiliation 7
Dans le champ d'application de la réponse (R) 6309
Complet 6309
Partiels 0
Taux de réponse 4.0 %

Taux de réponse

Le taux de réponse à cette enquête était de 4,0 %. Ceci a été calculé à l'aide de la formule du Conseil de recherche et d'intelligence marketing Canadien (CRIC), qui a été approuvée par le gouvernement du Canada (taux de réponse/taux de participation = R/ (U + IS + R)

Biais de non-réponse

Premièrement, il existe un biais de non-réponse potentiel basé sur le profil de l'échantillon de répondants. D'après notre expérience, l'utilisation d'un échantillon à double bases (lignes terrestres et lignes cellulaires) constitue la forme de recherche optimale et la plus fiable qui nécessite le moins de pondération statistique après le travail de terrain (tant pour l'échantillon téléphonique que pour l'échantillon en ligne, puisque les participants ont été recrutés par lignes terrestres et lignes cellulaires). Du point de vue de la recherche, moins il y a de pondération, mieux c'est, puisque les données restent aléatoires et sous leur forme brute comme partagée avec Nanos.

Le biais de non-réponse est géré principalement par l'application de poids statistiques. Un autre biais de non-réponse possible concernerait les personnes ayant un statut socio-économique plus bas. Ces personnes peuvent ne pas avoir accès à une ligne terrestre ou cellulaire pour être incluses dans l'échantillon, ce qui pose un problème de couverture potentielle du point de vue de l'échantillonnage. Nanos a géré ce biais de non-réponse en vérifiant statistiquement les données démographiques de l'échantillon participant par rapport à la population canadienne. En cas d'écart valable, l'ensemble des données est pondéré afin d'être cohérent avec le profil de tous les Canadiens, y compris ceux qui ont, par exemple, un statut socio-économique inférieur. La proportion estimée de Canadiens n'ayant pas accès à Internet pour répondre au sondage est de 6%.[ii]

Deuxièmement, il y a le biais potentiel de non-réponse basé sur les réponses elles-mêmes. Bien que le profil démographique de l'échantillon reflète la population canadienne, les participants qui n'ont pas répondu peuvent avoir des opinions différentes. Bien qu'il s'agisse d'une possibilité hypothétique, les résultats obtenus par Nanos en ce qui concerne le sentiment économique et politique, qui reflètent très précisément l'opinion et sont en corrélation proche avec un certain nombre de mesures externes destinées à être examinées, suggèrent qu'il y a peu de biais de non-réponse dans la méthodologie Nanos.

Annexe B : Instruments de recherche

1. Texte de recrutement par téléphone

Bonjour/Bonsoir, comment allez-vous? Mon nom est ____ et je vous appelle de la part de Nanos Research, une société nationale de recherche sur l'opinion publique. Nous menons un sondage de 15 minutes au nom de l'Agence de la santé publique du Canada et vous avez été sélectionné au hasard pour y participer. L'objectif de cette enquête est d'examiner la compréhension et les attitudes des Canadiens à l'égard de la démence.

Votre participation est strictement confidentielle et vos réponses resteront anonymes. Ce projet a été enregistré auprès du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien.

Le sondage sera mené en ligne, mais j'aimerais d'abord vous poser quelques questions afin de confirmer si vous êtes éligible pour participer. Si tel est le cas, je vais vous demander de nous donner votre adresse courriel afin de nous permettre de vous faire parvenir le sondage.

Puis-je vous poser quelques questions pour confirmer que vous êtes bel et bien éligible?

[S'IL CONSENT, CONTINUER]

[S'IL REFUSE, REMERCIER ET METTRE FIN À L'ENTREVUE]

Merci pour votre temps. Vous recevrez le sondage dans les prochaines 12 à 24 heures. Si vous avez des questions ou si vous souhaitez répondre au sondage par téléphone, n'hésitez pas à contacter à tout moment la chercheuse principale du projet, Jennifer Henwood, à jhenwood@nanosresearch.com. Je vous souhaite de passer une bonne journée

2. Questionnaire du sondage

INTRODUCTION AU SONDAGE EN LIGNE

Merci de votre intérêt pour participer à ce sondage de 15 minutes réalisé pour l'Agence de la santé publique du Canada. Toutes les opinions et informations que vous partagerez avec Nanos Research seront confidentielles et protégées conformément aux lois canadiennes sur la protection de la vie privée. Merci d'avance pour votre temps.

Ce projet de recherche est enregistré auprès du service de vérification de la recherche du CRIC. Vous pouvez ainsi vérifier qu'il s'agit bien d'un projet de recherche légitime et laisser si vous le voulez, des commentaires en visitant le site Internet suivant : https://canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs/home/?lang=fr et en utilisant le code SVR : XYZ.

