Préparé pour l’Agence de la santé publique du Canada
Nom du fournisseur : Abacus Data
Numéro de contrat : CW2273736
Valeur du contrat : 139 037,46
Date d’attribution : Le 15 février 2023
Date de livraison : 21 novembre 2023
Numéro d’enregistrement : POR 128-22
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez envoyer un courriel à Santé Canada :
cpab_por-rop_dgcap@hc-sc.gc.ca
Ce rapport est aussi disponible en français
Préparé par Abacus Data, pour l’Agence de la santé publique du Canada
Novembre 2023
L’Agence de la santé publique du Canada a demandé à Abacus Data d’effectuer un sondage de l’opinion publique pour comprendre comment les voyageurs internationaux ont modifié leurs habitudes de voyage, et en particulier la façon dont ils se préparent à voyager depuis l’apparition de la COVID-19. Ce sondage a également pour but de déterminer les endroits où ils cherchent à obtenir des conseils sur la santé des voyageurs (à supposer que ce soit le cas). Au total, 3 200 Canadiens ayant voyagé ou ayant l’intention de voyager à l’étranger ont été interrogés par le biais d’un panel en ligne. Le sondage en ligne a été réalisé entre le 18 avril et le 5 mai 2023.
This publication is also available in English under the title : 2023 Travellers’ Risk Perceptions, Attitudes and Preferences.
Autorisation de reproduction
Cette publication ne peut être reproduite qu’à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue auprès de l’Agence de la santé publique du Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez envoyer un courriel à :
cpab_por-rop_dgcap@hc-sc.gc.ca
Santé Canada, CCRC
200 Eglantine Driveway, Tunney’s Pasture
Immeuble Jeanne Mance, AL 1915C
Ottawa, Ontario K1A 0K9
Numéro de catalogue : H14-323/2023F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-68712-47
Publications connexes (numéro d'enregistrement : 128-22) :
Numéro de catalogue : H14-323/2023E-PDF (Rapport, Anglais)
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-68711-7 (Anglais)
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par l’Agence de la santé publique du Canada, 2023
Le Programme de santé des voyageurs de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) est chargé de promouvoir une communication efficace des risques pour la santé liés aux voyages, et des stratégies d’atténuation auprès des Canadiens, des partenaires et des parties prenantes. Ce programme a pour but d’aider les Canadiens à prendre des décisions en connaissance de cause au moment de voyager, afin de protéger leur santé (au quotidien, et en cas d’urgence), et de réduire au minimum l’importation et l’exportation de maladies infectieuses au-delà des frontières du Canada.
En 2019, l’ASPC avait mené un précédent sondage auprès des voyageurs se rendant dans des destinations internationales autres que les États-Unis. Depuis ce premier sondage, la pandémie et les mesures frontalières qui ont été mises en œuvre au Canada et dans le monde entier ont pu modifier la façon dont les voyageurs perçoivent les risques, et prennent des mesures pour protéger leur santé. Une évaluation des attitudes et des pratiques actuelles concernant les voyages planifiés contribuera à la planification des programmes futurs, et permettra d’améliorer le programme et le contenu du site Web.
L’objectif principal de cette étude est d’évaluer les attitudes et la perception du risque des voyageurs internationaux (qu’ils aient voyagé, ou qu’ils aient l’intention de le faire) depuis 2019 et l’apparition de la COVID-19.
Plus précisément, le sondage servira à :
Le sondage quantitatif en ligne a été réalisé entre le 18 avril et le 5 mai 2023. Au total, 3 200 sondages ont été effectués dans tout le Canada par le biais d’un panel en ligne. Pour être qualifiée, la personne interrogée doit, soit avoir l’intention de voyager au cours de l’année à venir, soit avoir voyagé au cours de l’année écoulée vers une destination internationale. Pour pouvoir comparer les résultats avec ceux du sondage effectué en 2019, 2 000 sondages ont été adressés aux personnes qui se rendent dans des destinations internationales autres que les États-Unis. Les 1 000 autres sondages ont été adressés aux personnes voyageant aux États-Unis. Un suréchantillon supplémentaire de 100 migrants récents (arrivés au Canada au cours des cinq dernières années), et de 100 grands voyageurs a également été constitué.
Comme il s’agit d’un échantillon non probabiliste, les résultats ne peuvent pas être extrapolés à un public plus large, et aucune marge d’erreur n’est associée aux conclusions.
Pour plus de clarté, les « voyageurs internationaux » sont les personnes interrogées qui ont voyagé au cours de l’année écoulée, ou qui ont l’intention de voyager au cours de l’année à venir vers une destination autre que les États-Unis. Les « voyageurs américains » sont ceux qui ont voyagé aux États-Unis au cours de l’année écoulée, ou qui ont l’intention de le faire au cours de l’année à venir. Il faut noter que certains éléments se chevauchent (une personne peut voyager aux États-Unis, ainsi que vers des destinations autres que les États-Unis).
Les données sont présentées sans pondération, comme c’était le cas pour le sondage réalisé en 2019, auquel le présent rapport fait référence. Étant donné que les données ne sont pas pondérées en fonction d’une population connue dans le cadre des deux sondages, il est possible que les différences de valeurs entre les deux sondages reflètent la variabilité de l’échantillonnage et le biais de non-réponse entre les deux sondages.
Les « migrants récents » sont définis comme des personnes n’ayant pas la nationalité canadienne, qui sont arrivés au Canada au cours des cinq dernières années.
Les « grands voyageurs » sont définis comme des personnes qui effectuent au moins deux voyages par année vers des destinations internationales autres que les États-Unis, ou qui effectuent au moins deux voyages aux États-Unis et un voyage par année vers des destinations internationales autres que les États-Unis.
En complément de l’analyse descriptive, une analyse a été réalisée pour établir les éventuelles différences d’opinions en fonction des caractéristiques démographiques personnelles telles que le lieu de résidence (province et zone rurale ou zone urbaine), le genre et l’âge, ainsi que les caractéristiques liées aux voyages telles que les destinations, la fréquence et la raison des voyages. La fiabilité des comparaisons est établie en fonction de deux considérations : le nombre de cas des groupes analysés, et l’importance des différences entre les groupes. Les tests statistiques standards utilisant des colonnes de pourcentages avec une valeur p de < 0,05 ont été appliqués dans les tableaux.
Veuillez noter qu’en raison des arrondissements, il se peut que dans certains cas, les catégories regroupées diffèrent d’un point de pourcentage par rapport à leur présentation individuelle, et que les totaux n’atteignent pas 100 %.
La ventilation complète des résultats est présentée dans les tableaux de données ci-joints, sous pli distinct.
La phase qualitative de la recherche a consisté en six (6) groupes de discussion en ligne avec le public canadien, qui se sont déroulés entre le 28 et le 30 août 2023. Au total, 65 personnes ont pris part aux six groupes de discussion.
Tous les participants doivent avoir voyagé à l’étranger au cours des 12 derniers mois, ou avoir l’intention de voyager à l’étranger au cours des 12 prochains mois. Chaque groupe de discussion a duré 90 minutes.
Des observateurs de l’ASPC ont assisté à chaque groupe de discussion.
Les groupes de discussion ont été animés selon un guide de discussion approuvé, et comprenaient un examen des documents élaborés par l’ASPC.
La valeur totale du contrat pour le projet s’élevait à 139 037,46 $, y compris les taxes applicables.
Je certifie par la présente, en tant que représentant d’Abacus Data, que les produits fournis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada décrites dans la Politique de communication du gouvernement du Canada, et dans les Procédures de planification et d’attribution des contrats de recherche sur l’opinion publique. De manière plus précise, les produits fournis ne comprennent pas d’informations sur les intentions de vote, les préférences des partis politiques, les positions auprès de l’électorat ou l’évaluation des performances d’un parti apolitique ou de ses dirigeants.
Richard Jenkins, titulaire d’un doctorat, PAIM
Afin de répondre aux objectifs de cette étude et de pouvoir établir des comparaisons avec le sondage réalisé en 2019 auprès des voyageurs internationaux, l’accent est mis sur les Canadiens ayant voyagé en dehors du Canada et des États-Unis, y compris l’Alaska et Hawaï, au cours des 12 derniers mois ou ceux ayant l’intention de le faire au cours des 12 prochains mois (ci-après désignés « voyageurs internationaux »).
Plus des deux tiers des voyageurs internationaux interrogés effectuent au moins un voyage à l’étranger par an (69 %), ce qui représente une hausse par rapport au chiffre de 53 % enregistré en 2019. Conformément aux résultats de 2019, au cours des 12 (douze) derniers mois, les voyages internationaux ont été le plus souvent effectués en Europe (28 %), au Mexique (19 %), dans les Caraïbes (17 %) et en Asie (15 %). Une proportion moindre s’est rendue en Amérique centrale (8 %), dans les territoires des États-Unis (7 %), en Amérique du Sud (5 %), au Moyen-Orient (5 %), en Afrique (5 %), en Australie ou en Nouvelle-Zélande (3 %), ou dans les îles du Pacifique (1 %). Près de la moitié (45 %) ont également voyagé aux États-Unis.
Les intentions de voyage au cours des 12 (douze) prochains mois suivent une tendance similaire avec des projets de voyages en Europe (38 %), aux Caraïbes (21 %), au Mexique (20 %), ou en Asie (17 %). Un nombre moins important de voyageurs prévoit de se rendre en Amérique centrale (9 %), dans les territoires des États-Unis (7 %), en Amérique du Sud (7 %), au Moyen-Orient (5 %), en Afrique (4 %), en Australie ou en Nouvelle-Zélande (4 %), ou dans les îles du Pacifique (1 %).
Plus de la moitié des voyageurs internationaux (54 %) réservent généralement leur voyage deux mois, ou plus à l’avance. Les autres voyageurs réservent un mois, ou moins à l’avance. En 2019, ils étaient nettement plus nombreux (65 %) à réserver leur voyage deux mois, ou plus à l’avance.
Les participants aux groupes de discussion indiquent ne pas avoir changé leur façon de planifier un voyage avant l’apparition de la COVID-19 ni depuis. Certains participants reconnaissent qu’ils vérifient désormais les exigences en matière de vaccination ou autres conditions nécessaires à l’entrée sur le territoire, mais ces vérifications sont généralement très spécifiques à une destination (à savoir qu’elles ne sont pas effectuées pour toutes les destinations) et tendent à être effectuées uniquement pour garantir l’accès au pays, plutôt que pour des raisons de santé.
De nombreux voyageurs internationaux (63 %) sont d’accord (tout à fait d’accord, ou plutôt d’accord) pour dire que les voyages à l’étranger comportent des risques pour la santé qui ne sont pas présents au Canada, mais ce chiffre accuse une baisse considérable par rapport à 2019 (75 %). Un peu plus de la moitié (56 % contre 64 % en 2019) pensent (tout à fait / plutôt) que tous les voyageurs internationaux devraient consulter un professionnel de la santé avant de partir en voyage, ou qu’un rendez-vous devrait être pris avec un professionnel de la santé au moins six semaines avant de partir en voyage à l’étranger (57 % contre 62 %). Par conséquent, si les risques perçus ont diminué, le sentiment de devoir consulter un professionnel de la santé avant un voyage international n’a guère évolué.
Les voyageurs internationaux estiment que le niveau de risque pour la santé est faible ou moyen pour la plupart des types de voyages. Les voyages à des fins de bénévolat ou d’action humanitaire (38 % élevé contre 55 % en 2019), les voyages d’aventure (32 % et 45 %) et les voyages pour des interventions médicales (30 %) sont considérés comme présentant un risque « élevé » par un plus grand nombre de voyageurs internationaux, comparé aux autres types de voyages. Il convient de noter que les voyages liés au bénévolat ou à l’action humanitaire, et les voyages d’aventure sont perçus comme moins risqués qu’en 2019. On observe peu de changement dans le niveau de risque perçu pour les voyages de tourisme ou de loisirs, les voyages dans un lieu habituel, les visites à des amis ou à des membres de la famille, les voyages liés aux études ou à la recherche, ou pour une destination fréquemment visitée.
Pour la plupart des voyageurs internationaux, les risques pour la santé liés aux voyages influencent le choix de leur destination. Près d’un quart d’entre eux (26 %) indiquent que les risques pour la santé liés aux voyages influencent fortement leur choix de destination, et 38 % indiquent que les risques pour la santé influencent modérément leur destination. Ces chiffres sont pratiquement inchangés par rapport à 2019, où 30 % des personnes interrogées se disaient fortement influencées par les risques pour la santé.
Les groupes de discussion ont fait ressortir le fait que les risques pour la santé ne sont pas une considération primordiale lorsque les voyageurs planifient leurs voyages. En effet, lors de la planification d’un voyage, les coûts, la logistique du voyage (vols, hébergement, etc.), les activités (attractions, choses à faire), le but du voyage (visite à la famille, travail), l’envie de visiter une destination particulière (sur leur liste de rêves), et même la météo (vacances d’hiver ensoleillées) sont considérés comme plus importants que les risques pour la santé.
La grande majorité (92 % contre 89 % en 2019) des voyageurs internationaux se renseignent sur les risques pour la santé et les recommandations sanitaires associées avant de partir en voyage. Certaines personnes (29 % en baisse par rapport à 40 %) consultent les risques pour la santé plus de six semaines avant leur voyage, tandis que 63 % le font dans les six semaines précédant leur voyage. Cela peut indiquer une prise de conscience des changements rapides en ce qui concerne les risques et les recommandations en matière de santé.
Le choix de la destination est apparu dans les groupes de discussion comme un facteur déterminant des efforts déployés par les voyageurs pour s’informer sur les risques pour la santé et s’y préparer. Pour les destinations perçues comme présentant un risque plus élevé, les voyageurs prennent généralement des mesures avant le départ, notamment en se renseignant sur les risques pour la santé et en consultant un professionnel de la santé (p. ex., se faire vacciner ou obtenir les médicaments nécessaires). À leur arrivée à destination, les voyageurs prendront les mesures qui s’imposent, comme faire preuve de prudence en consommant des aliments et de l’eau de la région, en utilisant un répulsif contre les insectes et en adoptant une bonne hygiène des mains.
Moins de la moitié (46 %) des voyageurs internationaux prennent en compte les risques pour la santé à chaque fois qu’ils se rendent dans un pays étranger. Ce pourcentage est inchangé par rapport à celui enregistré en 2019. Un quart des personnes interrogées (25 % en baisse par rapport à 31 % en 2019) se renseigne lorsqu’elles voyagent dans des endroits qui, selon elles, présentent des risques pour la santé, et elles sont 19 % à se renseigner lorsqu’elles se rendent dans une certaine destination pour la première fois. Le fait d’entendre parler de risques pour la santé dans les actualités ou sur les médias sociaux (19 % contre 21 %), ou par la famille ou les amis (15 % contre 14 %) sont également des situations qui amèneraient certains voyageurs à se renseigner.
Il est intéressant de noter que si moins de la moitié (46 %) des voyageurs internationaux s’intéressent aux risques pour la santé chaque fois qu’ils se rendent dans une destination internationale, ils sont moins nombreux qu’en 2019 à juger qu’il est très important de s’informer à ce sujet :
Les principales sources d’information utilisées par les voyageurs internationaux pour planifier ou réserver un voyage vers une destination internationale sont les moteurs de recherche sur Internet (51 % contre 58 % en 2019), les sites de réservation en ligne (44 %, soit le même pourcentage qu’en 2019), les sites gouvernementaux (42 %, soit le même pourcentage qu’en 2019), les sites Web de voyage (40 % contre 49 %), et les amis et la famille (soit presque le même pourcentage qu’en 2019; 40 % contre 41 %).
Les participants aux groupes de discussion ont indiqué qu’ils utilisent « Google », et se fient aux sites Web de voyage en ligne tels que Tripadvisor, Expedia, et aux blogues de voyage (p. ex., YouTube et autres médias sociaux) pour obtenir des informations sur les vols, l’hébergement, les attractions et autres aspects de la destination et de l’expérience de voyage. Le bouche-à-oreille (par la famille et les amis) est également une source d’information importante au sujet des destinations de voyage (p. ex., activités, restaurants, excursions locales, etc.). Plusieurs voyageurs ont mentionné le site Web du gouvernement du Canada pour les conditions d’entrée, tandis que quelques voyageurs plus âgés se renseignent auprès d’un agent de voyage.
Les voyageurs internationaux font confiance à diverses sources pour obtenir des informations précises sur la santé des voyageurs. Les sites Web du gouvernement du Canada sont jugés dignes de confiance par près de six voyageurs internationaux sur dix (60 % contre 63 % en 2019), suivis par les professionnels de la santé (41 % contre 56 %), les agences internationales (33 % contre 41 %), les sites Web des gouvernements provinciaux (33 % contre 29 %), ou les cliniques de santé-voyage (30 % contre 40 %). Bien que la confiance dans les sources du gouvernement canadien n’ait pas changé, la proportion de personnes faisant confiance aux agences internationales, aux professionnels de la santé et aux cliniques de santé-voyage a diminué de façon notable depuis 2019.
Conformément aux résultats quantitatifs des groupes de discussion, les sources d’information les plus fiables sont les médecins, le gouvernement (en particulier le gouvernement fédéral), et la famille.
En matière de comportements liés à l’atténuation des risques, les voyageurs internationaux accordent la plus grande importance à l’achat ou à la possession d’une assurance maladie de voyage (61 % très important). Ce chiffre est nettement inférieur à celui de 2019 (72 %). Par ailleurs, on retrouve d’autres mesures importantes à prendre avant de voyager, dont le degré d’importance est également beaucoup plus faible, à savoir :
Ils sont peu nombreux à penser qu’il est très important de consulter un professionnel de la santé (35 % en baisse par rapport à 49 % en 2019), de se rendre dans une clinique de santé-voyage (30 % par rapport à 38 %), ou de consulter un pharmacien (26 % par rapport à 29 %). Seul ce dernier point ne représente pas une baisse notable par rapport à 2019.
