Rapport
Préparé pour Femmes et Égalité des genres Canada
Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro du contrat : CW2268152/001/CY
Valeur du contrat : 81 925,00 $
Date d’attribution du contrat : 13 janvier 2023
Date de livraison des services : 31 mars 2023
Numéro d’enregistrement : POR 112-22
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Femmes et Égalité des genres Canada à l’adresse : FEGC.Communications.WAGE@fegc-wage.gc.ca.
This report is also available in English.
Préparé pour Femmes et Égalité des genres Canada
Nom du fournisseur : Environics Research
Mars 2023
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage réalisé par Environics Research pour le compte de Femmes et Égalité des genres Canada. Le projet de recherche s’est déroulé du 6 au 19 mars 2023. La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de Femmes et Égalité des genres Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Femmes et Égalité des genres Canada à l’adresse : FEGC.Communications.WAGE@fegc-wage.gc.ca.
No de catalogue : SW21-189/2023F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-48834-9
This publication is also available in English under the title: Attitudes and Awareness of Menstrual Equity and Period Poverty Among Canadians
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres, 2023.
Environics Research (Environics) a le plaisir de présenter à Femmes et Égalité des genres Canada le présent rapport, qui comprend les constatations tirées du sondage sur les attitudes et la sensibilisation à l’égard de l’équité menstruelle et de la précarité menstruelle au Canada.
Cette étude a été menée dans le but d’orienter les efforts qui seront déployés pour sensibiliser la population à la précarité menstruelle et pour modifier les mentalités au Canada contribuant aux inégalités de genre liées aux menstruations. Elle doit également servir à établir une mesure de la sensibilisation, des attitudes et des comportements dans le but d’évaluer l’incidence de ces efforts au fil du temps.
La recherche a permis de recueillir des données sur les sujets suivants :
Du 6 au 19 mars 2023, Environics Research a mené un sondage en ligne auprès de 2 083 Canadiennes et Canadiens de 13 ans et plus. Les personnes ayant répondu au sondage ont été sélectionnées à partir d’une liste de membres inscrits à un panel en ligne à participation volontaire. On a joint les répondantes et répondants de 13 à 17 ans par l’entremise de leurs parents ou des adultes qui en ont la responsabilité, lesquels ont autorisé leur participation au sondage. Puisqu’un échantillon provenant d’un panel en ligne ne constitue pas un échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut être calculée.
Des quotas ont été établis au sein de la population générale en fonction de l’âge, du genre et de la région de résidence des répondantes et répondants. Les données définitives ont ensuite été pondérées de façon à ce que l’échantillon soit représentatif de la population canadienne en fonction des plus récentes données de recensement disponibles. De plus amples renseignements quant à la méthodologie utilisée pour la recherche se trouvent à l’annexe A du présent rapport.
Les résultats du sondage révèlent que les Canadiennes et Canadiens croient que notre société fait généralement preuve d’ouverture au sujet des menstruations. Cependant, les attitudes et les niveaux de confort individuels autodéclarés, ainsi que les expériences et les comportements des personnes qui ont eu/ont elles-mêmes des règles démontrent que ce n’est pas nécessairement le cas. Il continue d’y avoir des perceptions erronées et négatives à l’égard des menstruations, et cette stigmatisation continue d’influencer la préférence générale des personnes qui ont eu/ont des règles de ne pas s’exprimer ouvertement à ce sujet, ainsi que (par exemple) leur malaise à demander de l’aide à autrui lorsqu’elles se trouvent loin de la maison, sans produits menstruels.
Connaissances et attitudes
Expériences personnelles
Précarité menstruelle, abordabilité et accès
Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Directive sur la gestion des communications. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.
Sarah Roberton
Vice-présidente, Affaires publiques
Environics Research Group
sarah.roberton@environics.ca.
613 793-2229
Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de SPAC : CW2268152/001/CY
Date du contrat initial : 13 janvier 2023
Valeur du contrat : 81 925,00 $
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : FEGC.Communications.WAGE@fegc-wage.gc.ca.
Environics Research (Environics) a le plaisir de présenter à Femmes et Égalité des genres Canada le présent rapport, qui comprend les constatations tirées du sondage sur les attitudes et la sensibilisation à l’égard de l’équité menstruelle et de la précarité menstruelle au Canada.
Cette étude a été menée dans le but d’orienter les efforts qui seront déployés pour sensibiliser la population à la précarité menstruelle et pour modifier les mentalités au Canada contribuant aux inégalités de genre liées aux menstruations. Elle doit également servir à établir une mesure de la sensibilisation, des attitudes et des comportements dans le but d’évaluer l’incidence de ces efforts au fil du temps.
Le sondage de recherche sur l’opinion publique a recueilli des données sur la sensibilisation, les attitudes et les comportements des Canadiennes et Canadiens à l’égard des sujets suivants :
En outre, il était important d’obtenir l’opinion de la population sur des sujets liés aux menstruations qui vont au-delà de ceux mentionnés ci-dessus. Ces sujets comprenaient les suivants :
Le présent rapport commence par un résumé analytique exposant les principales constatations et conclusions de l’étude, suivi d’une analyse détaillée des résultats. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions du sondage en fonction de variables démographiques telles que l’âge, le sexe, la région, le niveau de scolarité, l’origine ethnique, l’identité autochtone, la langue et l’expérience des menstruations.
Les résultats sont exprimés en pourcentage, à moins d’indication contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l’arrondissement.
Les constatations figurant dans le présent rapport sont tirées d’un sondage en ligne mené du 6 au 19 mars 2023 auprès de 2 083 Canadiennes et Canadiens de 13 ans et plus. Les résultats se fondent sur l’échantillon total comptant 2 083 personnes, sauf indication contraire. Les deux principales exceptions sont les suivantes :
De plus amples renseignements sur la méthodologie utilisée se trouvent dans la section Méthodologie, à la fin du présent rapport (annexe A).
La plupart des femmes disent qu’elles sont très à l’aise de discuter de menstruations; cependant, ce niveau de confort ne s’étend pas aux hommes, qui sont relativement plus à l’aise de discuter de questions financières ou de politique.
On a demandé aux Canadiennes et Canadiens d’indiquer leur niveau de confort à discuter de sujets qui, pour certaines personnes, relèvent du domaine privé, comme l’orientation sexuelle, les questions financières, la politique et les menstruations. La majorité des Canadiennes et Canadiens affirment être au moins plutôt à l’aise de parler ouvertement de chacun de ces sujets, y compris les menstruations (73 %, dont 38 % qui affirment être très à l’aise d’en discuter).
Sujet | NET : À l’aise | Très à l’aise | Plutôt à l’aise | Pas très à l’aise | Pas du tout à l’aise | NET : Pas à l’aise |
---|---|---|---|---|---|---|
Orientation sexuelle | 87 % | 51 % | 36 % | 10 % | 3 % | 13 % |
Argent et questions financières | 83 % | 37 % | 46 % | 14 % | 2 % | 17 % |
Politique | 78 % | 37 % | 41 % | 17 % | 5 % | 22 % |
Menstruations (également appelées règles) | 73 % | 38 % | 35 % | 18 % | 8 % | 27 % |
Q1. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise de discuter ou de parler ouvertement des sujets suivants?
Ce niveau général de confort à discuter de menstruations dissimule toutefois un écart important entre les sexesNote de bas de page 1. Les femmes sont deux fois plus susceptibles que les hommes d’être très à l’aise de parler ouvertement de menstruations (52 % contre 23 %). Les femmes sont également plus à l’aise que les hommes de discuter d’orientation sexuelle, bien que l’écart soit plus faible (54 % des femmes sont très à l’aise d’en discuter, contre 48 % des hommes), alors que les hommes sont relativement plus susceptibles d’être à l’aise de discuter d’argent et de politique.
Sujet | NET : À l’aise | Très à l’aise | NET : Pas à l’aise | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | |
Orientation sexuelle | 88 % | 86 % | 54 % | 48 % | 12 % | 14 % |
Argent et questions financières | 80 % | 86 % | 32 % | 42 % | 20 % | 14 % |
Politique | 74 % | 83 % | 30 % | 44 % | 26 % | 17 % |
Menstruations (également appelées règles) | 87 % | 59 % | 52 % | 23 % | 13 % | 41 % |
Q1. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise de discuter ou de parler ouvertement des sujets suivants?
La population adolescente compte le plus petit nombre de personnes affichant un niveau élevé de confort (c.-à-d. très à l’aise) à discuter de menstruations (soit 17 % des répondantes et répondants de 13 à 17 ans); ce nombre est le plus élevé parmi les Canadiennes et Canadiens de 18 à 29 ans (51 %), et il diminue à nouveau au sein des groupes de personnes plus âgées (s’élevant à 42 % chez les personnes de 30 à 59 ans et à 30 % chez celles de 60 ans ou plus). On constate un écart entre les sexes pour tous les groupes d’âge.
Huit Canadiennes et Canadiens sur dix affirment bien connaître les menstruations, dont la moitié qui affirment connaître très bien le sujet; cependant, cette opinion est plus répandue chez les femmes que chez les hommes.
Lorsqu’on leur demande d’évaluer leur connaissance des menstruations, la plupart des Canadiennes et Canadiens (82 %) disent connaître très bien (50 %) ou plutôt bien (32 %) le sujet.
Une fois de plus, il existe une différence importante en fonction du sexe : les femmes sont quatre fois plus susceptibles que les hommes de dire qu’elles connaissent très bien les menstruations (79 %, contre 19 %). Cet écart entre les sexes existe pour tous les groupes d’âge. Chez les femmes, les adolescentes (65 %) sont moins susceptibles que les femmes adultes (80 %) de dire qu’elles connaissent très bien le sujet.
Niveau de connaissance | Total | Femmes | Hommes |
---|---|---|---|
NET : Bonne connaissance | 82 % | 99 % | 65 % |
Vous connaissez très bien le sujet | 50 % | 79 % | 19 % |
Vous connaissez plutôt bien le sujet | 32 % | 19 % | 46 % |
Vous connaissez un peu le sujet | 15 % | 1 % | 30 % |
Vous ne connaissez pas du tout le sujet | 3 % | < 1 % | 6 % |
Q2. Dans ce sondage, le terme « menstruation » fait référence au fait d’avoir des règles. Pensez aux menstruations; diriez-vous que…? Veuillez sélectionner une seule réponse.
Conformément à leur perception d’avoir une connaissance relativement bonne des menstruations, la plupart des répondantes et répondants ont correctement repéré les énoncés vrais ou faux concernant les règles.
On a présenté aux répondantes et répondants une liste d’énoncés concernant différents aspects des menstruations, et on leur a demandé d’indiquer si chaque était vrai ou faux. La plupart des Canadiennes et Canadiens savent que les règles peuvent causer des sautes d’humeur (94 %), qu’elles désignent un cycle hormonal (86 %), qu’elles peuvent être associées à des problèmes pénibles et douloureux pour certaines personnes (86 %) et qu’elles durent habituellement 28 jours, mais que cela peut varier (84 %). Environ les trois quarts des Canadiennes et Canadiens savent qu’il est faux de dire que « le cycle menstruel est toujours régulier et prévisible » (77 %) et que « la douleur associée aux règles n’est pas débilitante » (78 %).
Énoncés | Vrai | Faux | Je ne saurais dire |
---|---|---|---|
Les règles peuvent causer des sautes d’humeur importantes. (Vrai) | 94 % | 2 % | 4 % |
Les menstruations désignent un cycle hormonal mensuel. (Vrai) | 86 % | 7 % | 8 % |
Pour certaines personnes, les menstruations peuvent être associées à des problèmes de santé pénibles et douloureux. (Vrai) | 86 % | 5 % | 9 % |
Le cycle menstruel habituel est de 28 jours, mais il peut varier. (Vrai) | 84 % | 9 % | 7 % |
Le cycle menstruel est toujours régulier et prévisible. (Faux) | 16 % | 77 % | 6 % |
La douleur associée aux règles n’est pas débilitante et ne peut pas perturber les activités quotidiennes. (Faux) | 14 % | 78 % | 8 % |
Q3. En vous fiant à vos propres connaissances, veuillez indiquer si chaque énoncé suivant est vrai ou faux.
Il existe certaines différences selon le sexe et les groupes d’âge :
Les hommes étaient plus susceptibles de croire à tort les énoncés qui étaient faux. Par exemple, un homme sur cinq (21 %) a dit qu’il est vrai que le cycle menstruel est toujours régulier et prévisible, par rapport à une femme sur dix (11 %).
Les jeunes de moins de 30 ans sont moins susceptibles de savoir que les menstruations peuvent être associées à des problèmes de santé et que le cycle varie. Les personnes adolescentes sont également moins susceptibles que les adultes de savoir que les règles peuvent causer des sautes d’humeur.
Les mères/belles-mères/femmes responsables constituent la principale source d’information sur les menstruations, suivies des membres du personnel de la santé, des collègues et des recherches en ligne.
Lorsqu’on a demandé aux répondantes et répondants quelles étaient leurs principales sources d’information sur les menstruations, les mères/belles-mères/femmes responsables sont arrivées largement en tête de liste (61 %). Les autres sources les plus utilisées sont les médecins ou les membres du personnel de la santé (41 %), les proches/collègues (38 %), les recherches sur Internet (28 %), les membres du personnel enseignant (27 %) et les autres membres de la famille (26 %).
