En mars 2024, environ 3 électeurs sur 10 avaient comme principale source de nouvelles la télévision (29 %) et les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (28 %). Les publications d'organismes de presse ou de journalistes sur les médias sociaux constituent la troisième principale source de nouvelles (15 %). Moins de 1 électeur sur 10 préfère les publications d'amis ou de membres de la famille sur les médias sociaux (9 %), la radio (7 %), d'autres contenus d'information en ligne (4 %) ou encore les journaux ou les magazines imprimés (3 %).
Les sous-groupes de répondants de mars 2024 présentent les écarts notables suivants en ce qui concerne les principales sources de nouvelles :
Les hommes sont plus susceptibles de consulter les nouvelles en ligne (33 % par rapport à 22 % des femmes), tandis que les femmes sont plus susceptibles de consulter les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (11 % par rapport à 6 % des hommes).
Les électeurs de 18 à 34 ans sont plus susceptibles de privilégier les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (18 % par rapport à 2 % des plus de 55 ans) ainsi que les publications d'organismes de presse ou de journalistes sur les médias sociaux (29 % par rapport à 7 % des 55 ans et plus). Les électeurs de 18 à 34 ans sont plus susceptibles de ne pas suivre les nouvelles (8 % par rapport à 2 % des plus de 55 ans). D'autre part, les répondants de 35 à 54 ans préfèrent plus souvent les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (32 % par rapport à 24 % des 18 à 34 ans), tandis que les répondants de 55 ans et plus sont plus susceptibles d'opter pour la télévision (47 % par rapport à 9 % des 18 à 34 ans et à 24 % des 35 à 54 ans).
Comparativement aux répondants d'ailleurs au Canada, les répondants du Québec sont plus susceptibles de choisir la télévision (36 %) ou la radio (11 %), et ceux de l'Ontario sont plus susceptibles de choisir les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (30 %).
Les électeurs ayant fait quelques cours universitaires sont plus susceptibles de préférer les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (33 %), tandis que ceux ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (24 %) et ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (19 %) le sont moins. D'autre part, les électeurs ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (33 %) et ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (34 %) sont plus susceptibles de préférer la télévision comme principale source de nouvelles par rapport à ceux ayant fait quelques cours universitaires (25 %).
Les électeurs non autochtones sont plus susceptibles de déclarer comme principale source de nouvelles la télévision (30 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique sont plus susceptibles d'opter pour les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (31 % par rapport à 20 % de ceux qui ne s'y intéressent pas) et la télévision (32 % par rapport à 24 %). D'autre part, les répondants qui ne s'intéressent pas à la politique sont plus susceptibles de consulter les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (15 % par rapport à 6 % de ceux qui s'y intéressent) ou de tout simplement ne pas suivre les nouvelles (12 % par rapport à 1 %).
Les votants assidus sont plus susceptibles de choisir la télévision (33 % par rapport à 19 % des votants occasionnels) et les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (30 % par rapport à 22 %), tandis que les votants occasionnels sont plus susceptibles de préférer les publications de leurs amis et de membres de leur famille sur les médias sociaux (16 % par rapport à 6 % des votants assidus) ou les publications d'organismes de presse ou de journalistes sur les médias sociaux (20 % par rapport à 13 %), ou encore de ne pas suivre les nouvelles (10 % par rapport à 3 %)1.
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste sont plus susceptibles de choisir les sites Web d'actualités ou les applications en ligne comme principale source de nouvelles (34 %), tandis que ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes et ceux en ayant quelques-unes sont plus susceptibles de choisir les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (12 % et 10 % respectivement).
Les répondants ayant déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique canadienne sont plus susceptibles d'indiquer comme principale source de nouvelles la télévision (33 %) et les sites Web d'actualités ou les applications en ligne (30 %), tandis que ceux ayant déclaré voir rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée, sont plus susceptibles d'indiquer les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (25 %). Les répondants ayant déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique des États-Unis ou la politique mondiale, mais rarement des nouvelles sur la politique canadienne, sont plus susceptibles de déclarer comme principale source de nouvelles les publications de leurs amis ou de membres de leur famille sur les médias sociaux (19 %) ainsi que les publications d'organismes de presse ou de journalistes sur les médias sociaux (27 %).
Région sur laquelle portent les sources de nouvelles
En pensant à leur principale source de nouvelles, 80 % des répondants ont déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique canadienne, dont 43 % disant en voir très souvent. Par ailleurs, 73 % des répondants ont déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique des États-Unis (35 %, très souvent), et 68 % ont déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique mondiale (25 %, très souvent).
Parmi les 18 % qui voient rarement des nouvelles sur la politique canadienne, les répondants se répartissent comme suit selon s'ils voient souvent des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée :
5 % des répondants ont déclaré voir souvent des nouvelles sur la politique des États-Unis ou la politique mondiale, mais rarement des nouvelles sur la politique canadienne;
13 % des répondants ont déclaré voir rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée.
La probabilité de voir des nouvelles sur la politique canadienne varie entre les groupes démographiques suivants :
Les hommes (84 %) sont plus susceptibles d'en voir que les femmes (76 %).
Les répondants de plus de 55 ans (91 %) sont plus susceptibles d'en voir, tandis que les 18 à 34 ans (66 %) et les 35 à 54 ans (78 %) le sont moins.
Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan (71 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux des autres régions du Canada.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (82 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (76 %).
Les répondants détenant un diplôme universitaire (84 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (73 %).
Les répondants non handicapés (81 %) sont plus susceptibles d'en voir que les répondants handicapés (74 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (92 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux qui ne s'y intéressent pas (54 %).
Les votants assidus (86 %) sont plus susceptibles d'en voir que les votants occasionnels (64 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (85 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux n'en ayant pas (62 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (87 %) sont plus susceptibles d'en voir, tandis que ceux en ayant quelques-unes (76 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (86 %) sont plus susceptibles d'en voir que ceux qui sont méfiants (78 %).
Les répondants qui se sentent plutôt polarisés (85 %) ou fortement polarisés (87 %) quant à la manière dont ils s'identifient à d'autres Canadiens sur le plan politique sont plus susceptibles d'en voir, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (74 %) le sont moins.
