Ce rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'un sondage en ligne mené par Les Associés de recherche Ekos inc. pour le compte de Sécurité publique Canada. L'étude de recherche a été menée auprès de 2 069 Canadiens âgés de douze ans ou plus entre le 28 février et le 14 mars 2024.
This publication is also available in English under the title: Guns et Gangs Awareness Campaign.
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Tableau 1 : Appui aux mesures de lutte contre la violence liée aux gangs et aux armes à feu
Tableau 2 : Taux de réponse
Tableau 3 : Caractéristiques de l'échantillon
Liste des graphiques
Graphique 1 : Niveau de préoccupation – La violence liée aux gangs constitue une menace pour la sécurité publique
Graphique 2 : Fréquence à laquelle les gens entendent parler des gangs et de la violence liée aux gangs
Graphique 3 : Raisons perçues pour rejoindre un gang
Graphique 4 : Activités les plus associées aux gangs
Graphique 5 : Perceptions des gangs
Graphique 6 : Incidence d'être touché par la violence liée aux gangs
Graphique 7 : Influences générales
Graphique 8 : Rendement perçu du GC dans la lutte contre la violence liée aux gangs
Graphique 9 : Perception de la sécurité chez les jeunes
Graphique 10 : Sources vers lesquelles se tourner dans des situations d'insécurité
Graphique 11 : Pressions subies par les jeunes
Graphique 12 : Fréquence à laquelle les jeunes discutent des risques et des préjudices liés aux gangs avec des adultes
Graphique 13 : Activités typiques après l'école
Graphique 14 : Parler aux jeunes des gangs
Graphique 15 : Principales sources d'information pour soutenir les discussions
Graphique 16 : Connaissance des ressources disponibles
Graphique 17 : Efficacité perçue des programmes destinés aux jeunes pour garder les jeunes à l'écart des gangs
Graphique 18 : Participation à des programmes destinés aux jeunes
Graphique 19 : Types de programmes auxquels s'inscrivent les jeunes
Graphique 20 : Raisons du manque d'inscription aux programmes pour jeunes
Sommaire
A. Contexte et objectifs
Les lettres de mandat du ministre de la Sécurité publique, de la vice-première ministre ainsi que du ministre de la Justice et procureur général – tout comme le discours du Trône de 2021 et le discours du budget de 2022 – décrivent l'engagement du gouvernement envers la prise de mesures visant à réduire la violence liée aux armes à feu au Canada, notamment en fournissant aux provinces, aux territoires, aux municipalités et aux collectivités autochtones du financement pour prévenir les activités des gangs et pour intervenir dans la lutte contre les gangs par l'entremise de l'Initiative de lutte contre la violence liée aux armes à feu et aux gangs (ILCVAFG) et du Fonds pour bâtir des communautés sécuritaires (FBCS).
Au cours de l'exercice 2021-2022, Sécurité publique Canada a lancé une campagne de sensibilisation aux armes à feu, qui informait les Canadiens que le gouvernement du Canada prenait des mesures pour prévenir la violence liée aux armes à feu, notamment en ciblant la violence liée aux gangs.
La recherche contribuera à orienter les futurs efforts de sensibilisation et met l'accent sur les perceptions, la sensibilisation et la compréhension des Canadiens à l'égard de la violence liée aux armes à feu et aux gangs au Canada. Plus précisément, le sondage mesure ce qui suit :
Sensibilisation à la criminalité des gangs et à la violence liée aux armes à feu et aux gangs, et initiatives de prévention et d'intervention.
Connaissances et attitudes envers les gangs dans le contexte canadien.
Habitudes médiatiques et sources d'information dignes de confiance.
Comportements et mesures prises par le public cible.
Les résultats aideront à cerner les niveaux de sensibilisation actuels, les attitudes et les opinions sur la criminalité liée aux gangs et aux armes à feu, les lacunes en matière de connaissances, ainsi que les types de ressources qui seraient les plus utiles pour les particuliers, les familles et d'autres personnes.
B. Méthodologie
Le sondage a été mené du 28 février au 14 mars 2024 auprès de 2 069 Canadiens âgés de douze ans ou plus, y compris les principaux groupes cibles de jeunes âgés de 12 à 24 ans (n=385), les parents de jeunes âgés de 12 à 24 ans (n=504), la famille élargie et les influenceurs (comme les enseignants, les conseillers et d'autres personnes qui prodiguent des conseils à des personnes âgées de 12 à 24 ans) (n=631). La source de l'échantillon est le panel interne Probit, qui se compose de Canadiens et Canadiennes recrutés au hasard.
Les jeunes ont été inclus dans l'échantillon par l'intermédiaire d'un amalgame de membres du panel âgés de moins de 25 ans, de parents et de membres de la famille élargie, généralement en envoyant une invitation par courriel avec un lien vers le sondage que le parent ou le membre de la famille élargie pouvait transmettre à un jeune avec lequel il est en contact.
L'échantillon probabiliste recruté de façon aléatoire présente une marge d'erreur de ± 2,2 % (± 3,5 à 5 % pour les jeunes, les parents, les membres de la famille élargie et les influenceurs). La marge d'erreur pour les autres principaux segments de l'échantillon se situe entre ±3 % et ±6 %. Il était possible de répondre au sondage en ligne ou au téléphone dans les deux langues officielles. La durée moyenne du sondage était de 12 minutes en ligne et de 19 minutes au téléphone. Le taux de réponse global à l'enquête est de 26 %. L'annexe A présente de plus amples détails sur la méthodologie utilisée dans le cadre du sondage.
C. Principales constatations
Segments de l'échantillon
Un Canadien sur cinq déclare que lui-même ou un proche a été touché par la violence liée aux gangs. À peu près la même proportion (22 %) est d'accord pour dire qu'il y a des endroits dans leur quartier pour passer du temps qui sont gratuits et faciles d'accès.
Risque perçu
Les Canadiens sont divisés également lorsqu'il est question du niveau de préoccupation quant à la menace de violence liée aux gangs dans leur collectivité locale. La moitié n'est pas du tout préoccupée ou pas très préoccupée, tandis qu'un peu plus de la moitié est plutôt préoccupée ou très préoccupée. Une proportion beaucoup plus élevée (78 %), cependant, est un peu ou très préoccupée par la violence liée aux gangs à l'extérieur de leur communauté locale. Quatre personnes sur dix (40 %) disent entendre parler parfois ou souvent de gangs et de violence liée aux gangs dans leur collectivité. Cette proportion passe à 80 % chez les Canadiens qui entendent parler de gangs et de violence liée aux gangs à l'extérieur de leur collectivité. Dans les deux cas, les résidents des petites collectivités ou des collectivités rurales sont beaucoup moins susceptibles de dire qu'ils sont préoccupés ou qu'ils en entendent souvent parler dans leur collectivité.
Les raisons les plus souvent évoquées pour se joindre à des gangs sont la pression exercée par les pairs (69 %), la recherche d'amis ou d'un cercle social (68 %), le fait de gagner de l'argent (64 %), le manque de scolarité (63 %) ou le manque d'appartenance (63 %). Environ quatre répondants sur dix croient que les gens qui se joignent à des gangs le font pour suivre des membres de la famille (45 %), pour des raisons de sécurité ou de protection (41 %) ou pour cause de pression culturelle (41 %). Environ trois personnes sur dix mentionnent un traumatisme intergénérationnel (34 %), une mauvaise santé mentale (30 %) ou la représentation des gangs dans les médias (27 %) comme des raisons de se joindre à un gang. Les principales activités les plus souvent associées aux gangs sont les crimes liés à la drogue (76 %) et les crimes commis avec des armes à feu (48 %), environ une personne sur cinq liant les gangs au crime organisé (23 %) et à la violence (20 %).
Attitudes à l'égard des gangs et de la violence liée aux gangs
La plupart des Canadiens conviennent que le port d'une arme à feu est dangereux (78 %) et sept sur dix sont d'accord pour dire que le Canada a un problème de violence liée aux gangs et que tous les gangs sont mauvais. Un peu plus de la moitié (54 %) croit que le Canada a un problème de violence liée aux armes à feu. Six répondants sur dix croient que les gens se joignent à des gangs parce qu'ils le doivent (59 %). Sept personnes sur dix conviennent que les médias traditionnels rendent attrayant le style de vie des gangs, alors qu'une moindre proportion (55 %) croit la même chose des médias sociaux.
Perception des mesures de lutte contre la violence et la criminalité liées aux gangs
Le rendement perçu du gouvernement du Canada lorsqu'il s'agit d'adopter des mesures visant à lutter contre la violence liée aux gangs est assez faible parmi les répondants. Sept personnes sur dix (69 %) estiment que ce rendement est mauvais (43 %) ou correct (27 %). Seule une personne sur dix croit qu'il est bon (10 %) ou excellent (1 %), bien que 19 % disent ne pas savoir. Les parents des jeunes âgés de 12 à 24 ans sont les moins positifs, 50 % considérant le rendement comme faible.
Perceptions des jeunes
La plupart des jeunes disent qu'ils se sentent toujours ou principalement en sécurité à l'école (88 %) ou dans leur collectivité (86 %). Les jeunes disent qu'ils parleraient principalement à un parent ou tuteur (71 %) ou à un ami (60 %) s'ils se sentaient en danger dans leur collectivité. Plus d'un jeune sur trois (37 %) parlerait à un autre membre de la famille, tandis qu'un sur quatre (26 %) approcherait un enseignant, un éducateur ou un entraîneur.
Trois jeunes sur dix (30 %) disent avoir ressenti la pression de leurs amis ou de leurs pairs pour prendre de la drogue. Environ une personne sur cinq dit avoir ressenti de la pression pour participer à une activité sexuelle (20 %), pour voler (19 %) ou pour faire de l'intimidation ou de la cyberintimidation (18 %). Moins d'un répondant sur dix mentionne la pression exercée par les pairs pour commettre de la violence physique (8 %), vendre de la drogue (6 %), distribuer des images intimes sans consentement (6 %), porter une arme (5 %) ou se joindre à un gang (2 %). Plus de la moitié des jeunes affirme que quelqu'un lui a parlé des risques et des préjudices liés aux gangs. Il s'agit habituellement d'un enseignant, d'un éducateur ou d'un entraîneur (73 %), ou encore d'un parent ou tuteur (53 %).
Après l'école, le divertissement des jeunes tourne principalement autour de la télévision, des jeux vidéo, de YouTube et des médias sociaux (82 %). Six répondants de ce groupe sur dix font leurs devoirs (68 %) après l'école ou se réunissent avec des amis (60 %), tandis que près de la moitié (47 %) fait du sport. Le tiers (33 %) des jeunes travaille à temps partiel, tandis que deux jeunes sur dix font des activités parascolaires (21 %) ou d'un programme d'art (18 %).
Perceptions et expériences de parents et d'influenceurs
La majorité des parents (56 %) et une personne sur trois qui exerce de l'influence sur des jeunes (32 %) déclarent avoir parlé à un enfant des risques et des préjudices liés aux gangs. La moitié des répondants (52 %) affirme ne pas avoir entendu parler de ressources et de programmes offerts qui peuvent aider les jeunes à risque et prévenir leur adhésion à des gangs. Lorsqu'ils recherchent de l'information sur la façon d'aider un enfant qui pourrait être à risque de se joindre à un gang, la majorité des jeunes (58 %), des parents (55 %) ou des influenceurs (65 %) disent qu'ils se tourneraient vers un organisme à but non lucratif pour obtenir des ressources. Les autres sources d'information principales sont la police ou les autorités, les écoles et les éducateurs, ou encore les amis et la famille. Les sites Web de gouvernements sont une source potentielle selon 49 % des jeunes, 33 % des parents et 34 % des influenceurs.
Selon 85 % des répondants, les programmes destinés aux jeunes sont un moyen très ou assez efficace de garder les enfants à l'écart des gangs. Deux jeunes sur trois (67 %), ainsi que la moitié des influenceurs (50 %) et des parents (53 %) disent avoir participé à un programme pour jeunes lorsqu'ils étaient enfants. Bien que les parents et les influenceurs croient que ces programmes sont efficaces (83 % à 87 % respectivement), les jeunes sont moins susceptibles de croire que les programmes pour jeunes empêchent les jeunes de se joindre à des gangs (75 %) et 16 % des jeunes considèrent que cela n'est pas très efficace. Les principales raisons relevées par les parents qui n'ont pas participé à un programme pour les jeunes ou qui n'y ont pas inscrit un enfant sont que cela n'intéressait pas leur enfant ou qu'ils considèrent ces programmes comme inutiles. Plus d'un répondant sur trois (37 %) n'y a tout simplement jamais pensé.
D. Note aux lecteurs
Les résultats détaillés de l'étude sont présentés dans les sections ci-dessous. Les résultats globaux apparaissent dans la section principale du rapport et sont normalement appuyés par un graphique ou une présentation tabulaire. Les résultats sont également décrits et présentés dans des graphiques pour les trois principaux segments d'intérêt de l'étude : les jeunes âgés de 12 à 24 ans, les parents de jeunes et les autres personnes qui influencent ou soutiennent les jeunes (à l'exclusion des parents) désignés dans le rapport comme des « influenceurs ». Lorsque les résultats pour les parents et les autres « influenceurs » sont semblables, ils sont combinés.
Les résultats pour la proportion de répondants de l'échantillon qui répondent « je ne sais pas » ou qui ne fournissent pas une réponse peuvent ne pas être indiqués dans la représentation graphique dans tous les cas, particulièrement lorsqu'ils ne sont pas appréciables (p. ex., 10 % ou moins). Aussi, il est possible que le total des résultats ne soit pas égal à 100 % en raison des arrondissements. De même, certains totaux de pourcentages compilés pour deux réponses peuvent ne pas sembler corrects en raison de l'arrondissement.