On constate quelques variations intéressantes en fonction du genre et de l’âge :
Sources | Trois principales sources au total (N = 2 083) |
Trois principales sources chez les femmes (n = 1 057) |
Trois principales sources chez les hommes (n = 1 004) |
---|---|---|---|
Mère/belle-mère/femme responsable | 61 % | 70 % | 52 % |
Médecin, membre du personnel infirmier ou du personnel de la santé | 41 % | 52 % | 30 % |
Proches/collègues | 38 % | 40 % | 35 % |
Recherches sur Internet/en ligne | 28 % | 30 % | 27 % |
Membres du personnel enseignant/école | 27 % | 24 % | 29 % |
Autre membre de la famille (frère ou sœur, grand-parent, cousin ou cousine, tante ou oncle) | 26 % | 23 % | 30 % |
Emballage ou brochure d’information de produits menstruels | 13 % | 17 % | 8 % |
Télévision | 11 % | 4 % | 18 % |
Livres documentaires | 9 % | 10 % | 8 % |
Médias sociaux (p. ex., TikTok, Instagram, YouTube, etc.) | 8 % | 7 % | 8 % |
Père/beau-père/homme responsable | 6 % | 4 % | 8 % |
Forums en ligne (p. ex., Reddit, Quora, etc.) | 4 % | 3 % | 5 % |
Partenaire de vie | 4 % | 0 % | 8 % |
Expérience | 2 % | 3 % | < 1 % |
Équipes d’entraînement/autres responsables travaillant auprès des jeunes | 2 % | 1 % | 2 % |
Autre | < 1 % | 1 % | < 1 % |
Aucune de ces réponses | 7 % | 4 % | 10 % |
Q4. Quelles sont vos principales sources d’information en ce qui concerne les menstruations? Veuillez indiquer, dans l’ordre, vos 3 principales sources, en attribuant le premier rang à votre principale source d’information.
Le sujet des menstruations n’est pas un sujet de discussion fréquent; en effet, près de la moitié des Canadiennes et Canadiens affirment parler de menstruations avec quelqu’un moins d’une fois par année.
On a demandé aux Canadiennes et Canadiens d’indiquer la fréquence à laquelle il leur arrivait de parler de menstruations avec quelqu’un. Pour beaucoup de personnes, les menstruations ne font pas couramment l’objet de discussions, près de la moitié des répondantes et répondants (48 %) ayant affirmé qu’ils parlent de menstruations moins d’une fois par année.
Les discussions sont plus fréquentes parmi les personnes qui ont actuellement des règles. Les femmes parlent plus fréquemment de menstruations au moins une fois par mois (27 %, contre 13 % chez les hommes), en particulier les femmes plus jeunes de 18 à 44 ans (45 %, contre 13 % des femmes de 45 ans ou plus), et ce pourcentage diminue avec l’âge. La plupart des femmes de plus de 60 ans (77 %) indiquent discuter de menstruations moins d’une fois par année, étant donné qu’elles sont moins susceptibles d’être encore menstruées.
Fréquence | Total (N = 2 083) | Femmes (n = 1 057) |
Hommes (n = 1 004) |
---|---|---|---|
Au moins une fois par mois | 20 % | 27 % | 13 % |
Une fois tous les 2 à 3 mois | 17 % | 18 % | 14 % |
Une fois tous les 4 à 6 mois | 9 % | 9 % | 8 % |
Une fois tous les 7 à 12 mois | 7 % | 7 % | 7 % |
Moins d’une fois par année | 48 % | 39 % | 57 % |
Q5. À quelle fréquence vous arrive-t-il de parler de menstruations avec quelqu’un?
Les Canadiennes et Canadiens croient que la population a une opinion neutre ou même positive des menstruations. En outre, les Canadiennes et Canadiens croient que la population canadienne est devenue plus à l’aise de parler de menstruations au cours des 10 dernières années.
Points de vue généraux. Les Canadiennes et Canadiens croient que les gens ont une opinion positive (29 %) ou neutre (49 %) des menstruations. Un faible pourcentage de Canadiennes et Canadiens (10 %) croient que l’opinion de la population canadienne à ce sujet est négative.
Les personnes adolescentes sont moins susceptibles que les autres de penser que la population canadienne a une opinion positive (22 %) des menstruations et plus susceptibles de ne pas être en mesure de se prononcer sur les perceptions existantes (17 %). Sinon, les points de vue sont remarquablement uniformes dans tous les segments de population, y compris selon le sexe.
Perception | Total | Femmes | Hommes |
---|---|---|---|
Principalement positive | 29 % | 31 % | 27 % |
Neutre | 49 % | 49 % | 49 % |
Principalement négative | 10 % | 11 % | 9 % |
Je ne saurais dire | 12 % | 9 % | 15 % |
Q25. En général, croyez-vous que la population canadienne ait une opinion principalement positive, principalement négative ou neutre des menstruations? Veuillez sélectionner une seule réponse.
Changement quant au niveau de confort à discuter de menstruations. Les Canadiennes et Canadiens se montrent optimistes en affirmant qu’il s’est effectué un changement positif en matière de discussions sur les menstruations au cours des 10 dernières années. Une majorité de répondantes et répondants (58 %) affirment que la population canadienne est devenue plus à l’aise d’engager de telles discussions. Les autres (29 %) ne perçoivent aucun changement; seulement deux pour cent pensent que nous sommes devenus une société moins ouverte aux conversations sur les menstruations.
Perception | Total | Femmes | Hommes |
---|---|---|---|
Plus à l’aise | 58 % | 65 % | 52 % |
Aucun changement | 29 % | 26 % | 33 % |
Moins à l’aise | 2 % | 1 % | 3 % |
Je ne saurais dire | 10 % | 8 % | 12 % |
Q26. Au cours des 10 dernières années, pensez-vous que la population canadienne est devenue plus à l’aise de parler de menstruations, moins à l’aise de le faire, ou est-ce qu’il n’y a eu aucun changement à cet égard? Veuillez sélectionner une seule réponse.
La croyance selon laquelle la société est devenue plus à l’aise de parler de menstruations est plus élevée chez les femmes (65 %) que chez les hommes (52 %), en particulier chez les femmes de 18 à 44 ans (64 %).
Bien que la plupart des répondantes et répondants croient que la population a une opinion neutre ou positive des menstruations, certains signes indiquent néanmoins qu’il continue d’exister des perceptions erronées (en ce qui concerne l’effet des menstruations sur les émotions ou la force physique) ainsi que des opinions négatives (comme celles selon lesquelles les règles sont sales ou qu’on ne doit pas en discuter publiquement).
On a demandé aux répondantes et répondants d’indiquer dans quelle mesure ils étaient en accord ou en désaccord avec neuf énoncés sur les règles, afin d’évaluer la mesure dans laquelle ces croyances sont présentes au sein de la population canadienne.
Dans une large mesure, les répondantes et répondants croient que « les règles sont un processus normal et sain pour les personnes qui ont des menstruations » (90 % sont en accord avec cet énoncé), bien qu’il n’y en ait que deux sur trois (65 %) qui soient fortement d’accord avec cet énoncé. Une majorité de répondantes et répondants (77 %) sont également d’accord pour affirmer que « les menstruations peuvent empêcher une personne d’accomplir ses tâches quotidiennes comme aller à l’école, au travail ou prendre soin de ses proches ».
Les avis sont partagés en ce qui concerne deux perceptions erronées courantes au sujet des menstruations, à savoir que les personnes sont incapables de contrôler leurs émotions (49 % sont en accord avec cet énoncé, contre 42 % qui sont en désaccord avec celui-ci) ou que les personnes sont physiquement plus faibles que d’habitude (45 % sont d’accord avec cet énoncé, contre 37 % qui sont en désaccord avec celui-ci). Dans les deux cas, on constate également un niveau très élevé d’incertitude (10 % et 18 % ne sauraient dire, respectivement).
Les pourcentages de répondantes et répondants qui sont d’accord avec les autres énoncés qui correspondent à une stigmatisation associée aux menstruations sont considérablement plus faibles. Néanmoins, une minorité de Canadiennes et Canadiens de 20 à 25 % des Canadiennes et Canadiens dans chaque cas sont d’accord pour affirmer que les règles, c’est sale ou malpropre (25 %), qu’on ne doit pas en discuter (22 %), que les produits menstruels doivent être gardés hors de vue (22 %) et que les blagues sur les menstruations sont amusantes et inoffensives (21 %).
Stigmatisation | NET : En accord | Fortement en accord | Plutôt en accord | Plutôt en désaccord | Fortement en désaccord | NET : En désaccord | Je ne saurais dire |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Les règles sont un processus normal et sain pour les personnes qui ont des menstruations | 90 % | 65 % | 26 % | 4 % | 2 % | 6 % | 4 % |
Les menstruations peuvent empêcher une personne d’accomplir ses tâches quotidiennes | 77 % | 29 % | 48 % | 12 % | 5 % | 17 % | 6 % |
Les personnes qui ont des menstruations sont incapables de contrôler leurs émotions quand elles ont leurs règles | 49 % | 10 % | 39 % | 30 % | 12 % | 42 % | 10 % |
Les personnes sont physiquement plus faibles que d’habitude quand elles sont menstruées | 45 % | 11 % | 35 % | 22 % | 15 % | 37 % | 18 % |
Les règles, c’est sale ou malpropre | 25 % | 6 % | 18 % | 24 % | 46 % | 70 % | 6 % |
Les menstruations doivent rester du domaine privé, et on ne doit pas en discuter | 22 % | 5 % | 18 % | 35 % | 37 % | 72 % | 6 % |
Les produits menstruels doivent être gardés hors de vue | 22 % | 5 % | 17 % | 28 % | 45 % | 73 % | 5 % |
Il est amusant et inoffensif de faire des blagues sur les menstruations | 21 % | 6 % | 16 % | 28 % | 43 % | 71 % | 8 % |
Les personnes qui n’ont pas de menstruations n’ont pas besoin de s’informer à ce sujet | 15 % | 4 % | 10 % | 31 % | 48 % | 79 % | 6 % |
Q24. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
La moitié des Canadiennes et Canadiens (51 %) se définissent comme ayant actuellement des menstruations ou comme ayant déjà eu des menstruations. Les deux tiers des personnes qui n’ont pas elles-mêmes de menstruations disent qu’un de leurs proches a des menstruations.
On a demandé à toutes les personnes ayant répondu au sondage d’indiquer si elles avaient ou non des menstruations. Cette approche a été choisie délibérément, étant donné que des personnes de tout genre ont des menstruations.
Neuf femmes sur dix (90 %) se définissent comme ayant eu/ayant des menstruations, ce qui signifie qu’elles ont été menstruées à un moment ou à un autre de leur vie. Cela comprend les femmes qui ont actuellement des menstruations (49 %) ainsi que celles qui ont temporairement (5 %) ou définitivement (35 %) cessé d’avoir des menstruations. Moins d’un pour cent n’ont pas encore commencé à avoir de menstruations, mais s’attendent un jour à en avoir, et 10 % n’ont pas de menstruations.
Une personne sur dix ayant répondu au sondage et se définissant comme un homme (10 %) affirme avoir ou avoir déjà eu des menstruations. Ce pourcentage est plus élevé que prévu en fonction de ce que l’on sait de la population d’hommes transgenres au Canada et, par conséquent, il surestime le niveau réel de menstruation chez les hommes.
Cette situation n’est pas habituelle dans le cadre des recherches par sondages. Nous recommandons d’inclure dans les futurs sondages qui seront réalisés un texte d’introduction expliquant les raisons pour lesquelles on interroge les hommes sur leur capacité d’avoir des règles, et leur demander de répondre à la question de manière aussi honnête que possible.
Puisque l’intention de la question consistait à tenir compte du fait que des personnes de tout genre peuvent avoir des règles, et à s’assurer de ne pas écarter les expériences des hommes transgenres participant à la rechercheNote de bas de page 2, il a été décidé au moment de l’analyse de conserver les données sur les personnes qui ont eu/ont des règles et se définissent comme des hommes dans l’ensemble de données définitif. Ainsi, les questions suivantes qui ont été posées aux personnes qui ont eu/ont des règles ont également été posées aux personnes de ce sous-ensemble, en plus d’être posées aux femmes et aux personnes non binaires qui ont eu/ont des règles.
Total (n = 2 083) | Femmes (n = 1 057) | Hommes (n = 1 004) | |
---|---|---|---|
NET : Personne qui a eu/a des règles | 51 % | 90 % | 10 % |
Vous avez des menstruations/des règles | 28 % | 49 % | 5 % |
Vous avez déjà eu des menstruations dans le passé, mais celles-ci ont cessé de façon permanente | 19 % | 35 % | 3 % |
Vous avez cessé d’avoir des menstruations pour le moment, mais vous pourriez en avoir à nouveau dans l’avenir | 4 % | 5 % | 2 % |
NET : Personne qui n’a pas de règles | 49 % | 10 % | 90 % |
Vous aurez un jour des menstruations, mais elles n’ont pas encore commencé | 1 % | < 1 % | 1 % |
Vous n’avez pas de menstruations | 48 % | 10 % | 89 % |
Q6. Laquelle des catégories suivantes s’applique à votre situation?