Intérêt pour la politique
La plupart des électeurs (68 %) sont intéressés par la politique, dont 1 électeur sur 4 (25 %) qui est très intéressé et plus de 4 électeurs sur 10 (43 %) qui sont plutôt intéressés. En revanche, environ 3 électeurs sur 10 (32 %) ne sont pas intéressés par la politique, dont 1 électeur sur 5 (21 %) qui est peu intéressé et environ 1 électeur sur 10 (11 %) qui n'est pas du tout intéressé.
L'intérêt pour la politique varie entre les groupes suivants :
Les hommes (78 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que les femmes (58 %).
Les électeurs de 55 ans et plus (77 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que les électeurs de 35 à 54 ans (64 %) et de 18 à 34 ans (58 %) le sont moins.
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (76 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (54 %) et ceux détenant un diplôme d'études collégiales (62 %) le sont moins.
Les répondants vivant en Colombie-Britannique (73 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (71 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (61 %).
Les votants assidus (74 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que les votants occasionnels (50 %).
Les répondants ayant voté à l'élection générale fédérale de 2021 (74 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux qui avaient le droit de vote, mais n'ont pas voté (59 %)2.
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (73 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux n'en ayant pas (50 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (76 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que ceux en ayant quelques-unes (61 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (76 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique que ceux qui sont méfiants (64 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (78 %) sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que ceux qui voient souvent des nouvelles sur la politique des États-Unis ou la politique mondiale, mais rarement des nouvelles sur la politique canadienne (58 %), et ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (14 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt (76 %) ou fortement (82 %) polarisés quant à la manière dont ils s'identifient à d'autres Canadiens sur le plan politique sont plus susceptibles d'être intéressés par la politique, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (57 %) le sont moins.
Connaissance des compétences provinciales
La grande majorité des électeurs (81 %) en mars 2024 sait que le gouvernement provincial est principalement responsable de l'éducation, tandis que 1 électeur sur 10 (10 %) attribue cette compétence au gouvernement fédéral. Dans des proportions plus faibles, quelques répondants pensent que cette compétence relève du gouvernement municipal (3 %), alors que d'autres ne connaissent pas la réponse (5 %). Ces résultats n'ont varié par rapport à mars 2023.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils attribuent la responsabilité de l'éducation au gouvernement provincial :
Les hommes (84 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les femmes (79 %).
Les répondants de 55 ans et plus (89 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial, tandis que les 35 à 54 ans (78%) et les 18 à 34 ans (73 %) le sont moins.
Les répondants du Québec (88%) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial.
Les répondants ayant fait quelques cours universitaires (87 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (68 %) le sont moins.
Les répondants non autochtones (82 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les répondants autochtones (69 %).
Les répondants non handicapés (83 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les répondants handicapés (73 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (87 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux qui ne s'y intéressent pas (70 %).
Les votants assidus (87 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les votants occasionnels (63 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (87 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que les personnes n'ayant pas voté en 2021 (68 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (91 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux en ayant quelques-unes (79 %) ou que ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (68 %).
Les répondants faisant en général confiance aux gens (86 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux qui sont méfiants (80 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (85 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (64 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (84 %) sont plus susceptibles d'attribuer l'éducation au gouvernement provincial que ceux qui ne se sentent pas polarisés (79 %).
Connaissance des compétences fédérales
La grande majorité des électeurs en mars 2024 connaît les compétences fédérales : 9 répondants sur 10 (88 %) savent que le gouvernement fédéral est principalement responsable de la défense. De faibles proportions d'électeurs pensent que cette compétence relève du gouvernement provincial (5 %) ou du gouvernement municipal (1 %) ou ne connaissent pas la réponse (6 %). Ces résultats n'ont guère varié par rapport à mars 2023.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils attribuent la responsabilité de la défense au gouvernement fédéral :
Les hommes (90 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que les femmes (86 %).
Les répondants de 55 ans et plus (96 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que les 18 à 34 ans (78 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (90 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (85 %).
Les répondants non autochtones (89 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que les répondants autochtones (80 %).
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (93 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (76 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (93 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que ceux qui ne s'y intéressent pas (79 %).
Les votants assidus (94 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que les votants occasionnels (72 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (94 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que les personnes n'ayant pas voté en 2021 (72 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (95 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que ceux en ayant quelques-unes (85 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (84 %) le sont moins.
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (93 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral, tandis que ceux qui voient souvent des nouvelles uniquement sur la politique des États-Unis ou la politique mondiale (78 %) et ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (70 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (90 %) sont plus susceptibles d'attribuer la défense au gouvernement fédéral que ceux qui ne se sentent pas polarisés (87 %).
Confiance dans les institutions canadiennes
On a demandé aux répondants s'ils font confiance à sept institutions canadiennes, listées en ordre aléatoire. La plus grande proportion de répondants (70 %) affirme faire beaucoup ou assez confiance à la police. Suit de près la proportion faisant confiance à EC (69 %). Près de la moitié des répondants affirme faire confiance au gouvernement provincial (50 %) et aux médias (49 %). Moins de la moitié affirme faire confiance au gouvernement fédéral (45 %), une baisse significative comparativement à 2023 (53 %). Environ le tiers des répondants (34 %) font confiance aux grandes entreprises et sociétés, et seulement un peu plus de 1 électeur sur 5 (21 %) fait confiance aux plateformes de médias sociaux.
Dans les résultats détaillés du sondage, EC est l'institution en laquelle la plus grande proportion d'électeurs (25 %) affirme avoir beaucoup confiance, comparativement à la police (18 %), aux gouvernements fédéral et provincial (8 % et 7 % respectivement) et aux médias (7 %).
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils font beaucoup confiance ou assez confiance à EC3 :
Les hommes (74 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que les femmes (65 %).
Les électeurs de 55 ans et plus (78 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que les électeurs de 35 à 54 ans (65 %) et de 18 à 34 ans (61 %) le sont moins.
Les électeurs de la Colombie-Britannique (74 %) et du Québec (74 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (72 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (64 %).
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (79 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que ceux ayant une formation collégiale (64 %) et ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (54 %) le sont moins.
Les répondants issus de l'immigration (77 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que les répondants nés au Canada (69 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (77 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux qui ne s'y intéressent pas (53 %).