Des textes à puces sont également utilisés pour mettre en évidence des différences statistiques importantes entre des sous-groupes de répondants (p. ex., selon la région, le niveau de scolarité ou le revenu du ménage). Les mises à l'essai pour d'autres groupes cibles clés (p. ex., personnes nées à l'extérieur du Canada, personnes ayant une déficience physique, mentale ou cognitive, personnes s'identifiant comme des membres d'une population racisée ou autochtone, ou comme un membre de la communauté 2SLGBTQI+) comparent leurs résultats à ceux de tous les autres répondants de l'échantillon, généralement décrits comme « autres ». Si aucune différence n'est soulignée dans le rapport, cela signifie que la différence n'est statistiquement pas considérable[1] par rapport aux résultats globaux, ou que cette différence est considérée comme beaucoup trop faible pour être digne de mention.
Le questionnaire de sondage programmé se trouve à l'annexe B.
E. Valeur du contrat
La valeur du contrat du projet de sondage d'opinion publique est de 96 352,28 dollars (TVH incluse).
À titre de cadre supérieur des Associés de recherche Ekos Inc., j'atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la Politique sur les communications et l'image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications. En particulier, les documents remis ne contiennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé par Susan Galley (Vice-présidente)
Résultats détaillés
A. Risque perçu
Le niveau de préoccupation par rapport au fait que les gangs et la violence liée aux gangs constituent une menace pour la sécurité publique dans la collectivité locale est divisé uniformément, la moitié (51 %) des Canadiens affirmant être assez préoccupée (33 %) ou très (17 %) préoccupée. Cela se reflète dans les opinions des parents et d'autres personnes qui influencent ou soutiennent des jeunes (c.-à-d., les « influenceurs ») (52 %), mais c'est moins probable chez les jeunes, où seuls 35 % se disent préoccupés (dont 26 % « très préoccupés »).
Une proportion plus élevée de Canadiens s'inquiète de la menace à l'extérieur de leur collectivité locale (78 %, 34 % étant très préoccupés et 44 % assez préoccupés). Comme pour la préoccupation dans la collectivité locale, moins de jeunes se disent préoccupés par la menace à l'extérieur de leur collectivité locale (63 %, alors que 19 % sont très préoccupés).
Q9. À quel point êtes-vous préoccupé(e) par le fait que les gangs et la violence liée aux gangs constituent une menace pour la sécurité publique dans votre collectivité locale?
Q10. À quel point êtes-vous préoccupé(e) par le fait que les gangs et la violence liée aux gangs constituent une menace pour la sécurité publique à l'extérieur de votre collectivité locale?
Base : Tous n=2069; Jeunes n=385; Parents/Influenceurs n=1000
À l'échelle régionale, la préoccupation à l'égard de la menace dans sa collectivité locale est plus faible dans l'Atlantique (35 %) que dans les autres régions. La préoccupation de la menace à l'extérieur de sa collectivité locale est plus faible au Québec (70 %).
En ce qui concerne la menace dans la collectivité locale, le niveau de préoccupation est plus grand chez les personnes déclarant un revenu inférieur (60 % chez celles déclarant moins de 40 000 dollars et 55 % chez celles déclarant de 40 000 à 80 000 dollars, comparativement à 42 % à 44 % chez les répondants déclarant un revenu supérieur). Il n'y a cependant pas de grandes différences en ce qui concerne la préoccupation que représente la menace à l'extérieur de sa collectivité locale.
Jeunes
Les préoccupations dans la collectivité locale sont plus faibles chez les jeunes de 12 à 16 ans (26 %), ainsi que chez les hommes (30 % alors que cette proportion est de 41 % chez les femmes). Il en va de même pour les personnes âgées de 12 à 16 ans en ce qui concerne la menace à l'extérieur de la collectivité (53 % sont préoccupés, alors que cette proportion est de 66 % à 68 % chez les jeunes âgés de 17 à 24 ans). Aussi, les hommes sont moins susceptibles d'être préoccupés (56 %, comparativement à 73 % des femmes).
Ce taux est également plus élevé chez les jeunes s'identifiant comme des membres de la communauté 2SLGBTQI+ (48 %, comparativement à 31 % pour les autres répondants).
Adultes
Les préoccupations au sujet des gangs et de la violence liée aux gangs dans la collectivité locale sont généralement plus élevées chez les gens âgés d'au moins 65 ans (65 % sont préoccupés), alors que cette proportion varie de 42 % à 48 % chez les adultes âgés de moins de 55 ans. La tendance est la même pour les personnes âgées de 55 ans et plus lorsqu'il s'agit de la menace à l'extérieur de leur collectivité (86 % à 91 %, comparativement à 72 % chez les moins de 45 ans).
Les hommes sont moins susceptibles d'être préoccupés (50 %) que les femmes (56 %) par la menace dans leur collectivité locale et par la menace à l'extérieur de leur collectivité (77 %, comparativement à 85 %).
Les adultes n'ayant fait que des études secondaires ont plus tendance à être préoccupés par la menace dans leur collectivité (57 % contre 48 % chez ceux ayant fait des études universitaires). Les personnes qui ont fait des études secondaires ou collégiales sont également plus enclines à être très préoccupées (42 %) par la menace à l'extérieur de leur collectivité, alors que cette proportion n'est que de 29 % chez ceux qui ont fait des études universitaires.
La préoccupation par rapport à la collectivité locale est plus susceptible d'être mentionnée par les adultes nés à l'extérieur du Canada (61 %, comparativement à 51 %), et dans les grandes collectivités (60 %) que dans les collectivités moyennes (53 %) et petites (42 %).
Les adultes qui s'identifient comme des membres de la communauté 2SLGBTQI+ ont moins tendance à dire être préoccupés par la menace dans la collectivité locale (44 % contre 53 %), et à l'extérieur de la collectivité locale (68 % contre 82 %).
La majorité des Canadiens dit entendre parler de gangs et de violence liée aux gangs rarement (35 %) ou jamais (25 %). Quatre personnes sur dix entendent parler de violence liée aux armes à feu parfois (26 %) ou souvent (15 %). Les jeunes sont moins susceptibles d'entendre parler parfois ou souvent des gangs et de la violence liée aux gangs dans leur collectivité (27 %), tandis que les influenceurs sont les plus susceptibles (46 %) d'en entendre parler.
Entendre parler des gangs et de la violence liée aux gangs à l'extérieur de sa collectivité locale est beaucoup plus fréquent, 80 % des répondants disant en entendre parler parfois ou souvent. La tendance est en deçà de la moyenne pour les jeunes (65 %) et pour les influenceurs (63 %).
Q10. À quelle fréquence entendez-vous parler de gangs et de violence liée aux gangs dans votre collectivité locale?
Q11. À quelle fréquence entendez-vous parler de gangs et de violence liée aux gangs à l'extérieur de votre collectivité locale?
Base : Tous n=2069; Jeunes n=385; Parents n=504; Influenceurs n=631
À l'échelle régionale, les résidents de la Colombie-Britannique (46 %) sont plus susceptibles d'entendre parler parfois ou souvent de gangs et de violence liée aux gangs dans leur collectivité. Cela est le moins probable au Canada atlantique (21 %).
Les personnes dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 40 000 dollars sont également plus susceptibles de dire entendre parler de gangs parfois ou souvent (47 %), tandis que ceux qui déclarent un revenu annuel de 80 000 dollars ou plus sont moins susceptibles d'affirmer une telle chose (35 à 36 %).
Jeunes
Les jeunes plus âgés (de 21 à 24 ans) ont plus tendance à dire entendre parler de gangs à l'extérieur de leur collectivité parfois ou souvent (75 %), tandis que les jeunes de 12 à 16 ans sont moins enclins à faire une telle affirmation (45 %).
Les jeunes qui s'identifient comme des membres d'une minorité racisée ou comme des Autochtones sont plus susceptibles que les autres de dire qu'ils entendent parler de gangs dans leur collectivité parfois ou souvent (36 %, comparativement à 25 % pour les autres). Ils sont également plus susceptibles que les autres de dire qu'ils entendent souvent parler de gangs à l'extérieur de leur collectivité (33 %, comparativement à 20 %).
Les jeunes qui vivent dans une grande collectivité (35 %) sont plus de deux fois plus susceptibles d'entendre parler de violence liée aux gangs dans leur collectivité que les jeunes qui vivent dans une petite collectivité (15 %).
Naturellement, les jeunes qui disent être préoccupés par la menace que représentent les gangs dans leur collectivité entendent plus souvent parler des gangs dans leur collectivité (77 % des personnes qui en entendent parler parfois ou souvent se disent préoccupées, alors que cette proportion n'est que de 18 % chez les jeunes qui en entendent parler rarement ou jamais).
Adultes
Les répondants âgés de 65 ans ou plus déclarent entendre parler de gangs dans leur collectivité plus fréquemment (53 % disent en entendre parler parfois ou souvent) que les adultes plus jeunes. C'est aussi le cas en ce qui concerne le fait d'entendre parler des gangs à l'extérieur de leur collectivité (92 %, comparativement à seulement 72 % chez les 25 à 34 ans et à 78 % chez les 35 à 44 ans).
Les adultes n'ayant fait que des études secondaires ont aussi plus tendance à entendre parler au moins parfois de gangs dans leur collectivité (47 % contre 37 % chez ceux ayant fait des études universitaires). Les adultes qui ont fait des études secondaires ou collégiales sont plus enclins que ceux qui ont fait des études universitaires à entendre parler souvent des gangs à l'extérieur de leur collectivité (49 %-50 % et 38 %, respectivement).
Comme dans le cas des jeunes, les adultes habitant dans une grande collectivité ont plus tendance à entendre parler des gangs (54 %) que ceux vivant dans une petite collectivité (26 %). Toutefois, les jeunes des petites collectivités sont les plus susceptibles de dire qu'ils entendent souvent parler des gangs à l'extérieur de leur collectivité (51 %, comparativement à 38 % chez les jeunes vivant dans une grande collectivité).
La préoccupation à l'égard de cette menace dans la collectivité locale est plus élevée chez les adultes qui disent en entendre parler plus fréquemment (85 % de ceux qui en entendent parler parfois ou souvent se disent préoccupés, alors que cette proportion n'est que de 29 % chez ceux qui en entendent rarement parler).
La plupart des Canadiens pensent que les principales raisons pour lesquelles les gens se joignent à un gang sont la pression exercée par les pairs (69 %) la recherche d'amis ou d'un cercle social (68 %), l'argent (64 %), le manque de scolarité (63 %) et le manque d'appartenance (63 %). Les principales raisons que mentionnent un peu plus de quatre personnes sur dix sont le fait de suivre des membres de la famille (45 %), la sécurité ou la protection (41 %) et la pression culturelle (41 %). Les traumatismes intergénérationnels (34 %) et les problèmes de santé mentale (30 %) sont mentionnés par environ le tiers ou moins des répondants, tandis que cette proportion est de 24 % pour ceux qui croient que la raison est la représentation des gangs dans les médias. Les résultats sont en grande partie les mêmes pour les jeunes ainsi que les parents ou influenceurs, bien que les jeunes soient moins susceptibles que la moyenne de mentionner la pression exercée par les pairs (63 %), la recherche d'amis (54 %) ou le manque d'appartenance (58 %), mais plus enclins que la moyenne à considérer un traumatisme intergénérationnel (41 %) ou une mauvaise santé mentale (38 %) comme une cause profonde.
Q13. Pourquoi pensez-vous que la plupart des gens se joignent à des gangs? [Choisissez toutes les réponses pertinentes]
Base : Tous n=2069; Jeunes n=385; Parents/Influenceurs n=1000
Les résidents des territoires sont plus susceptibles que ceux des autres régions du pays à mentionner la recherche d'amis (88 %), le manque de scolarité ou de possibilités d'emploi (81 %), la sécurité (54 %) et les traumatismes intergénérationnels (48 %). Les résidents du Québec sont plus enclins que ceux des autres régions du pays à mentionner l'argent (73 %). Les résidents de la Colombie-Britannique sont aussi plus susceptibles que les autres de mentionner la recherche d'amis (74 %) et l'argent (70 %). Le manque d'appartenance (70 %), la sécurité (49 %) et les traumatismes intergénérationnels (46 %) font aussi plus souvent l'objet de mentions que la moyenne au Manitoba et en Saskatchewan. Les résidents de l'Ontario sont plus susceptibles que ceux des autres régions de signaler la pression exercée par les pairs (74 %), le manque de scolarité (69 %) et la pression culturelle (45 %).
Les répondants qui disent faire partie de la catégorie la plus basse du revenu annuel du ménage (40 000 dollars ou moins) sont plus enclins que les autres à mentionner une mauvaise santé mentale (38 %).
Jeunes
Les jeunes plus âgés (21 à 24 ans) sont plus susceptibles que ceux qui sont plus jeunes d'évoquer comme raisons un manque de scolarité (70 %), la pression exercée par les pairs (69 %), le manque d'appartenance (64 %), le fait de suivre les membres de la famille (58 %) et la pression culturelle (50 %).
La sécurité et la protection sont plus souvent mentionnées par les jeunes femmes (47 %, comparativement à 36 % chez les jeunes hommes).
Les jeunes qui s'identifient comme des membres d'une minorité racisée ou comme des Autochtones sont plus susceptibles que les autres de signaler un manque de scolarité (71 %, comparativement à 59 %), un manque d'appartenance (68 %, comparativement à 55 %), le fait de suivre les membres de la famille (58 %, comparativement à 46 %) et la sécurité (55 %, comparativement à 37 %).
Les jeunes ayant une déficience intellectuelle, mentale ou physique ont plus tendance que les autres à citer ces quatre mêmes raisons : le manque de scolarité (74 %, comparativement à 59 %), le manque d'appartenance (71 %, comparativement à 55 %), le fait de suivre les membres de la famille (61 %, comparativement à 46 %) et la sécurité (58 %, comparativement à 37 %), ainsi que les traumatismes intergénérationnels (58 %, comparativement à 37 %) et la mauvaise santé mentale (52 %, comparativement à 35 %).
Les jeunes qui s'identifient comme membres de la communauté 2SLGBTQI+ sont plus susceptibles que les autres de mentionner la sécurité et la protection comme des raisons (51 %, comparativement à 38 %).