On a demandé aux personnes qui n’ont pas de règles (49 % de l’échantillon total) si quelqu’un parmi leurs proches en avait. Près de sept Canadiennes et Canadiens sur dix (68 %) qui n’ont pas de règles (ce qui représente principalement des hommes) ont dit que c’était le cas d’un ou d’une de leurs proches. Cela signifie que, bien que ces personnes n’aient pas personnellement de règles, elles connaissent quelqu’un qui en fait directement l’expérience.
Personnes qui n’ont pas de règles (n = 1 014) | Femmes (n = 107) | Hommes (n = 903) | |
---|---|---|---|
Oui | 68 % | 54 % | 69 % |
Non | 24 % | 35 % | 23 % |
Je ne saurais dire | 8 % | 11 % | 7 % |
Q7. À votre connaissance, est-ce qu’un de vos proches a des menstruations (c’est-à-dire des règles)? (Échantillon : Personnes qui n’ont pas de règles, n = 1 014)
Les expériences personnelles de l’effet des menstruations sur la vie quotidienne varient d’une personne qui a eu/a des règles à une autre, mais la douleur (61 %), la crainte liée à la possibilité de fuites (58 %) et le fait d’essayer de faire preuve de discrétion avec les produits menstruels (56 %) sont les effets les plus largement ressentis.
Il a été demandé aux personnes qui ont eu/ont des règles d’indiquer la fréquence à laquelle il leur arrivait/arrive de ressentir les différents effets éventuels des menstruations dans leur vie quotidienne. La douleur (61 %), la crainte liée aux fuites (58 %) et le fait d’essayer de faire preuve de discrétion avec les produits menstruels (56 %) constituent les effets des menstruations les plus souvent ressentis dans la vie quotidienne. Un nombre moindre, mais tout de même important, de personnes qui ont eu/ont des règles craignaient/craignent que les autres puissent deviner qu’elles avaient/ont leurs règles (34 % disent que cela leur arrivait/arrive au moins parfois), manquaient/manquent des activités sportives (31 %), s’absentaient/s’absentent de l’école (25 %), manquaient/manquent des événements sociaux (24 %) ou craignaient/craignent de devoir rationner les produits menstruels (25 %). Le sentiment de honte (11 %), l’impossibilité de se permettre d’acheter des produits menstruels (11 %) et le malaise associé à l’achat de produits dans un magasin (18 %) sont les expériences vécues le moins souvent.
Les personnes qui ont actuellement des règles sont plus susceptibles que celles qui ont cessé d’en avoir d’affirmer que la plupart de ces situations se produisaient/produisent au moins parfois (probablement en partie à cause de l’oubli de ces occasions au fil du temps).
En utilisant la même liste d’effets potentiels, il a été demandé aux personnes qui n’ont pas de règles d’indiquer, selon elles, la fréquence à laquelle chacune des situations influait sur la vie quotidienne des personnes qui ont eu/ont des règles. En fait, les personnes qui n’ont pas de règles ont tendance à surestimer la fréquence à laquelle les personnes qui ont eu/ont des règles ressentent la plupart de ces effets. La seule exception est la crainte liée à la possibilité de fuites, qui est sous-estimée par les personnes qui n’ont pas de règles (51 % disent que cela se produit au moins parfois, contre 58 % chez les personnes qui ont eu/ont des règles).
Effets | Effets réels – personnes qui ont eu/ont des règles (n = 1 069) | Effets perçus – personnes qui n’ont pas de règles (n = 1 014) | ||
---|---|---|---|---|
Souvent | Parfois | NET : Souvent/parfois | NET : Souvent/parfois | |
Ressentir des douleurs ou des crampes en raison de vos règles | 42 % | 19 % | 61 % | 66 % |
Craindre la possibilité de fuites dans vos produits menstruels | 31 % | 27 % | 58 % | 51 % |
Essayer de faire preuve de discrétion en apportant des produits menstruels aux toilettes | 32 % | 24 % | 56 % | 52 % |
Aborder positivement le fait d’avoir des règles | 15 % | 21 % | 36 % | S. O. |
Craindre que les autres puissent deviner que vous avez vos règles | 13 % | 21 % | 34 % | 38 % |
Devoir manquer des activités sportives ou éviter d’aller à la salle d’entraînement en raison de vos règles | 11 % | 20 % | 31 % | 46 % |
Devoir s’absenter de l’école ou du travail en raison de vos règles | 9 % | 16 % | 25 % | 35 % |
Rationner les produits menstruels (en les utilisant plus longtemps qu’il ne le faudrait) pour que votre approvisionnement dure plus longtemps | 8 % | 17 % | 25 % | 28 % |
Être loin de la maison, sans produits menstruels, lorsque vous avez vos règles | 6 % | 19 % | 25 % | 37 % |
Devoir manquer des événements sociaux ou des rencontres en raison de vos règles | 8 % | 16 % | 24 % | 36 % |
Être mal à l’aise de demander à un proche ou à une autre personne d’acheter des produits menstruels pour vous | 8 % | 13 % | 21 % | S. O. |
Être mal à l’aise d’acheter des produits menstruels dans un magasin | 7 % | 11 % | 18 % | 30 % |
Être dans l’impossibilité, pour votre famille ou vous-même, de vous permettre d’acheter des produits menstruels | 4 % | 7 % | 11 % | 26 % |
Subir des moqueries ou de l’humiliation en raison de vos règles | 3 % | 8 % | 11 % | 24 % |
Q16. À quelle fréquence les situations suivantes vous arrivent-elles/arrivaient-elles? (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
Q17. Selon vous, à quelle fréquence chacune des situations suivantes arrive-t-elle aux personnes qui ont des règles? (Échantillon : Personnes qui n’ont pas de règles, n = 1 014)
Étant donné qu’il pouvait/peut arriver aux personnes qui ont eu/ont des règles de se retrouver loin de la maison, sans produits menstruels, il convient de noter qu’un nombre relativement faible de personnes disent qu’elles étaient/sont à l’aise de demander à d’autres personnes de leur fournir des produits menstruels, y compris à leurs proches ou à d’autres personnes de leur connaissance.
Les personnes qui ont eu/ont des règles disent qu’elles étaient/sont modérément à l’aise de demander à une autre personne de leur fournir des produits menstruels, ce qui constitue une preuve que la stigmatisation associée aux menstruations continue d’exister, malgré d’autres réponses tout au long du sondage indiquant qu’elles sont à l’aise de discuter de ce sujet.
Les personnes qui ont eu/ont des règles disent qu’elles étaient/sont le plus à l’aise de demander à un proche de leur fournir des produits menstruels, mais seulement deux sur cinq (42 %) étaient/sont très à l’aise dans cette situation (42 % affirment par ailleurs être plutôt à l’aise dans cette situation). Les niveaux de confort diminuent ensuite pour ce qui est d’obtenir des produits d’un distributeur dans un lieu public (35 % de ces personnes disent qu’elles sont très à l’aise dans ce genre de situations) ou d’une femme ne faisant pas partie des proches (22 %). Un pourcentage très faible de personnes se sentiraient à l’aise de s’adresser à une personne qu’elles ne connaissent pas (11 %) ou à un homme qui ne fait pas partie de leurs proches (9 %).
Le pourcentage d’adolescentes qui ont eu/ont des règles et qui affirment être très à l’aise d’obtenir des produits menstruels de l’ensemble de ces cinq sources est plus faible que celui des femmes adultes qui ont eu/ont des règles.
NET : À l’aise | Très à l’aise | Plutôt à l’aise | Pas très à l’aise | Pas du tout à l’aise | NET : Pas à l’aise | |
---|---|---|---|---|---|---|
Demander à un proche de vous fournir des produits menstruels | 84 % | 42 % | 42 % | 13 % | 3 % | 16 % |
Obtenir des produits menstruels d’un distributeur dans un lieu public, comme les toilettes d’une école, d’un lieu de travail, d’un centre communautaire, etc. | 78 % | 35 % | 43 % | 18 % | 4 % | 22 % |
Demander à une femme ne faisant pas partie de vos proches de vous fournir des produits menstruels, comme une membre du personnel enseignant, une administratrice d’école, une entraîneuse ou une responsable au sein de la communauté | 62 % | 22 % | 40 % | 29 % | 9 % | 38 % |
Demander à une personne que vous ne connaissez pas de vous fournir des produits menstruels, comme dans les toilettes publiques | 34 % | 11 % | 23 % | 34 % | 32 % | 66 % |
Demander à un homme ne faisant pas partie de vos proches de vous fournir des produits menstruels, comme un membre du personnel enseignant, un administrateur d’école, un entraîneur ou un responsable au sein de la communauté | 25 % | 9 % | 17 % | 32 % | 43 % | 75 % |
Q21. Dans quelle mesure seriez-vous à l’aise de faire chacune des actions suivantes? (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
Les Canadiennes et Canadiens expriment également un niveau de confort relativement limité quand vient le temps d’interagir avec d’autres personnes au sujet des menstruations, comme lorsqu’il est question d’acheter des produits menstruels dans un magasin ou de parler de menstruations tant aux personnes qui ont eu/ont des règles qu’à celles qui n’en ont pas.
On a demandé aux Canadiennes et Canadiens d’indiquer leur niveau de confort dans le cadre de situations sociales liées aux menstruations. Encore une fois, les résultats du sondage suggèrent un faible niveau de confort associé à de telles interactions. La moitié (49 %) des personnes ayant répondu à la question affirment être très à l’aise d’acheter des produits menstruels dans un magasin. Un pourcentage moindre de personnes disent qu’elles sont très à l’aise de parler de menstruations à une personne qui a des règles (39 %), à une personne qui n’a pas de règles (24 %) ou de demander à une personne qui fait une blague au sujet des menstruations de cesser de le faire (34 %).
Les personnes qui ont eu/ont des règles sont plus susceptibles que celles qui n’en ont pas d’être très à l’aise d’acheter des produits menstruels et de parler de menstruations à des (ou à d’autres) personnes qui ont eu/ont des règles.
NET : À l’aise | Très à l’aise | Plutôt à l’aise | Pas très à l’aise | Pas du tout à l’aise | NET : Pas à l’aise | |
---|---|---|---|---|---|---|
Acheter des produits menstruels dans un magasin pour un ou une de vos proches | 83 % | 49 % | 34 % | 12 % | 5 % | 17 % |
Parler de menstruations à une personne qui a des règles | 79 % | 39 % | 40 % | 15 % | 6 % | 21 % |
Demander à une personne qui fait une blague au sujet des menstruations de cesser de le faire | 71 % | 34 % | 38 % | 21 % | 8 % | 29 % |
Parler de menstruations à une personne qui n’a pas de règles | 65 % | 24 % | 41 % | 26 % | 9 % | 35 % |
Q22. Dans quelle mesure seriez-vous à l’aise de faire chacune des actions suivantes?
Une personne qui a eu/a des règles sur quatre affirme qu’elle faisait/fait preuve de transparence auprès des autres quand elle avait/a ses règles, alors que la plupart préféraient/préfèrent faire preuve de discrétion et ne pas parler de ce sujet.
Les personnes qui ont eu/ont des règles adoptent différentes approches lorsqu’il est question de discuter de leurs règles avec autrui. Un quart de ces personnes (25 %) disent avoir fait/faire preuve de transparence auprès d’autrui lorsqu’elles avaient/ont leurs règles, tandis que deux sur cinq (41 %) disent avoir choisi/choisir les gens avec lesquels aborder le sujet. En outre, un quart des personnes qui ont des règles (24 %) ne cachent pas leurs règles, mais n’éprouvent pas le besoin d’en parler aux autres, alors que 10 % préfèrent garder leurs règles pour elles et ne pas en parler aux autres.
Niveau de transparence | Personnes qui ont eu/ont des règles (n = 1 069) |
---|---|
NET : Tendance à la transparence | 66 % |
Je fais/faisais preuve de transparence auprès des autres quand j’ai/j’avais mes règles | 25 % |
Je choisis/choisissais les gens avec lesquels je discute/discutais de mes règles | 41 % |
NET : Tendance à la réserve | 34 % |
Je ne cache/cachais pas mes règles, mais je n’éprouve/n’éprouvais pas le besoin d’en parler aux autres | 24 % |
Je préfère/préférais garder mes règles pour moi et ne pas en parler aux autres | 10 % |
Q23. Laquelle des options suivantes vous décrit le mieux? (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
Les données suggèrent que ces attitudes évoluent au fil du temps. Le pourcentage de personnes qui gardent (ou gardaient) leurs règles essentiellement du domaine privé est le plus élevé parmi les femmes de 60 ans ou plus (59 %) et le plus faible parmi les femmes de 18 à 29 ans (14 %), qui sont à leur tour les plus susceptibles de faire preuve d’une totale transparence auprès des autres (41 %). Les adolescentes se situent à mi-chemin : elles sont les plus susceptibles de choisir les gens avec lesquels elles discutent de leurs règles (48 %), mais ne font pas preuve d’autant de transparence que leurs homologues de 18 à 29 ans (18 %).