Moins de 1 % des voyageurs internationaux indiquent qu’ils ne suivraient pas du tout les recommandations pour la santé des voyageurs s’ils se rendaient dans une destination où les autorités auraient émis un avis de santé publique pour une maladie infectieuse particulière, ou autre maladie. La grande majorité des voyageurs suivraient tout à fait (62 %), ou probablement (28 %) les recommandations en matière de santé des voyageurs.
Presque tous les voyageurs internationaux (96 %) déclarent entreprendre diverses activités d’atténuation des risques avant de partir en voyage. Ce chiffre est pratiquement inchangé par rapport à celui de 2019, où 94 % d’entre eux avaient pris certaines initiatives. Les principales mesures adoptées consistent à souscrire ou à disposer d’une assurance maladie de voyage (47 % contre 58 % en 2019), et à vérifier que leurs vaccinations de routine soient à jour (46 % contre 48 %). Parmi les autres initiatives, on trouve :
Dans les groupes de discussion, les participants ont indiqué qu’ils prenaient diverses mesures pour atténuer les risques pour la santé, dont certaines ont été influencées par la COVID-19. Les principales activités des voyageurs sont de s’assurer qu’ils emportent suffisamment de médicaments, de confirmer ou de souscrire une assurance médicale de voyage, de se munir de désinfectant pour les mains et de masques, de se rendre dans une clinique de santé-voyage ou chez un médecin pour se faire vacciner, et de faire attention à rester en bonne santé avant le voyage. La COVID-19 et la publicité qui en a découlé autour des vaccins n’ont toutefois pas augmenté la probabilité que ces voyageurs consultent un médecin ou une clinique de santé-voyage lors de la planification de leurs voyages.
Presque tous les voyageurs internationaux (98 %) déclarent avoir pris au moins quelques initiatives d’atténuation des risques pour protéger leur santé au cours de leur voyage, et ce pourcentage n’a pas changé par rapport à 2019. L’initiative la plus fréquente est de se laver régulièrement les mains (62 % contre 68 % en 2019). Les autres initiatives les plus fréquentes sont d’éviter tout contact rapproché avec des personnes malades (56 % contre 67 %), de respecter les bonnes règles en matière de toux et d’éternuement (55 % contre 57 %), ou d’être prudent en mangeant et en buvant (55 % contre 76 %). Moins de la moitié d’entre eux se protègent contre les piqûres d’insectes (48 % contre 65 %), évitent les contacts rapprochés avec les animaux sauvages (45 % contre 56 %), portent un masque dans les avions et autres transports publics (41 %; ajouté en 2023) ou pratiquent la distanciation sociale (37 %; ajouté en 2023).
Les voyageurs internationaux doivent tenir compte de plusieurs facteurs lorsqu’ils décident de suivre, ou pas les recommandations visant à les protéger contre les maladies durant un voyage à l’étranger. Les principaux facteurs incluent :
Par rapport à 2019, les voyageurs sont moins nombreux à consulter un professionnel de la santé, ou à se rendre dans une clinique de santé-voyage. Les principales raisons ou opinions portent sur la notion d’être déjà préparé, ou conscient des risques liés à leur voyage, par exemple :
Tout comme en 2019, ils sont moins nombreux à citer les coûts qu’ils ne veulent pas payer, ou qu’ils ne peuvent pas se permettre (9 % contre 9 %), le manque de temps (9 % contre 7 %), ou le manque de rendez-vous disponibles (8 % contre 7 %).
En ce qui concerne les raisons de ne pas suivre les recommandations en matière de santé des voyageurs, 60 % des voyageurs (en hausse par rapport à 53 % en 2019) ont cité au moins une raison qui les a empêchés de suivre les recommandations en matière de santé des voyageurs par le passé.
De nombreux voyageurs internationaux ont cité des obstacles liés au temps, comme le fait de ne pas avoir assez de temps pour que les vaccins ou les médicaments recommandés fassent effet avant leur voyage (9 % contre 8 %), de ne pas avoir assez de temps pour recevoir les vaccins ou les médicaments recommandés (10 % contre 8 %), de ne pas avoir assez de temps pour consulter un professionnel de la santé des voyageurs ou se rendre dans une clinique de santé-voyage (8 % contre 7 %), ou le fait qu’aucun rendez-vous n’était disponible avant leur voyage (9 % contre 5 %). Certains d’entre eux ne disposent pas d’un médecin de famille ou d’une clinique de santé-voyage sur leur lieu de résidence (7 %), ou ne se sentent pas en sécurité ou à l’aise pour faire appel à des services de santé (6 %).
Compte tenu de la situation liée à la pandémie, les personnes interrogées ont été invitées en 2023 (mais pas en 2019) à indiquer s’il était probable qu’elles entreprennent des activités dans les autres pays qu’elles visitent. La majorité d’entre elles sont très susceptibles de faire du tourisme (58 %) et d’aller au restaurant, ou dans un bar (56 %). Il est également très probable qu’elles fassent des achats (48 %). Toutefois, un nombre relativement faible de personnes interrogées (22 %) sont très susceptibles d’assister à un événement de grande envergure. En outre, 27 % sont très susceptibles d’éviter les endroits à forte affluence.
Deux tiers des personnes interrogées ont voyagé à l’étranger pendant la pandémie. Trois personnes sur dix se sont senties très à l’aise de le faire, et 51 % se sont senties plutôt à l’aise.
Les voyageurs internationaux se sentent en général à l’aise pour effectuer un test de dépistage de la COVID-19 lorsqu’ils voyagent (81 % sont au moins plutôt d’accord) et sont susceptibles de prendre des précautions supplémentaires (81 %). Ils se déclarent également convaincus que les compagnies aériennes, les hôtels et autres entreprises de voyage font le nécessaire pour empêcher la propagation de la COVID-19 (81 %). Malgré ces points de vue positifs sur les voyages, 65 % des personnes interrogées sont au moins d’accord pour dire que dans la mesure du possible, elles préfèrent se déplacer en voiture plutôt qu’en avion, et 52 % sont plus susceptibles de voyager dans leur propre pays plutôt qu’à l’étranger au cours de l’année à venir.
Près de la moitié (44 %) des voyageurs internationaux se souviennent de la publicité effectuée par le gouvernement du Canada à propos de la santé des voyageurs avant, ou pendant leur voyage.
Les endroits les plus propices à la diffusion de l’information sont les médias sociaux (51 %), les dépliants, les affiches ou autres panneaux publicitaires (41 %), les panneaux d’affichage dans les aéroports (37 %) et les brochures ou dépliants distribués dans les aéroports ou aux points d’entrée (34 %). Un tiers des personnes interrogées qui se souviennent d’une publicité mentionnent de nombreux avertissements et conseils à l’intention des voyageurs. Parmi les autres mentions, on note des informations sur la COVID-19, la promotion de vaccins, et des conseils en matière de distanciation sociale et de port de masque.
Selon les résultats du sondage, les personnes qui voyagent aux États-Unis ont tendance à ressembler beaucoup à celles qui voyagent vers des destinations internationales autres que les États-Unis. Cela est vrai en ce qui concerne la perception globale du risque, les méthodes de recherche, et le comportement en matière d’atténuation des risques.
De nombreux voyageurs internationaux (63 %) sont d’accord (tout à fait d’accord, ou plutôt d’accord) pour dire que les voyages à l’étranger comportent des risques pour la santé qui ne sont pas présents au Canada, mais ce chiffre accuse une baisse considérable par rapport à 2019, où 75 % pensaient qu’il existait des risques pour la santé qui n’étaient pas présents au Canada. Un peu plus de la moitié (56 % contre 64 % en 2019) pensent (tout à fait d’accord / plutôt d’accord) que tous les voyageurs internationaux devraient consulter un professionnel de la santé avant de partir en voyage, ou qu’un rendez-vous devrait être pris avec un professionnel de la santé au moins six semaines avant de partir en voyage à l’étranger (57 % contre 62 %). Par conséquent, si les risques perçus ont diminué, le sentiment de devoir consulter un professionnel de la santé avant un voyage international n’a guère évolué.
La plupart (78 % en baisse par rapport à 82 %) des voyageurs internationaux savent qu’en entrant au Canada, ils doivent se présenter à un agent des services frontaliers s’ils ont, ou s’ils pensent avoir, contracté une maladie infectieuse. De plus, la plupart (83 %, en baisse par rapport à 89 %) comprennent également que s’ils tombent malades à leur retour d’un voyage international, ils doivent consulter un médecin et l’informer qu’ils ont effectué un déplacement à l’étranger.
Base n=réel (n=2 586) | Tout à fait d'accord | Plutôt d’accord | Ni d’accord ni en désaccord | Plutôt en désaccord | Complètement en désaccord |
---|---|---|---|---|---|
Tous les voyageurs internationaux devraient consulter un professionnel de la santé (médecin ou infirmière), ou se rendre dans une clinique de santé-voyage avant leur départ | 27 % | 29 % | 24 % | 13 % | 7 % |
Un rendez-vous devrait être pris avec un professionnel de la santé ou dans une clinique de santé-voyage, au moins 6 semaines avant un départ pour l’étranger | 25 % | 32 % | 24 % | 12 % | 8 % |
Les voyages à l’étranger présentent des risques pour la santé qui ne sont pas présents au Canada | 24 % | 39 % | 22 % | 10 % | 5 % |
À votre arrivée au Canada, vous devez vous présenter à un agent des douanes ou des services frontaliers si vous avez contracté ou si vous pensez avoir contracté une maladie infectieuse | 48 % | 30 % | 15 % | 5 % | 3 % |
Si vous tombez malade à votre retour d’un voyage international, vous devez consulter votre médecin dès que possible, et l’informer que vous rentrez de voyage | 54 % | 30 % | 11 % | 4% | 2 % |
Q5. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou pas avec les affirmations suivantes. |
Un certain nombre de facteurs jouent un rôle dans l’attitude des voyageurs internationaux à l’égard des risques pour la santé des voyageurs :
La plupart des voyageurs internationaux estiment que le niveau de risque pour la santé est faible ou moyen pour la plupart des types de voyages. Les voyages à des fins de bénévolat ou d’action humanitaire (38 % élevé contre 55 % en 2019), les voyages d’aventure (32 % et 45 %) et les voyages pour des interventions médicales (30 %) sont considérés comme présentant un risque « élevé » par un plus grand nombre de voyageurs internationaux, par rapport aux autres types de voyages. Il convient de noter que les voyages liés au bénévolat ou à l’action humanitaire et les voyages d’aventure sont perçus comme moins risqués qu’en 2019. Pour ce qui est des autres types de voyages, les différences sont moindres.
Base n=réel (n=2 586) | Élevé | Moyen | Faible | Aucun risque |
---|---|---|---|---|
Voyager dans le cadre du bénévolat ou de l’action humanitaire | 38 % | 41 % | 16 % | 5 % |
Voyages d’aventure | 32 % | 45 % | 19 % | 4 % |
Voyages relatifs à des procédures médicales ou à des fins médicales | 30 % | 41 % | 23 % | 6 % |
Voyages liés au tourisme ou aux loisirs | 19 % | 44 % | 32 % | 5 % |
Voyages dans le cadre d’études ou de recherches | 16 % | 43 % | 33 % | 7 % |
Voyage pour rendre visite à la famille ou à des amis | 14 % | 32 % | 42 % | 12 % |
Voyage vers une destination habituelle (p. ex., retourner à l’endroit où vous êtes né) | 14 % | 32 % | 41 % | 13 % |
Voyager vers une destination que vous visitez fréquemment | 14 % | 33 % | 44 % | 9 % |
Voyages d’affaires | 13 % | 40 % | 37 % | 9 % |
Q22. Veuillez indiquer le niveau de risque pour la santé que vous associeriez en principe aux types de voyages suivants. |
Divers facteurs influent sur la perception des risques par les voyageurs internationaux.
% Élevé | Total | Tourisme ou loisirs | Rendre visite à des amis ou à de la famille | Bénévolat ou action humanitaire | Affaires | Études ou recherche | Aventure |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Base n=réel | (n=2 586) | (1 919) | (1 232) | (259) | (482) | (286) | (919) |
Voyager dans le cadre du bénévolat ou de l’action humanitaire | 38 % | 41 % | 41 % | 36 % | 37 % | 37 % | 38 % |
Voyages d’aventure | 32 % | 34 % | 36 % | 36 % | 35 % | 39 % | 32 % |
Voyages relatifs à des procédures médicales ou à des fins médicales | 30 % | 31 % | 33 % | 31 % | 30 % | 40 % | 30 % |
Voyages pour le tourisme ou les loisirs | 19 % | 18 % | 22 % | 34 % | 23 % | 35 % | 23 % |
Voyages dans le cadre d’études ou de recherches | 16 % | 14 % | 19 % | 28 % | 24 % | 31 % | 20 % |
Voyage pour rendre visite à la famille ou à des amis | 14 % | 11 % | 16 % | 32 % | 20 % | 29 % | 17 % |
Voyage vers une destination habituelle (p. ex., retourner à l’endroit où vous êtes né) | 14 % | 11 % | 15 % | 31 % | 19 % | 28 % | 16 % |
Voyager vers une destination que vous visitez fréquemment | 14 % | 11 % | 14 % | 28 % | 20 % | 31 % | 17 % |
Voyages d’affaires | 13 % | 11 % | 14 % | 27 % | 19 % | 26 % | 14 % |
Q22. Veuillez indiquer le niveau de risque pour la santé que vous associeriez en principe aux types de voyages suivants. |
Pour la plupart des voyageurs internationaux, les risques pour la santé liés aux voyages influencent le choix de leur destination. Près d’un quart d’entre eux (26 %) indiquent que les risques pour la santé liés aux voyages influencent fortement leur choix de destination, et 38 % indiquent que les risques pour la santé influencent modérément leur destination. Peu de voyageurs internationaux (9 %) indiquent que les risques pour la santé n’influencent pas leur choix de destination. L’influence des risques pour la santé n’a pas beaucoup changé. En 2019, 30 % des personnes interrogées ont indiqué que les risques pour la santé liés aux voyages affectaient fortement leur choix de destination, et 36 % modérément.
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Fortement | 26 % |
Modérément | 38 % |
Dans une moindre mesure | 26 % |
Pas du tout | 9 % |
Je ne sais pas | 1 % |
Q8. Dans quelle mesure les risques pour la santé influencent-ils votre choix de destination de voyage? |
À la question de savoir s’il est important d’être au courant des maladies infectieuses et des vaccins associés à leur destination, les voyageurs internationaux pensent généralement qu’il est plus important d’être au courant des vaccins nécessaires pour entrer dans le pays (67 %, en baisse par rapport à 79 % en 2019) et des maladies infectieuses ou des maladies que l’on peut contracter en mangeant ou en buvant de l’eau sur le lieu de destination (64 %, en baisse par rapport à 78 %); des vaccins ou des médicaments recommandés pour éviter de contracter des maladies sur le lieu de destination (61 %); et des maladies infectieuses ou des maladies qui peuvent être contractées en côtoyant d’autres personnes (60 %, en baisse par rapport à 71 %).
Base n=réel (n=2 586) | Très important | Moyennement important | Légèrement important | Pas du tout important |
---|---|---|---|---|
Vaccinations exigées pour entrer dans le pays | 67 % | 21 % | 9 % | 3 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter en mangeant ou en buvant de l’eau | 64 % | 26 % | 8 % | 2 % |
Vaccinations ou médicaments recommandés pour éviter de contracter des maladies sur le lieu de destination | 61 % | 27 % | 9 % | 2 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter en côtoyant d’autres personnes | 60 % | 29 % | 9 % | 2 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter par les insectes | 56 % | 31 % | 11 % | 3 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter par l’intermédiaire d’animaux | 49 % | 33 % | 14 % | 4 % |
Q10. Lorsque vous effectuez un voyage à l'étranger, dans quelle mesure est-il important pour vous de connaître les maladies infectieuses ou les maladies que l’on peut contracter par les insectes ou les animaux? |
Les voyageurs internationaux sont moins nombreux à dire qu’il est très important de connaître les maladies infectieuses ou les maladies qu’ils peuvent contracter par les insectes (56 % contre 70 %) ou les animaux (49 % contre 58 %).
% très important | Total | Hommes | Femmes | 18 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus |
---|---|---|---|---|---|---|
Base n=réel | (N=2 586) | (1 130) | (1 415) | (947) | (950) | (688) |
Vaccinations exigées pour entrer dans le pays | 67 % | 64 % | 71 % | 58 % | 62 % | 87 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter en mangeant ou en buvant de l’eau | 64 % | 60 % | 68 % | 58 % | 61 % | 75 % |
Vaccinations ou médicaments recommandés pour éviter de contracter des maladies sur le lieu de destination | 61 % | 57 % | 65 % | 53 % | 59 % | 76 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter en côtoyant d’autres personnes | 60 % | 56 % | 63% | 54 % | 56 % | 73 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter par les insectes | 56 % | 50 % | 60 % | 51 % | 52 % | 66 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter par les animaux | 49 % | 44 % | 53 % | 48 % | 46 % | 54 % |
Q10. Lorsque vous effectuez un voyage à l’étranger, dans quelle mesure est-il important pour vous de connaître les maladies infectieuses ou les maladies que l’on peut contracter par les insectes ou par les animaux? |
;Les principales sources d’information que les voyageurs internationaux utilisent pour planifier ou réserver un voyage vers une destination internationale sont les moteurs de recherche sur Internet (51 % contre 58 % en 2019), les sites de réservation en ligne (44 %, soit le même pourcentage qu’en 2019), les sites gouvernementaux (42 %, soit le même pourcentage qu’en 2019), les sites Web de voyage (40 % contre 49 %), et les amis et la famille (40 % par rapport à 41 %). Les autres sources d’information utilisées sont les suivantes :
Il est intéressant de noter que les personnes interrogées plus âgées (55 ans et plus) ont plus tendance que les plus jeunes (18 à 34 ans) à obtenir des informations sur les sites Web des gouvernements (57 % contre 33 %), auprès des prestataires de voyages (49 % contre 31 %) et des agences de voyages (37 % contre 24 %). Les jeunes sont plus susceptibles que les personnes de 55 ans et plus de s’informer auprès des médias sociaux (36 % contre 8 %) et des blogues de voyage (24 % contre 12 %).