Invitation à participer : Vous êtes invité à participer à l'étude de recherche mentionnée ci-dessus, menée par Nanos Research au nom de l'Agence de la santé publique du Canada.

If you prefer to take the survey in English, please click on English.

Objectif de l'étude: À partir de cette recherche, nous souhaitons examiner la compréhension et les attitudes des Canadiens à l'égard de la démence.

Participation: Pour participer au sondage, veuillez cliquer sur le lien dans l'invitation. Vous donnez votre consentement pour participer à ce sondage lorsque vous acceptez de le remplir et de le retourner. Il devrait vous prendre environ 15 minutes à remplir.

Confidentialité et anonymat: Vos réponses demeureront strictement confidentielles et seront utilisées uniquement dans le cadre de ce projet de recherche. Nanos Research et l'Agence de la santé publique du Canada seront les seuls autorisés à avoir accès aux réponses. Les résultats seront publiés dans un format regroupé (agrégé). L'anonymat est garanti. L'Agence de la santé publique du Canada n'aura accès qu'aux données anonymisées sans aucun moyen d'identifier les participants.

Conservation des données : Les sondages complétés seront conservés dans un serveur sécurisé au bureau de Nanos à Toronto accessible uniquement par le responsable de la confidentialité de Nanos pendant une période de cinq ans, après quoi ils seront détruits.

Participation volontaire : Vous n'êtes pas obligé de participer à ce sondage. Si vous choisissez finalement d'y participer, vous pouvez refuser de répondre aux questions qui ne vous conviennent pas. Vous pouvez choisir de vous retirer du processus à tout moment pendant ou après la collecte des données. Toutes les données recueillies peuvent également être détruites sur demande.

Contact : Si vous avez des questions ou avez besoin de plus d'informations sur ce projet de recherche, ou pour un support technique avec le sondage, des besoins spéciaux pour y avoir accès, ou pour demander à répondre au sondage par téléphone, vous pouvez contacter jhenwood@nanosresearch.com. Si vous avez des questions concernant la gestion de ce projet de recherche, vous pouvez contacter le chef du projet, Nik Nanos à nik@nanos.co ou 613-234-4666 poste 237.

En vous remerciant à l'avance pour votre temps et votre collaboration.

  1. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous actuellement? [GESTION DES QUOTAS] [SUIVI]

Nos prochaines questions portent sur la démence.

CONNAISSANCE SUR LA DÉMENCE

  1. À quel point croyez-vous être bien informé(e) sur la démence? [SUIVI]
  2. De façon générale, à quel point croyez-vous que la démence a des répercussions importantes au Canada en ce moment? [SUIVI]

Au meilleur de vos connaissances, veuillez indiquer si vous croyez que chacun des énoncés suivants est vrai ou faux [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATIORE]

  1. Il est possible de prendre des mesures pour réduire les risques de développer une démence [SUIVI – MODIFIÉ] V
  2. Un niveau d'éducation élevé peut réduire les risques de développer une démence [NOUVEAU] V
  3. Les personnes atteintes de démence ont toutes des symptômes similaires. [NOUVEAU] F
  4. Pour la plupart des gens, la génétique est le facteur le plus important qui détermine le niveau de risque individuel de développer une démence. [NOUVEAU] F
  5. Le taux de démence dans la population augmente considérablement après l'âge de 80 ans [NOUVEAU] V
  6. La démence est une conséquence inévitable (c'est-à-dire, normal) du vieillissement [SUIVI] F

PROXIMITÉ AVEC LA DÉMENCE

  1. S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu qui sont atteints ou étaient atteints de démence? Veuillez lire chaque élément de la liste et choisir toute réponse pertinente. [SUIVI-MODIFIÉ]
  2. Un(e) aidant(e) naturel(le) non rémunéré(e) peut réaliser un éventail de tâches pour une personne aux prises avec la démence. Au cours des cinq dernières années, avez-vous effectué l'une ou l'autre des choses suivantes pour une personne atteinte de démence sans recevoir de rémunération? Veuillez lire chaque élément de la liste et choisir toute réponse pertinente. [SUIVI-MODIFIÉ – OPTION AIDER À FAIRE DES COURSES AJOUTÉE]
  3. [DEMANDEZ À CEUX AYANT CHOISI 1-4 OU 20 À LA Q11] Au cours des cinq dernières années, avez-vous vécu l'une des expériences suivantes pendant que vous étiez avec la personne atteinte de démence à qui vous fournissiez des soins? Veuillez lire chaque élément de la liste et choisir toute réponse pertinente. [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATIORE] [NOUVEAU]
  4. [DEMANDEZ À CEUX AYANT CHOISI 1-4 OU 20 À LA Q11] Parmi les difficultés suivantes, quelles sont celles que vous avez rencontrées, le cas échéant, lorsque vous avez eu accès ou avez utilisé des recommandations et conseils en matière de démence liés aux soins que vous fournissez? Veuillez lire chaque élément de la liste et choisir toute réponse pertinente. [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATIORE] [NOUVEAU]