Niveau de transparence | Femmes qui ont eu/ont des règles | ||||
---|---|---|---|---|---|
13 à 17 ans (n = 55) | 18 à 29 ans (n = 182) | 30 à 44 ans (n = 248) | 45 à 59 ans (n = 222) | 60 ans ou plus (n = 243) | |
NET : Tendance à la transparence | 66 % | 86 % | 74 % | 64 % | 41 % |
Je fais/faisais preuve de transparence auprès des autres quand j’ai/j’avais mes règles | 18 % | 41 % | 30 % | 22 % | 14 % |
Je choisis/choisissais les gens avec lesquels je discute/discutais de mes règles | 48 % | 45 % | 44 % | 42 % | 27 % |
NET : Tendance à la réserve | 34 % | 14 % | 26 % | 36 % | 59 % |
Je ne cache/cachais pas mes règles, mais je n’éprouve/n’éprouvais pas le besoin d’en parler aux autres | 24 % | 11 % | 21 % | 26 % | 40 % |
Je préfère/préférais garder mes règles pour moi et ne pas en parler aux autres | 9 % | 3 % | 6 % | 10 % | 19 % |
Q23. Laquelle des options suivantes vous décrit le mieux? (Échantillon : Femmes qui ont eu/ont des règles, n = 950)
Une minorité importante du pays, à savoir une personne sur quatre, connaît quelqu’un qui, au moins une fois dans sa vie, n’a pas eu les moyens d’acheter des produits menstruels. Sept pour cent des personnes qui ont des règles disent qu’il est très probable qu’elles se retrouvent dans cette situation au cours de l’année à venir, et beaucoup considèrent la hausse du coût de la vie comme un facteur contribuant à la situation.
Une personne sur quatre (28 %) dit avoir connu quelqu’un qui, au moins une fois dans sa vie, n’a pas eu les moyens d’acheter des produits menstruels. Ce pourcentage est plus élevé chez les femmes (34 %) que chez les hommes (20 %), correspondant à la moitié (49 %) des femmes de 18 à 29 ans. Ce pourcentage est également plus élevé chez les Autochtones (49 %) et chez les Canadiennes et Canadiens dont le revenu du ménage est moins élevé (36 % chez ceux dont le revenu du ménage est de moins de 40 000 $).
Total (N = 2 083) | Femmes (n = 1 057) | Hommes (n = 1 004) | |
---|---|---|---|
Oui | 28 % | 34 % | 20 % |
Non | 59 % | 53 % | 66 % |
Je ne saurais dire | 14 % | 13 % | 14 % |
Q20. Avez-vous déjà connu quelqu’un qui, au moins une fois dans sa vie, n’a pas eu les moyens d’acheter des produits menstruels pour son propre compte ou celui de sa famille?
Une personne qui a eu/a des règles sur cinq (20 %) prévoit ne pas avoir les moyens d’acheter des produits menstruels à un moment ou à un autre au cours des 12 prochains mois, dont sept pour cent qui disent que cela est très probable. La probabilité de ne pas avoir les moyens d’acheter des produits menstruels est plus élevée chez les personnes autochtones qui ont eu/ont des règles (41 %). Cette probabilité ne varie pas selon le groupe de revenu.
Probabilité perçue | Personnes qui ont eu/ont des règles (n = 1 069) |
---|---|
NET : Probable | 20 % |
Très probable | 7 % |
Plutôt probable | 12 % |
NET : Pas probable | 77 % |
Peu probable | 18 % |
Pas du tout probable | 59 % |
Je ne saurais dire | 3 % |
Q18. Dans quelle mesure est-il probable que votre famille ou vous-même n’ayez pas les moyens d’acheter des produits menstruels à un moment ou à un autre au cours des 12 prochains mois? Veuillez sélectionner une seule réponse. (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
On a demandé aux personnes qui pensent connaître la précarité menstruelle au cours des 12 prochains mois (20 % des personnes qui ont eu/ont des règles) d’indiquer si la situation découlait, entre autres facteurs, de la hausse du coût de la vie. Six personnes sur dix étaient d’accord pour affirmer que la hausse récente du coût de la vie avait augmenté la probabilité qu’elles n’aient pas les moyens d’acheter des produits menstruels.
Total (N = 208) | |
---|---|
Oui | 61 % |
Non | 34 % |
Je ne saurais dire | 5 % |
Q19. La probabilité de ne pas avoir les moyens d’acheter des produits menstruels a-t-elle augmenté au cours de la dernière année en raison de la hausse du coût de la vie? (Échantillon : Très/plutôt probable à Q18, n = 208)
Trois personnes qui ont eu/ont des règles sur quatre trouvent qu’il était/est très facile d’avoir accès aux produits menstruels qu’elles voulaient/veulent et dont elles avaient/ont besoin dans leur quartier. En général, la plupart des personnes qui ont eu/ont des règles achetaient/achètent elles-mêmes leurs produits menstruels, à l’exception des personnes adolescentes qui ont eu/ont des règles, qui avaient/ont tendance à utiliser les produits achetés par leurs mères/leurs belles-mères/les femmes qui en sont responsables. Les pharmacies et les magasins grande surface sont les endroits les plus largement utilisés pour se procurer des produits menstruels.
Facilité d’accès perçue. Dans quelle mesure les personnes qui ont eu/ont des règles perçoivent-elles leur emplacement géographique (quartier) comme un obstacle potentiel à l’accès aux produits menstruels dont elles avaient/ont besoin?
La plupart des personnes qui ont eu/ont des règles (73 %) disent qu’il étaient/est très facile de trouver les produits menstruels de leur choix dans leur quartier, mais une sur quatre affirme que cela était/est (seulement) plutôt facile (23 %) ou difficile (3 %). Fait à noter, le point de vue selon lequel il était/est très facile de trouver des produits menstruels dans les magasins du quartier est plus répandu chez les personnes blanches qui ont eu/ont des règles (76 %) que chez les personnes racisées qui ont eu/ont des règles (67 %) ou les personnes autochtones qui ont eu/ont des règles (64 %) qui, à leur tour, sont relativement plus susceptibles de dire que cela était/est plutôt facile. Autrement, ces points de vue sont cohérents selon la région, l’âge et le niveau de revenu.
Personnes qui ont eu/ont des règles (n = 1 069) | |
---|---|
NET : Facile | 95 % |
Très facile | 73 % |
Plutôt facile | 23 % |
NET : Difficile | 3 % |
Plutôt difficile | 2 % |
Très difficile | < 1 % |
Q14. Dans votre quartier, dans quelle mesure est-il facile ou difficile de trouver des magasins qui vendent les produits menstruels que vous voulez et dont vous avez besoin? Veuillez sélectionner une seule réponse. (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
Personnes qui achètent les produits menstruels. Près de neuf personnes qui ont eu/ont des règles sur dix (86 %) disent qu’elles achetaient/achètent le plus souvent leurs propres produits menstruels. Cependant, on constate une distribution asymétrique importante en fonction de l’âge : les personnes adolescentes qui ont eu/ont des règles étaient/sont plus susceptibles de demander à leurs mères/à leurs belles-mères/aux femmes qui en sont responsables de leur acheter leurs produits menstruels (70 %) plutôt que de s’en occuper personnellement (25 %).
Personnes qui achètent les produits | Personnes qui ont eu/ont des règles (n = 1 069) |
---|---|
Moi-même | 86 % |
Mère/belle-mère/femme responsable | 10 % |
Sœur ou autre membre de la famille qui est une femme | 2 % |
Partenaire de vie | 2 % |
Père/beau-père/homme responsable | 1 % |
Frère ou autre membre de la famille qui est un homme | < 1 % |
Autre | < 1 % |
Q12. Qui achète/achetait habituellement les produits menstruels que vous utilisez/utilisiez? Veuillez sélectionner une seule réponse. Si plus d’une réponse s’applique, veuillez indiquer la personne qui le fait/faisait le plus souvent. (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
Lieux d’achat des produits menstruels. Les personnes qui ont eu/ont des règles étaient/sont plus susceptibles de se procurer leurs produits menstruels dans une pharmacie (50 %) ou dans un magasin grande surface comme Walmart ou Costco (40 %). Très peu de personnes déclarent se procurer leurs produits menstruels dans d’autres endroits comme des dépanneurs, des épiceries, ou auprès de leur école ou d’un organisme communautaire.
Lieux | Personnes qui ont eu/ont des règles (n = 1 069) |
---|---|
Pharmacie (p. ex., Pharmaprix, Jean Coutu) | 50 % |
Magasin grande surface (p. ex., Walmart, Costco) | 40 % |
Dépanneur | 6 % |
Épicerie | 1 % |
Service d’abonnement en ligne | 1 % |
École | < 1 % |
Organisme communautaire | < 1 % |
Autre | < 1 % |
Je ne saurais dire/pas de réponse | < 1 % |
Q13. D’où proviennent/provenaient vos produits menstruels le plus souvent? Veuillez sélectionner une seule réponse. Si plus d’une réponse s’applique, veuillez indiquer l’endroit d’où ils proviennent/provenaient le plus souvent. (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
Les achats en pharmacie sont plus fréquents au Québec (68 %) que dans les autres régions, et plus fréquents chez les personnes de plus de 60 ans qui ont eu/ont des règles (66 %). Les achats dans un magasin grande surface sont relativement plus fréquents dans les provinces des Prairies (58 %) que dans les autres régions.
Les personnes qui ont eu/ont des règles croient généralement qu’elles pouvaient/peuvent choisir les produits menstruels répondant le mieux à leurs besoins, prendre des décisions leur semblant culturellement acceptables et avoir accès à leurs produits préférés au besoin, mais évoquent en comparaison un niveau d’incertitude plus élevé quant à leur capacité d’accéder à de l’éducation sur la santé menstruelle.
On a présenté aux répondantes et répondants quatre énoncés portant sur leur sentiment de maîtrise et d’accès à des ressources et des produits en matière de santé menstruelle. Trois personnes qui ont eu/ont des règles sur quatre sont fortement d’accord pour affirmer qu’elles étaient/sont en mesure de choisir les produits menstruels qui correspondaient/correspondent le mieux à leurs besoins (76 %), de prendre des décisions qui leur semblaient/semblent culturellement acceptables (74 %) et d’avoir accès à des produits menstruels (75 %) quand elles en avaient/ont besoin. Un pourcentage plus faible de personnes (63 %) sont fortement d’accord pour affirmer avoir accès à de l’éducation sur la santé menstruelle. Les personnes blanches qui ont eu/ont des règles sont généralement plus nombreuses à dire qu’elles sont fortement d’accord avec tous les énoncés comparativement aux personnes racisées qui ont eu/ont des règles ou aux personnes autochtones qui ont eu/ont des règles, et ce pourcentage augmente avec l’âge chez les femmes qui ont eu/ont des règles.
Énoncé | NET : En accord | Fortement en accord | Plutôt en accord | NET : En désaccord |
---|---|---|---|---|
Je suis en mesure de choisir les produits menstruels qui correspondent le mieux à mes besoins si et quand j’en ai besoin | 97 % | 76 % | 21 % | 3 % |
J’ai accès au type de produits menstruels dont j’ai besoin si et quand j’en ai besoin | 97 % | 75 % | 22 % | 3 % |
Je peux prendre des décisions sur ma santé menstruelle qui sont culturellement acceptables pour moi si et quand j’en ai besoin | 97 % | 74 % | 23 % | 3 % |
J’ai accès à de l’éducation sur la santé menstruelle | 94 % | 63 % | 31 % | 6 % |
Q15. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
Les termes « précarité menstruelle » et « équité menstruelle » sont peu connus, ce qui signifie qu’ils devront être expliqués s’ils sont utilisés dans le cadre de communications publiques.
Une majorité de Canadiennes et Canadiens ont déjà entendu les termes « précarité menstruelle » (63 %) et « équité menstruelle » (59 %), mais seulement une personne sur trois environ en connaît au moins plutôt bien la signification (38 % et 33 %, respectivement).
Les femmes sont plus nombreuses à connaître les deux termes (précarité menstruelle, 48 %; équité menstruelle, 39 %), en particulier les femmes de 18 à 44 ans. Chez les hommes, la connaissance des deux termes est plus élevée chez les 18 à 29 ans.
Termes | NET : Connaissance du terme | Je connais très bien ce terme | Je connais plutôt bien ce terme | Je ne connais pas très bien ce terme | Je n’ai jamais entendu parler de ce terme | NET : Méconnaissance du terme |
---|---|---|---|---|---|---|
Précarité menstruelle | 38 % | 13 % | 25 % | 25 % | 37 % | 62 % |
Équité menstruelle | 33 % | 9 % | 24 % | 26 % | 41 % | 67 % |
Q27. Dans quelle mesure connaissez-vous chacun des termes suivants et leur signification?
On constate un sentiment modéré, mais pas écrasant, selon lequel la précarité menstruelle est un problème au Canada aujourd’hui : trois personnes sur cinq affirment qu’il s’agit d’un problème au moins assez grave. Près d’une personne sur cinq dit avoir personnellement vécu la précarité menstruelle, et les ménages à faible revenu sont les plus touchés par cette situation.