Adultes
Les Canadiens plus âgés, soit ceux âgés de 65 ans et plus (51 %), sont plus susceptibles que les adultes plus jeunes de signaler la pression exercée par les pairs (76 %). Ceux qui ont moins de 35 ans mentionnent plus souvent que ceux qui ont plus de 35 ans le manque de scolarité (73 %), et le fait de suivre les membres de la famille (54 %). Les traumatismes intergénérationnels sont cités plus souvent par les moins de 45 ans (43 % à 44 %) que par les personnes plus âgées.
Les hommes sont plus enclins que les femmes à mentionner l'argent (68 % contre 61 %), tandis que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de faire allusion au cercle social (74 % contre 67 %), au manque d'appartenance (68 % contre 61 %), au fait de suivre les membres de la famille (46 % contre 40 %) et aux traumatismes intergénérationnels (38 % contre 24 %).
Les adultes ayant fait des études universitaires (68 %) ont plus tendance que ceux ayant un niveau de scolarité inférieur à considérer le manque de scolarité (68 %) et les traumatismes intergénérationnels (365) comme des raisons.
Les personnes nées à l'extérieur du Canada sont également plus susceptibles de considérer le manque de scolarité comme une raison (72 %, contre 63 % parmi les autres répondants).
Les adultes qui s'identifient comme des membres d'une minorité racisée ou comme des Autochtones sont plus enclins que les autres répondants à souligner la représentation des gangs dans les médias (35 % contre 25 %).
Les personnes handicapées sont plus susceptibles que les autres de mentionner la sécurité et la protection (54 % contre 38 % parmi les autres répondants), le fait de suivre les membres de la famille (51 % contre 42 %) et les traumatismes intergénérationnels (44 % contre 30 %).
Les gens qui s'identifient comme des membres de la communauté 2SLGBTQI+ sont plus enclins à mentionner le manque de scolarité (77 % contre 63 % chez les autres répondants), les traumatismes intergénérationnels (49 % contre 31 %) ainsi que la sécurité et la protection (50 % contre 40 %).
Les adultes vivant dans de grandes collectivités mentionnent plus souvent l'argent (69 %, comparativement à 60 % à 62 % chez les autres résidents) et les traumatismes intergénérationnels (36 %, comparativement à 28 % à 31 % chez les autres résidents).
Activités associées aux gangs
Les crimes liés à la drogue sont le type d'activité le plus souvent associé aux gangs selon 76 % des répondants. Cette proportion est suivie par les crimes commis avec des armes à feu (48 %). Moins d'un répondant sur quatre (23 %) associe les gangs au crime organisé ou à la violence en général (20 %), et une moindre proportion les associe aux vols qualifiés (13 %) ou à la traite de personnes (10 %). Les jeunes sont plus susceptibles que les parents et les influenceurs d'associer les gangs à la violence (26 %).
Q14. Quelles sont les deux activités que vous associez le plus aux gangs? [Choisissez-en deux]
Base : Tous n=2069; Jeunes n=385; Parents/Influenceurs n=1000
Les résidents de l'Ontario sont les plus susceptibles d'associer les gangs à des crimes commis avec des armes à feu (54 %), tandis que les résidents du Québec sont plus enclins à les associer au crime organisé (30 %). Les résidents des territoires ont plus tendance que les répondants du reste du pays à associer les gangs aux vols qualifiés (26 %), alors que les résidents de la Saskatchewan et du Manitoba sont plus susceptibles que les répondants des autres régions d'associer les gangs à la violence (29 %) et aux vols qualifiés (21 %).
Jeunes
Les jeunes âgés de 21 à 24 ans sont plus susceptibles que les répondants plus jeunes d'associer les gangs au crime organisé (24 %, comparativement à 10 % à 17 %). C'est aussi le cas pour les personnes handicapées (26 % contre 16 % parmi les autres répondants).
L'établissement d'un lien entre les gangs et les crimes commis avec des armes à feu est plus fréquent chez les personnes qui se disent préoccupées par la menace que représentent les gangs dans leur collectivité locale (54 %, comparativement à 44 % pour les autres répondants).
Adultes
Les hommes sont plus susceptibles que les femmes d'associer les gangs au crime organisé (28 % contre 22 %), tandis que les femmes sont plus enclines à les associer à des crimes commis avec des armes à feu (51 %, comparativement à 45 % des hommes).
La traite de personnes est plus souvent associée aux gangs par les membres de la communauté 2SLGBTQI+ (19 %) et les personnes handicapées (18 %) que par les autres répondants (11 %).
Comme dans le cas des jeunes, l'établissement d'un lien entre les gangs et les crimes commis avec des armes à feu est plus fréquent chez les personnes qui se disent préoccupées par la menace que représentent les gangs dans leur collectivité locale (52 %, comparativement à 43 % pour les autres répondants). Les crimes liés à la drogue sont plus souvent associés aux gangs par les personnes qui ne se disent pas préoccupées (80 % contre 73 %).
Les gens qui croient qu'il y a un problème de violence liée aux gangs au Canada ont aussi plus tendance à associer les gangs à des crimes commis avec des armes à feu (50 %, contre 42 % pour les autres répondants).
Trois Canadiens sur quatre (76 %) sont d'accord pour dire que le port d'une arme à feu est dangereux, bien que 22 % ne soient pas d'accord. Sept personnes sur dix croient que tous les gangs sont mauvais (71 %) et que le Canada a un problème de violence liée aux gangs (69 %). Les Canadiens sont plus divisés sur la question de savoir si le Canada a un problème de violence liée aux armes à feu. En effet, alors qu'un peu plus de la moitié (54 %) sont d'accord, 42 % sont en désaccord. Les parents sont moins susceptibles que les autres répondants de convenir que le port d'une arme à feu est dangereux (66 %), bien qu'ils aient un peu plus tendance à convenir que tous les gangs sont mauvais et que le Canada a un problème de violence liée aux gangs (73 %). Les jeunes sont un peu moins enclins à convenir que tous les gangs sont mauvais (68 %) et beaucoup moins susceptibles de croire que le Canada a un problème de violence liée aux gangs (47 %) ou aux armes à feu (35 %).
Un peu moins de six personnes sur dix (59 %) croient que les gens se joignent à des gangs parce qu'ils doivent le faire, bien que 29 % ne soient pas d'accord et 12 % ne savent pas. Les parents sont moins susceptibles d'être d'accord avec cet énoncé (51 %).
Plus de six répondants sur dix (64 %) sont d'accord pour dire que les médias traditionnels rendent attrayant le style de vie des gangs, et 55 % croient la même chose des médias sociaux, bien que trois sur dix ne soient pas d'accord dans chaque cas (31 % et 30 % respectivement). Bien que les parents soient moins susceptibles que les autres d'être d'accord sur le fait que les médias sociaux rendent attrayant le style de vie des gangs (52 %), les jeunes et les influenceurs sont plus enclins à être d'accord (59 % et 57 %, respectivement).
Q15. À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant les gangs au Canada?
Base : Tous n=2069; Jeunes n=385; Parents n=504; Influenceurs n=631
La proportion de répondants qui sont d'accord pour dire que le port d'une arme à feu est dangereux (79 %), que tous les gangs sont mauvais (74 %), que les médias traditionnels et sociaux rendent attrayant le style de vie des gangs (69 %), que les gens se joignent à des gangs parce qu'ils sentent qu'ils doivent le faire (64 %) et que le Canada a un problème de violence liée aux armes à feu (59 %) est généralement plus élevée en Ontario qu'ailleurs au pays. Les résidents de la Colombie-Britannique sont plus susceptibles de convenir que le Canada a un problème de violence liée aux gangs (77 %).
Les résidents du Québec ont plus tendance à convenir que le port d'une arme à feu est dangereux (82 %), mais à être en désaccord avec le fait que tous les gangs sont mauvais (65 %), que les gens se joignent à des gangs parce qu'ils sentent qu'ils doivent le faire (49 %), et que les médias traditionnels et sociaux rendent attrayant le style de vie des gangs (42 %). Les résidents de l'Alberta sont plus susceptibles que ceux des autres régions de ne pas être d'accord pour dire que le Canada a un problème de violence liée aux armes à feu (56 %) et les résidents des territoires sont plus enclins à ne pas être d'accord avec le fait que le Canada a un problème de violence liée aux armes à feu (31 % sont en désaccord avec cet énoncé). Les résidents des provinces de l'Atlantique sont plus susceptibles de ne pas convenir que le Canada a un problème de violence liée aux gangs (60 %).
Jeunes
Les jeunes âgés de 17 à 20 ans sont plus susceptibles de convenir que le Canada a un problème de violence liée aux gangs (59 %) que les répondants âgés de 21 à 24 ans (48 %) ou que ceux âgés de moins de 17 ans (35 %).
Comparativement aux femmes, les hommes conviennent plus souvent que tous les gangs sont mauvais (73 % et 62 %, respectivement). Cependant, ils sont plus enclins que les femmes à ne pas croire que les gens se joignent à des gangs parce qu'ils sentent qu'ils doivent le faire (32 % et 22 %), que le Canada a un problème de violence liée aux armes à feu (61 % contre 48 %) et que porter une arme à feu est dangereux (34 % contre 13 %).
Les jeunes ayant fait des études universitaires croient plus souvent que tous les gangs sont mauvais (76 %, alors que cette proportion est de 65 % chez ceux dont le niveau de scolarité est inférieur).
Les femmes (82 %, alors que la moyenne est de 64 %) et les jeunes qui s'identifient comme membres d'une minorité visible ou comme des Autochtones (82 %) considèrent aussi plus souvent que le port d'une arme à feu comme dangereux. Les résidents des grandes collectivités sont également plus enclins à être d'accord (79 %), alors que les jeunes des petites collectivités sont plus souvent en désaccord (38 %).
Adultes
Les adultes âgés de 25 à 34 ans sont plus susceptibles que les Canadiens plus âgés de croire que les gens se joignent à des gangs parce qu'ils sentent qu'ils doivent le faire (70 %), alors que cette proportion est de 54 à 58 % pour les répondants plus âgés. Ceux âgés de 25 à 45 ans ont plus tendance que leurs homologues plus âgés à être d'avis que le Canada a un problème de violence liée aux armes à feu (52-53 %) ou aux gangs (27-32 %), que le port d'une arme à feu est dangereux (26-29 %) ou que les médias sociaux rendent attrayant le style de vie des gangs (36 %).
Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de ne pas être d'accord avec le fait que le Canada a un problème de violence lié aux armes à feu (48 % contre 31 %) et aux gangs (25 % contre 18 %), que le port d'une arme à feu est dangereux (29 % contre 15 %), que les gens se joignent à des gangs parce qu'ils sentent qu'ils doivent le faire (35 % contre 25 %) ou que les médias rendent attrayant le style de vie des gangs (36 % contre 27 %). Ils ont cependant plus tendance à convenir que tous les gangs sont mauvais (75 % contre 69 %) et que les médias rendent attrayant leur style de vie (57 % contre 51 %).
Les résidents des grandes communautés sont plus susceptibles que les autres répondants de croire qu'il y a un problème de violence liée aux armes à feu (61 %) et que tous les gangs sont mauvais, bien qu'ils ne soient pas aussi enclins à être d'accord pour dire que les médias rendent attrayant le style de vie des gangs.
Les personnes qui s'identifient comme des membres de la communauté 2SLGBTQI+ sont plus susceptibles que d'autres répondants de croire que les gens se joignent à des gangs parce qu'ils sentent qu'ils doivent le faire (68 %), mais moins enclins à dire que le Canada a un problème de gangs (35 %) ou que les médias ou les médias sociaux rendent attrayant le style de vie des gangs (39 %).
Un Canadien sur cinq (20 %) dit avoir été touché par la violence liée aux gangs, tendance qui est semblable, quoiqu'un peu plus élevée, à celle observée chez les parents et les influenceurs (24 %), que chez les jeunes (19 %).
Q16 Est-ce que vous ou une personne proche de vous avez été touché(e) par la violence liée aux gangs (activité criminelle, drogues, violence liée aux armes à feu, etc.)?
Base : Tous n=2069; Jeunes n=385; Parents/Influenceurs n=1000
La proportion est la plus élevée en Colombie-Britannique (27 %) que dans le reste du Canada.
Jeunes
Les jeunes âgés de moins de 16 ans sont moins susceptibles d'avoir été touchés par la violence liée aux gangs (11 %, alors que cette proportion est de 21 % à 22 % chez les jeunes plus âgés).
Cette tendance est un peu plus marquée chez les jeunes des grandes collectivités (24 %) que chez ceux des collectivités de taille moyenne (16 %) ou petite (12 %).
Les jeunes qui se disent préoccupés par la violence liée aux gangs dans leur collectivité sont plus susceptibles d'avoir été touchés (32 %, comparativement à 12 % pour les autres jeunes, mais 40 % pour ceux qui en entendent parler parfois ou souvent dans leur collectivité), tout comme ceux qui conviennent que le Canada a un problème de violence liée aux gangs (28 %).
Adultes
Les adultes âgés de 25 à 34 ans sont plus susceptibles d'avoir été touchés (26 %), tandis que ceux de 65 ans et plus sont moins enclins à l'avoir été (13 %).
Les adultes qui s'identifient comme des membres d'une minorité racisée ou comme des Autochtones sont plus susceptibles que les autres répondants d'avoir été touchés (28 % contre 19 %). C'est également le cas pour les personnes ayant une déficience intellectuelle, mentale ou physique (26 % contre 19 %).
Les adultes qui se disent préoccupés par la violence liée aux gangs dans leur collectivité sont plus susceptibles d'avoir été touchés (27 %, comparativement à 12 % pour les autres jeunes, mais 29 % pour ceux qui en entendent parler parfois ou souvent dans leur collectivité), tout comme ceux qui conviennent que le Canada a un problème de violence liée aux gangs (22 %).