Base n=réel | Total | 18 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus |
---|---|---|---|---|
(n) | (2 586) | (947) | (950) | (688) |
Moteurs de recherche sur Internet (p. ex., Google) | 51 % | 48 % | 49 % | 56 % |
Sites de réservation en ligne (p. ex., Expedia, Trivago, Airbnb, etc.) | 44 % | 41 % | 46 % | 43 % |
Sites web gouvernementaux (p. ex., voyage.gc.ca) | 42 % | 33 % | 40 % | 57 % |
Amis et membres de la famille | 40 % | 43 % | 39 % | 39 % |
Sites Web de voyage (p. ex., Trip Advisor, Lonely Planet, etc.) | 40 % | 37 % | 43 % | 42 % |
Directement auprès des prestataires de voyage (p. ex., compagnies aériennes, sociétés de circuits touristiques, forfaits vacances, etc.) | 37 % | 31 % | 33 % | 49 % |
Agents de voyage | 28 % | 24 % | 25 % | 37 % |
Médias sociaux (p. ex., Facebook, Instagram, TikTok) | 24 % | 36 % | 24 % | 8 % |
Blogues de voyage | 19 % | 24 % | 19 % | 12 % |
Magazines ou livres de voyage | 12 % | 12 % | 12 % | 13 % |
Autre, veuillez préciser : | 1 % | 0 % | 1 % | 2 % |
Q14. Lorsque vous recherchez des informations pour planifier ou réserver un voyage à l’étranger, à qui vous adressez-vous? Veuillez choisir toutes les réponses qui s’appliquent |
Même si les moteurs de recherche sont le premier endroit où il est possible de trouver des informations, ils n’en sont pas pour autant les plus fiables. Les sites Web du gouvernement du Canada sont jugés dignes de confiance par près de six voyageurs internationaux sur dix (60 % contre 63 % en 2019), suivis par les professionnels de la santé (41 % contre 56 %), les agences internationales (33 % contre 41 %), les sites Web des gouvernements provinciaux (33 % contre 29 %) ou les cliniques de santé-voyage (30 % contre 40 %). Bien que la confiance dans les sources du gouvernement canadien n’ait pas changé, la proportion de personnes faisant confiance aux agences internationales, aux professionnels de la santé et aux cliniques de santé-voyage a diminué de façon notable.
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Sites Web du gouvernement du Canada | 60 % |
Professionnels de la santé (médecin, infirmière) | 41 % |
Agences internationales (p. ex., Organisation mondiale de la santé, Croix-Rouge, etc.) | 33 % |
Sites Web des gouvernements provinciaux | 33 % |
Clinique de santé-voyage | 30 % |
Sites Web d’autres pays | 26 % |
Pharmacie ou pharmacien | 25 % |
Sites Web du gouvernement des États-Unis | 24 % |
Sites Web de voyage | 24 % |
Moteurs de recherche sur Internet (p. ex. Google) | 23 % |
Amis et membres de la famille | 22 % |
Agents de voyage | 20 % |
Médias sociaux (p. ex., Facebook, Instagram, TikTok) | 12 % |
Applis de voyage | 11 % |
Magazines ou livres de voyage | 8 % |
Autre | 1 % |
Q15. Parmi les sources d’information suivantes, quelles sont celles auxquelles vous faites confiance pour obtenir des informations précises sur votre santé lorsque vous voyagez? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. |
Il est intéressant de noter que les personnes interrogées plus âgées (55 ans et plus) ont plus tendance que les plus jeunes (18 à 34 ans) à faire confiance aux sites Web du gouvernement du Canada (76 % contre 48 %), aux sites Web du gouvernement des États-Unis (32 % contre 20 %), aux sites Web des gouvernements provinciaux (43 % contre 30 %), aux professionnels de la santé (57 % contre 34 %), aux cliniques de santé-voyage (41 % contre 22 %), aux pharmaciens (35 % contre 22 %) et aux agences internationales (46 % contre 27 %).
De même, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de faire confiance aux sites Web du gouvernement du Canada (63 % contre 58 %), aux cliniques de santé-voyage (32 % contre 27 %), aux sites Web d’autres pays (29 % contre 23 %), et aux agences internationales (38 % contre 29 %).
Dans le cadre de divers comportements d’atténuation des risques, les voyageurs internationaux accordent la plus grande importance à l’achat ou à la possession d’une assurance maladie de voyage (61 % très important; en baisse par rapport à 72 % en 2019); au fait de s’assurer que les vaccinations de routine soient à jour (60 % en baisse par rapport à 71 %); et à l’obtention des vaccinations ou des médicaments recommandés en fonction de leur destination de voyage (60 % en baisse par rapport à 72 %). Les autres comportements importants sont le suivi des recommandations en matière de santé des voyageurs, afin de se préparer aux risques pour la santé présents sur le lieu de destination (58 % contre 70 %), et le fait de se renseigner sur les risques pour la santé présents sur le lieu de destination (56 % contre 68 %).
Base n=réel (n=2 586) | Très important | Moyennement important | Légèrement important | Pas du tout important |
---|---|---|---|---|
Souscrire à une assurance maladie de voyage ou en avoir déjà une | 61 % | 27 % | 11 % | 2 % |
S’assurer que les vaccinations de routine soient à jour | 60 % | 26 % | 10 % | 3 % |
Obtenir les vaccinations ou les médicaments recommandés (p. ex., médicaments contre le paludisme) pour éviter les maladies présentes sur le lieu de destination | 60 % | 27 % | 10 % | 2 % |
Suivre les recommandations en matière de santé des voyageurs pour se préparer aux risques pour la santé qui existent sur le lieu de destination | 58 % | 31 % | 10 % | 2 % |
Effectuer des recherches concernant les risques pour la santé présents sur le lieu de destination (p. ex. maladie infectieuse) | 56 % | 30 % | 12 % | 2 % |
Consulter un professionnel de la santé (médecin, infirmière) | 35 % | 34 % | 21 % | 9 % |
Se rendre dans une clinique de santé-voyage | 30 % | 37 % | 23 % | 10 % |
Consulter un pharmacien | 26 % | 37 % | 24 % | 14% |
Q11. Lorsque vous voyagez à l’étranger, dans quelle mesure pensez-vous qu’il est important de procéder aux démarches suivantes avant de partir? |
Ils sont peu nombreux à penser qu’il soit très important de consulter un professionnel de la santé (35 % en baisse par rapport à 49 %), de se rendre dans une clinique de santé-voyage (30 % par rapport à 38 %) ou de consulter un pharmacien (26 % par rapport à 29 %).
Certains sous-groupes de voyageurs internationaux accordent une plus grande importance à ces mesures d’atténuation :
Les personnes interrogées ayant indiqué qu’il n’était pas important de se renseigner sur les risques pour la santé présents sur leur lieu de destination ont fourni plusieurs raisons pour justifier cette réponse. Ces raisons sont les suivantes :
% très important | Total | Hommes | Femmes | 18 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus |
---|---|---|---|---|---|---|
Base n=réel | (n=2 586) | (1 130) | (1 416) | (948) | (950) | (688) |
Souscrire à une assurance maladie de voyage ou en avoir déjà une | 61 % | 58 % | 63 % | 49 % | 59 % | 79 % |
S’assurer que les vaccinations de routine soient à jour | 60 % | 58 % | 63 % | 51 % | 57 % | 77 % |
Obtenir les vaccinations ou les médicaments recommandés (p. ex., médicaments contre le paludisme) pour éviter les maladies présentes sur le lieu de destination | 60 % | 57 % | 64 % | 52 % | 56 % | 77 % |
Suivre les recommandations en matière de santé des voyageurs afin de se préparer aux risques pour la santé qui existent sur le lieu de destination | 58 % | 53 % | 63 % | 52 % | 54% | 72 % |
Effectuer des recherches concernant les risques pour la santé présents sur le lieu de destination (p. ex. maladie infectieuse) | 56 % | 52 % | 60 % | 51 % | 52 % | 67 % |
Consulter un professionnel de la santé (médecin, infirmière) | 35 % | 35 % | 35 % | 39 % | 33 % | 32 % |
Se rendre dans une clinique de santé-voyage | 30 % | 30 % | 30 % | 33 % | 31 % | 25 % |
Consulter un pharmacien | 26 % | 26 % | 25 % | 30 % | 26 % | 19 % |
Q11. Lorsque vous voyagez à l’étranger, dans quelle mesure pensez-vous qu’il est important de procéder aux démarches suivantes avant de partir? |
La grande majorité (92 %) des voyageurs internationaux se renseignent sur les risques pour la santé et les recommandations de santé qui s’y rapportent avant de partir en voyage. Ce pourcentage est inchangé par rapport à celui enregistré en 2019. Un grand nombre de voyageurs (29 % en baisse par rapport à 40 % en 2019) se renseignent plus de six semaines avant leur voyage. Alors que près de la moitié des personnes interrogées (53 %) effectuent des recherches entre deux et six semaines avant leur voyage, un faible pourcentage (10 %) se renseigne au cours de la semaine précédant leur voyage.
Plusieurs sous-groupes de voyageurs internationaux sont plus susceptibles de se renseigner sur les risques pour la santé et les recommandations de santé des voyageurs qui s’y rapportent, peu de temps avant la date de leur voyage (trois semaines ou moins avant leur voyage).
Les personnes qui voyagent à des fins touristiques ou à des fins de loisirs s’efforcent d’obtenir des recommandations en matière de santé, en amont de leur voyage (35 % plus de six semaines avant le voyage), par rapport à celles qui voyagent pour d’autres raisons (visites à des amis ou à la famille, bénévolat ou action humanitaire, affaires, études ou recherche, aventure).
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Une semaine avant mon départ | 10 % |
2 à 3 semaines avant mon départ | 27 % |
4 à 6 semaines avant mon départ | 26 % |
Plus de 6 semaines avant mon départ | 29 % |
En général, je ne consulte pas ces informations avant de partir en voyage | 8 % |
Q6. Quand décidez-vous de voyager à l’étranger, à quel moment vous renseignez-vous sur les risques pour la santé et les recommandations de santé qui s’y rapportent (p. ex. vaccinations exigées, médicaments nécessaires, ou mesures préventives) concernant votre destination? |
La majorité des voyageurs internationaux (92 %) se renseignent sur les risques pour la santé et les recommandations qui s’y rapportent avant de partir, mais les circonstances dans lesquelles ils le font varient. Moins de la moitié des voyageurs internationaux (46 %) prennent en compte les risques pour la santé à chaque fois qu’ils se rendent dans un pays étranger. Ce pourcentage est inchangé par rapport à celui enregistré en 2019.
Un quart des personnes interrogées (25 % en baisse par rapport à 31 % en 2019) se renseigne lorsqu’elles voyagent dans des endroits qui, selon elles, présentent des risques pour la santé, et elles sont 19 % à se renseigner lorsqu’elles se rendent dans une certaine destination pour la première fois. Entendre parler de risques pour la santé dans les actualités ou sur les médias sociaux (19 % contre 21 %) ou par la famille ou les amis (15 % contre 14 %) sont également des circonstances qui inciteraient certains voyageurs à se renseigner. Ils sont moins nombreux à s’intéresser aux risques pour la santé quand ils y pensent (10 % contre 7 %), ou quand ils ont suffisamment de temps (7 % contre 4 %).
Base n=réel (n=2 386) | Total |
---|---|
Je me renseigne à chaque fois que je pars en voyage | 46 % |
Quand je me déplace dans des endroits où je soupçonne la présence de risques pour la santé | 25 % |
Lorsque je me rends pour la première fois dans cette destination | 19 % |
Quand j’entends parler de risques pour la santé dans les médias ou sur les médias sociaux | 19 % |
Quand j’entends des proches ou des amis parler de risques pour la santé | 15 % |
Lorsque je pars en voyage pour une longue durée | 12 % |
Quand j’y pense | 10 % |
Quand j’ai suffisamment de temps | 7 % |
Autre | 1 % |
Q7. [Si la personne se renseigne sur les risques pour la santé) Quelles seraient les circonstances dans lesquelles vous vous renseigneriez sur les risques pour la santé avant d’entreprendre un voyage à l’étranger? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. |
Certains groupes sont plus susceptibles de se renseigner sur les risques pour la santé des voyageurs à chaque fois qu’ils voyagent :
Moins de 1 % des voyageurs internationaux indiquent qu’ils ne suivraient pas du tout les recommandations de santé en matière de voyage s’ils se rendaient dans une destination où les autorités auraient émis un avis de santé publique pour une maladie infectieuse particulière ou autre maladie. Footnote 1 La grande majorité des voyageurs suivraient tout à fait (62 %), ou probablement (28 %) les recommandations en matière de santé des voyageurs.
La volonté de respecter les recommandations est plus élevée dans certains groupes de voyageurs internationaux.
Base n=réel (n=2 386) | Total |
---|---|
Je serais tout à fait prêt(e) à respecter les recommandations | 62 % |
Je respecterais probablement les recommandations | 28 % |
Il est possible que je respecte, ou ne respecte pas les recommandations | 9 % |
Je ne respecterais probablement pas les recommandations | 2 % |
Je ne respecterais pas du tout les recommandations | 0,4 % |
Q8. Si vous deviez vous rendre dans une destination où les autorités avaient émis un avis de santé publique concernant une maladie infectieuse, quelle serait la probabilité que vous respectiez les recommandations en matière de santé des voyageurs? |
Les voyageurs internationaux doivent tenir compte de plusieurs facteurs lorsqu’ils décident de suivre, ou pas les recommandations visant à les protéger contre les maladies durant un voyage à l’étranger. Le facteur le plus important est que les personnes interrogées ne veulent pas tomber malades (63 % très important). Pour plus de la moitié des voyageurs internationaux, la probabilité de transmettre des maladies à leurs proches et à d’autres personnes à leur retour (57 % contre 68 % en 2019) est un facteur très important.
Viennent ensuite l’efficacité des mesures recommandées (48 % contre 55 %), les éventuels effets secondaires des mesures recommandées (44 % contre 49 %), le type d’activités que le voyageur prévoit d’effectuer au cours de son voyage (43 % contre 47 %), la fréquence ou le risque actuel de contracter la COVID-19 (42 %), le risque de contracter la COVID-19 au cours d’un voyage (42 %), et le fait de connaître la destination ou la fréquence des déplacements vers cette destination (41 % contre 46 %). Les facteurs de moindre importance sont les suivants :
Base n=réel (n=2 586) | Très important | Moyennement important | Légèrement important | Pas du tout important |
---|---|---|---|---|
Je ne veux pas tomber malade | 63 % | 25 % | 10 % | 2 % |
La probabilité de transmettre des maladies à mes proches et à d’autres personnes à mon retour | 57 % | 30 % | 11 % | 2 % |
L’efficacité des mesures recommandées | 48 % | 38 % | 13 % | 2 % |
L’éventualité de contracter une maladie qui m’empêcherait de reprendre le travail | 46 % | 31 % | 13 % | 9 % |
Les éventuels effets secondaires des mesures recommandées | 44 % | 37 % | 16 % | 3 % |
Le type d’activités que je prévois de faire pendant mon voyage | 43 % | 40 % | 14 % | 3 % |
La fréquence ou le risque actuel de contracter la COVID-19 | 42 % | 33 % | 17 % | 7 % |
Le risque de contracter la COVID-19 au cours d’un voyage | 42 % | 34 % | 17 % | 8 % |
Le fait de connaître la destination ou la fréquence des déplacements vers cette destination | 41 % | 42 % | 13 % | 3 % |
Le but du voyage (p. ex., voyage de loisirs ou voyage d’affaires) | 40 % | 37 % | 14 % | 8 % |
Le coût des mesures recommandées | 39 % | 38 % | 18 % | 5 % |
Les désagréments liés à l’adoption des mesures recommandées pendant mon voyage | 33 % | 37 % | 21 % | 9 % |
Les désagréments liés à l’adoption des mesures recommandées avant mon voyage | 31 % | 36 % | 21 % | 12 % |
Q13. Si l’on parle de recommandations en matière de santé des voyageurs visant à vous protéger contre les maladies lors d’un voyage à l’étranger (p. ex. vaccinations, médicaments ou mesures préventives telles qu’un insectifuge), quelle est l’importance des éléments suivants dans la décision de respecter les recommandations? |
% très important | Total | Hommes | Femmes | 18 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus |
---|---|---|---|---|---|---|
Base n=réel | (n=2 586) | (1 130) | (1 416) | (948) | (950) | (688) |
Je ne veux pas tomber malade | 63 % | 59 % | 67 % | 56 % | 60 % | 76 % |
La probabilité de transmettre des maladies à mes proches et à d’autres personnes à mon retour | 57 % | 52 % | 62 % | 54 % | 54 % | 67 % |
L’efficacité des mesures recommandées | 48 % | 43 % | 51 % | 44 % | 44 % | 57 % |
L’éventualité de contracter une maladie qui m’empêcherait de reprendre le travail | 46 % | 41 % | 50 % | 47 % | 47 % | 44 % |
Les éventuels effets secondaires des mesures recommandées | 44 % | 39 % | 48 % | 43 % | 42 % | 47 % |
Le type d’activités que je prévois de faire pendant mon voyage | 43 % | 40 % | 46 % | 42 % | 43 % | 44 % |
La fréquence ou le risque actuel de contracter la COVID-19 | 42 % | 39 % | 46 % | 42 % | 38 % | 50 % |
Le risque de contracter la COVID-19 au cours d’un voyage | 42 % | 40 % | 44 % | 41 % | 39 % | 50 % |
Le fait de connaître la destination ou la fréquence des déplacements vers cette destination | 41 % | 39 % | 44 % | 42 % | 38 % | 44 % |
Le but du voyage (p. ex., voyage de loisirs ou voyage d’affaires) | 40 % | 37 % | 44 % | 41 % | 38 % | 42 % |
Le coût des mesures recommandées | 39 % | 36 % | 42 % | 42 % | 39 % | 36 % |
Les désagréments liés à l’adoption des mesures recommandées pendant mon voyage | 33 % | 31 % | 35 % | 38 % | 30 % | 30 % |
Les désagréments liés à l’adoption des mesures recommandées avant mon voyage | 31 % | 29 % | 33 % | 37 % | 29 % | 27 % |
Q13. Si l’on parle de recommandations en matière de santé des voyageurs visant à vous protéger contre les maladies lors d’un voyage à l’étranger (p. ex. vaccinations, médicaments ou mesures préventives telles qu’un insectifuge), quelle est l’importance des éléments suivants dans la décision de respecter les recommandations? |
Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de considérer que tous les éléments sont très importants, à l’exception des désagréments avant le voyage, du fait de connaître la destination ou de s’y rendre fréquemment, et du risque de contracter la COVID-19 au cours du voyage, pour lesquels les avis sur l’importance sont semblables pour les hommes comme pour les femmes. Par exemple, les femmes ont plus tendance que les hommes à dire que chacun des éléments suivants est très important :
En ce qui concerne les raisons de ne pas suivre les recommandations en matière de santé des voyageurs, 60 % (en hausse par rapport à 53 % en 2019) ont cité au moins une raison qui les a empêchés de suivre les recommandations en matière de santé des voyageurs par le passé.