La précarité menstruelle est définie dans le sondage comme le fait de ne pas avoir les moyens d’acheter des produits menstruels ou de ne pas y avoir accès, ce qui peut limiter la capacité d’une personne à prendre part pleinement à sa vie scolaire, sa vie professionnelle ou à d’autres aspects de sa vie.
Gravité perçue du problème. Trois Canadiennes et Canadiens sur cinq pensent que la précarité menstruelle est un problème très grave (24 %) ou assez grave (38 %) au Canada. Un quart (26 %) ne croit pas que c’est un problème grave, et le reste des répondantes et répondants (une personne sur 10, soit 13 %) ne saurait dire.
Le point de vue selon lequel la précarité menstruelle est au moins un problème assez grave est plus répandu chez les femmes (66 %) que chez les hommes (56 %). Ce point de vue est le plus répandu chez les Canadiennes et Canadiens de 18 à 29 ans (78 %), tant chez les femmes (81 %) que chez les hommes (73 %) de cette tranche d’âge. Le point de vue selon lequel la précarité menstruelle est un problème très grave est plus répandu chez les Canadiennes et Canadiens racisées (28 %, par rapport à 22 % des personnes blanches au sein de la population) et dans les ménages dont le revenu est inférieur à 40 000 $ par année (29 %).
Total (N = 2 083) | Femmes (n = 1 057) | Hommes (n = 1 004) | |
---|---|---|---|
NET : Grave | 61 % | 66 % | 56 % |
C’est un problème très grave | 24 % | 27 % | 19 % |
C’est un problème assez grave | 38 % | 39 % | 37 % |
NET : Pas grave | 26 % | 24 % | 27 % |
C’est un problème mineur | 23 % | 21 % | 24 % |
Ce n’est pas un problème | 3 % | 3 % | 3 % |
Je ne saurais dire | 13 % | 10 % | 17 % |
Q28. La précarité menstruelle est définie comme le fait de ne pas avoir les moyens d’acheter des produits menstruels ou de ne pas y avoir accès. Cela peut limiter la capacité d’une personne à prendre part pleinement à sa vie scolaire, sa vie professionnelle ou à d’autres aspects de sa vie. À votre avis, dans quelle mesure la précarité menstruelle représente-t-elle un problème au Canada? Veuillez sélectionner une seule réponse.
Total (N = 2 083) | 13 à 17 ans (n = 132) | 18 à 29 ans (n = 361) | 30 à 44 ans (n = 493) | 45 à 59 ans (n = 486) | 60 ans ou plus (n = 611) |
|
---|---|---|---|---|---|---|
NET : Grave | 61 % | 62 % | 78 % | 61 % | 58 % | 55 % |
C’est un problème très grave | 24 % | 23 % | 38 % | 24 % | 21 % | 17 % |
C’est un problème assez grave | 38 % | 39 % | 40 % | 36 % | 37 % | 38 % |
NET : Pas grave | 26 % | 27 % | 17 % | 27 % | 26 % | 29 % |
C’est un problème mineur | 23 % | 25 % | 14 % | 22 % | 22 % | 27 % |
Ce n’est pas un problème | 3 % | 2 % | 3 % | 4 % | 4 % | 2 % |
Je ne saurais dire | 13 % | 11 % | 5 % | 13 % | 16 % | 16 % |
Q28. La précarité menstruelle est définie comme le fait de ne pas avoir les moyens d’acheter des produits menstruels ou de ne pas y avoir accès. Cela peut limiter la capacité d’une personne à prendre part pleinement à sa vie scolaire, sa vie professionnelle ou à d’autres aspects de sa vie. À votre avis, dans quelle mesure la précarité menstruelle représente-t-elle un problème au Canada? Veuillez sélectionner une seule réponse.
Expériences personnelles. Une personne qui a eu/a des règles sur six (17 %) dit avoir personnellement vécu la précarité menstruelle. Les ménages à faible revenu sont les plus touchés par cette situation (25 % des ménages dont le revenu est inférieur à 40 000 $ par année).
Total (n = 1 069) |
Femmes (n = 950) |
Hommes (n = 101) | |
---|---|---|---|
Oui | 17 % | 15 % | 32 % |
Je ne sais pas | 78 % | 81 % | 57 % |
Je ne saurais dire | 5 % | 4 % | 11 % |
Q29. Avez-vous déjà personnellement connu une situation de précarité menstruelle? Veuillez sélectionner une seule réponse. (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
La population comprend mieux comment la précarité menstruelle peut toucher les personnes économiquement vulnérables, comme les ménages à faible revenu ou ceux qui bénéficient de l’aide sociale. ElIe est moins susceptible de reconnaître que les personnes racisées et celles qui ont des identités de genre ou des orientations sexuelles différentes sont également vulnérables à la précarité menstruelle.
Les Canadiennes et Canadiens désignent (à partir d’une liste) un large éventail de groupes qui leur semblent être potentiellement vulnérables à la précarité menstruelle. La plupart des répondantes et répondants établissent facilement un lien entre la précarité menstruelle et les personnes financièrement ou économiquement vulnérables, comme les personnes à faible revenu (70 %) ou celles qui bénéficient de l’aide sociale (51 %).
D’autres estiment que les femmes et les filles (43 %) sont particulièrement vulnérables à la précarité menstruelle, ainsi que d’autres groupes marginalisés comme les personnes en situation de handicap (35 %), les personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale (33 %), les personnes ayant récemment immigré au Canada (32 %) et les Autochtones.
Notamment, moins de personnes établissent un lien entre la précarité menstruelle et les personnes racisées (18 %), les personnes trans, non binaires et de diverses identités de genre (13 %) ou la population 2LGBTQIA+ (10 %).
Populations | Total (N = 2 083) | Femmes (n = 1 057) | Hommes (n = 1 004) |
---|---|---|---|
Les personnes à faible revenu | 70 % | 75 % | 64 % |
Les personnes bénéficiaires de l’aide sociale | 51 % | 54 % | 48 % |
Les femmes ou les filles | 43 % | 40 % | 46 % |
Les personnes en situation de handicap | 35 % | 37 % | 32 % |
Les personnes dont les problèmes de santé mentale ont des répercussions négatives sur leur vie | 33 % | 34 % | 31 % |
Les personnes ayant récemment immigré au Canada | 32 % | 36 % | 27 % |
Les membres des Premières Nations | 30 % | 29 % | 30 % |
Les personnes vivant en milieu rural ou en région éloignée | 29 % | 32 % | 25 % |
Les membres du peuple inuit | 23 % | 22 % | 23 % |
Les membres du peuple métis | 20 % | 20 % | 21 % |
Les personnes racisées | 18 % | 20 % | 16 % |
Les personnes trans, non binaires et de diverses identités de genre | 13 % | 13 % | 11 % |
Les personnes qui se définissent comme gaies, lesbiennes, bisexuelles ou queer | 10 % | 11 % | 8 % |
Les personnes intersexuées | 10 % | 10 % | 9 % |
Les hommes ou les garçons | 4 % | 3 % | 5 % |
Autres groupes de personnes | 1 % | 1 % | 1 % |
Je ne saurais dire/je préfère ne pas répondre | 11 % | 10 % | 11 % |
Q30. Selon vous, quelles personnes sont les plus susceptibles d’être touchées par la précarité menstruelle au Canada? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.
Dans l’ensemble, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’associer la précarité menstruelle à de multiples groupes à risque. Néanmoins, les hommes et les femmes ont les mêmes perceptions générales quant à la vulnérabilité potentielle : dans les deux cas, on constate une conscience accrue de la vulnérabilité pour les groupes à faible revenu et une conscience moindre pour les groupes ayant des identités de genre ou des orientations sexuelles différentes.
Les Canadiennes et Canadiens reconnaissent que le fait d’offrir gratuitement des produits menstruels permettrait d’atténuer la précarité menstruelle. Ils sont moins susceptibles de croire que d’autres initiatives, comme l’amélioration de l’éducation sur la santé menstruelle ou l’adoption d’un langage neutre ou inclusif, permettrait de résoudre le problème, ou d’en comprendre la portée.
On a demandé aux répondantes et répondants d’indiquer les trois solutions (à partir d’une liste fournie) qui seraient, à leur avis, les plus susceptibles d’atténuer la précarité menstruelle au Canada. La population canadienne est plus susceptible de saisir l’avantage d’offrir l’accès universel à des produits menstruels gratuits (80 %). En majorité, on croit également qu’il serait avantageux d’offrir des produits menstruels gratuitement précisément aux populations mal desservies (par exemple, la population carcérale, les personnes en situation de handicap, les ménages à faible revenu; 65 %), ou de les offrir gratuitement au moyen de machines distributrices dans les lieux publics (59 %).
Un nombre considérablement plus faible de personnes reconnaissent que d’autres initiatives permettraient d’atténuer la précarité menstruelle, comme l’amélioration de l’éducation sur la santé menstruelle (33 %), l’utilisation accrue de produits menstruels réutilisables (27 %), l’acceptation sociale accrue des menstruations (19 %), la mise en œuvre d’un congé menstruel payé (12 %) ou l’adoption d’un langage neutre ou inclusif pour parler de menstruations (5 %). Les réponses sont globalement cohérentes entre les segments de population, aucun sous-groupe ne présentant une perspective sensiblement différente quant aux solutions potentielles à la précarité menstruelle.
Solution/Initiative | Total (N = 2 083) | Femmes (n = 1 057) | Hommes (n = 1 004) |
---|---|---|---|
Offrir des produits menstruels gratuitement aux personnes qui en ont besoin | 80 % | 83 % | 78 % |
Offrir des produits menstruels gratuitement aux populations mal desservies | 65 % | 66 % | 63 % |
Faire en sorte que les produits menstruels puissent être offerts gratuitement au moyen de machines distributrices | 59 % | 63 % | 56 % |
Améliorer l’éducation sur la santé menstruelle | 33 % | 30 % | 36 % |
Encourager les gens à utiliser davantage les produits menstruels réutilisables | 27 % | 25 % | 28 % |
Encourager l’acceptation sociale des menstruations en discutant du sujet avec davantage d’ouverture | 19 % | 16 % | 22 % |
Accorder un congé menstruel payé en milieu de travail | 12 % | 13 % | 11 % |
Utiliser un langage neutre ou inclusif pour parler de menstruations | 5 % | 5 % | 6 % |
Q31. À votre avis, lesquelles des solutions suivantes sont les plus susceptibles d’atténuer la précarité menstruelle au pays? Veuillez sélectionner les 3 principales solutions.
Presque l’ensemble des Canadiennes et Canadiens connaissent les tampons, les serviettes jetables et les protège-dessous, qui sont également les produits les plus utilisés par les personnes qui ont eu/ont des règles. Entre trois quarts des personnes qui ont eu/ont des règles et neuf sur dix d’entre elles connaissent les produits menstruels réutilisables, mais peu d’entre elles indiquent qu’elles les utilisaient/utilisent.
Une solution potentielle qui permettrait d’atténuer la précarité menstruelle consiste à promouvoir l’utilisation de produits menstruels réutilisables plutôt que de produits jetables. Une série de questions a été posée pour mesurer le niveau de connaissance et l’utilisation des différents produits menstruels.
Niveau de connaissance. On a invité l’ensemble des répondantes et répondants au sondage, y compris les personnes qui ont eu/ont des règles et celles qui n’en ont pas, à indiquer leur niveau de connaissance de divers produits menstruels. Le niveau de connaissance est le plus élevé dans le cas des tampons (97 %) et des serviettes jetables (96 %), qui sont suivis de près par les protège-dessous (90 %). Les répondantes et répondants connaissent dans un degré moindre les culottes menstruelles (76 %), les coupes menstruelles (64 %) et les serviettes réutilisables (61 %). La connaissance de chaque produit est plus élevée chez les personnes qui ont eu/ont des règles que chez celles qui n’en ont pas, en particulier en ce qui concerne les produits réutilisables.
Produits | Total (N = 2 083) |
Personnes qui ont eu/ont des règles (n = 1 069) | Personnes qui n’ont pas de règles (n = 1 014) |
---|---|---|---|
Tampons | 97 % | 98 % | 96 % |
Serviettes jetables | 96 % | 98 % | 93 % |
Protège-dessous | 90 % | 97 % | 82 % |
Culottes menstruelles (culottes réutilisables à l’épreuve des fuites) | 76 % | 88 % | 64 % |
Coupes menstruelles réutilisables | 64 % | 89 % | 39 % |
Serviettes réutilisables | 61 % | 75 % | 45 % |
Q8. Lesquels des produits suivants avez-vous utilisés ou connaissez-vous? (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
Q9. Lesquels des produits suivants connaissez-vous? (Échantillon : Personnes qui n’ont pas de règles, n = 1 014)
Utilisation. Les serviettes jetables sont les produits les plus largement utilisés par les personnes qui ont eu/ont des règles (91 %, dont 63 % qui ont indiqué qu’elles en utilisaient/utilisent souvent). Bien que le niveau de connaissance des produits réutilisables se rapproche du niveau de connaissance des produits jetables, l’utilisation des produits réutilisables est, en comparaison, beaucoup plus faible : moins d’une personne qui a eu/a des règles sur cinq a déjà utilisé des serviettes réutilisables (19 %) ou des coupes menstruelles (15 %).