Incidence de l'environnement
Alors que 61 % des Canadiens sont d'accord (22 % sont tout à fait d'accord et 38 % sont plutôt d'accord) pour dire qu'il y a dans leur quartier des endroits où passer du temps et socialiser qui sont gratuits et faciles d'accès, 31 % ne le sont pas. Près de la moitié (48 %) sont d'accord pour dire que leur famille est très préoccupée par l'argent (18 % sont tout à fait d'accord). Très peu de gens sont d'accord (8 %) pour dire que les médias sociaux donnent un aperçu précis sur la vie des autres. En fait, 66 % sont tout à fait en désaccord. Les préoccupations concernant l'argent sont plus souvent mentionnées par les parents et les influenceurs (51 %) que par les jeunes (45 %). Les jeunes sont un peu plus susceptibles de croire que les médias sociaux donnent un aperçu honnête sur la vie des autres.
Q36a-c. À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Base : Tous n=2069; Jeunes n=385; Parents/Influenceurs n=1000
Les préoccupations au sujet de l'argent sont les plus courantes dans les ménages au revenu annuel plus bas (71 % de ceux qui gagnent moins de 40 000 dollars, et 54 % de ceux qui disent faire entre 40 000 et 80 000 dollars). Ce segment a aussi un peu plus tendance à croire que les médias sociaux donnent un aperçu précis et honnête de la vie des autres (15 %).
Jeunes
Les jeunes qui s'identifient comme des membres de la communauté 2SLGBTQI+ sont moins susceptibles d'être d'accord pour dire qu'il y a des endroits dans leur quartier pour passer du temps qui sont gratuits et faciles d'accès (50 %, comparativement à 66 % pour les autres répondants).
Les préoccupations au sujet de l'argent sont plus répandues chez les personnes handicapées (69 %, comparativement à 40 % chez les autres répondants). C'est également le cas de 56 % des personnes qui s'identifient comme des membres de la communauté 2SLGBTQI+, alors que cette proportion est de 43 % chez les autres répondants. Ces préoccupations sont aussi plus répandues parmi les résidents des grandes collectivités (53 %).
Les gens qui se disent préoccupés par la menace que représentent les gangs dans leur collectivité ont également plus tendance à avoir des inquiétudes par rapport à l'argent (59 %, comparativement à 39 % des autres répondants).
La croyance que les médias sociaux brossent une image exacte de la vie des autres est un peu plus fréquente chez les personnes handicapées (18 %, contre 9 %).
Adultes
Les femmes sont moins susceptibles que les hommes d'être d'accord pour dire qu'il existe des endroits où passer du temps qui sont gratuits et faciles d'accès (58 %, comparativement à 64 % en moyenne). C'est également le cas pour les personnes handicapées (51 % contre 62 % parmi les autres répondants).
Les personnes qui ont beaucoup de préoccupations par rapport à l'argent sont moins susceptibles que les autres répondant de convenir dire qu'il y a des endroits où aller dans leur communauté (55 %, contre 66 %).
B. Perception des mesures de lutte contre les crimes et la violence liés aux gangs
La majorité des Canadiens ne voit pas le rendement du gouvernement du Canada de façon positive lorsqu'il s'agit d'adopter des mesures pour lutter contre la violence liée aux gangs. Bien que 19 % estiment ne pas en savoir assez pour avoir une opinion, 43 % sont d'avis que ce rendement est médiocre. Vingt-sept pour cent croient que le rendement est correct. Seuls 10 % pensent qu'il est bon, et presque personne ne le considère comme excellent (1 %). Parmi les jeunes, les parents et les influenceurs, les parents sont les moins positifs (50 % mentionnent qu'il est mauvais). Les jeunes ont plus tendance à dire qu'ils ne savent pas (25 %).
Q17. Comment évalueriez-vous le rendement du gouvernement du Canada lorsqu'il s'agit d'adopter des mesures (p. ex., politiques, programmes) visant à lutter contre la violence liée aux gangs?
Base : Tous n=1985; Jeunes n=301; Parents n=504; Influenceurs n=631
Jeunes
Les hommes (36 %) sont plus susceptibles que les femmes (21 %) de considérer le rendement comme médiocre. C'est également le cas des jeunes qui font des études postsecondaires (36 %) par rapport à ceux qui fréquentent l'école secondaire (25 %).
Les jeunes qui se préoccupent par la menace que représente la violence liée aux gangs dans leur collectivité sont également plus susceptibles de qualifier le rendement du gouvernement de médiocre (43 %; 45 % parmi ceux qui en entendent parler parfois ou souvent par rapport aux autres [21 %]). De même, les personnes touchées par la violence liée aux gangs (43 %) et celles qui croient qu'il y a un problème de violence liée aux gangs au Canada (40 %) sont plus susceptibles de considérer le rendement comme médiocre.
Adultes
Chez les adultes, les hommes sont plus négatifs que les femmes, 54 % d'entre eux le considérant comme médiocre, contre 38 % chez les femmes.
Les gens qui ont fait des études universitaires sont moins négatifs (38 % le jugent médiocre) que les personnes ayant un niveau de scolarité moins élevé (49 % à 50 % parmi ceux qui ont fait des études collégiales ou secondaires).
Les personnes nées à l'extérieur du Canada sont également moins susceptibles d'être négatives (35 %, contre 46 % en moyenne).
Les résidents de petites collectivités sont plus enclins à être négatifs (52 %), la proportion de ceux vivant dans une plus grande collectivité s'établissant à 39 %.
Les adultes qui se préoccupent de la menace que représente la violence liée aux gangs dans leur collectivité sont également plus susceptibles de qualifier le rendement du gouvernement de médiocre (51 % contre 38 % pour les autres). De même, les personnes touchées par la violence liée aux gangs (61 %) et celles qui croient qu'il y a un problème de violence liée aux gangs au Canada (52 %) sont plus susceptibles de considérer le rendement comme médiocre.
L'appui aux mesures visant à lutter contre la criminalité et contre la violence liées aux armes à feu et aux gangs au Canada est élevé, en particulier pour les investissements dans d'autres ordres de gouvernement visant à financer des programmes de prévention du crime et d'application de la loi (85 %, y compris 48 % qui sont « tout à fait favorables »), pour l'adoption d'une loi « drapeau jaune » qui permettrait aux contrôleurs des armes à feu de suspendre temporairement des permis d'armes à feu (82 %, dont 56 % qui sont « tout à fait favorables »), pour les investissements visant à soutenir des initiatives d'application de la loi aux frontières (81 %, dont 49 % qui sont « tout à fait favorables ») ou à soutenir la réinsertion et à réduire la récidive (79 %, dont 46 % qui sont « tout à fait favorables »). Plus de sept répondants sur dix sont également favorables à l'adoption d'une loi « drapeau rouge » permettant à quiconque de faire une demande au tribunal pour retirer immédiatement des armes à feu à une personne (73 %, dont 50 % qui sont « tout à fait favorables »), à l'imposition de restrictions sur la vente, l'achat et le transfert d'armes de poing (72 %, dont 56 % qui sont « tout à fait favorables ») de même que, de façon plus générale, à des modifications aux lois et réglementations (72 %, dont 39 % qui sont « tout à fait favorables »).
Les parents sont moins susceptibles d'appuyer la plupart de ces mesures que les influenceurs et les jeunes, à l'exception des investissements visant à soutenir des initiatives d'application de la loi aux frontières, où ils sont plus souvent favorables (86 %), et des investissements pour d'autres ordres de gouvernement visant à financer des programmes de prévention du crime et d'application de la loi.
Tableau 1 : Appui aux mesures de lutte contre la violence liée aux gangs et aux armes à feu
Q18a-g. À quel point êtes-vous favorable ou défavorable à chacune de ces mesures visant à lutter contre les crimes et la violence liés aux gangs?
Défavorable (plutôt/tout à fait)
Favorable (plutôt/tout à fait)
Favorable (plutôt/tout à fait) -Jeunes (n=385)
Favorable (plutôt/tout à fait) - Parents (n=504)
Influenceurs (n=630)
Investissements dans les provinces, les territoires, les municipalités et les collectivités autochtones pour financer des programmes de prévention du crime et d'application de la loi
11 %
85 %
83 %
84 %
86 %
Adopter une loi « drapeau jaune » qui permettrait à un contrôleur des armes à feu de suspendre temporairement le permis d'armes à feu de toute personne qui constitue un danger pour elle-même ou pour autrui
13 %
82 %
86 %
75 %
85 %
Investissements visant à soutenir des initiatives d'application de la loi aux frontières
12 %
81 %
69 %
86 %
80 %
Investissements visant à soutenir la réinsertion et à réduire la récidive
14 %
79 %
81 %
77 %
82 %
Adopter une loi « drapeau rouge » qui permettrait à n'importe qui d'envoyer une demande aux tribunaux pour confisquer immédiatement les armes à feu à toute personne qui constitue un danger pour elle-même ou pour autrui
22 %
73 %
64 %
73 %
77 %
Imposer des restrictions sur la vente, sur l'achat et sur le transfert d'armes de poing
25 %
72 %
73 %
66 %
72 %
Modifications aux lois et aux réglementations
10 %
72 %
72 %
67 %
71 %
Les résidents de l'Alberta sont plus susceptibles que ceux des autres régions du pays à s'opposer aux restrictions sur la vente, l'achat et le transfert d'armes de poing (43 %), aux lois drapeau rouge » (31 %) et « drapeau jaune » (21 %), aux investissements pour soutenir la réinsertion (23 %), et aux modifications aux lois et aux réglementations en général (25 %). Les résidents des territoires ont plus tendance que ceux des autres régions à s'opposer aux investissements dans les provinces, territoires, municipalités et communautés autochtones visant à financer les programmes de prévention et d'application de la loi (26 %). Les résidents du Québec sont plus enclins à soutenir les lois « drapeau jaune » (87 %), les restrictions sur la vente, l'achat et le transfert des armes de poing (82 %), et les modifications aux lois et aux réglementations (77 %).
Jeunes
Chez les jeunes, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d'appuyer les lois « drapeau rouge » (84 % contre 65 %) et « drapeau jaune » (93 % contre 82 %) ainsi que les restrictions sur la vente, l'achat et le transfert d'armes de poing (86 % contre 62 %). Les hommes ont plus tendance à s'opposer aux lois drapeau rouge » (29 %) et aux restrictions (31 %), et sont plus susceptibles de soutenir les investissements visant à soutenir des initiatives d'application de la loi aux frontières (74 % contre 62 % des femmes).
Les résidents des grandes collectivités soutiennent plus que les autres résidents les lois drapeau rouge » (79 %) et « drapeau jaune » (93 %), les restrictions sur les armes de poing (82 %), ainsi que les investissements visant à soutenir la réinsertion et à réduire la récidive (89 %).
Les répondants qui se préoccupent beaucoup de l'argent ont aussi plus tendance que les autres à être favorables à ces initiatives (78 % – 90 %).
En général, les répondants qui craignent la menace que représentent les gangs dans leur collectivité (82 %), les personnes qui croient qu'il y a un problème de violence liée aux gangs au Canada (79 %), les gens qui ont été touchés par les gangs (86 %) et les Canadiens qui sont préoccupés par l'argent (80 %) sont plus susceptibles de soutenir les changements apportés aux lois et aux règlements.
Adultes
Comme pour les jeunes, les femmes sont plus enclines à appuyer l'imposition de restrictions sur la vente, sur l'achat et sur le transfert d'armes de poing (82 % contre 62 %) alors qu'une proportion plus élevée d'hommes s'y opposent (36 % contre 15 %). En fait, les hommes sont plus susceptibles que les femmes de s'opposer à tout sauf aux investissements dans les provinces, les territoires, les municipalités et les collectivités autochtones pour financer des programmes de prévention du crime et d'application de la loi.
La tendance est également la même en ce qui concerne les résidents des grandes collectivités, qui y sont généralement plus favorables, tandis que les résidents des petites collectivités ont plus tendance à s'y opposer que les résidents des zones urbaines, à l'exception de l'application des lois aux frontières.
Les gens qui ont fait des études universitaires sont également plus susceptibles d'être favorables, tandis que l'opposition est plus probable parmi ceux qui n'ont pas un niveau de scolarité supérieur aux études collégiales en ce qui concerne les restrictions (32 %), les lois « drapeau rouge » (27 %) et les investissements visant à soutenir la réinsertion et à réduire la récidive (20 %).
Les personnes âgées de 65 ans ou plus sont plus favorables que les autres aux restrictions et aux modifications aux lois et aux réglementations, tandis que celles âgées de 35 à 45 ans sont plus susceptibles que les autres groupes d'âge de s'opposer aux restrictions (p. ex., les lois « drapeau rouge » et « drapeau jaune »; 32 % et 30 % respectivement) et aux modifications aux lois et aux réglementations (21 %).
Les personnes qui sont préoccupées par la menace que représentent les gangs dans leur collectivité sont plus susceptibles que les autres répondants d'appuyer les lois « drapeau rouge » (77 %), les investissements dans d'autres ordres de gouvernement pour financer des programmes de prévention du crime et d'application de la loi (89 %), et l'application de la loi à la frontière (89 %). Le contraire est vrai, cependant, lorsqu'il s'agit d'appuyer les investissements visant à soutenir la réinsertion et à réduire la récidive (77 %), ce à quoi s'opposent le plus souvent les personnes qui sont préoccupées par la menace que représentent les gangs dans leur collectivité (18 %). De même, les personnes qui ont été touchées par la violence liée aux gangs ont plus tendance à s'opposer aux restrictions (36 %), aux lois « drapeau rouge » (27 %) et « drapeau jaune » (18 %), et aux investissements visant à soutenir la réinsertion et à réduire la récidive (21 %).
C. Perceptions des jeunes
Environ un jeune sur trois dit toujours se sentir en sécurité dans sa collectivité (31 %) ou à l'école (36 %). Plus de la moitié dit se sentir en sécurité dans sa collectivité (55 %) et quatre sur dix se sentent en sécurité à leur école (39 %). Très peu de jeunes disent se sentir rarement en sécurité dans leur collectivité (3 %) ou à leur école (1 %).
Q19. Vous sentez-vous en sécurité dans votre collectivité (émotionnellement ou physiquement)?
Base : Jeunes n=385
Q20. Vous sentez-vous en sécurité à votre école (émotionnellement ou physiquement)?