Les votants assidus (77 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que les votants occasionnels (49 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (76 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que les personnes n'ayant pas voté (56 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (75 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux n'en ayant pas (49 %).
Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (89 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que les électeurs en ayant quelques-unes (62 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (49 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (83 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC que ceux qui sont méfiants (62 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (75 %) sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (42 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt (75 %) ou fortement (79 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles de faire confiance à EC, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (62 %) le sont moins.
Opinion sur l'équité des élections fédérales
En règle générale, la majorité des électeurs (79 %) en mars 2024 pense qu'Élections Canada gère les élections fédérales de façon équitable : près de la moitié d'entre eux (38 %) pense qu'EC gère les élections de manière très équitable, et l'autre moitié (41 %), de manière plutôt équitable. Par contre, 12 % des électeurs croient qu'EC gère les élections de façon inéquitable : 9 % croient qu'EC les gère de manière plutôt inéquitable, et 3 %, de manière très inéquitable.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils croient qu'EC gère les élections fédérales de façon équitable :
Les hommes (84 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que les femmes (75 %).
Les électeurs de 55 ans et plus (88 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de manière équitable, tandis que les électeurs de 35 à 54 ans (74 %) et de 18 à 34 ans (73 %) le sont moins.
Les électeurs de la Colombie-Britannique (84 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (82 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (73 %).
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (85 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que ceux ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (76 %) ou détenant au plus un diplôme d'études secondaires (70 %) le sont moins.
Les répondants non autochtones (80 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que les répondants autochtones (70 %).
Les répondants issus de l'immigration (86 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que les répondants nés au Canada (79 %) le sont moins.
Les répondants non handicapés (80 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que les répondants handicapés (74 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (86 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que ceux qui ne s'y intéressent pas (66 %).
Les votants assidus (85 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que les votants occasionnels (62 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (85 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que les personnes n'ayant pas voté (69 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (85 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que ceux n'en ayant pas (62 %).
Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (93 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que ceux en ayant quelques-unes (74 %) et ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (67 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (92 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable que ceux qui sont méfiants (74 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (84 %) sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (54 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent fortement (84 %) ou plutôt polarisés (84 %) sur le plan politique sont plus susceptibles de penser qu'EC gère les élections de façon équitable, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (74 %) le sont moins.
Raisons de penser qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable
Parmi les 12 % de répondants en mars 2024 qui pensent qu'Élections Canada gère les élections de façon inéquitable, environ le tiers (35 %) donnent une raison qui explique cette opinion. Les deux tiers restants (65 %) ne donnent pas de raison particulière (38 %), ne savent pas (10 %) ou préfèrent ne pas répondre (16 %).
Les raisons les plus courantes de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable sont les suivantes : distribution régionale des sièges inéquitable ou permettant que le résultat de l'élection soit déterminé par l'Ontario et le Québec (6 %); incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections ou croyance que les élections sont « truquées » (6 %); système électoral (5 %); erreurs dans le comptage des bulletins de vote ou la comptabilisation des votes (3 %); manque de confiance général dans le gouvernement et les politiciens (3 %). D'autres raisons ont été mentionnées dans une moindre mesure.
Les raisons suivantes de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable sont mentionnées par une proportion significativement plus faible de répondants en mars 2024 par rapport à mars 2023 :
incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections – application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage (6 % en mars 2024 par rapport à 18 % en mars 2023);
préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangères ou chinoises (2 % par rapport à 7 %).
Les raisons suivantes de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable sont mentionnées par une proportion significativement plus élevée de répondants en mars 2024 par rapport à mars 2023 :
erreurs dans le comptage des bulletins de vote ou la comptabilisation des votes (3 % en mars 2024 par rapport à 0 % en mars 2023);
système électoral (5 % par rapport à 0 %);
aucune raison particulière (38 % par rapport à 30 %).
Les sous-groupes de répondants présentent les écarts notables suivants en ce qui concerne les raisons de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable :
Les femmes (5 %) sont plus susceptibles de mentionner un manque de confiance dans le gouvernement, la politique et les politiciens.
Les répondants de 18 à 34 ans (47 %) et ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (49 %) sont plus susceptibles de n'avoir aucune raison particulière de penser qu'EC gère les élections de façon inéquitable.
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (10 %) sont plus susceptibles de mentionner le système électoral. Les répondants non autochtones sont significativement plus susceptibles de mentionner le système électoral (6 %), l'incertitude quant à l'équité du système et l'iniquité des règles elles-mêmes (3 %), des préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangères ou chinoises (3 %) et les résultats décevants (2 %).
Les répondants nés au Canada sont significativement plus susceptibles de mentionner la distribution régionale des sièges inéquitable ou permettant que le résultat soit déterminé par l'Ontario et le Québec (7 %), l'incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage) (6 %), le système électoral (6 %), des préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangères ou chinoises (3 %), le risque trop élevé de fraude électorale (2 %) et les résultats décevants (2 %), tandis que les répondants issus de l'immigration sont plus susceptibles de déclarer ne pas savoir (35 %).
Les répondants non handicapés sont plus susceptibles de mentionner le système électoral (6 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique sont plus susceptibles de mentionner l'incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage) (9 %) et la distribution régionale des sièges inéquitable ou permettant que le résultat soit déterminé par l'Ontario et le Québec (9 %).
Les votants assidus sont plus susceptibles de mentionner la distribution régionale des sièges inéquitable ou permettant que le résultat de l'élection soit déterminé par l'Ontario et le Québec (8 %), l'incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage) (8 %), le système électoral (7 %) et les erreurs dans le comptage des bulletins de vote ou la comptabilisation des votes (4 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales sont plus susceptibles de mentionner l'incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage) (8 %) et la distribution régionale des sièges inéquitable ou permettant que le résultat soit déterminé par l'Ontario et le Québec (8 %), des préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangères ou chinoises (4 %), les erreurs dans le comptage des bulletins de vote ou la comptabilisation des votes (4 %) et le risque trop élevé de fraude électorale (3 %).
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens sont plus susceptibles de mentionner les résultats décevants (3 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne sont plus susceptibles de mentionner l'incertitude quant à l'intégrité et à la sécurité des élections (application des règles, dont les énoncés généraux sur le trucage) (8 %) et des préoccupations concernant l'influence ou l'ingérence étrangères ou chinoises (3 %).