Produits | NET : Personnes qui connaissent le produit | NET : Personnes qui en utilisent ou qui en ont utilisé | J’en utilise ou j’en utilisais fréquem-ment | J’en utilise ou j’en utilisais parfois | J’en utilise ou j’en utilisais à l’occasion | J’en ai entendu parler, mais je n’en ai jamais fait l’utilisation | Je n’en ai jamais entendu parler |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Serviettes jetables | 98 % | 91 % | 63 % | 16 % | 12 % | 7 % | 2 % |
Protège-dessous | 97 % | 85 % | 45 % | 23 % | 16 % | % | 3 % |
Tampons | 98 % | 76 % | 44 % | 14 % | 18 % | 22 % | 2 % |
Culottes menstruelles (culottes réutilisables à l’épreuve des fuites) | 88 % | 22 % | 8 % | 8 % | 6 % | 66 % | 12 % |
Coupes menstruelles réutilisables | 89 % | 15 % | 5 % | 4 % | 5 % | 74 % | 11 % |
Serviettes réutilisables | 75 % | 19 % | 8 % | 5 % | 6 % | 57 % | 25 % |
Q8. Lesquels des produits suivants avez-vous utilisés ou connaissez-vous? (Échantillon : Personnes qui ont eu/ont des règles, n = 1 069)
En ce qui concerne les produits utilisés (le plus souvent), l’utilisation fréquente de serviettes jetables est plus courante chez les personnes racisées qui ont eu/ont des règles (73 %) que chez les personnes blanches qui ont eu/ont des règles (60 %) et les personnes autochtones qui ont eu/ont des règles (50 %). Les deux derniers groupes, à leur tour, sont relativement plus susceptibles d’utiliser des tampons (51 % et 43 % respectivement, contre 25 % chez les personnes racisées). Les tampons sont également plus souvent utilisés par les personnes qui ont eu/ont des règles et dont le revenu du ménage est supérieur à 40 000 $ (48 %). La principale différence liée à l’âge tient à ce que les femmes adultes qui ont eu/ont des règles sont plus susceptibles que les filles adolescentes qui ont eu/ont des règles d’utiliser souvent des protège-dessous et des tampons.
Trois personnes qui ont ou auront des règles sur dix affirment s’intéresser beaucoup à l’utilisation de produits menstruels réutilisables dans le futur. Les préoccupations liées à l’hygiène et les tracas liés au lavage/nettoyage des produits réutilisables empêchent les répondantes et répondants de s’y intéresser de façon plus large.
On a demandé aux répondantes et répondants qui ont actuellement des règles ou qui en auront un jour d’indiquer leur intérêt à l’égard des produits menstruels réutilisables dans le futur. Trois personnes sur dix (30 %) affirment que l’utilisation de ces produits dans le futur les intéressent « beaucoup », ce qui constitue la mesure la plus précise de l’utilisation future (c’est-à-dire qu’il est moins probable que les personnes qui affirment que l’utilisation de ces produits les intéressent « légèrement » deviennent des utilisateurs réels). Les personnes de 18 à 29 ans qui ont eu/ont/auront des règles sont plus susceptibles d’exprimer un vif intérêt à ce sujet que les personnes plus jeunes ou plus âgées.
Niveau d’intérêt | Personnes qui ont actuellement des règles ou qui en auront un jour (n = 673) |
---|---|
NET : Celles qui s’y intéressent | 66 % |
Cela m’intéresse beaucoup | 30 % |
Cela m’intéresse légèrement | 36 % |
NET : Celles qui ne s’y intéressent pas | 29 % |
Cela ne m’intéresse pas vraiment | 14 % |
Cela ne m’intéresse pas du tout | 15 % |
Je ne saurais dire | 5 % |
Q10. Dans quelle mesure l’utilisation de produits menstruels réutilisables dans le futur vous intéresse-t-elle? (Échantillon : Personnes qui ont actuellement des règles ou qui en auront un jour, n = 673)
Raisons du manque d’intérêt. On a demandé aux répondantes et répondants qui affirment que les produits menstruels réutilisables ne les intéressent « pas vraiment » d’indiquer les raisons de leurs hésitations. Les principales préoccupations étaient l’hygiène (68 %) et les tracas liés au lavage/nettoyage des produits menstruels réutilisables (64 %). Les préoccupations concernant l’utilisation de produits réutilisables dans les lieux publics sont plus marquées chez les personnes adolescentes qui ont ou auront des règles (47 %) que chez les personnes adultes de 18 ans ou plus ayant des règles (35 %).
Raison | Total (n = 481) | 13 à 17 ans (n = 63) | 18 ans ou plus (n = 418) |
---|---|---|---|
Préoccupations concernant l’hygiène et la propreté | 68 % | 63 % | 68 % |
Tracas liés au lavage/nettoyage des produits menstruels réutilisables | 64 % | 71 % | 63 % |
Préoccupations quant à l’efficacité (en particulier en présence de flux menstruel abondant) | 40 % | 38 % | 40 % |
Préoccupations quant à l’utilisation dans les lieux publics (p. ex., toilettes publiques) | 37 % | 47 % | 35 % |
Produits que je ne connais pas bien ou très peu | 36 % | 46 % | 34 % |
Coût initial de l’achat de produits menstruels réutilisables | 19 % | 17 % | 19 % |
Incertitude quant à la façon d’utiliser les produits menstruels réutilisables | 15 % | 16 % | 15 % |
Produits que je ne peux utiliser en raison d’un handicap | 1 % | < 1 % | 1 % |
Autre | 2 % | 0 % | 2 % |
Q11. Pourquoi l’utilisation de produits menstruels réutilisables ne vous intéresse-t-elle pas davantage? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent. (Échantillon : Personnes qui ont/auront des règles et qui ne souhaitent pas utiliser de produits menstruels réutilisables, n = 481)
Les Canadiennes et Canadiens ne sauraient dire à qui incombe la responsabilité de la précarité menstruelle, ce qui se manifeste notamment par le fait qu’ils en attribuent la responsabilité à de multiples entités.
Il n’y a pas de consensus au sein de la population canadienne en ce qui concerne l’entité qui devrait être responsable d’atténuer la précarité menstruelle (dans la liste fournie). Près d’une personne sur trois (36 %) affirme qu’il s’agit d’une responsabilité combinée, et une personne sur quatre (24 %), que la responsabilité incombe au gouvernement fédéral. Un moins grand nombre de répondantes et répondants en attribue la responsabilité aux gouvernements des provinces/territoires (16 %) ou au personnel travaillant dans le milieu de la santé (14 %). Très peu de répondantes et répondants (4 % dans chaque cas) en attribuent la responsabilité aux gouvernements municipaux/locaux ou aux écoles. Ces points de vue sont sensiblement les mêmes pour tous les segments de la population, y compris selon le sexe.
Responsabilité | Total (N = 2 083) | Femmes (n = 1 057) | Hommes (n = 1 004) |
---|---|---|---|
C’est la responsabilité de tout le monde | 36 % | 37 % | 35 % |
Gouvernement fédéral | 24 % | 26 % | 22 % |
Gouvernements des provinces/territoires | 16 % | 15 % | 16 % |
Personnes travaillant dans le milieu de la santé | 14 % | 12 % | 17 % |
Gouvernements municipaux/locaux | 4 % | 5 % | 3 % |
Écoles/établissements universitaires/collégiaux | 4 % | 3 % | 4 % |
Autre | 2 % | 2 % | 2 % |
Q32. À votre avis, qui a la responsabilité d’atténuer la précarité menstruelle au Canada? Veuillez sélectionner une seule réponse.
Personnes ayant répondu au sondage
Environics Research a mené un sondage en ligne auprès de 2 083 Canadiennes et Canadiens de 13 ans et plus. Les personnes ayant répondu au sondage ont été sélectionnées à partir d’une liste de membres inscrits à un panel en ligne à participation volontaire. Les répondantes et répondants de moins de 18 ans ont reçu le consentement d’un parent ou d’une personne responsable avant de pouvoir répondre au sondage.
Bien que les panels à participation volontaire ne soient pas des échantillons probabilistes tirés au hasard, les sondages en ligne peuvent être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement, qu’ils fassent appel à un panel comptant un grand nombre de personnes et que l’on tienne compte des limitations inhérentes de cette méthodologie. Nous avons utilisé une méthodologie en ligne principalement en raison du caractère sensible du sujet, pour veiller à ce que les répondantes et répondants se sentent aussi à l’aise que possible en répondant aux questions. Cette méthodologie nous permet également de réduire ou d’éliminer les biais dans les réponses, car il arrive parfois que les personnes qui répondent à un sondage téléphonique modifient leurs réponses selon ce qu’elles pensent que l’intervieweur veut entendre. Dans le cadre d’un sondage en ligne anonyme, les répondantes et répondants peuvent avoir tendance à être plus honnêtes qu’à l’habitude et parfois exprimer des opinions pouvant sembler « inconvenantes ».
Conception de l’échantillon, pondération et profil des répondantes et répondants
Environics a réalisé un sondage en ligne de 15 minutes du 6 au 19 mars 2023. La méthode d’échantillonnage utilisée a été conçue de manière à mener des entrevues auprès d’au moins 2 000 Canadiennes et Canadiens de 13 ans et plus.
Des quotas ont été établis au sein de la population générale en fonction de l’âge, du genre et de la région de résidence des répondantes et répondants. Les données définitives provenant de la population générale ont ensuite été pondérées de façon à ce que l’échantillon soit représentatif de la population canadienne en fonction des plus récentes données de recensement disponibles.
La répartition de l’échantillon pour le sondage est la suivante :
Variable | % de la population (recensement de 2021) |
Cible (quota) |
% de l’échantillon | Réel non pondéré |
Réel pondéré* |
---|---|---|---|---|---|
Province/territoire | |||||
Atlantique | 7 | 140 | 8 | 147 | 146 |
Ontario | 38 | 760 | 38 | 789 | 792 |
Québec | 23 | 460 | 23 | 455 | 479 |
Prairies/T.N.-O./Nunavut | 19 | 380 | 19 | 401 | 387 |
Colombie-Britannique/Yukon | 14 | 280 | 13 | 291 | 280 |
Canada | 100 | 2 000 | 100 | 2 083 | 2 083 |
Âge | |||||
De 13 à 17 ans | 6 | 129 | 6 | 132 | 134 |
De 18 à 29 ans | 17 | 341 | 17 | 361 | 355 |
De 30 à 44 ans | 23 | 467 | 23 | 493 | 486 |
De 45 à 59 ans | 23 | 460 | 23 | 486 | 479 |
60 ans ou plus | 30 | 603 | 30 | 611 | 628 |
Genre1 | |||||
Hommes/garçons | 50 | 980 | 48 | 1 004 | 1 010 |
Femmes/filles | 49 | 1 020 | 51 | 1 057 | 1 053 |
Autre | 1 | s. o. | 1 | 28 | 27 |
Langue du sondage | |||||
Anglais | s. o. | s. o. | 79 | 1 655 | 1 655 |
Français | s. o. | s. o. | 21 | 428 | 428 |
* Les résultats sont pondérés par région, genre et âge conformément aux données de recensement de 2021.
1 Les personnes ayant répondu au sondage et qui s’identifient à une catégorie de genre autre que les hommes ou les femmes ont été pondérées uniquement en fonction de l’âge et de la région.
Conception du questionnaire
Femmes et Égalité des genres Canada a fourni à Environics les sujets souhaités ainsi que des ressources sur la rédaction inclusive. Environics a ensuite élaboré un questionnaire intégrant ces sujets de recherche, s’appuyant sur les pratiques exemplaires en matière de conception de questions, surtout en ce qui concerne les sondages en ligne. Une fois le questionnaire en anglais approuvé, Environics a fait appel à des traducteurs professionnels pour le traduire en français.
Les analystes de données d’Environics ont programmé le questionnaire avant de soumettre celui-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l’enchaînement des questions et les intervalles valides).
Avant de régler les derniers détails du sondage pour que celui-ci puisse être utilisé sur le terrain, une préenquête (prélancement) a été menée en anglais et en français. La préenquête a permis d’évaluer les questionnaires en ce qui a trait à la formulation et à l’enchaînement des questions, à la réactivité des répondantes et répondants à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Des questions préliminaires standards du gouvernement du Canada ont également été posées. Puisqu’aucun changement ne s’est avéré nécessaire après la préenquête, les 41 réponses (21 en anglais et 20 en français) ont été prises en compte dans l’ensemble de données définitif.
La version définitive du questionnaire se trouve à l’annexe B.
Travail sur le terrain
Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les fonctions requises. Le sondage a duré en moyenne 15 minutes.
Tous les répondantes et répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. L’ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Sondages en ligne et les normes reconnues par le secteur, de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).
Taux de réponse
Les taux de réponse sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Répartition | Échantillon total |
---|---|
Nombre total d’invitations (c) | 42 000 |
Nombre total de sondages terminés (d) | 2 083 |
Répondants et répondantes admissibles, mais qui ont abandonné (e) | 428 |
Répondants et répondantes non admissibles (f) | 715 |
Aucune réponse (g) | 36 900 |
Quotas atteints (h) | 1 874 |
Taux de contact = (d+e+f+h)/c | 12 % |
Taux de participation = (d+f+h)/c | 11 % |
Analyse du biais de non-réponse
Le tableau ci-dessous présente le profil de l’échantillon final de la population générale de 13 ans et plus (non pondéré) en fonction du genre, comparativement à la population réelle du même âge (d’après les données du recensement de 2021).