Base : Jeunes (n=328) (qui fréquentent l'école, exclut 15 % qui ne fréquentent pas l'école)
Les jeunes hommes (90 %) sont plus susceptibles que les jeunes femmes (82 %) de dire qu'ils se sentent la plupart du temps en sécurité dans leur collectivité. La perception de la sécurité à l'école ne varie pas beaucoup selon le genre.
Les jeunes âgés de 21 ans ou plus et ceux qui ont fait des études universitaires ont plus tendance à dire qu'ils se sentent en sécurité à l'école (93 % et 96 % respectivement, alors que cette proportion est de 84 %-85 % chez les autres jeunes).
Les jeunes qui ne sont pas préoccupés par le fait que les gangs constituent une menace pour la sécurité publique dans leur collectivité sont plus susceptibles de se sentir en sécurité dans leur collectivité (95 %) ou à l'école (94 %) que ceux qui sont préoccupés (71 % dans la collectivité; 76 % à l'école). De même, les jeunes qui n'entendent pas souvent parler des gangs dans leur collectivité locale sont plus enclins à se sentir en sécurité dans leur collectivité ou à l'école (94 % chaque) que ceux qui entendent souvent parler des gangs (65 % dans la collectivité; 73 % à l'école).
Les jeunes qui ont été touchés par la violence liée aux gangs ont moins tendance à dire qu'ils se sentent la plupart du temps en sécurité dans leur collectivité (71 %) ou à l'école (79 %) que les jeunes ont été touchés (91 % dans la collectivité et à l'école).
Les personnes qui estiment que le Canada a un problème de violence liée aux gangs sont également moins susceptibles que les autres répondants de se sentir en sécurité dans leur collectivité (81 % contre 91 %) ou à l'école (82 % contre 95 %).
Les jeunes qui disent que leur famille se préoccupe beaucoup de l'argent sont aussi moins susceptibles de se sentir en sécurité dans leur collectivité (79 %, contre 93 % en moyenne).
La majorité des jeunes disent qu'ils parleraient à un parent ou tuteur (71 %) ou à un ami (60 %) s'ils se sentaient en danger dans leur collectivité. Plus d'un jeune sur trois (37 %) parlerait à un membre de sa famille, tandis qu'un sur quatre (26 %) approcherait un enseignant, un éducateur ou un entraîneur. Un faible pourcentage (5 %) de jeunes indique qu'il ne parlerait jamais à qui que ce soit s'il se sentait en danger.
Q22. À qui parleriez-vous si vous vous sentiez en danger dans votre collectivité? [Version téléphonique] Est-ce que vous parleriez à….?
Base : Jeunes n=385
Les jeunes âgés de 12 à 16 ans sont plus susceptibles de dire qu'ils parleraient à un parent ou tuteur (89 %), à un membre de leur famille (47 %) ou à un enseignant, éducateur ou entraîneur (42 %) que ceux âgés de 21 à 24 ans (58 % parleraient à un parent, 30 % à un membre de sa famille et 13 % à un enseignant ou entraîneur). Cependant, les jeunes âgés de 21 à 24 ans ont plus tendance à dire qu'ils parleraient à toutes ces personnes (12 %, comparativement à 0 % chez les 12 à 16 ans).
Les jeunes qui sont au secondaire ou qui ont terminé leurs études secondaires sont plus susceptibles de dire qu'ils parleraient à un enseignant, à un éducateur ou à un entraîneur (32 %) que ceux qui ont fait des études postsecondaires (14 %).
Les membres de la communauté 2SLGBTQI+ sont moins susceptibles que les autres de dire qu'ils parleraient à un membre de leur famille (28 %, contre 40 % en moyenne).
Trois jeunes sur dix (30 %) disent avoir ressenti la pression de leurs amis ou de leurs pairs pour prendre de la drogue. Environ deux personnes sur dix disent avoir ressenti de la pression pour participer à une activité sexuelle (20 %), pour voler (19 %) ou faire de l'intimidation ou de la cyberintimidation (18 %). Moins d'un répondant sur dix mentionne une pression pour commettre un acte de violence physique (8 %), pour vendre de la drogue (6 %), pour distribuer des images intimes sans consentement (6 %), pour porter une arme (5 %) ou pour se joindre à un gang (2 %).
Q23a-i. Avez-vous déjà ressenti de la pression de la part de vos ami(e)s ou de vos pairs pour faire l'une des activités suivantes?
Base : Jeunes n=385
Les jeunes âgés de 21 à 24 ans ont plus tendance à affirmer avoir ressenti de la pression pour prendre de la drogue (42 %) que ceux âgés de 12 à 16 ans (9 %). Ils sont également plus susceptibles (26 %) d'avoir subi des pressions pour participer à une activité sexuelle que les jeunes âgés de 12 à 16 ans (4 %).
Les femmes (27 %) sont plus enclines que les hommes (16 %) à avoir subi des pressions pour participer à une activité sexuelle.
Les jeunes ayant fait des études universitaires (29 %) sont plus susceptibles que ceux n'ayant fait que des études secondaires (17 %) d'avoir subi des pressions pour participer à une activité sexuelle.
Les jeunes handicapés sont plus enclins à dire qu'ils ont subi des pressions pour prendre de la drogue (50 %) que les autres répondants (26 %). Ils ont aussi plus tendance à avoir ressenti des pressions pour faire de l'intimidation ou de la cyberintimidation (30 % contre 15 %) ou pour participer à une activité sexuelle (35 % contre 17 %).
Les membres de la communauté 2SLGBTQI+ sont plus susceptibles que les autres répondants de dire qu'ils ont subi des pressions pour porter une arme (10 % contre 4 %).
Les jeunes qui ont été touchés par la violence liée aux gangs sont plus susceptibles que ceux qui ne l'ont pas été de dire qu'ils ont subi des pressions pour la plupart des activités, y compris pour voler (30 %), pour prendre de la drogue (42 %), pour participer à une activité sexuelle (32 %), pour faire de l'intimidation ou de la cyberintimidation (29 %), pour commettre un acte de violence physique (19 %), pour porter une arme (17 %), ou pour se joindre à un gang (8 %).
Ceux qui affirment que leur famille se préoccupe beaucoup de l'argent ont également plus tendance que les autres répondants à avoir subi des pressions pour voler (24 %), pour prendre de la drogue (38 %), pour participer à une activité sexuelle (27 %) ou pour distribuer des images intimes sans consentement (10 %).
Les jeunes qui entendent souvent parler des gangs dans leur collectivité sont plus susceptibles que les autres répondants d'avoir subi des pressions pour prendre de la drogue (40 %) ou pour participer à une activité sexuelle (35 %).
Les jeunes qui ont subi de la pression pour vendre de la drogue sont plus enclins à être préoccupés par le fait que les gangs constituent une menace pour leur collectivité (11 % contre 3 % chez ceux qui ne sont pas préoccupés), d'entendre souvent parler des gangs dans leur collectivité (14 % contre 3 % chez ceux qui en entendent rarement parler), de croire qu'il y a un problème de violence liée aux gangs au Canada (11 %, comparativement à 2 % de ceux qui ne le croient pas), ou d'avoir été touché par la violence liée aux gangs (21 %, comparativement à 2 % de ceux qui n'ont pas été touchés).
Un peu plus de la moitié des jeunes (53 %) ont été dans une situation où quelqu'un leur a parlé des risques et des préjudices liés aux gangs, ce qui n'est pas le cas de plus d'un jeune sur trois (37 %). Dix pour cent sont incertains. Le plus souvent, la personne qui a parlé au jeune était un enseignant, un éducateur ou un entraîneur (73 %), ou un parent ou un tuteur (53 %).
Q24. Quelqu'un vous a-t-il déjà parlé des risques et des préjudices liés aux gangs?
Base : Jeunes n=385
Les jeunes hommes sont plus susceptibles (60 %) que les jeunes femmes (46 %) d'avoir été dans une situation où quelqu'un leur a parlé des risques et des préjudices liés aux gangs.
Les jeunes qui estiment qu'il y a un problème de violence liée aux gangs au Canada sont plus susceptibles d'avoir parlé avec quelqu'un des gangs (62 %) que les autres jeunes (50 %).
Ceux qui ont été touchés par la violence liée aux gangs sont plus enclins à avoir eu une conversation sur les risques et préjudices (66 %) que ceux qui n'ont pas été touchés (50 %).
Les jeunes rapportent un éventail d'activités auxquelles ils s'adonnent normalement après l'école. Pour la vaste majorité, le divertissement tourne principalement autour de la télévision, des jeux vidéo, de YouTube et des médias sociaux (82 %). Six répondants de ce groupe sur dix font leurs devoirs (68 %) après l'école ou passent du temps entre amis (60 %). Près de la moitié (47 %) fait du sport. Le tiers (33 %) des jeunes travaillent à temps partiel, tandis que deux jeunes sur dix participent à un programme parascolaire (21 %) ou à un programme d'art (18 %).
Q26. Quelles sont les activités que vous faites le plus souvent après l'école? [Choisissez toutes les réponses pertinentes]
Base : Jeunes n=328
Les jeunes qui disent que leur famille se préoccupe beaucoup de l'argent sont plus susceptibles de travailler à temps partiel après l'école (44 %) que les autres répondants (27 %).
Les personnes âgées de 12 à 16 ans sont plus enclines à faire du sport (57 %) après l'école ou à participer à un programme parascolaire, que ce soit par l'intermédiaire de groupes scolaires ou communautaires (29 %), que les jeunes plus âgés. Les jeunes âgés de 17 à 20 ans ont plus tendance à faire leurs devoirs (80 %) que les jeunes âgés de 12 à 16 ans (59 %) ou plus âgés (66 %).
Les jeunes ayant fait des études postsecondaires sont plus susceptibles de dire qu'ils travaillent à temps partiel (55 %) que ceux qui n'ont fait que des études secondaires (24 %).
Lorsqu'il est question de divertissement, les jeunes qui s'identifient comme des membres d'une minorité racisée ou comme des Autochtones sont plus enclins à mentionner les activités parascolaires (90 %), ainsi que le fait de passer du temps entre amis (76 %) que les autres répondants (79 % et 55 %, respectivement).
Les membres de la communauté 2SLGBTQI+ sont plus susceptibles que les autres répondants de dire participer à des programmes d'art (33 % contre 15 %).
D. Perceptions et expériences de parents et d'influenceurs
Plus de la moitié des parents (56 %) dit avoir parlé à un enfant des risques et des préjudices liés aux gangs. Un influenceur sur trois (32 %) dit avoir parlé à un enfant des gangs, tandis que 20 % des jeunes qui influencent ou soutiennent d'autres jeunes disent la même chose.
Q27. Avez-vous déjà parlé à un(e) enfant des risques et des préjudices liés aux gangs?
Base : Tous n=1417; Jeunes n=180; Parents n=504; Influenceurs n=631
Les personnes qui vivent dans une petite collectivité ont plus tendance à avoir parlé à un enfant des gangs (44 %) que ceux vivant dans une collectivité de taille moyenne (36 %) ou grande (35 %).
Les adultes âgés de 45 à 54 ans sont plus susceptibles d'avoir parlé à un enfant des risques et des préjudices liés aux gangs (53 %) que ceux des autres groupes d'âge, et plus particulièrement plus que ceux âgés de 25 à 34 ans (18 %).
Les gens qui ont fait des études collégiales (45 %) sont plus susceptibles d'avoir parlé à un enfant des gangs que ceux qui ont fait des études universitaires (35 %) ou secondaires (36 %).
Parler avec un enfant des risques et des préjudices liés aux gangs est plus probable parmi les groupes suivants :
personnes qui croient que les gangs constituent une menace pour la sécurité publique (49 % contre 27 % en moyenne);
personnes qui entendent souvent parler des gangs dans leur communauté (49 % contre 31 %);
personnes qui estiment qu'il y a un problème de violence liée aux gangs au Canada (43 % contre 29 %);
personnes touchées par la violence liée aux gangs (63 % contre 31 %);
personnes étant très préoccupées par l'argent (44 % contre 33 %).
La plupart des jeunes (58 %), des parents (55 %) et des influenceurs (65 %) se tourneraient vers un organisme à but non lucratif pour obtenir des ressources sur la façon de soutenir un enfant qui pourrait être à risque de se joindre à un gang. Les autres sources d'information les plus importantes sont la police ou les autorités (46 % des jeunes, 56 % des parents et 50 % des influenceurs), les écoles et les éducateurs (57 % des jeunes, 45 % des parents et 53 % des influenceurs) ou les amis et la famille (61 % des jeunes, 45 % des parents et 51 % des influenceurs). Les sites Web de gouvernements sont une source potentielle selon 49 % des jeunes, 33 % des parents et 34 % des influenceurs. Une moindre proportion chercherait le soutien d'un chef religieux ou culturel, ou se tournerait vers les forums en ligne et les médias sociaux. En particulier, les jeunes ont plus tendance que les parents ou les influenceurs à dire qu'ils s'adresseraient à leurs amis et à leur famille, qu'ils consulteraient des sites Web de gouvernements ou qu'ils se tourneraient vers l'école et des éducateurs, des forums en ligne et des médias sociaux.
Q28. Où iriez-vous pour obtenir des ressources sur la façon de soutenir un(e) enfant qui risque de se joindre à un gang? [Choisissez toutes les réponses pertinentes].
Base : Tous n=1417; Jeunes n=180; Parents n=504; Influenceurs
n=631
À l'échelle régionale, les résidents du Québec sont plus susceptibles (41 %) que ceux de toute autre région à dire qu'ils consulteraient des sites Web de gouvernements. Les répondants des territoires ont tendance à dire qu'ils s'adresseraient à des organismes sans but lucratif (76 %) ou à des amis et à des membres de leur famille (71 %).
Les personnes qui vivent dans une grande collectivité ont plus tendance que les autres à dire qu'ils consulteraient des organismes sans but lucratif (68 %), des sites Web de gouvernements (37 %) ou des forums en ligne (17 %), tandis que ceux qui vivent dans une petite collectivité sont plus susceptibles de dire qu'ils s'adresseraient à la police ou aux autorités (58 %).