Confiance relative aux changements électoraux
On a mené une expérience d'échantillon fractionné afin d'étudier la mesure dans laquelle les électeurs font généralement confiance au gouvernement s'il propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent et la mesure dans laquelle ils font expressément confiance à EC s'il propose de tels changements.
Pour l'une des moitiés de l'échantillon fractionné, près des deux tiers des répondants (64 %) sont d'accord avec l'énoncé « Si le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens » : 18 % sont fortement d'accord, et 47 %, plutôt d'accord. Inversement, un répondant sur cinq (22 %) est en désaccord avec l'énoncé, 14 % étant plutôt en désaccord, et 8 %, fortement en désaccord; 14 % des répondants ont dit ne pas savoir. Les résultats pour les deux versions de l'énoncé n'ont guère varié par rapport à mars 2023.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils sont d'accord que le gouvernement propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent dans le but de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens :
Comparativement aux électeurs de toutes les autres régions du Canada, les électeurs du Québec (71 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que les électeurs de l'Alberta (52 %) le sont moins.
Les répondants ayant fait quelques cours universitaires (68 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (60 %) le sont moins.
Les répondants non handicapés sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les électeurs handicapés (66 % par rapport à 57 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (68 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui ne s'y intéressent pas (57 %).
Les votants assidus (67 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les votants occasionnels (56 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (66 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux n'en ayant pas (59 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (74 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux en ayant quelques-unes (59 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (72 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui sont méfiants (62 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (67 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (54 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt polarisés (72 %) quant à la manière dont ils s'identifient à d'autres Canadiens sur le plan politique sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (56 %) le sont moins.
Pour l'autre moitié de l'échantillon fractionné, une plus grande proportion des répondants (74 %) sont d'accord avec l'énoncé « Si Élections Canada propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent, c'est probable qu'il essaie de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens » : 28 % sont fortement d'accord, et 46 %, plutôt d'accord. Par contre, 9 % des répondants sont plutôt en désaccord avec l'énoncé, et 4 % sont fortement en désaccord, tandis que 13 % ont dit ne pas savoir, ce qui représente une baisse significative par rapport à 16 % en mars 2023.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils sont d'accord qu'EC propose des changements à la manière dont les élections fédérales se déroulent dans le but de rendre le processus de vote plus facile ou plus équitable pour tous les Canadiens :
Les hommes (79 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les femmes (69 %).
Les électeurs du Québec (80 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux du Manitoba et de la Saskatchewan (63 %) le sont moins.
Les répondants détenant au moins un diplôme universitaire (79 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (65 %) le sont moins.
Les répondants non handicapés (75 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les répondants handicapés (65 %).
Les répondants qui sont intéressés par la politique (79 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui ne s'y intéressent pas (64 %).
Les votants assidus (77 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les votants occasionnels (64 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (76 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux n'en ayant pas (65 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (89 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux en ayant quelques-unes (68 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (61 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (85 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui sont méfiants (69 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (77 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (57 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent fortement (80 %) ou plutôt (77 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (69 %) le sont moins.
Entrave au processus électoral
On a demandé aux répondants s'ils pensent que différents types d'entrave au processus électoral pourraient avoir un impact sur le résultat de la prochaine élection fédérale au Canada.
La plus grande proportion d'électeurs (80 %) en mars 2024 pense que la diffusion de fausses informations en ligne pourrait avoir au moins un impact modéré sur le résultat de la prochaine élection fédérale, dont 45 % pensent que cet élément pourrait avoir un impact majeur. La deuxième plus grande proportion de répondants (69 %) estime que les pays ou les groupes étrangers utilisant les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens pourraient avoir un impact (30 % pensant que l'impact pourrait être majeur), suivie de près par la proportion de répondants (68 %) qui pense que les fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne pourraient avoir un impact (30 % pensant que l'impact pourrait être majeur). Enfin, 6 électeurs sur 10 (64 %) pensent que le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection pourrait avoir un impact (33 % pensant que l'impact pourrait être majeur).
Une proportion significativement plus élevée de répondants croit que les pays ou les groupes étrangers utilisant les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens pourraient avoir un impact majeur (impact net : 69 % comparativement à 65 % en mars 2023) et que la diffusion de fausses informations en ligne pourrait avoir un impact majeur (impact net : 80 % par rapport à 76 %).
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent que la diffusion de fausses informations en ligne pourrait avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :
Les électeurs de 55 ans et plus (82 %) sont plus susceptibles de penser ainsi.
Les électeurs du Québec (83 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux des provinces de l'Atlantique (72 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (81 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (76 %).
Les électeurs ayant au moins un diplôme universitaire (83 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (73 %) le sont moins.
Les répondants issus de l'immigration (86 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les répondants nés au Canada (79 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (83 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (72 %).
Les votants assidus (82 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants occasionnels (71 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (82 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les personnes n'ayant pas voté (74 %).
Les électeurs ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (82 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux n'en ayant pas (70 %).
Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (83 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant quelques-unes (77 %) le sont moins.
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (82 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (68 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt (84 %) ou fortement (89 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (73 %) le sont moins.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent que les pays ou les groupes étrangers qui utilisent les médias sociaux et d'autres moyens pour influencer l'opinion politique des Canadiens pourraient avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :
Les hommes (71 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les femmes (66 %) le sont moins.
Les électeurs de plus de 55 ans (74 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux âgés de 18 à 34 ans (62 %) le sont moins.
Les électeurs de l'Ontario (72 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux du Manitoba et de la Saskatchewan (60 %) le sont moins.
Les électeurs ayant au moins un diplôme universitaire (73 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (61 %) le sont moins.
Les répondants issus de l'immigration (75 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les répondants nés au Canada (68 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (75 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (56 %).
Les votants assidus (71 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants occasionnels (62 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (71 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les personnes n'ayant pas voté (67 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (72 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux n'en ayant pas (59 %).
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (80 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant quelques-unes (66 %) le sont moins.
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (73 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (49 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt (75 %) ou fortement (79 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (61 %) le sont moins.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent que les fonds étrangers étant utilisés pour influencer la politique canadienne pourraient avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :
Les électeurs de plus de 55 ans (74 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les 18 à 34 ans (60 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (70 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (66 %).