Les raisons de ne pas suivre les recommandations varient, mais on ne peut pas dire qu’une seule raison empêche une grande partie des voyageurs internationaux de se conformer à ces recommandations. Certains voyageurs internationaux (13 % contre 15 % en 2019) estiment que le risque était trop faible pour justifier la mise en œuvre des recommandations, ou qu’ils n’étaient pas d’accord avec les recommandations (8 % contre 5 %). D’autres (13 % contre 14 %) n’étaient pas au courant des recommandations, s’inquiétaient au sujet des effets secondaires (11 % contre 10 %), ou n’avaient pas réalisé que leur(s) vaccin(s) était(étaient) périmé(s) (7 % contre 8 %).
De nombreux voyageurs internationaux ont cité des obstacles liés au temps, comme le fait de ne pas avoir assez de temps pour que les vaccins ou les médicaments recommandés fassent effet avant leur voyage (9 % contre 8 %), de ne pas avoir assez de temps pour recevoir les vaccins ou les médicaments recommandés (10 % contre 8 %), de ne pas avoir assez de temps pour consulter un professionnel de la santé des voyageurs ou se rendre dans une clinique de santé-voyage (8 % contre 7 %), ou le fait qu’aucun rendez-vous n’était disponible avant leur voyage (9 % contre 5 %). Certains d’entre eux ne disposent pas d’un médecin de famille ou d’une clinique de santé-voyage dans leur lieu de résidence (7 %), ou ne se sentent pas en sécurité ou à l’aise pour faire appel à des services de santé (6 %).
Certains groupes sont plus susceptibles que d’autres d’être confrontés à des obstacles les empêchant de respecter les recommandations en matière de santé des voyageurs. Plus précisément :
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
J’ai trouvé que le risque était trop faible pour justifier la prise en compte de cette recommandation | 13 % |
Je n’étais pas au courant de la recommandation ou des recommandations que je devais adopter | 13 % |
J’étais inquiet des effets secondaires possibles des vaccins ou des médicaments recommandés | 11 % |
J’ai trouvé que le coût était trop élevé par rapport au risque | 11 % |
Je n’ai pas eu le temps de me faire vacciner ou de prendre les médicaments recommandés | 10 % |
Je n’ai pas eu suffisamment de temps pour que la vaccination ou les médicaments recommandés fassent effet avant mon voyage | 9 % |
Aucun rendez-vous n’était disponible pour consulter un professionnel de la santé des voyageurs | 9 % |
Je n’avais pas les moyens d’assumer le coût des recommandations | 8 % |
Je n’ai pas eu le temps de consulter un professionnel de la santé des voyageurs (médecin ou infirmière), ou de me rendre dans une clinique de santé-voyage | 8 % |
Je n’étais pas d’accord avec les recommandations, ou je n’avais pas confiance en elles | 8 % |
Les vaccins ou médicaments recommandés n’étaient pas disponibles | 8 % |
Je n’ai pas la possibilité de consulter un médecin de famille ou de me rendre dans une clinique de santé-voyage dans mon lieu de résidence | 7 % |
Je n’ai pas réalisé que mes vaccinations étaient périmées | 7 % |
Je ne me sens pas en sécurité / à l’aise pour accéder aux services de santé | 6 % |
Je n’ai pas compris les recommandations | 5 % |
Autre | 1 % |
Rien ne m’a empêché par le passé de respecter les recommandations en matière de santé des voyageurs | 40 % |
Q21. Qu’est-ce qui vous a empêché, le cas échéant, de respecter les recommandations en matière de santé des voyageurs par le passé? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. |
Presque tous les voyageurs internationaux (96 %) déclarent entreprendre diverses activités d’atténuation des risques avant de partir en voyage. Ce chiffre est inchangé par rapport à celui de 2019, où 94 % d’entre eux avaient pris certaines initiatives. Un peu moins de la moitié (47 % contre 58 % en 2019) souscrivent ou disposent déjà d’une assurance santé voyage, et veillent à ce que leurs vaccinations de routine soient à jour (46 % contre 48 %).
Viennent ensuite l’obtention de conseils sur la manière de se protéger contre les risques pour la santé sur leur lieu de destination (43 % contre 42 %), le fait de se renseigner sur les risques pour la santé présents sur leur lieu de destination (40 % contre 50 %), d’obtenir les vaccins obligatoires pour entrer dans le pays (42 % contre 49 %) et de se faire vacciner ou de prendre les médicaments recommandés pour éviter les maladies qui existent sur leur lieu de destination (35 %). Peu de voyageurs consultent un professionnel de la santé (27 % contre 40 %), se rendent dans une clinique santé-voyage (22 %; pas de changement par rapport à 2019), ou consultent un pharmacien (19 % contre 20 %). Cela correspond à la moindre importance perçue, accordée aux pharmaciens et aux cliniques de santé-voyage. Seuls 15 % (contre 14 %) des voyageurs internationaux souscrivent au service d’inscription des Canadiens à l’étranger (ROCA).
Base n=réel (n=2 386) | Total |
---|---|
Souscrire à une assurance maladie de voyage ou en avoir déjà une | 47 % |
S’assurer que les vaccinations de routine soient à jour | 46 % |
Obtenir des conseils sur la manière de se protéger contre les risques pour la santé présents sur le lieu de destination (p. ex., en ligne, ou auprès d’amis ou de membres de la famille) | 43 % |
Obtenir les vaccinations obligatoires pour entrer dans le pays | 42 % |
Se renseigner sur les risques pour la santé qui existent dans le lieu de destination (p.ex., maladies infectieuses ou autres) | 40 % |
Obtenir les vaccinations ou les médicaments recommandés pour éviter les maladies présentes sur le lieu de destination | 35 % |
Consulter un professionnel de la santé (médecin, infirmière) | 27 % |
Se rendre dans une clinique de santé-voyage | 22 % |
Consulter un pharmacien | 19 % |
Souscrire au service d’inscription des Canadiens à l’étranger (ROCA) | 15 % |
Aucune des réponses ci-dessus | 4 % |
Q23. Lorsque vous vous préparez à partir à l’étranger, quelles sont les démarches que vous effectuez habituellement avant votre départ? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. |
Les principales raisons ou convictions invoquées par 73 % des personnes interrogées qui ne consultent pas un professionnel de la santé avant leur départ en voyage, sont liées au fait qu’elles se sentent déjà préparées ou conscientes des risques associés à leur voyage, à savoir :
Tout comme en 2019, ils sont moins nombreux à citer les coûts qu’ils ne veulent pas payer, ou qu’ils ne peuvent pas se permettre (9 % contre 9 %), le manque de temps (9 % contre 7 %) ou le manque de rendez-vous disponibles (8 % contre 7 %).
Base n=réel (n=1 554) | Total |
---|---|
Toutes mes vaccinations sont à jour | 34 % |
Dans l’ensemble, je suis une personne en bonne santé | 30 % |
Je suis conscient(e) des risques pour la santé liés à mes projets de voyage | 27 % |
Je me rends souvent au(x) même(s) endroit(s) | 25 % |
Il n’y a pas de risques pour la santé liés à mes projets de voyage | 21 % |
Je n’ai pas peur de tomber malade pendant mon voyage | 18 % |
Je ne savais pas que je devais consulter un professionnel de la santé avant mon départ | 17 % |
Je ne suis pas en mesure de me rendre chez un professionnel de la santé ou dans une clinique de santé-voyage | 10 % |
Je n’ai pas suffisamment de temps pour consulter un professionnel de la santé des voyageurs (médecin ou infirmière) | 9 % |
Les coûts associés à cette consultation sont trop élevés pour moi, ou je n’en ai pas les moyens | 9 % |
Aucun rendez-vous n’est disponible pour consulter un professionnel de la santé des voyageurs | 8 % |
Autre | 2 % |
Q24. Pourquoi ne consultez-vous pas habituellement un professionnel de la santé (médecin ou infirmière) ou une clinique de santé-voyage avant de partir à l’étranger? Veuillez choisir toutes les réponses qui s’appliquent |
Presque tous les voyageurs internationaux (98 %) déclarent avoir pris au moins quelques initiatives d’atténuation des risques pendant leur voyage pour protéger leur santé, et ce pourcentage n’a pas changé par rapport à 2019. L’initiative la plus fréquente est de se laver les mains régulièrement (62 % contre 68 % en 2019). Les autres initiatives les plus fréquentes sont d’éviter tout contact rapproché avec des personnes malades (56 % contre 67 %), de respecter les bonnes règles en matière de toux et d’éternuement (55 % contre 57 %), ou d’être prudent en mangeant et en buvant (55 % contre 76 %). Moins de la moitié d’entre eux se protègent contre les piqûres d’insectes (48 % par rapport à 65 %), évitent les contacts rapprochés avec les animaux sauvages (45 % par rapport à 56 %), portent un masque dans les avions et autres transports publics (41 %), ou pratiquent la distanciation sociale (37 % par rapport à 40 %).
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Se laver les mains régulièrement (avec de l’eau et du savon ou avec un désinfectant pour les mains) | 62 % |
Éviter de côtoyer directement des personnes malades | 56 % |
Se couvrir la bouche et le nez avec le bras en toussant ou en éternuant, afin de réduire la propagation des microbes | 55 % |
Adopter des habitudes prudentes en mangeant et en buvant | 55 % |
Se protéger contre les piqûres d’insectes (p. ex. insectifuge, utilisation de moustiquaires, etc.) | 48 % |
Éviter de côtoyer directement des animaux sauvages | 45 % |
Porter un masque en avion ou dans les transports publics | 41 % |
Pratiquer la distanciation sociale (à savoir, éviter les foules) | 37 % |
Éviter de côtoyer directement des animaux domestiques (c.-à-dire, animaux de compagnie, animaux de ferme, etc.) | 37 % |
Se protéger des infections transmises sexuellement (p. ex. utiliser des préservatifs de manière systématique et adéquate, ou éviter toute activité où des fluides corporels sont échangés) | 34 % |
Éviter les marchés traditionnels de produits frais Footnote 2 | 30 % |
Aucune des réponses ci-dessus | 2 % |
Autre | 1 % |
Q25. Lorsque vous voyagez à l’étranger, quelles sont les précautions que vous prenez habituellement pour protéger votre santé pendant votre voyage? |
% très important | Total | Hommes | Femmes | 18 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus |
---|---|---|---|---|---|---|
Base n=réel | (n=2 586) | (1130) | (1416) | (948) | (950) | (688) |
Se laver les mains régulièrement (avec de l’eau et du savon ou avec un désinfectant pour les mains) | 62 % | 58 % | 66 % | 47 % | 61 % | 84 % |
Éviter de côtoyer directement des personnes malades | 56 % | 53 % | 58 % | 46 % | 52 % | 75 % |
Se couvrir la bouche et le nez avec le bras en toussant ou en éternuant, afin de réduire la propagation des microbes | 55 % | 50 % | 61 % | 43 % | 51 % | 79 % |
Adopter des habitudes prudentes en mangeant et en buvant | 55 % | 51 % | 60 % | 43 % | 53 % | 74 % |
Se protéger contre les piqûres d’insectes (p. ex. insectifuge, utilisation de moustiquaires, etc.) | 48 % | 42 % | 54 % | 41 % | 47 % | 60 % |
Éviter de côtoyer directement des animaux sauvages | 45 % | 44 % | 47 % | 38 % | 41 % | 60 % |
Porter un masque en avion ou dans les transports publics | 41 % | 37 % | 45 % | 35 % | 40 % | 52 % |
Pratiquer la distanciation sociale (à savoir, éviter les foules) | 37 % | 35 % | 40 % | 32 % | 34 % | 49 % |
Éviter de côtoyer directement des animaux domestiques (c.-à-dire, animaux de compagnie, animaux de ferme, etc.) | 37 % | 36 % | 38 % | 32 % | 34 % | 48 % |
Se protéger des infections transmises sexuellement (p. ex. utiliser des préservatifs de manière systématique et adéquate, ou éviter toute activité où des fluides corporels sont échangés) | 34 % | 32 % | 36 % | 36 % | 32 % | 35 % |
Éviter les marchés traditionnels de produits frais | 30 % | 30 % | 31 % | 25 % | 26 % | 44 % |
Aucune des réponses ci-dessus | 2 % | 2 % | 1 % | 0 % | 0 % | 1 % |
Autre | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 3 % | 1 % |
Q25. Lorsque vous voyagez à l’étranger, quelles sont les précautions que vous prenez habituellement pour protéger votre santé pendant votre voyage? |
Compte tenu de la situation liée à la pandémie, les personnes interrogées ont été invitées en 2023 (mais pas en 2019) à indiquer s’il était probable qu’elles entreprennent des activités dans les autres pays qu’elles visitent. La majorité d’entre elles sont très susceptibles de faire du tourisme (58 %) et d’aller au restaurant, ou dans un bar (56 %). Il est également fort probable qu’elles fassent des achats (48 %). Toutefois, relativement peu de personnes (22 %) sont très susceptibles d’assister à un événement de grande envergure. En outre, 27 % des personnes interrogées sont très susceptibles d’éviter les endroits à forte affluence.
Base n=réel (n= 2 586) | Très probable | Plus ou moins probable | Peu probable | Pas du tout probable |
---|---|---|---|---|
Tourisme | 58 % | 31 % | 9 % | 2 % |
Se rendre dans un bar ou dans un restaurant | 56 % | 30 % | 10 % | 4 % |
Faire des achats | 48 % | 37 % | 11 % | 3 % |
Éviter les endroits où il y a beaucoup de monde | 27 % | 43 % | 24 % | 6 % |
Assister à un événement de grande envergure tel qu’un événement sportif, un festival culturel ou un concert | 22 % | 37 % | 30 % | 11 % |
Q26. Lors d’un voyage à l’étranger, quelle est la probabilité que vous preniez part aux activités suivantes dans le pays que vous visitez? |
Près de la moitié des voyageurs internationaux (44 %) se souviennent de la publicité effectuée par le gouvernement du Canada à propos de la santé des voyageurs avant, ou pendant leur voyage. Le taux de mémorisation est plus élevé dans certains sous-groupes de voyageurs :
Les endroits les plus propices où l’information a été vue ou entendue sont les médias sociaux (51 %), les dépliants, les affiches ou autres panneaux publicitaires (41 %), les panneaux d’affichage dans les aéroports (37 %), et les dépliants ou brochures distribués dans les aéroports ou aux points d’entrée (34 %).
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Oui | 44 % |
Non | 56 % |
Base n=réel (n=1 146) | Si oui, la publicité a été vue |
Où? | |
Publicité sur les médias sociaux [p. ex., Facebook, TikTok, Twitter, LinkedIn] | 51 % |
Dépliants / affiches / affichage dans les aéroports / points d’entrée | 41 % |
Affichage dans les aéroports / panneaux d’affichage | 37 % |
Dépliant / carte postale / brochure distribuée dans les aéroports / points d’entrée | 34 % |
Ne se souvient pas où | 6 % |
Autre, veuillez préciser | 6 % |
Q16. À l’exception du site Web voyage.gc.ca, avez-vous vu, lu ou entendu une publicité du gouvernement du Canada sur la santé des voyageurs avant ou pendant vos voyages? Q17. Où avez-vous vu, lu ou entendu parler de la santé des voyageurs? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent |
Un tiers des personnes interrogées qui se souviennent d’une publicité mentionnent des avertissements et des conseils généraux à l’intention des voyageurs (34 %). Les autres mentions comprennent l’information sur la COVID-19 (9 %), la promotion des vaccins (7 %), ainsi que les conseils sur la distanciation sociale et le port du masque (7 %).