Adultes
Les adultes âgés de 25 à 34 ans sont plus enclins à dire qu'ils consulteraient des organismes sans but lucratif (69 %), des écoles ou éducateurs (55 %), ou des forums en ligne (22 %) que les répondants plus âgés. Les répondants âgés de 65 ans et plus sont plus susceptibles de dire qu'ils s'adresseraient à la police ou aux autorités (64 %).
Les adultes qui ont fait des études secondaires (59 %) ou collégiales (58 %) seraient plus enclins à consulter la police ou les autorités que les autres, tandis que ceux qui ont fait des études universitaires auraient plus tendance à consulter des organismes sans but lucratif (66 %) ou des sites Web de gouvernements (36 %).
Les répondants de la communauté 2SLGTBQI+ sont plus susceptibles de dire qu'ils consulteraient des organismes sans but lucratif (77 %) ou des forums en ligne (20 %) que les autres, et moins susceptibles de mentionner la police ou les autorités (29 % contre 55 % en moyenne).
Les adultes qui croient que les gangs constituent une menace pour la sécurité publique sont plus susceptibles de dire qu'ils s'adresseraient à la police ou aux autorités (58 % contre 47 % en moyenne), tout comme ceux qui estiment que le Canada a un problème de violence liée aux gangs (57 % contre 43 % pour les autres répondants).
Environ la moitié des répondants (52 %) affirme ne pas avoir entendu parler de ressources et de programmes offerts qui peuvent aider les jeunes à risque et prévenir leur adhésion à des gangs. Deux personnes sur cinq (39 %) ont entendu parler un peu des ressources disponibles, et 3 % disent en avoir entendu parler beaucoup. Les résultats ne varient pas beaucoup entre les jeunes, les parents et les influenceurs.
Q29. À quel point avez-vous entendu parler de ressources et programmes offerts qui peuvent aider les jeunes à risque et prévenir leur adhésion à un gang?
Base : Tous n=1417; Jeunes n=180; Parents n=504; Influenceurs n=631
Adultes
À l'échelle régionale, les répondants des territoires (59 %) et de la Colombie-Britannique (52 %) sont plus susceptibles que les autres de dire avoir entendu parler de ressources.
Les adultes âgés de 25 à 34 ans sont plus susceptibles de dire qu'ils n'ont pas du tout entendu parler de ressources (62 %) que tout autre groupe d'âge (43 % à 56 %).
Les personnes qui ne sont pas nées au Canada ont tendance à dire qu'elles en ont beaucoup entendu parler (7 %, comparativement à 3 %), tout comme les adultes qui s'identifient comme des membres d'une minorité racisée ou comme des Autochtones (7 %, comparativement à 3 %).
Les adultes qui ne sont pas susceptibles d'avoir entendu parler des ressources comprennent ceux qui ne croient pas que les gangs constituent une menace (58 % contre 46 % en moyenne), ceux qui n'entendent pas souvent parler des gangs dans leur collectivité (57 % contre 44 %) et ceux qui ne sont pas touchés par la violence liée aux gangs (55 % contre 40 %).
Dans l'ensemble, la plupart des adultes estiment que les programmes destinés aux jeunes sont très (37 %) ou assez (48 %) efficaces pour garder les enfants à l'écart des gangs. Les jeunes sont moins susceptibles de percevoir les programmes destinés aux jeunes comme étant efficaces (75 %) que les parents (83 %) et les influenceurs (87 %).
Q30. À votre avis, à quel point les programmes destinés aux jeunes (comme les sports et les activités, les programmes parascolaires, le mentorat, la sensibilisation communautaire, etc.) sont-ils efficaces pour garder les enfants loin des gangs?
Base : Tous n=1417; Jeunes n=180; Parents n=504; Influenceurs n=631
Les résultats ne varient pas beaucoup entre les groupes.
La moitié ou plus des répondants a participé à un programme pour jeunes quand elle était enfant. Cette proportion est plus élevée chez les jeunes (67 %) que chez les parents (53 %) ou chez les influenceurs (50 %). En général, quatre personnes sur dix (41 %) disent avoir inscrit un enfant à un programme jeunes. Cette proportion est beaucoup plus élevée chez les parents (70 %) que chez les influenceurs (28 %) ou que chez les jeunes (4 %).
Plus d'un répondant sur trois (37 %) a participé à un programme pour jeunes à titre d'adulte et un répondant sur quatre (25 %) n'a jamais participé ou inscrit un enfant à un programme pour jeunes.
Q31. Avez-vous déjà participé à un programme pour les jeunes (sports et activités, programmes parascolaires, mentorats, sensibilisation communautaire, etc.) ou inscrit un(e) enfant à un tel programme? [Choisissez toutes les réponses pertinentes]
Base : Tous n=1417; Jeunes n=180; Parents n=504; Influenceurs n=631
À l'échelle régionale, les répondants des territoires sont plus susceptibles de dire qu'ils ont participé à un programme destiné aux jeunes en tant qu'adultes (65 %) ou qu'ils y ont inscrit un enfant (61 %) que ceux des autres régions. Les répondants du Québec ont plus tendance à dire qu'ils n'ont jamais participé ou inscrit un enfant à un tel programme (43 %, comparativement à 18 % à 25 % chez les résidents des autres régions).
Les adultes âgés de 25 à 44 ans sont plus susceptibles de dire avoir participé à un programme destiné aux jeunes lorsqu'ils étaient enfants (61 %) que ceux âgés de 55 ans et plus (32 % à 35 %).
Les femmes (52 %) sont plus enclines que les hommes (41 %) à avoir inscrit un enfant à un programme destiné aux jeunes.
Les gens qui ont fait des études universitaires sont plus susceptibles d'avoir participé à un programme destiné aux jeunes quand ils étaient enfants (54 %) ou adultes (43 %) que les autres répondants.
Les adultes de la communauté 2SLGTBQI+ (62 %) ont plus tendance que les autres répondants (46 %) à avoir participé à un programme destiné aux jeunes lorsqu'ils étaient enfants.
La participation à un programme destiné aux jeunes en tant qu'enfant est plus probable parmi les groupes suivants :
personnes qui ne croient pas que les gangs constituent une menace pour la sécurité publique (53 % contre 43 % en moyenne);
personnes qui n'entendent pas souvent parler des gangs dans leur communauté (50 % contre 44 %);
personnes qui ne sont pas d'accord pour dire qu'il y a un problème de violence liée aux gangs au Canada (53 % contre 45 %);
adultes qui ont été touchés par la violence liée aux gangs (54 % contre 45 %).
En ce qui concerne les activités des jeunes, les répondants ont surtout participé à des sports d'équipe ou y ont inscrit un enfant (78 %). Cette proportion est plus élevée chez les parents (84 %) que chez les influenceurs (73 %). La moitié ou plus de ces répondants ont participé ou inscrit un enfant à des activités liées aux arts ou à la culture (57 %) ou à des sports individuels (50 %). Cette proportion est également plus élevée parmi les parents (65 % et 56 %, respectivement). Dans l'ensemble, 42 % disent avoir participé ou inscrit un enfant à du mentorat ou à des activités éducatives, bien que cette proportion soit plus élevée chez les influenceurs à 47 %.
Q32. À quels programmes pour les jeunes avez-vous participé ou inscrit un(e) enfant? [Choisissez toutes les réponses pertinentes]
Base : Tous n=1030; Jeunes n=126; Parents n=404; Influenceurs n=434
Les hommes sont plus susceptibles que les femmes (82 % contre 76 %) d'avoir participé ou d'avoir inscrit un enfant à des sports d'équipe, tandis que les femmes (66 %, comparativement à 47 %) ont plus tendance à en avoir fait de même pour les activités liées aux arts ou à la culture.
Les adultes ayant fait des études universitaires (67 %) sont plus susceptibles que ceux n'ayant fait que des études secondaires (48 %) ou collégiales (49 %) de mentionner des activités liées aux arts ou à la culture.
Les personnes qui sont nées au Canada ont plus tendance à mentionner les sports d'équipe (79 %) ou les sports individuels (53 %) que les autres répondants (69 % et 35 %, respectivement).
Les adultes ayant été touchés par la violence liée aux gangs sont plus susceptibles de parler de mentorat ou d'activités éducatives (57 %) que les autres répondants (37 %).
Parmi les parents de jeunes, 41 % n'ont pas participé à un programme destiné aux jeunes ou d'y avoir inscrit un enfant parce que cela n'intéressait pas leur enfant ou parce qu'ils considéraient cela comme inutile. Une moindre proportion (37 %) déclare n'y avoir jamais pensé. Moins d'une personne sur cinq souligne l'engagement en matière de temps (18 %) ou l'absence de programmes ou d'ouvertures dans sa collectivité (17 %), ou dit ne pas savoir où trouver de l'information ou comment s'inscrire (14 %).
Q33. Qu'est-ce qui vous a empêché de participer à un programme pour les jeunes ou d'y inscrire un(e) enfant? [Choisissez toutes les réponses pertinentes]
Base : Parents de jeunes n=96
En raison de la taille relativement petite de l'échantillon, les résultats ne varient pas beaucoup entre les groupes.
Annexes
A. Détails méthodologiques
L'échantillon du sondage était issu de notre panel Probit, dont les membres sont recrutés de façon aléatoire. Les panélistes de Probit ont été sélectionnés pour former une base hybride de répondants utilisant des téléphones cellulaires et des lignes terrestres à l'aide d'un système à composition aléatoire. Le prétest a mené à 30 entretiens en anglais et à 18 entrevues en français. Parmi les 48 cas inclus, 28 ont été remplis en ligne et 20 au téléphone. Des questions supplémentaires ont été intégrées à la version du prétest du questionnaire pour recueillir les impressions des répondants sur la durée, le rythme, la clarté des libellés et d'autres aspects du questionnaire. Aucun changement n'a été apporté à la suite des essais.
Le sondage, qui s'est déroulé entre le 28 février et le 14 mars 2024, faisait appel à un questionnaire bilingue hébergé sur un serveur Web sécurisé sous le contrôle des Associés de recherche Ekos. Le courriel d'invitation comprenait une description et une explication de l'objectif du sondage (dans les deux langues), ainsi qu'un lien vers le site du sondage. La base de données du sondage a été mise au point en ayant recours à des numéros d'identification personnels (NIP) de façon à ce que seules les personnes détenant un NIP aient accès au sondage (le NIP était inclus dans le courriel d'invitation). Le questionnaire comprenait une préface qui présentait brièvement l'étude et la raison d'être de la recherche. Le message insistait également sur la nature volontaire et confidentielle d'une participation au sondage. La collecte des données s'est faite dans le respect de toutes les normes de l'industrie en vigueur. Tous les membres invités du panel étaient informés de leur droit sous le régime des lois de protection de la vie privée ainsi que de la façon d'obtenir une copie de leurs réponses et des résultats du sondage.
Taux de réponse
Le taux de réponse global pour le sondage sur la violence liée aux armes à feu et aux gangs est de 26 %. Les détails des résultats des prises de contact sont fournis ci-dessous.
Tableau 2 : Taux de réponse
Résultat
Total
Total
8 700
Invalides
579
Échantillon valide
8 121
Non-réponse
5 718
Refus
186
Partiellement rempli
112
Inadmissible/Quota rempli
36
Nombre total de non-réponses
6 052
Enquête terminée
2 069
Taux de réponse
25,5 %
Les participants étaient informés dans l'invitation que toutes leurs réponses étaient totalement confidentielles et qu'aucune réponse ne serait liée à des noms précis.
À la suite de la collecte des renseignements, la base de données a fait l'objet d'un examen en lien avec la qualité, les valeurs aberrantes, les exigences en matière de codage, la pondération et la construction de variables indépendantes, ce qui a permis d'examiner les tendances des sous-groupes (p. ex. par âge, sexe, etc.) dans l'analyse. La pondération de l'échantillon se fonde sur les paramètres de la population selon le plus récent recensement en ce qui concerne l'âge, le genre et la région du pays pour chaque groupe du grand public.
Le tableau suivant présente le profil de l'échantillon utilisé dans le sondage.
Tableau 3 : Caractéristiques de l'échantillon
Variable
Total
Jeunes
Parents
Influenceurs
Région (non pondéré)
n=2069
n=385
n=504
n=631
Colombie-Britannique
14 %
10 %
10 %
12 %
Alberta
18 %
12 %
16 %
11 %
Manitoba et Saskatchewan
10 %
10 %
10 %
8 %
Ontario
38 %
42 %
31 %
36 %
Québec
23 %
20 %
23 %
21 %
Maritimes
6 %
5 %
8 %
6 %
Yukon
--
--
--
--
Nunavut
--
--
--
--
Zone
Zone urbaine
40 %
40 %
34 %
41 %
Banlieue
32 %
39 %
36 %
29 %
Petite ville, zone rurale ou éloignée
27 %
18 %
29 %
29 %
Communautés autochtones/autre
0 %
0 %
1 %
0 %
Âge (non pondéré)
De 12 à 16 ans
5 %
27 %
--
0 %
17-20 ans
5 %
25 %
1 %
4 %
21-24 ans
9 %
47 %
1 %
16 %
25-34 ans
16 %
-
1 %
19 %
35-44 ans
15 %
--
20 %
13 %
45-54 ans
14 %
--
63 %
8 %
55-64 ans
16 %
--
14 %
14 %
65 ans ou plus
21 %
--
2 %
26 %
Genre (non pondéré)
Genre masculin
48 %
58 %
54 %
49 %
Genre féminin
50 %
37 %
46 %
48 %
Diverses identités de genre
2 %
3 %
0 %
3 %
Je préfère ne pas répondre
1 %
1 %
0 %
1 %
Êtes-vous né(e) au Canada ou dans un autre pays?