PERCEPTIONS DES PERSONNES AGÉES

Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec les affirmations suivantes? [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE] [NOUVEAU] [pour permettre une corrélation avec les opinions sur le vieillissement]

  1. Les gens devraient généralement prendre leur retraite à 65 ans, car leur capacité à performer à un haut niveau diminue.
  2. Les personnes âgées sont plus aptes à contribuer à la résolution des problèmes actuels que les jeunes.
  3. Les personnes âgées sont moins susceptibles d'être informées des derniers développements (technologie, nouvelles, etc.).

PRENDRE DES MESURES POUR RÉDUIRE LE RISQUE DE DÉVELOPPER UNE DÉMENCE

  1. Au cours des 12 derniers mois, avez-vous pris des mesures précises pour réduire le risque que vous courez de développer une démence? [SUIVI - MODIFÉ]
  2. [SI OUI] Quelles mesures avez-vous prises ou prenez-vous? _____ [QUESTION OUVERTE] [CAPTURER JUSQU'À TROIS MESURES] [SUIVI]

INQUIÉTUDE QUANT AU DÉVELOPPEMENT DE LA DÉMENCE

À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]

  1. La possibilité de développer une démence me préoccupe. [SUIVI - MODIFIÉ]
  2. La possibilité que quelqu'un de mon entourage développe une démence me préoccupe. [SUIVI - MODIFIÉ]
  3. Si j'étais atteint(e) de démence, je m'inquiéterais de devenir moins indépendant(e). [NOUVEAU]
  4. Si j'étais atteint(e) de démence, j'aurais peur de devenir un fardeau pour les autres. [NOUVEAU]
  5. Si j'étais atteint(e) de démence, je m'inquiéterais de perdre mon sens de l'identité. [NOUVEAU]


NIVEAU DE CONFORT AVEC LES INTERACTIONS

  1. À quel point êtes-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence? [SUIVI - MODIFIÉ]
  2. [SI INDIQUE 4-5 À LA Q24] Pourquoi seriez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence? ______ [QUESTION OUVERTE – UTILISEZ LES RÉPONSES CI-DESSOUS POUR LE CODAGE DES RÉPONSES] [SUIVI - MODIFIÉ]
  3. [SI INDIQUE 1-2 À LA Q24] Pourquoi seriez-vous mal à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence? ______ [QUESTION OUVERTE – UTILISEZ LES RÉPONSES CI-DESSOUS POUR LE CODAGE DES RÉPONSES] [SUIVI - MODIFIÉ]

PERCEPTIONS INDIVIDUELLES DES PERSONNES VIVANT AVEC UNE DÉMENCE

À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants : [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]

  1. Les personnes atteintes de démence ont généralement une qualité de vie inférieure à celle des gens qui ne sont pas atteints de démence. [SUIVI - MODIFIÉ]
  2. Les personnes atteintes de démence sont parfois capables de continuer à travailler pendant des années après la déclaration des premiers symptômes. [SUIVI - MODIFIÉ]
  3. Les personnes atteintes de démence peuvent parfois continuer à vivre dans leur propre maison pendant des années après l'obtention le diagnostic. [SUIVI - MODIFIÉ]
  4. Les personnes atteintes de démence sont parfois en mesure de continuer à être actives dans leurs communautés pendant des années après l'obtention du diagnostic. [SUIVI - MODIFIÉ]
  5. Les personnes atteintes de démence sont souvent en mesure de poursuivre les activités qu'elles aiment. [NOUVEAU]

DEMANDER UN DIAGNOSTIC DE DÉMENCE

À quel point seriez-vous à l'aise de faire chacune des choses suivantes? [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE] [SUIVI- MODIFIÉ]

  1. Demander à un fournisseur de soins de santé de l'information sur les symptômes de la démence pouvant mener à l'obtention d'une évaluation et d'un diagnostic [SUIVI]
  2. Informer un employeur d'un diagnostic de démence [SUIVI]
  3. Parler à un membre de votre famille proche d'un diagnostic de démence [SUIVI]
  4. Parler à un(e) ami(e) d'un diagnostic de démence [SUIVI]
  5. Parler à un(e) voisin(e) ou à une autre personne d'un diagnostic de démence [SUIVI]
  6. [SI INDIQUE 1-2 À LA Q32] Pourquoi ne seriez-vous pas à l'aise de parler à un fournisseur de soins de santé d'une évaluation pouvant mener à un diagnostic de démence? Veuillez lire chaque élément de la liste et choisir toute réponse pertinente. [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE] [SUIVI - MODIFIÉ]