Base n=réel (n=712) | Total |
---|---|
Avertissements / conseils à l’intention des voyageurs | 34 % |
Informations / avertissements sur les symptômes de la COVID-19 | 9 % |
Publicité en faveur de la vaccination | 7 % |
Distanciation sociale / port du masque dans le cadre de la COVID-19 | 7 % |
Belles images / paysages | 4 % |
Publicité pour les réseaux de soutien | 1 % |
Aucune | 30 % |
Je ne suis pas sûr(e) | 7 % |
Q18. [SI OUI] De quoi vous souvenez-vous au sujet de cette publicité? |
Parmi les voyageurs qui se souviennent de la publicité, 43 % sont tout à fait d’accord (69 % d’accord; case du haut (4 ou 5)) pour dire que l’information était dans la langue de leur choix. Par ailleurs, pour 60 % d’entre eux, l’information a attiré leur attention (d’accord) et a été jugée adaptée du point de vue personnel (60 %). La plupart des personnes interrogées (53 %) ont également indiqué que les informations étaient nouvelles, et seulement 31 % ont estimé que les publicités étaient difficiles à comprendre.
Base n=réel (n=1 146) | 1 - Pas du tout d’accord | 2 | 3 | 4 | 5 - Tout à fait d’accord |
---|---|---|---|---|---|
Les informations étaient dans la langue de mon choix | 6 % | 6 % | 18 % | 26 % | 43 % |
Les informations ont attiré mon attention | 5 % | 9 % | 26 % | 31 % | 30 % |
Les informations étaient adaptées à ma situation | 6 % | 9 % | 25 % | 30 % | 30 % |
Ces annonces fournissent de nouvelles informations | 6 % | 11 % | 30 % | 29 % | 24 % |
Les annonces étaient difficiles à comprendre | 27 % | 18 % | 24 % | 17 % | 14 % |
Q19. [SI LA PERSONNE SE SOUVIENT DE LA PUBLICITÉ] Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord avec les affirmations suivantes concernant ces publicités? |
Les trois quarts (76 %) des voyageurs internationaux qui ont vu une publicité du gouvernement du Canada sur la santé des voyageurs ont suivi les conseils fournis dans la publicité. Peu de voyageurs (14 %) n’ont pas suivi les conseils, et 10 % ne savent pas s’ils les ont suivis.
Base n=réel (n=1 146) | Total |
---|---|
Oui | 76 % |
Non | 14 % |
Je ne sais pas | 10 % |
Q20. [SI LA PERSONNE SE SOUVIENT DE LA PUBLICITÉ] Avez-vous suivi les conseils de la publicité? |
Deux tiers des voyageurs internationaux ont voyagé à l’extérieur du Canada depuis le mois de mars 2020. Un peu plus d’un tiers (36 %) se sont rendus aux États-Unis, et 45 % dans un autre pays.
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Oui, aux États-Unis | 36 % |
Oui, dans un pays autre que les États-Unis | 45 % |
Non | 33 % |
Q28. Avez-vous voyagé à l’étranger (y compris aux États-Unis) au cours de la pandémie de COVID-19?(depuis le mois de mars 2020)? |
Trois personnes sur dix ayant voyagé à l’étranger au cours de la pandémie se sont senties très à l’aise, et 51 % d’entre elles se sont senties plutôt à l’aise.
Base n=réel (n=1 721) | Total |
---|---|
Très à l’aise | 30 % |
Plutôt à l’aise | 51 % |
Plutôt mal à l’aise | 15 % |
Très mal à l’aise | 4 % |
Q29. [SI OUI, A VOYAGÉ DURANT LA PANDÉMIE] Dans quelle mesure vous êtes-vous senti à l’aise pour voyager durant la pandémie de COVID-19 (depuis le mois de mars 2020)? |
La moitié des voyageurs internationaux (50 %) ont personnellement contracté le virus de la COVID-19, ou connaissent quelqu’un qui a contracté le virus de la COVID-19 en voyageant, ou pendant un voyage.
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Oui NET | 50 % |
Oui, moi personnellement | 14 % |
Oui, quelqu’un que je connais | 27 % |
Les deux | 9 % |
Non | 47 % |
Je ne suis pas sûr(e) | 3 % |
Q30. Avez-vous, ou connaissez-vous quelqu’un qui a contracté la COVID-19 en voyageant, ou pendant un voyage? |
En général, les voyageurs internationaux sont à l’aise pour effectuer un test de dépistage de la COVID-19 lorsqu’ils voyagent (81 % sont au moins plutôt d’accord), et sont susceptibles de prendre des précautions supplémentaires (81 %). Ils se déclarent également convaincus que les compagnies aériennes, les hôtels et autres entreprises de voyage font le nécessaire pour empêcher la propagation de la COVID-19 (80 %). Malgré ces points de vue positifs sur les voyages, 65 % des personnes interrogées sont au moins d’accord pour dire que dans la mesure du possible, elles préfèrent se déplacer en voiture plutôt qu’en avion, et 52 % sont plus susceptibles de voyager dans leur propre pays, plutôt qu’à l’étranger au cours de l’année à venir.
Base n=réel (n=2 586) | D’accord | Plutôt d’accord | Plutôt en désaccord | En désaccord | Je ne suis pas sûr(e) |
---|---|---|---|---|---|
Je n’hésite pas à effectuer un test de dépistage de la COVID-19 lorsque je voyage | 49 % | 32 % | 11 % | 6 % | 2 % |
Je suis plus susceptible de prendre davantage de précautions (p. ex., vérifier que mes vaccinations soient à jour, porter un masque, me laver les mains plus fréquemment, etc.) durant mon voyage. | 44 % | 37 % | 11 % | 5 % | 2 % |
Je suis convaincu(e) que les compagnies aériennes, les hôtels et autres entreprises de voyage font le nécessaire pour éviter la propagation de la COVID-19 | 34 % | 47 % | 12 % | 5 % | 3 % |
Je préfère prendre la voiture plutôt que l’avion pour voyager, si la distance à parcourir est raisonnable | 30 % | 35 % | 16 % | 16 % | 3 % |
Au cours de l’année à venir, je voyagerai probablement dans mon pays, plutôt qu’à l’étranger | 21 % | 31 % | 23 % | 20 % | 6 % |
Q31. Êtes-vous d’accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes? |
La fréquence des voyages internationaux vers des destinations autres que les États-Unis varie considérablement. Un tiers des personnes interrogées (31 %) effectuent moins d’un voyage international par an. Une proportion légèrement plus élevée (35 %) effectue un voyage par an, et 34 % effectuent deux voyages ou plus par an. Cette fréquence de voyage déclarée est plus élevée qu’en 2019, où 46 % des personnes interrogées déclaraient faire moins d’un voyage à l’étranger par an.
Parmi ceux qui ont voyagé aux États-Unis ou qui ont l’intention de le faire, 35 % d’entre eux s’y rendent une fois par an, et 35 % plus d’une fois par an.
En dehors du Canada et des États-Unis | Vers les États-Unis | |
---|---|---|
Base n=réel | (N=2 586) | (1 514) |
Moins d’un voyage tous les trois ans | 8 % | 9 % |
Un voyage tous les trois ans | 9 % | 8 % |
Un voyage tous les deux ans | 15 % | 13 % |
Un voyage par an | 35 % | 35 % |
Deux voyages par an | 23 % | 21 % |
3 voyages ou plus par an | 11 % | 13 % |
Q3. À quelle fréquence environ effectuez-vous des voyages en dehors du Canada et des États-Unis? Q4. À quelle fréquence environ effectuez-vous des voyages aux États-Unis, y compris en Alaska et à Hawaï? |
Les voyageurs internationaux sont les plus susceptibles d’avoir voyagé aux États-Unis (45 %), ainsi que dans un autre pays. Les principales destinations sont l’Europe (28 %), le Mexique (19 %), les Caraïbes (17 %) et l’Asie (15 %). Une proportion moindre s’est rendue en Amérique centrale (8 %), dans les territoires des États-Unis (7 %), en Amérique du Sud (5 %), au Moyen-Orient (5 %), en Afrique (5 %), en Australie ou en Nouvelle-Zélande (3 %), ou dans les îles du Pacifique (1 %). Le profil des destinations correspond aux destinations des voyages récents effectués en 2019. Par exemple, 27 % des voyageurs se sont rendus en Europe.
Une différence essentielle par rapport à 2019 est que seulement 16 % des voyageurs internationaux ne se sont pas rendus dans un autre pays que les États-Unis au cours des 12 derniers mois. En 2019, 30 % des personnes interrogées n’avaient pas effectué de voyage à l’étranger au cours des 12 derniers mois, mais envisageaient de le faire au cours des 12 prochains mois. Il faut bien sûr tenir compte du fait que la pandémie apparue en 2020 a pu avoir un impact sur le choix des destinations, ainsi que sur les dates de voyage.
Base n=réel (n=2 586) | Destinations de voyage au cours des 12 derniers mois | A l’intention de voyager au cours des 12 prochains mois |
---|---|---|
États-Unis, y compris l’Alaska et Hawaï | 45 % | 46 % |
Europe | 28 % | 38 % |
Caraïbes | 17 % | 21 % |
Mexique | 19 % | 20 % |
Asie | 15 % | 17 % |
Amérique centrale | 8 % | 9 % |
Amérique du Sud | 5 % | 7 % |
Territoires des États-Unis | 7 % | 7 % |
Moyen-Orient | 5 % | 5 % |
Afrique | 5 % | 4 % |
Australie ou Nouvelle-Zélande | 3 % | 4 % |
Ailleurs, veuillez préciser : | 1 % | 1 % |
Autres îles du Pacifique (Fidji, Tahiti, Papouasie-Nouvelle-Guinée, etc.) | 1 % | 1 % |
NET : Ne voyage pas / n’a pas l’intention de voyager à l’étranger au cours des 12 derniers mois / des 12 prochains mois, à l’exception des États-Unis | 16 % | 8 % |
Q1. Au cours des 12 derniers mois, avez-vous effectué un voyage d’une nuit ou plus à l’étranger dans l’une des régions suivantes? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. Q2. Au cours des 12 prochains mois, avez-vous l’intention d’effectuer un voyage d’une nuit, ou plus à l’étranger dans l’une des régions suivantes? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. |
Certaines différences démographiques existent en matière de voyages antérieurs :
Pour ce qui est des 12 prochains mois, les voyageurs internationaux sont plus susceptibles de prévoir un séjour aux États-Unis (46 %), devant l’Europe (38 %), les Caraïbes (21 %), le Mexique (20 %) ou l’Asie (17 %). Un nombre moins important de voyageurs prévoit de se rendre en Amérique centrale (9 %), dans les territoires des États-Unis (7 %), en Amérique du Sud (7 %), au Moyen-Orient (5 %), en Afrique (4 %), en Australie ou en Nouvelle-Zélande (4 %), ou dans les îles du Pacifique (1 %).
On constate que 8 % des voyageurs internationaux n’ont pas l’intention de voyager au cours des 12 prochains mois, soit la même proportion que celle qui n’avait pas l’intention de voyager en 2019. Parmi ceux qui ont voyagé au cours des 12 derniers mois, l’Europe (41 %) est la destination la plus recherchée, suivie des Caraïbes (23 %), du Mexique (22 %) et de l’Asie (18 %).
Il existe également des différences démographiques en ce qui concerne les voyages prévus au cours des 12 prochains mois :
Plus de la moitié des voyageurs internationaux (54 %) réservent généralement leur voyage deux mois ou plus à l’avance. Les autres réservent un mois ou moins à l’avance.
Les dates de réservation habituelles varient en fonction de différents facteurs :
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Une semaine ou moins avant le départ | 6 % |
Deux à trois semaines avant le départ | 18 % |
Environ un mois avant le départ | 21 % |
Deux à trois mois avant le départ | 28 % |
Quatre mois ou plus avant le départ | 26 % |
Q34. En général, à quelle date commencez-vous à faire vos réservations pour des voyages internationaux? |
La plupart des voyageurs se rendent généralement à l’étranger pour le tourisme ou les loisirs (74 % par rapport à 82 % en 2019), pour rendre visite à des amis ou à de la famille (48 % par rapport à 39 %), ou encore pour faire un voyage d’aventure (36 % par rapport à 25 %). Ils sont moins nombreux à voyager pour les affaires (19 % par rapport à 12 %), les études ou la recherche (11 % contre 7 %), ou encore pour des raisons de bénévolat ou d’action humanitaire (10 % par rapport à 5 %).
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Tourisme ou loisirs | 74 % |
Rendre visite à des amis ou à de la famille | 48 % |
Aventure | 36 % |
Affaires | 19 % |
Études ou recherche | 11 % |
Bénévolat ou action humanitaire | 10 % |
Autre | 1 % |
Q27. Lorsque vous voyagez à l’étranger, quel est habituellement le motif de votre voyage : veuillez sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. |
Plus de la moitié des voyageurs internationaux (59 % comme en 2019) voyagent généralement à l’étranger avec leur conjoint ou leur partenaire. Près d’un quart des voyageurs partent seuls (28 % par rapport à 22 %), ou avec leurs enfants de moins de 18 ans (23 % par rapport à 17 %). Les amis (20 % par rapport à 26 %), les parents (14 % par rapport à 13 %) et autres membres de la famille (13 % par rapport à 23 %) sont moins souvent choisis en tant que compagnons de voyage à l’étranger.
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Conjoint(e) ou partenaire | 59 % |
Je voyage seul(e) | 28 % |
Enfant (moins de 18 ans) | 23 % |
Ami(e)(s) | 20 % |
Parent(s) | 14 % |
Autres membres de la famille | 13 % |
Enfant (18 ans ou plus) | 9 % |
Collègues de travail | 3 % |
Grand-parent(s) | 3 % |
Autre | 0,3 % |
Q32. En général, qui vous accompagne lorsque vous voyagez à l’étranger? |
Lorsqu’ils voyagent à l’étranger, la majorité des voyageurs internationaux séjournent généralement à l’hôtel (65 % par rapport à 71 % en 2019). Près d’un tiers d’entre eux séjournent habituellement dans leur famille (35 % contre 30 %), ou dans un centre de villégiature (34 % contre 37 %). Les modes d’hébergement moins courants sont les maisons privées ou la location d’appartements (26 % contre 19 %), l’hébergement chez des amis (20 % contre 18 %), les auberges de jeunesse (9 % comme en 2019) ou le camping (7 % contre 6 %).
Base n=réel (n=2 586) | Total |
---|---|
Hôtel | 65 % |
Dans la famille | 35 % |
Centre de villégiature | 34 % |
Location d’une maison ou d’un appartement appartenant à un particulier (p. ex. location de vacances Airbnb) | 26 % |
Chez des amis | 20 % |
Auberge | 9 % |
Camping / VR | 7 % |
Autre | 2 % |
Q33. Où séjournez-vous habituellement lorsque vous voyagez à l’étranger? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. |
L’échantillon de personnes interrogées qui ont voyagé aux États-Unis au cours des 12 derniers mois ou qui ont l’intention de le faire au cours des 12 prochains mois, permet d’examiner ces voyageurs par rapport aux voyageurs internationaux (à savoir, ceux qui voyagent dans d’autres pays que les États-Unis). En réalité, nous pouvons distinguer deux groupes de voyageurs américains : ceux qui ne se rendent qu’aux États-UnisFootnote 3 et ceux qui se rendent aux États-Unis, ainsi que dans d’autres pays.
Cette section souligne les principaux domaines de différence, et note les similarités générales entre les données. Les résultats d’ensemble indiquent des différences relativement faibles entre ceux qui voyagent aux États-Unis et ceux qui voyagent dans d’autres pays.
Au cours des 12 derniers mois, 56 % des personnes interrogées se sont rendues aux États-Unis, et 57 % ont l’intention de s’y rendre au cours des 12 prochains mois. Un voyageur américain sur trois (36 %) se rend aux États-Unis une fois par an, et pour 34 % des voyageurs, ils effectuent plus d’un voyage par an.
En ce qui concerne la plupart des attitudes à l’égard des voyages à l’étranger, les voyageurs américains ont des points de vue similaires à ceux de l’ensemble de la communauté des voyageurs internationaux. De nombreux voyageurs américains (65 %) sont d’accord (tout à fait d’accord, ou plutôt d’accord) pour dire que les voyages internationaux présentent des risques pour la santé qui ne sont pas présents au Canada. Un peu plus de la moitié (57 %) pensent (tout à fait d’accord / plutôt d’accord) que tous les voyageurs internationaux devraient consulter un professionnel de la santé avant de partir en voyage, ou qu’un rendez-vous devrait être pris avec un professionnel de la santé au moins six semaines avant de partir en voyage à l’étranger (57 %).
Les seuls points sur lesquels les voyageurs américains diffèrent sont le fait qu’ils sont plus enclins à dire que si vous tombez malade en rentrant de voyage, vous devez consulter un médecin et l’informer de votre déplacement (86 %), et qu’à votre arrivée au Canada, vous devez signaler que vous avez contracté, ou que vous soupçonnez avoir contracté une maladie infectieuse (80 %).
Les voyageurs internationaux estiment que le niveau de risque pour la santé n’est que légèrement inférieur à la façon dont les voyageurs américains évaluent le risque des différents types de voyage. Par exemple, les voyages effectués dans le cadre de bénévolat ou d’actions humanitaires sont considérés comme présentant un risque élevé pour 41 % des voyageurs américains, contre 38 % des voyageurs internationaux.
Les risques pour la santé liés aux voyages sont aussi importants pour les voyageurs qui se rendent aux États-Unis (27 % en grande partie) que pour les voyageurs internationaux (26 %).