Canada
87 %
84 %
87 %
87 %
Autre pays
--
5 %
2 %
2 %
Je préfère ne pas répondre
--
1 %
1 %
1 %
Scolarité
Encore à l'école/Moins que le diplôme d'études secondaires
41 %
1 %
3 %
Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent, ou moins
31 %
25 %
15 %
22 %
Certificat ou diplôme professionnel (formation d'apprenti, institut technique, école de métiers, école de formation professionnelle)
8 %
3 %
8 %
7 %
Certificat ou diplôme collégial, CEGEP, ou non universitaire
21 %
11 %
23 %
22 %
Diplôme universitaire (premier cycle)
22 %
16 %
27 %
26 %
Diplôme universitaire (études supérieures ou professionnelles)
16 %
3 %
24 %
18 %
Je préfère ne pas répondre
1 %
0 %
1 %
1 %
Revenu
Moins de 20 000 $
5 %
6 %
2 %
6 %
20 000 $ à un peu moins de 40 000 $
10 %
10 %
4 %
12 %
40 000 $ à un peu moins de 60 000 $
10 %
8 %
5 %
10 %
60 000 $ à un peu moins de 80 000 $
12 %
10 %
8 %
15 %
80 000 $ à un peu moins de 100 000 $
11 %
10 %
11 %
13 %
100 000 $ à un peu moins de 150 000 $
18 %
12 %
25 %
16 %
150 000 $ et plus
20 %
19 %
34 %
18 %
Je préfère ne pas répondre/Je ne sais pas
11 %
25 %
11 %
11 %
Minorités
Communauté 2SLGBTQI+
11 %
21 %
5 %
14 %
Minorité racisée
10 %
21 %
9 %
12 %
Personnes handicapées
9 %
4 %
7 %
8 %
Personnes ayant un trouble d'apprentissage
5 %
12 %
2 %
5 %
Personnes atteintes d'une maladie mentale qui limite les activités quotidiennes
5 %
9 %
3 %
6 %
Autochtones
4 %
3 %
5 %
3 %
Aucune de ces réponses
65 %
51 %
72 %
61 %
Je préfère ne pas répondre
4 %
3 %
4 %
4 %
B. Questionnaire
Introduction – En ligne
Merci d'accepter de répondre au présent sondage. Nous réalisons un sondage auprès des Canadiens de 12 ans et plus. Le sondage permettra de réunir des opinions au sujet de les gangs et la violence armée au Canada. L'ensemble de vos réponses seront traitées en toute confidentialité. Quelques rappels avant que nous débutions. If you prefer to answer the survey in English, please click on English.
Soyez sans crainte, vos réponses seront traitées en toute confidentialité (c'est-à-dire que les résultats du sondage ne seront associés à aucun nom mais seront plutôt groupés dans de grandes catégories afin de protéger l'anonymat de chaque répondant). De plus, vous êtes entièrement libre de participer ou non au sondage. Il est géré par Les Associés de recherche Ekos en conformité avec la Loi sur la protection des renseignements personnels. Pour consulter notre politique de confidentialité, cliquez ici. Cette recherche est enregistrée auprès du service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien. Veuillez cliquer ici si vous souhaitez vérifier son authenticité (code du projet 20240129-EK775).
Directives
Sur chaque écran, après avoir sélectionné votre réponse, cliquez sur le bouton « Continuer » au bas de l'écran pour avancer dans le questionnaire.
Le sondage prend environ 10 minutes à compléter. Si vous quittez le sondage avant d'avoir terminé, vous pourrez y revenir plus tard au moyen de l'adresse URL et vous obtiendrez la page où vous étiez en quittant. Les réponses que vous aurez données jusque-là auront été sauvegardées.
Pour toute question sur la façon de répondre au sondage, veuillez téléphoner à Ekos, au 1-866-211-8881, ou par courriel, à l'adresse online@ekos.com. Nous vous remercions d'avance pour votre participation.
Introduction par téléphone
Bonjour. Je m'appelle [nom de l'intervieweur] et je travaille pour Les Associés de recherche Ekos. Pourrais-je parler à [nom du répondant]?
Nous réalisons un sondage auprès des Canadiens de 12 ans et plus. Le sondage permettra de réunir des opinions au sujet de les gangs et la violence armée au Canada. Je tiens à vous assurer que nous ne vendons ni ne sollicitons quoi que ce soit. Préférez-vous répondre aux questions du sondage en français ou en anglais?/Would you prefer to be interviewed in English or French?
Le sondage prend environ 15 minutes à compléter. Vous êtes libre de participer ou non et toutes vos réponses demeureront confidentielles et anonymes. Ce sondage est géré en conformité avec les exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Les résultats ne seront pas communiqués de façon individuelle, mais pour des groupes de 20 personnes ou plus afin de protéger la confidentialité. Votre décision à cet égard n'aura aucune incidence sur vos éventuels rapports avec le gouvernement du Canada. Cette recherche est enregistrée auprès du service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (Si on demande : Visitez https://canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs/home/?lang=fr si vous souhaitez vérifier son authenticité (code de projet 20240129-EK775)).
Puis-je commencer?
Politique de confidentialité
Cet appel peut être enregistré pour contrôle de la qualité ou formation.
QPROV
Quelle est votre province/territoire de résidence?
Alberta : 1
Colombie-Britannique : 2
Manitoba : 3
Nouveau-Brunswick : 4
Terre-Neuve-et-Labrador : 5
Nouvelle-Écosse : 6
Ontario : 7
Île-du-Prince-Édouard : 8
Québec : 9
Saskatchewan : 10
Territoire du Nord-Ouest : 11
Nunavut : 12
Yukon : 13
Je préfère ne pas répondre : 99
QAGEX
Quelle est votre année de naissance?
Année: 77
2013 ou plus récent : 9998
Je préfère ne pas répondre : 9999
QAGEA
Avez-vous au moins 12 ans?
Oui : 1
Non : 2
Je préfère ne pas répondre : 99
QAGEB
Avez-vous au moins 18 ans?
Oui : 1
Non : 2
Je préfère ne pas répondre : 99
QAGEY
À quelle catégorie d'âge appartenez-vous?
Moins de 12 ans : 1
12 à 15 : 2
16 à 17 : 3
18 à 20 : 4
21 à 24 : 5
25 à 34 : 6
35 à 44 : 7
45 à 54 : 8
55 à 64 : 9
65 et plus : 10
Je préfère ne pas répondre : 99
QAGEMIX
Calcul de l'âge
12 à 15 ans : 1
16 à 17 ans : 2
18 à 20 ans : 3
21 à 24 ans : 4
25 à 34 ans : 5
35 à 44 ans : 6
45 à 54 ans : 7
55 à 64 ans : 8
65 ans ou plus : 9
Inconnu : 99
QGENDR
Quelle est votre genre?
Genre masculin : 1
Genre féminin : 2
Diverses identités de genre : 3
Je préfère ne pas répondre : 99
QPARENT
Dans le sondage, il y a aussi quelques questions qui s'adressent aux parents. Êtes-vous un parent, un(e) tuteur(trice) ou un(e) gardien(ne) d'un(e) enfant?
Oui : 1
Non : 2
Je préfère ne pas répondre : 99
QPARENTB [1,7]
Quel est l'âge du ou des enfants ou jeunes dont vous êtes un parent, un(e) tuteur(trice) ou un(e) gardien(ne)?
Choisissez toutes les réponses pertinentes
Moins de 6 ans : 1
Entre 6 et 11 ans : 2
12 ou 13 ans : 3
Entre 14 et 16 ans : 4
Entre 17 et 18 ans : 5
Entre 19 et 24 ans : 6
Plus de 24 ans : 7
Je préfère ne pas répondre : 99
QINFLUENCER
Avez-vous agi comme bénévole, entraîneur(se), enseignant(e), mentor(e) ou conseiller(ère) auprès d'enfants ou de jeunes de moins de 21 ans?
Oui, souvent : 1
Oui, parfois : 2
Jamais : 3
Je préfère ne pas répondre : 99
QSUPPORT
Offrez-vous du soutien ou des conseils à une personne de moins de 21 ans à d'autres titres? Vous pouvez le faire en tant que membre de la famille, en tant qu'ami(e) proche de la famille ou en tant que voisin(e).
Oui : 1
Non : 2
Je préfère ne pas répondre : 99
Q8
Ce sondage examine la connaissance, la compréhension et les perceptions au sujet des activités des gangs et de la violence liée aux armes à feu. Ayez l'assurance que tous vos points de vue demeureront strictement confidentielles et ne serviront en aucun cas à vous identifier.
À quel point êtes-vous préoccupé(e) par le fait que les gangs et la violence liée aux gangs constituent une menace pour la sécurité publique dans votre collectivité locale?
Très préoccupé(e) : 1
Assez préoccupé(e) : 2
Pas très préoccupé(e) : 3
Pas du tout préoccupé(e) : 4
Je ne sais pas : 99
Q9
À quel point êtes-vous préoccupé(e) par le fait que les gangs et la violence liée aux gangs constituent une menace pour la sécurité publique à l'extérieur de votre collectivité locale?
Très préoccupé(e) : 1
Assez préoccupé(e) : 2
Pas très préoccupé(e) : 3
Pas du tout préoccupé(e) : 4
Je ne sais pas : 99
Q10
À quelle fréquence entendez-vous parler de gangs et de violence liée aux gangs dans votre collectivité locale?
Souvent : 1
Parfois : 2
Rarement : 3
Jamais : 4
Je ne sais pas : 99
Q11
À quelle fréquence entendez-vous parler de gangs et de violence liée aux gangs à l'extérieur de votre collectivité locale?
Souvent : 1
Parfois : 2
Rarement : 3
Jamais : 4
Je ne sais pas : 99
Q12 [1,11]
De quelle(s) source(s) entendez-vous parler de gangs et de violence liée aux gangs dans votre collectivité?
Choisissez toutes les réponses pertinentes
[Version pour téléphone] Intervieweur : Lire la liste
Matériel promotionnel et bulletins d'information : 10
Autre (veuillez préciser) : 77
Je ne sais pas/Je ne me rappelle pas : 99
Q13 [1,12]
Pourquoi pensez-vous que la plupart des gens se joignent à des gangs?
Choisissez toutes les réponses pertinentes
[Version pour téléphone] Intervieweur : Lire la liste
Pour gagner de l'argent : 1
À cause de la pression exercée par les pairs : 2
Pour suivre des membres de la famille : 3
En raison d'un manque de scolarité ou de possibilités d'emploi : 4
Pour des raisons de sécurité ou protection : 5
En raison de la représentation des gangs dans les médias (ç'a l'air « cool » à la télévision, au cinéma, etc.) : 6
Mauvaise santé mentale : 7
Pour se faire des amis ou un cercle social : 8
En raison de la pression culturelle : 9
En raison d'un manque d'appartenance : 10
En raison d'un traumatisme intergénérationnel : 11
Autre (veuillez préciser) : 77
Je ne sais pas : 99
Q14 [1,2]
Quelles sont les deux activités que vous associez le plus aux gangs?
Choisissez-en deux
[Version pour téléphone] Intervieweur : Lire la liste
Crime organisé : 1
Vol qualifié ou entrée par effraction : 2
Traite de personnes et violence conjugale : 3
Crimes liés aux armes à feu (fusillades, trafic et contrebande, etc.) : 4
Crimes liés à la drogue (trafic et vente) : 5
Violence (application de la loi, etc.) : 6
Cyberréseautage criminel (activité sur les réseaux sociaux) : 7
Crimes à motivation raciale : 8
Autre (veuillez préciser) : 77
Je ne sais pas : 99
PREQ15
À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant les gangs au Canada?
Q15A
Les gens se joignent à des gangs parce qu'ils sentent qu'ils doivent le faire.
Tout à fait d'accord : 1
Plutôt d'accord : 2
Plutôt en désaccord : 3
Fortement en désaccord : 4
Je ne sais pas : 99
Q15B
Tous les gangs sont mauvais.
Tout à fait d'accord : 1
Plutôt d'accord : 2
Plutôt en désaccord : 3
Fortement en désaccord : 4
Je ne sais pas : 99
Q15C
Le Canada a un problème de violence liée aux gangs.
Tout à fait d'accord : 1
Plutôt d'accord : 2
Plutôt en désaccord : 3
Fortement en désaccord : 4
Je ne sais pas : 99
Q15D
Le Canada a un problème de violence liée aux armes à feu.
Tout à fait d'accord : 1
Plutôt d'accord : 2
Plutôt en désaccord : 3
Fortement en désaccord : 4
Je ne sais pas : 99
Q15E
Porter une arme à feu est dangereux.
Tout à fait d'accord : 1
Plutôt d'accord : 2
Plutôt en désaccord : 3
Fortement en désaccord : 4
Je ne sais pas : 99
Q15F
Les médias (télévision, films, musique, etc.) rendent attrayant le style de vie des gangs.
Tout à fait d'accord : 1
Plutôt d'accord : 2
Plutôt en désaccord : 3
Fortement en désaccord : 4
Je ne sais pas : 99
Q15G
Les médias sociaux rendent attrayant le style de vie des gangs.
Tout à fait d'accord : 1
Plutôt d'accord : 2
Plutôt en désaccord : 3
Fortement en désaccord : 4
Je ne sais pas : 99
Q16
Est-ce que vous ou une personne proche de vous avez été touché(e) par la violence liée aux gangs (activité criminelle, drogues, violence liée aux armes à feu, etc.)?
Oui : 1
Non : 2
Je ne sais pas : 98
Je préfère ne pas répondre : 99
Q17
Comment évalueriez-vous le rendement du gouvernement du Canada lorsqu'il s'agit d'adopter des mesures (p. ex., politiques, programmes) visant à lutter contre la violence liée aux gangs?
Excellent : 1
Bon : 2
Correct : 3
Mauvais : 4
Je ne sais pas : 99
PREQ18
À quel point êtes-vous favorable ou défavorable à chacune de ces mesures visant à lutter contre les crimes et la violence liés aux gangs?