REPRÉSENTATION DE LA CULTURE POPULAIRE

  1. Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec l'énoncé suivant : La démence est dépeinte de manière exacte dans la culture populaire (par exemple, dans les journaux, au cinéma et à la télévision, dans les médias sociaux, etc.) [NOUVEAU]
  2. [SI FORTEMENT EN DÉSACCORD/EN DÉSACCORD] Pensez-vous que la démence est dépeinte... ? [NOUVEAU]

LES PERCEPTIONS DE LA STIGMATISATION DANS LA SOCIÉTÉ

À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant les personnes atteintes de démence? [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]

  1. Les personnes atteintes de démence sont généralement considérées comme capables de communiquer leurs idées et leurs souhaits aux autres. [NOUVEAU]
  2. Les gens font des suppositions négatives par rapport aux capacités des personnes atteintes de démence [SUIVI - MODIFIÉ]
  3. Les personnes atteintes de démence sont généralement perçues comme ayant besoin des autres pour prendre la plupart de leurs décisions [NOUVEAU]
  4. Les personnes atteintes de démence ont généralement besoin d'une assistance 24 heures sur 24 dans leur vie quotidienne [NOUVEAU]
  5. Les personnes atteintes de démence sont généralement perçues comme ayant besoin d'une surveillance en cas de comportement dangereux [NOUVEAU]
  6. Les gens de ma communauté connaissent, respectent et soutiennent les personnes atteintes de démence [NOUVEAU]
  7. D'une manière générale, sur une échelle de 1 à 5, où 1 représente excellente et 5 très mauvaise, comment évalueriez-vous la qualité de vie des personnes atteintes de démence ? [NOUVEAU]
  8. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux l'évolution de votre opinion sur la démence au cours des cinq dernières années? [NOUVEAU]
  9. [SI L'OPINION À CHANGÉ] Qu'est-ce qui a causé ce changement d'opinion ? [NOUVEAU] [QUESTION OUVERTE] [CATÉGORIES CI-DESSOUS POUR LE CODAGE UNIQUEMENT]


QUESTIONS DÉMOGRAPHIQUES

Les prochaines questions ne seront utilisées qu'à des fins statistiques.

  1. Travaillez-vous (ou avez-vous travaillé) dans un secteur où il est possible que vous interagissiez avec des personnes atteintes de démence? [SUIVI - MODIFIÉ]
  2. Dans quel secteur travaillez-vous ou avez-vous travaillé au cours des cinq dernières années ? [SUIVI – MODIFIÉ PAR SANTÉ CANADA]
  3. Faites-vous (ou avez-vous fait) du bénévolat dans un secteur où il est possible que vous ayez à interagir avec des personnes atteintes de démence? [SUIVI-MODIFIÉ]
  4. En quelle année êtes-vous né? _____ [QUESTION OUVERTE]
  5. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint? [SUIVI]
  6. Quel est le revenu annuel de votre ménage de toutes sources avant impôts? [SUIVI]
  7. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison? [SUIVI]
  8. Est-ce que vous vous considérez comme un des énoncés suivants? [SUIVI]
  9. À quel(s) groupe(s) ethnique(s) ou culturel(s) autre(s) que canadien vos ancêtres appartenaient-ils? [SUIVI]
  10. [SI S'IDENTIFIE COMME AUTOCHTONE À LA Q56 OU Q57] Laquelle des catégories suivantes vous décrit le mieux? Êtes-vous un(e) membre des Premières nations, un(e) Métis(se) ou un(e) Inuit(e)? [SUIVI]
  11. [SI S'IDENTIFIE COMME AUTOCHTONE À LA Q56 OU 57] Habitez-vous dans une communauté autochtone ou de Premières nations pendant au moins six mois de l'année? [SUIVI]
  12. Quelle est votre orientation sexuelle? [SUIVI]
  13. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal? [SUIVI]_________
  14. Comment décririez-vous le type de communauté dans laquelle vous vivez ? [SUIVI - QOL POR]

Merci de participer à cette enquête. Vos réponses resteront anonymes et ne seront rapportées que sous forme agrégée. Nous apprécions beaucoup votre temps et votre honnêteté.

Notes de bas de page

[i]
Agence de la santé publique du Canada. Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC), Outil de données 2000-2017, édition 2019. Ottawa (ON): Agence de la santé publique du Canada; 2021.; https://health-infobase.canada.ca/ccdss/data-tool/Age
[ii]
https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/daily-quotidien/210531/dq210531d-fra.pdf?st=A1Uw2f80