Patricia Mercader*, Annik Houel, Helga Sobota.
Contrairement à d’autres crimes commis au sein du cercle familial, le crime passionnel, pourtant très visible socialement, n’a jamais fait l’objet d’une critique sociale ou psychologique efficace comme c’est le cas pour l’infanticide depuis longtemps déjà, ou plus récemment pour les abus sexuels ou le viol conjugal.
Sur la base d’un corpus de 337 crimes et d’outils d’analyse variés, nous soulignerons trois aspects :
— Dangerosité du milieu familial et conjugal, surtout pour les femmes.
— Déni de cette dangerosité dans le discours médiatique, voire psychiatrique.
— Dangerosité masquée enfin, car ces criminels, hommes et femmes, fonctionnent dans une pseudo-normalité.
Texte complet >>
*Professeure de psychologie sociale. Groupe de Recherche en Psychologie Sociale (GRePS, EA 3156). 13, rue Victor Hugo, F-69002 Lyon. patricia.mercader@univ-lyon2.fr