Q18A
Imposer des restrictions sur la vente, sur l'achat et sur le transfert d'armes de poing
Tout à fait favorable : 1
Plutôt favorable : 2
Plutôt défavorable : 3
Tout à fait défavorable : 4
Je ne sais pas : 99
Q18B
Adopter une loi « drapeau rouge » qui permettrait à n'importe qui d'envoyer une demande aux tribunaux pour confisquer immédiatement les armes à feu à toute personne qui constitue un danger pour elle-même ou pour autrui
Tout à fait favorable : 1
Plutôt favorable : 2
Plutôt défavorable : 3
Tout à fait défavorable : 4
Je ne sais pas : 99
Q18C
Adopter une loi « drapeau jaune » qui permettrait à un contrôleur des armes à feu de suspendre temporairement le permis d'armes à feu de toute personne qui constitue un danger pour elle-même ou pour autrui
Tout à fait favorable : 1
Plutôt favorable : 2
Plutôt défavorable : 3
Tout à fait défavorable : 4
Je ne sais pas : 99
Q18D
Investissements visant à soutenir la réinsertion et à réduire la récidive
Tout à fait favorable : 1
Plutôt favorable : 2
Plutôt défavorable : 3
Tout à fait défavorable : 4
Je ne sais pas : 99
Q18E
Investissements dans les provinces, les territoires, les municipalités et les collectivités autochtones pour financer des programmes de prévention du crime et d'application de la loi
Tout à fait favorable : 1
Plutôt favorable : 2
Plutôt défavorable : 3
Tout à fait défavorable : 4
Je ne sais pas : 99
Q18F
Investissements visant à soutenir des initiatives d'application de la loi aux frontières
Tout à fait favorable : 1
Plutôt favorable : 2
Plutôt défavorable : 3
Tout à fait défavorable : 4
Je ne sais pas : 99
Q18G
Modifications aux lois et aux réglementations
Tout à fait favorable : 1
Plutôt favorable : 2
Plutôt défavorable : 3
Tout à fait défavorable : 4
Je ne sais pas : 99
Q19
Vous sentez-vous en sécurité dans votre collectivité (émotionnellement ou physiquement)?
Toujours : 1
La plupart du temps : 2
Parfois : 3
Rarement : 4
Jamais : 5
Je préfère ne pas répondre : 99
Q20
Vous sentez-vous en sécurité à votre école (émotionnellement ou physiquement)?
Toujours : 1
La plupart du temps : 2
Parfois : 3
Rarement : 4
Jamais : 5
Sans objet (ne fréquente pas l'école) : 98
Je préfère ne pas répondre : 99
Q21
Pouvez-vous indiquer ce qui vous fait vous sentir en danger dans votre collectivité?
Veuillez préciser : 77
Je préfère ne pas répondre : 99
Q22 [1,6]
À qui parleriez-vous si vous vous sentiez en danger dans votre collectivité? [Version pour téléphone] Est-ce que vous parleriez à... (Intervieweur : Lire la liste)>
Choisissez toutes les réponses pertinentes
Un parent ou un(e) tuteur(trice) : 1
Un(e) autre membre de la famille (frère, sœur, grand-parent, etc.) : 2
À quel point avez-vous entendu parler de ressources et programmes offerts qui peuvent aider les jeunes à risque et prévenir leur adhésion à un gang?
J'en ai beaucoup entendu parler : 1
J'en ai entendu parler un peu : 2
Je n'en ai pas du tout entendu parler : 3
Je ne sais pas/Je ne me rappelle pas : 99
Q30
À votre avis, à quel point les programmes destinés aux jeunes (comme les sports et les activités, les programmes parascolaires, le mentorat, la sensibilisation communautaire, etc.) sont-ils efficaces pour garder les enfants loin des gangs?
Très efficaces : 1
Plutôt efficaces : 2
Pas très efficaces : 3
Pas du tout efficaces : 4
Je ne sais pas : 99
Q31 [1,3]
Avez-vous déjà participé à un programme pour les jeunes (sports et activités, programmes parascolaires, mentorats, sensibilisation communautaire, etc.) ou inscrit un(e) enfant à un tel programme?
Choisissez toutes les réponses pertinentes
J'ai participé à un programme pour les jeunes quand j'étais enfant : 1
J'ai participé à un programme pour les jeunes en tant qu'adulte (entraîneur(se), éducateur(trice), mentor(e), etc.) : 2
J'ai inscrit un(e) enfant à un programme pour les jeunes : 3
Je n'ai jamais participé à un programme pour les jeunes ou inscrit un(e) enfant : 98
Je ne sais pas/Je ne me rappelle pas : 99
Q32 [1,5]
À quels programmes pour les jeunes avez-vous participé ou inscrit un(e) enfant?
Choisissez toutes les réponses pertinentes
Sports de groupe : 1
Sports individuels : 2
Activités liées aux arts et à la culture : 3
Mentorat et activités éducatives : 4
Autre (veuillez préciser) : 77
Je ne sais pas/Je ne me rappelle pas : 99
Q33 [1,10]
Qu'est-ce qui vous a empêché de participer à un programme pour les jeunes ou d'y inscrire un(e) enfant?
Choisissez toutes les réponses pertinentes
[Version pour téléphone] Intervieweur : Lire la liste
Le prix trop élevé : 1
L'engagement en matière de temps : 2
L'impression de ne pas être bienvenue : 3
L'absence de programmes ou d'ouvertures dans ma communauté : 4
Le fait de na pas savoir où trouver de l'information ou comment procéder à l'inscription : 5
Les problèmes de transport (pas de lignes de bus accessibles, pas d'accès à une voiture, etc.) : 6
Je n'y ai jamais pensé : 7
Des préoccupations ou limitations en matière de santé : 8
Ça n'intéresse pas mon enfant ou ça me semble inutile : 9
Autre (veuillez préciser) : 77
Je ne sais pas : 99
PREQ36
À quel point êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants :
Q36A
Ma famille est très préoccupée par l'argent.
Tout à fait d'accord : 1
Plutôt d'accord : 2
Plutôt en désaccord : 3
Fortement en désaccord : 4
Je ne sais pas : 99
Q36B
Il y a des endroits dans mon quartier pour passer du temps ou pour socialiser qui sont gratuits et faciles d'accès.
Tout à fait d'accord : 1
Plutôt d'accord : 2
Plutôt en désaccord : 3
Fortement en désaccord : 4
Je ne sais pas : 99
Q36C
Les médias sociaux vous donnent un aperçu précis et honnête sur la vie des autres.
Tout à fait d'accord : 1
Plutôt d'accord : 2
Plutôt en désaccord : 3
Fortement en désaccord : 4
Je ne sais pas : 99
QEDUC
Pour terminer, nous n'avons que quelques questions vous concernant à des fins statistiques uniquement. Soyez assuré que vos réponses demeureront entièrement confidentielles.
Laquelle des catégories suivantes représente le plus haut niveau de scolarité que vous ayez terminé?
[QAGEMIX = 1,2,3]
Je fréquente une école intermédiaire : 1
[QAGEMIX = 1,2,3]
Je fréquente l'école secondaire : 2
Moins que le diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 8
Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : 3
Certificat ou diplôme professionnel (formation d'apprenti, institut technique, école de métiers, école de formation professionnelle) : 4
Certificat ou diplôme collégial ou non universitaire (autre qu'un certificat ou diplôme d'une école de métiers) : 5
Diplôme universitaire (premier cycle) : 6
Diplôme universitaire (études supérieures ou professionnelles) : 7
Je préfère ne pas répondre : 99
QBORN
Êtes-vous né(e) au Canada ou dans un autre pays?
Au Canada : 1
Autre pays, Veuillez préciser : 77
Préfère ne pas répondre : 99
QBORNB
Quand êtes-vous déménagé(e) au Canada?
Inscrire l'année : 7777
Je ne sais pas/Je ne me rappelle pas : 9999
QMINOR [1,6]
Le cas échéant, à quels groupes parmi les suivants vous identifiez-vous?
Choisissez toutes les réponses pertinentes
[Version pour téléphone] Intervieweur : Lire la liste
Minorité racisée : 1
Autochtones (Premières Nations, Inuits, ou Métis) : 2
Personnes ayant un trouble d'apprentissage (troubles de l'apprentissage, de la mémoire ou du développement qui limitent les activités quotidiennes) : 3
Personnes atteintes d'une maladie mentale qui limite les activités quotidiennes : 4
Personnes handicapées (déficience à long terme ou récurrente, notamment liée à la vision, à l'audition, à la mobilité, à l'apprentissage, au développement, à la mémoire ou à la santé mentale qui limite les activités quotidiennes) : 5
Communauté 2SLGBTQI+ (personnes bispirituelles, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers, intersexuelles; le « + » inclut les personnes qui s'identifient comme faisant partie de communautés sexuelles et de genre divers, qui utilisent des terminologies supplémentaires) : 6
Aucune de ces réponses : 98
Je préfère ne pas répondre : 99
QETHN [1,2]
Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre origine ethnique ou votre nationalité?
Autres Européens (Allemand, Italien, Ukrainien, Polonais, Néerlandais, etc.) : 3
Autochtones, Premières Nations, Métis, Inuits : 4
Chinois : 5
Autres pays d'Asie de l'Est ou du Sud-est (Japonais, Coréen, Vietnamien, Philippin, etc.) : 6
Asiatique du sud (Pakistanais, Sri-lankais, Afghan, Bangladais, etc.) : 7
Africain : 8
Latino-Américain : 9
Asiatique du Moyen-Orient ou de l'Asie occidentale (Iranien, Turc, etc.) : 10
Antillais : 11
Canadien : 12
Canadien français : 13
Autre, Veuillez préciser : 77
Je préfère ne pas répondre : 99
QINC
Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux la somme des revenus de votre foyer, incluant les revenus de toutes les personnes de votre foyer, avant impôts?
Veuillez sélectionner une seule réponse:
Moins de 20 000 $ : 1
De 20 000 $ à un peu moins de 40 000 $ : 2
De 40 000 $ à un peu moins de 60 000 $ : 3
De 60 000 $ à un peu moins de 80 000 $ : 4
De 80 000 $ à un peu moins de 100 000 $ : 5
De 100 000 $ à un peu moins de 150 000 $ : 6
150 000 $ et plus : 7
[QAGEMIX = 1,2]
Je ne sais pas : 98
Préfère ne pas répondre : 99
QAREA
Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre lieu de résidence?
Zone urbaine : 1
Zone suburbaine : 2
Petite ville, zone rurale ou éloignée : 3
Communauté autochtone : 4
Autre (veuillez préciser) : 77
[QAGEMIX = 1,2]
Je ne sais pas : 98
Je préfère ne pas répondre : 99
QYOUTHREC
Nous vous remercions de votre participation à ce sondage!
Nous aimerions également inviter [QPARENT = 1 et QPARENTB = 3,4,5,6] votre enfant âgé de 12 à 24 ans [Sinon] un jeune dont vous subvenez aux besoins qui est âgé de 16 à 20 ans à participer à ce sondage en ligne. Comme nous l'avons souligné au début, ce sondage est entièrement volontaire, et il sera possible de le quitter à n'importe quel moment. Si le répondant ne répond pas à la totalité du sondage, les réponses sa fournies ne seront pas conservées. S'il répond à toutes les questions du sondage, ses réponses ne seront jamais associées à son identité ou à ses coordonnées. Il peut aussi choisir de passer les questions auxquelles il ne souhaite pas répondre.
[QPARENTB not = 3,4] Notez que vous pouvez choisir de faire envoyer l'invitation au sondage avec le lien de participation à votre propre adresse courriel (que vous pouvez ensuite transférer à la personne concernée) ou notre équipe de recherche peut lui envoyer directement. Si l'adresse de courriel d'un jeune est fournie, elle ne sera utilisée que pour ce sondage. Elle sera définitivement supprimée après la collecte des données du sondage. Elle ne sera pas utilisée à d'autres fins ni fournie à quiconque en dehors de l'équipe de recherche Ekos/Probit.
Les participants recevront un code cadeau de dix dollars d'Amazon en guise de remerciement.
[QPARENT = 1 et QPARENTB = 3,4,5,6] Il est important que votre enfant ait la possibilité de remplir le sondage sans aide. Veuillez donner à votre enfant le plus d'intimité possible pendant qu'il répond au sondage. Si votre enfant n'est pas certain de savoir comment répondre à une question, encouragez-le à choisir la meilleure réponse possible. Sinon, la question peut être ignorée.
[QPARENT = 1 et QPARENTB = 3,4] Consentez-vous à ce que votre enfant participe à ce sondage et à nous aider à informer votre enfant de ce sondage afin qu'il puisse choisir d'y participer ou non? [Sinon] Acceptez-vous de nous aider à informer [QPARENT = 1 et QPARENTB = 3,4,5] votre enfant [Sinon] ce jeune de ce sondage afin qu'il puisse choisir d'y participer ou non?
[QPARENTB not = 3,4]
[QPARENT = 1 et QPARENTB = 3,4] Oui, j'accepte et envoyez le lien à l'adresse de courriel du jeune à : [Sinon] Oui, envoyez le lien à l'adresse de courriel du jeune à : 1
[QPARENT = 1 et QPARENTB = 3,4] Oui, j'accepte et envoyez l'invitation au sondage avec le lien à mon adresse de courriel à : [Sinon] Oui, envoyez l'invitation au sondage avec le lien à mon adresse de courriel à : : 2
[QPARENT = 1 et QPARENTB = 3,4] Non, je n'accepte pas et je ne souhaite pas qu'une invitation au sondage soit mise à la disposition de [QPARENT = 1 et QPARENTB = 3,4,5] mon enfant [Sinon] ce jeune [Sinon] Non, je ne souhaite pas qu'une invitation au sondage soit mise à la disposition de [QPARENT = 1 et QPARENTB = 3,4,5] mon enfant [Sinon] ce jeune : 3
Non, [QPARENT = 1 et QPARENTB = 3,4,5] mon enfant [Sinon] ce jeune n'est pas âgé de 12 à 24 ans. : 4
Merci
[QYOUTHREC = 1,2] Merci, le courriel d'invitation au sondage a été envoyé. Voilà toutes les questions que nous avions à vous poser. Merci d'avoir pris le temps de répondre à notre sondage. Nous vous en sommes très reconnaissants. Vos réponses ont été enregistrées et vous pouvez maintenant fermer la fenêtre de votre navigateur.
THNK2
Éliminé
Malheureusement, sur la base de vos réponses, vous n'êtes pas admissible à participer à ce sondage. Merci de nous avoir accordé de votre temps!