% Élevé | Voyageurs américains | Voyageurs qui ne voyagent qu’aux États-Unis | Voyageurs internationaux |
---|---|---|---|
Base n=réel | (2 127) | (607) | (2 586) |
Voyager dans le cadre du bénévolat ou de l’action humanitaire | 41 % | 41 % | 38 % |
Voyages d’aventure | 33 % | 29 % | 32 % |
Voyages relatifs à des procédures médicales ou à des fins médicales | 30 % | 29 % | 30 % |
Voyages pour le tourisme ou les loisirs | 18 % | 17 % | 19 % |
Voyages dans le cadre d’études ou de recherches | 15 % | 14 % | 16 % |
Voyage pour rendre visite à la famille ou à des amis | 12 % | 12 % | 14 % |
Voyage vers une destination habituelle (p. ex., retourner à l’endroit où vous êtes né) | 11 % | 10 % | 14 % |
Voyager vers une destination que vous visitez fréquemment | 11 % | 10 % | 14 % |
Voyages d’affaires | 12 % | 12 % | 13 % |
Q22. Veuillez indiquer le niveau de risque pour la santé que vous associeriez en principe aux types de voyages suivants. |
La grande majorité des voyageurs internationaux (92 %) se renseignent sur les risques pour la santé et les recommandations de santé qui s’y rapportent avant de partir en voyage, ce qui est également le cas des voyageurs américains (91 %). Ceux qui ne voyagent qu’aux États-Unis sont légèrement moins susceptibles de se renseigner (89 %). Les voyageurs américains ont tendance à se renseigner plus de six semaines avant leur voyage (32 %).
Moins de la moitié de l’ensemble des voyageurs internationaux (46 %), et 49 % de ceux qui voyagent aux États-Unis prennent en compte les risques pour la santé à chaque fois qu’ils se rendent dans un pays étranger.
En ce qui concerne les informations à retenir, les voyageurs américains sont légèrement plus nombreux que les voyageurs internationaux à estimer qu’il est très important de se renseigner sur :
Les principales sources d’information des voyageurs américains pour planifier ou réserver un voyage vers une destination internationale sont les moteurs de recherche Internet (55 %), les sites Web gouvernementaux (46 %), les sites Web de réservation en ligne (44 %), les sites Web de voyage (42 %) et les amis et la famille (43 %). Ceux qui ne voyagent qu’aux États-Unis sont toutefois moins susceptibles d’utiliser plusieurs de ces sources d’information, notamment : les sites de réservation en ligne, les sites de voyage, les médias sociaux et les blogues de voyage.
Voyageurs américains | Voyageurs qui ne voyagent qu’aux États-Unis | Voyageurs internationaux | |
---|---|---|---|
Base n=réel | (2 127) | (607) | (2 586) |
Moteurs de recherche sur Internet (p. ex., Google) | 55 % | 53 % | 51 % |
Sites de réservation en ligne (p. ex., Expedia, Trivago, Airbnb, etc.) | 44 % | 34 % | 44 % |
Sites web gouvernementaux (p. ex., voyage.gc.ca) | 46 % | 45 % | 42 % |
Amis et membres de la famille | 43 % | 41 % | 40 % |
Sites Web de voyage (p. ex., Trip Advisor, Lonely Planet, etc.) | 42 % | 32 % | 40 % |
Directement auprès des prestataires de voyage (p. ex., compagnies aériennes, sociétés de circuits touristiques, forfaits vacances, etc.) | 38 % | 34 % | 37 % |
Agents de voyage | 28 % | 25 % | 28 % |
Médias sociaux (p. ex., Facebook, Instagram, TikTok) | 24 % | 19 % | 24 % |
Blogues de voyage | 18 % | 12 % | 19 % |
Magazines ou livres de voyage | 12 % | 9 % | 12 % |
Autre, veuillez préciser : | 1 % | 1 % | 1 % |
Q14. Lorsque vous recherchez des informations pour planifier ou réserver un voyage à l’étranger, à qui vous adressez-vous? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. |
Les voyageurs américains, tout comme les voyageurs internationaux font confiance à diverses sources pour obtenir des informations précises sur la santé des voyageurs. Plus de six voyageurs américains sur dix (64 %) font confiance aux sites Web du gouvernement du Canada. Viennent ensuite les professionnels de la santé (46 %), les sites Web des gouvernements provinciaux (37 %) et les sites Web du gouvernement américain (33 %). Bien qu’il y ait relativement peu de différence entre les voyageurs américains et les voyageurs internationaux, les voyageurs américains font davantage confiance aux sites Web du gouvernement américain (33 % contre 24 %).
Au sujet des différents comportements visant à atténuer les risques, les voyageurs américains et les voyageurs internationaux accordent la plus grande importance à l’achat ou au fait de disposer d’une assurance maladie de voyage (65 % et 61 % très important respectivement). Lorsqu’on observe des différences entre les voyageurs américains et les voyageurs internationaux, elles sont en général peu marquées :
Moins de 1 % des voyageurs américains et des voyageurs internationaux indiquent qu’ils ne suivraient pas du tout les recommandations de santé des voyageurs s’ils se rendaient dans une destination où les autorités auraient émis un avis de santé publique pour une maladie infectieuse particulière, ou autre maladie. La grande majorité des voyageurs américains (67 %) et des voyageurs qui ne se rendent qu’aux États-Unis (70 %) seraient tout à fait prêts à respecter les recommandations en matière de santé des voyageurs. Ce chiffre est légèrement supérieur à celui du voyageur international moyen (62 % des voyageurs internationaux les respecteraient tout à fait, et 28 % les respecteraient probablement).
La quasi-totalité (96 %) des voyageurs internationaux et des voyageurs américains (94 %) déclarent avoir entrepris des mesures d’atténuation des risquesavant de partir en voyage. Les principales mesures adoptées consistent à souscrire une assurance maladie de voyage ou à en avoir une (53 % pour les voyageurs américains, et 47 % pour les voyageurs internationaux), et à faire en sorte que leurs vaccinations de routine soient à jour (49 % contre 46 %). Les voyageurs qui ne voyagent qu’aux États-Unis sont moins susceptibles de se rendre dans une clinique de santé-voyage (16 %).
En général, les voyageurs américains sont relativement peu nombreux à consulter un professionnel de la santé (28 %) ou à se rendent dans une clinique santé-voyage (21 %). Ce comportement est semblable à celui des voyageurs internationaux.
Quant aux raisons de ne pas respecter les recommandations en matière de santé des voyageurs, 55 % des voyageurs américains et 60 % des voyageurs internationaux ont cité au moins une raison qui les a empêchés de respecter les recommandations en matière de santé des voyageurs par le passé. La liste des raisons est variée, et ne diffère pas particulièrement entre les voyageurs américains et les voyageurs internationaux.
De nombreux voyageurs ont cité des obstacles liés au temps, comme le fait de ne pas avoir assez de temps pour que les vaccins ou les médicaments recommandés fassent effet avant leur voyage (8 % contre 9 %), de ne pas avoir assez de temps pour recevoir les vaccins ou les médicaments recommandés (8 % contre 10 %), de ne pas avoir assez de temps pour consulter un professionnel de la santé des voyageurs ou se rendre dans une clinique de santé-voyage (8 % contre 8%), ou le fait qu’aucun rendez-vous n’était disponible avant leur voyage (8 % contre 9 %).
Presque tous les voyageurs américains et internationaux (98 %) déclarent avoir pris au moins quelques initiatives d’atténuation des risques pour protéger leur santé au cours de leur voyage. L’initiative la plus courante est de se laver les mains régulièrement (68 % pour les voyageurs américains contre 62 % pour les voyageurs internationaux). Les voyageurs américains sont légèrement plus enclins à éviter de côtoyer des personnes malades (60 % contre 56 %), à respecter les règles en matière de toux et d’éternuement (61 % contre 55 %), ou à être prudents lorsqu’ils mangent et boivent (60 % contre 55 %).
Les voyageurs américains et les voyageurs internationaux doivent tenir compte de plusieurs facteurs lorsqu’ils décident de suivre ou pas les recommandations visant à les protéger contre les maladies durant un voyage à l’étranger. Les principaux facteurs incluent :
Compte tenu de la situation liée à la pandémie, les personnes interrogées ont été invitées à indiquer s’il était probable qu’elles entreprennent des activités dans les autres pays qu’elles visitent. Pour les voyageurs américains comme pour les voyageurs internationaux, les visites touristiques (61 % et 58 % très probable), et le fait de se rendre dans un restaurant ou dans un bar (60 % contre 56 %) sont les activités les plus fréquentes. Le magasinage (52 % contre 48 %) est également fort probable. Toutefois, ils sont relativement peu nombreux dans les deux groupes (21 % et 22 %) à être très susceptibles d’assister à un événement de grande envergure.
Les voyageurs qui ne voyagent qu’aux États-Unis sont plus susceptibles de voyager dans leur pays plutôt qu’à l’étranger au cours de l’année à venir que les voyageurs internationaux (63 % contre 52 %), et plus susceptibles de se déplacer en voiture plutôt qu’en avion (77 % contre 65 %). Les différences sont moindres lorsqu’il s’agit de prendre davantage de précautions (86 % contre 81 %), de se sentir à l’aise pour effectuer un test de dépistage de COVID-19 au cours d’un voyage (85 % contre 81 %), et d’être convaincu que les compagnies aériennes, les hôtels et autres entreprises de voyage font le nécessaire pour empêcher la propagation de la COVID-19 (78 % contre 80 %).
Seulement 39 % des voyageurs américains et 34 % des voyageurs qui ne voyagent qu’aux États-Unis, comparés à 44 % des voyageurs internationaux, se souviennent de la publicité sur la santé des voyageurs faite par le gouvernement du Canada avant ou pendant leur voyage. Comme pour les voyageurs internationaux, les endroits les plus propices à la diffusion de l’information sont les médias sociaux (54 %), les dépliants, les affiches ou autres panneaux publicitaires (43 %), les panneaux d’affichage dans les aéroports (40 %) et les brochures ou dépliants distribués dans les aéroports ou aux points d’entrée (34 %).
Pour mieux comprendre comment les attitudes, les comportements et les données démographiques s’articulent, une analyse par segmentation a été réalisée à l’aide d’une analyse de structure latente (ASL). L’analyse de structure latente permet d’identifier des sous-populations latentes au sein d’une population basée sur un ensemble de variables. Tout comme pour les autres approches de segmentation, les approches ASL sont très sensibles aux variables introduites, et au nombre maximum de sous-populations autorisées à exister.
Variables incluses :
Cinq groupes de participants clés ont été identifiés dans le cadre de cette analyse. Deux de ces groupes sont classés en tant que touristes, car la quasi-totalité d’entre eux voyagent à des fins touristiques (c’est ce qui les distingue des trois autres groupes).
Touristes qui évitent les risques (20 %).Il s’agit du groupe de Canadiens le plus susceptible de respecter les recommandations émises par les autorités en cas d’avis de santé publique relatif à une maladie infectieuse (97 %), et le plus susceptible de tenir compte des risques pour la santé pour déterminer leur destination de voyage (54 % dans une large mesure). Cependant, il ne s’agit pas d’un groupe qui estime que les risques sont importants en voyageant dans un lieu habituel (10 %), ou à des fins touristiques (23 %). Ces voyageurs constituent l’un des groupes les plus âgés (28 % d’entre eux ont 65 ans et plus), et les moins susceptibles d’avoir voyagé au cours de la pandémie (50 %). Les trois quarts de ce groupe ont voyagé, ou ont l’intention de voyager aux États-Unis. Ce groupe est moins susceptible de s’être rendu dans des destinations autres que les États-Unis.
Voyageurs (touristes) expérimentés (26 %).Il s’agit d’un groupe de Canadiens susceptibles de suivre les recommandations si les autorités émettent un avis de santé publique concernant une maladie infectieuse (66 %), mais pas dans la même mesure que le groupe de Touristes qui évitent les risques. Les risques pour la santé sur le lieu de destination n’influencent pas vraiment leur choix de voyage (13 % dans une large mesure). C’est l’un des groupes les plus susceptibles d’avoir voyagé durant la pandémie (64 %), et l’un des plus susceptibles de s’être rendu aux États-Unis (65 %). Mais les voyages aux États-Unis ne représentent qu’une partie de leurs voyages à l’étranger, puisque 60 % d’entre eux ont voyagé vers une destination autre que les États-Unis au cours de l’année précédente. Compte tenu de leur expérience, il est probable qu’ils ne considèrent pas les voyages touristiques (5 %) ou les voyages d’affaires (2 %) comme présentant un risque élevé. Il s’agit également d’un groupe plus âgé (25 % d’entre eux ont 65 ans et plus).
Voyageurs qui ne tiennent pas compte des risques (10 %).Il s’agit du groupe de Canadiens le moins enclin à suivre les recommandations si les autorités émettent un avis de santé publique concernant une maladie infectieuse (29 %). Les risques pour la santé présents sur le lieu de destination n’influencent pas leur choix de voyage (38 % pas du tout). En réalité, 0 % des personnes interrogées pensent que voyager vers une destination habituelle présente un risque élevé, et 2 % pensent que le fait de voyager pour le tourisme ou les loisirs présente un risque élevé. Il s’agit d’un groupe d’âge moyen (25 % d’entre eux ont moins de 34 ans, et 30 % d’entre eux ont 55 ans et plus).
Voyageurs conscients des risques (20 %).Ce groupe de Canadiens est susceptible de suivre les recommandations si les autorités émettent un avis de santé publique concernant une maladie infectieuse (79 %). Les risques pour la santé sur le lieu de destination influencent également leur choix de voyage (46 % dans une large mesure). Ce groupe estime que le fait de se rendre dans une destination habituelle (34 %) et de voyager pour le tourisme ou les loisirs (44 %) constitue un risque élevé. Ce groupe représente donc celui qui est le plus conscient des risques. Il s’agit de l’un des groupes les plus susceptibles d’avoir voyagé durant la pandémie (73 %). Ce groupe est plus jeune (52 % d’entre eux ont moins de 35 ans), et compte un grand nombre de personnes n’ayant pas la nationalité canadienne (23 %), y compris des migrants (12 %).
Voyageurs qui minimisent les risques (24 %).Un groupe de Canadiens moins enclins à respecter systématiquement les recommandations si les autorités émettent un avis de santé publique concernant une maladie infectieuse (31 %), une caractéristique qu’ils partagent avec le groupe des Voyageurs qui ne tiennent pas compte des risques. Les risques pour la santé sur le lieu de destination n’influencent pas le choix de leur lieu de voyage (10 % dans une large mesure). Dans ce groupe, peu estiment que le fait de se rendre dans une destination habituelle (16 %) et de voyager pour le tourisme ou les loisirs (16 %) constitue un risque élevé. Il s’agit de l’un des groupes les plus susceptibles d’avoir voyagé durant la pandémie (75 %). Ce groupe est plus jeune (54 % d’entre eux ont moins de 35 ans), et compte un grand nombre de personnes n’ayant pas la nationalité canadienne (26 %), y compris des migrants (9 %).
Les Touristes qui évitent les risques sont manifestement les plus enclins à respecter les consignes en matière de santé (97 % tout à fait) si un avis a été émis par une autorité locale. Les Voyageurs conscients des risques se situent en deuxième position, suivis par les Voyageurs (touristes) expérimentés. Il faut souligner que les Touristes qui évitent les risques et les Voyageurs qui sont conscients des risques sont plus susceptibles que les Voyageurs (touristes) expérimentés de percevoir des risques en ce qui concerne les voyages internationaux.
Voyageurs (touristes) expérimentés | Touristes qui évitent les risques | Voyageurs conscients des risques | Voyageurs qui minimisent les risques | Voyageurs qui ne tiennent pas compte des risques | |
---|---|---|---|---|---|
Base n=réel | (820) | (653) | (642) | (757) | (328) |
Je serais tout à fait prêt(e) à respecter les recommandations | 66 % | 97 % | 79 % | 31 % | 29 % |
Je respecterais probablement les recommandations | 28 % | 3 % | 18 % | 49 % | 38 % |
Il est possible que je respecte, ou ne respecte pas les recommandations | 5 % | 0 % | 3 % | 17 % | 22 % |
Je ne respecterais probablement pas les recommandations | 0 % | 0 % | 0 % | 3 % | 6 % |
Je ne respecterais pas du tout les recommandations | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 4 % |
Q8. Si vous deviez vous rendre dans une destination où les autorités avaient émis un avis de santé publique concernant une maladie infectieuse, quelle serait la probabilité que vous respectiez les recommandations en matière de santé des voyageurs? |
Si l’on prend en compte les sources d’information auxquelles se fient les voyageurs, ceux qui ne tiennent pas compte des risques et ceux qui les minimisent font confiance à moins de sources, et font nettement moins confiance aux sites gouvernementaux et aux professionnels de la santé. Par exemple, seuls 47 % des Voyageurs qui ne tiennent pas compte des risques font confiance aux sites Web du gouvernement canadien, contre 85 % pour les Voyageurs (touristes) expérimentés, et 86 % pour les Touristes qui évitent les risques. Les Voyageurs conscients des risques ont tendance à se situer entre les deux. Ils sont plus susceptibles de faire confiance à une source d’information que les Voyageurs qui minimisent les risques ou ceux qui les ignorent, mais pas autant que les deux groupes de touristes.