Les électeurs ayant au moins un diplôme universitaire (71 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (59 %) le sont moins.
Les répondants issus de l'immigration (75 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les répondants nés au Canada (67 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (75 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne s'y intéressent pas (55 %) le sont moins.
Les votants assidus (72 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants occasionnels (59 %).
Les personnes ayant voté en 2021 (72 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les personnes n'ayant pas voté (62 %) le sont moins.
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (71 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux n'en ayant pas (59 %).
Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (83 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant quelques-unes (66 %) ou ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (66 %) le sont moins.
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (73 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (48 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt (76 %) ou fortement (75 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (61 %) le sont moins.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent que le piratage, par des pays ou des groupes étrangers, des systèmes informatiques utilisés pour la conduite de l'élection pourrait avoir un impact modéré ou majeur sur le résultat de la prochaine élection fédérale :
Les électeurs de plus de 55 ans (70 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux âgés de 18 à 34 ans (57 %) le sont moins.
Comparativement aux électeurs des autres régions, les électeurs du Québec (72 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux de l'Alberta (58 %) et de la Colombie-Britannique (59 %) le sont moins.
Les répondants détenant un diplôme d'études collégiales (67 %) sont plus susceptibles de penser ainsi.
Les répondants issus de l'immigration (70 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les répondants nés au Canada (63 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (68 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ne s'y intéressent pas (55 %).
Les votants assidus (66 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants occasionnels (59 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (65 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux n'en ayant pas (60 %).
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (77 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (58 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (67 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (63 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (67 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (49 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt (68 %) ou fortement (71 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (58 %) le sont moins.
Opinion sur l'intégrité du système électoral au Canada
En mars 2024, environ 6 répondants sur 10 (63 %) d'un échantillon fractionné d'électeurs pensent que le système électoral au Canada est sûr et fiable, un peu moins de 1 répondant sur 4 (24 %) pense qu'il est vulnérable à la fraude, et 1 répondant sur 10 (13 %) ne sait pas.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils croient que le système électoral au Canada est sûr et fiable :
Les hommes (67 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que les femmes (59 %).
Les électeurs de plus de 55 ans (69 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux âgés de 35 à 54 ans (58 %) le sont moins.
Les électeurs des provinces de l'Atlantique (73 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (65 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (58 %).
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (72 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux détenant un diplôme d'études collégiales (56 %) et ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (50 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (68 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux qui ne s'y intéressent pas (51 %).
Les votants assidus (68 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que les votants occasionnels (47 %).
Les répondants ayant voté à l'élection de 2021 (69 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux qui n'ont pas voté en 2021 (48 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (69 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux n'en ayant pas (45 %).
Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (85 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux en ayant quelques-unes (55 %) et ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (39 %) le sont moins.
Les électeurs faisant en général confiance aux gens (75 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable que ceux qui sont méfiants (55 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (67 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (42 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (68 %) sont plus susceptibles de penser que le système électoral est sûr et fiable, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (57 %) le sont moins.
Opinion sur l'intégrité du vote par la poste au Canada
En mars 2024, près de 4 répondants sur 10 (35 %) d'un échantillon fractionné pensent que le vote par la poste est sûr et fiable, et un peu plus de 4 répondants sur 10 (44 %) pensent qu'il est vulnérable à la fraude. Un répondant sur cinq (21 %) affirme ne pas savoir.
En comparaison avec les résultats de mars 2023, une proportion significativement plus faible de répondants en mars 2024 est d'accord avec l'énoncé voulant que le vote par la poste soit sûr et fiable (35 % par rapport à 42 %); la tendance se poursuit depuis avril 2021.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils croient que le vote par la poste est sûr et fiable :
Les hommes (43 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que les femmes (29 %).
Les répondants de la Colombie-Britannique (48 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux du Québec (25 %) le sont moins.
Les électeurs habitant dans une région urbaine ou suburbaine (38 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (31 %).
Les répondants ayant fait des études universitaires (42 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux détenant un diplôme d'un collège ou d'une école de métier (30 %) et ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (25 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (42 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que ceux qui ne s'y intéressent pas (23 %).
Les électeurs n'ayant aucune croyance conspirationniste (50 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux en ayant quelques-unes (30 %) et ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (22 %) le sont moins.
Les répondants faisant en général confiance aux gens (51 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable que ceux qui sont méfiants (27 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (38 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (24 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (40 %) sont plus susceptibles de croire que le vote par la poste est sûr et fiable, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (30 %) le sont moins.
Types de fraude électorale
Les électeurs devaient indiquer la fréquence à laquelle ils pensent que différents types de fraude électorale se produisent lors des élections fédérales canadiennes.
En mars 2024, dans une proportion semblable à celle constatée en mars 2023, 2 électeurs sur 5 (42 %) pensent que des personnes se faisant passer pour d'autres est un type de fraude électorale qui se produit lors des élections fédérales canadiennes, 1 électeur sur 10 (10 %) pensant que cela se produit souvent, et 1 sur 3 (31 %) pensant que cela se produit parfois.
Plus du tiers (38 %) des électeurs pense qu'il arrive souvent (10 %) ou parfois (28 %) qu'une personne vote sans être citoyenne canadienne, et le tiers (34 %) pense qu'il arrive souvent (8 %) ou parfois (26 %) qu'une personne vote plus d'une fois. La plus faible proportion (29 %) pense que le vol ou la modification de bulletins de vote après qu'ils aient été déposés dans l'urne est un type de fraude qui se produit souvent (7 %) ou parfois (21 %).
Les proportions n'ont guère varié par rapport à mars 2023.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il arrive souvent ou parfois qu'une personne se fasse passer pour une autre lors des élections fédérales canadiennes :
Les femmes (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les hommes (39 %).
Les électeurs vivant au Québec (49 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux vivant en Colombie-Britannique (36 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (46 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (40 %).
Les répondants ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (47 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait au moins quelques cours universitaires (38 %) le sont moins.
Les répondants non handicapés (43 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les répondants handicapés (35 %) le sont moins.
Les votants occasionnels (46 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que les votants assidus (40 %) le sont moins.