Type d’échantillon | Échantillon | Au Canada (recensement de 2021) |
---|---|---|
Genre | ||
Hommes | 48 | 50 |
Femmes | 51 | 49 |
Autre | 1 | 1 |
Limites de l’étude
Il convient de faire preuve de prudence lors de l’examen des résultats du sondage concernant toutes les personnes qui disent avoir/avoir eu des règles. Aux fins d’inclusion, le questionnaire demandait aux répondantes et répondants de tous les genres s’ils ont eu/ont/auront des menstruations. D’après les renseignements dont nous disposons au sujet de la population d’hommes transgenres au Canada, nous croyons que les résultats du sondage surestiment le véritable taux de personnes qui ont des règles chez celles qui s’identifient comme des hommes. Selon une des hypothèses, certaines des personnes ayant répondu au sondage ont peut-être fait le choix de ne pas répondre à la question avec sincérité, puisqu’elles n’ont pas compris la raison pour laquelle on leur posait la question. Il est recommandé, pour les futurs sondages qui comprendront cette question, d’inclure un libellé expliquant aux répondantes et répondants les raisons pour lesquelles on leur pose la question, et ce, quel que soit leur genre.
Environics Research Group
2 mars 2023
Ministère des Femmes et de l’Égalité des genres
Équité menstruelle et précarité menstruelle
Questionnaire
Invitation à l’intention des parents d’enfants de 13 à 17 ans
Bonjour,
En tant que parent ou responsable d’une personne de 13 à 17 ans vivant dans votre foyer, nous vous demandons de bien vouloir lui permettre de prendre part à un important sondage mené pour le compte de Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC), un ministère du gouvernement du Canada.
Ce sondage vise à comprendre les expériences et les opinions de la population canadienne en ce qui concerne les questions liées au genre, en recueillant les points de vue de tous les genres. Ce sondage est réalisé par Environics, une société d’étude de marché indépendante. Le temps nécessaire pour répondre au sondage peut varier, mais nous encourageons les personnes interrogées à prévoir au moins 15 minutes à cet effet.
Le gouvernement du Canada s’engage fermement à préserver la confidentialité des données personnelles recueillies dans le cadre de sondages. Pour garantir l’anonymat de toutes les personnes interrogées, aucune information permettant d’établir votre identité ne sera nécessaire pour prendre part au sondage.
La participation à cette étude est volontaire. Votre enfant a le droit de refuser de participer à une partie ou à toutes les parties du sondage ou de cesser d’y participer à tout moment. Veuillez noter que si votre enfant choisit de cesser prématurément de répondre au sondage, les réponses déjà données jusqu’au moment du retrait seront conservées aux fins d’analyse des données. Si vous avez d’autres questions au sujet de la recherche, veuillez communiquer avec le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres à l’adresse FEGC.communications.WAGE@fegc-wage.gc.ca.
Si vous acceptez que votre enfant prenne part à ce sondage, veuillez indiquer votre consentement en cochant les cases appropriées ci-dessous :
□ J’ai lu et compris la description de cette recherche et je veux que mon enfant y participe. [ALLER À LA PAGE DE CONSENTEMENT DE LA PERSONNE PARTICIPANTE] Veuillez conserver ou imprimer une copie du formulaire de consentement à conserver dans vos dossiers personnels.
□ Je refuse que mon enfant y participe. [REMERCIER ET TERMINER]
Nous vous remercions de votre soutien dans le cadre de cette importante recherche. Votre enfant pourra alors répondre au sondage sur le même appareil ou en collant l’adresse URL suivante dans la fenêtre de son navigateur.
Présentation pour les personnes de 13 ans et plus
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01 – English/Anglais
02 – Français/French
Les renseignements recueillis dans le cadre de la recherche sont assujettis à la Loi sur la protection des renseignements personnels et à la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, aux lois du gouvernement fédéral ainsi qu’aux lois provinciales pertinentes en matière de protection des renseignements personnels.
Note de programmation : les liens mènent à https://laws-lois.justice.gc.ca/eng/acts/P-21/
Français : https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/p-21/
LPRPDE – Version anglaise : https://www.priv.gc.ca/en/privacy-topics/privacy-laws-in-canada/the-personal-information-protection-and-electronic-documents-act-pipeda/
Version française : https://www.priv.gc.ca/fr/sujets-lies-a-la-protection-de-la-vie-privee/lois-sur-la-protection-des-renseignements-personnels-au-canada/la-loi-sur-la-protection-des-renseignements-personnels-et-les-documents-electroniques-lprpde/
Environics Research, une société de recherche indépendante, mène ce sondage pour le compte du gouvernement canadien afin de mieux comprendre ce que la population pense des enjeux importants auxquels fait face le Canada.
Vous êtes libre de répondre ou non au sondage, et vos réponses demeureront anonymes. Ce sondage durera environ 15 minutes et est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC).
Veuillez noter qu’il s’agit d’un véritable sondage, dont le numéro de vérification est le suivant : XXX. En savoir plus sur la politique de confidentialité d’Environics.
Le présent sondage a été conçu pour être rempli à l’aide d’un ordinateur personnel ou d’une tablette. Si vous utilisez votre téléphone intelligent pour y répondre, nous vous recommandons de le faire en mode paysage (écran à l’horizontale) afin que toutes les questions s’affichent correctement.
Si vous souhaitez confirmer que ce sondage est réalisé pour le compte du gouvernement du Canada, veuillez communiquer avec une représentante ou un représentant du gouvernement, par téléphone, au 1 855 969-9922, ou par courriel, à l’adresse : FEGC.Communications.WAGE@fegc-wage.gc.ca.
Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Environics Research, à l’adresse WAGEsurvey@environics.ca
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A. Quelle est votre année de naissance?
Inscrire l’année
SI LA PERSONNE REFUSE D’INDIQUER UNE ANNÉE DE NAISSANCE PRÉCISE : Pourriez-vous nous indiquer auquel des groupes d’âge suivants vous appartenez?
LISTE DÉROULANTE : Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Moins de 13 ans METTRE FIN
02 – 13 à 17 ans
03 – 18 à 21 ans
04 – 22 à 24 ans
05 – 25 à 34 ans
06 – 35 à 44 ans
07 – 45 à 54 ans
08 – 55 à 64 ans
09 – 65 ans ou plus
10 – Volontaire
99 – Je refuse de répondre
Poser À tous
B. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?
LISTE DÉROULANTE : Veuillez sélectionner une seule réponse.
Terre-Neuve-et-Labrador 1
Île-du-Prince-Édouard 2
Nouvelle-Écosse 3
Nouveau-Brunswick 4
Québec 5
Ontario 6
Manitoba 7
Saskatchewan 8
Alberta 9
Colombie-Britannique 10
Nunavut 11
Territoires du Nord-Ouest 12
Yukon 13
C. Quels termes utilisez-vous pour décrire votre identité ou expression de genre actuelle? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.
01 – Fille/Femme
02 – Garçon/Homme
03 – Personne non binaire
04 – Personne bispirituelle
97 – Un genre qui ne figure pas dans la liste ci-dessus (veuillez préciser) : ____
99 – Je préfère ne pas répondre
Section 1 : Connaissances générales, niveau de connaissance et sources d’information
1. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise de discuter ou de parler ouvertement des sujets suivants? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL
a) Menstruations (également appelées règles)
b) Politique
c) Argent et questions financières
d) Orientation sexuelle
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Très à l’aise
02 – Plutôt à l’aise
03 – Pas très à l’aise
04 – Pas du tout à l’aise
2. Dans ce sondage, le terme « menstruation » fait référence au fait d’avoir des règles. Pensez aux menstruations; diriez-vous que…?Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Vous connaissez très bien le sujet
02 – Vous connaissez plutôt bien le sujet
03 – Vous connaissez un peu le sujet
04 – Vous ne connaissez pas du tout le sujet
3. En vous fiant à vos propres connaissances, veuillez indiquer si chaque énoncé suivant est vrai ou faux. RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Vrai
02 – Faux
99 – Je ne saurais dire
4. Quelles sont vos principales sources d’information en ce qui concerne les menstruations? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT
Veuillez indiquer, dans l’ordre, vos 3 principales sources.
01 – Mère/belle-mère/femme responsable
02 – Père/beau-père/homme responsable
03 – Autre membre de la famille (frère ou sœur, grand-parent, cousin ou cousine, tante ou oncle)
04 – Proches/collègues
05 – Membres du personnel enseignant/école
06 – Médecin, membre du personnel infirmier ou du personnel de la santé
07 – Équipes d’entraînement/autres responsables travaillant auprès des jeunes
08 – Livres documentaires
09 – Télévision
10 – Recherches sur Internet/en ligne
11 – Forums en ligne (p. ex., Reddit, Quora, etc.)
12 – Médias sociaux (p. ex., TikTok, Instagram, YouTube, etc.)
13 – Emballage ou brochure d’information de produits menstruels
14 – Aucune de ces réponses
98 – Autre (veuillez préciser) : ____ [ANCRER]
5. À quelle fréquence vous arrive-t-il de parler de menstruations avec quelqu’un? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Au moins une fois par mois
02 – Une fois tous les 2 à 3 mois
03 – Une fois tous les 4 à 6 mois
04 – Une fois tous les 7 à 12 mois
05 – Moins d’une fois par année
Section 2 : Expériences personnelles
6. Laquelle des catégories suivantes s’applique à votre situation?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Vous avez des menstruations/des règles
02 – Vous avez déjà eu des menstruations dans le passé, mais celles-ci ont cessé de façon permanente
03 – Vous avez cessé d’avoir des menstruations pour le moment, mais vous pourriez en avoir à nouveau dans l’avenir
04 – Vous aurez un jour des menstruations, mais elles n’ont pas encore commencé
05 – Vous n’avez pas de menstruations
7. SI Q6 = 04 ou 05 : À votre connaissance, est-ce qu’un de vos proches a des menstruations (c’est-à-dire des règles)? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Oui
02 – Non
99 – Je ne saurais dire
8. SI Q6 = 01, 02 ou 03 : Lesquels des produits suivants avez-vous utilisés ou connaissez-vous? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT DANS LE TABLEAU
a) Serviettes jetables
b) Serviettes réutilisables
c) Tampons
d) Protège-dessous
e) Coupes menstruelles réutilisables
f) Culottes menstruelles (culottes réutilisables à l’épreuve des fuites)
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – J’en utilise ou j’en utilisais fréquemment
02 – J’en utilise ou j’en utilisais parfois
02 – J’en utilise ou j’en utilisais à l’occasion
04 – J’en ai entendu parler, mais je n’en ai jamais fait l’utilisation
05 – Je n’en ai jamais entendu parler
9. PERSONNES QUI N’ONT JAMAIS EU DE MENSTRUATIONS UNIQUEMENT (Q6 = 04 ou 05) : Lesquels des produits suivants connaissez-vous? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT DANS LE TABLEAU
a) Serviettes jetables
b) Serviettes réutilisables
c) Tampons
d) Protège-dessous
e) Coupes menstruelles réutilisables
f) Culottes menstruelles (culottes réutilisables à l’épreuve des fuites)
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – J’ai entendu parler de ce produit
03 – Je n’ai jamais entendu parler de ce produit
10. POSER SI Q6 = 01, 03 ou 04 : Dans quelle mesure l’utilisation de produits menstruels réutilisables dans le futur vous intéresse-t-elle? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Cela m’intéresse beaucoup
02 – Cela m’intéresse légèrement
03 – Cela ne m’intéresse pas vraiment
04 – Cela ne m’intéresse pas du tout
99 – Je ne saurais dire
11. SI Q10 = 02, 03, 04 ou 99 : Pourquoi l’utilisation de produits menstruels réutilisables ne vous intéresse-t-elle pas davantage? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.
01 – Préoccupations concernant l’hygiène et la propreté
02 – Tracas liés au lavage/nettoyage des produits menstruels réutilisables
03 – Coût initial de l’achat de produits menstruels réutilisables
04 – Produits que je ne connais pas bien ou très peu
05 – Préoccupations quant à l’utilisation dans les lieux publics (p. ex., toilettes publiques)
06 – Préoccupations quant à l’efficacité (en particulier en présence de flux menstruel abondant)
07 – Incertitude quant à la façon d’utiliser les produits menstruels réutilisables
08 – Produits que je ne peux utiliser en raison d’un handicap
98 – Autre (veuillez préciser) : ____ [ANCRER]
12. POSER SI Q6 = 01, 02 ou 03 : Qui [achète ou achetait] habituellement les produits menstruels que vous [SI Q6 = 01 : utilisez; SI Q6 = 02 ou 03 : utilisiez]? Veuillez sélectionner une seule réponse. Si plus d’une réponse s’applique, veuillez indiquer la personne qui le [SI Q6 = 01 : fait; SI Q6 = 02 ou 03 : faisait] le plus souvent.