Voyageurs (touristes) expérimentés | Voyageurs (touristes) expérimentés | Touristes qui évitent les risques | Voyageurs conscients des risques | Voyageurs qui minimisent les risques | Voyageurs qui ne tiennent pas compte des risques |
---|---|---|---|---|---|
Base n=réel | (819) | (653) | (642) | (757) | (328) |
Sites Web du gouvernement du Canada | 85 % | 86 % | 44 % | 31 % | 47 % |
Professionnels de la santé (médecin, infirmière) | 58 % | 74 % | 29 % | 15 % | 23 % |
Agences internationales (p. ex., Organisation mondiale de la santé, Croix-Rouge, etc.) | 50 % | 58 % | 21 % | 12 % | 20 % |
Sites Web des gouvernements provinciaux | 44 % | 58 % | 26 % | 17 % | 15 % |
Sites Web d’autres pays | 40 % | 43 % | 13 % | 9 % | 19 % |
Clinique de santé-voyage | 39 % | 52 % | 21 % | 13 % | 15 % |
Pharmacie ou pharmacien | 36 % | 45 % | 19 % | 11 % | 13 % |
Sites Web du gouvernement des États-Unis | 36 % | 47 % | 19 % | 11 % | 12 % |
Moteurs de recherche sur Internet (p. ex. Google) | 25 % | 25 % | 24 % | 19 % | 26 % |
Sites Web de voyage | 23 % | 25 % | 27 % | 19 % | 23 % |
Agents de voyage | 21 % | 28 % | 21 % | 14 % | 15 % |
Amis et membres de la famille | 18 % | 20 % | 27 % | 22 % | 23 % |
Applis de voyage | 6 % | 8 % | 17 % | 13 % | 7 % |
Médias sociaux (p. ex., Facebook, Instagram, TikTok) | 5 % | 4 % | 21 % | 19 % | 6 % |
Magazines ou livres de voyage | 4 % | 7 % | 10 % | 9 % | 4 % |
Autre, veuillez préciser : | 0 % | 1 % | 0 % | 0 % | 2 % |
Q15. Parmi les sources d’information suivantes, quelles sont celles auxquelles vous faites confiance pour obtenir des informations précises sur votre santé lorsque vous voyagez? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. |
Une tendance similaire se dégage lorsque l’on examine l’importance de connaître les informations au sujet des risques pour la santé sur le lieu de destination. Les groupes des Voyageurs (touristes) expérimentés, des Touristes qui évitent les risques, et des Voyageurs conscients des risques, accordent le plus d’importance à tous les facteurs, tandis que les groupes des Voyageurs qui minimisent les risques et des Voyageurs qui ne tiennent pas compte des risques, y accordent le moins d’importance.
% très important | Voyageurs (touristes) expérimentés | Touristes qui évitent les risques | Voyageurs conscients des risques | Voyageurs qui minimisent les risques | Voyageurs qui ne tiennent pas compte des risques |
---|---|---|---|---|---|
Base n=réel | (820) | (653) | (642) | (757) | (328) |
Vaccinations exigées pour entrer dans le pays | 90 % | 99 % | 80 % | 22 % | 33 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter en mangeant ou en buvant de l’eau | 77 % | 98 % | 85 % | 23 % | 27 % |
Vaccinations ou médicaments recommandés pour éviter de contracter des maladies sur le lieu de destination | 73 % | 99 % | 84 % | 20 % | 17 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter en côtoyant d’autres personnes | 68 % | 98 % | 83 % | 22 % | 14 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter par les insectes | 58 % | 95 % | 79 % | 21 % | 15 % |
Maladies infectieuses ou maladies que l’on peut contracter par les animaux | 40 % | 88 % | 77 % | 21 % | 9 % |
Q10. Lorsque vous effectuez un voyage à l’étranger, dans quelle mesure est-il important pour vous de connaître les maladies infectieuses ou les maladies que l’on peut contracter par les insectes ou les animaux? |
En ce qui concerne l’atténuation des risques au cours d’un voyage, il est intéressant de noter que les Touristes qui évitent les risques sont les plus susceptibles de prendre toutes les mesures nécessaires lors de la planification de leur voyage. Il va sans dire que ce groupe est conscient des risques, et qu’il est prêt à en tenir compte dans ses décisions.
Le groupe des Voyageurs conscients des risques est intéressant en raison du fait qu’il est beaucoup moins enclin à souscrire une assurance voyage ou à en posséder une (26 %), à se faire vacciner pour entrer dans le pays (26 %), à vérifier que les vaccinations de routine soient à jour (35 %), à se renseigner sur les risques pour la santé (29 %), et à se faire vacciner ou à prendre les médicaments recommandés (22 %). Les voyageurs qui minimisent les risques et les Voyageurs qui ne tiennent pas compte des risques sont également moins nombreux, mais les Voyageurs conscients des risques prennent moins de précautions, bien qu’ils soient conscients des risques. Cela peut témoigner du fait que le groupe des Voyageurs conscients des risques est un groupe plus jeune.
% | Voyageurs (touristes) expérimentés | Touristes qui évitent les risques | Voyageurs conscients des risques | Voyageurs qui minimisent les risques | Voyageurs qui ne tiennent pas compte des risques (10 %) |
---|---|---|---|---|---|
Base n=réel | (819) | (653) | (642) | (757) | (328) |
Souscrire à une assurance maladie de voyage ou en avoir déjà une | 68 % | 78 % | 26 % | 21 % | 43 % |
Obtenir les vaccinations exigées pour entrer dans le pays | 63 % | 73 % | 26 % | 15 % | 20 % |
S’assurer que les vaccinations de routine soient à jour | 60 % | 80 % | 35 % | 21 % | 17 % |
Effectuer des recherches concernant les risques pour la santé présents sur le lieu de destination (p. ex. maladies infectieuses) | 55 % | 67 % | 29 % | 17 % | 18 % |
Obtenir les vaccinations ou les médicaments recommandés pour éviter les maladies présentes sur le lieu de destination | 48 % | 67 % | 22 % | 16 % | 11 % |
Obtenir des conseils sur la manière de se protéger contre les risques pour la santé présents sur le lieu de destination (p. ex., en ligne ou auprès d’amis ou de membres de la famille) | 43 % | 61 % | 42 % | 38 % | 11 % |
Consulter un professionnel de la santé (médecin, infirmière) | 20 % | 54 % | 31 % | 20 % | 3 % |
Se rendre dans une clinique de santé-voyage | 12 % | 32 % | 33 % | 16 % | 5 % |
Consulter un pharmacien | 12 % | 32 % | 24 % | 17 % | 5 % |
Souscrire au service d’inscription des Canadiens à l’étranger (ROCA) | 11 % | 24 % | 19 % | 13 % | 4 % |
Aucune des réponses ci-dessus | 3 % | 1 % | 2 % | 6 % | 26 % |
Q23. Lorsque vous vous préparez à partir à l’étranger, quelles sont les démarches que vous effectuez habituellement avant votre départ? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. |
Les participants ont voyagé vers une grande variété de destinations dans le monde entier, notamment:
La plupart des voyages (passés et futurs) sont des voyages d’agrément/vacances, même si plusieurs participants ont ou prévoient voyager pour rendre visite à leur famille et à leurs amis. Quelques voyageurs plus âgés et plus expérimentés ont mentionné le travail.
La durée des voyages varie de quelques jours à plusieurs semaines ; elle tend à être influencée par la destination et le but du voyage.
Les facteurs influençant le choix de la destination qui sont couramment mentionnés sont l’intérêt (c’est-à-dire les choses à faire, les lieux à découvrir et à explorer, la nouveauté de la destination), le coût, la température, la visite de la famille (ou d’amis) ainsi que la facilité de voyage (par exemple, les vols et l’hébergement). Ces éléments sont les mêmes pour les voyages passés et futurs.
Les risques pour la santé n’ont pas été mentionnés spontanément pour justifier dans le choix d’une destination. Ce n’est pas un facteur qui pèse lourd dans la décision de se rendre ou non à l’étranger.
La planification et la préparation diffèrent en fonction de la destination. Pour ceux qui visitent à nouveau une destination, les recherches et la planification tendent à être moins importantes que pour une destination inconnue. Certains voyageurs ont également indiqué qu’ils consacreraient plus d’efforts à la planification de leur voyage pour des destinations « exotiques ».
En général, les voyageurs n’ont pas modifié leur façon de préparer leur voyage avant et après la COVID. Certains ont reconnu qu’ils vérifiaient désormais les vaccinations ou d’autres conditions d’entrée sur le territoire. Ces vérifications sont très spécifiques à chaque destination (c’est-à-dire qu’elles ne sont pas effectuées pour toutes les destinations) et elles ne sont faites que pour garantir l’accès au pays, et non pour des raisons de santé. Par ailleurs, quelques voyageurs ont indiqué qu’ils évitaient désormais les croisières.
De nombreux voyageurs ont déclaré qu’ils consultaient « Google » et se fiaient aux sites web de voyage en ligne tels que TripAdvisor, Expedia et aux blogs de voyage (par exemple sur YouTube et d’autres médias sociaux) pour obtenir des informations sur les vols, l’hébergement, les attractions, etc. Le bouche-à-oreille (familles et amis) est également une source importante d’information sur les destinations de voyage (activités, restaurants, voyages locaux, etc.). Plusieurs voyageurs ont mentionné le site web du gouvernement du Canada pour obtenir de l’information sur les conditions d’entrée, tandis que quelques voyageurs plus âgés se renseignent auprès d’un agent de voyage.
«Un endroit que je n’ai jamais visité. La période de l’année - hémisphère nord ou sud pour le climat, les personnes avec lesquelles je voyage (mon principal ami est enseignant, donc il y a souvent des vacances scolaires) et ce que nous cherchons (se détendre, explorer, exotisme, etc.).» - Anglais de l’Ouest et du Nord, Femme (25-34)
«On était en Espagne et Portugal en grande famille. C’était un voyage planifié longtemps en avance (ce qui n’est pas mon style). On partait seule avec ma conjointe justement pour plus de «go with the flow, un plus librement. » – Français, Femme (25-34)
«Je me renseigne sur les exigences sur le site Web des voyages au Canada, car il y a beaucoup de nouveautés, en particulier en ce qui concerne le permis de visite de l’UE; et je consulte Google pour savoir si la température est mauvaise ou non et pour lire certaines informations que j’y trouve.» - Ontario Anglais, Femme (18-34)
Tel que précisé précédemment, les risques sanitaires liés aux voyages ne sont pas une préoccupation majeure pour la plupart des participants aux groupes de discussion. L’évaluation des risques sanitaires varie en fonction de l’âge.
Les participants les plus âgés (qui étaient des voyageurs plus expérimentés) avaient tendance à être un peu plus préoccupés par les risques pour la santé en voyage, qu’il s’agisse d’intoxications alimentaires, de maladies infectieuses ou de la participation à des activités plus risquées (par exemple, la plongée sous-marine). Notons toutefois que ce sujet n’a pas été abordé spontanément, mais seulement lorsque l'animateur l’a proposé. Il est important de noter que les risques potentiels pour la santé n’ont pas, en soi, dissuadé les participants aux groupes de discussion de voyager (dans le passé et le futur).
Lorsqu’on a demandé aux participants comment ils identifiaient et évaluaient les risques pour la santé lorsqu’ils voyageaient, les réponses ont été les suivantes :
Dans l’ensemble, les voyageurs ont indiqué que la COVID n’avait pas modifié de manière significative leur approche du voyage en ce qui concerne la santé. La vérification des conditions d’entrée par destination est la principale chose qu’ils feraient.
«Je consulterai mon médecin de famille pour savoir s’il existe des risques spécifiques pour la destination envisagée. Je consulterai les conseils aux voyageurs pour connaître le statut COVID, la stabilité politique, etc.» - Ontario Anglais, homme (35+)
«Moi, je vais verifier le site web du gouvernement pour voir les conditions d’entrée, ainsi que les vaccins requis, s’il y a lieu.» – Français, Femme (35+)
Il est clair que la destination joue un rôle important dans la perception des risques sanitaires.
La perception et l’acceptation des risques sanitaires varient pour certains voyageurs en fonction de l’objectif du voyage.
«...pour les voyages en Afrique ou en Amérique du Sud, je me renseignerai sur les vaccins ou les précautions supplémentaires à prendre pour éviter de tomber malade à cause des bactéries ou des virus locaux.» - Anglais de l’Ontario, femme (18-34)
Il est important de noter que les voyageurs ont une vaste vision des risques pour leur santé, qui va au-delà des maladies et des infections. Plusieurs pensent à des circonstances qui pourraient avoir un impact sur leur bien-être physique (et par conséquent sur leur santé) telles que la criminalité, les catastrophes naturelles, l’instabilité politique et le changement climatique.
Les voyageurs utilisent diverses ressources en ligne et en personne lorsqu’ils se renseignent sur les risques sanitaires d’une destination. Les recherches sur les risques sanitaires commencent jusqu’à 2 ou 3 mois avant le voyage et l’on s’entend pour dire qu’elles doivent être effectuées avant de faire une réservation. De nombreux répondants ont indiqué qu’ils confirmeraient (ferait un suivi) que les informations n’ont pas changé une semaine ou quelques jours avant le départ.
Le type d’informations que les voyageurs recherchent en matière de santé dépend de la destination qu’ils prévoient visiter et du niveau de risque qu’ils y associent. Par exemple, les personnes qui se rendent (ou prévoient de se rendre) dans une destination tropicale exotique se renseigneront sur les recommandations et/ou les exigences en matière de vaccination. En revanche, lorsqu’ils se rendent en Europe occidentale, les voyageurs n’effectuent généralement pas de recherches spécifiques sur les risques liés à la santé. La COVID a incité certains voyageurs à rechercher des informations sur les mesures de santé publique (par exemple, le port du masque) ou les avis sanitaires généraux. Nombre d’entre eux chercheront à obtenir des conseils auprès des autorités sanitaires, notamment:
«Quand je voyageais en Asie, je consultais toujours soit mon médecin de famille, soit un médecin de voyage, qui m’a conseiller sur tous les vaccins nécessaires.» – Français, Homme (35+)
«Je consulterai mon médecin de famille pour savoir s’il existe des risques spécifiques pour la destination envisagée. Je consulterai les conseils aux voyageurs pour connaître le statut COVID, la stabilité politique, etc.» - Ontario Anglais, homme (35+)
Cependant, de nombreuses personnes s’appuient également sur d’autres sources non spécialisées dans le domaine de la santé, telles que:
La corps médical (médecins et cliniques médicales de voyages), ainsi que les sources gouvernementales, jouissent d’une grande confiance pour ce qui est des informations sur les risques sanitaires. Toutefois, les voyageurs s’accordent généralement à dire qu’ils font davantage confiance aux informations émanant du gouvernement canadien qu’à celles provenant d’autres sources (par exemple, les sites web des gouvernements des pays de destination, qui peuvent avoir d’autres motivations telles que la promotion des voyages). On estime que le gouvernement canadien veille aux meilleurs intérêts du public canadien et qu’il fournira une évaluation impartiale des risques pour la santé.
La famille et les amis bénéficient également d’un grand niveau de confiance, même s’ils ne sont pas des experts en matière de santé. Cette confiance repose sur la relation établie et sur le fait que certains proches soient déjà sur place ou qu’ils aient une expérience personnelle de la destination.
Les médias sociaux ne sont pas une source fiable en ce qui concerne les risques pour la santé, bien que largement utilisés pour obtenir des informations sur la destination (attractions, nourriture, etc.). Lorsque les voyageurs voient de l’information sur la santé dans les médias sociaux, ils chercheront à la valider auprès de sources dignes de confiance comme le gouvernement du Canada. Ce constat s’applique à tous les groupes d’âge.
Les voyageurs prennent diverses mesures pour atténuer les risques sanitaires, dont certaines ont été influencées par la COVID.
La COVID et la publicité autour des vaccins n’ont pas eu d’influence significative sur ces voyageurs en termes de consultation d’un médecin ou d’une clinique de santé pour les voyageurs lors de la préparation de leur voyage. Telle que mentionnée précédemment, la probabilité de consulter un professionnel de la santé dépend de leur perception des risques liés à la destination (sur la base de leurs propres connaissances ou de recherches) et de la nécessité ou non de prendre des mesures préventives (telles que des vaccins) pour pouvoir entrer dans le pays.
La plupart des voyageurs ont déclaré qu’ils ne faisaient rien de différent à leur retour de voyage s’ils se sentent en bonne santé. Certains ont indiqué qu’ils éviteraient de voir leur famille et leurs amis vulnérables (c’est-à-dire âgés ou immunodéprimés) pendant quelques jours à leur retour au Canada.
La plupart des participants ont déclaré qu’ils resteraient chez eux plutôt que d’aller au travail ou à l’école, s’ils ne se sentaient pas bien au retour d’un voyage. Ils reconnaissent qu’il s’agit là d’une influence directe des protocoles COVID, car avant la pandémie, plusieurs admettent qu’ils auraient allés quand même travailler si leur maladie n’était pas trop grave. Les autres mesures qu’ils prendraient en cas de maladie sont les suivantes:
«J’éviterais probablement ma famille immunodéprimée pendant un certain temps.» - Anglais de l’Ontario, femme (18-34)
«Avant COVID, si j’avais des petits symptômes de rhume, je n’aurais même pas pensé… mais maintenant je resterais à la maison au moins une couple de jours. Surtout je ne visiterais pas ma mère, qui est immunocompromise.» – Français, Femme (35+)
D’une manière générale, la mise en œuvre de mesures de santé publique telles que les tests et l’isolement en cas de nouvelle pandémie ou d’urgence sanitaire similaire ont reçu un large soutien. Dans les groupes français, le soutien était partagé de manière presque égale entre les répondants.
Ceci étant dit, plusieurs ont déclaré que de telles mesures de santé publique doivent être bien réfléchies (et non pas réactionnaires et identiques pour tous) et être adaptées en fonction de l’évolution des conditions. On s’attend également à ce que les gouvernements aient tiré des leçons sur la manière de mieux gérer les urgences de santé publique sur la base de la COVID et, qu’ils partagent les raisons et les fondements de toutes les mesures mises en œuvre.