Les répondants qui n'ont pas voté à l'élection de 2021 (51 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux qui ont voté en 2021 (40 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (46 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant une connaissance (40 %) le sont moins.
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (66 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (28 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (47 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (36 %).
Les répondants qui se sentent fortement polarisés sur le plan politique (49 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (38 %) le sont moins.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il arrive souvent ou parfois qu'une personne vote sans être citoyenne canadienne lors des élections fédérales canadiennes :
Les électeurs de la Colombie-Britannique (32 %) sont moins susceptibles de penser ainsi que ceux des autres régions.
Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (43 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (37 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (45 %) ou ayant fait des études collégiales (43 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait au moins quelques cours universitaires (33 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (55 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non autochtones (38 %).
Les votants occasionnels (42 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants assidus (37 %).
Les répondants qui n'ont pas voté à l'élection de 2021 (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi.
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (42 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux en ayant une connaissance (37 %) le sont moins.
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (65 %) et ceux en ayant quelques-unes (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (22 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (32 %).
Les répondants qui ne se sentent pas polarisés (36 %) sont moins susceptibles de penser ainsi.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il arrive souvent ou parfois qu'une personne vote plus d'une fois lors des élections fédérales canadiennes :
Les électeurs vivant au Québec (38 %) sont plus susceptibles de penser ainsi.
Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (38 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (33 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (40 %) ou ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (38 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait au moins quelques cours universitaires (29 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (48 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les électeurs non autochtones (33 %).
Les votants occasionnels (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants assidus (32 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (42 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les personnes ayant voté en 2021 (32 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux en ayant une connaissance (32 %).
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (61 %) et ceux en ayant quelques-unes (36 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (18 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (39 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (28 %).
Les répondants qui ne se sentent pas polarisés (31 %) sont moins susceptibles de penser ainsi.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il arrive souvent ou parfois qu'une personne vole ou modifie des bulletins de vote après qu'ils aient été déposés dans l'urne lors des élections fédérales canadiennes :
Les femmes (32 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les hommes (26 %).
Les électeurs de 18 à 34 ans (37 %) et de 35 à 54 ans (32 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux âgés de55 ans et plus (21 %) le sont moins.
Les répondants vivant en Ontario (31 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux vivant au Québec (25 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (35 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (26 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (35 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (25 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi.
Les répondants qui ne sont pas intéressés par la politique (33 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui s'y intéressent (27 %) le sont moins.
Les votants occasionnels (40 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les votants assidus (25 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (44 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que les personnes ayant voté en 2021 (25 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (41 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux en ayant une connaissance (25 %).
Les électeurs ayant de fortes croyances conspirationnistes (65 %) sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (12 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (36 %) sont plus susceptibles de penser ainsi que ceux faisant en général confiance aux gens (20 %).
Les répondants qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (36 %), sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (27 %) le sont moins.
Les répondants qui se sentent plutôt (32 %) ou fortement (35 %) polarisés sur le plan politique sont plus susceptibles de penser ainsi, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (25 %) le sont moins.
Efficacité politique
En mars 2024, les deux tiers des électeurs (67 %) ne pensent pas que le gouvernement se soucie beaucoup de ce que des gens comme eux pensent : 28 % sont fortement d'accord avec cet énoncé, et 40 % sont plutôt d'accord. Environ la moitié des électeurs canadiens (49 %) sont fortement d'accord (12 %) ou plutôt d'accord (37 %) pour dire que la politique et le gouvernement semblent parfois si compliqués que des gens comme eux ne peuvent pas comprendre ce qui se passe. Quatre électeurs sur 10 (41 %) sont d'accord pour dire que tous les partis politiques sont du pareil au même et qu'ils n'offrent pas vraiment de choix, 11 % étant fortement d'accord, et 30 % étant plutôt d'accord.
En comparaison avec les résultats de mars 2023, une proportion significativement plus élevée d'électeurs canadiens en mars 2024 est d'accord avec l'énoncé voulant que le gouvernement ne se soucie pas beaucoup de ce que des gens comme eux pensent (67 % par rapport à 65 %).
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils sont d'accord que le gouvernement ne se soucie pas beaucoup de ce que les gens comme eux pensent :
Les femmes (70 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les hommes (65 %).
Les répondants vivant en Alberta (73 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux vivant au Québec (64 %) le sont moins.
Les répondants ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (74 %) et ceux détenant au plus un diplôme d'études secondaires (72 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux ayant fait des études universitaires (62 %) le sont moins.
Les répondants ayant déclaré avoir un handicap (74 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les répondants non handicapés (67 %).
Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (88 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux n'en ayant aucune (56 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (75 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux faisant en général confiance aux gens (60 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (69 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (60 %), le sont moins.
Les répondants qui se sentent fortement polarisés sur le plan politique (74 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui ne se sentent pas polarisés (64 %).
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils sont d'accord que la politique et le gouvernement semblent parfois si compliqués que des gens comme eux ne peuvent pas vraiment comprendre ce qui se passe :
Les femmes (55 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les hommes (43 %).
Les répondants de 18 à 34 ans (56 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux âgés de 55 ans et plus (44 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (54 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (47 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (64 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (42 %) le sont moins.
Les répondants autochtones (60 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé.
Les répondants handicapés (54 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé.
Les répondants qui ne sont pas intéressés par la politique (62 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui s'y intéressent (43 %).
Les votants occasionnels (60 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les votants assidus (45 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (59 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les personnes ayant voté en 2021 (46 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (61 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux en ayant une connaissance (45 %).
Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (64 %) et ceux en ayant quelques-unes (53 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (36 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (56 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux faisant en général confiance aux gens (42 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique des États-Unis ou la politique mondiale, mais rarement des nouvelles sur la politique canadienne (58 %), ainsi que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (54 %), sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (48 %) le sont moins.
Les répondants qui se sentent fortement polarisés sur le plan politique (54 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (45 %) le sont moins.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils sont d'accord avec l'énoncé voulant que tous les partis politiques soient du pareil au même et qu'il n'y ait pas vraiment de choix :
Les femmes (43 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les hommes (38 %).
Les répondants de 35 à 54 ans (45 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé.
Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (48 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (38 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (47 %) ou ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (48 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (34 %) le sont moins.