01- Moi-même
02- Mère/belle-mère/femme responsable
03- Sœur ou autre membre de la famille qui est une femme
04- Père/beau-père/homme responsable
05- Frère ou autre membre de la famille qui est un homme
06- Partenaire de vie
98- Autre (veuillez préciser) : ____ [ANCRER]
13. POSER SI Q6 = 01, 02 ou 03 : D’où [SI Q6 = 01 : proviennent; SI Q6 = 02 ou 03 : provenaient] vos produits menstruels le plus souvent? Veuillez sélectionner une seule réponse. Si plus d’une réponse s’applique, veuillez indiquer l’endroit d’où ils [SI Q6 = 01 : proviennent; SI Q6 = 02 ou 03 : provenaient] le plus souvent.
01- Dépanneur
02- Magasin grande surface (p. ex., Walmart, Costco)
03- Pharmacie (p. ex., Pharmaprix, Jean Coutu)
04- Organisme communautaire
05- École
06- Service d’abonnement en ligne
98- Autre (veuillez préciser) : ____ [ANCRER]
14. POSER SI Q6 = 01, 02 ou 03 : Dans votre quartier, dans quelle mesure est-il facile ou difficile de trouver des magasins qui vendent les produits menstruels que vous voulez et dont vous avez besoin? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01-Très facile
02- Plutôt facile
03- Plutôt difficile
04- Très difficile
99- Je ne saurais dire
15. POSER SI Q6 = 01, 02 ou 03 : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Répartir aléatoirement – carrousel
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Fortement en accord
02 – Plutôt en accord
03 – Plutôt en désaccord
04 – Fortement en désaccord
16. POSER SI Q6 = 01, 02 ou 03 : À quelle fréquence les situations suivantes vous [IF Q6 = 01 : arrivent-elles; SI Q6 = 02, 03 : arrivaient-elles]? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Souvent
02 – Parfois
03 – Occasionnellement
04 – Rarement
05 – Jamais
99 – Sans objet
17. SI Q6 = 04 ou 05 : Selon vous, à quelle fréquence chacune des situations suivantes arrive-t-elle aux personnes qui ont des règles? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Souvent
02 – Parfois
03 – Occasionnellement
04 – Rarement
05 – Jamais
06 – Je ne saurais dire
18. POSER SI Q6 = 01, 02 ou 03 : Dans quelle mesure est-il probable que votre famille ou vous-même n’ayez pas les moyens d’acheter des produits menstruels à un moment ou à un autre au cours des 12 prochains mois?Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Très probable
02 – Plutôt probable
03 – Peu probable [PASSER À Q20]
04 – Pas du tout probable [PASSER À Q20]
05 – Je ne saurais dire [PASSER À Q20]
19. SI Q18 = 01 ou 02 : La probabilité de ne pas avoir les moyens d’acheter des produits menstruels a-t-elle augmenté au cours de la dernière année en raison de la hausse du coût de la vie? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Oui
02 – Non
99 – Je ne saurais dire
20. Avez-vous déjà connu quelqu’un qui, au moins une fois dans sa vie, n’a pas eu les moyens d’acheter des produits menstruels pour son propre compte ou celui de sa famille? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Oui
02 – Non
99 – Je ne saurais dire
21. POSER SI Q6 = 01, 02 ou 03 : Dans quelle mesure [SI Q6 = 01 : vous sentez-vous; SI Q6 = 02 ou 03 : vous sentiriez-vous] à l’aise de faire chacune des actions suivantes? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Très à l’aise
02 – Plutôt à l’aise
03 – Pas très à l’aise
04 – Pas du tout à l’aise
22. Dans quelle mesure seriez-vous à l’aise de faire chacune des actions suivantes? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Très à l’aise
02 – Plutôt à l’aise
03 – Pas très à l’aise
04 – Pas du tout à l’aise
23. POSER SI Q6 = 01, 02 ou 03 : Laquelle des options suivantes vous décrit le mieux?Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Je [SI Q6 = 01 : fais; SI Q6 = 02 ou 03 : faisais] preuve de transparence auprès des autres quand [SI Q6 = 01 : j’ai; SI Q6 = 02 ou 03 : j’avais] mes règles
02 – Je [SI Q6 = 01 : choisis; SI Q6 = 02 ou 03 : choisissais] les gens avec lesquels je [SI Q6 = 01 : discute; SI Q6 = 02 ou 03 : discutais] de mes règles
03 – Je [SI Q6 = 01 : ne cache pas; SI Q6 = 02 ou 03 : ne cachais pas] mes règles, mais je [SI Q6 = 01 : n’éprouve; SI Q6 = 02 ou 03 : n’éprouvais] pas le besoin d’en parler aux autres
04 – Je [SI Q6 = 01 : préfère; SI Q6 = 02 ou 03 : préférais] garder mes règles pour moi et ne pas en parler aux autres
Section 3 : Stigmatisation
24. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Fortement en accord
02 – Plutôt en accord
03 – Plutôt en désaccord
04 – Fortement en désaccord
99 – Je ne saurais dire
25. En général, croyez-vous que la population canadienne ait une opinion principalement positive, principalement négative ou neutre des menstruations? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Principalement positive
02 – Neutre
03 – Principalement négative
99 – Je ne saurais dire
26. Au cours des 10 dernières années, pensez-vous que la population canadienne est devenue plus à l’aise de parler de menstruations, moins à l’aise de le faire, ou est-ce qu’il n’y a eu aucun changement à cet égard? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Plus à l’aise
02 – Aucun changement
03 – Moins à l’aise
99 – Incertain(e)
27. Dans quelle mesure connaissez-vous chacun des termes suivants et leur signification? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT DANS LE TABLEAU
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Je connais très bien ce terme
02 – Je connais plutôt bien ce terme
03 – Je ne connais pas très bien ce terme
04 – Je n’ai jamais entendu parler de ce terme
28. La précarité menstruelle est définie comme le fait de ne pas avoir les moyens d’acheter des produits menstruels ou de ne pas y avoir accès. Cela peut limiter la capacité d’une personne à prendre part pleinement à sa vie scolaire, sa vie professionnelle ou à d’autres aspects de sa vie. À votre avis, dans quelle mesure la précarité menstruelle représente-t-elle un problème au Canada? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – C’est un problème très grave
02 – C’est un problème assez grave
03 – C’est un problème mineur
04 – Ce n’est pas un problème
05 – Incertain(e)
29. POSER SI Q6 = 01, 02 ou 03 : Avez-vous déjà personnellement connu une situation de précarité menstruelle? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01- Oui
02- Non
03- Je ne saurais dire
30. Selon vous, quelles personnes sont les plus susceptibles d’être touchées par la précarité menstruelle au Canada? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT LA LISTE – Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.
01 – Les hommes ou les garçons
02 – Les femmes ou les filles
03 – Les personnes trans, non binaires et de diverses identités de genre
04 – Les personnes intersexuées
05 – Les personnes qui se définissent comme gaies, lesbiennes, bisexuelles ou queer
05 – Les membres des Premières Nations
07 – Les membres du peuple métis
08 – Les membres du peuple inuit
09 – Les personnes ayant récemment immigré au Canada
10 – Les personnes à faible revenu
11 – Les personnes bénéficiaires de l’aide sociale
12 – Les personnes dont les problèmes de santé mentale ont des répercussions négatives sur leur vie
13 – Les personnes racisées (p. ex., les personnes de couleur)
14 – Les personnes vivant en milieu rural ou en région éloignée
15 – Les personnes en situation de handicap
98 – Autres groupes de personnes (veuillez préciser) ____ [ANCRER]
99 – Je ne saurais dire/je préfère ne pas répondre [ANCRER] [EXCLUSIF]
31. À votre avis, lesquelles des solutions suivantes sont les plus susceptibles d’atténuer la précarité menstruelle au pays?
Veuillez sélectionner les 3 principales solutions.
01 – Offrir des produits menstruels gratuitement aux personnes qui en ont besoin
02 – Offrir des produits menstruels gratuitement aux populations mal desservies (p. ex., population carcérale, personnes en situation de handicap, ménages à faible revenu, communautés autochtones)
03 – Encourager les gens à utiliser davantage les produits menstruels réutilisables
04 – Faire en sorte que les produits menstruels puissent être offerts gratuitement au moyen de machines distributrices dans les lieux publics et en milieu de travail
05 – Encourager l’acceptation sociale des menstruations en discutant du sujet avec davantage d’ouverture
06 – Améliorer l’éducation sur la santé menstruelle
07 – Utiliser un langage neutre ou inclusif pour parler de menstruations
08 – Accorder un congé menstruel payé en milieu de travail
32. À votre avis, qui a la responsabilité d’atténuer la précarité menstruelle au Canada? RÉPARTIR ALÉATOIREMENT Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Gouvernement fédéral
02 – Gouvernements des provinces/territoires
03 – Gouvernements municipaux/locaux
04 – Personnes travaillant dans le milieu de la santé
05 – Écoles/établissements universitaires/collégiaux
06 – C’est la responsabilité de tout le monde
98 – Autre (veuillez préciser)
Section 4 : Caractéristiques démographiques
Pour terminer, voici quelques questions qui nous aideront à analyser les résultats de ce sondage.
D. Êtes-vous actuellement...?
01 – Aux études à temps plein
02 – Aux études à temps partiel
03 – Pas aux études
99 – Je préfère ne pas répondre
E. Êtes-vous actuellement...?
01 – Sur le marché du travail à temps plein
02 – Sur le marché du travail à temps partiel
03 – Sans emploi
99 – Je préfère ne pas répondre
F. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
01- Je suis encore au secondaire ou à l’école intermédiaire
02- Diplôme d’études secondaires ou équivalent
03- Certificat ou diplôme de métier (apprentissage, institut technique, école de métiers ou école de formation professionnelle)
04- Diplôme d’études collégiales ou préuniversitaires, ou autre certificat ou diplôme non universitaire (autre que les certificats ou diplômes de métiers)
05- Diplôme universitaire (diplôme de premier cycle comme un baccalauréat en arts ou en sciences, etc.)
06- Diplôme universitaire (diplôme d’études supérieures ou accréditation professionnelle comme une maîtrise en arts, un Ph. D., un diplôme de médecine, de droit, d’enseignement, d’ingénierie, etc.)
99- Je préfère ne pas répondre
G. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison? Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Anglais
02 – Français
03 – Autre langue (veuillez préciser)
99 – Je préfère ne pas répondre
H. Votre pays de naissance est-il le Canada ou un autre pays?
01 – Le Canada
02 – Un autre pays
99 – Je préfère ne pas répondre
I. Vous identifiez-vous comme une personne autochtone, c’est-à-dire comme membre des Premières Nations, du peuple métis ou du peuple inuit? Les membres des Premières Nations comprennent les personnes ayant un statut officiel ou non. Veuillez sélectionner une seule réponse.
01 – Oui, membre des Premières Nations PASSER À Q. K
02 – Oui, membre du peuple métis PASSER À Q. K
03 – Oui, membre du peuple inuit PASSER À Q.K
04 – Non, je ne suis pas une personne autochtone EXCLUSIF
99 – Je préfère ne pas répondre EXCLUSIF
Poser À toutes les personnes qui ne sont pas autochtones À q. I
J. Lesquels des énoncés suivants décrivent le mieux votre origine ethnique, race ou nationalité?
Veuillez sélectionner jusqu’à 2 réponses. RÉPARTIR ALÉATOIREMENT
01 – Noire (africaine, afro-caribéenne, afro-canadienne, etc.)
02 – Asiatique de l’Est ou du Sud-Est (chinoise, coréenne, japonaise, philippine, vietnamienne, thaïlandaise, malaisienne, etc.)
03 – Latino-américaine (mexicaine, centraméricaine ou sud-américaine)
04 – Moyen-orientale/asiatique de l’Ouest (arabe, nord-africaine, iranienne, libanaise, turque, kurde, afghane, etc.)
05 – Asiatique du Sud (indienne, pakistanaise, bangladaise, sri lankaise, indo-caribéenne)
06 – Blanche (caucasienne, européenne)
98 – Autre (veuillez préciser) __________
99 – Je préfère ne pas répondre
Poser À tous
K. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre orientation sexuelle? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.
01 – Personne bispirituelle
02 – Personne lesbienne
03 – Personne gaie
04 – Personne bisexuelle
05 – Personne queer
06 – Personne hétérosexuelle
98 – Autre orientation sexuelle (veuillez préciser) __________
100 – Je préfère ne pas répondre
L. Laquelle des catégories suivantes représente le mieux le revenu total de votre ménage, c’est-à-dire le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts?
01 – Moins de 20 000 $
02 – De 20 000 $ à moins de 40 000 $
03 – De 40 000 $ à moins de 60 000 $
04 – De 60 000 $ à moins de 80 000 $
05 – De 80 000 $ à moins de 100 000 $
06 – De 100 000 $ à moins de 150 000 $
07 – 150 000 $ et plus
99 – Je ne saurais dire/je préfère ne pas répondre
Voilà qui met fin au sondage. Au nom du gouvernement du Canada, nous vous remercions de votre précieuse contribution.
Sachez que certaines déclarations sur les menstruations qui sont apparues dans ce sondage ne sont pas nécessairement vraies et qu’elles ont été utilisées pour aider à mesurer les idées fausses.
Les résultats de ce sondage seront accessibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.