Dans les groupes français, certains ont dit que leur soutien dépendrait vraiment des mesures mises en œuvre, étant donné que les mesures sanitaires ont différé considérablement d’une province à l’autre. Plus spécifiquement, certains participants, qui s’opposaient à des mesures « similaires » dans l’éventualité d’un autre évènement de type COVID, ont déclaré qu’ils estimaient que le Québec était allé trop loin (par exemple, le couvre-feu). D’autres ont déclaré que même si le gouvernement avait appris de la dernière urgence, il n’y avait aucune garantie qu’un nouvel évènement serait similaire. Ceci signifie qu’ils devraient recommencer leur apprentissage comme la dernière fois, mais qu’ils avaient pleinement confiance dans le fait que le gouvernement ferait ce qu’il faut.
«Je les soutiendrais - c’est moi qui ai décidé de voyager là-bas, alors je suis d’accord pour prendre des précautions.» - Anglais de l’Ouest ou du Nord, Femme (25-34)
«J’ai l’impression que le vaccin obligatoire pour monter à bord des avions était un peu sévère, mais il est certain que les tests, l’isolement et le port d’un masque seraient une bonne chose.» - Ontario Anglais, Femme (18-34)
«J’pense pas. Je crois que Québec est allé un peu trop loin avec le confinement et de plus, on aurait cru que la santé publique aurait appris de la dernière fois. -» - Français, Homme 25-34
Les risques pour la santé ne sont pas la première préoccupation des voyageurs lorsqu’ils planifient leur voyage ; les coûts, la logistique du voyage (vols, hébergement, etc.), les activités (attractions, choses à faire), le but du voyage (visite à la famille, travail), le désir de visiter une destination (sur la liste des choses à faire) et même la météo (vacances d’hiver ensoleillées) passent avant les risques pour la santé lorsqu’ils planifient leur voyage. Les voyageurs plus âgés sont un peu plus attentifs aux risques pour la santé, mais cela ne semble pas modifier leurs comportements et leurs actions en matière de voyage.
Les voyageurs ont une perception plus large des risques pour la santé que les seules maladies, et considèrent comme un risque pour la santé tout ce qui pourrait avoir un impact sur leur bien-être physique (criminalité, troubles politiques, catastrophes naturelles, etc.).
Le choix de la destination a une influence capitale sur les efforts déployés par les voyageurs pour comprendre les risques sanitaires et s’y préparer. Pour les destinations perçues comme présentant un risque élevé, les voyageurs prennent généralement des mesures avant le départ, notamment en se renseignant sur les risques sanitaires et en consultant un professionnel de la santé (par exemple, pour se faire vacciner ou prendre des médicaments). À destination, les voyageurs prendront des mesures appropriées telles que la prudence dans la consommation d’aliments locaux et d’eau, l’application de répulsif contre les insectes et une bonne hygiène des mains.
Les sources d’informations sur la santé en voyage dignes de confiance sont les médecins, le gouvernement (les informations du gouvernement du Canada étant les plus fiables) et la famille. Les médias sociaux ne sont pas considérés comme étant une source fiable.
Les voyageurs ont l’habitude de se munir d’une réserve de médicaments (sur ordonnance ou en vente libre), d’une assurance voyage et maladie, de recevoir les vaccins recommandés (si nécessaire pour la destination visitée) et d’apporter du désinfectant ou des lingettes pour les mains.
À leur retour, la plupart des voyageurs ne font rien de particulier (consulter un médecin, s’isoler ou porter un masque). Toutefois, la décision de s’isoler en cas de symptômes est l’une des pratiques de la COVID qui perdurent.
Les nouvelles mesures de santé publique telles que les tests, l’isolement et le port du masque seront acceptées dans une certaine mesure s’il y a une autre urgence pandémique. Toutefois, les voyageurs s’attendent à ce que toute nouvelle mesure de santé publique instituée par le gouvernement soit fondée sur la science, soit raisonnable et clairement expliquée. On s’attend également à ce que le gouvernement ait tiré les leçons de la COVID.
Le sondage quantitatif en ligne a été réalisé entre le 18 avril et le 5 mai 2023. Au total, 3 200 sondages ont été réalisés dans tout le Canada par le biais d’un panel en ligne. Des tests statistiques ont été effectués pour déterminer si les différences entre les valeurs d’une variable dépendante sont nettement différentes de celles d’une variable indépendante. Les tableaux qui accompagnent ce rapport montrent la signification en utilisant des comparaisons de cellules au niveau de la valeur p < 0,05.
Le questionnaire (en anglais et en français) a été élaboré par Abacus Data en étroite collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada et Santé Canada, afin de s’assurer que le sondage couvre les principaux domaines d’intérêt. Le sondage de 2019 a été utilisé à titre de référence pour optimiser la comparaison des questions au fil du temps.
Le test préliminaire du sondage en ligne a été effectué le 18 avril 2023. Vingt entretiens ont été réalisés (10 dans chaque langue officielle). Les résultats du test préliminaire ont été conservés dans les données finales, étant donné que les changements n’ont pas eu d’incidence sur les résultats.
Abacus Data calcule deux taux qui reflètent le taux de participation au sondage. Le premier est le taux d’achèvement, qui correspond au pourcentage de personnes interrogées ayant répondu au sondage ou ayant été disqualifiées, divisé par le nombre total de personnes interrogées ayant commencé le sondage.
Taux d’achèvement :
Taux de participation :
Il existe une possibilité de biais de non-réponse, qui s’explique par le fait que certains types de personnes sont plus ou moins susceptibles de répondre au sondage. Par exemple, le sondage n’inclut pas les membres de la population qui n’ont pas accès à Internet. De plus, certains groupes de la population sont systématiquement moins susceptibles de répondre aux sondages.
Le tableau suivant indique la répartition des réponses par province / territoire, ainsi que par d’autres groupes clés. Un suréchantillon de migrants (+100) et de grands voyageurs (+100) a été inclus dans le plan de sondage, afin d’augmenter le nombre total de personnes interrogées dans ces groupes.
ACHÈVEMENTS DÉFINITIFS | |
---|---|
Province | |
Terre-Neuve-et-Labrador | 112 |
Île-du-Prince-Édouard | 71 |
Nouvelle-Écosse | 147 |
Nouveau-Brunswick | 135 |
Québec | 595 |
Ontario | 1 080 |
Manitoba | 161 |
Saskatchewan | 156 |
Alberta | 314 |
Colombie-Britannique | 381 |
Territoires | 48 |
Yukon | 25 |
Territoires-du-Nord-Ouest | 17 |
Nunavut | 6 |
Canada | 3 200 |
Autres groupes cléS | |
Migrants (5 ans) | 216 |
Grands VOYAGEURS (3 VOYAGES OU PLUS PAR AN VERS DES DESTINATIONS INTERNATIONALES AUTRES QUE LES ÉTATS-UNIS) | 277 |
Les ajustements de pondération n’ont pas été appliqués. Cette approche est conforme à celle adoptée en 2019, et reflète le manque d’informations sur la fréquence des voyages internationaux pour tous les Canadiens.
Aucune marge d’erreur n’est indiquée dans la mesure où l’échantillon n’était pas un échantillon de probabilité représentatif de la population canadienne. Les personnes interrogées ont été sélectionnées à partir d’un panel. Comme il s’agit d’un échantillon non probabiliste, les résultats ne peuvent pas être extrapolés à un public plus large.
Des tableaux détaillés sont inclus dans un document distinct.
La phase qualitative de la recherche a consisté en six (6) groupes de discussion en ligne avec le grand public canadien entre le 28 et le 30 août 2023.
Les caractéristiques des groupes de discussion sont présentées dans le tableau de la page suivante.
Au total, 65 personnes ont participé aux groupes de discussion (6). Tous les participants devaient avoir voyagé à l’étranger au cours des douze (12) derniers mois et/ou avoir l’intention de voyager à l’étranger au cours des douze (12) prochains mois.
Chaque groupe de discussion a eu une durée de quatre-vingt-dix (90) minutes.
Des observateurs de l’ASPC ont assisté à chaque groupe de discussion. Les groupes de discussion ont été animés sur la base d’un guide de discussion approuvé par l’ASPC et comprenaient un examen des documents élaborés par ce dernier (voir annexe 6.2.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu du calendrier et de la composition des groupes de discussion.
Le tableau ci-dessous donne un aperçu du calendrier et de la composition des groupes de discussion
Région/ langue | Atlantique /Anglais | Est/ Français | Ontario/ Anglais | Est/ Français | Ontario/ Anglais | Ouest et Nord/ Anglais |
---|---|---|---|---|---|---|
Audience-cible |
18 ans et plus | 18 à 34 ans | 18 à 34 ans | 35 ans et plus | 35 ans et plus | 18 ans et plus |
Date | 28 août | 28 août | 28 août | 29 août | 29 août | 29 août |
Heure | 16 h – 17 h 30 | 19 h – 20 h 30 | 19 h – 20 h 30 | 19 h – 20 h 30 | 19 h – 20 h 30 | 20 h – 21 h 30 |
Sexe | Homme: 7 Femme: 4 | Homme: 4 Femme: 7 | Homme: 5 Femme: 6 Non-binaire: 1 | Homme: 6 Femme: 4 | Homme: 6 Femme: 4 | Homme: 2 Femme: 9 |
Cette recherche est menée par Abacus Data, une firme canadienne de recherche sur l’opinion publique, au nom de l’Agence de santé publique du Canada et porte sur la santé en voyage. Le but de ce sondage en ligne est de recueillir les opinions et les commentaires des Canadiens et Canadiennes ; ceux-ci seront utilisés par l’Agence de santé publique du Canada pour orienter les politiques du gouvernement.
Si vous avez des difficultés d’ordre technique en répondant à ce sondage, n’hésitez pas à communiquer avec l’équipe technique d’Abacus Data à cette adresse : survey@abacusdata.ca.
Votre aide est énormément appréciée et nous attendons vos commentaires avec grand intérêt.
La présente recherche est menée par Abacus Data, qui est membre du CRIC et qui respecte l’engagement du CRIC auprès des Canadiens. Ce projet est une initiative de recherche et ne vise aucunement à vendre ou commercialiser des produits. Il est inscrit au service de vérification des recherches du CRIC, ce qui vous permet de vérifier sa légitimité et de faire part de vos commentaires. Si vous avez des commentaires sur cette recherche, vous pouvez les transmettre en utilisant le lien suivant : https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs.
SCR1. Quel est votre genre ? Ce terme fait référence à votre sexe actuel, qui peut être différent du sexe qui vous a été assigné à la naissance ou de ce qui est indiqué sur vos documents juridiques.
SCR2a Quelle est votre année de naissance ?
SCR2b [DEMANDER SI VOUS PRÉFÉREZ NE PAS RÉPONDRE au SCR2a] Êtes-vous disposé(e) à indiquer le groupe d’âge auquel vous appartenez ?
SCR3a Vous identifiez-vous à l’un ou l’autre des suivants ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s’appliquent.
SCR4 Dans quelle province ou dans quel territoire habitez-vous actuellement ? Veuillez choisir une seule réponse.
SCR5 Lequel des suivants décrit le mieux la région dans laquelle vous habitez ? Veuillez choisir une seule réponse.
SCR6 [Si région rurale] Habitez-vous dans une région qui est à plus de 350 km du centre de soins de la santé le plus près avec accès routier à longueur d’année et/ou accès par voie d’eau pouvant généralement être utilisée dans toutes les conditions météorologiques ?
SCR6. Êtes-vous…
SCR7. [SI N'EST PAS CITOYEN] Quelle année avez-vous déménagé au Canada ?
Passons à un autre sujet.
[SI VOYAGEUR INTERNATIONAL]: Les prochaines questions portent sur les voyages vers des destinations internationales, c’est-à-dire à l’extérieur du Canada et des États-Unis, y compris l’Alaska et Hawaii.
[SI VOYAGEUR AMÉRICAIN]: Les prochaines questions portent sur les voyages vers des destinations internationales, c’est-à-dire à l’extérieur du Canada..
Échelle:
Entièrement d’accord; Assez d’accord; Ni d’accord ni en désaccord; Assez en désaccord; Entièrement en désaccord
[NOTE DE PROGRAMMATION : AJOUTER UN TEXTE DE SURVOL POUR « maladie ou maladie infectieuse » avec ce texte: Aux fins de ce sondage, le terme « maladie infectieuse » désigne toute maladie et tout trouble de la santé causés par des microbes, comme des bactéries, des virus, des champignons ou des parasites. Par exemple, la COVID-19, la grippe, le Zika, le paludisme ou la rougeole.]
AFFICHER: Nous aimerions comprendre à quel moment vous changeriez votre destination de voyage ou tiendriez compte des recommandations de santé-voyage suivantes s’il y avait un risque pour votre santé.
[PROGRAMMING NOTE: ADD HOVER TEXT FOR "infectious disease or illness" with this text: Aux fins de ce sondage, le terme « maladie infectieuse » désigne toute maladie et tout trouble de la santé causés par des microbes, comme des bactéries, des virus, des champignons ou des parasites. Par exemple, la COVID-19, la grippe, le Zika, le paludisme ou la rougeole.]
[REMARQUE DE PROGRAMMATION : AJOUTER UN TEXTE DE SURVOL POUR « maladie ou maladie infectieuse » avec ce texte: Aux fins de ce sondage, le terme « maladie infectieuse » désigne toute maladie et tout trouble de la santé causés par des microbes, comme des bactéries, des virus, des champignons ou des parasites. Par exemple, la COVID-19, la grippe, le Zika, le paludisme ou la rougeole.]
ALÉATOIRE STATEMENTS
1 Tout à fait en désaccord |
2 | 3 | 4 | 5 Tout à fait d’accord |
|
---|---|---|---|---|---|
L’information a retenu mon attention | o | o | o | o | o |
Elles étaient pertinentes pour moi | o | o | o | o | o |
Ces publicités sont difficiles à suivre | o | o | o | o | o |
Ces publicités fournissent de nouvelles informations | o | o | o | o | o |
Les informations étaient présentées dans ma langue de préférence | o | o | o | o | o |
Barrières
[PROGRAMMING NOTE: ADD HOVER TEXT FOR "infectious disease or illness" with this text: Aux fins de ce sondage, le terme « maladie infectieuse » désigne toute maladie ou tout trouble de la santé causé par des microbes, comme des bactéries, des virus, des champignons ou des parasites, comme la COVID-19, la grippe, le Zika, le paludisme ou la rougeole.]
[REMARQUE DE PROGRAMMATION : ONLY Ask if BOTH “See health care professional…” and “Visit a travel health clinic” are NOT SELECTED]
[REMARQUE DE PROGRAMMATION :Marchés traditionnels de produits frais: Marchés où les animaux vivants sont abattus et vendus]
[ÉCHELLE: Très probable, Assez probable, Peu probable, Pas du tout probable]
COMPOSITION DE VOYAGE
Les prochaines questions serviront uniquement à des fins de classement. Ces dernières questions nous permettront de comparer les résultats des différents groupes de répondants et répondantes. Vos réponses resteront strictement confidentielles et anonymes.
Merci du temps que vous nous avez accordé pour cette importante étude ! Une fois que les résultats auront été compilés, il sera possible de les consulter sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada. [https://www.bac-lac.gc.ca/]
Merci à tous d'avoir rejoint le groupe de discussion aujourd'hui/ce soir !
Présentez le modérateur/l'entreprise et accueillez les participants au groupe de discussion.
Décrire le groupe de discussion
Nous utiliserons régulièrement la fonction de clavardage. Pour accéder à cette fonctionnalité, veuillez faire défiler le bas de votre écran jusqu'à ce que la barre de commandes apparaisse. Là, vous verrez une fonction appelée « discussion » (ou « chat » si vous avez la version anglaise de Zoom). Il ouvrira un écran de clavardage à l'extrême droite de votre écran. J'aimerais vous demander d'utiliser le clavardage tout au long de notre discussion de ce soir. Faisons un test rapide maintenant - veuillez ouvrir la fenêtre de discussion et envoyer un court message au groupe (par exemple, bonjour à tous).
Explications:
Veuillez noter que tout ce que vous direz au cours de ces groupes sera tenu dans la plus stricte confidentialité. Nous n'attribuons pas les commentaires à des personnes spécifiques. Notre rapport résume les conclusions des groupes, mais ne mentionne personne par son nom. Veuillez ne fournir aucune information permettant de vous identifier.
Observateurs(rices) :
Alors que malheureusement l’été s’achève, j'aimerais commencer par vous demander si et où vous avez voyagé (TABLE RONDE), non seulement au cours de l'été dernier, mais au cours de toute l'année dernière, en d'autres mots, tout voyage depuis août de l'année dernière.
Qu'en est-il des voyages futurs ? Dites-nous où prévoyez-vous de voyager au cours de l'année à venir ?
Pour ceux d'entre vous qui ont fait des voyages à l'étranger au cours l’année dernière, comment vous êtes-vous préparé pour le voyage (à part faire vos valises) ?
Et lorsque vous planifiez vos prochains voyages ? Quels facteurs prenez-vous en compte lorsque vous décidez où voyager ?
Où obtenez-vous des informations lorsque vous planifiez un voyage ? Cela change-t-il en fonction de la raison pour laquelle vous voyagez ou de l'endroit où vous voyagez ?
Y a-t-il des risques pour la santé que vous ne trouveriez pas ici chez vous/au Canada ?
Quels sont les différents risques lors d'un voyage vers :
SONDER LES RAISONS POUR LESQUELLES LES PARTICIPANT.ES SE COMPORTENT (OU NE SE COMPORTENT PAS) DE CETTE FAÇON
Si un événement de type COVID devait se reproduire, dans quelle mesure seriez-vous favorable à des exigences d'auto-isolement similaires si vous venez d’un pays où le nombre de cas est élevé ? Qu'en est-il des exigences de test ?
Les observateurs(rices) auront la possibilité de poser des questions tout au long du groupe de discussion en utilisant la fonction de clavardage (m'envoyer un message direct). Le modérateur posera ces questions au groupe.
Remercier les participants et terminer le groupe
Temps écoulé : 90 minutes