Les répondants qui ne sont pas intéressés par la politique (49 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux qui s'y intéressent (37 %).
Les votants occasionnels (52 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les votants assidus (37 %).
Les personnes n'ayant pas voté en 2021 (53 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que les personnes ayant voté en 2021 (38 %).
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (50 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux en ayant une connaissance (38 %).
Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (64 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé, tandis que ceux n'ayant aucune croyance conspirationniste (29 %) le sont moins.
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (48 %) sont plus susceptibles d'être d'accord avec l'énoncé que ceux faisant confiance aux gens (33 %).
Polarisation affective
On a demandé aux répondants dans quelle mesure ils sont d'accord avec les deux énoncés suivants :
Je trouve qu'il est plus facile de m'identifier aux gens si je suis d'accord avec eux sur la politique.
Je trouve qu'il est plus difficile de m'identifier aux gens si je suis en désaccord avec eux sur la politique.
Les répondants ont plus souvent indiqué ressentir une affinité pour les gens avec qui ils sont d'accord sur la politique qu'une aversion pour ceux avec qui ils sont en désaccord : la moitié des répondants (50 %) affirment que dans une large mesure ou une mesure modérée, il est plus facile de s'identifier aux gens s'ils sont d'accord avec eux sur la politique, 13 % indiquant que c'est le cas dans une large mesure, et 37 % indiquant que c'est le cas dans une mesure modérée; 39 % trouvent qu'il est plus difficile de s'identifier aux gens s'ils sont en désaccord avec eux sur la politique, 8 % indiquant que c'est le cas dans une large mesure, et 30 % indiquant que c'est le cas dans une mesure modérée.
Les réponses pour les deux énoncés ont été additionnées afin de mesurer la polarisation affective relativement à la politique, en postulant que plus une personne ressent une affinité pour les gens avec qui elle est d'accord sur la politique tout en ressentant une aversion pour ceux avec qui elle est en désaccord, plus elle est polarisée quant à la manière dont elle s'identifie aux autres sur le plan politique4.
Selon cette définition, près de la moitié des électeurs canadiens (47 %) ne se sentent pas polarisés quant à la manière dont ils s'identifient à d'autres Canadiens, c'est à-dire qu'ils ne trouvent pas qu'il est plus facile de s'identifier aux gens s'ils sont d'accord avec eux sur la politique ni qu'il est plus difficile de s'identifier aux gens s'ils sont en désaccord avec eux. En revanche, une minorité d'électeurs (14 %) se sentent fortement polarisés, c'est à-dire qu'ils trouvent qu'il est plus facile de s'identifier aux gens s'ils sont d'accord avec eux sur la politique dans une mesure modérée ou une large mesure et qu'il est, dans une mesure comparable, plus difficile de s'identifier aux gens s'ils sont en désaccord avec eux. Plus du tiers des électeurs (39 %) se sentent plutôt polarisés, se situant entre les deux groupes. Ces résultats n'ont guère varié par rapport à mars 2023.
Remarque : Comme cette question a été ajoutée en mars 2023, aucune comparaison n'est possible.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils ont un sentiment de polarisation dans la manière dont ils s'identifient aux autres sur le plan politique :
Les répondants de 18 à 34 ans (19 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés, tandis que ceux âgés de 55 ans et plus (11 %) le sont moins.
Les répondants vivant en Colombie-Britannique (18 %) sont plus susceptibles de se sentir polarisés, tandis que ceux vivant au Manitoba et en Saskatchewan (7 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région urbaine ou suburbaine (15 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés que ceux habitant dans une région rurale ou une petite ville (11 %).
Les répondants détenant un diplôme universitaire (15 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés.
Les répondants autochtones (22 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés.
Les répondants nés au Canada (14 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés.
Les répondants handicapés (19 %) sont plus susceptibles de se sentir polarisés, tandis que les répondants non handicapés (13 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (16 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés que ceux qui ne s'y intéressent pas (7 %).
Les votants assidus (15 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés, tandis que les votants occasionnels (10 %) le sont moins.
Les répondants ayant de fortes croyances conspirationnistes (18 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés, tandis que ceux en ayant quelques-unes (11 %) le sont moins.
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (15 %) sont plus susceptibles de se sentir fortement polarisés, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (6 %), le sont moins.
Confiance envers les gens
Une faible majorité de Canadiens (57 %) affirme qu'en général, on doit être prudent dans nos relations avec les autres, tandis que près de 4 électeurs sur 10 (39 %) estiment qu'on peut faire confiance à la plupart des gens. Ces résultats n'ont guère varié par rapport à mars 2023.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'on peut faire confiance à la plupart des gens :
Les hommes (42 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que les femmes (36 %).
Les répondants de 55 ans et plus (45 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que ceux âgés de 18 à 34 ans (32 %) le sont moins.
Les électeurs de la Colombie-Britannique (45 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que ceux de l'Ontario (36 %) le sont moins.
Les répondants ayant fait au moins quelques cours universitaires (45 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que les répondants ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (36 %) ou détenant au plus un diplôme d'études secondaires (28 %) le sont moins.
Les répondants non autochtones (40 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens.
Les répondants nés au Canada (40 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens.
Les répondants non handicapés (41 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que les répondants handicapés (28 %) le sont moins.
Les répondants qui sont intéressés par la politique (43 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que ceux qui ne s'y intéressent pas (29 %).
Les votants assidus (44 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que les votants occasionnels (24 %).
Les répondants ayant voté à l'élection générale de 2021 (43 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que ceux qui avaient le droit de vote, mais n'ont pas voté (32 %).
Les répondants ayant une connaissance des compétences provinciales et fédérales (42 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens que ceux n'en ayant pas (29 %).
Les répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste (56 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que les répondants en ayant quelques-unes (30 %) ou ceux ayant de fortes croyances conspirationnistes (28 %) le sont moins.
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (42 %) sont plus susceptibles de dire qu'on peut faire confiance à la plupart des gens, tandis que ceux qui voient rarement des nouvelles sur la politique, peu importe la région concernée (26 %), le sont moins.
Croyances conspirationnistes liées au gouvernement
En mars 2024, les croyances conspirationnistes générales liées au gouvernement demeurent à un niveau semblable à celui de mars 2023, avec moins de la moitié des répondants qui acceptent chacune des théories présentées comme étant probablement ou tout à fait vraie. La théorie voulant que certains événements importants soient le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux est la plus acceptée (42 %) : 10 % des répondants pensent qu'elle est tout à fait vraie, et 32 % croient qu'elle est probablement vraie. Environ le tiers des répondants (34 %) pensent que des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement (9 % affirment que cette théorie est tout à fait vraie, et 25 % affirment qu'elle est probablement vraie). Un électeur canadien sur 5 (21 %) pense que le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme (6 % affirment que cette théorie est tout à fait vraie, et 15 % affirment qu'elle est probablement vraie).
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il est tout à fait ou probablement vrai que certains événements importants sont le résultat de l'activité d'un petit groupe qui manipule secrètement les événements mondiaux :
Les répondants de 18 à 34 ans (38 %) sont moins susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie.
Les électeurs de l'Alberta (51 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie.
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (46 %) ou ayant fait quelques cours de collège ou d'école de métier (48 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux ayant fait quelques cours universitaires (36 %) le sont moins.
Les répondants autochtones (52 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie.
Les électeurs issus de l'immigration (50 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs nés au Canada (40 %).
Les votants occasionnels (48 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que les votants assidus (39 %) le sont moins.
Les répondants qui n'ont pas voté à l'élection générale de 2021 (54 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux qui ont voté (39 %) le sont moins.
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (47 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux en ayant une connaissance (40 %).
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (48 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux faisant en général confiance aux gens (34 %).
Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (46 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (37 %) le sont moins.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il est tout à fait ou probablement vrai que des expériences portant sur de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies sont couramment menées sur le public à son insu ou sans son consentement :
Les électeurs de 35 à 54 ans (39 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux âgés de 55 ans et plus (28 %) le sont moins.
Les répondants de l'Ontario (37 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que les répondants du Québec (27 %) le sont moins.
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (43 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux ayant fait des études universitaires (29 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (46 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs non autochtones (33 %).
Les électeurs issus de l'immigration (40 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs nés au Canada (32 %).
Les répondants qui ne sont pas intéressés par la politique (38 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux qui s'y intéressent (32 %).
Les votants occasionnels (44 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les votants assidus (30 %).
Les répondants qui n'ont pas voté à l'élection générale de 2021 (49 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux qui ont voté (30 %) le sont moins.
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (47 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux en ayant une connaissance (30 %).
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (41 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux faisant en général confiance aux gens (25 %).
Les répondants qui voient souvent des nouvelles sur la politique canadienne (33 %) sont moins susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie.
Les répondants qui se sentent plutôt polarisés (37 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (30 %) le sont moins.
Les sous-groupes suivants se distinguent quant à la mesure dans laquelle ils pensent qu'il est tout à fait ou probablement vrai que le gouvernement tente de dissimuler le lien entre les vaccins et l'autisme :
Les électeurs de 35 à 54 ans (26 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que les 55 ans et plus (17 %) le sont moins.
Les électeurs vivant en Ontario (23 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux vivant au Québec (16 %) le sont moins.
Les répondants habitant dans une région rurale ou une petite ville (24 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux habitant dans une région urbaine ou suburbaine (20 %).
Les répondants détenant au plus un diplôme d'études secondaires (28 %) ou détenant un diplôme d'un collège ou d'une école de métier (24 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux ayant fait au moins quelques cours universitaires (17 %) le sont moins.
Les électeurs autochtones (32 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs non autochtones (20 %).
Les électeurs issus de l'immigration (28 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les électeurs nés au Canada (19 %).
Les votants occasionnels (30 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que les votants assidus (18 %).
Les répondants qui n'ont pas voté à l'élection générale de 2021 (36 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux qui avaient le droit de vote, mais n'ont pas voté (17 %) le sont moins.
Les répondants n'ayant pas de connaissance des compétences provinciales et fédérales (35 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux en ayant une connaissance (17 %).
Les répondants ayant tendance à se méfier des gens (25 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie que ceux faisant en général confiance aux gens (16 %).
Les répondants qui se sentent plutôt polarisés sur le plan politique (25 %) sont plus susceptibles d'accepter cette affirmation comme étant vraie, tandis que ceux qui ne se sentent pas polarisés (17 %) le sont moins.
Les répondants sont classés en trois catégories : ceux qui ont de fortes croyances conspirationnistes, ceux qui en ont quelques-unes, et ceux qui n'en ont aucune. Les répondants qui ont accepté tous les énoncés susmentionnés comme étant probablement ou tout à fait vrais ou qui ont accepté deux de ces énoncés comme étant tout à fait vrais sont définis comme ayant de fortes croyances conspirationnistes. Ceux qui ont rejeté tous ces énoncés en affirmant qu'ils étaient probablement ou tout à fait faux entrent dans la catégorie des répondants n'ayant aucune croyance conspirationniste. Tous les autres sont définis comme ayant quelques croyances conspirationnistes. Selon ces définitions, 15 % des répondants de mars 2024 ont de fortes croyances conspirationnistes, 51 % ont quelques croyances conspirationnistes, et 34 % n'ont aucune croyance conspirationniste.
Notes de bas de page
1 Le terme « votants assidus » désigne les personnes ayant rapporté avoir voté, depuis qu'elles en ont le droit, à toutes ou à la plupart des élections (municipales, provinciales ou fédérales). Le terme « votants occasionnels » désigne les électeurs n'ayant rapporté avoir voté qu'à peu d'élections ou à aucune élection.
2 Une élection générale fédérale s'est tenue le 20 septembre 2021, soit entre les vagues d'avril 2021 et d'avril 2022 du sondage.
3 La confiance de chaque sous-groupe accordée à d'autres institutions est indiquée dans les tableaux de données accompagnant le présent rapport.
4 Plus précisément, un score allant de 0 (« Pas du tout ») à 3 (« Dans une large mesure ») a été attribué à la réponse pour chaque énoncé, et les deux scores de chaque répondant ont été additionnés pour créer un score de polarisation affective total allant de 0 à 6. Un score de 5 ou 6 indique que le répondant se sent fortement polarisé, un score de 3 ou 4 indique qu'il se sent plutôt polarisé, et un score de 0 à 2 indique qu'il ne se sent pas polarisé.